Document de Thioub
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LE MOT DE L’AUTEUR
XY- MATHS cap vers la réussite Terminale S2
Nous avons repris dans ce manuel de la
Terminale S2 les principes qui avaient guidé la
rédaction des deux manuels de seconde et
Premier : XY-MATHS cap vers la réussite 2nde S et de
XY-MATHS cap vers la réussite 1ereS.
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FONCTIONS NUMERIQUES
Ce que dit le programme…..
Contenus Commentaires Compétences exigibles
Rappels et Déterminer l'image
Compléments. d'un intervalle par une
Rappels sur la fonction continue.
continuité. Prolongement Utiliser le théorème
par continuité. des valeurs
Théorème des
valeurs On recherchera intermédiaires pour
intermédiaires (admis). sur des exemples rechercher une valeur
une valeur approchée d'un zéro
Fonction
approche d'un d'une fonction continue.
réciproque d'une
fonction continue et
zéro d'une Justifier l'existence, la
fonction continue. continuité et la
strictement monotone
sur un intervalle: Sur des monotonie d'une
existence et continuité exemples, fonction réciproque.
(admises), monotonie, déterminer, quand Représenter la
représentation cela est possible, fonction réciproque
graphique. l'expression de d'une fonction bijective
−𝟏
Etude des branches 𝒇 (𝒙). donnée à partir de la
infinies représentation de cette
dernière.
Théorèmes de
comparaison des Calculer la limite d'une
limites fonction composée 𝒈𝒐𝒇
en un point a lorsque f
Limite d'une
fonction composé : admet une limite 𝑏 en
𝒂 et 𝒍 étant deux 𝑎 et lorsque 𝑔 est
réels, si 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝒃 continue en 𝑏.
𝒙→ 𝒂
Justifier la continuité
et 𝒈 est continue en
de la composée de deux
𝒃, alors
fonctions continues.
𝐥𝐢𝐦 𝒈𝒐𝒇(𝒙) = 𝒈( 𝒃)
𝒙→ 𝒂
Composé de deux
fonctions continues.
APERÇU HISTORIQUE____________________________________
Les prémices du concept de fonction ont commencé à émerger avec
l’étude cinématique des mouvements rectilignes au 14𝑒 siècle. On
peut dire que le germe de fonction affine est présent dans les
travaux de N. Oresme, qui donne les premières représentations
graphiques des mouvements rectilignes. Du 14𝑒 siècle à la
première moitié du 17𝑒 siècle, les courbes vont être étudiées
graphiquement, verbalement ou à l’aide de table. Les travaux de
Descartes et Fermat vont permettre d’étudier les courbes par le
biais de méthodes algébriques. Ainsi, à l’étude des courbes par
leurs propriétés géométriques, est substituée leur étude par des
procédés analytiques. Par conséquent, courbes et fonctions sont
identiques, cette approche est appelée : représentation
géométrique. Vers la fin du 17𝑒 siècle avec la fondation du calcul
infinitésimal par Newton et Leibniz apparait une nouvelle
approche, à savoir l’approche infinitésimale. Ainsi, l’algébrisation
de l’analyse par Leibniz l’a conduit à utiliser pour la première fois
le terme « fonction » pour désigner « une quantité qui varie d’un
point à un autre point (et qui est donnée par une équation) ; comme
par exemple la longueur d’un segment qui varie
I. RAPPELS ET COMPLEMENTS
1.1 RAPPELS SUR LA CONTINUITE
Continuité en un point 𝐱 𝟎
Soit f une fonction d’ensemble de définition Df et x0 un réel ; la fonction
f est continue en x0 si et seulement si x0 ∈ Df et lim f(x) = f( x0 )
x → x0
𝑥
Soit la fonction 𝑓(𝑥) =
√− 𝑥 + 1
Etudier la continuité de 𝑓 en −3
Résolution
Etudions la continuité de f en −3
Déterminons l’ensemble de définition Df de f.
𝑓 existe si et seulement si : { √− x + 1 ≠ 0
−x + 1 ≥ 0
⇔ −x + 1 >0 ⇔ x <1
Df = ]−∞ ; 1 [
− 𝟑 ∈ Df Par conséquent
x −3 −3
lim f(x) = lim = =
x →−3 x →−3 √− x + 1 √− (−3) + 1 2
−3 −3
f(−3) = = 2
√− (−3) + 1
et f2 (x) = √2x + |x 2 − 4| si x ≥ 0
x <0
f1 (x) existe si et seulement si { 2
x + 1 > 0 ; 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
Df1 = ]−∞ ; 0 [
x ≥ 0
f2 (x) existe si et seulement si {
2x + |x2 − 4| ≥ 0 ; 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
Df2 = [0 ; +∞ [
𝐃𝐟 = ] −∞ ; +∞ [
b) Ecrivons f(x) sans les symboles de la valeur absolue.
Ecrivons |x 2 − 4| sans les symboles de la valeur absolue
𝐱
𝐱 +𝟐+ 𝐬𝐢 𝐱 < 𝟎
√𝐱 𝟐 + 𝟏
√− 𝐱 𝟐 + 𝟐𝐱 + 𝟒 𝐬𝐢 𝟎 ≤ 𝐱 ≤ 𝟐
𝐟(𝐱) =
√ 𝐱 𝟐 + 𝟐𝐱 − 𝟒 𝐬𝐢 𝐱 ≥ 𝟐
{
Q(x) = 2x 2 − x − 1
C −1
1 est aussi racine évidente de Q(x) ainsi l’autre racine x2 = a = 2
1
Q(x) = 2( x − 1) ( x + )
2
3 2 1 −1
2x − 3x + 1 = 2( x − 1)( x − 1) ( x + 2 ) ≠ 0 x ≠ 1 et x ≠ 2
−𝟏
𝐃𝐟 = ℝ − { ; 𝟏}
𝟐
2
existe si et seulement {x − x + 1 ≥ 0
√x2 − x +1 − x
g(x) = x − 1 x − 1 ≠0
Posons x 2 − x + 1 = 0 ; ∆ = −3
𝐃𝐠 = ℝ − { 𝟏 }
2) a) calculons la limite de f en 1.
x3 −3x+2
lim f(x) = lim 2x3 − 3x2 + 1
?
x →1 x →1
lim x 3 − 3x + 2 = 0 𝟎
x →1
{ ; On a une forme indéterminée « 𝟎 »
lim 2x 3 − 3x 2 + 1 = 0
x →1
Levons l’indétermination ; factorisons le numérateur et le dénominateur
x 3 − 3x + 2 = (x − 1 )( x − 1 )( x + 2)
1
2x 3 − 3x 2 + 1 = 2( x − 1)( x − 1) ( x + )
2
x3 −3x+2 (x−1 )( x−1 )( x+2) x+ 2
f(x) = 2x3 − 3x2 + 1
= 1 = 2𝑥 + 1
2( x−1)( x−1)( x+ )
2
x+ 2
lim f(x) = lim 2𝑥 + 1
= 1
x →1 x →1
𝐥𝐢𝐦 𝐟(𝐱) = 𝟏
𝐱 →𝟏
b) calculons la limite de g en 1.
√x2 − x +1 − x
lim g(x) = lim x − 1
?
x →1 x →1
lim √x 2 − x + 1 − x = 0 𝟎
{ x →1 ; On a une forme indéterminée « 𝟎 »
lim x − 1 = 0
x →1
Levons l’indétermination
√x2 − x +1 − x (√x2 − x +1 − x )(√x2 − x +1 + x ) −1
= =
x − 1 (x − 1)(√x2 − x +1 + x) √x2 − x +1 + x
−1 −1
lim g(x) = lim = 2
x →1 x →1 √x2 − x +1 + x
−𝟏
𝐥𝐢𝐦 𝐠(𝐱) =
𝐱 →𝟏 𝟐
3) Les fonctions f et g sont- elles prolongeables par continuité en 1 ? si
oui définissons leur prolongement
On a et lim f(x) = 1 alors la fonction f est prolongeable par
x →1
continuité
REMARQUE :
𝑓 est continue sur un intervalle ]𝑎 ; 𝑏[ si et seulement elle est
continue sur tout point 𝑥0 de ]𝑎 ; 𝑏[.
𝑓 est continue sur un intervalle [𝑎 ; 𝑏] si et seulement elle est
continue sur l’intervalle ]𝒂 ; 𝒃[ et continue à droite de 𝒂
( lim+ f(x) = f( a) ) et continue à gauche de 𝒃 ( lim− f(x) = f( b) )
x→a x→b
Partie A
Soit 𝒇 la fonction définie sur ℝ par :
|𝒙| + 𝒙 + 𝟏 𝒔𝒊 𝒙 ≤ 𝟏
𝒇(𝒙) = {
√𝒙( 𝒙𝟐 + 𝟐) 𝒔𝒊 𝒙 > 𝟏
1) Montrer que 𝒇 est continue sur ℝ − {𝟏}
2) Etudier la continuité de 𝒇 en 1.
3) En déduire la continuité de 𝒇 sur son ensemble de définition.
Partie B
Soit 𝒈 la fonction définie par :
√𝒙𝟐 − 𝟒 𝒔𝒊 𝒙 < −𝟐
𝐠(𝒙) = { 1
𝑥
√𝑥 2− 𝑥 + 6 𝒔𝒊 𝒙 ≥ −𝟐
1) Déterminer l’ensemble de définition Dg de g .
2) Préciser l’ensemble de continuité de 𝐠.
Partie A
3) Montrons que f est continue sur ℝ − {1}
Pour tout x ∈ ]− ∞ ; 1 [ ; f(x) = |x| + x + 1 qui est la somme de
deux fonctions ; x ↦ |x| continue sur ℝ en particulier sur ]− ∞ ; 1 [
et x ↦ x + 1 continue sur ℝ en particulier sur ]− ∞ ; 1 [ par
conséquent f(x) est continue sur ]− ∞ ; 1 [.
Pour x ∈ ]1 ; + ∞ [ f(x) = √x( x 2 + 2) qui est le produit de deux
fonctions x ↦ √x continue sur l’intervalle [0 ; + ∞ [ en particulier sur
]1 ; + ∞ [ et x ↦ x 2 + 2 continue sur ℝ en particulier sur ]1 ; + ∞ [
ainsi f(x) est continue sur ]1 ; + ∞ [
On a ainsi 𝒇 continue sur ]− ∞ ; 𝟏 [ ∪ ]𝟏 ; + ∞ [ = ℝ − {𝟏}
4) Etudions la continuité de f en 1.
Calculons :
lim − f(x) = lim− |x| + x + 1 = 3
x →1 x →1
lim f(x) = lim∓ √x( x 2 + 2) = 3
x → 1+ x →1
f(1) = |1| + 1 + 1 = 3
On a 𝐥𝐢𝐦 − 𝐟(𝐱) = 𝐥𝐢𝐦 + 𝐟(𝐱) = 𝐟(𝟏) = 𝟑 donc 𝐟 continue en 𝟏
𝐱 →𝟏 𝐱 →𝟏
Illustration graphique
Partie B
√x 2 − 4 si x ≤ −2
g(x) = { 1
x
√x 2− x + 6 si x > −2
1) Déterminons l’ensemble de définition Dg de g .
Posons :
1
g1 (x) = √x 2 − 4 si x ≤ −2 et g 2 (x) = x
√x 2 − x + 6 si x ≥
−2
x ≤ −2
g1 (x) existe si et seulement si { 2
x −4 ≥0
𝐃𝐠 𝟏 = ]− ∞ ; −𝟐 ]
x > −2
g2 (x) existe si et seulement si { 𝑥 ≠ 0
x2 − x + 6 ≥ 0
2
Posons x − x + 6 = 0 ; ∆ = −23
𝐃𝐠 𝟐 = ]−𝟐 ; 𝟎 [ ∪ ]𝟎 ; + ∞ [
Dg = Dg1 ∪ Dg2 = ]− ∞ ; −2 ] ∪ ]−2 ; 0 [ ∪ ]0 ; + ∞ [
𝐃𝐠 = ]−∞ ; 𝟎 [ ∪ ]𝟎 ; + ∞ [
2) Précisons l’ensemble de continuité de 𝐠.
Pour tout x ∈ ]− ∞ ; −2 [ ; g(x) = √x 2 − 4 or x 2 − 4 ≥ 0 sur
]− ∞ ; −2 [ ainsi x ↦ √x 2 − 4 continue sur ]− ∞ ; −2 [ d’où g
continue sur ]− ∞ ; −2 [ 〈𝟏〉
1
Pour tout x ∈ ]−2 ; 0 [ ∪ ]0 ; + ∞ [; g(x) = x
√x 2 −x +6 ,
1
un produit de fonctions x ↦ x
continue sur ℝ − {0} en particulier sur
]−2 ; 0 [ ∪ ]0 ; + ∞ [ et x ↦ √x 2 − x + 6 or pour tout x ∈ ℝ
x 2 − x + 6 ≥ 0 ainsi x ↦ √x 2 − x + 6 est continue sur ℝ en
particulier sur ]−2 ; 0 [ ∪ ]0 ; + ∞ [ alors g est continue sur
]−2 ; 0 [ ∪ ]0 ; + ∞ [ 〈𝟐〉
De 〈𝟏〉 et 〈𝟐〉 on a g continue sur
]− ∞ ; −2 [ ∪ ]−2 ; 0 [ ∪ ]0 ; + ∞ [
Etudions la continuité de g en −2
Calculons :
lim g(x) = lim − √x 2 − 4 = 0
x → −2− x → −2
1
lim g(x) = lim + x
√x 2 − x + 6 = −√3
x → −2+ x → −2
Illustration graphique
Illustration graphique
On a : 𝑓( 𝑐1 ) = 𝑓( 𝑐2 ) = 𝑓( 𝑐3 ) = 𝐾
POINT METHODE
Pour utiliser le Théorème des valeurs intermédiaires on doit
s’assurer que les conditions suivantes sont simultanément réalisés :
La fonction 𝑓 doit être continue sur l’intervalle [𝑎 ; 𝑏]
Le réel 𝑘 doit étre comprise entre 𝑓(𝑎) et 𝑓(𝑏).
Illustration graphique
CAS PARTICULIER
Si la fonction f réalise une bijection (continue et strictement
monotone) de [a ; b] de plus si f(a) et f(b) sont de signe contraire
( f(a) × f(b) < 0 ) alors l’équation 𝐟(𝐱) = 𝟎 admet une unique
solution 𝛂 sur l’intervalle [a ; b]
Illustration graphique
Exemple :
Soit 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 + 1 définie et continue
Sur ℝ , de courbe (𝐶𝑓 ) ci-jointe
𝑓([0 ; 1]) = [1 ; 2]
𝑓( ]−1 ; 0]) = [1 ; 2]
𝑓( ]−∞ ; 0 ]) = [1 ; +∞[
𝑓( ]−1 ; 1]) = [1 ; 2]
𝑓([1 ; +∞[) = [2 ; +∞[
𝑓(ℝ) = [1 ; +∞[
I = ]0 ; +∞ [ = ]0 ; 1 ] ∪ [1 ; +∞ [
f(I) = f( ]0 ; +∞ [ ) = f( ]0 ; 1 ] ) ∪ f( [1 ; +∞ [ )
Déterminons :
f( ]0 ; 1 ] ) = [−1 ; 1 [
f( [1 ; +∞ [ ) = [−1 ; +∞ [
f(I) = [−1 ; 1 [ ∪ [−1 ; +∞ [ = [−1 ; +∞ [
𝐟(𝐈) = [−𝟏 ; +∞ [
J = ]0 ; 1 [
f( J) = f( ]0 ; 1 [ ) = [−1 ; 1 [
𝐟( 𝐉) = [−𝟏 ; 𝟏 [
K = ]− ∞ ; −1 ]
f( K) = f( ]− ∞ ; −1 ]) = ]− ∞ ; 3 ]
𝐟( 𝐊) = ]− ∞ ; 𝟑 ]
2) On considère la fonction g définie sur ℝ par :
2x − 3 si x < 2
g(x) = { 2
x − 3 si x ≥ 2
a) Justifions que g est continue sur ℝ
La fonction x ⟼ 2x − 3 est continue sur ℝ en particulier
sur ]−∞ , 2[ 〈𝟏〉
La fonction x ⟼ x 2 − 3 est continue sur ℝ en particulier
sur ]2 , + ∞[ 〈𝟐〉
De 〈𝟏〉 et 〈𝟐〉 on a g continue sur ℝ − {2}
Etudions la continuité de g en 2
g(2) = (2)2 − 3 = 1
lim g(x) = lim +x 2 − 3 = 1 = g(2)
x → 2+ x →2
lim g(x) = lim −2x − 3 = 1 = g(2)
x → 2− x →2
On a : lim + g(x) = lim − g(x) = g(2) donc g est continue en 2
x →2 x →2
Ainsi g Continue sur ℝ − {2} et continue en 2 donc g est continue
sur ℝ
b) Déterminons : g( ]− 2 ; 4 ]) et g( ]− ∞; 1 ])
g( ]− 2 ; 4 ]) = g( ]− 2 ; 2 ]) ∪ g( [2 ; 4 ])
Sur l’intervalle ]− 2 ; 2 ] ; g(x) = 2x − 3 ⇔ g ′(x) = 2
g est strictement croissante sur ]− 2 ; 2 ] alors
g( ]− 2 ; 2 ]) = ] lim g(x) ; g(2) ] = ]−7 ; 1 ]
x → − 2+
Sur l’intervalle [2 ; 4 ] ; g(x) = x 2 − 3 ⇔ g’(x) = 2x > 0
g est strictement croissante sur [2 ; 4 ] alors
g( [− 2 ; 2 ]) = [g(− 2) ; g(2) ] = [1 ; 13 ]
g( ]− 2 ; 4 ]) = ]−7 ; 1 ] ∪ [1 ; 13 ] = [−7 ; 13 ]
g( ]− 2 ; 4 ]) = [−7 ; 13 ]
3) Soit a un nombre réel, on considère la fonction f définie par :
ax +1
h(x) =
x −3
Déterminons a tel que h( ]3 ; 4 ]) = [9 ; +∞ [
Remarque :
Si 𝑓 est une fonction strictement monotone sur un intervalle 𝐼, alors
𝑓 réalise une bijection de 𝐼 sur 𝑓(𝐼).
Soit 𝑓 ∶ ℝ + ⟶ ℝ
𝑥 ⟼ 2𝑥 2 − 3 ; montrer que la fonction 𝑓 est
bijective de ℝ + vers un ensemble 𝐽 à préciser.
√21
Sur l’intervalle [ 3
; + ∞ [ , f est continue et strictement croissante
√21
donc bijective de [ 3
; + ∞ [ sur [−7.13 ; +∞] or
0 ∈ [−7.13 ; +∞[ par conséquent l’équation f(x) = 0 admet une
√21
unique solution α sur [ 3
; + ∞ [ de plus f(2) = −6 et f(4) = 36
de signes contraires , donc α ∈ [2 ; 4]
b) Donnons un encadrement de α à 0.1 prés
Exemple :
Soit 𝑓 ∶ ℝ + ⟶ ℝ
𝑥 ⟼ 𝑥2 − 1 ;
a) Montrons que la fonction 𝑓 est bijective de ℝ + vers un
ensemble 𝐽 à préciser.
b) Déterminer l’expression de sa fonction réciproque 𝒇−𝟏
Conséquence :
Soit 𝑓 une bijection d’un intervalle 𝐼 sur 𝑓(𝐼) et 𝑓 −1 sa fonction
réciproque.
Pour tout 𝑥 ∈ 𝐼 et tout 𝑦 ∈ 𝑓(𝐼) :
𝑓(𝑥) = 𝑦 équivaut à 𝑓 −1 (𝑦) = 𝑥
𝑓 −1 𝑜𝑓(𝑥) = 𝑓 −1 (𝑓(𝑥)) = 𝑥
𝑓 𝑜𝑓 −1 (𝑦) = 𝑓 (𝑓 −1 (𝑦)) = 𝑦
Les courbes représentatives d’une bijection 𝑓 et de sa fonction
réciproque 𝑓 −1 dans un repère orthonormé sont symétriques par
rapport à la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 (la première bissectrice)
Illustration graphique
Théorème
Si f est une fonction continue et strictement monotone sur un
intervalle I, alors sa fonction réciproque f −1 est continue et strictement
monotone sur l’intervalle f(I) et varie dans le même sens que f.
𝑥
Soit 𝑓 la fonction définie pour 𝑥 ≠ 1 par 𝑓(𝑥) = (𝑥 − 1 )2
a) Déterminer la limite de 𝑓 en 1.
b) Interpréter graphiquement le résultat.
lim f(x) = + ∞
x →1
b) Interprétons graphiquement le résultat
On a lim f(x) = + ∞
x →1
alors la droite d’équation x = 1 est une
asymptote verticale de la courbe (Cf )
𝑥2 − 4
Soit 𝑓 la fonction définie pour ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥2 + 1
a) Déterminer la limite de 𝑓 à l’infini.
b) Interpréter graphiquement les résultats
N.B :
Une courbe peut traverser une asymptote oblique.
Une courbe peut avoir deux asymptotes obliques différentes : une en
− ∞ et une autre en +∞
𝑥3
Soit la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − 2𝑥 +1
et (𝐶𝑓 ) la courbe
représentative de .
𝑐𝑥 + 𝑑
a) Trouver les réels 𝑎 , 𝑏 , 𝑐 et 𝑑 tel que 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 +
𝑥 2 − 2𝑥 +1
b) En déduire que la courbe (𝐶𝑓 ) admet une asymptote oblique
(∆) que l’on précisera.
c) Déterminer la position de la courbe par rapport à son asymptote
cx + d
a) Trouvons les réels a , b , c et d tel que f(x) = ax + b + x2 − 2x +1
Effectuons la division euclidienne de f(x)
x3 3x − 2
f(x) = x2 − 2x +1
= x+2+ x2 − 2x +1
Par identification :
(Cf1) ;admet
b) Déduisons que la courbea = b = 2 une
; c asymptote
= 3 et doblique
= −2
(∆) que l’on précisera.
3x − 2
On a f(x) = x + 2 +
x2 − 2x +1
Calculons :
lim
3x − 2
x →+ ∞ x2 − 2x +1
= lim
3x
x →+ ∞ x2
= lim
3
x →+ ∞ x
=0
3x − 2 3x 3
lim = lim = lim =0
x →− ∞ x2 − 2x +1 x →− ∞ x2 x →− ∞ x
3x − 2 3x − 2
On a lim 2 − 2x +1 = 0 ; lim 2 − 2x +1 = 0 donc la droite
x →− ∞ x x →+ ∞ x
(∆) ∶ x + 2 asymptote oblique à la courbe (Cf ) au voisinage de − ∞ et
de + ∞ .
c) Déterminons la position de la courbe par rapport à son asymptote
3x − 2 3x − 2
𝑓(x) = x + 2 + , étudions le signe de
x2 − 2x +1 x2 − 2x +1
2
Sur l’intervalle ]− ∞ ; 3
[ ; f(x) − (x + 2) < 0 , (Cf ) est en-
dessous de (∆).
2
Sur l’intervalle ]3 ; 1[ ∪ ]1 ; +∞[ ; f(x) − (x + 2) > 0 , (Cf )
est au-dessus de (∆)
2
Pour x = ; f(x) − (x + 2) = 0 , (Cf ) et (∆) ont un
3
point commun
Branche Parabolique de Direction l’axe (ox)
𝐟(𝐱)
Soit f(x) une fonction telque 𝐥𝐢𝐦 𝐟(𝐱) = ∞ de plus 𝐥𝐢𝐦 = 𝟎
𝐱 → ∞ 𝐱 →∞ 𝐱
alors (Cf ) admet une branche parabolique de direction l’axe des
abscisses
Exemple :
Soit 𝑓(𝑥) = √𝑥
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 √𝑥 = + ∞
𝑥 →+∞ 𝑥 →+∞
𝑓(𝑥) 1
𝑙𝑖𝑚 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 = 0
𝑥 →+∞ 𝑥 →+∞ √
On a : 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = + ∞ et
𝑥 →+∞
𝑓(𝑥)
𝑙𝑖𝑚 =0 Alors (𝐶𝑓 ) admet
𝑥 →+∞ 𝑥
Une branche parabolique de direction l’axe des abscisses
Exemple :
Soit 𝑓(𝑥) = 𝑥 2
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 2 = + ∞
𝑥 →+∞ 𝑥 →+∞
𝑓(𝑥)
𝑙𝑖𝑚 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 = +∞
𝑥 →+∞ 𝑥 →+∞
On a : 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = + ∞ et
𝑥 →+∞
𝑓(𝑥)
𝑙𝑖𝑚 = +∞ Alors (𝐶𝑓 ) admet
𝑥 →+∞ 𝑥
Une branche parabolique de direction
l’axe des ordonnés
Exemple :
Soit 𝑓 définie sur [0 ; + ∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 + √𝑥
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 + √𝑥 = + ∞
𝑥 →+∞ 𝑥 →+∞
𝑓(𝑥) 𝑥+ √𝑥
𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = 1
𝑥 →+∞ 𝑥 𝑥 →+∞ 𝑥
𝑙𝑖𝑚 ( 𝑓(𝑥) − 𝑥) = lim 1 + √𝑥 = + ∞
𝑥 →+∞ 𝑥 →+∞
On a : 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = + ∞ et
𝑥 →+∞
𝑓(𝑥)
𝑙𝑖𝑚 =1 et
𝑥 →+∞ 𝑥
𝑙𝑖𝑚 ( 𝑓(𝑥) − 𝑥) = + ∞
𝑥 →+∞
Par conséquent la courbe (𝐶𝑓 ) admet
une branche parabolique de direction
Asymptotique de droite 𝑦 = 𝑥
𝑓(𝑥)
N.B : si 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = + ∞ et 𝑙𝑖𝑚 n’existe pas alors la
𝑥 →+∞ 𝑥 →+∞ 𝑥
courbe (𝐶𝑓 ) n’admet ni asymptote ni branche parabolique
−2𝑥 2 + 3𝑥 + 7
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ − {3} par 𝑓(𝑥) = 𝑥− 3
et
(𝐶𝑓 ) sa courbe représentative dans le plan ( 𝑂; 𝑖⃗ , 𝑗⃗ ).
1) a) Etudier les limites de 𝑓 en +∞ et en − ∞.
b) Etudier le comportement asymptotique de 𝑓 en 3. Interpréter les
résultats graphiquement.
2) a) Montrer que la courbe de 𝑓 admet la droite (∆) d’équation
𝑦 = −2𝑥 − 3 comme asymptote oblique en +∞ et en − ∞.
b) Déterminer algébriquement la position relative de (∆) et de (𝐶𝑓 ).
3) Soit 𝐼( 3 ; −9) , Montrer que 𝐼 est centre de symétrie de (𝐶𝑓 ).
Calculons :
−2
lim( f(x) − (−2x − 3)) = lim =0
x− 3
x⟶ + ∞ x⟶ +∞
lim ( f(x) − (−2x − 3)) = 0
x⟶ + ∞
−2
lim( f(x) − (−2x − 3)) = lim x− 3
=0
x⟶ − ∞ x⟶ −∞
lim( f(x) − (−2x − 3)) = 0
x⟶ − ∞
On a lim (f(x) − (−2x − 3)) = 0 et lim( f(x) − (−2x − 3)) = 0
x⟶ + ∞ x⟶ − ∞
Alors (Cf ) admet la droite (∆) d’équation y = −2x − 3 comme
asymptote oblique en +∞ et en − ∞.
b) Déterminons algébriquement la position relative de (∆) et de (Cf ).
−2
Etudions le signe de f(x) − (−2x − 3) donc de x− 3
sur ℝ − {3}
Exemples :
Calculer les limites suivantes
𝑙𝑖𝑚 𝑥 2 + 𝑥𝑠𝑖𝑛(𝑥) ; 𝑙𝑖𝑚 − 𝑥 + 𝑠𝑖𝑛(𝑥)
𝑥⟶+∞ 𝑥⟶+∞
N.B :
Ce théorème reste valable pour des limites en – ∞ et en un réel 𝑥0
Quand on a des limites avec des sinus et des cosinus ou une partie
entière (𝑬(𝒙)) ; penser à faire des encadrements.
PREUVE
∀ 𝑥 ∈ ℝ ; 𝐸(𝑥) ≤ 𝑥 < 𝐸(𝑥) + 1
⇔ 𝐸(𝑥) − 𝐸(𝑥) ≤ 𝑥 − 𝐸(𝑥) < 𝐸(𝑥) − 𝐸(𝑥) + 1
⇔ 0 ≤ 𝑥 − 𝐸(𝑥) < 1
⇔ − 𝑥 ≤ −𝐸(𝑥) < −𝑥 + 1
Autrement ∀ 𝑥 ∈ ℝ 𝑥 − 1 < 𝐸(𝑥) ≤ 𝑥
On a 𝑙𝑖𝑚 𝑥 − 1 = + ∞ et 𝑙𝑖𝑚 𝑥 = + ∞ alors
𝑥⟶ + ∞ 𝑥⟶ + ∞
𝑙𝑖𝑚 𝐸(𝑥) = + ∞
𝑥⟶ + ∞
Exemple :
1 1
Soit 𝑓 la fonction numérique définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥−1
𝐸( )
√𝑥
a) Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de 𝑓.
b) Déterminer 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)
𝑥⟶ + ∞
Exemples :
lim E(x) = 0 ; lim E(x) = −1
x⟶ 0+ x⟶ 0−
lim E(x) = 2 ; lim E(x) = 1
x⟶ 2 + x⟶ 2 −
lim E(x) = −5 ; lim E(x) = −6
x⟶ − 5 + x⟶ 5 −
Si 𝒂 ∈ ℝ − ℤ alors on a :
𝐥𝐢𝐦 𝐄(𝐱) = 𝐄(𝒂)
𝐱⟶ 𝒂
Exemples :
lim1 E(x) = 0 ; lim3 E(x) = 1
x⟶ x⟶
2 2
lim E(x) = −4 ; lim 1 E(x) = − 1
x⟶ − π x⟶−
2
Illustration graphique
2𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥
1) On considère la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) =
𝑥−1
a) Démontrer que pour tout réel 𝑥 > 1 ; on a :
2𝑥− 1 2𝑥+ 1
≤ 𝑓(𝑥) ≤
𝑥−1 𝑥−1
b) En déduire la limite de 𝑓 en +∞
2) On rappelle que ∀ 𝑥 ∈ ℝ ; 𝐸(𝑥) ≤ 𝑥 < 𝐸(𝑥) + 1 (1)
a) A partir de (1) déterminer un encadrement de 𝐸(𝑥).
b) Déterminer 𝑙𝑖𝑚 𝐸(𝑥) et 𝑙𝑖𝑚 𝐸(𝑥)
𝑥⟶ − ∞ 𝑥⟶ + ∞
𝐸(𝑥) 𝐸(𝑥)
c) Déterminer un encadrement de 𝑥
pour 𝑥 > 0 puis de 𝑥
pour 𝑥 < 0
𝐸(𝑥) 𝐸(𝑥)
d) En déduire 𝑙𝑖𝑚 puis 𝑙𝑖𝑚
𝑥⟶ − ∞ 𝑥 𝑥⟶ + ∞ 𝑥
3) On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ − {−1} par :
4𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥
𝑓(𝑥) =
𝑥+ 1
5
a) Montrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ∗+ , |𝑓(𝑥) − 4| < 𝑥
b) En déduire 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)
𝑥⟶+ ∞
2x + sinx
1) On considère la fonction f définie par f(x) =
x−1
a) Démontrons que pour tout réel x > 1 ; on a :
2x− 1 2x+ 1
x−1
≤ f(x) ≤ x−1
Df = ℝ − {1}
∀ x ∈ ℝ; − 1 ≤ sinx ≤ 1 ; effectuons des encadrements successifs
− 1 ≤ sinx ≤ 1 ⟹ 2x − 1 ≤ 2x + sinx ≤ 2x + 1
2x − 1 2x+ sinx 2x+ 1
Pour tout réel x > 1 ; x − 1 > 0 alors x−1
≤ x−1
≤ x−1
𝟐𝐱 − 𝟏 𝟐𝐱+ 𝟏
≤ 𝐟(𝐱) ≤
𝐱−𝟏 𝐱−𝟏
b) Déduisons en la limite de f en +∞
2x− 1 2x+ 1
On a pour tout réel x > 1 ; x−1
≤ f(x) ≤ x−1
de plus
2x − 1 2x 2x + 1 2x
lim = lim = 2 et lim = lim x = 2
𝑥 →+∞ x−1 𝑥 →+∞ x 𝑥 →+∞ x−1 𝑥 →+∞
5
a) Montrons que ∀ x ∈ ℝ∗+ , |f(x) − 4| <
x
4x + sinx 4x + sinx−4x −4
On a: |f(x) − 4| = | x+ 1
− 4| = | x+ 1
|
sinx −4
|f(x) − 4| = | x+ 1 |
Or |sinx − 4| ≤ |sinx| + |4|
⇔ |sinx − 4| ≤ |sinx| + 4 de plus ∀ x ∈ ℝ on a |sinx| ≤ 1
Ainsi |sinx − 4| ≤ |sinx| + 4 < 1 + 4
⇔ |sinx − 4| ≤ 5
sinx −4 5 5
| x+ 1
| ≤ x+ 1
< x
sinx −4 5 5
| x+ 1 | ≤ x d’où pour tout réel x strictement positif |f(x) − 4| < x
b) Déduisons – en lim f(x)
x⟶+ ∞
5 5
On a |f(x) − 4| < x
de plus lim = 0 alors d’après le corolaire
x⟶+ ∞ x
du théorème des gendarmes lim f(x) = 4
x⟶+ ∞
Illustration graphique
1
On considère la fonction 𝑓 définie sur ]− ∞ ; − 3[ ∪ [0 ; + ∞[ par :
2𝑥
𝑓(𝑥) = √3𝑥 + 1
Calculer les limites aux bornes de l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de 𝑓
2x
lim f(x) = lim √3x + =?
x→−∞ x→−∞ 1
2x 2x 2 2
On a lim = lim = et lim+√X = √3 , d’après
x → − ∞ 3x + 1 x → − ∞ 3x 3 2
X→
3
2x 2
la limite de fonction composée lim √3x + 1
= √3
x→−∞
𝟐
𝐥𝐢𝐦 𝐟(𝐱) = √𝟑
𝐱→−∞
2x
lim f(x) = lim √3x + =?
x→+ ∞ x→+ ∞ 1
𝟐
Par un raisonnement analogue : 𝐥𝐢𝐦 𝐟(𝐱) = √𝟑
𝐱→+ ∞
2x
lim1− f(x) = lim1− √3x + =?
1
x →− x →−
3 3
2
2x −
On a lim1− = lim 3
= + ∞ et lim √X = + ∞
x→− 3x + 1 x→−∞ 0− X→+∞
3
2x
, d’après la limite de fonction composée lim −√3x + 1
= +∞
1
x→−
3
𝐥𝐢𝐦 − 𝐟(𝐱) = + ∞
1
𝐱→−
3
2x
lim f(x) = lim √3x + =?
x → 0+ x →0+ 1
2x 0
On a lim+ = lim = 0 et lim √X = 0 , d’après
x → 0 3x + 1 x→−∞ 1 X → 0+
2x
la limite de fonction composée lim+√3x + 1
= 0
x→0
𝐥𝐢𝐦 𝐟(𝐱) = 0
𝐱 → 0+
1 1
lim g(x) = lim = +∞
= 0 Or −1 n’appartient pas Dg donc
x ⟶ −1 x ⟶ −1 √f(x)
la fonction g est prolongeable par continue en −1.
2. a) Déterminons l’ensemble de définition de la fonction fof
fof(x) = f[f(x)] existe si et seulement si :
x ∈ Df x ≠ −1
{ ⇔ {
f(x) ∈ Df f(x) ≠ −1 vraie
Ainsi 𝐃𝐟𝐨𝐟 = ℝ − {−𝟏}
(fof)(x)
c) déterminons : lim (fof)(x) ; lim (fof)(x) lim f(x)
x ⟶ +∞ x⟶−∞ x ⟶ −1
lim (fof)(x) = lim f[f(x)] = + ∞
x ⟶ +∞ x ⟶ +∞
lim (fof)(x) = lim f[f(x)] = + ∞
x⟶−∞ x⟶−∞
(fof)(x) f[f(x)] f[X]
lim = lim = lim =1,
x ⟶ −1 f(x) x ⟶ −1 f(x) X⟶+∞ X
PREUVE
𝒔𝒊𝒏(𝒙)
𝒍𝒊𝒎 = 𝟏 ?
𝒙⟶𝟎 𝒙
Posons 𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛(𝑥) , 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑐𝑜𝑠(𝑥)
𝑠𝑖𝑛(𝑥) 𝑠𝑖𝑛(𝑥) − 0 𝑓(𝑥) − 𝑓(0)
𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑓 ′ (0)
𝑥⟶0 𝑥 𝑥⟶0 𝑥 − 0 𝑥⟶0 𝑥 − 0
𝑠𝑖𝑛(𝑥)
⇔ 𝑙𝑖𝑚 = 𝑓 ′ (0) = 𝑐𝑜𝑠(0) = 1
𝑥⟶0 𝑥
𝒔𝒊𝒏(𝒙)
D’où 𝒍𝒊𝒎 =𝟏
𝒙⟶𝟎 𝒙
𝟏 − 𝒄𝒐𝒔(𝒙)
𝒍𝒊𝒎 = 𝟎 ?
𝒙⟶𝟎 𝒙
Exemples :
Calculer les limites suivantes
𝑥 −𝑎
𝑠𝑖𝑛(2𝑥) 𝑠𝑖𝑛(3𝑥) 2𝑠𝑖𝑛( )
2
𝑙𝑖𝑚 ; 𝑙𝑖𝑚 ; 𝑙𝑖𝑚 ;
𝑥⟶0 𝑥 𝑥 ⟶ 0 𝑠𝑖𝑛(2𝑥 ) 𝑥⟶𝑎 𝑥 − 𝑎
1 − 𝑐𝑜𝑠 2 ( 𝑥) 1 − cos(5𝑥)
𝑙𝑖𝑚 et 𝑙𝑖𝑚
𝑥⟶0 𝑥𝑡𝑎𝑛(𝑥) 𝑥⟶0 𝑥2
sin(2x) sin(2x) 1 1 1
lim = lim ×2= 1×2=
x⟶0 x x⟶0 2x 2
𝐬𝐢𝐧(𝟐𝐱) 𝟏
𝐥𝐢𝐦 =
𝐱⟶𝟎 𝐱 𝟐
sin(3x) sin(3x) 2 3 3 3
lim sin(2x ) = lim 3x × sin(2x ) × 2 = 1 × 1 × 2 = 2
x⟶0 x⟶0
𝐬𝐢𝐧(𝟑𝐱) 𝟑
𝐥𝐢𝐦 = 𝟐
𝐱 ⟶ 𝟎 𝐬𝐢𝐧(𝟐𝐱 )
x −a x −a
2sin( ) sin( ) sinX
lim 2
= lim 2
x − a = lim =1
x⟶a x − a x⟶a X⟶0 X
2
x −a
x − a 2sin( )
2
En posant X = d’où lim =1
2 x⟶a x − a
𝐱 −𝐚
𝟐𝐬𝐢𝐧( )
𝟐
𝐥𝐢𝐦 =𝟏
𝐱⟶𝐚 𝐱 − 𝐚
1 − cos2 ( x) (1 − cos(x))( 1 + cos(x))
lim = lim
x⟶0 xtan(x) x⟶0 xtan(x)
(1 − cos(x))( 1 + cos(x)) (1 − cos(x)) x
lim xtan(x)
= lim x 2 . tan(x) . ( 1 + cos(x))
x⟶0 x⟶0
1 − cos2 ( x) 1
lim = × 1×2=1
x ⟶ 0 xtan(x) 2
𝟏− 𝐜𝐨𝐬𝟐 ( 𝐱)
𝐥𝐢𝐦 =𝟏
𝐱 ⟶ 𝟎 𝐱𝐭𝐚𝐧(𝐱)
1 − cos(5x) 1 − cos(5x) 25
lim = lim × 25 =
x⟶0 x2 x⟶0 (5x)2 2
𝟏 − 𝐜𝐨𝐬(𝟓𝐱) 𝟐𝟓
𝐥𝐢𝐦 =
𝐱⟶𝟎 𝐱𝟐 𝟐