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MESSE DU 4ÈME DIMANCHE DE L’AVENT

RITES INITIAUX
1. Lorsque le peuple est rassemblé, le prêtre s’avance vers l’autel avec les ministres, pendant
le chant d’entrée.
Quand il est parvenu à l’autel, il fait une inclination profonde avec les ministres, puis il vénère l’autel
par un baiser, et, si cela convient, il encense la croix et l’autel. Ensuite, il gagne son siège avec les
ministres !
Le chant d’entrée achevé, le prêtre et les fidèles, debout, font le signe de la croix, tandis que
ANTIENNE D’OUVERTURE cf. Is 45, 8 (Vg)
Cieux, distillez d’en haut votre rosée,
que descende le Juste, comme une pluie,
que la terre s’ouvre, et que germe le Sauveur.
Le peuple répond :
R/. Amen.

SALUTATION

La paix soit toujours avec vous.


R/. Et avec votre esprit.

ACTE PÉNITENTIEL

Frères et sœurs,
préparons-nous à célébrer le mystère de l’Eucharistie,
en reconnaissant que nous avons péché.

On fait une brève pause en silence.


1
Prends pitié de nous, Seigneur.
R/. Nous avons péché contre toi.

Montre-nous, Seigneur, ta miséricorde.


R/. Et donne-nous ton salut.

Que Dieu tout-puissant


nous fasse miséricorde ;

qu’il nous pardonne nos péchés


et nous conduise a la vie éternelle.
R/. Amen.

Ou bien : le prêtre, un diacre ou un autre ministre, chante ou dit les invocations suivantes ou d’autres
semblables incluant Kýrie eléison (Seigneur, prends pitié) :
2
Seigneur Jésus, envoyé pour guérir
les cœurs qui reviennent vers toi :
Seigneur, prends pitié.
R/. Seigneur, prends pitié.

Ô Christ, venu appeler les pécheurs :


o Christ, prends pitié.
R/. O Christ, prends pitié.

1
Seigneur, qui sièges a la droite du Père
ou tu intercèdes pour nous :
Seigneur, prends pitié.
R/. Seigneur, prends pitié.
Ou encore

Seigneur Jésus, envoyé pour guérir les cœurs qui reviennent vers
toi :
Seigneur, prends pitié.
R/. Seigneur, prends pitié.

Ô Christ, venu appeler les pécheurs :


o Christ, prends pitié.
R/. O Christ, prends pitié.

Seigneur, qui sièges à la droite du Père ou tu intercèdes pour nous :


Seigneur, prends pitié.
R/. Seigneur, prends pitié.

Puis, le prêtre prononce l’absolution :


Que Dieu tout-puissant
nous fasse miséricorde ;
qu’il nous pardonne nos péchés
et nous conduise à la vie éternelle.
R/. Amen.

Ensuite, on chante ou on dit le Kyrie eleison (Seigneur, prends pitié)

PRIÈRE D’OUVERTURE (COLLECTE)

Prions le Seigneur.
Tous prient en silence quelques instants, en même temps que le prêtre.

Nous te prions, Seigneur, de répandre ta grâce en nos cœurs ;


par le message de l’Ange, tu nous as fait connaitre
l’incarnation de ton Fils bien-aimé ;
conduis-nous par sa passion et par sa croix
jusqu’a la gloire de la résurrection.
Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, +
qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, /
Dieu, pour les siècles des siècles.
R/. Amen.
LITURGIE DE LA PAROLE
LECTURES

A la fin de la lecture, le lecteur proclame ou chante :


Parole du Seigneur.
Tous répondent :
R/. Nous rendons grâce a Dieu.

Le psalmiste dit ou chante le psaume auquel le peuple répond, habituellement par un refrain.

Ensuite, s’il doit y avoir une deuxième lecture avant l’Évangile, un lecteur la fait à
l’ambon, comme la première.

2
A la fin de la lecture, le lecteur proclame ou chante :
Parole du Seigneur.
Tous répondent :
R/. Nous rendons grâce a Dieu.

Vient ensuite le chant d’acclamation à l’Évangile : l’Alléluia ou un autre chant selon le


temps et les normes liturgiques.
Puis le diacre qui va proclamer l’Évangile, incliné profondément devant le prêtre, demande la
bénédiction, en disant à voix basse :
Père, bénissez-moi.
Le prêtre dit à voix basse :
Que le Seigneur soit dans votre cœur et sur vos lèvres
pour que vous proclamiez dignement son Évangile :
au nom du Père, et du Fils, X et du Saint-Esprit.
Le diacre fait le signe de la croix et répond :
R/. Amen.
S’il n’y a pas de diacre, le prêtre, incliné devant l’autel, prie tout bas :
Purifie mon cœur et mes lèvres, Dieu tout-puissant,
pour que j’annonce dignement ton saint Évangile.

Ensuite, le diacre, ou le prêtre, se rend à l’ambon, accompagné éventuellement des ministres


et il dit ou chante :
Le Seigneur soit avec vous.
Le peuple répond :
R/. Et avec votre esprit.
Le diacre ou le prêtre dit :
Évangile de Jésus Christ selon saint N.

R/. Gloire a toi, Seigneur !

L’Évangile achevé, le diacre ou le prêtre dit ou chante :


Acclamons la Parole de Dieu.
Tous répondent :
R/. Louange à toi, Seigneur Jésus !
Ensuite, il vénère le livre d’un baiser, en disant tout bas :
Que cet Évangile efface nos péchés.

Puis, le prêtre ou le diacre prononce l’homélie

3
PROFESSION DE FOI

L’homélie étant achevée, on chante ou on dit le Symbole ou Profession de foi, quand c’est
prescrit.
Symbole de Nicée-Constantinople
Je crois en un seul Dieu,
le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre,
de l’univers visible et invisible.
Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ,
le Fils unique de Dieu, ne du Père avant tous les siècles :
Il est Dieu, ne de Dieu,
lumière née de la lumière,
vrai Dieu, ne du vrai Dieu,
Engendre, non pas crée,
consubstantiel au Père,
et par lui tout a été fait.
Pour nous les hommes, et pour notre salut,
il descendit du ciel ;
Aux mots qui suivent, tous s’inclinent jusqu’à « s’est fait homme ».
Par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie,
et s’est fait homme.
Crucifie pour nous sous Ponce Pilate,
il souffrit sa passion et fut mis au tombeau.
Il ressuscita le troisième jour, conformément aux Écritures,
et il monta au ciel ; il est assis a la droite du Père.
Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts ;
et son règne n’aura pas de fin.
Je crois en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie ;
il procède du Père et du Fils ;
Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire ;
il a parlé par les prophètes.
Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique.
Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés.
J’attends la résurrection des morts, et la vie du monde a venir. Amen.

Symbole des Apôtres


Je crois en Dieu, le Père tout-puissant,
créateur du ciel et de la terre.
Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur,
Aux mots qui suivent, tous s’inclinent jusqu’à « Vierge Marie ».
qui a été conçu du Saint-Esprit,
est né de la Vierge Marie,
a souffert sous Ponce Pilate,
a été crucifie, est mort et a été enseveli,
est descendu aux enfers,
le troisième jour est ressuscité des morts,
est monte aux cieux,
est assis a la droite de Dieu le Père tout-puissant,
d’ou il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois en l’Esprit Saint,
à la sainte Eglise catholique,
à la communion des saints,
à la rémission des péchés,

4
à la résurrection de la chair,
à la vie éternelle. Amen.

PRIÈRE UNIVERSELLE

Quelques invitations sacerdotales et prières de conclusion sont proposées ici pour la commodité du
prêtre et n’excluent pas l’usage d’autres formules.
INVITATION SACERDOTALE *
Pour l’Avent
1 Tandis que nous attendons l’avènement
de notre Seigneur Jésus Christ,
implorons sa miséricorde
pour qu’il apporte le salut au monde d’aujourd’hui.

PRIÈRES DE CONCLUSION *

1 À tes fidèles, Seigneur,


tends une main secourable :
Qu’ils te cherchent de tout cœur,
et voient exaucées leurs justes demandes.
Par le Christ, notre Seigneur.

2 Regarde avec bonté, Seigneur,


le peuple qui se confie en ta miséricorde ;
Et comme il ne peut subsister sans toi,
soutiens-le maintenant de tes bienfaits
pour qu’il progresse jusqu’à l’éternité.
Par le Christ, notre Seigneur.

3 Dieu qui sauves tous les hommes


et ne veux en perdre aucun,
Écoute la prière de ton peuple
et donne-lui la joie d’être exaucé.
Par le Christ, notre Seigneur.

4 Seigneur, viens au secours de ton peuple


qui espère en ta miséricorde :
Que ta puissance le soutienne en cette vie
et le conduise aux joies de l’éternité.
Par le Christ, notre Seigneur.

5 Dieu qui sais toutes choses,


tu vois tous les besoins de notre vie humaine.
Accueille les prières de ceux qui croient en toi,
exauce les désirs de ceux qui te supplient.
Par le Christ, notre Seigneur.

6 Seigneur, écoute avec bonté les prières de ton peuple :


Accorde à tous ce qu’ils te demandent
et à chacun ce qu’il lui faut.
Par le Christ, notre Seigneur.

7 Écoute, Seigneur, les prières


que tu inspires toi-même à ton Église,

5
Et, dans ta bonté, daigne les exaucer.
Par le Christ, notre Seigneur.

8 Aux appels de ton peuple en prière,


réponds, Seigneur, en ta bonté :
Donne à chacun la claire vision de ce qu’il doit faire
et la force de l’accomplir.
Par le Christ, notre Seigneur.

(Si les intentions ont été adressées au Christ)


9 Seigneur Jésus,
qui te tiens au milieu des croyants
rassemblés en ton Nom,
Écoute les supplications de ta famille
et daigne répondre à ses appels.
Toi qui vis et règnes pour les siècles des siècles.

PREPARATION DES DONS


Après cela, on commence le chant d’offertoire. Pendant ce temps, les ministres placent sur
l’autel le missel, le corporal, le purificatoire, le calice et la pale.
Il est bon que les fidèles manifestent leur participation par une offrande, en apportant le
pain et le vin pour la célébration de l’eucharistie, ou même d’autres dons destinés à subvenir
aux besoins de l’Église et des pauvres.

Le prêtre, debout à l’autel, prend la patène avec le pain, et la tient à deux mains, un peu
élevée au-dessus de l’autel, en disant à voix basse :
Tu es béni, Seigneur, Dieu de l’univers :
nous avons reçu de ta bonté
le pain que nous te présentons,
fruit de la terre et du travail des hommes ;
il deviendra pour nous le pain de la vie.
Ensuite, il dépose la patène avec le pain sur le corporal.
S’il n’y a pas de chant d’offertoire, le prêtre peut dire ces paroles à haute voix ; à la fin, le
peuple peut dire l’acclamation :
R/. Beni soit Dieu, maintenant et toujours !

Le diacre, ou le prêtre, verse le vin et un peu d’eau dans le calice, en disant tout bas :
Comme cette eau se mêle au vin
pour le sacrement de l’Alliance,
puissions-nous être unis à la divinité
de Celui qui a voulu prendre notre humanité.

Ensuite, le prêtre prend le calice, et le tient à deux mains, un peu élevé au-dessus de l’autel,
en disant à voix basse :
Tu es béni, Seigneur, Dieu de l’univers :
nous avons reçu de ta bonté
le vin que nous te présentons,
fruit de la vigne et du travail des hommes ;
il deviendra pour nous le vin du Royaume éternel.
Puis, il dépose le calice sur le corporal.
S’il n’y a pas de chant d’offertoire, le prêtre peut dire ces paroles à haute voix ; à la fin, le
peuple peut dire l’acclamation :
R/. Beni soit Dieu, maintenant et toujours !

6
Ensuite, le prêtre, profondément incliné, dit tout bas :
Le cœur humble et contrit,
nous te supplions, Seigneur,
accueille-nous :
que notre sacrifice, en ce jour,
trouve grâce devant toi,
Seigneur notre Dieu.
Ensuite, le prêtre, sur le côté de l’autel, se lave les mains, en disant tout bas :
Lave-moi de mes fautes, Seigneur,
et purifie-moi de mon péché.

PRIÈRE SUR LES OFFRANDES


Revenu au milieu de l’autel, tourné vers le peuple, étendant puis joignant les mains, il dit :
Priez, frères et sœurs :
que mon sacrifice, et le vôtre,
soit agréable à Dieu le Père tout-puissant.

Le peuple se lève et répond :


R/. Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice
à la louange et à la gloire de son nom,
pour notre bien et celui de toute l’Eglise.

Ou bien * :
Prions ensemble,
au moment d’offrir le sacrifice de toute l’Eglise.

Le peuple se lève et répond :


R/. Pour la gloire de Dieu et le salut du monde.

Puis, les mains étendues, le prêtre dit la prière sur les offrandes.
Habituellement elle se termine ainsi :
Ces offrandes déposées sur ton autel, Seigneur,
que l’Esprit les sanctifie,
lui dont la puissance a fécondé
le sein de la bienheureuse Marie.
Par le Christ, notre Seigneur.
R/. Amen.

7
PRIERE EUCHARISTIQUE
Le prêtre commence alors la Prière eucharistique.
Le Seigneur soit avec vous.
R/. Et avec votre esprit.
Élevons notre cœur.
R/. Nous le tournons vers le Seigneur.
Rendons grâce au Seigneur notre Dieu.
R/. Cela est juste et bon.
PRÉFACE
2ème PREFACE DE L’AVENT
L’attente des deux avènements du Christ
Cette préface se dit aux messes du temps de l’Avent du 17 au 24 décembre, et aux autres
messes célébrées durant ce temps qui n’ont pas de préface propre.
Le Seigneur soit avec vous.
R/. Et avec votre esprit.
Élevons notre cœur.
R/. Nous le tournons vers le Seigneur.
Rendons grâce au Seigneur notre Dieu.
R/. Cela est juste et bon.

Vraiment, il est juste et bon,


pour ta gloire et notre salut,
de t’offrir notre action de grâce,
toujours et en tout lieu,
Seigneur, Père très saint,
Dieu éternel et tout-puissant,
par le Christ, notre Seigneur.
Il est celui que tous les prophètes avaient annonce,
celui que la Vierge Mère attendait dans le secret de son amour,
celui dont Jean Baptiste a proclame la venue
et manifeste la présence.
C’est lui qui nous donne la joie
d’entrer déjà dans le mystère de Noel,
pour qu’il nous trouve, quand il viendra,
vigilants dans la prière
et remplis d’allégresse.
C’est pourquoi, avec les anges et les archanges,
avec les puissances d’en haut et tous les esprits bienheureux,
nous chantons l’hymne de ta gloire
et sans fin nous proclamons :
À la fin de la préface, le prêtre joint les mains et, avec le peuple, conclut la préface en
proclamant :
Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur, Dieu de l’univers !
Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.
Hosanna au plus haut des cieux.
Beni soit celui qui vient au nom du Seigneur.
Hosanna au plus haut des cieux.

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PRIERE EUCHARISTIQUE II
Bien que cette Prière eucharistique comprenne une préface propre, on peut aussi en choisir
une autre, en particulier parmi celles qui récapitulent le mystère du salut, par exemple les
préfaces communes.

Le prêtre dit, les mains étendues :


Toi qui es vraiment Saint,
toi qui es la source de toute sainteté, Dieu notre Père,
nous voici rassemblés devant toi,
et, dans la communion de toute l’Église,
nous célébrons le jour
où le Christ est ressuscité d’entre les morts.
Par lui que tu as élevé à ta droite, nous te prions :

Il joint les mains, puis, les tenant étendues sur les offrandes, il dit :
Sanctifie ces offrandes
en répandant sur elles ton Esprit ;
il joint les mains, puis il fait un signe de croix sur le pain et le calice, en disant :
qu’elles deviennent pour nous
le Corps et X le Sang
de Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Au moment d’être livré


et d’entrer librement dans sa passion,
Il prend le pain et le tient un peu au-dessus de l’autel.

il prit le pain, il rendit grâce, il le rompit


et le donna a ses disciples, en disant :
≪ PRENEZ, ET MANGEZ-EN TOUS :
CECI EST MON CORPS
LIVRE POUR VOUS. ≫
Il montre au peuple l’hostie consacrée, la repose sur la patène, et adore en faisant la
génuflexion. Ensuite il continue

De même, après le repas,


Il prend le calice et, le tenant un peu au-dessus de l’autel, il dit :
il prit la coupe ;
de nouveau il rendit grâce,
et la donna a ses disciples, en disant :
Il s’incline un peu.
≪ PRENEZ, ET BUVEZ-EN TOUS,
CAR CECI EST LA COUPE DE MON SANG,
LE SANG DE L’ALLIANCE NOUVELLE ET ETERNELLE,
QUI SERA VERSE
POUR VOUS ET POUR LA MULTITUDE
EN REMISSION DES PECHES.
VOUS FEREZ CELA EN MEMOIRE DE MOI. ≫
Il montre le calice au peuple, le dépose sur le corporal, et adore en faisant la
génuflexion. Puis il introduit une des acclamations suivantes :

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I Il est grand, le mystère de la foi :
R/. Nous annonçons ta mort, Seigneur Jésus,
nous proclamons ta résurrection,
nous attendons ta venue dans la gloire.

II Acclamons le mystère de la foi :


R/. Quand nous mangeons ce Pain
et buvons a cette Coupe,
nous annonçons ta mort, Seigneur ressuscite,
et nous attendons que tu viennes.

III Qu’il soit loué, le mystère de la foi :


R/. Sauveur du monde, sauve-nous !
Par ta croix et ta résurrection, tu nous as libérés.

ou * Proclamons le mystère de la foi :


R/. Gloire à toi qui étais mort,
gloire à toi qui es vivant,
notre Sauveur et notre Dieu :
Viens, Seigneur Jésus !

Ensuite, les mains étendues, le prêtre dit :


En faisant ainsi mémoire
de la mort et de la résurrection de ton Fils,
nous t’offrons, Seigneur,
le Pain de la vie et la Coupe du salut,
et nous te rendons grâce,
car tu nous as estimes dignes
de nous tenir devant toi pour te servir.

Humblement, nous te demandons


qu’en ayant part au Corps et au Sang du Christ,
nous soyons rassemblés par l’Esprit Saint
en un seul corps.

Souviens-toi, Seigneur,
de ton Eglise répandue à travers le monde :
fais-la grandir dans ta charité
en union avec notre Pape N.,
notre Évêque N.,
et tous les évêques, les prêtres et les diacres.

Souviens-toi aussi de nos frères et sœurs


qui se sont endormis dans l’espérance de la résurrection,
et souviens-toi, dans ta miséricorde, de tous les défunts :
accueille-les dans la lumière de ton visage.

Sur nous tous enfin,


nous implorons ta bonté :
permets qu’avec la Vierge Marie,
la bienheureuse Mère de Dieu,
avec saint Joseph, son époux,
les Apôtres et tous les saints

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qui ont fait ta joie au long des âges,
nous ayons part à la vie éternelle
et que nous chantions ta louange et ta gloire,
Il joint les mains.
par ton Fils Jésus, le Christ.

Il prend la patène avec l’hostie, ainsi que le calice, et, les élevant ensemble, il dit :
Par lui, avec lui et en lui,
a toi, Dieu le Père tout-puissant,
dans l’unité du Saint-Esprit,
tout honneur et toute gloire,
pour les siècles des siècles.
Le peuple acclame :
R/. Amen.

Vient ensuite le rite de la communion.

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RITE DE LA COMMUNION

Lorsqu’il a déposé le calice et la patène, le prêtre, les mains jointes, dit :


Comme nous l’avons appris du Sauveur,
et selon son commandement, nous osons dire :
Ou bien * :
Unis dans le même Esprit,
nous pouvons dire avec confiance
la prière que nous avons reçue du Sauveur :

Il étend les mains, et, avec le peuple, il continue :


Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi a ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du Mal.

Les mains étendues, le prêtre, seul, continue :


Délivre-nous de tout mal, Seigneur,
et donne la paix a notre temps :
soutenus par ta miséricorde,
nous serons libérés de tout péché,
a l’abri de toute épreuve,
nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance :
l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.

Il joint les mains.


Le peuple conclut la prière par l’acclamation :
Car c’est à toi qu’appartiennent
le règne, la puissance et la gloire
pour les siècles des siècles !

RITE DE LA COMMUNION
Ensuite, les mains étendues, le prêtre dit à haute voix :
Seigneur Jésus Christ,
tu as dit a tes Apôtres :
≪ Je vous laisse la paix,
je vous donne ma paix ≫ ;
ne regarde pas nos péchés
mais la foi de ton Église ;
pour que ta volonté s’accomplisse,
donne-lui toujours cette paix,
et conduis-la vers l’unité parfaite,
Il joint les mains.
toi qui vis et règnes pour les siècles des siècles.

Le peuple répond :
R/. Amen.

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Le prêtre, tourné vers l’assemblée, ajoute en étendant les mains :
Que la paix du Seigneur soit toujours avec vous.
Il joint les mains.
Le peuple répond :
R/. Et avec votre esprit.

Ensuite, si cela convient, le diacre ou le prêtre ajoute :


Dans la charité du Christ,
donnez-vous la paix.

Et tous se manifestent la paix et la charité mutuelles selon les coutumes locales.


Le prêtre donne la paix au diacre ou au ministre.

Le rite de la paix étant achevé, le prêtre prend l’hostie, la rompt au-dessus de la patène, et
en met un fragment dans le calice, en disant tout bas :
Que le Corps et le Sang de notre Seigneur Jésus Christ,
réunis dans cette coupe,
nourrissent en nous la vie éternelle.

Pendant ce temps, on chante ou on dit :


Agneau de Dieu,
qui enlèves les péchés du monde,
prends pitié de nous.

Agneau de Dieu,
qui enlèves les péchés du monde
prends pitié de nous.

Agneau de Dieu,
qui enlèves les péchés du monde,
donne-nous la paix.
Cette invocation peut être répétée plusieurs fois si la fraction du pain se prolonge.
La dernière fois, on dit : donne-nous la paix.
Puis, les mains jointes, le prêtre dit tout bas l’une des deux prières suivantes :
Seigneur Jésus Christ,
Fils du Dieu vivant,
selon la volonté du Père
et avec la puissance du Saint-Esprit,
tu as donné, par ta mort, la vie au monde ;
que ton Corps et ton Sang très saints
me délivrent de mes péchés et de tout mal ;
fais que je demeure fidèle à tes commandements
et que jamais je ne sois séparé de toi.
Ou bien :
Seigneur Jésus Christ,
que cette communion à ton Corps et à ton Sang
n’entraîne pour moi ni jugement ni condamnation ;
mais que, par ta bonté, elle soutienne mon esprit et mon corps
et me donne la guérison.

Le prêtre fait la génuflexion, prend l’hostie, et, la tenant un peu élevée au-dessus de la
patène ou du calice, tourné vers le peuple, dit à voix haute :

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Voici l’Agneau de Dieu,
voici celui qui enlève les péchés du monde.
Heureux les invites au repas des noces de l’Agneau !

Et il ajoute avec le peuple, une seule fois :


Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir ;
mais dis seulement une parole,
et je serai guéri.

Puis le prêtre, tourné vers l’autel, dit tout bas :


Que le Corps du Christ me garde pour la vie éternelle.
Et il consomme avec respect le Corps du Christ.

Ensuite, il prend le calice, et dit tout bas :


Que le Sang du Christ me garde pour la vie éternelle.
Et il boit avec respect le Sang du Christ.

Le prêtre prend alors la patène ou le ciboire, et s’approche des communiants ; il montre à


chacun l’hostie en l’élevant légèrement, et dit :
Le Corps du Christ.
Le communiant répond :
R/. Amen.
Et il communie.

Si le diacre distribue la communion, il agit de la même manière.


Pendant que le prêtre communie au Corps du Christ, on commence le chant de communion.

Lorsque la distribution de la communion est achevée, le prêtre, le diacre ou l’acolyte purifie


la patène au-dessus du calice, et le calice lui-même.

Au moment où le prêtre fait la purification, il dit tout bas :


Puissions-nous accueillir d’un cœur pur, Seigneur,
ce que notre bouche a reçu,
et trouver dans cette communion d’ici-bas
la guérison pour la vie éternelle.

Le prêtre peut alors retourner à son siège. On peut rester en silence pendant un
certain temps. On peut chanter un psaume ou un cantique de louange ou une hymne.

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PRIÈRE APRES LA COMMUNION

Ensuite, debout à l’autel ou au siège, le prêtre, les mains jointes, dit, tourné vers le peuple :
Prions le Seigneur.
Et tous prient en silence avec le prêtre pendant quelque temps. Puis le prêtre, les mains
étendues, dit la prière après la communion.
Après avoir reçu le gage de la rédemption éternelle,
Dieu tout-puissant, nous te prions : *
à mesure qu’approche le jour ou nous fêterons le salut,
donne-nous une ferveur de plus en plus grande,
pour célébrer dignement le mystère de la nativité de ton Fils.
Lui qui vit et règne pour les siècles des siècles.
R/. Amen.

RITE DE CONCLUSION

Si c’est nécessaire, on fait alors brièvement les annonces pour la communauté présente.
On fait ensuite le renvoi.
Le prêtre, tourné vers le peuple, dit en étendant les mains :
Le Seigneur soit avec vous.

Le peuple répond :
R/. Et avec votre esprit.

Le prêtre bénit le peuple, en disant :


1. Temps de l’Avent

Vous croyez que le Fils unique de Dieu est déjà venu,


et vous attendez qu’il vienne de nouveau ;
a la clarté de son avènement,
que Dieu tout-puissant, dans sa miséricorde,
vous sanctifie et vous comble de sa bénédiction.
R/. Amen.

Dans le combat de cette vie,


qu’il rende ferme votre foi,
joyeuse, votre espérance,
efficace, votre charité.
R/. Amen.

La venue prochaine de notre Rédempteur selon la chair


vous procure déjà une joie spirituelle ;
lors de son avènement dans la gloire,
qu’il vous donne la récompense de la vie éternelle.
R/. Amen.

Et que la bénédiction de Dieu tout-puissant,


le Père, et le Fils, X et le Saint-Esprit,
descende sur vous et y demeure toujours.
R/. Amen.

Puis le diacre, ou le prêtre lui-même, les mains jointes, tourné vers l’assemblée, dit :

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Allez, dans la paix du Christ.
Ou bien :
Allez porter l’Évangile du Seigneur.
Ou bien :
Allez en paix, glorifiez le Seigneur par votre vie.
Ou bien :
Allez en paix.

Le peuple répond :
R/. Nous rendons grâce à Dieu.

Ensuite, selon l’usage, le prêtre vénère l’autel par un baiser, comme au commencement.
Après une inclination profonde, faite en même temps que les ministres, il se retire.
Si la messe est suivie par une autre action liturgique, on omet les rites de renvoi

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