Cours Optique
Cours Optique
Cours Optique
LAASRI SAID
Année universitaire
2019/2020
Introduction
Définition :
L’optique géométrique est l’étude des propriétés de la lumière et de
l’ensemble des phénomènes lumineux perçus directement par l’œil.
C’est la partie de la physique qui traite des propriétés de la lumière et des
phénomènes de la vision
Aspect ondulatoire
Aspect corpusculaire Je pense que la lumière
est composée de petites
particules, appelées
corpuscules …
De Broglie (1924)
Propriétés de la lumière
Onde lumineuse : est une vibration de nature électromagnétique. Elle est
caractérisée par sa fréquence notée ν
❑ Fréquence ν : le nombre de fois qu'un
phénomène périodique se reproduit
par unité du temps [s-1] ou [Hz],
❑ Période T : La durée du phénomène
qui se répète au cours d'un
phénomène périodique.
Remarque: Période et fréquence sont liés par la relation :
1 ν ∶ fréquence de l′ onde (HZ)
ν = avec ቊ
T T: période de l′ onde S
❑ Longueur d’onde (notée λ ) : la distance parcourue par l’onde pendant une
période. 𝐶
𝜆 = 𝐶 × 𝑇 ⇔ 𝜆 = ν avec C : célérité de la lumière dans le vide:
1 𝜇0 ∶ Perméabilité du vide
𝑐= = 3. 108 m.𝑆 −1
𝜇0 𝜀0 𝜀0 ∶ Permittivité du vide
Propriétés de la lumière
Définition: On appelle lumière le domaine des ondes électromagnétiques visible par l’œil
humain.
On dit que le trajet suivi par la lumière est indépendant du sens de propagation.
Interaction lumière-matière
Quand la lumière rencontre un milieu homogène, isotrope et transparent
on peut observer:
Dispersion
Loi de Cauchy :
Pierre Fermat
On a :
D’où:
A K
i1 n1
h1
H2
I Dioptre
H1
i2 h2 n2
K’ B
H1 I H2I
tan(i1 ) = ; tan(i2 ) = A K
h1 h2 h1
i1
H1 H 2 = cte = H1 I + IH 2 H2
I
= h1. tan(i1 ) + h2 tan(i2 ) H1
i2
h2
K’ B
Lois de Snell-Descartes
H1 H 2 = cte == d ( H1 H 2 ) = 0
h1.di1 h2 .di2
== 2
+ 2
=0 (1)
cos (i1 ) cos (i2 )
n1 = n2
i2 Milieu 2
→ sin i1 = sin i2 Lumière
d’indice n2
transmise
→ i1 = i2
Condition de réfraction : réflexion totale
b) La lumière rencontre un milieu plus réfringent
Le rayon réfracté se rapproche de la normale 𝑁
Une partie de la lumière est transmise du milieu 1 au milieu 2, quel que
soit l’angle d’incidence i1
Lumière incidente
N
i1 Milieu 1 d’indice n1
n1 < n2
Milieu 2 d’indice n2
→ sin i1 > sin i2
i2
→ i1 > i2 Lumière transmise
Condition de réfraction : réflexion totale
Exemple : passage de la lumière de l’air à l’eau
Une paille plongée à moitié dans un verre d'eau semble être brisée
au niveau de la surface. L’eau est plus réfringent que l’air.
Condition de réfraction : réflexion totale
c) La lumière rencontre un milieu moins réfringent
Le rayon réfracté s’écarte de la normale 𝑵 .
N
Lumière Milieu 1 d’indice n1
incidente
i 1
Si n1 > n2
→ sin i1 < sin i2 Milieu 2 d’indice n2
i2 Lumière transmise
→ i1 < i 2
Remarque :
Incidence
Lorsqu’un rayon lumineux arrive normale n1
perpendiculairement à la surface de
séparation entre les deux milieux, il
n’est pas dévié. n2
Condition de réfraction : réflexion totale
Réflexion totale :
Lorsqu’on passe d’un milieu plus réfringent à un milieu moins
réfringent (n1>n2), on peut assister au phénomène de réflexion
totale
Quand i2 = 90°, alors i1 = l tel que :
𝑛2 𝑛2 Lumière incidente Réflexion totale
sin 𝜆 =
𝑛1
⟹ 𝜆 = arcsin
𝑛1
N
l est appelé l’angle limite de l
i2
réfraction.
i1
Si i1 > l, il n’existe plus de rayon
réfracté,
il y a réflexion totale. Milieu 2 d’indice n2
Si n1 > n2 et i1 > l
i1 = - i2
Applications
1. Lame à faces parallèles
Soit une lame à faces parallèles d’épaisseur e et
d’indice n2 , placée entre deux milieux d’indices
respectifs n1et n3 . Un rayon incident SI frappe le
premier dioptre plan sous l’incidence i1; il se
réfracte avec un angle de réfraction i2 . Les deux
faces de la lame étant parallèles, le rayon réfracté
I1 I2 tombe sur le second dioptre plan avec
l’incidence i2 et émerge avec l’angle i3.
L’application des lois de la réfraction en I1 et I2
donne :
❑ En I1 : 𝑛1 sin 𝑖1 = 𝑛2 sin 𝑖2
𝑛1 sin 𝑖1 = 𝑛3 sin 𝑖3
❑ En I2: 𝑛2 sin 𝑖2 = 𝑛3 sin 𝑖3
Résultat :
❑ L’angle d’émergence i3 est indépendant du milieu intermédiaire
❑ Même résultat avec un seul dioptre mais déplacement
Un cas particulier intéressant est celui où la lame est plongée dans deux milieux
extrêmes identiques. Comme 𝑛1 = 𝑛3 , Il vient que : 𝑖1 = 𝑖3
Le rayon émergent est donc parallèle au rayon incident. Cependant, le rayon sortant
𝐼2 𝑅 est décalé de la quantité 𝛼 = 𝐼1 𝐻 par rapport à l’incident 𝑆𝐼1.
Montrer que pour les petits angles la déviation latérale du faisceau est sous cette forme :
𝑛1
𝛼 = 𝑒 𝑖1 1 −
𝑛2
Applications
Un cas particulier intéressant est celui où la lame est plongée dans deux milieux extrêmes
identiques. Comme 𝑛1 = 𝑛3 , Il vient que 𝑖 = 𝑖
1 3
Le rayon émergent est donc parallèle au rayon incident. Cependant, le rayon sortant 𝐼2 𝑅
est décalé de la quantité 𝛼 = 𝐼1 𝐻 par rapport à l’incident 𝑆𝐼.
𝛼 se calcule en considérant les triangle rectangle I1KI2 et I1HI2
𝐼1 𝐾 𝑒
Où l’on a: 𝐼1 𝐼2 = =
cos(𝑖2 ) cos(𝑖2 )
et 𝛼 = 𝐼1 𝐼2 sin 𝑖1 − 𝑖2
𝑒
soit 𝛼= sin 𝑖1 − 𝑖2
cos(𝑖2 )
Montrer que l’angle limite à l’entrée de la fibre est sous cette forme :
2
𝑛2
sin 𝜃0𝐿 = 𝑛1 1−
𝑛1
Applications des lois de Snell-Descartes
2. Calcul de l'angle limite à l'entrée de la fibre
Seuls les rayons qui forment un angle inférieur ou égal à 𝜃0𝐿 dans l’air sont reçus
et guidés par la partie centrale de la fibre,
Applications: le prisme
Définition :
Le prisme est un milieu réfringent, transparent, homogène et isotrope (RTHI) limité par deux
dioptres plans qui se coupent suivant une droite appelée “arête ” du prisme.
On caractérise le prisme par l’angle A du dièdre formé par les deux plans
et par son indice n de réfraction.
Le prisme est utilisé soit pour changer le sens ou la direction de propagation d’un rayon
lumineux à la suite de réfractions ou de réflexions, soit pour analyser une lumière poly-
chromatique grâce à ses propriétés dispersives.
1. Prisme à réflexion totale
Considérons un prisme taillé dans du verre d'indice n = 1,5,
plongé dans l'air, d'indice 1, et un rayon lumineux normal à
la face AB de ce prisme.
❑ L'angle d'incidence sur la face AC (i = 45°) est supérieur
à l'angle critique d'incidence (λ ≈ 42°).
❑ réflexion totale ( face AC se comporte comme un
miroir). Le prisme se comporte
comme un miroir
❑ Les rayons incident et émergent sont perpendiculaires.
Convention de signe :
1. Quelle est la relation qui lie l’angle i, l’angle r et l’indice n ? [relation (1)]
2. Même question avec l’angle i’, r’ et l’indice n? [relation (2)].
3. Montrer qu’une relation très simple lie la somme 𝑟 + 𝑟′ et l’angle A? [relation (3)]
4. Montrer qu’une relation très simple lie D (angle de déviation) à la somme 𝑖 + 𝑖′ et
à A? [relation (4)].
b) Formules du prisme:
1. A l’entrée et à la sortie du prisme, les lois
de Snell- Descartes donnent:
sin i = n sin r
sin i’ = n sin r’
Soit : A= r + r’
Soit : D = (i + i’) - A
2.
On trouve que:
et
3.
i
Les constantes A, B, C dépendent du prisme.
On remarque que le violet est la couleur la plus déviée par rapport à toutes les couleurs
51
Plan
1. Dioptres et Miroirs
2. Lentilles minces
3.Systèmes centrés
4. Instruments optiques
Formation des images à travers un système optique
1. Système optique Centré
On appelle système optique centré tout système optique formé de dioptres ou
miroirs, ou association de ces éléments, et possédant un axe de symétrie de
révolution appelé axe principal ou axe optique.
❑ L’image d’un point objet donnée par un système optique se forme à l’intersection,
après traversée du système optique, des rayons lumineux de cet objet.
A (S) A’
Les points A et A’ sont alors des points conjugués et la relation qui lie leur
position est appelée relation de conjugaison.
La condition de stigmatisme rigoureux s’écrit : L(AA’) = Constante
c’est-à-dire que le chemin optique entre les points A et A’ est constant quelque
soit le rayon lumineux choisi (Principe de retour inverse de la lumière).
2. Stigmatisme approché
De nombreux systèmes optiques ne présentent pas la condition de stigmatisme
rigoureux. Les rayons issus du point A et émergeant du système optique ne
passent pas tous par le point A’ de sorte que l’image n’est pas ponctuelle : le
système optique est astigmate.
écart = aberration
(images floues)
Sin θ = tan θ = θ
Sin θ’ = tan θ’ = θ’
Avec:
❑ θ est appelé angle d’ouverture d’entrée
❑ θ’ angle d’ouverture de sortie
Exemple de stigmatisme: dioptre sphérique?
Axe optique
n’
A’ A C
A’ A C
Objet réel
62
Miroir Plan
❑ Les rayons réfléchis HA et IR divergent vers l’infini l’image A’ est virtuelle.
❑ Pour construire A’, on prolonge les rayons réfléchis jusqu’à leur point d’intersection A’ .
❑ A et A’ sont symétrique
Objet réel
❑ Tout point objet A, donne à travers un miroir plan M, un seul point image A’.
1 1
Monter que : + =0
𝐻𝐴 𝐻𝐴′
Miroir Plan Cherchons la relation entre HA et HA’ :
On considère les triangles AIH et A’IH : on
utilise les angles algébriques et les distances
algébriques
Objet réel
⇒
Ce qui exprime la symétrie par un miroir plan : cette relation est appelée relation de symétrie
entre A et A’. Ou sous la forme :
1 1
+ =0 (5) Relation de conjugaison du miroir plan
𝐻𝐴 𝐻𝐴′
❑ (4) ⇒ la position de A’ est indépendante de l’angle incidente i ⇒ l’image A’ est
unique et parfaitement symétrique de l’objet A.
❑ Le miroir plan réalise le stigmatisme rigoureux (unicité de l’image).
Dioptre Plan
Dioptre plan: séparation plane entre deux milieux d’indices différents,
1. Construction de l’image d’un objet réel A :
❑ De l’objet A, on trace le rayon incident 𝐴H normal en H à D. Ce rayon se transmet
sans réfraction dans le milieu d’indice 𝑛2 en un rayon HT.
❑ On considère un autre rayon incident oblique 𝑨I arrivant sur (D) sous un angle
d’incidence 𝑖1 et se réfractant en I en un rayon IT’ sous un angle de réfraction 𝑖2
Dioptre Plan
❑ Les deux rayons transmis : HT et IT’ forment un faisceau divergent vers l’infini l’image est
virtuelle.
❑ On prolonge les rayons transmis HT et IT’ jusqu’à leur intersection A’ (point image) située
sur la direction normal AH.
Montrer que :
Dioptre Plan
Cherchons la relation entre HA et HA’
Dans les triangles AIH et A’IH nous avons respectivement:
On en déduit :
En considérant la loi de Descartes et les relations entre les sinus et les cosinus:
Dioptre Plan
❑ A’ est virtuelle,
❑ A’H = f(i1) A’ n’est pas unique mais dépend du rayon considéré, c’ à d si on considère
un autre rayon provenant de A avec un autre angle d’incidence ≠ i1 , ce qui donne une
autre position à l’image A’ pour un seul objet on aura plusieurs images.
❑ Le dioptre plan n’est pas rigoureusement stigmatique, ⇒ Image floue : tous les rayons
passent par A ne passent pas par A’,
❑ Ce Résultat est valable juste pour les rayons peu inclinés (i<20° ) par rapport à l’axe
optique et rayons paraxiaux (rayons s’écartant peu de l’axe optique d’un SOC)
Conditions de Gauss
Contexte : à part le miroir plan un système optique ne donne pas d’image nette
sauf dans certaines conditions: les conditions de Gauss,
Conditions de Gauss
❑ Les rayons lumineux doivent être peu inclinés par rapport à l’axe optique
❑ Les rayons doivent être peu écartés de l’axe optique,
❑ On dit que les rayons sont paraxiaux
69
Conséquences des conditions de Gauss
La loi de Kepler est valable pour les petits angles , dans l’intervalle 0° et 20°.
Conséquences des conditions de Gauss
Image d’un objet dans les conditions de Gauss
72
Foyers et plans principaux des systèmes optiques focaux
Le foyer objet : les rayons provenant d’une source placée en F sortent du système optique
sous forme d’un faisceau parallèle à l’axe optique Δ.
Remarque importante :
❑ Un SOC est convergent si ses foyers sont réels,
❑ Un SOC est divergent si ses foyers sont virtuels .
Foyers et plans principaux des systèmes optiques focaux
n1 n2
𝑆𝐶 > 0
Foyer image
n1 n2
𝑆𝐶 > 0
Foyer image
77
Image d’un point lumineux
Cas d’un dioptre sphérique concave
𝑆𝐶 < 0
n2
n1
𝑆𝐶 < 0
n1
n2
Relations fondamentales du dioptre sphérique
1. Construction de l’image d’un objet réel A :
❑ Le choix du dioptre n’influe pas le calcul et les résultats physiques.
❑ Le dioptre choisi est concave et convergent : R <0 et n1> n2.
❑ Conditions de Gauss
❑ On trace la normale N à D en un point d’incidence I.
❑ On choisit un point objet A (réel) sur l’axe optique Δ.
❑ On trace l’incident AI suivi de l’émergeant IA’ en respectant la loi de réfraction.
79
Calculs
80
Calculs
81
Calculs
82
Calculs
Points particuliers de l’axe optique
ou Relation de conjugaison
avec origine au sommet
3. Vergence – foyers - distances focales d’un dioptre sphérique
La vergence d’un dioptre sphérique : c’est le second membre de la relation de conjugaison
avec origine au sommet :
V est en dioptrie δ ou en m-1
On pose :
ou
Le grandissement transversal 𝛾 est défini par le rapport de la taille de l’image A’B’ sur celle
de l’objet AB.
88
Autres formulations de la relation de conjugaison du
dioptre sphérique
7. Relation de conjugaison avec origine au centre C
Le grandissement transversal :
89
Miroir sphérique dans les conditions de Gauss
Définition : Un miroir sphérique est une portion d’une surface sphérique, noté M,
parfaitement réfléchissante sur l’une de ces faces.
Géométriquement un miroir sphérique M est défini par son centre C et par son
sommet S situés sur l’axe optique Δ
90
1. Relations de conjugaisons
Montrer que la relation de conjugaison avec origine au sommet est sous cette forme :
1 1 2
+ =
𝑆𝐴 𝑆𝐴′ 𝑆𝐶
Miroir sphérique dans les conditions de Gauss
1. Relations de conjugaisons
Chercher la relation entre la position de A et les positions des images A’/M.
Indications:
❑ Le choix du miroir n’influe pas les relations de conjugaison que nous allons établir.
❑ α angle d’ouverture d’entrée (orienté de l’axe optique vers le rayon incident).
❑ α’ angle d’ouverture de sortie (orienté de l’axe optique vers le rayon réfléchi).
❑ i angle d’incidence au point I.
❑ i’ angle de réflexion au point I.
❑ H est la projection orthogonale de I sur l’axe optique.
Miroir sphérique dans les conditions de Gauss
Pour chercher la relation de conjugaison du miroir sphérique, on peut utiliser la
relation des sinus :
Miroir sphérique dans les conditions de Gauss
Miroir sphérique dans les conditions de Gauss
Vergence- Foyer - distance focale, d’un miroir sphérique
❑ La vergence d’un miroir sphérique est
❑ La distance focale :
Miroir sphérique dans les conditions de Gauss
►Relation de conjugaison avec origine au foyer
On reprend la relation de conjugaison avec origine au sommet :
► Rayons fondamentaux
Pour chercher l’image d’un objet AB , il suffit de tracer deux des rayons incidents
fondamentaux partants du point B et qui passent par les points particuliers du SOC (C ,S et F ) :
1. Le rayon incident fondamental passant par le centre optique C, ne dévie pas (se réfléchi
sur lui-même).
2. Le rayon incident fondamental passant par le foyer F, émerge (se réfléchi) // à l’axe
optique Δ.
3. Le rayon incident fondamental // à l’axe optique Δ émerge en passant par le foyer image F’
(F’=F).
Miroir sphérique dans les conditions de Gauss
► Grandissement
Exercice d’application
On considère le miroir sphérique de la figure 1 constitué d’une portion de sphère de centre C
et de rayon R parfaitement réfléchissante sur sa face intérieure. L’intersection de l’axe optique
avec la portion de sphère est le sommet S du miroir. Ce miroir est éclairé par la gauche.
On considère un point objet A sur l’axe
optique et un rayon issu de A avec
l’inclinaison . L’intersection du rayon image
avec l’axe optique est le point A’. Les angles et
les autres points sont nommés d’après le
schéma.
Tous les angles sont orientés (positif dans le
sens trigonométrique).
Relation de conjugaison:
1. Montrez que, sous des hypothèses que vous préciserez, les points A et A’ sont
conjugués en stigmatisme approché et liés par la relation de conjugaison :
2. Déduisez-en la position des foyers objets et images ; vous en profiterez pour rappeler
leurs définitions.
Exercice d’application
Construction graphique
3. Quelle propriété ont les rayons qui passent :
— par le centre C ?
— par le sommet S ?
Dans l’approximation de Gauss, un miroir sphérique est
assimilé à un système optique mince représenté comme sur la
figure à coté, les traits indiquant la face non réfléchissante.
4. En vous appuyant sur vos connaissances générales en optique géométrique,
construisez les images de l’objet AB dans les deux configurations de la figure 2 (Travailler
au crayon !)
Partie III: Imagerie Optique
1. Dioptres et Miroirs
2. Lentilles
3. Association de systèmes optiques
simples -Les doublets-
4. Instruments optiques
101
Les lentilles
1 - Propriétés des lentilles minces
❑ Une lentille est un milieu transparent et homogène limité par 2 dioptres sphériques
ou bien par 1 dioptre sphérique et un plan.
❑ On appelle axe principal la droite qui correspond à l’axe de symétrie de la lentille.
❑ Une lentille est mince si son épaisseur prise le long de l’axe principal est très
inférieure au rayon de courbure de sa face la plus courbée
Les lentilles
2 - Présentation des lentilles minces
On distingue 2 types de lentilles minces :
a) Lentilles convergentes
104
Les lentilles
2 - Présentation des lentilles minces
On schématise une lentille mince par une flèche à 2 pointes, son axe
principal et son centre optique
f’=OF’
LENTILLES CONVERGENTES
Foyers principaux
❑ On appelle foyer principal objet de la lentille, le point F par lequel
passe tout rayon incident qui sort parallèle à l’axe principal de la
lentille
❑ On appelle plan focal objet de la lentille, le plan perpendiculaire à
l’axe principal de la lentille passant par F
f =OF
LENTILLES CONVERGENTES
Foyers principaux
F est le symétrique de F’ par rapport à O
OF = - OF’ soit f = - f’
n= 1 n= 1
F F’
O
f =OF f’=OF’
Formation d’une image
Comment déterminer l’image d’un objet ?
Il existe 3 rayons « remarquables »:
Rayon 1 :
« Tout rayon incident passant par le centre O n’est pas dévié. »
Rayon 2 :
Rayon 3 :
« Tout rayon incident passant par le foyer objet F est dévié par la
lentille en émergeant parallèle à l’axe optique. » 109
Construction de l’image A1B1 d’un objet AB
cas d'une lentille convergente
O
A F A A F' A
Construction de l’image A1B1 d’un objet AB
cas d'une lentille convergente
Le rayonle incident
rayon incident passant
parallèle à
par le par foyerle principal
lel’axe,
rayonémerge
passant par foyer
le centre
objet,
principaln’est
image émerge parallèle à
optique pasF’dévié
l’axe
B A1B1 est une image
réelle et renversée
A1
O
A F F'
B1
AB est un objet réel, situé avant F
Remarque : Pour toutes les
constructions d’image, il suffit de
tracer deux rayons parmi les trois qui
sont proposés.
1er cas
Construction de l’image A1B1 d’un objet AB
cas d'une lentille convergente
A1 F O
A F'
2ème cas
Construction de l’image A1B1 d’un objet AB
cas d'une lentille convergente
le rayon incident
passant par le
Le rayon foyer parallèle à
incident
principal
l’axe, objet,
émergeémerge
par le foyer
parallèle à l’axe
principal image F’
B
B1
3ème cas
Construction de l’image A1B1 d’un objet AB
cas d'une lentille convergente
O A1
F F' A
4ème cas
Construction de l’image A1B1 d’un objet AB
cas d'une lentille divergente
F’ O F
A A A A
Construction de l’image A1B1 d’un objet AB
cas d'une lentille divergente
A1 O
A F’ F
1er cas
Construction de l’image A1B1 d’un objet AB
cas d'une lentille divergente
A1 O
F’ A F
2ème cas
Construction de l’image A1B1 d’un objet AB
cas d'une lentille divergente
O A1
F’ A F
3ème cas
Construction de l’image A1B1 d’un objet AB
cas d'une lentille divergente
4ème cas
Construction du rayon émergent correspondant
à un rayon incident donné
Cas d’une lentille convergente
F O F'
O
F’ F
F F'
O
Tracer le rayon parallèle au rayon
émergent passant par le centre
optique. Puis repérer le foyer objet
secondaire
Construction du rayon incident correspondant à
un rayon émergent donné
Cas d’une lentille divergente
Les deux rayons se coupent en
O
F’ F
A1B1 est l’image donnée par D1 ; cette image joue le rôle d’objet pour D2
(2)
La conjugaison par le second dioptre 𝐷2(𝐶2, 𝑆2) :
Relation de conjugaison
L’approximation de lentille mince S1 , S2 et O sont confondus , les équations (1) et (2)
donnent :
(3)
(3) + (4)
(4)
Le calcul montre de la même façon que la distance focale objet, notée f est (p’ tend vers
l’infini):
D’où les expressions des foyers objet et image d’une lentille mince :
Relation de conjugaison
La relation entre les distances focales f et f’ et les indices des milieux extrêmes, est
identique à celle du dioptre sphérique :
ou
avec
Grandissement transversal d’une lentille mince
a) Grandissement d’une lentille mince avec origine au centre
La conjugaison par le premier dioptre 𝐷1(𝐶1,𝑆1)
129
Correction Exercice 8 TD2
Correction Exercice 2 TD3
Correction Exercice 2 TD3
Correction Exercice 3 TD3
Correction Exercice 3 TD3
Correction Exercice 3 TD3
Partie III: Imagerie Optique
1. Dioptres et Miroirs
2. Lentilles
3. Association de systèmes optiques
simples -Les doublets-
4. Instruments optiques
136
Association de systèmes optiques simples
Les doublets
1. Rappel des lois des systèmes simples :
Dans les chapitres précédents on a vu que pour les dioptres sphériques et les lentilles
(association de 2 dioptres) la forme des relations de conjugaison et de grandissement,
étaient identiques. Nous rappelons ces relations:
❑ Le grandissement transversal :
Association de systèmes optiques simples
Les doublets
Par la suite, nous allons nous intéresser aux associations de systèmes optiques
simples constituant un système optique centré complexe à titre d’exemple :
▪ Associations de lentilles minces,
▪Associations de miroirs,
▪Associations de lentilles et de miroirs en même temps.
(1)
En effet
Relations de conjugaison élémentaires des composants du doublet
(6)
Comme : (7)
Relations de conjugaison élémentaires des composants du doublet
b) Relations de Newton :
A=
❑ Les rayons incidents sur le doublet provenant de A=F émergent du doublet // à l'axe
optique l’image finale est à l’infini,
❑ Les rayons émergents du 𝑺OC2 sont // à l'axe optique et par conséquent l’objet
𝑨𝟏 /SOC2 est en 𝑭𝟐 A1 = F2.
❑ On déduit donc que F est le conjugué de 𝑭𝟐 par rapport au SOC1 composant du doublet.
Chercher en en fonction de e, f2, f1 et
Distances focales d’un doublet
►Détermination de la position de F par rapport au foyer objet 𝑭𝟏 du 𝑺OC𝟏:
Le couple (𝑭, 𝑭𝟐) est conjugué par le premier SOC de distances focales 𝒇𝟏 𝒆t 𝒇𝟏 ′ :
Or (i)
❑ Les rayons incidents sur le doublet sont // à l'axe optique et par conséquent
l’image finale A’=F ‘.
❑ Les rayons incidents sur le SOC1 sont // à l'axe optique et par conséquent
l’image 𝑨𝟏 /𝑺OC𝟏 est en 𝑭′𝟏 .
❑ On déduit donc que F’ est le conjugué de 𝑭′𝟏 par rapport au SOC2
Soit (10)
Or :
(11)
❑ Le foyer image F’ d’un doublet peut être déterminé respectivement par rapport
au sommet S2 ou par rapport au foyer image F2’ du second SOC2 :
Remarque importante :
Les expressions que nous venons de déterminer, n’expriment pas des distances
focales car elles n’ont pas la même origine ; si f et f’ sont les distances focales du doublet:
Relation de conjugaison d’un doublet
4. Relation de Newton généralisée et distances focales du doublet.
Pour atteindre la relation de Newton du doublet. Nous allons chercher à déterminer
ses distances focales f et f ‘ en fonction des distances focales 𝒇𝟏, 𝒇′𝟏 , 𝒇𝟐 et 𝒇′𝟐 de ses
constituants et de
Pour se faire :
❑ En partant des relations de conjugaison de Descartes (3) , (4) , (5) et (6) des systèmes
élémentaire SOC1 et SOC2.
❑ Eliminons 𝒑′𝟏 et 𝒑𝟐 afin de déterminer une relation entre la position de l’objet A et
celle de son image A’ par rapport au doublet :
(3) (7)
➢Dans 𝒑𝟏:
Avec : et
Relation de conjugaison d’un doublet
➢De même, dans 𝒑′𝟐
Avec
Pour substituer les termes entre parenthèses, utilisant les équations (4) et (5):
(21)
Relation de conjugaison d’un doublet
Sachant que :
Relation de conjugaison d’un doublet
et
Relation de conjugaison d’un doublet
En substituant 𝝈′ dans (23) on aboutit à :
On déduit alors que la distance focale objet f du doublet, s’écrit bien en fonction des
distances focales objets de ses constituants comme suite :
D’autre part, les relations ((26) 𝑒t (28)) permettent de déduire la distance focale image f’
du doublet, en fonction des distances focales de ses constituants:
On déduit alors que la distance focale image f’ du doublet, s’écrit bien en fonction des
distances focales images de ses constituants comme suite :
Étude du doublet quelconque
Expressions générales des distance focales f et f’ d’un doublet
La distance focale objet d’un doublet est égale au produit 𝒇𝟏𝒇𝟐 des distances focales
objets des éléments constituants le doublet, divisé par l’intervalle optique Δ :
Et la distance focale image d’un doublet est l’opposée du produit 𝒇′𝟏𝒇 ′𝟐 des distances
focales images des éléments constituants le doublet, divisé par l’intervalle optique Δ :
Conséquence :
Pour tout doublet, la relation de conjugaison avec origines aux foyers ou relation de
Newton peut s’écrire:
Les points principaux d’un doublet
5. Les points principaux – les plans principaux d’un SOC
Définition des points principaux:
Les points principaux H et H’ sont deux points conjugués par le doublet tel que leurs
grandissement transversal 𝛤 est égal à 1.
Remarque :
Dans l’approximation de gauss,
❑ Pour une lentille mince ; les points principaux sont confondus au centre O de la
lentille : 𝑯 = 𝑯′ = 𝑶
❑ Pour un dioptre ou un miroir sphérique ; les points principaux sont confondus
au sommet S du système. 𝑯 = 𝑯′ = 𝑺
6. Les Points nodaux et les plans nodaux d’un SOC
a) Définition des points nodaux:
Les points nodaux (un point nodal) sont des points conjugués N et N’ (entrant et sortant)
de l'axe optique pour lesquels le grandissement angulaire égale à 1 :
Points nodaux d’un doublet
b) Définition des plans nodaux:
Les plans nodaux objet [𝑁] et image [𝑁’] sont
des plans conjugués à travers le doublet tel
que pour tout objet, le grandissement
angulaire G est égal à l’unité : (𝐺 = +1).
[𝑁] et [𝑁’] coupent l’axe optique
respectivement en N et N’.
n n’
F’ A’
F H H’
A
B’
Cas particulier
n = n’
N H __ ___
HF = - H’F’
N’ H’
n n
N N’ F’ A’
F H H’
A
B’
n n
B’
F N N’ F’
H H’
A’ A
n n
B B’
F N N’ F’
A H H’ A’
n n
B
B’
F N N’ F’
H H’ A A’
n n
N’ N
F’ A’
A F H’ H
B’
n n
B’
N’ N
A’ F A F’
H’ H
n n
B’ B
F N’ N F’
A’ H’ H A
n n
B
F N’ F’ A’
N
A
H H’
B’
n n
B
F N N’ F’ A’
A H H’
B’
n n
B
F N N’ F’ A’
A
H H’
B’
n n
B
N H
F F’ A’
A N’ H’
B’
n n
N’
F’ H’ F
A H A’
N
Partie III: Imagerie Optique
1. Dioptres et Miroirs
2. Lentilles
3. Association de systèmes optiques
simples -Les doublets-
4. Instruments optiques
178
Instruments d ’optique
Classification
– Instruments objectifs : ils donnent d'un objet
réel une image réelle (projecteur cinéma,
objectif appareil photo)
179
Plan pour la mise au point
objectif oculaire
œil
objet
Instrument oculaire
180
Loupe:
Lunettes astronomique :
La lumière des étoiles traverse l'objectif, puis l'oculaire.
Objectif à lentilles (comme un objectif photographique)
Oculaire (jumelles = lunettes jumelles).
182
Télescopes
intruments réflecteurs
183
Microscope optique
184
Caractéristiques :
-Grossissement : angles
Avec appareil
G = '
Sans appareil
A
B
A’ ’
B’
-- > largeur
186
Œil: description
Œil: description
Œil: fonctionnement
Œil: schéma optique
Cornée: dioptre sphérique équivalent
Cristallin: lentille mince équivalente
Œil: Système optique équivalent
Position des plans principaux
L’œil Emmétrope
Défauts de l’œil
Correction de l’œil
Correction de l’œil
Vision sous l’eau
Acuité visuelle et champ angulaire
Fin de l’optique géométrique