Droit Des Affaires Séance 6 (12!11!2024)
Droit Des Affaires Séance 6 (12!11!2024)
Droit Des Affaires Séance 6 (12!11!2024)
L’article 3 du DOC prévoit que la capacité civile de l’individu est réglée par la loi qui régit
son statut personnel.
En vertu du DOC, toute personne est capable d'obliger et de s'obliger, si elle n'en est
déclarée incapable par la loi. Il convient de distinguer la capacité d’exercice de la capacité
de jouissance.
➢ La capacité d’exercice :
Le code de la famille définit la capacité d’exercice comme étant la faculté qu’a une
personne d’exercer ses droits personnels et patrimoniaux et qui rend ses actes valides.
La personne qui fait l’objet d’une incapacité d’exercice est titulaire du droit mais ne peut
l’exercer en raison d’un empêchement prévu par la loi. Elle doit être assistée ou
représentée par une autre personne.
La capacité d’exercice est limitée dans les cas suivants :
1- L’enfant qui, ayant atteint l’âge de discernement, n’a pas atteint celui de la majorité.
2- Le prodigue.
3- Le faible d’esprit.
➢ La capacité de jouissance :
La capacité de jouissance est définie par la loi comme étant la faculté qu’a la personne
d’acquérir des droits et d’assumer des devoirs tels que fixés par la loi.
Cette capacité est attachée à la personne durant toute sa vie et ne peut lui être enlevée.
Il y a incapacité de jouissance lorsque la personne est privée du droit d’accomplir tel ou
tel acte juridique ; cela reviendrait à la priver de la personnalité elle-même.
B. Le consentement :
Le consentement est l’accord des parties contractantes sur tous les points du contrat, il
s’agit de la première condition de formation valable d’une obligation tel que le D.O.C.
Le contrat est un accord de deux volontés (ou plusieurs), le consentement matérialise
cette volonté (contracter c'est d'abord vouloir), il n'y a pas de contrat sans volonté, le
consentement est à la base du contrat.
a. L’échange des consentements:
L'accord des volontés se décompose en deux éléments l'offre et l’acceptation, une partie
prend l'initiative du contrat, elle exprime sa volonté de contracter par une déclaration en
ce sens.
Cette déclaration c'est l'offre ou pollicitation, le destinataire de l'offre va exprimer son
accord, soit sur le champ, soit après une période de réflexion, par une déclaration en ce
sens.
Cette déclaration c'est l'acceptation.
1. L’offre :
L’offre, encore appelée pollicitation, est une proposition ferme de conclure un contrat
déterminé à des conditions déterminées.
C’est la proposition de conclure un contrat déterminé à des conditions elles-mêmes
déterminées, on parle ici d'offre simple ou d'offre tout court pour signifier qu'il s'agit de
l'offre au sens technique.
En général, l’offre est expresse, elle peut être faite à une personne présente ou absente.
Elle peut être dans le premier cas verbale ou écrite, et dans le second cas être contenue
dans toutes formes de correspondance.
Cependant, l’offre peut être aussi tacite. Dans ce cas, l’offrant s’exprime par l’exposition
du contenu et des conditions de l’offre (le commerçant qui expose les articles de son
commerce).
2. L’acceptation :
Est l’agrément pur et simple de l’offre telle qu’elle est proposée.
L’acceptation est l’expression du destinataire de l’offre de conclure le contrat aux
conditions prévues dans l’offre. Pour qu’il y ait acceptation, il faut donc qu’il y ait
adéquation entre l’acceptation et l’offre qui a été faite, au moins quant aux éléments
essentiels du contrat.
L’acceptation doit être expresse car l’adage selon lequel « qui ne dit mot consent »
n’est pas applicable dans ce domaine.
Toutefois, l’acceptation peut résulter dans certains cas de l’attitude
Il faut aussi relever que le législateur n’exige aucune forme particulière, ni pour l’offre, ni
pour l’acceptation, et que même lorsqu'elles sont écrites, l’acte qui les comporte peut
avoir la forme d’un acte sous seing privé.
b. les vices de consentements: