COURS ACTUALISE SUR LA GFC DES EPN (1)
COURS ACTUALISE SUR LA GFC DES EPN (1)
COURS ACTUALISE SUR LA GFC DES EPN (1)
LA GESTION FINANCIERE ET
COMPTABLE DES EPN
Année : 2023-2024
1
Table des matières
CHAPITRE I. LES GENERALITES SUR LES ETABLISSEMENTS PUBLICS
NATIONAUX.................................................................................................................................................. 5
2
9. LA PRODUCTION DES COMPTES DE L’ÉTABLISSEMENT.................................................................21
10. LA REDDITION DES COMPTES..................................................................................................... 21
LE COMPTE ADMINISTRATIF........................................................................................................ 21
LE COMPTE DE GESTION............................................................................................................ 22
CHAPITRE IV : LE CADRE TECHNIQUE DE LA GESTION FINANCIERE ET
COMPTABLE DES EPN............................................................................................................................. 26
3
2. LES ENGAGEMENTS ACCORDÉS................................................................................................. 61
SECTION II. LES TRAVAUX DE FIN D’EXERCICE..............................................................................62
PARAGRAPHE 1. LES OPÉRATIONS D’INVENTAIRE...................................................................................62
1. LES DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS.....................................................................................62
2. LES DOTATIONS AUX PROVISIONS............................................................................................... 62
PARAGRAPHE 2. LES OPÉRATIONS DE RÉGULARISATIONS.......................................................................62
1. LES RÉGULARISATIONS DES COMPTES DE CHARGES...................................................................62
2. LES RÉGULARISATIONS DES COMPTES DE PRODUITS...................................................................63
3. LES RÉGULARISATIONS DES COMPTES DE TRÉSORERIE...............................................................63
ANNEXE....................................................................................................................................................... 65
MAQUETTE N°1 : ETAT DE DEVELOPPEMENT DES RECETTES.................................................66
MAQUETTE N°2 : ETAT DE DEVELOPPEMENT DES DEPENSES.................................................66
MAQUETTE N°3 : LE COMPTE DE RESULTAT...............................................................................67
MAQUETTE N°4 : PLAN DE TRESORERIE PREVISIONNEL..........................................................68
MAQUETTE N°5 : LE COMPTE ADMINISTRATIF............................................................................69
1. ETAT DETAILLE DES RECETTES........................................................................................69
2. ETAT DETAILLE DES DEPENSES........................................................................................ 69
MAQUETTE N°6 : LE BILAN CONDENSEE......................................................................................70
MAQUETTE N°7 : LE COMPTE DE RESULTAT...............................................................................72
1. TABLEAU DES PRODUITS................................................................................................... 72
2. TABLEAU DES CHARGES.................................................................................................... 72
3. TABLEAU DE DETERMINATION DU RESULTAT................................................................73
MAQUETTE N°8 : ETATS DE DEVELOPPEMENT DES SOLDES...................................................73
MAQUETTE N°9 : ETAT DE RAPPROCHEMENT BANCAIRE.........................................................75
4
CHAPITRE I. LES GENERALITES SUR LES ETABLISSEMENTS PUBLICS
NATIONAUX
Paragraphe 1. LA DEFINITION :
L’établissement public national est une personne morale distincte de la personne qui
l’a créée, c’est-à-dire l’État. Ce principe d’ordre juridique, qui ne souffre d’aucune
exception, entraîne toute une série de conséquences pratiques :
- l’établissement est doté d’organes dirigeants qui expriment sa volonté en tant
que sujet de droit autonome. Il dispose donc d’une instance délibérante
(conseil d’administration) et d’un exécutif (président ou directeur) ;
- il prend des décisions qui peuvent être individuelles ou réglementaires,
unilatérales ou contractuelles. Ces décisions, qui peuvent nécessiter une
approbation ministérielle pour devenir exécutoires, sont créatrices de droit et
engagent l’établissement lui-même ;
- il possède un patrimoine qui peut comprendre des biens immobiliers et
mobiliers ;
- il fonctionne au moyen d’un budget propre ;
- il peut agir en justice.
5
Les établissements publics sont limités dans leur fonctionnement à l’exercice des
seules missions qui leur ont motivé leur création : les missions du service public.
Les établissements publics sont soumis soit aux règles de la comptabilité publique
soit aux règles de la comptabilité privée suivant leur statut.
(EPIC).
Un EPIC est une personne morale de droit public ayant pour but la gestion d’une
activité marchande de service public de nature industrielle et commerciale. L’objectif
poursuivi est la réalisation du bénéfice. Il est soumis aux règles de la comptabilité
privée.
6
Cette formation se focalise essentiellement sur les établissements publics à
caractère administratif. Ils se distinguent exclusivement par leur objet non industriel
ou non commercial.
7
CHAPITRE II. LE CADRE JURIDIQUE DE LA GESTION FINANCIERE ET
COMPTABLE DES EPN
finances
8
Article 82 : Les comptables publics patents sont personnellement et pécuniairement
responsables des opérations dont ils ont la charge et les contrôles qu’ils sont tenus
d’effectuer.
Cet article étend cette responsabilité personnelle et pécuniaire (RPP) des
comptables patents aux comptables de fait.
Ainsi, en cas de défaillance dans la tenue des comptes, la Cdc peut condamner le
comptable concerné à des sanctions prévues par la loi.
Article 83 : La responsabilité pécuniaire des comptables publics est engagée dès
lors qu’une des situations suivantes advient :
- un déficit de caisse ou un manquant en deniers ou en valeurs a été constaté ;
- une recette n’a pas été recouvrée par la faute du comptable public ;
- une dépense a été irrégulièrement payée ;
- l’EPN a dû procéder, par la faute du comptable public, à l’indemnisation d’un
organisme public ou à un tiers.
Article 84 : La responsabilité pécuniaire d’un agent comptable ne peut être engagée
que par le ministre chargé des finances ou la Cdc.
Quand la responsabilité pécuniaire d’un comptable public est engagée, il est
constitué en débet. Le débet est l’obligation pour le comptable public de réparer,
sur ses deniers propres, le préjudice qu’il a causé à l’établissement public.
Tout comptable public dont la responsabilité pécuniaire est engagée peut obtenir
remise gracieuse des sommes laissées à sa charge dans les conditions prévues par
la loi. La remise gracieuse suite à un arrêt de débet est soumise à un avis conforme
de la Cdc.
Suivant leurs attributions, la Cour des comptes (Cdc) et les Cours régionales des
comptes (CRC) jugent les comptes des comptables publics. Elles déclarent et
apurent les gestions de fait, prononcent des sanctions prévues par la présente loi.
La procédure du jugement des comptes des comptables publics (contrôle
juridictionnel) est contradictoire, secrète, écrite, collégiale et inquisitoire.
L’article 62 en son alinéa 1 er précise, en ce qui concerne la procédure, que « les
contrôles et les études inscrits au plan annuel de travail de la Cdc et de la CRC sont
confiés aux conseillers-maîtres, aux conseillers référendaires et aux auditeurs
chargés d’en instruire les dossiers et de faire rapports devant la
formation délibérante compétente. Leur ouverture fait l’objet d’une notification aux
entités et aux personnes intéressées ».
L’article 64 énumère les personnes concernées des organismes contrôlés.
9
Les amendes infligées aux comptables en cas d’irrégularités et de production tardive
de leurs comptes sont précisées à l’article 77.
La gestion de fait qui est sanctionnée au même titre que la gestion patente est
développée dans les articles 79 à 87.
Le jugement des fautes de gestion est traité aux articles 88 à 98
Le processus de contrôle des administrations et services publics, des collectivités
territoriales et établissements publics ainsi que les entreprises publiques et autres
organismes publics et les conclusions qui en découlent sont consignés dans les
articles 99 à 114.
Les sanctions sont déclinées dans les articles 116 à 124 et les voies de recours
dans les articles 125 à 130.
En effet, les articles 116 et 119 précisent que la Cdc et la CRC peuvent condamner
les comptables à une amende pour retard dans la production de leurs comptes et
dans les réponses aux injonctions qui ont été formulées à leur encontre et toute
personne qui s’abstient de communiquer à la Cdc et à la CRC ou leurs membres en
mission les documents ou renseignements demandés ou de répondre à leurs
questions ou convocation. Les amendes infligées sont comprises entre 20 000 et
5 000 000 F FCA suivant le délit.
L’amende infligée à la faute de gestion est comprise entre 100 000 à 500 000 FCFA
telle que précisée à l’article 120.
Les articles 26, 36, 37 et 38 énoncent, en substance, que les budgets annuels sont
élaborés et présentés de façon réaliste et sincère tant dans leurs prévisions de
dépenses que de recettes. De plus, toute modification, éventuellement nécessaire
dans le courant de l’exercice, est présentée dans les mêmes formes que celles
suivies pour le budget initial.
10
SECTION II. LE CADRE REGLEMENTAIRE
Il comprend :
- le Plan Comptable de l’Etat (PCE) ;
- le Règlement Général sur la Comptabilité Publique (RGCP) ;
- le Régime Juridique Applicable aux Comptables Publics (RJACP).
11
Par opposition, est comptable de fait, toute personne qui, sans avoir la qualité de
comptable public ou sans agir sous le contrôle et pour le compte d’un comptable
public, s’immisce dans la gestion des deniers publics.
L’article 26 précise l’arrêté périodique par les comptables publics de leurs écritures
dans les conditions fixées par le ministre de l’économie et des finances.
L’article 27 fixe le délai de la production du compte de gestion à la Cdc au plus tard
au 30 juin de l’exercice suivant celui au titre duquel il est établi.
L’article 28 expose que le comptable public encourt une responsabilité personnelle
et pécuniaire dans l’exercice de ses fonctions.
Le comptable public dont la responsabilité personnelle et pécuniaire est engagée a
l’obligation de verser immédiatement de ses deniers personnels la somme égale au
montant :
- du déficit de caisse ou du manquant en deniers ou du manquant en valeurs
constaté ;
- de la recette non recouvrée ;
- de la recette collectée non reversée ;
- de la dépense irrégulièrement payée, en manquement des contrôles exigés
par les dispositions de l’article 25 ;
- de l’indemnité mise, de par sa faute, à la charge de l’organisme public au
profit d’un autre organisme public ou d’un tiers.
12
En matière de recettes, l’article 4 précise que le comptable public procède, sous sa
responsabilité, à la prise en charge et à l’encaissement régulier des recettes dont le
recouvrement leur est confié. Il est alors tenu :
- de s’assurer de l’autorisation de percevoir les recettes dont le recouvrement
leur est confié ;
- de délivrer une quittance régulière aux débiteurs et d’inscrire les recettes
perçues dans leur comptabilité ;
- de contrôler la régularité des réductions et l’annulation des titres de
perception ;
- de justifier, à l’expiration des délais réglementaires ou le cas échéant, à la
clôture de chaque gestion, de l’entière réalisation des droits pris en charge ou
les causes qui l’a empêché.
En matière de dépenses, l’article 5 stipule que le comptable public est tenu, sous sa
responsabilité, de procéder aux contrôles prescrits par les lois et règlements qui
portent notamment sur :
- la qualité de l’ordonnateur ;
- l’assignation de la dépense ;
- la validité de la créance des tiers sur les organismes publics ;
- la régularité des pièces justificatives ;
- l’exacte imputation de la dépense ;
- la disponibilité de crédits ;
- l’absence d’opposition au paiement ;
- le caractère libératoire du paiement ;
- l’application des règles de prescription et de déchéance.
13
- la conservation des droits, privilèges et hypothèques.
14
La mise en jeu de la responsabilité du comptable entraîne un versement immédiat de
ses deniers personnels une somme égale au montant mis à sa charge ou, dans le
cas des comptables matières, à la valeur du bien manquant.
En cas d’incapacité ou ayant fourni des preuves de cas de force majeur, le
comptable public peut bénéficier du ministre chargé des finances une décharge de
sa responsabilité qui peut être totale ou partielle ou obtenir soit une remise gracieuse
soit une admission en non-valeur.
15
CHAPITRE III : RELATIONS ENTRE ORDONNATEURS ET COMPTABLES
LOCAUX
1.3. Sa justification
Selon Docteur Christian Bigaut, le principe se justifie essentiellement par :
- un contrôle mutuel ;
- une division du travail ;
- une unité d’action financière.
17
1.5. Ses conséquences
Trois conséquences majeures découlent du principe :
- la gestion familiale ;
- la gestion de fait ;
- le pouvoir de réquisition aux mains de l’ordonnateur.
1.5.1. La gestion familiale des deniers publics
En application du principe, toute gestion familiale des fonds publics est interdite. En
effet, l’article 5 du règlement général sur la comptabilité publique poursuit :
La gestion de fait est attribuée à toute personne qui, sans avoir la qualité d’un
comptable public ou sans agir sous le contrôle et pour le compte d’un comptable
public, s’immisce dans la gestion des deniers publics (article 15, alinéa 3 du RGCP).
Plus loin, l’article 30, alinéa 3 du RGCP précise :
« Le comptable de fait peut-être condamné par la Cour des comptes à une amende,
en raison de son immixtion dans les fonctions de comptable public. Cette amende
est calculée suivant l’importance et la durée de la détention ou du maniement des
deniers. Son montant ne pourra dépasser le total des sommes indûment détenus ou
maniées ».
Il existe trois (3) éléments constitutifs d’une gestion de fait selon la jurisprudence :
- le caractère des deniers ;
- le fait du maniement ;
- le défaut de titre légal.
Le caractère des deniers
Les deniers dont il est question ici, doivent être des deniers publics ou des deniers
privés réglementés.
Le maniement des deniers
Le maniement peut être défini comme étant des opérations d’encaissements de
recettes publiques, de paiements de dépenses publiques ou encore des opérations
de trésorerie d’un organisme public.
Le défaut de titre légal
Le titre permettant le maniement des deniers publics ou privés réglementés est celui
de comptable public. C’est ce que la loi appelle ‘’la qualité de comptable public’’. A
défaut de cette qualité de comptable public, tout maniement de deniers public par
toute personne est considéré comme un élément constitutif de gestion de fait.
18
1.5.2.1. Le pouvoir de réquisition de l’ordonnateur
Un respect absolu du partage de compétences entre comptable et ordonnateur
risquerait d'aboutir à un blocage par refus du comptable d'exécuter une opération.
C'est donc pour éviter ces blocages et par souci d'efficacité dans le fonctionnement
des organismes publics que le droit de réquisition a été institué.
1.5.2.2. Les conditions de réquisition
La réquisition n’intervient que lorsque le comptable refuse de payer une dépense.
Un comptable public peut-il refuser de payer ?
Le comptable refuse la prise en charge et le paiement dans les cas suivants :
mandats émis par une personne autre que l'ordonnateur ou son délégué ;
inexactitude des certifications délivrées par l'ordonnateur ;
absence ou insuffisance de crédits ;
imputation budgétaire erronée ;
erreurs de liquidation ;
insuffisance ou inexistence des justifications du service fait;
omission ou irrégularité matérielle des pièces justificatives ;
absence des contrôles préalables ;
créances atteintes par la prescription
les disponibilités de l'établissement sont insuffisantes ;
le règlement prévu ne présente pas un caractère libératoire.
19
1.5.2.5. Les limites de la réquisition
Malgré la réquisition, le comptable peut refuser le paiement dans les cas suivants :
indisponibilité des crédits ;
absence de justification du service fait, sauf pour les avances et les
subventions ;
caractère non libératoire du règlement ;
manque de fonds disponibles.
2. L’exécution du budget
20
Avant leur prise de service, l’ordonnateur et l’Agent comptable doivent se
communiquer leurs signature et paraphe. Lorsque l’ordonnateur veut donner un
intérim parce qu’il doit s’absenter, il doit transmettre au comptable public, la signature
et le paraphe de celui qui assure l’intérim et s’il y a des restrictions par rapport à
certaines opérations, il le précise dans la note d’intérim pour éviter que son
remplaçant ne dépasse l’étendue de son pouvoir.
4. La gestion de la trésorerie
La gestion de la trésorerie est une fonction partagée alors que le maniement des
fonds relève de la compétence exclusive de l’agent comptable.
Le comité de trésorerie doit être créé et rendu opérationnel pour aider à mieux
planifier le recouvrement des recettes et les engagements ainsi que le paiement des
dépenses.
8. La période complémentaire
La période complémentaire est une période réservée au comptable public. Elle n’est
pas destinée aux émissions de mandats exécutoires.
L’ordonnateur produit son compte administratif pour l’exercice finissant. De son côté,
le comptable produit son compte de gestion qui doit obligatoirement contenir le
compte administratif qui est une des pièces maîtresses du compte de gestion.
Le compte administratif
22
La définition
Le compte administratif est le document de synthèse qui présente les résultats
d’exécution du budget de la gestion en comparant pour chacun des chapitres et des
articles ouverts au budget, le montant des autorisations budgétaires au total cumulé
des émissions des titres ou des mandats.
Les objectifs
Le compte de gestion
Les généralités
Le compte de gestion est établi par l’agent comptable en fonction à la clôture de la
gestion, mais il est signé par tous les agents comptables qui se sont succédés
depuis le début de la gestion ou par l’agent comptable en fonction dans les
conditions fixées par le décret n°2015-054/PR du 27 août 2015 portant Règlement
Général sur la Comptabilité Publique.
23
- obligation d’ordre moral.
Il s’agit d’une obligation d’ordre public car « la société a le droit de demander compte
à tout agent de son administration
Elle est une charge de fonction en ce sens que de cet acte, sera jugée la
transparence avec laquelle le comptable public a géré les deniers publics ;
Elle est enfin une obligation morale dans la mesure où il y a une certaine satisfaction
de savoir que l’on a pu rendre compte de sa gestion.
Les sources
- la loi organique n° 2021-025 du 1 décembre 2021 portant organisation,
attributions et fonctionnement de la Cour des comptes et des Cours
régionales des comptes ;
- la loi organique n°2014-013 du 27 juin 2014 relative aux lois de finances
- la loi n°2014- 009 portant code de transparence ;
- le décret n° 2015-054/PR du 27 août 2015 portant règlement général sur la
comptabilité publique ;
- le décret n° 2008-092/PR du 29 juillet 2008 portant régime juridique applicable
aux comptables publics ;
Il s’agit notamment du :
- Acte de nomination ;
- Attestation de Prise de service ;
- Document d’accréditation auprès du comptable ;
- Spécimen de signature ;
- Note d’intérim.
Pièces relatives à la situation du comptable
24
Ce sont notamment :
- L’acte de nomination ;
- acte justifiant la prestation de serment ;
- acte justifiant la constitution du cautionnement ;
- attestation de prise de service
- Document d’accréditation ;
- Spécimen de signature
Pièces à caractère budgétaire.
Ce sont notamment :
- le budget de l’établissement public ;
- l’acte d’approbation du budget ;
- les décisions modificatives ;
- le compte administratif ;
Il s’agit notamment :
- PV de prise de service ;
- Balance à la date de prise de service ou au 31/12/N ;
- Etat de rapprochement bancaire ;
- Etat de développement de solde ;
- Bilan au 31/12/N ;
- Compte de résultat.
25
- développement des résultats.
La certification
Le(s) comptable(s) soussigné(s) affirment sous les peines de droit que les recettes et
les dépenses portées sur le présent compte sont sans exception toutes celles qui ont
été faites pour l’établissement …………………………………… pendant l’exercice
………………….. et qu’il n’en existe aucune autre en sa connaissance.
Fait à (Lomé), le………………….
L’agent comptable
(Nom et prénoms)
Vu par Monsieur le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique, qui
certifie conforme.
Fait à (Lomé), le………………….
Le Directeur Général du Trésor
et de la comptabilité Publique
(Nom et prénoms)
26
CHAPITRE IV : LE CADRE TECHNIQUE DE LA GESTION FINANCIERE ET
COMPTABLE DES EPN
L’article 8, alinéa 1 du RGCP stipule que « Est ordonnateur, toute personne ayant
qualité au nom d’un organisme public de prescrire l’exécution des recettes et/ou des
dépenses inscrites au budget ».
Les Etablissements publics nationaux sont dirigés par soit un président ou soit un
directeur et sont appelés « ordonnateurs ». Ils sont des ordonnateurs principaux des
recettes et des dépenses pour les établissements qu’ils dirigent.
1.1.
27
1.2. Les attributions des ordonnateurs
L’ordonnateur est chargé des trois premières phases du règlement des dépenses
publiques :
- l’engagement de la dépense (la réservation des crédits);
- la liquidation (la détermination exacte du montant à payer);
- l’ordonnancement ou le mandatement qui est l’ordre donné au comptable
assignataire de payer. Cet ordre, matérialisé par un titre appelé « ordonnance
ou mandat » est transmis au comptable chargé d’effectuer le paiement.
28
- lorsque la composante est dotée d’un ordonnateur secondaire de droit;
- lorsqu’il a consenti une délégation de pouvoir au directeur d’une composante
ou d’un service commun doté d’un budget propre intégré à celui de
l’établissement. Dans ce cas, il est dessaisi des pouvoirs pour lesquels il a
consenti la délégation.
Il s’agit des agents qui peuvent bénéficier d’une délégation de pouvoir de la part de
l’ordonnateur principal de l’établissement.
La délégation de pouvoir accordée dans ces conditions verra son domaine limité aux
opérations d’exécution des recettes et des dépenses du budget propre intégré de la
composante ou du service commun dirigé par l’ordonnateur secondaire.
L’ordonnateur secondaire exerce alors les compétences normalement dévolues à
l’ordonnateur principal, dans la limite de la délégation qui lui est consentie.
29
La délégation de pouvoir
Il s’agit d’un acte juridique par lequel le délégant transfère certaines de ses
compétences à un délégué. La délégation modifie l’ordre des compétences entre
deux autorités administratives. La délégation de pouvoir dessaisit l’autorité délégante
qui ne peut plus exercer ses compétences dans les matières ayant fait l’objet d’un
transfert de pouvoirs, tant qu’elle n’a pas mis fin à la délégation.
La délégation de signature
Il s’agit d’un acte juridique par lequel le délégant se décharge d’une partie de sa
tâche matérielle auprès d’un délégataire qui agira pour son compte.
La délégation de signature :
• n’emporte pas de transfert de responsabilité;
• est personnelle et devient caduque en cas de changement du délégant ou du
délégataire;
• ne peut pas être totale (lister les actes délégués ou les seuils) ;
• se traduit par un acte écrit, qui doit faire l’objet d’une publicité pour pouvoir être
opposable ;
• Enfin, le délégant peut à tout moment décider en lieu et place du délégataire.
30
L'annualité budgétaire
Le projet de budget, après son adoption ne doit être exécuté que pendant une année
et seulement pour une année.
Cette annualité signifie aussi que les dépenses qui seront autorisées le sont pour
l'année de l'exercice budgétaire. Toute autre dépense non prévue dans cette
autorisation annuelle, en principe, ne peut se voir affecter des ressources.
L'unité
L'unité budgétaire pose l'exigence que les opérations de recettes et de dépenses ne
soient pas ventilées et soient présentées dans un unique document. C'est pour
permettre, dans la présentation du budget, une vue d'ensemble sur les différentes
composantes du budget. Cette interdiction n'empêche, toutefois, pas que le budget
soit décliné sous des angles différents. Il est par exemple possible d'avoir un budget
de service, un budget d'exploitation etc. (c’est un principe de présentation du
budget).
La Spécialité budgétaire
La spécialité budgétaire pose l'obligation de respecter la nature des opérations
présentées par le budget au moment de l'exécution. La présentation se fait par
opération et l'exécution se fera par opération.
L’équilibre budgétaire
L'équilibre budgétaire est un équilibre général des dépenses et des ressources, un
équilibre des comptes. L’établissement ne doit pas chercher à faire des bénéfices. Il
doit uniquement rentrer dans ses fonds à l'issu des prestations fournies. Donc une
balance excédentaire est jugée comme inconcevable, l'excédent ne peut être que
symbolique. De plus il ne donnera lieu qu'à un report des dépenses prévues et non
réalisées.
Le déficit budgétaire est encore plus prohibé que l'excèdent. Ce qui implique que les
prévisions budgétaires doivent être basées sur une évaluation sincère. De même, il
est déconseillé de recourir à l'emprunt pour rembourser une créance.
L'universalité budgétaire
L'universalité se décline en deux règles :
la règle du produit brut ou non compensation justifie que les ressources et les
charges soient enregistrées en prévision et en réalisation pour leur montant
brut, sans contraction entre les unes et les autres. Les composantes du
budget doivent apparaître de façon exhaustive. La transparence est la
vocation de cette règle ;
31
dépense si telle est la volonté du donateur ou les subventions affectées de
l’Etat.
32
La numérotation et l’intitulé des différentes subdivisions du budget respectent ce
cadre. Le niveau des comptes retenus pour la présentation du budget doit être celui
des comptes à ouvrir obligatoirement au grand livre et à la balance des comptes.
Le budget comporte deux sections :
- une section de fonctionnement qui comprend les recettes que sont les
opérations à effectuer au titre de la classe 7 « Comptes de produits » et en
dépenses celles à effectuer au titre de la classe 6 « Comptes de charges » ;
- Une section d’investissement qui présente en recettes que sont les opérations
à effectuer au titre de la classe 1 « Comptes de capitaux » et en dépenses, les
opérations à effectuer dans la classe 2 « Comptes d’immobilisations ».
Le budget, une fois approuvé, doit être exécuté conformément aux dispositions des
textes en vigueur en matière de gestion des finances publiques.
33
Aux termes du décret n°2015-054/PR du 27 août 2015, en son article 5, il existe
deux acteurs principaux, aux fonctions incompatibles, chargés de l’exécution du
budget. Il s’agit de l’ordonnateur et du comptable public.
L’exécution du budget obéit à deux phases à savoir :
- la phase administrative, exécutée par l’ordonnateur ;
- la phase comptable, exécutée par le comptable public.
Par les soins de son service financier, l’ordonnateur, dès que les droits sont nés
procède à la facturation, à la liquidation et à l’émission des titres.
Les titres de recettes sont récapitulés sur un bordereau établi en trois exemplaires
signés de l’ordonnateur. Les titres de recettes transmis au comptable public sont
accompagnés de deux bordereaux ; le troisième étant conservé par l’ordonnateur.
L’un des deux bordereaux transmis au comptable public servira pour l’élaboration du
compte de gestion et l’autre sera conservé pour les archives.
34
1.6.1.2. L’exécution des dépenses.
Le principe
Suivant les dispositions des textes en vigueur, l’ordonnateur de l’établissement
procède aux engagements des dépenses à leurs liquidations après constatation du
service fait et à leur mandatement.
L’engagement suit les étapes suivantes :
- l’expression des besoins ;
- les consultations des fournisseurs, factures préforma ;
- le choix du fournisseur ;
- la vérification de disponibilité de crédits budgétaires ;
- l’établissement des bons de commandes ;
- le contrôle de la légalité et de la régularité de l’engagement par la Direction
Nationale du Contrôle Financier.
La liquidation
A la livraison, des vérifications sont effectuées par l’ordonnateur. Il s’agit :
- du rapprochement des quantités du bon de commande de celles figurant sur
la facture et du bordereau de livraison ;
- de la vérification de la qualité des fournitures ou produits livrés ;
- de la vérification des montants de la facture et du bon de commande ;
- de l’exactitude du calcul fait ;
- de la constatation du service fait.
A la suite de la liquidation, l’ordonnateur procède à l’ordonnancement ou au
mandatement.
L’ordonnancement ou le mandatement
Le titre de paiement appelé l’ordonnance ou le mandat est le support administratif de
« l’ordre de payer » adressé par l’ordonnateur au comptable public. Suivant le mode
de paiement choisi par l’ordonnateur, l’ordonnance est accompagnée soit d’un bon
de caisse ou d’un avis de crédit.
Lorsque le règlement est prescrit en numéraire, le mandat doit être accompagné d’un
bon de caisse rempli tout comme le mandat. Dans ce cas d’espèce, le titre doit
comporter les mentions suivantes :
- la désignation du créancier ;
- l’objet de la dépense ;
- la désignation de l’exercice d’émission ;
- l’imputation budgétaire ;
- la désignation de la caisse du comptable assignataire ;
- le montant de la dépense budgétaire ordonnancée (somme brute) ;
- et la somme nette à payer au créancier.
Lorsque le règlement est prescrit par virement bancaire, le mandat doit être
accompagné d’un avis de crédit avec ordre de virement au compte bancaire ou
35
postal du créancier. Dans ce cas d’espèce, le titre doit comporter outre les mentions
citées dans le cas de paiement en numéraire, les mentions complémentaires ci-
après :
- la somme nette à payer au créancier (après les opérations de retenues, en
l’occurrence la TVA, s’il en existe) ;
- le numéro du compte bancaire ou postal du créancier ;
- toutes autres indications permettant de réaliser un règlement libératoire.
Dans tous les cas de figure, les différents mandats émis doivent être arrêtés en
chiffres et en lettres. Toutes ces opérations budgétaires doivent faire l’objet d’un
enregistrement comptable dit « comptabilité en partie simple ou comptabilité
administrative. » de l’ordonnateur.
36
- l’assignation de la dépense ;
- la validité de la créance portant sur :
la justification du service fait, résultant de la certification délivrée par
l’ordonnateur ainsi que des pièces justificatives produites ;
l’intervention préalable des contrôles, autorisations, approbations, avis
ou visas réglementaires ;
la production des justifications et, le cas échéant, du certificat de prise
en charge à l’inventaire ;
l’application des règles de prescription et de déchéance ;
Dans son rôle de caissier, l’agent comptable est tenu de contrôler :
- le caractère libératoire du règlement ;
- l’absence d’opposition au paiement, notamment de saisies-arrêts ou de
cessions ;
- la disponibilité des fonds.
L’agent comptable, durant l’exécution du budget, doit produire régulièrement le plan
d’exécution de la trésorerie afin de situer l’ordonnateur sur le niveau d’exécution du
budget pour lui permettre de prendre les décisions qui s’imposent en matière
d’animation de la mobilisation des recettes, du rythme à imprimer aux engagements
qui peut aboutir aux reports ou même aux annulations de certains engagements.
Le budget est voté en équilibre. Ainsi, les prévisions de recettes et les autorisations
de dépenses pour chaque section sont égales.
Aux termes des textes en vigueur, au cours de l’exécution du budget, certains
évènements connus ou non connus peuvent amener l’ordonnateur à rectifier ou à
modifier les prévisions de recettes et les autorisations de dépenses inscrites au
budget primitif :
- soit dans le cadre de décisions modificatives ;
- soit, en ce qui concerne les autorisations de dépenses de la section de
fonctionnement, par virement de crédits ou transfert de crédits.
37
Ces virements de crédits sont portés à la connaissance du Conseil d’Administration à
sa prochaine réunion, notifiés au comptable public de l’établissement et portés à la
connaissance de l’autorité de tutelle.
Ils donnent lieu par ailleurs à une mise à jour des fiches utilisées dans le cadre de la
procédure de suivi des dépenses engagées.
Une organisation administrative doit être mise en place au regard des activités que
l’agence comptable est appelée à assurer :
- le suivi de l’exécution des opérations du budget ;
- l’exécution des opérations de trésorerie ;
- la tenue de la comptabilité avec pour corollaire la production des états
comptables et statistiques.
L’agence comptable peut donc être organisée comme suit :
- un secrétariat : (chargé de la réception des documents comptables, du
courrier ainsi que de la saisie et de la reprographie des documents) ;
- un service comptabilité : chargé entre autres de la passation et de la
centralisation des écritures comptables, la production des statistiques, de la
38
tenue des comptes de disponibilités, de la production des différents états et la
balance des comptes ;
- un service dépense : chargé entre autres de la prise en charge des mandats
et de leur traitement comptable jusqu’au paiement, de la production
périodique des situations des paiements effectués et des restes à payer ;
- un service recouvrement : chargé entre autres de la prise en charge des
ordres de recettes, du recouvrement des recettes et le traitement
comptable, de la production périodique des situations des recouvrements
effectués et des restes à recouvrer ;
39
- la balance générale.
40
3. Les attributions d'un agent comptable
Le comptable public est un agent régulièrement nommé par le ministre chargé des
finances pour assurer la gestion financière et comptable d’un organisme public
autonome conformément à la réglementation de la comptabilité publique.
Les missions relevant des prérogatives de l’agent comptable sont :
- exécuter toutes opérations de recettes et de dépenses du budget de
l’établissement auprès duquel il est accrédité, ainsi que toutes opérations de
trésorerie ;
- assurer un rôle de conseiller financier auprès de l’ordonnateur ;
La fonction d’agent comptable revêt, en plus de ces aspects techniques, une
dimension managériale parfois non négligeable intégrant également la formation et
l’accompagnement des collaborateurs.
41
SECTION II : LA COMPTABILITE DES ETABLISSEMENTS PUBLICS
La comptabilité tenue dans un établissement public comprend une comptabilité
administrative ou budgétaire et une comptabilité générale.
1. La définition
La comptabilité administrative a pour objet de retracer les opérations d’exécution du
budget de l’établissement public en recettes et en dépenses conformément à la
nomenclature de présentation et de vote du budget. Elle est tenue par l’ordonnateur
et le comptable public.
2. Le but
La comptabilité administrative retrace l’exécution budgétaire et a pour finalité :
- de suivre l’exécution du budget en recettes et en dépenses ;
- d’établir, en fin d’exercice, le compte administratif ;
- d’éclairer la préparation du budget à venir ;
- de servir au rapprochement des opérations entre l’agent comptable et
l’ordonnateur.
3. Les caractéristiques
La comptabilité administrative est une comptabilité :
- à partie simple, c'est-à-dire que les opérations donnent lieu à une seule
écriture dans un seul compte de recette ou de dépense ;
- des droits constatés : la comptabilisation des opérations se fait à partir de la
constatation des droits qui se font soit au profit ou à l’encontre de l’Etat ou des
autres organismes publics ;
- qui n’enregistre que les flux affectant les recettes et les dépenses.
42
- le journal des mandats délivrés. Il est aussi formé par la réunion des
bordereaux des mandats;
- Le livre d’enregistrement des titres de recettes par ligne budgétaire
Pour le suivi des recettes, l’ordonnateur ouvre, chaque année, pour chaque ligne
budgétaire figurant sur les documents budgétaires, un feuillet du livre
d’enregistrement des titres de recettes. L’ordonnateur sert ce livre dès que les droits
de l’établissement sont constatés.
Le journal des titres de recettes
Le livre journal des recettes enregistre les émissions de titres de recettes par ordre
chronologique tous articles confondus.
Le suivi des dépenses
Le journal des engagements
Pour le suivi des dépenses, le livre journal des engagements est servi :
- dès l’émission d’un bon de commande ou de tout autre acte constitutif
d’engagement validé par l’ordonnateur et visé par le Contrôleur financier ou
dès la signature d’un marché ou d’une lettre de commande ;
- dès que le mandatement a eu lieu ou que l’engagement a été annulé.
L’ordonnateur ouvre, chaque année, pour chaque ligne budgétaire figurant sur les
documents budgétaires, un feuillet du livre d’enregistrement des engagements.
L’ordonnateur sert ce livre dès que l’engagement a été établi.
Le livre journal des dépenses enregistre les émissions de titres de paiement par
ordre chronologique tous articles confondus.
Le livre d’enregistrement des mandats par subdivision budgétaire tel qu’il figure dans
les documents budgétaires.
Il permet de suivre la comptabilité de l’ordonnateur compte par compte. Il est
constitué sous la forme de fiches ou feuillets. Ces fiches comptes dépenses
détaillent les comptes de la classe 2 (investissement) et de la classe 6
(fonctionnement).
La fiche compte des dépenses permet de suivre les mandatements par rubrique
budgétaire, mais aussi leur engagement et ainsi de connaître à tout moment, pour
une rubrique donnée, le crédit disponible.
43
Paragraphe 2 : La comptabilité générale
1. La définition
L’article 2 du PCE dispose en substance que la comptabilité générale de l’Etat ou de
l’établissement public a pour objet la connaissance exacte et sincère de son
patrimoine et des opérations qu’il effectue en fonction des droits et obligations qui lui
sont reconnus.
A ce titre, elle retrace :
- les opérations budgétaires ;
- les opérations de trésorerie ;
- les opérations faites avec les tiers ;
- les mouvements du patrimoine et des valeurs d’exploitation ;
- les flux de gestion internes.
44
Elle aboutit, en fin d’exercice, à la production du compte de gestion.
1 Le cadre comptable
- la classe 2 regroupe les comptes d’actif immobilisé à savoir les comptes des
immobilisations incorporelles, des immobilisations corporelles et des
immobilisations financières.
45
- la classe 3 regroupe les comptes de stocks à savoir les comptes de
marchandises, de matières premières, des produits et services en cours ainsi
que les produits finis et intermédiaires.
- la classe 4 regroupe les comptes de tiers à savoir les comptes de
fournisseurs, de redevables, de personnel, des organismes sociaux, des
collectivités territoriales, des organismes internationaux ainsi que les débiteurs
et créditeurs divers.
2. La nomenclature comptable
46
classe 2
-Provisions pour
2ème position pour
dépréciation 29 Provisions pour dépréciation des
les comptes des
x9 classes -Provisions à titres de participation dans les
caractère financier organismes professionnels
1,2, 3, 4,5
(19)
47
publiques », 45 « Organismes internationaux »…) sont mouvementés en
première écriture au crédit. Ils augmentent au crédit et diminuent au débit.
Leur solde doit être nécessairement créditeur ou nul. Cas particulier du
compte 409.
48
CHAPITRE V : LA COMPTABILISATION DES OPERATIONS ET LES TRAVAUX
DE FIN D’EXERCICE
La comptabilité des EPN est tenue selon le principe des droits constatés. En effet,
les recettes sont enregistrées au moment de la déclaration et/ou du versement
spontané par les tiers. Quant aux dépenses, elles sont enregistrées au moment de la
liquidation.
Crédit : 701 XXX / 702 XXX / 703 XXX / 704 XXX / 705 XXX / 706 XXX /707 XXX
Encaissement
Débit : 513 111 / 515 111 / 516 XXX / 521 111 / 531 111 / 532 111 / 571 111
2.
49
2. Les recettes perçues avant émission de titres
Encaissement de recettes
Débit : 513 111 / 515 111 / 516 XXX / 521 111 / 531 111 / 532 111 / 571 111
Régularisation
Les opérations d’encaissement sans émission préalable de titres sont transmises par
l’agent comptable à l’ordonnateur qui émet les titres de régularisation suivant la
nature des recettes recouvrées.
Crédit : 701 XXX / 702 XXX / 703 XXX / 704 XXX / 705 XXX / 706 XXX /707
XXX
50
Crédit : 471 211
Crédit : 701 XXX / 702 XXX / 703 XXX / 704 XXX / 705 XXX / 706 XXX /707 XXX
(le montant est précédé du signe -)
Débit : 701 XXX / 702 XXX / 703 XXX / 704 XXX / 705 XXX / 706 XXX /707 XXX
51
Le montant ainsi annulé doit être restitué au bénéficiaire comme suit :
Règlement de l’OP
Crédit : 516 111 / 516 113 / 516 911 / 521 111 / 531 111 / 532 111/ 571 111
Le mandat qui est émis est consigné. Le comptable passe l’écriture suivante
Ainsi, le montant annulé doit être restitué au bénéficiaire comme suit : L’AC doit
émettre un OP, le prendre en charge avant de restituer les fonds au tiers.
Règlement de l’OP
Crédit : 516 111 / 516 113 / 516 911 / 521 111 / 531 111 / 532 111/ 571 111
52
Paragraphe 2. Les opérations de dépenses
Il s’agit, pour la plupart, des dépenses par ordre de paiement (OP) ou sur la caisse
d’avance :
Paiement de l’OP
Crédit : 521 111 / 531 111/ 532 111 / 571 111 (net)
Débit : 60X XXX / 61X XXX / 62X XXX / 63X XXX / 66X XXX
Octroi de l’avance
53
Débit : 581 111
Puis :
54
Ces catégories de dépenses font l’objet d’une prise en charge avant paiement. Il
existe différentes catégories de dépenses.
Débit : 60X XXX / 61X XXX / 62X XXX / 63X XXX / 64X XXX / 65X XXX
55
Crédit : 431 XXX / 432 XXX / 434 XXX / 435 XXX / 436 XXX
Débit : 431 XXX / 432 XXX / 434 XXX / 435 XXX / 436 XXX
56
Règlement des impôts et taxes sur les revenus
Débit : 21X XXX /22X XXX / 23X XXX / 24X XXX / 27X XXX
Règlement du mandat :
L’écriture suivante est passée :
Débit : 60X XXX / 61X XXX / 62X XXX / 63X XXX / 64X XXX / 65X XXX (-)
57
Mandat déjà payé :
Crédit : 60X XXX / 61X XXX / 62X XXX / 63X XXX / 64X XXX / 65X XXX
Débit : 513 111 / 521 111 / 531 111 / 532 111 / 571 111
58
de dépôts, de comptes courants et de comptes de créances et de dettes à court,
moyen et long terme.
Au niveau des EPN, les opérations de trésorerie concernées sont les suivantes :
Remise à l’encaissement
59
Régularisation du chèque impayé
Débit : 513 111 / 521 111 / 531 111 / 532 111 / 571 111 (Montant du chèque impayé
+ frais)
Remise à l’encaissement
Alimentation de la caisse
60
Retrait de la caisse
Avances au personnel
Débit : 421 111
Dotation complémentaire
Débit : 682 111
Crédit : 28X XXX
Annulation du cumul des amortissements
Débit : 28X XXX
Crédit : 2XX XXX
61
Sortie d’actif
Débit : 654 111
Crédit : 2XX XXX
1.4.2. Constatation de la cession
A la cession trois cas peuvent se présenter :
1er cas : Si le prix de cession (PC) est égal à la Valeur comptable nette
VCN (PC = VCN)
Débit : 521 111 / 531 111 / 571 111
Crédit : Crédit : 471 211
62
Prise en charge de l’engagement
Réalisation de l’engagement
Dénouement de l’engagement
Réalisation de l’engagement
Dénouement de l’engagement
63
SECTION II. LES TRAVAUX DE FIN D’EXERCICE
Elles concernent les travaux d’inventaire d’une part et les régularisations d’autre part.
Débit : 691 111 / 691 211 / 691 311 / 691 411 / 697 111
Crédit : 291 311 / 292 XXX / 293 XXX / 294 XXX / 297 XXX
Charges à payer
64
2. Les régularisations des comptes de produits
Produits à recevoir
Régularisation de la caisse
Elle se fait en fin d’exercice. Au moment des inventaires, il peut arriver de constater
des manquants ou des excédents en caisse.
Manquant de caisse
Régularisation
Excédent de caisse
Régularisation
65
Suivant état de rapprochement crédit (Dépense)
66
ANNEXE
67
MAQUETTE N°1 : ETAT DE DEVELOPPEMENT DES RECETTES
Totaux
Totaux
68
MAQUETTE N°3 : LE COMPTE DE RESULTAT
Excédent
Déficit
Recettes de
fonctionnement
Recettes
d’investissement
TOTAL RECETTES
DE L’EXERCICE
Dépenses de
fonctionnement
Dépenses
d’investissement
TOTAL DEPENSES
6 ET 2
Excédent de
l’exercice
Déficit de l’exercice
69
MAQUETTE N°4 : PLAN DE TRESORERIE PREVISIONNEL
Rubriques Jan Fév. Mars Avril Août Sept. Oct. Nov. Déc. TOTAL
I- Recettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
1-1 Subventions 0
II- Dépenses 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
2-5 Invest 0
IV- Financement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
4-4 Emprunts 0
70
MAQUETTE N°5 : LE COMPTE ADMINISTRATIF
Totaux
Totaux
71
LES ETATS FINANCIERS
MAQUETTE N°6 : LE BILAN CONDENSEE
EXERCIC
EXERCICE N
E N -1
Amortisseme
Réf Postes Net
nt
Brut (A) (C=A- Net
Dépréciation
B)
(B)
ACTIF IMMOBILISE (I)
Immobilisations incorporelles (21) (281/291)
(282 à
Immobilisations corporelles (22 à 24) 284)/(292 à
295)
Immobilisations financières (25 à 27) (295 à 297)
ACTIF CIRCULANT (II)
Stocks (31 à 38) (39)
Créances fiscales et assimilées (41) (492)
Autres créances (409, 429) (492 à 498)
Charges constatées d’avances (476)
TRESORERIE - ACTIF (III)
Disponibilités (51 à 57) (59)
Équivalences de trésorerie et autres composantes
(58)
COMPTES DE REGULARISATION (IV)
débiteurs divers (471 d)
Ecart de conversion actif (478)
TOTAL ACTIF (V=I+II+III+IV)
72
Capital par dotation (101)
Écart de réévaluation et d’intégration (102 à108)
Report à nouveau (11)
Réserves (12)
Résultat de l’exercice (13)
Subvention (14)
TOTAL SITUATION NETTE (XII=V-XI)
73
MAQUETTE N°7 : LE COMPTE DE RESULTAT
N° DE
INTITULE DES COMPTES MONTANT
COMPTE
70 Ventes
71 Subventions de fonctionnement
72 Productions immobilisées
74 Dons et legs
75 Autres produits
78 Transferts de charges
79 Reprises de provisions
TOTAL (X)
N° DE
INTITULE DES COMPTES MONTANT
COMPTE
61 Transports
62 Services extérieurs A
63 Services extérieurs B
64 Impôts et taxes
65 Autres charges
66 Charges de personnel
74
TOTAL (Y)
PRODUITS MONTANT X
CHARGES MONTANT Y
RESULTAT X-Y
TOTAL
TOTAL
75
Etat de développement des restes à recouvrer (compte 41)
TOTAL
Mandats
N° d’ordre Bénéficiaires Montant
TOTAL
76
MAQUETTE N°9 : ETAT DE RAPPROCHEMENT BANCAIRE
Compte de
Compte banque dans
l’établissement
Libellés les livres de
dans les livres de
Date l’établissement
la banque
Solde à rectifier
AVIS DE DEBITS
ATTENDUS
AVIS DE CREDITS
ATTENDUS
Solde rectifié
TOTAL
77
NOMENCLATURE COMPTABLE DES ETABLISSEMENTS PUBLICS NATIONAUX
11 REPORT A NOUVEAU
13 RESULTAT DE L’EXERCICE
78
14 SUBVENTIONS D’INVESTISSEMENTS
166 111 Intérêts courus sur emprunts auprès des organismes publics
166 112 Intérêts courus sur emprunts auprès des établissements de crédits
166 113 Intérêts courus sur emprunts auprès des organismes privés
79
21 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
213 Logiciels
214 Marques
22 TERRAINS
80
223 Terrains bâtis
81
233 Ouvrages d’infrastructures
24 MATERIEL
82
241 Matériel et outillage hospitaliers
83
244 411 Mobilier de bureau
84
25 AVANCES ET ACOMPTES VERSES SUR IMMOBILISATIONS
28 AMORTISSEMENTS
85
281 911 Amortissements des autres droits et valeurs incorporels
291 911 Provisions pour dépréciation des autres droits et valeurs incorporels
86
292 511 Provisions pour dépréciation des terrains aménagés
87
297 411 Provisions pour dépréciation des dépôts et cautionnements versés
3 COMPTES DE STOCKS
31 MARCHANDISES
33 AUTRES APPROVISIONNEMENTS
88
333 Fournitures de magasin
335 Emballages
336 Alimentation
34 PRODUITS EN COURS
35 SERVICES EN COURS
36 PRODUITS FINIS
89
361 911 Autres produits finis
4 COMPTES DE TIERS
90
401 211 Fournisseurs, créditeurs divers - dépenses en instance de paiement
91
416 111 Créances litigieuses
42 PERSONNEL
92
423 311 Personnel, avis à tiers détenteur
427 Personnel-dépôts
43 ORGANISMES SOCIAUX
93
436 Institut National d’Assurance Maladie
45 ORGANISMES INTERNATIONAUX
94
452 Opérations avec les autres organismes internationaux
95
482 Écarts de conversion - Actif
5 COMPTES DE TRESORERIE
51 VALEURS A ENCAISSER
96
511 111 Effets à encaisser
52 BANQUES
97
56 BANQUES, CREDIT DE TRESORERIE ET D’ESCOMPTES
57 CAISSE
584 Accréditifs
98
593 111 Dépréciations des comptes établissements financiers
6 COMPTES DE CHARGES
99
602 112 Achat d'argile
100
604 511 Achats de matières combustibles
61 TRANSPORTS
101
612 111 Transports sur ventes
62 SERVICES EXTERIEURS A
102
624 111 Entretien et réparations des biens immobiliers
103
628 111 Frais de téléphone
63 SERVICES EXTERIEURS B
104
638 211 Frais de déménagement
64 IMPÔTS ET TAXES
65 AUTRES CHARGES
656 Moins-value
105
658 411 Fonds de solidarité
66 CHARGES DE PERSONNEL
106
663 411 Indemnités de sujétion
107
671 111 Intérêts des emprunts auprès des organismes publics
108
682 Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles
7 COMPTES DE PRODUITS
70 VENTES
109
702 312 Ventes de produits finis d'origine animale
110
706129 Produits de laboratoire de biologie moléculaire
111
707 114 Aides techniques (cannes anglaises, béquilles, etc.)
71 SUBVENTION DE FONCTIONNEMENT
714 Etat
72 PRODUCTION IMMOBILISEE
112
721 211 Production immobilisée corporelle
VARIATION DES STOCKS DE BIENS ET DE SERVICES
73
PRODUITS
731 Variation des stocks de biens et de services produits
74 DONS ET LEGS
75 AUTRES PRODUITS
756 Plus-value
113
778 111 Rentes viagères
78 TRANSFERTS DE CHARGES
8 COMPTES SPECIAUX
114
812 111 Contrepartie des engagements accordés par l'établissement
115