projet final La Ficelle

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Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010

Introduction

L’enseignement du français au cycle qualifiant repose, selon la réforme, sur


l’approche par compétence, il met l’apprenant au centre de l’action pédagogique et il
vise à pousser l’élève à travailler dans l’autonomie.

Pour atteindre cet objectif, la nouvelle réforme de l’Education et de la


Formation adopte pour l’enseignement/apprentissage du français la pédagogie de
projet.

Dans cette optique, nous nous sommes investis en tant que futurs enseignants
dans la conception d’un projet pédagogique qui s’avère indispensable dans
l’accomplissement des pratiques de classe pour deux raisons majeures : D’abord nous
jugeons que l’exercice vaut la peine d’être effectué afin de joindre l’utile à l’agréable
et témoigner de la pertinence des conseils et directives tant prodigués de la part de
notre professeurs de Didactique, un grand merci. Puis, nous sentons le besoin de
contribuer par ce modeste travail à manifester notre vision des choses. Chemin faisant,
nous nous évaluons et nous évoluons.

Nous réalisons que le projet pédagogique est indispensable dans


l’accomplissement de tout acte d’apprentissage. C’est un système qui se veut structurer
de manière telle que les besoins de formation sont préalablement établis, les objectifs
clairement définis et le parcours convenablement tracé.

Toutefois, le projet ne peut aboutir que si l’apprenant y adhère de plein gré et


honore le contrat établi avec son professeur. Si jamais un contrat est. Sinon, l’aventure
ne mérite même pas d’être vécue.

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Un des intérêts majeurs d’un projet pédagogique est de donner du sens à un


univers scolaire que beaucoup d’élèves peuvent traverser sans bien en tirer profit. Ça
serait un gâchis si on n’arrive pas à aider nos élèves à penser par eux-mêmes, à les
doter d’un arsenal d’outils pour bâtir leur personnalité. La valeur psychologique
consiste à se représenter l’inactuel par anticipation, pour se transformer, peser sur ceux
qui affectent le monde ou s’adapter à eux. Les situations de simulation sont de
véritables occasions à forger l’esprit avec moins de dégâts : « il vaut mieux prévenir
que guérir ».

Ainsi, le projet se concrétisera par une progression prévue pour une période
déterminée, en termes de compétences repérables, de programme établi, d’activités
bien définies qui tiennent compte des contraintes prévisibles car l’idéal est inaccessible
mais reste quand même prévisible.

En effet, c’est le deuxième module programmé au secondaire qualifiant, mais


c’est le premier module à exiger une œuvre intégrale.

Puisque nous serons appelés en tant que futurs enseignants à mettre en exergue
cet objectif, nous avons envisagé l’élaboration d’un projet pédagogique qui vise
essentiellement à connaître les caractéristiques du réalisme à travers l’étude de la
nouvelle «La Ficelle » de Guy de Maupassant. Notre projet s’adresse aux élèves du
tronc commun.
C’est une phase où l’apprenant doit être pourvu d’un esprit de critique et de
synthèse, lui permettant une meilleure préparation soit pour l’insertion dans la vie
active, soit à l’intégration du cycle supérieur.

Le choix de La Ficelle de Maupassant n’est point fortuit mais il est fondé sur le
fait que cette nouvelle constitue un moyen adéquat pour approcher de tels textes
réalistes. La nouvelle répond aux exigences des instructions officielles : elle permettra
aux apprenants de lire avec plaisir des auteurs du 19ème siècle tels que Maupassant, de
s’exprimer correctement à l’oral et à l’écrit et de produire des textes cohérents. Ce

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projet peut également inciter les apprenants à s’interroger sur Maupassant qui écrit des
nouvelles. Dans ses récits, il fait intervenir un narrateur à la 1 ère ou à la 3ème personne
qui raconte l’histoire d’un ou de plusieurs personnages.
Notre travail s’articulera autour de trois projets séquentiels :

 La première séquence ou la séquence préliminaire est consacrée à l’entrée


dans l’œuvre, on va étudier la biographie de l’auteur, le mouvement
littéraire, le contexte de l’œuvre pour aboutir à l’élaboration d’une fiche
de lecture, ce qui permettra aux élèves de lire facilement l’œuvre et
connaître ses enjeux.

 La deuxième séquence traitera la narration, on va étudier les différents


procédés narratifs à travers l’étude du schéma narratif de l’œuvre.

 La troisième séquence sera réservée à la situation finale de l’histoire,


ainsi qu’à la description, notamment la description des lieux et les portraits
pour dégager leurs portées et leurs visées par rapport au lecteur.

Les séquences s’étalent chacune sur deux semaines et traiteront les diverses
activités (Etude de texte, langue, TEC, activités orale, production écrite et les travaux
encadrés), de temps en temps, nous ferons des prolongements qui viseront à élargir
notre champ d’étude et à ouvrir les élèves sur d’autres domaines comme : le cinéma, la
music, le théâtre…

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Séquence I : L'étude du schéma narratif


Séance1 : Travaux encadrés
Niveau : Tronc commun
Option : Toutes
Durée : 1h
Objectif : Etudier oralement ou par écrit une œuvre littéraire
Contenu : Biographie de l’auteur (Guy de Maupassant)

Déroulement de la leçon

Au début de la séance, les élèves vont exposer leurs recherches sur la biographie de
Maupassant. Par une série de questions, le professeur aidera les élèves à récapituler.

Auteur :

Qui est l’auteur de cette nouvelle ?


Où est ce qu’il est né ?
Quand est ce qu’il est mort ?

Sa vie :

Guy de Maupassant est né dans quelle ville ?


Quels sont les diplômes qu’il a obtenus ?
En parallèle de ses études, Guy de Maupassant a exercé plusieurs métiers et plusieurs
activités. Quels sont-ils ?
Quels sont les différents événements ayant marqué l’auteur ?
Quelles sont ses publications ?

Repères biographique

Vie familiale :

Guy de Maupassant est né le 5 août 1850 dans le département de la Seine maritime en


France. Il est né dans une famille d’origine lorraine installée en Normandie. Il grandie
aux cotés de sa mère et de son frère Cadet Alfred. Sa mère est une femme très cultivée
et d’une famille bourgeoise. Elle est aussi l’amie de Gustave Flaubert ce qui joue un
rôle remarquable dans la carrière littéraire de son fils. Guy de Maupassant passe son
enfance dans l’amour de la nature et des sports en plein air. Par la suite, il intègre le
lycée de Rouen où il rencontre de nombreux célèbres 1auteurs notamment l’ami de
famille Gustave Flaubert. Il est mort en 1893

1
http://guydemaupassant.mes-biographies.com/biographie-Guy-de-Maupassant.html

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Vie professionnelle :

Maupassant obtient son baccalauréat en 1896. A partir de juillet 1870, lors de la guerre
contre la Prusse, il est affecté dans les services de l’intendance à Rouen, c’est-à-dire
qu’il se charge de l’administration et de la gestion financière, etc. Et puis grâce à
Flaubert, il obtient un poste stable pendant dix ans au Ministère de la Marine et de
l’Instruction publique.

Ses publications :

En une douzaine d’années, il publie environ 15recueils de contes et nouvelles. Six


romans et de très nombreux articles de journaux. Ses thèmes d’inspiration sont variés :
Il s’agit du monde de sa Normandie natale, que du monde des petits bourgeois et des
médiocres employés de bureaux :

1882 : Aux champs, la bécasse, farce normande, la folle, la peur, un normand, pierrot,
la veillé, le testament…
1883 : en mer, en sabots
1888 : les épingles.

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Séquence I : L'étude du schéma narratif


Séance 2 : Travaux encadrés :
Niveau : Tronc commun
Option : Toutes
Durée : 1h
Objectif : Identifier les caractéristiques de la nouvelle
Contenu : La nouvelle comme genre littéraire, Maupassant nouvelliste.

Déroulement de la leçon :

Compétence visée : acquérir la méthodologie de la recherche


Capacité : élaborer un travail documentaire
Etape1 : présentation de la tâche à accomplir
La tâche du professeur : en cherchant dans les dictionnaires, dans les livres et sur
internet essayer de définir la nouvelle et ses caractéristiques.
Etape2 : évaluation des travaux
La tâche du professeur : insister sur la bonne présentation des documents
Vérifier les renseignements apportés par les élèves
Etape3 : rédaction collective :
Tâche du professeur : à partir des données collectées par les élèves, on rédigera une
définition de la nouvelle et ses caractéristiques.

Définition de la nouvelle et ses caractéristiques :

C’est un texte narratif court qui comprend un narrateur, une intrigue et des
personnages.

1-Une forme brève :

Au sens littéraire, le terme « nouvelle » désigne un court récit en prose qui semble être
destiné à être lu en une seule fois, ne comptant qu’entre 2 et 30pages. Il s’agit de la
principale différence entre le roman et la nouvelle.

2-Un sujet restreint :

Par sa brièveté, la nouvelle raconte généralement un fait précis, un événement unique,


autour duquel se concentrent quelques personnages, son sujet est donc restreint.

3-Un récit vraisemblable :

Les nouvelles fondent leurs récits sur des faits vraisemblables, c’est-à-dire des actions
qui peuvent avoir lieu dans la réalité de leurs lecteurs. Elle expose des anecdotes, des
courts instants de vie tirés de la réalité, du quotidien du lecteur.

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Séquence I : L'étude du schéma narratif


Séance3 : Travaux écrits
Niveau : Tronc commun
Option : Toutes
Durée : 1h
Objectif: Reconnaître un genre littéraire : la nouvelle réaliste
Contenu : Le réalisme et le naturalisme au 19éme siècle

Déroulement de la leçon

Après avoir discuté la biographie de Maupassant et la définition de la nouvelle, les


élèves passent au repérage de la nouvelle La ficelle comme étant une nouvelle réaliste.
Le professeur après avoir posé une série de questions, va collecter les informations les
plus importantes pour écrire la définition sur le tableau.
Qu’est ce que le réalisme ?
Qu’est ce que le naturalisme ?
Quelle est la différence entre ces deux mouvements littéraire ?

Le réalisme et le naturalisme

) Le Réalisme

Le mouvement réaliste se développe à partir de 1848, bien avant le mouvement


naturaliste. Ce mouvement puise ses thèmes directement dans le monde contemporain,
social et historique, et s'intéresse désormais à des groupes sociaux, à des situations qui
n'étaient pas jusqu'ici considérées comme littéraires. En effet, il s’intéresse à ce que
nos sens perçoivent et décrète que tout événement, objet, être, chose ou action sont
dignes d'être des sujets littéraires et qu'ils doivent être rendus de manière véridique.
C'est ainsi qu'émergent les ouvriers, les artisans ou encore les prostituées dans le
roman.
Les thèmes abordés concernent principalement l'influence du milieu sur les
individus, la vie urbaine ou provinciale et les misères et ascensions sociales.
Les principes de ce mouvement reposent sur la reproduction la plus parfaite possible
de la réalité et, cela implique souvent la documentation sur le terrain et le souci du
détail. De plus, le romancier applique les méthodes des sciences expérimentales et la
philosophie positiviste. C'est en cela que le Réalisme ouvre la voie au Naturalisme qui
prolonge encore plus les méthodes scientifiques. 2

2) Le Naturalisme

Le mouvement naturaliste est né de l'influence de la médecine et des sciences


expérimentales.
Le Naturalisme peut être comparé au Réalisme, mais le Naturalisme renforce ou
développe certains caractères du Réalisme. L'écrivain naturaliste vérifie
expérimentalement dans ses romans le rôle des déterminismes sociaux et biologiques
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sur l'individu ou le groupe. Le Réalisme documentaire laisse donc sa place à


l'expérimentation. Ainsi, le romancier invente une situation, il place le personnage
chargé d'une lourde hérédité dans un milieu défini (ouvrier, mondain, etc.). Il se
propose ensuite d'observer la situation et d'expliquer le comportement de son
personnage avec une objectivité scientifique. Chaque roman (naturaliste) est donc une
expérimentation nouvelle.

Les différences entre le Réalisme et le Naturalisme résident donc dans le choix de


leurs thèmes et des principes qui les composent. 3

2
http://www.etudes-litteraires.com/figures-de-style/realisme.php
3
http://www.angelfire.com/pq/litterart/naturalisme.html

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Séquence I : L'étude du schéma narratif


Séance 4 : Etude du texte
Niveau : Tronc commun
Option : Toutes
Durée : 2h
Objectif : Reconnaître un genre littéraire : la nouvelle réaliste
Contenu : Structure de l’œuvre (schéma narratif)

Déroulement de la leçon

Etape1 : lecture magistrale


Activités du professeur : Quel est le genre du texte ?
Quel est le type du texte ?
Etape2 :
Demander aux élèves de lire le texte
Expliquer les mots difficiles
Déterminer les événements principaux
Classer ces derniers selon un ordre chronologique
Comment appelle-t-on l’ensemble de ces éléments ?
(Situation initiale, élément perturbateur, les péripéties, élément équilibrant,
situation finale).

Structure de la nouvelle

Nous proposons d’aborder cette nouvelle à partir de deux notions de base ; à savoir
celle d’ « histoire » et celle de « narration ». Cette distinction fondamentale nous
permet de montrer que par le terme histoire -fiction on désigne les événements, le
contenu à raconter ; et par le mot narration on revoie à la manière avec laquelle
l’instance narrante raconte ces événements au lecteur.

A) Au niveau événementiel :

Une lecture du récit à partir du schéma narratif permet de restituer l’histoire comme
suit :

1- situation initiale : Maître Hauchecorne trouve le bout de ficelle


2- Elément modificateur : Malandain fait sa fausse déclaration.
3- Péripéties : - convocation d’ Hauchecorne devant le Maire, il est accusé d’avoir
trouvé la ficelle et gardé le silence sur cet événement. Il en fut indigné, touché
dans son amour propre- la nouvelle se répand dans toute la ville.
4- élément de résolution (provisoire) : Marius trouve le portefeuille.
5- situation finale : Maître Hauchecorne croit avoir triomphé.
Il est tout à fait possible de considérer que cette partie du récit constitue une
première séquence ayant un début, une intrigue et une fin. Mais le lecteur

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s’aperçoit très vite que la situation finale de la première partie est le point de
départ d’une autre séquence qui, elle, promet d’autres horizons événementiels.
La deuxième séquence peut se lire de la manière suivante :

A) situation initiale : Le triomphe provisoire du Maître Hauchecorne


B) élément modificateur : les moqueries du fermier et des gens de Goderville.
C) Péripéties : indignation et surprise de M. Hauchecorne D) élément de résolution
: absent.
D) situation finale : la mort d’ Hauchecorne.

B- Au niveau spatial:

Au niveau spatial, la redondance est annoncée par le retour des mêmes unités
spatiales : la rue d’une part et l’auberge de M. Jourdain d’autre part. En tant qu’unité
dite intermédiaire, la rue apparaît à deux moments forts dans l’histoire : le premier
quand Hauchecorne ramasse la ficelle sous le regard malicieux de Malandain ; le
second lorsque, désespéré, Hauchecorne se rend plusieurs fois à cette rue pour
reconstituer et expliquer l’événement source de son discrédit.

-L’auberge

L’auberge apparaît deux fois dans le récit. En effet, c’est dans ce lieu de repos, de
rencontre autour de la table avec les gens du village que les gendarmes viennent
chercher M. Hauchecorne. C’est également dans l’auberge qu’il « resta suffoqué »
quand on l’a accusé d’avoir cherché un complice (Marius) pour rendre le portefeuille à
son propriétaire, Monsieur Houlbrèque. La redondance au niveau de la configuration
spatiale a pour corollaire la progression narrative qui s’acheminer vers une tension
dramatique incontournable. L’auberge devient alors le lieu où se tissent les premier fils
du sort tragique de monsieur Hauchecorne. Cet espace fait office d’un tribunal où
l’accusé est ouvertement condamné non par une instance juridique, mais par ses
semblables les plus familiers.

- La scène :

Dans le récit, il y a deux scènes importantes qui se passent, à des moments différents,
dans le bureau du maire. Mais si Hauchecorne sort presque vainqueur de la première
confrontation avec le maire, puisque ce dernier fut « fort perplexe » et le laisse partir
faute de preuves convaincantes ; dans la seconde, le pauvre paysan se trouve acculé à
se défendre mais cette fois sans espoir d’échapper au pouvoir destructeur de la malice
de Malandain. La technique de la scène, comme procédé théâtrale visant à mimer la
réalité et à conférer au récit le caractère de la vraisemblance, laisse le lecteur découvrir
de lui-même les différentes réactions des personnages protagonistes.

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Séquence I : L'étude du schéma narratif


Séance 5 : Etude du texte
Niveau : Tronc commun
Option : Toutes
Durée : 1H.
Module II : Étudier une nouvelle réaliste, La ficelle, de Maupassant
Approche : Lecture méthodique
Support : L’incipit, « Sur toutes les routes … aux gens des champs. » p 9-11
Compétences :
 Identifier la structure formelle d’une nouvelle réaliste.

Capacités :
 Lire méthodiquement le texte.
Identifier l’incipit et ses fonctions.

Déroulement de la leçon

I. Mise en situation

1- Où se trouve ce passage par rapport à la nouvelle ?


2- Comment appelle- t-on la première page d’un roman ? d’une nouvelle?
3- Quel est le genre de cette nouvelle ?
4- Situer le passage.

Situation du passage:
Ce passage est extrait de la nouvelle réaliste La ficelle de Maupassant, c’est
l’incipit.
Lecture de l’extrait:

Identification du texte
1- Types ? (Narratif, descriptif)
2- Tonalité ? (comique, satirique)
3- Temps ? (imparfait, passé-simple).

II. Hypothèses de lecture:

 L’incipit et ses fonctions ?


 Les moyens de la description ?
III. Axes de lecture:

1- L’incipit : suppose trois questions où ? Quand ? Qui ?

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Présentation des :
- Lieux : Sur les routes de Goderville
- Temps : Jour de marché
- Personnages : Les paysans, les animaux.
2- Les Moyens de la description

 Le champ lexical dominant est celui du monde rural : vache, veau, animal,
paysan, canard, compagne, etc.

 Les indices de la présence du narrateur par les marques de jugement :


- "Leur blouse semblait un ballon prêt à s’envoler d’où sortaient une
tête, deux bras et deux pieds."
"Sur la place de Goderville, c’était une foule une cohue d’humains et
de bêtes mélangées."
- "Et les voix criardes, aigues, glapissantes formaient une clameur
continue et sauvage."
- "Tout cela sentait l’étable, le lait, le fumier, le foin et la sueur,
dégageait cette saveur aigre, affreuse, humaine et bestiale, particulière aux
gens des champs."

Synthèse

- L’incipit a pour fonction de présenter le cadre spatio-temporel de l’histoire ainsi que


les personnages afin d’attirer le lecteur et l’initier à terminer l’histoire.

- L’auteur essaie de créer l’effet du réel, en décrivant minutieusement les hommes et


les animaux ainsi que leurs attitudes dans le milieu dans lequel ils se trouvent pour
montrer en conséquence l’impact du milieu sur ceux qui y sont (les gens et les
animaux).

- Dans ce passage, l’auteur met l’accent sur la vie dans la campagne en faisant une
description des caractères pénibles de cette vie sur les paysans.

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Séquence I : L'étude du schéma narratif


Séance 6 : Langue
Niveau : Tronc commun.
Option : Toutes
Durée : 1H.
Module II : Étudier une nouvelle réaliste, La ficelle, de Maupassant
Approche : les moyens lexicaux de la description (Les expansions nominales)
Support : « Sur toutes les routes … aux gens des champs. » p 9-11
Objectifs :
 Traitements et effets dans l’incipit.
 Repérer les passages descriptifs dans la nouvelle

Contenus :
Identifier les moyens lexicaux de la description

Déroulement de la leçon

- Rappel de la mise en situation du passage de l’incipit


- De quoi il s’agit dans ce passage ?
- Quel est le champ lexical dominant dans le passage ?
I- Observation

1- Leur blouse bleue, empesée, brillante.


2- Il remarqua, sur le seuil de sa porte, maître Malandain, le bourrelier, qui le
regardait.
3- Le fond du véhicule.
Questions
1- Dans chaque phrase dites quelle est la nature grammaticale des mots en gras?
2- Qu’est ce qu’ils qualifient/ complètent le sens de quels mots ?

II- Conceptualisation

Les moyens lexicaux de la description sont :


1- adjectifs qualificatifs ou participes passés employés comme adjectifs ;
2- propositions subordonnées relatives ; La proposition relative peut être
introduit par un pronom relatif (qui, que, qu', dont, où).
3- GN compléments du nom. Le complément du nom peut être introduit par
une préposition (de, du ou d').

III- Appropriation

1- Construisez des phrases avec des expansions nominales.


2- Relevez les expansions des noms en gras en les classant des phrases suivantes :

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- C’était jour de marché.


- Les males allaient, à pas tranquilles, tout le corps en avant à chaque
mouvement de leurs longues jambes torses, déformées par les rudes travaux,
par la pesée sur la charrue qui fait en même temps monter l’épaule gauche
et dévier la taille.
- Un aplomb solide.
- Les besognes lentes et pénibles de la campagne.
- Les uns tiraient au bout d’une corde une vache, un veau.
- Et elles marchaient d’un pas plus court et plus vif que leurs hommes.
- La taille sèche, droite et drapée dans un petit châle étriqué, épinglé sur leur
poitrine plate.
- Les cornes des bœufs, les hauts chapeaux à longs poils des paysans riches.
- Et les voix criardes, aigues, glapissantes formaient une clameur continue et
sauvage que dominait parfois un grand éclat poussé par la robuste poitrine
d’un campagnard en gaieté.

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Séquence I : L'étude du schéma narratif


Séance 7 : Production écrite
Niveau : Tronc commun
Option : Toutes
Durée : 1H.
Module II : Étudier une nouvelle réaliste, La ficelle, de Maupassant
Sujet : décrire un lieu.
Support : consigne.
Compétences :
 Décrire un lieu.
Contenus :
 Description d’un lieu du point de vu valorisant, dévalorisant ou
neutre.

Déroulement de la leçon

I. Lecture de la consigne.
II. Poser les questions de compréhension suivantes:

-1- Que signifie description ?


- 2-Quels sont les types de la description ?
-3-Lorsqu’il s’agit de décrire un lieu, comment appelle-t-on ce type de
description ?
-4- Quelles sont les procédés de la description?
-5- À quoi sert une description?
-6- En vous aidant du lexique donné en bas de page, faites la description d’un
lieu de votre choix.

III. Lecture et explication de la consigne:

"Description d’un lieu du point de vu valorisant, dévalorisant ou


neutre."

IV. Travail individuel


 Donner à l’élève le temps de rédiger
 Lecture des productions personnelles

V. Travail Collectif
- Rédaction d’une description spatiale collectivement
- Traces écrites.

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Conceptualisation :

- Une description est le plus souvent un arrêt dans le récit. Elle sert à faire percevoir
au lecteur le cadre ou des éléments du cadre dans lequel se déroule une action.
- Une description peut faire comprendre: une situation historique, un milieu social, un
paysage et son atmosphère. Ces éléments sont nécessaires à la cohérence du récit.

– Une description est dite objective lorsque l’énonciateur se veut neutre, c’est-à-dire
qu’il ne laisse pas transparaître son avis à travers les mots qu’il emploie et qu’il ne fait
aucun commentaire.
– Dans le cas contraire, elle est dite subjective. Elle est alors faite à travers le regard
du narrateur ou d’un personnage. Il peut présenter une vision méliorative
(séduisante) ou péjorative (dévalorisante) de ce qu’il décrit.

- La description spatiale. Elle est localisée dans l’espace à l’aide d’indications


spatiales. La description d’un lieu (paysage, bâtiment...) peut privilégier un axe
horizontal (à droite, à gauche, à l’est, à l’ouest, d’un côté, de l’autre...), vertical (en
haut, en bas, en dessous, au-dessus...) ou ménager un effet de profondeur (au premier
plan, plus loin, au fond...).

- Dans une description, il convient d’examiner les expansions du nom, les champs
lexicaux et les figures de style (comparaison, métaphore, personnification ; ex. :
« Cette montagne que coiffait un cratère. ») qui permettent de caractériser un
personnage, un lieu, un objet...

- La description sert à:
1. Informer et expliquer:

La description des lieux ou des objets permet au lecteur de mieux comprendre le


déroulement de l'action. C'est une description objective des choses.

2. Exprimer les sentiments:

La description peut traduire les sentiments du personnage qui regarde, à travers:


- L'impression d'ensemble qui se dégage de l'objet décrit (tristesse ou gaieté...)
- Le style utilisé: la construction de la phrase, le vocabulaire (favorable ou
défavorable), les images. Par exemple, si un lieu est comparé à une prison, on sait que
le personnage s'y sent mal à l'aise. C'est une description subjective.

- La description objective:

Comme on l'a déjà dit, la description objective sert à décrire les objets et les choses
comme ils sont sans ajouter les sentiments. D'ici pour avoir une bonne description
objective, il faut :

- Choisir un point de vue externe et un angle de vision approprié.

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- Caractériser l'objet décrit par des adjectifs qualificatifs, des compléments du nom,
une subordonnée relative.

- Organiser l'espace en différents plans.

- La description subjective:

La description subjective sert à traduire les sentiments du personnage qui regarde. Il


décrit tout en évoquant ses sentiments. Il faut :
- Employer le présent actuel ou atemporel ou l'imparfait de description.
- Enrichir votre description par le champ lexical de l'affectivité sans négliger celui
de la lumière, la couleur, la forme...
- Utiliser des phrases de type déclaratif et de forme affirmative...
- Employer les adverbes qui marquent l'intensité, l'émotion...
- Utiliser les adjectifs à valeur affective (appréciative ou dépréciative), les
modalisateurs et les connecteurs...
- Insister sur le vocabulaire de l'affectivité qui se rapporte à la psychologie, aux
émotions et aux sentiments...

Les modalisateurs:

On appelle modalisateurs les mots ou expressions signalant le degré de certitude


de celui qui s'exprime aux idées qu'il formule. Ils indiquent si, pour lui, ces idées sont
vraies, douteuses ou fausses. Donc la valeur des modalisateurs sera la certitude ou
l'incertitude.

LES MODALISATEURS
Ils peuvent
Certitude Incertitude
être...
sûr, certain, douteux, incertain,
Adjectifs inévitable, clair, vraisemblable,
évident... probable, possible...
assurément,
forcément, vraisemblablement,
Adverbes réellement, peut-être,
certainement, probablement....
incontestablement...
selon toute
à coup sûr, sans
Expressions vraisemblance, à ce
aucun doute, de toute
toutes faites qu'on dit, je ne sais
évidence...
quel...
Verbes assurer, affirmer, penser, croire,

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douter, supposer,
d'opinion certifier, admettre... souhaiter, espérer,
prétendre, sembler...
il se peut que, il
Verbes il apparaît clairement
semble que, il est
impersonnels que, il est sûr que...
possible que...

Production modèle :
Durant les vacances d'été. J'ai visité la ville de Marrakech, une belle ville connue
par la place Jemâa el Fna, un lieu incontournable et fascinant qui se trouve à côté de la
mosquée Koutoubia. Le charme de la place Jemâa el Fna provient de la multitude
d'artistes de rue qu'on aperçoit au milieu de la place comme les badauds, les musiciens,
les boutiquiers, les danseurs, les charmeurs de serpents, les mendiants, les guérisseurs,
etc., qui se mettent en scène pour offrir un spectacle hallucinant. Dans les côtés de la
place, il y a les échoppes de fruits secs ou de jus d'orange fraîchement pressés. C'est un
lieu surprenant, car, à la tombée de la nuit, les gargotiers s'installent l'un à côté de
l'autre et la place se métamorphose alors en un vaste restaurant en plein air où l'on peut
déguster toutes sortes de spécialités locales.

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Séquence I : L'étude du schéma narratif


Séance 8 : Etude du texte
Niveau : Tronc commun.
Option : Toutes
Durée : 1H.
Module II : Étudier une nouvelle réaliste, La ficelle, de Maupassant
Approche : Lecture méthodique
Support : « Maître Hauchecorne … la crête écarlate ».
Compétences :
 Identifier la structure formelle d’une œuvre réaliste.

Contenus :
 Lire méthodiquement le texte.
 Identifier les l’évènement perturbateur.

Déroulement de la leçon

I. Mise en situation

1- Quel est le personnage principal ?


2- Où se trouve-t-il ?
3- Quel est l’évènement principal raconté dans ce passage ?
4- Comment cet évènement vous parait-il ? (banal, intéressant, ordinaire,
etc.)
5- Situer le passage.

Situation du passage
Ce passage est un extrait de l’œuvre réaliste La Ficelle de Maupassant, il
raconte l’arrivée de Monsieur Hauchecorne à Goderville et le ramassage d’une
ficelle trouvée par terre.
Lecture de l’extrait

Identification du texte:

1- Types ? (Narratif, descriptif)


2- Personnages ? M. Hauchecorne , M. Malandin
3- Lieu ? (Goderville).
4- Temps ? (imparfait, passé-simple).

II. Hypothèses de lecture

 L’effet du réalisme dans la description?

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Mémoire de fin de formation
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 L’élément perturbateur (un évènement banal) ?


III. Axes de lecture

1- L’effet du réalisme.
- Les indices sociologiques :

- L’atmosphère dans laquelle se déroule la journée du marché.


- Les différents moyens de transport.
- Les occupations et l’attitude des paysans.
- La place qu’occupent les femmes.

2- Les Portraits des personnages

-Maître Hauchecorne :
Caractéristiques : Econome – Rancunier – Ennemi de Maitre Malandain – Souffre
de rhumatismes (la tête en avant ; courbé en deux par ses douleurs.)

-Maître Malandain :
Caractéristiques : Bourrelier–Rancunier –Ennemi – Espion.

3- L’élément perturbateur de l’histoire

C’est le fait que M. Hauchecorne ait ramassé la ficelle par terre (en ayant l’idée
que tout est bon à ramasser qui peut servir), et d’être vu par son ennemi M.
Malandin.

Conclusion :

- L’auteur connait bien la région dont il parle. Il a cherché à dépeindre la réalité telle
qu'elle est, en s'intéressant aux choses, aux gens et aux situations, et en ayant le
respect du cadre historique, ce qui a rendu le récit vraisemblable.

- Dans ce passage, l’auteur présente les personnages principaux de l’histoire, et


donne les informations nécessaires, en créant un noeud dramatique pour susciter
ainsi de nouvelles péripéties qui se développeront par la suite dans ce qui va suivre.

Conclusion de la séquence I :

La première séquence ou la séquence préliminaire intitulée "Etude du schéma


narratif" était consacrée à l’entrée dans l’œuvre, on a essayé d'étudier la biographie de
l’auteur, le mouvement littéraire, le contexte de l’œuvre pour aboutir à l’élaboration
d’une fiche de lecture, ce qui permettra aux élèves de lire facilement l’œuvre et
connaître ses enjeux.

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Séance 1 : Etude du texte


Durée : 1h
Niveau : Tronc commun
Objectifs : -Reconnaître la technique du rebondissement dans une
narration.
- Reconnaître les indices de la description
Support : Extrait de la ficelle « Elles écoutaient…..Et le repas s’acheva » p : 12-15

Déroulement de la séance

Situation de passage :

Après l’annonce de la perte du portefeuille du Notaire par le crieur public, un brigadier


intervient chez l’Aubergiste qui affiche complet et en criant convoque M.Hauchecorne
chez M. Le Maire.

I- Les mouvements du texte :

On peut découper ce texte en 2 unités de sens :

1-« Elles écoutaient…..les blés »


2-« Tout à coup…..Et le repas s’acheva ».

II- Analyse :

1-« Elles écoutaient…..les blés »

Questions :

1-Quel est le type de passage


2-quel est le temps employé ?
3-Identifier les indices de la description dans ce passage ?
4-Dans quel lieu les événements vont se dérouler dans cet extrait ?

Réponses attendues :

1-Texte descriptif
2-l’imparfait : « écoutaient, criaient, s’éloignait, était, jetait, allumait….. »
3-l’air sec, le visage impassible, grande salle, pleine de mangeurs, pleine de véhicule,
déformées, rapiécées, levant au ciel, pleine de flamme claire, chargées de poulets, les
plats passaient, se vidaient comme les brocs de cidre jaune.
4-Dans une grande salle de Jourdain

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Synthèse partielle :
La présentation du décor et l’emploi des indices de la description permettent au
lecteur d’imaginer la scène comme un tableau normand. Le narrateur dénombre tous
les éléments visibles. Caractériser c’est indiquer la forme, la couleur, la matière de
l’objet décrit (dénotation). On caractérise à l’aide :
D’adjectifs : déformées, rapiécées, attablés…
De relatif : qui s’éloignait, qui demeuraient, qui avait des écus…

2--« Tout à coup…..Et le repas s’acheva »

Questions :

1-Quel est l’événement perturbateur dit par le crieur public ?


2- celui qui trouve ce portefeuille quelle sera sa récompense ?
3-Quelle était la réaction des interlocuteurs une fois la nouvelle s’est propagée dans la
salle de Jourdain ?

Réponses attendues :

1-la perte d’un portefeuille en cuir noir contenant cinq cent francs et des papiers
d’affaires.
2-vingt francs de récompense
3-ils se mettaient à parler à propos de l’événement en se demandant sur le comment
faire pour retrouver le portefeuille afin d’être récompensé.

Synthèse partielle :

La réaction apparente des interlocuteurs crée un sentiment de malaise, de soupçon et


d’inquiétude chose qui va bouleverser l’atmosphère du marché de Goderville et qui va
pousser les paysans à se poser des questions sur le coupable.

Synthèse :

La description prédomine sur la narration. Cette perte va perturber l’équilibre initial et


entraîner le drame de tous les paysans de Goderville. Un cadre dévalorisé préfigure des
protagonistes dévalorisés aussi.

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Séquence II : La structure de texte


Séance 2 : Langue
Niveau : Tronc commun
Option : Toutes
Durée : 1h
Objectifs : - Les temps verbaux dans la narration et la description
- Etudier les emplois des temps dans l’alternance narration/description
Support : « Maître Houchecorne….le défaut de la bête »

Déroulement de la leçon

I-observation :

-Il se dirigeait vers la place, quand il aperçut par terre un petit bout de la ficelle.
-Il pensa que tout était bon à ramasser qui peut servir.
-Il se baissa péniblement, car il souffrait de rhumatisme.
-Il prit par terre le morceau de corde mince.
-Il se disposait à le rouler avec soin.
-Il remarqua sur le seuil de sa porte, maître Malandain, qui le regardait.
-Ils étaient restés fâchés, étant rancuniers tout deux.
-Maître Hauchecorne fut pris d’une sorte de honte d’être vu par son ennemi.
-Il cacha brusquement sa trouvaille sous sa blouse.
-Il fit semblant de chercher encore par terre quelque chose qu’il ne trouvait point.
-Il se perdit aussitôt dans la foule criarde et lente.
-Les paysans tâtaient les vaches.

Questions :

1-Dans chaque phrase relevez les temps verbaux utilisés ?


2-Distinguez-les ?

Temps de la narration (passé temps de la description (imparfait)


simple)
Il aperçut Se dirigeait
Il pensa Etait
Il baissa Il souffrait
Il prit Il se disposait
Il remarqua Le regardait
Il fut Il ne trouvait
Il cacha tâtaient
Il fit
Il se perdit

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II- Conceptualisation :

Le temps de narration est le temps principal d’un récit en français : passé simple,
passé composé ou présent. Il est employé pour les évènements considérés comme
principaux, qui constituent la trame de l’histoire et y apparaissent dans l’ordre selon
lequel ils se sont réellement produits.
Le temps de description : est l'imparfait, il présente l'action en train de se réaliser. Il
décrit une action déjà commencée, mais qui n'est pas encore terminée. Elle est
envisagée dans la durée.

III- Appropriation :

CONSIGNE :

Dans le texte suivant, écrivez les verbes entre parenthèses aux temps qui conviennent :
Imparfait ou passé simple ?

« Un enfant de onze ou douze ans, que l’on avait entrevu quelques années auparavant
dans les bois de la Caune, entièrement nu, cherchant des glands et des racines dont il
(faire) sa nourriture, a été dans les mêmes lieux et vers la fin de l’an VII, rencontré par
trois chasseurs qui s’en (saisir) au moment où il (grimper) sur un arbre pour se
soustraire à leur poursuite. Conduit dans un hameau du voisinage et confié à la garde
d’une veuve, il (s'évader) au bout d’une semaine et (gagner) les montagnes où il
(errer) pendant les froids les plus rigoureux de l’hiver, revêtu plutôt que couvert d’une
chemise en lambeaux, se retirant pendant la nuit dans les lieux solitaires, se
rapprochant le jour des villages voisins, menant ainsi une vie vagabonde, jusqu’au jour
où il (entrer) de son propre mouvement dans une maison habitée du canton de Saint-
Sernin »

Lucien MALSON, Les enfants sauvages

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Séquence II : La structure de texte


Séance 3 : Activité orale
Niveau : Tronc commun
Durée : 1h
Sujet : Imaginer un autre déroulement du passage « Elles écoutaient….Et le repas
s’acheva » la ficelle, T.Gautier.p :12-15
Capacités : - Préciser le cadre spatio-temporel
- Préciser les protagonistes

Déroulement de la séance

Le professeur écrit la consigne suivante au tableau :

« À la lumière des événements dominants dans le passage en question extrait de la


ficelle, p : 12-15, imaginer un autre déroulement de l’histoire ».

-Le professeur pose les questions suivantes pour identifier les mots clés de la
consigne :
Qu’est ce qu’on vous demande de faire ?
Qu’est ce que vous allez imaginer ?
Quels sont les éléments sur lesquels vous allez vous baser pour rédiger cette
histoire ?

-A l’aide des questions/réponse, le professeur déclenche une discussion durant laquelle


il va demander aux élèves de faire un rappel de ce qui se passe dans cet extrait pour les
emmener à proposer certaines idées qui peuvent les aider lors de la rédaction du récit.
Par exemple :

Temps : une nuit, un jour, un matin d’été, un jour de repos…


Lieu : dans un marché, dans une boutique de vêtements, dans un établissement…

Qu’est ce que je suis allée faire ?


- Faire mes courses
- Acheter les légumes
-Faire du shopping
- Récupérer quelques papiers

Les éléments déclencheurs de l’histoire :


Quelqu’un vient d’annoncer qu’un client a volé la caisse d’une boutique
Une femme cadre dans une banque a été harcelée oralement par un citoyen.
Un homme d’affaire très connu a perdu son portefeuille.
……

- Quels sont les temps que vous devez utiliser ?


-Passé simple, imparfait, le présent de l’énonciation

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Séquence II : La structure de texte


Séance 4 : Production écrite
Niveau : Tronc commun
Durée : 1h
Sujet : Imaginer un autre déroulement du passage « Elles écoutaient….Et le repas
s’acheva » La ficelle, T.Gautier.p :12-15
Capacités : - Respecter les temps du récit
- Respecter la cohérence des idées

Déroulement de la séance

1-Phase écrite :

Le professeur demande aux élèves de procéder à la rédaction de sujet en question


c’est-à-dire d’imaginer un autre déroulement de passage mentionné en haut.

2-Correction :

Lecture des productions des élèves

Le professeur désigne un élève pour écrire sa production au tableau.

L’affinement de la production portée au tableau : la correction des erreurs par les


élèves eux-mêmes.

Histoire modèle :

Je n'aimais pas ma vie. Je pensais que ma famille n'avait pas confiance en moi, parce
que je disais toujours des mensonges. Un jour, j'ai lu dans le journal qu'un ami intime à
moi était mort. Il s'appelait Henri Martin, et il était riche. Il avait quatre-vingt quatre
ans et une grande fortune quand il est mort. Il vivait dans une maison énorme, sans sa
famille. Sa femme était morte quand il avait quatre-vingt ans. Elle s'appelait Marie.
Tout le reste de sa famille vivait loin de lui. Il avait deux fils que j’aimais beaucoup.

Une nuit, je suis parti à la maison de mon ami Martin pour rendre visite ses fils alors
que personne ne savait que je suis son ami sauf le défunt. Il faisait noir. La maison de
Monsieur Martin était très grande et ornementée. Elle avait quatre étages, un jardin très
grand, une piscine, et un court de tennis. Personne n'était dans la rue, alors, j'ai marché
derrière la maison. J'ai regardé la maison pour trouver une entrée. J’ai vu une fenêtre
ouverte au troisième étage. Heureusement, il y avait un treillis à côté de la fenêtre. J'ai
commencé à monter. Quand je suis arrivé à la fenêtre, je l'ai ouvert plus grande. J'ai
examiné la chambre. Il y avait un grand lit. Un bureau était sous la fenêtre, et il y avait

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un bureau de l'autre côté de la chambre. Silencieusement, je suis entré dans la


chambre.
Soudainement, l'ombre d'une personne se montra sur le verre. J'ai entendu le déclic de
la serrure. La personne est entrée dans la maison et quand j’ai ouvert la porte j’ai vu
que c’était un voleur, j’ai marché avec précipitation pour l’attraper mais en vain il a
pris la fuite. Malheureusement quand la police est arrivé il y a avait une femme qui
m’a accusé d’avoir volé la maison de mon ami Martin et donc toute ma famille et tout
le monde commença à crier en me montrant du doigt disant : voleur, voleur…!

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Séquence II : La structure de texte


Séance 5 : Etude de texte
Niveau : Tronc commun
Option : Toutes
Durée : 1h
Objectifs : - Identifier la situation initiale, péripéties, dénouement.

Déroulement de la leçon

Support : « On finissait le café….on ne le crut pas ». Page 15-18

I/-LECTURE MAGISTRALE

II/-LECTURE INDIVIDUELLE

IV. Mise en situation

5- Où se trouve ce passage par rapport à la nouvelle ? (La phase des


péripéties)
6- Quel est le genre de cette oeuvre ? (Une nouvelle réaliste)
7- Situer le passage.

Situation du passage:
Maître Hauchecorne était parti chez Jourdain, l’aubergiste, pour prendre
son déjeuner. Un lieu où toute l’aristocratie vient manger des repas délicieux.
Quand tout à coup, les gens entendirent la voix du crieur public réclamant le
vol du portefeuille de M. Houlbrèque. Un vol dans lequel Maître Hauchecorne
sera accusé.
Lecture de l’extrait

Identification du texte:
4- Types ? (Narratif, descriptif)
5- Temps ? (imparfait, passé-simple).

V. Hypothèses de lecture :

 L’accusation de Maître Hauchecorne


 L’affrontement

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Evénements :
1- Quels sont les événements de cet extrait ?
a- Convocation de Maître Hauchecorne auprès du maire.
b- Accusation de Maître Hauchecorne d’avoir ramassé le portefeuille de M.
Houlbrèque.
c- Accusation étayée par un témoin visuel.
2- Quels sont les personnages de cet extrait ?
- Maître Hauchecorne, Monsieur le maire, le brigadier de la gendarmerie.

III - Axes de lecture :

1- L’accusation de Maître Hauchecorne

1- Oú se trouvait Maître Hauchecorne pendant que le brigadier de la


gendarmerie le cherchait ?
- Au café.
2- Pour quelle raison le brigadier le cherchait ?
- Parce que M. le maire voulait lui parler (une convocation).
3- Quelle est l’accusation portée à Maître Hauchecorne ?
- L'accusation portée à Maître Hauchecorne est celle d’avoir ramassé le
portefeuille de M. Houlbrèque.
4- Quel était le sentiment du Maître Hauchecorne face à cette accusation ?
- Il était interdit, regardait le maire apeuré par ce soupçon.
5- Quelle était la réponse du Maître Hauchecorne ?
- Qu’il a ramassé uniquement une ficelle non pas un portefeuille.

Conclusion :

Après la convocation du Maître Hauchecorne au bureau de M. le maire, Maître


Hauchecorne se trouve accusé d’une chose qu'il n’a pas faite, celle d’avoir
ramassé le portefeuille de M. Houlbrèque. Un fait qui est loin d’être vrai vu que
ce n’était qu’une ficelle qu’il a ramassé.

2- L’affrontement :

1- Qui a monté le coup contre lui ?


- C’est Maître Malandin.
2- Pourquoi l’a-t-il fait ?

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- Parce qu’il voulait monter un coup contre son ennemi, suite à un malentendu
antérieur.
3- Est-ce que M. le maire l'a cru ?
- Non.
4- Qu’est ce qui le prouve dans le texte ?
-« Vous ne me ferez pas accroire, Maître Hauchecorne, que Maître Malandin,
qui est un homme digne de foi, a pris ce fil pour un portefeuille ».
-« Il eut beau protester, on ne le crut pas ».
5- Quelle était la réaction du Maître Hauchecorne ?
- Il était furieux.
- Il a essayé de prouver son innocence par le fait de nier cette accusation et par
des sermons.

Conclusion :

Le maire ne croyant pas la parole de Maître Hauchecorne insiste sur le fait que
ce dernier a ramassé le portefeuille perdu ce qui rendu son humiliation de plus
en plus grave.

Synthèse :

Maître Hauchecorne a essayé de prouver son innocence face à cette


accusation par tous les moyens, mais en vain. De plus, l'humiliation s'accentue
par l'affirmation d'un témoin prétendant avoir vu l'accusé ramasser le
portefeuille.

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Séquence II : La structure de texte


Séance 6 : Langue
Niveau : Tronc commun
Option : Toutes
Durée : 1h
Objectifs : - Identifier les différents registres de langue ;
- Transformer des énoncés dans différents registres de langue.

Déroulement de la leçon

I- Observation :

Corpus tiré de la nouvelle :

- Me v’là .
- Mé, mé, j’ai ramassé çu portafeuille ?

- On m’a vu, mé ? Qui ça qui m’a vu ?

- « I m’a vu ramasser c’te ficelle-là, tenez, m’sieu le Maire. »

- Je l’répète.

- C’qui m’faisait deuil.

- Y a rien qui vous nuit comme d’être en réprobation pour une menterie.

- « Tais-té, mon pé, y en a un qui trouve, et y en a un qui r’porte.

- Lecture individuelle

1- Qu’est ce que vous remarquez dans ces phrases ?

- La dominance du registre familier surtout au niveau oral.

2- Quelle serait la forme courante de ces phrases ?

- Me voilà.

- Mais, j’ai ramassé ce portefeuille ?

- On m’a vu ? Qui est cette personne qui m’avait vu ?

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- « Il m’a vu ramasser cette ficelle-là, tenez, monsieur le Maire. »

- Je le répète.

- Ce qui me faisait deuil.

- Il n’ y a rien qui vous nuit comme d’être en réprobation pour une menterie.

- « Cessez de parler, mon père, il y en a un qui trouve, et il y en a un qui reporte.

II- Conceptualisation :

- Qu’est ce qu’un registre de langue ?

- Le registre de langue ou niveau de langue est l’utilisation sélective mais cohérente


des procédés d'une langue afin d’adapter l’expression à un auditoire particulier.
Certains choix, notamment lexicaux et syntaxiques, un ton et une plus ou moins
grande liberté par rapport à la norme linguistique de cette langue permettent d’ajuster
la communication à une situation d’énonciation donnée : on s’exprime de façon
différente selon que l’on s’adresse à un familier, à un inconnu, à un enfant, à un
supérieur hiérarchique, et selon son âge, son milieu social, son niveau culturel. Par
ailleurs, certains choix, inacceptables à l’écrit, peuvent être tolérés à l’oral.
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Registre_de_langue)

- Quels sont les différents registres de langue ?

Le langage familier est employé dans tous les milieux sociaux dans des
circonstances où il n'est pas jugé nécessaire de surveiller son langage. Il se
parle plus qu'il ne s'écrit. La syntaxe y est relâchée et le vocabulaire est
parfois argotique. C'est un ensemble de mots non techniques adoptés par un
groupe social.
L'argot est un langage de malfaiteur puisque le mot vient de " la corporation
des gueux ". La syntaxe est très relâchée et le lexique est approprié au groupe
qui l’emploie.
La langue soutenue s'emploie dans la langue écrite, en particulier littéraire et
dans les situations où l'on doit soigner son image (discours d'homme politique,
conférence d'un homme de sciences...). Le vocabulaire et les tournures
grammaticales sont recherchés.
La langue courante est la langue standard. Elle correspond à l'usage le plus courant
de la langue, celui de tous les jours. La syntaxe est correcte sans être recherchée et le
vocabulaire est courant. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Registre_de_langue)

Prenons comme exemple :

1. Registre soutenu : J'ignore ce qui est advenu.


2. Registre courant : Je ne sais pas ce qui s'est passé.
3. Registre familier : J'sais pas c'qu'y a eu.
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III- Appropriation :

1. Indiquez le niveau de langue:

a.
• un nez – un pif
• un toubib – un médecin
• un gosse/môme – un enfant
• un copain – un ami – un pote
• des godasses – des souliers – des chaussures
• casse-pieds – ennuyeux – fâcheux
• demeurer – habiter – crécher
• louper – manquer – rater

2. Associez ces mots à leurs synonymes:

langage courant langage soutenu langage familier


épris • un mâle • l’effroi • un mec • une bagnole • une
une automobile • un baraque • un manuel • un
fragment • un bouquin • bout entiché • crevé • la
une demeure • las frousse/la trouille

Formez trois propositions avec une série de mots de votre choix.

3. Reformulez correctement ces phrases écrites en français familier:

a. C’est qui qui a gagné?


b. Tu vas pas y aller à pied!
c. Va falloir que je m’en aille.
d. Où qu’on va maintenant?
e. T’es mon pote, pas vrai?
f. T’es pas au courant?

4. Reformulez les phrases suivantes en français courant, en donnant les équivalents


des mots en italique:

a. Ce costume est désuet.


b. J’ai loupé mon examen.
c. Cette besogne me convient.
d. Il est très épris d’elle.
e. C’est un grand gosse d’une dizaine d’années.
f. Nous avons demeuré à Paris pendant plusieurs années.

Réponses:

a. langage familier: un pif • un toubib • un gosse/un môme • un copain •un pote • des
godasses • casse-pieds • crécher • louper

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langage courant: un nez • un médecin • un enfant • un ami • des chaussures • fâcheux


habiter • rater

langage soutenu: médecin • un ami • des chaussures • ennuyeux • demeurer • manquer

2.Langage courant / langage soutenu / langage familier

livre = manuel = bouquin


maison = demeure = baraque
morceau = fragment = bout
fatigué = las = crevé
la peur = effroi = frousse/trouille
amoureux = épris = entiché
un homme = un mâle = un mec
voiture = automobile = bagnole
Où est-ce que vous avez garé votre automobile? – langage soutenu
Où as-tu garé ta voiture? – langage courant
Où tu as garé ta bagnole? – langage familier

3.a- Qui est-ce qui a gagné?


b- Tu ne vas pas y aller à pied!
c- Il va falloir que je m’en aille.
d- Où est-ce qu’on va maintenant?
e- Tu es mon pote, n’est-ce pas vrai?
f- Tu n’es pas au courant?

4.a-. Ce costume est démodé.


b. J’ai raté mon examen.
c. Ce travail me convient.
d. Il est très amoureux d’elle.
e. C’est un grand enfant d’une dizaine d’années.
f. Nous avons habité à Paris pendant plusieurs années.

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Séquence II : La structure de texte


Séance 7 : Activité orale
Niveau : Tronc commun
Option : Toutes
Durée : 1h
Objectifs : - Développer la capacité communicative
- Dramatiser le dialogue tiré de la nouvelle
- Affronter un public

Extrait du dialogue : « On finissait le café….Si on peut dire ! »

Déroulement de la séance :

- Extrait du dialogue donné préalablement aux élèves.


- Lecture du dialogue.

Phase pratique :

- Gérer le positionnement.
- Corriger la prononciation.
- Dramatiser la scène.
- Aider les élèves ayant des difficultés.
- Faire passer tous les élèves.

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Séquence II : La structure de texte


Séance 8 : Production écrite
Niveau : Tronc commun
Option : Toutes
Durée : 1h
Objectifs : - Etudier les éléments de la cohérence textuelle
- Acquérir la méthodologie de la narration

Sujet : « Un jour, vous vous baladez, soudain vous trouvez par terre un porte
monnaie, au moment oú vous vous penchez pour le prendre, une autre personne vous
interdit de le prendre. Racontez ».

I/PHASE ORALE :

- Lectures faites par quelques élèves.

- Attirer l’attention sur les mots clés à savoir : "baladez", "porte monnaie", "interdit".

II/ PHASE ECRITE :

- Rappeler aux élèves le temps de la narration : l’imparfait et le passé simple.

- Demander aux élèves de procéder à la rédaction.

III/ TRACES ECRITE :

- Ecouter quelques productions d’élèves.

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- Porter une production moyenne au tableau.

- Procéder à l’affinement de cette production.

- Ou bien rédiger ensemble une production écrite.

Production modèle:

Un jour, en me baladant dans le parc. J'ai vu de loin une chose qui ressemble à un
porte monnaie par terre, je me suis rapproché pour voir et c'était exactement ce que
j'ai vu. Alors, au moment où je me penchais pour le prendre, une personne qui apparaît
tout à coup me surpris et m'interdit de le prendre disant que c'était le sien. Malgré son
interdiction, j'ai ramassé le porte monnaie pour être sûr de ce qu'il disait, et je l'ai
ouvert en cherchant le nom de la carte d'identité qui s'y trouvait. Puis, j'ai demandé le
nom de cette personne qui prêtant être le propriétaire. Les noms étaient tout à fait
identiques, ainsi j'ai remis le porte monnaie à cette personne qui m'a remercié à la fin.

Conclusion de la séquence II :

La deuxième séquence intitulée " La structure de texte", nous avons traité la


narration, on a essayé d'étudier les différents procédés narratifs à travers l’étude du
schéma narratif de l’œuvre.

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Mémoire de fin de formation
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Séance 1 : Etude du texte


Durée : 2h
Niveau : Tronc commun
Options : Toutes
Objectifs : -Reconnaître la technique du rebondissement dans une
narration.
-Analyser l’effet psychologique de l’accusation sur le personnage.
Support : Extrait de la ficelle « On finissait le café…..se mit à rire » p : 15-21

Déroulement de la séance

Situation de passage :

Le passage raconte l’effet bénéfique de la trouvaille du portefeuille. Mais ce triomphe


va être nuancé lorsque les gens vont soupçonner Hauchecorne. Ce qui déclenchera
chez lui la déception et l’indignation.

II- Les mouvements du texte :

On peut découper ce texte en 3 unités de sens :

1-« Maître Hauchecorne….il était tranquille » le faux triomphe de Hauchecorne


2-« et pourtant….l’affaire » la naissance d’un malaise (d’un soupçon) chez
Hauchecorne.
3-« un maquignon…se mit à rire » le soupçon élucidé.

II- Analyse :

1-« Maître Hauchecorne….il était tranquille »

Questions :

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1-Quelle est la personne qui a été demandé pour le brigadier de gendarmerie ?


2-Pour quelle raison Hauchecorne a été convoqué ?
3-Hauchecorne est-il arrivé à convaincre le maire ?
4-Quelle est la phrase qui montre le sérieux et l’honneur d’ Hauchecorne ?
5- Que renforce-il l’utilisation des verbes (raconter, parler, narrer –histoire, récit..)?

Réponses attendues :

1-Le brigadier de gendarmerie a demandé Maitre Hauchecorne


2-Le brigadier a convoqué Hauchecorne vu qu’il a été accusé d’avoir ramassé, sur la
route de Beuzeville, le portefeuille perdu par maître Houlbrèque, de Manneville.
3- Le Maire reste insensible et ne valide que le témoignage de M. Malandin qui est
persuadé des mauvaises actions de M. Hauchecorne. Le Maire a pris le parti de la
facilité et n’a pas cherché les motivations réelles de l’accusateur. Il s’est contenté
d’agir rapidement et ce au mépris de la vérité.
4-« C’est pourtant la vérité du bon Dieu, la sainte vérité, m,sieu le Maire. Là, sur mon
âme et mon salut, je l’répète ».
5- Le fait de raconter son histoire devient une obsession /une monomanie pour le
personnage. (Remarquer la répétition de ce verbe et ses variantes : parler, narrer –
histoire, récit, aventure…).

Synthèse partielle :

Le narrateur « se joue » de son lecteur : tout laisse penser que l’affaire est close, or, un
rebondissement est mis en marche : bien que le porte feuille soit retrouvé, maître
Hauchecorne a la malchance de ne rencontrer que les « incrédules ».
Le fait de raconter son histoire devient une obsession /une monomanie pour le
personnage. (Remarquer la répétition de ce verbe et ses variantes : parler, narrer –
histoire, récit, aventure…). Cette idée est renforcée par le triple emploi du participe
présent : « Il allait, arrêté par tous, arrêtant ses connaissances,
recommençant sans fin son récit et ses protestations, montrant ses
poches retournées…».
-les mentions du temps laisse croire que c’est interminable (cf. le mythe de Sisyphe) :
la nuit, le jour, le soir, tout le jour, le mardi de l’autre semaine, le lendemain, vers une
heure de l'après-midi, …

2--« et pourtant….l’affaire »

Questions :

1- Après avoir propagé la nouvelle « perte de portefeuille » au marché de Goderville


quelle était la réaction des interlocuteurs ?
2-Comment est-elle devenue l’appellation de Maitre Hauchecorne ?

Réponses attendues :

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1-Il avait l’air de plaisanter et de se moquer des propos de Hauchecorne.


2-Les interlocuteurs ont appelé Hauchecorne « gros malin »

Synthèse partielle :

La réaction apparente des interlocuteurs et l’’emploi des formes élidées « C'qui


m'faisait » et syncopées « r'porte » crée un sentiment de malaise et de soupçon chez
Houchecorne.

3-« un maquignon…se mit à rire »

Questions :

1-« Quelque chose le gênait… » Cette phrase que montre-elle ?


2-Quel est le pronom personnel qui domine dans ce passage ?pourquoi ?

Réponses attendues :

1-« quelque chose le gênait… » Cette phrase montre que l’histoire commence du
général au particulier.
2- C’est le 3ème personnage « il » qui mime la répétition maladive du geste du
personnage :
« Il comprenait enfin. On l'accusait d'avoir fait reporter le
portefeuille par un compère, par un complice. Il voulut protester.
Toute la table se mit à rire. »

Synthèse partielle :

La forme de ce passage (plusieurs alinéas courts) semble dire


combien le personnage est désorienté, complètement désemparé. Il
est dans une situation à la fois comique et tragique. Plus il tente de
prouver son innocence plus il s’enfonce dans le piège du groupe. Il
est la risée de tout le monde car les autres ne veulent que le
taquiner pour s’amuser de lui.

Synthèse :

Le portefeuille est remis à son propriétaire par un fermier le


lendemain. Maître Hauchecorne à l’aide des arguments essaye de
convaincre le Maire ainsi que le gens de Goderville afin de protéger
sa dignité et garder sa personnalité devant le public.

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Séquence III : La rumeur et le tragique dans La Ficelle


Séance 2 : Langue
Durée : 1h
Niveau : Tronc commun
Options : Toutes
Objectifs : Découvrir la cohérence du récit
La progression thématique dans le récit
Support : l’extrait de la ficelle Guy de Maupassant p : 15-21

Déroulement de la séance

I-observation :

1-« Quand le brigadier de gendarmerie parut sur le seuil ».


2-« Et le brigadier reprit » :
3-« Plus courbé encore que le matin, car les premiers pas après chaque repos étaient
difficiles. »
4-« Je n’en ai seulement point eu connaissance ».
5-« Alors le vieux se rappela »
6-« Mais le maire, incrédule, remuait la tête ».
7-« Homme digne de foi, a pris ce fil pour un portefeuille ».
8-« C’est pourtant la vérité du bon Dieu ».
9-« Si on peut dire ! »
10-« Des menteries comme ça »
11-« Enfin, le maire, fort perplexe, le renvoya ».
12-« La place où il avait ramassé le bout de corde ».

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13-« Afin de la dire à tout le monde »


14-« Puis lui tourna les talons »
15-« Puisqu’on l’a retrouvé, çu portefeuille ! »

Question :

Dans chaque phrase quelle est la nature des mots soulignés et qu’expriment-ils ?

Réponse :

Les mots soulignés appartiennent à la catégorie des liens logique exprimant des
relations différentes :

Les liens logiques Les relations qu’expriment


Quand Le temps
Et L’addition
encore L’alternation
car Le but
après Le temps
seulement L’addition
Alors La liaison
Mais L’opposition
pour Le but
pourtant L’opposition
Si La condition/ la supposition
comme La comparaison
Enfin La conclusion
où Le temps
Afin de Le but
Puis La classification/ l’énumération
Puisqu’ La justification

II- Conceptualisation :

En grammaire, on appelle connecteurs logiques des morphèmes (adverbes,


conjonctions de coordination ou de subordination, parfois même interjections), qui
établissent une liaison entre deux énoncés, voire entre un énoncé et une énonciation.
Ils regroupent des connecteurs logiques et des connecteurs argumentatifs comme
«mais», c’est-à-dire des mots qui, en plus de leur rôle de jonction, insèrent les énoncés
reliant dans un cadre argumentatif.

L’absence de connecteur entre deux énoncés est en soi une forme de jonction. Parmi
les connecteurs, on distinguera les connecteurs ayant des relations :

d'addition Et, de plus…….

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Ou, soit ... soit, tantôt ... tantôt, ou ... ou, ou


d'alternative
bien, …
de but Afin que, pour que, de peur que….
de cause Car, en effet, effectivement, comme….
Comme, de même que, ainsi que, autant que,
de comparaison
aussi ... que, si ... que….
de concession Malgré, en dépit de, quoique, bien que…
En conclusion, pour conclure, en guise de
de conclusion
conclusion, …
de condition, de Si, au cas où, à condition que, pourvu que, à
supposition moins que, en admettant que …
de conséquence Donc, aussi, partant, alors, ainsi…
D'abord, , de prime abord, en premier lieu,
de classification,
premièrement, en deuxième lieu, en second
d'énumération
lieu…
d'explication Savoir, à savoir, c'est-à-dire, soit
d'illustration Par exemple….
Car, c'est-à-dire, en effet, parce que, puisque,
de justification
en sorte que, ainsi, ….
Alors, ainsi, aussi, d'ailleurs, en fait, en effet,
de liaison
de surcroît, de même, …
d'opposition Mais, cependant, or, en revanche…
Cependant, toutefois, néanmoins, pourtant,
de restriction
mis à part, ne ... que….
Quand, lorsque, comme, avant que, après
de temps
que, alors que, dès lors que…

III- Appropriation :

Choisissez les connecteurs parmi cette liste :


Ensuite, mais, pourtant, ainsi, enfin, en effet, premièrement, désormais.

Pendant un très long temps, l'idée ne pouvait même venir à l'homme qu'il eût à user de
ménagements envers la nature, tant celle-ci lui apparaissait hors de proportion avec les
effets qu'il était capable d'exercer sur elle.

(……) depuis quelques décennies, la situation se retourne. Par suite de la prolifération


effrénée des êtres humains, par suite de l'extension des besoins qu'entraîne cette
surpopulation, par suite de l'essor des techniques, l'homme est en passe de devenir
pour la géante nature un adversaire qui n'est rien moins que négligeable.

(……) l’homme s'avise que, dans son propre intérêt, il lui faut surveiller sa conduite
envers la nature et souvent protéger celle-ci contre lui-même.

Multiples sont, (……), les motifs que nous avons de protéger la nature.
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(……), en défendant la nature, l'homme défend l'homme : il satisfait à l'instinct de


conservation de l'espèce et tente de sauvegarder l'intégrité de son patrimoine
héréditaire.

(……) il y a le point de vue des biologistes qui, soucieux de la nature pour elle-même,
n'admettent pas que tant d'espèces vivantes s'effacent de la faune et de la flore
terrestres et que s'appauvrisse le somptueux musée que la planète offrait à nos
curiosités.

(……) il y a les artistes, les poètes et donc un peu tout le monde, qui ne se résoudront
jamais à voir les printemps silencieux, et, en ce sens, on peut faire preuve
d'optimisme : tant que les cœurs déçus chercheront l'asile vert de la nature, on peut
compter sur les hommes pour en préserver les rives.

Je voudrais (……) souligner à quel point la défense de la nature est chose malaisée
quand on se heurte à l'indifférence ou au scepticisme, quand surtout on a contre soi
tous ceux qui donnent aux convoitises personnelles le pas sur l'intérêt commun.

C'est (……) une tâche d'importance à laquelle notre fin de siècle nous convie, l'enjeu
le plus grave et le plus urgent si l'on veut mériter le nom d'homme.

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Séquence III : La rumeur et le tragique dans La Ficelle


Séance 3 : Production écrite
Niveau : Tronc commun
Options : Toutes
Durée : 1h
Objectif : Savoir comment constituer des idées pour traiter le sujet de la rumeur

Déroulement de la séance

Sujet :

L’impact de la rumeur sur la destinée d’un personnage (un artiste ou une star)

Avant de passer à l’action d’écrire le professeur débute sa séance par les questions
suivantes :

I-phase orale :

1-Avez-vous déjà lu un article sur une star ?


2-souvent vous lisez des informations qui sont fausses n’est ce pas ?
3-Comment appelle t-on ces informations qui ne sont pas vraies ?
4-Qu’est ce qu’une rumeur ?
5-Pour qu’une rumeur marche ou bien circule que doit-on faire ?
6-Quels sentiments éprouve-on quand il s’agit de quelque chose qui nous touche ?
7-Quel est l’impact de la rumeur ?
8-Après avoir élaboré une étude sur la nouvelle la ficelle, quelle est la rumeur que
vous avez dégagée ?

Réponses attendues :

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1-Oui j’ai déjà lu un article sur une star


2-Souvent je remarque que ce qui se dit sur la star n’est pas vrai.
3-Une rumeur
4-Le terme « rumeur » est une idée d’information erronée ou mensongère. Pourtant,
s’il est de fausses rumeurs, il en est aussi de vraies. Les vraies sont souvent plus
dangereuses que les fausses : il est évidemment plus difficile de les combattre.
Toutefois, en matière de rumeurs, ce qui compte, c’est ce que les gens croient. Que
cela soit vrai ou faux importe peu.

5-Pour qu’une rumeur se propage, il faut que la personne qui l’entende la répète au
moins à plus de deux personnes et, pour cela, il faut qu’elle en ait envie. C’est cette
« envie de répéter une information » qui peut la transformer en rumeur. Les gens
doivent anticiper une satisfaction lorsqu’ils envisagent de répéter la rumeur.
6-Quand il s’agit d’une rumeur dans le bon sens, les sentiments qu’on peut éprouver
sont : avoir une position de supériorité par rapport aux autres, avoir un sentiment
d’orgueil, avoir un air alaise et joyeux….
Alors que quand il s’agit d’une rumeur négative le concerné à toujours le sentiment
d’angoisse, de crainte, de désespoir…

7-Lorsque l'on transmet un message à une personne, on peut constater que lorsque le
message est relayé, ce dernier se modifie dans le sens d'une perte de détails voir d'une
reconstruction différente. L'interprétation du receveur peut amener des éléments qui se
rajoutent à l'histoire. Il arrive qu'à la fin l'histoire ne soit plus du tout la même. Et dans
ce cas la personne à cause d’une rumeur peut perdre sa vie comme le cas de
Hauchecorne dans la nouvelle, la ficelle de Guy de Maupassant.

8-la rumeur qu’on a dégagé de la nouvelle, la ficelle est que Hauchecorne lors d’un
jour du marché à Goderville ramassé une ficelle tombée sur terre, et cet événement
coïncide avec la perte d’un portefeuille chose qui va permettre aux Maitre Malandin de
l’accuser comment étant un voleur et l’information va circuler entre les paysans ce qui
va influencer sur la vie d’Hauchecorne.

II-phase écrite :

La rumeur peut prendre son origine dans un groupe ou dans une situation pour agir sur
les comportements, les croyances, et les opinions d’un individu. Mais elle peut aussi
partir d’un fait et avoir une influence sur toute une société. Il s’agit souvent d’une
influence inconsciente car on ne se rend pas compte de la réalité de la rumeur et encore
moins de l’impact de son message sur notre vie quotidienne.

Il s’agit d’un récit ou d’un message qui n’est pas vérifié et qui transmet une
information sortant de l’ordinaire. Elle se diffuse par le « bouche oreille » mais aussi
par les médias et disparaît comme elle est apparue.

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Ainsi, on pourrait penser que la rumeur est un phénomène insidieux dans le sens où on
perçoit par tout de suite ce qu’elle est vraiment.

En somme, la rumeur est une sorte d’information parallèle non- contrôlée et c’est là
toute son importance. C’est en se propageant que le message prend de l’ampleur et
peut avoir de l’influence sur notre comportement et sur nos pensées.
La rumeur a une influence inconsciente sur nos pensées et nos comportements
lorsqu’on a connaissance d’une rumeur celle-ci agit de manière insidieuse sur nos
actes.

Séquence III : La rumeur et le tragique dans La Ficelle


Séance 4 : Activité orale
Niveau : Tronc commun
Options : Toutes
Durée : 1h
Objectifs : Prendre la parole
Ecouter activement

Déroulement de la leçon

Consigne :

Un jour, un ami vous a traité de voleur, comment vous réagissez ?

Tout d’abord le professeur doit demander aux élèves de relever les mots clés :

Ami, traité, voleur, réagissez

I- La recherche des idées :

1-Exemple d’une situation d’injustice :

Un jeune homme est accusé injustement d’avoir volé de l’argent appartenant au budget
de l’entreprise.

2- Les sentiments éprouvés lors de l’accusation :


Choqué, inquiété, perplexe, bouleversé, perdu, paralysé, désespéré…

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3- Les expressions relatives au sujet :


Avoir de la crainte, avoir honte de le raconter à ses proches, penser à une fin
inéluctable : la mort, perdre de l’espoir, perdre le sens de la vie, sombrer dans une
situation de dépression…

4- les preuves de l’innocence :


a. convaincre :
 avoir un salaire : pourquoi voler ?
 Le fait de voler est un acte immoral
 C’est ami intime à moi je ne peux pas faire cet acte
 ….
b. persuader :
L’emprisonnement :
 Rendre orphelins plusieurs membres de famille
 Perte de la dignité humaine
 Perdre le travail
 Avoir une mauvaise réputation

Synthèse :

L’injustice sociale n’est donc qu’un concept engendré par notre conscience face à des
situations afin de tenter d’y trouver une justification extérieure. Il n’y a
malheureusement souvent aucune raison extérieure pouvant justifier une éventuelle
injustice qui n’est autre que l’expression de notre appréciation, fruit de notre vécu. De
ce fait, nous devons combattre l’injustice pour le bien de nos enfants et de la société en
général.

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Séquence III : La rumeur et le tragique dans La Ficelle


Séance 5 : Etude de texte
Niveau : Tronc commun
Options : Toutes
Durée : 1h
Support : La Ficelle, T. G. Maupassant
Passage : «Le paysan resta suffoqué…le maire » 21-23
Compétences visées : - Étudier la situation finale (l’exipit)

Déroulement de la séance

I- Mise en situation
Après que le portefeuille soit remis à son propriétaire par un fermier, on soupçonne
et on accuse Maître Hauchecorne d'avoir mis en scène cette histoire, ce qui a accentué
le sentiment d'humiliation et d'indignation en lui.

II- Caractérisation
Genre : extrait d’une nouvelle réaliste La Ficelle, T. G. Maupassant.
Type : extrait narratif à dominance descriptive.

III- Mouvements
1- « Le paysan resta suffoqué….disait-on derrière son dos ».
2- « Il le sentait…m'sieu le maire».
IV- Les axes :
1- La réaction et l'état d'effondrement du Maître Hauchecorne.
2- La fin tragique.
V- Analyse :

1- La réaction et l'état d'effondrement du Maître Hauchecorne :


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- A quelle partie du schéma narratif correspond le texte ?


- Cette partie correspond à la situation finale des étapes du schéma narratif.
- Quels sont les événements qui clôturent ce récit ?
- Les gens accusent Maître Hauchecorne d'avoir mit en scène l'histoire du portefeuille.
- La mort du Maître Hauchecorne.
- Comment est la fin de cette nouvelle ?
- C’est une fin tragique.
- Qu'est ce que Maître Hauchecorne vient de comprendre malgré la découverte du
portefeuille?
- Il vient de comprendre qu'on l'accusait d'avoir fait reporter le portefeuille par un
compère, par un complice.
- Quelle était la réaction des gens en moment où Maître Hauchecorne protestait?
- Ils riaient, ils se moquaient de lui.
- Quels étaient ses sentiments dans cette situation?
- Sentiments de honte et d'indignation.
- Relevez les termes qui le montrent ?
- "Honteux, indigné, étranglé par la colère, la confusion, atterré, il se sentait frappé au
cœur
- Est-ce que son innocence parait possible à prouver?
- Non
- Pourquoi?
- Parce que malgré ses essais de protestation les gens ne le croyaient pas (il
recommença à conter l'aventure en allongeant chaque jour son récit….son
argumentation plus subtile).

Conclusion partielle :

Malgré les efforts de Maître Hauchecorne pour prouver son innocence, il n’y arrivait
pas, ce qui a rendu les sentiments de tristesse et d'injustice plus graves, et par
conséquent, il finit par un effondrement total.

2- La fin tragique :

- Comment apparaît la mort du Maître Hauchecorne?


- C'est une longue agonie.
- Qu'est ce qui le montre dans le texte?
- "se rongeait les sangs, s'épuisait en efforts inutiles", "Il dépérissait à vue d'œil", "Il
s'alita", "Son esprit, atteint à fond, s'affaiblissait"; "Il mourut".
- Qu'est ce qu'il répétait dans le délire de l'agonie?
- "Une 'tite ficelle…une 'tite ficelle…t'nez, la voilà, m'sieu le maire".
- Que montre cette phrase?
- Elle est le signe d'impuissance du personnage.

- Conclusion partielle :

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Maître Hauchecorne s'affaiblissait peu à peu en essayant de prouver son innocence qui
s'avère impossible. Son esprit atteint à fond, il mourut en attestant toujours son
innocence.

Synthèse :

Lorsqu'une personne vit une situation d'humiliation aggravée par le sentiment


d'impuissance, elle ne peut qu'en souffrir jusqu'à en mourir quelques fois. Maître
Hauchecorne en est l'exemple.

Séquence III : La rumeur et le tragique dans La Ficelle


Séance 6 : Travaux encadrés
Niveau : Tronc commun
Options : Toutes
Durée : 1h
Support : La Ficelle, T. G. Maupassant

Compétences visées : - Repérer les éléments constituants un schéma actanciel


- Dresser le schéma actanciel de la nouvelle : La Ficelle

Déroulement de la leçon

A l’aide de ces questions/réponses, le professeur emmène ses élèves à dégager le


vocabulaire du schéma actanciel, puis avec la participation de ses élèves, il essai de
formuler une définition de chaque terme

Donc nous proposons d’aborder cette nouvelle à partir de deux notions de base ; à
savoir celle de l’histoire et celle de narration. Cette distinction fondamentale nous
permet de montrer que par le terme histoire on désigne les événements, le contenu à
raconter ainsi que le rôle de chaque personnage ; et par le mot narration on fait appel à
la manière avec laquelle l’instance narrant raconte ces événements au lecteur.

Une lecture d’un récit notamment les personnages et les relations qui lient entre eux
s’articule sur un schéma actanciel qui se compose de plusieurs éléments essentiels à
savoir :

Le sujet : c’est un personnage qui doit accomplir une « mission ». Celle-ci consiste à
parvenir à l’élimination d’un problème, d’une difficulté, d’un manque.

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L’objet : c’est ce que cherche à obtenir précisément le sujet. Cela peut être un réel
objet, mais cela peut être aussi moins concret (amour, pouvoir…).

Le destinateur : c’est ce qui pousse le sujet à agir, il apparaît donc plutôt au début de
la quête. C'est peut être un personnage, une chose, un sentiment, une idée.

Le destinataire : c’est celui, celle ou ceux en faveur de qui la quête doit être
accomplie, il est donc mise en valeur à la fin de la mission. Le destinataire peut être le
sujet lui-même.

Les opposants : c’est tout ce qui entrave la progression du sujet dans


l’accomplissement de sa quête.

Les adjuvants : c’est tout ce qui vient aider le sujet à accomplir sa quête.

La ficelle de Guy de Maupassant ne fait pas exception de la règle, puisque le récit


semble fonctionner selon le principe de la redondance qui se manifeste à deux
niveaux : événementiel et spatial.
-Au niveau événementiel : une lecture du récit à partir du schéma actanciel qui nous
permet de restituer l’histoire comme suit :

Sujet : un jour de marché, dans un petit bourg où tout le monde se connaît,


M.Hauchecorne, par excès d’avarisme, ramasse une ficelle en plein cœur du marché.
Au même instant, le notaire perd son portefeuille.

Objet : le ramassage de la ficelle par M.Hauchecorne au moment où le notaire perd


son portefeuille.

Le destinateur : la recherche de l’innocence : M.Hauchecorne vit mal la situation, et


insiste lourdement à qui veut l’entendre sur son innocence et ne se rend pas compte
que cette insistance le décrédibilise encore plus.
M.Hauchecorne, désespéré, va tomber petit à petit et de manière irréversible dans une
dépression qui va le conduire vers la mort.

Le destinataire :

1- Le propriétaire du portefeuille (le notaire).


Les opposants : M.Malandin( l’accusateur) , il est le générateur des gens vis-à-vis de
M.Hauchecorne. Il fait savoir à M.Hauchecorne que non seulement il a volé le
portefeuille, mais plus, il a cherché quelques pièces qui auraient pu tomber.

2-Le Maire : se considère comme un juge, reste insensible et ne valide que le


témoignage de M.Malandin qui est persuadé des mauvaises actions de
M.Hauchecorne.

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3-M.Jourdani (l’aubergiste). Il est le centre des bruits et le propagateur des nouvelles


du Bourg.

Les adjuvants : M.Maruis Paumelle (le valet de ferme). Il est la preuve de l’innocence
non reconnue de M.Hauchecorne. C’est celui qui ramène le portefeuille à la Maire
pour qu’il soit rendu à son propriétaire.

Synthèse :

Le schéma actanciel permet de mettre en évidence les différentes forces qui


influencent le déroulement de l’action et le rapport entre les personnages de l’histoire.
Dans La Ficelle, Maupassant a tissé cette histoire en respectant le schéma actanciel vu
que tous les éléments qui le composent y sont présents.

Séquence III : La rumeur et le tragique dans La Ficelle


Séance 7 : Langue
Niveau : Tronc commun
Option : Toutes
Durée : 1h
Objectifs : Etudier le blâme et l'éloge
Support : La Ficelle, G. Maupassant

Déroulement de la leçon :

CORPUS :

1- Leur blouse bleue, empesée, brillante, comme vernie, ornée au col et aux
poignets.

2- Maître Malandain, qui est un homme digne de foi.

3- Le maire incrédule

4- Et il se fâchait, s'exaspérant, enfiévré, désolé de n'être pas cru.

5- Il rentra chez lui, honteux et indigné, étranglé par la colère.

I- Observation du corpus :

Les élèves liront dans un premier temps le corpus et répondront aux questions
suivantes :

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Questions :
_ Quel est le type de discours qui domine dans ces phrases ?
_ Repérez dans la phrase 1 et 2 les mots qui vous paraissent nettement valorisants.
- Quelles sont les figures de style utilisées dans la phrase 1 et 4?
_ Pouvez-vous relever les mots valorisants pour les phrases 3, 4 et 5 ? Pourquoi ?
_ Pouvez-vous distinguer dans ces phrases les mots qui vous paraissent être un éloge ?
Ceux qui vous paraissent être un blâme ?

Réponses :
_ Le discours dominant est un discours descriptif.
- Brillante, comme vernie, ornée.
- Phrase 1 : l'énumération et la comparaison, phrase 2 : l'accumulation.
- Non, car ce sont des mots dévalorisants : incrédule, s'exaspérant, enfiévré, désolé,
honteux et indigné, étranglé par la colère.
- Les phrases 1 et 2 sont des éloges par contre les phrases 3, 4 et 5 sont des blâmes.
II Conceptualisation :

L'éloge et le blâme font partie des stratégies de l'argumentation.

L'éloge est un discours dans lequel ou par lequel le locuteur vante les mérites, les
qualités de quelque chose ou de quelqu'un.

Le blâme est un discours qui vise à exposer et mettre en relief les défauts de quelque
chose ou quelqu'un.

L'éloge et le blâme s'opposent donc radicalement; les procédés utilisés visent à une
valorisation dans le cas de l'éloge et à une dévalorisation du sujet ou de l'objet dans le
cas du blâme.

Procédés utilisés:
Pour l'éloge: un lexique valorisant: on pourra, par exemple, relever un champ lexical
du beau, du luxe ... associé à des superlatifs et comparatifs de supériorité. Des figures
de style visant également à valoriser ce dont il est question: comparaison, hyperboles...
Pour le blâme: un lexique et des figures de style visant à diminuer, à dévaloriser ce
dont il est question : emploi de superlatifs et comparatifs d'infériorité...

III APPLICATION :

Exercice 1: Avons-nous ici un éloge ou un blâme de Bisoun?

"Bisoun est une internaute passionnée. Enjouée, toujours disponible, il semble que la
seconde n'ait aucun secret pour elle. Rien n'est source de stress, tout lui réussit!
Acharnée, elle révise tranquillement ses leçons. Elle est, de ce fait, la meilleure de sa
classe. Bavardeuse invétérée, elle sait aussi être attentive en cours et aide
volontairement les camarades en détresse en jouant les maîtresses"

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Exercice 2 : Quelles sont les figures de style utilisées dans les phrases suivantes
exprimant l'éloge:
- Le plus beau d'entre tous.
- (Le superlatif pour décrire l'extrême (autrement dit le haut degré) des
qualités de la personne).
- Une femme ayant la taille d'un sablier.
- L'hyperbole pour amplifier et exagérer.
- Cette jeune fille a une beauté qui foudroie.
- L'hyperbole pour amplifier et exagérer.
- Il est gentil, mature, sensible, beau, fort,...
- L'énumération des qualités.
- Elle a de beaux cheveux roux, des yeux magnifiques, un nez
sublime ...
- Accumulation.
- Une femme noire comme un fruit mûr à la chair ferme, pareille à une
gazelle aux attaches célestes.
- La comparaison pour permettre au lecteur de s'imaginer l'objet de l'éloge.

- Exercice 3: Déterminez le type de discours utilisé (éloge ou blâme) et dégager les


figures de style utilisées.

Que tu es belle, mon amie, que tu es belle !


Tes yeux sont des colombes,
Derrière ton voile.
Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres,
Suspendues aux flancs de la montagne de Galaad.
Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues,
Qui remontent de l’abreuvoir ;
Toutes portent des jumeaux,
Aucune d’elles n’est stérile.
Tes lèvres sont comme un fil cramoisi,
Et la bouche est charmante ;
Ta joue est comme une moitié de grenade,

La Bible, Cantique des Cantiques

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Séquence III : La rumeur et le tragique dans La Ficelle


Séance 8 : Travaux encadrés
Niveau : Tronc commun
Option : Toutes
Durée : 1h
Objectifs : Insister sur la progression des sentiments du Maître Hauchecorne
Contenus : Le champ lexical relatif aux sentiments du personnage dans toute l'œuvre

Déroulement de la séance

I– Mettre les élèves en situation


C'est un travail donné préalablement aux élèves.
- Quel est le geste qui a coûté la vie à Maître Hauchecorne?
- Maître Hauchecorne a ramassé une ficelle par terre.
- L'accusation était-elle vraiment une menterie?
- C'est un mensonge.
- Quels étaient ses sentiments dans cette situation?
- Sentiments de honte et d'indignation.
- Etait-ce la cause de sa mort?
- Oui.
- Comment apparaît-elle la mort du Maître Hauchecorne?
- C'est une longue agonie.

II- Relever les sentiments de Maître Hauchecorne dans toute l'œuvre avec leurs
champs lexicaux et les définir :

Les sentiments Définition Champ lexical Page

Une expérience sensorielle Douleur physique:

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Douleur et émotionnelle - Il se baissa péniblement 11


désagréable, - Il souffrait de 11
rhumatisme 11
- Courbait en deux par les
douleurs
Douleur morale: 22
- Il se sentait frappé au
coeur
Rancune La rancune c'est une colère - Ils étaient restaient 12
qui contient un désir de fâchés
vengeance - Etant rancuniers
Honte - Il fut pris d'une sorte de 22
Sentiment pénible excité honte
22
dans l'âme par la - Honteux
conscience d'une faute
commise et la confusion, le
trouble qu'on en ressent
Surprise Sentiment qu'on éprouve - Le paysan, surpris 16
en face de l'inattendu, - Le campagnard, interdit 16/21
21
étonnement, trouble. - Le paysan resta suffoqué
Inquiétude État de celui qui est - Le paysan, surpris, 16 - 21
inquiet, qui n'a pas le repos inquiet
moral
Peur La peur est une émotion - Apeuré déjà par ce 16
ressentie généralement en soupçon
présence ou dans la - Le bonhomme suffoquait 18
perspective d'un danger d'indignation et de peur
Colère Mouvement désordonné de - Alors le vieux se rappela, 17
l'âme par lequel nous comprit et, rougissant de
sommes excités, avec colère
violence, contre ce qui - Le paysan furieux 17
nous blesse - S'exaspérant 19
- Il rentra chez lui… 22
étranglé par la colère
mécontentement Etat d'esprit d'une personne - Il se fâchait 19
qui n'est pas contente,
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satisfaite
Indignation Sentiment de colère qui - Le bonhomme suffoquait 18
peut être mêlé de mépris d'indignation
qu'excite une injustice
criante, une action - Il rentra chez lui honteux 22
mauvaise ou honteuse, un et indigné
ouvrage, etc.
tristesse Etat d'une personne qui est - Ce qui me faisait deuil 20
affligée, qui éprouve du - D'autant plus atterré 22
qu'il étai capable
chagrin; Qui est - Désolé 19
mélancolique, qui n’a point
de gaieté
Effondrement Grand désespoir, - "Y a rien qui vous nuit 20
S'écrouler, s'abandonner comme d'être en
sous l'effet d'une émotion, réprobation pour une
d'une douleur menterie" 22
- S'épuisait en efforts 23
inutiles 23
-Il dépérissait à vue d'œil 23
-S'affaiblissait 23
- S'alita
- Il mourut dans les
premiers jours de janvier
Tranquillité État de ce qui est sans - Il était tranquille 20
agitation morale, calme,
sans perturbations

Gêne Malaise moral, impression - Pourtant quelque chose 20


désagréable, embarras dû à le gênait sans qu'il sût au
la timidité, la pudeur ou un juste ce que c'était
sentiment tel que la honte,
le remords, etc

Synthèse :

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L'accusation, le soupçon et les moqueries dont Maître Hauchecorne était victime


l'ont poussé à être dans un état d'âme de déprime, de honte, d'indignation,
d'effondrement, etc., chose qui a rendu ainsi son innocence impossible à atteindre et
une mort tragique.

Séquence III : La rumeur et le tragique dans La Ficelle


Séance 9 : Production écrite
Niveau : Tronc commun
Option : Toutes
Durée : 1h
Objectifs : - Produire un écrit d'invention ou d'improvisation
- Amener l’élève à produire un texte où il imagine un autre dénouement
Contenus : Une autre fin, un autre dénouement de l’histoire.

Déroulement de la séance

I .Présentation
Le professeur écrit la consigne : « Imaginez une autre fin de l'histoire »
Après une lecture du sujet, le professeur aide ses élèves à comprendre et saisir les mots clés :
 Autre fin
 Récit d'invention

II. Dégager le plan :


Les élèves sont invités à répertorier la rhétorique d’un schéma narratif :
 Situation initiale
 Elément perturbateur
 Les péripéties
 Situation finale
Le professeur focalise le travail des élèves sur la situation finale. A cet effet, les
apprenants dégagent les outils nécessaires à la rédaction.

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III. Vocabulaire et procédés :


- Les élèves essaient de tirer les éléments essentiels à la rédaction d’une situation
finale.
- Le professeur écrit sur le tableau les éléments dégagés comme suit :
1-Le personnage : Maître Hauchecorne
2-Le lieu : Les élèves déterminent précisément le lieu où se déroulent les événements
(à la compagne, ou dans un autre lieu…)
3-le temps : Les élèves choisissent le temps convenable à la situation finale (le soir, le
jour, l’après-midi…)
4-Le temps verbal : Le professeur aide ses élèves à démontrer que l’imparfait et le
passé simple sont les temps adéquats à la situation finale.
- Les élèves sont invités à faire quelques propositions en guise de production de la fin
de l'histoire.
IV. La rédaction :
Cette partie sera réservée à la rédaction d’une situation finale .Par conséquent
les élèves sont invités à revenir aux procédés relevés.
Après la rédaction, les élèves lisent ce qui est écrit et corrigent leurs propres fautes
puis écrivent sur leurs cahiers.

Production modèle:

Le jour où Marius Paumelle, valet de ferme de maître Breton, trouva le porte feuille
perdu. Il le rendait à maître Houlbrèque qui en était reconnaissant. La nouvelle se
répondit rapidement aux environs jusqu'à ce que Maître Hauchecorne en fût informé
aussi le maire et Maître Malandin. Ainsi, le témoignage de Maître Malandin s'avère un
pur mensonge et un coup monté contre l'accusé. Finalement, la vérité est belle et bien
claire pour tout le monde et l'innocence de Maître Hauchecorne était indiscutable. De
ce fait, le maire et Maître Malandin demandaient leurs excuses à cet innocent, et pour
le témoin (Maître Malandin), il était arrêté pour faux témoignage. Le paysan retourna
chez lui fière et content, il se sentait soulagé de cette accusation et de ce soupçon dont
il était victime.

Conclusion de la séquence III :

La troisième séquence " La rumeur et le tragique dans La Ficelle" était réservée à


l'étude de la situation finale de l’histoire, ainsi qu’à la description, notamment la

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description des lieux et les portraits pour dégager leurs portées et leurs visées par
rapport au lecteur.

Evaluation

Texte

Maître Hauchecorne, de Bréauté, venait d’arriver à Goderville, et il


se dirigeait vers la place, quand il aperçut par terre un petit bout de ficelle.
Maître Hauchecorne, économe en vrai Normand, pensa que tout était bon à
ramasser qui peut servir ; et il se baissa péniblement, car il souffrait de
rhumatismes. Il prit par terre le morceau de corde mince, et il se disposait à le
rouler avec soin, quand il remarqua, sur le seuil de sa porte, maître Malandain, le
bourrelier, qui le regardait. Ils avaient eu des affaires ensemble au sujet d’un
licol, autrefois, et ils étaient restés fâchés, étant rancuniers tout deux. Maître
Hauchecorne fut pris d’une sorte de honte d’être vu ainsi par son ennemi,
cherchant dans la crotte un bout de ficelle. Il cacha brusquement sa trouvaille
sous sa blouse, puis dans la poche de sa culotte ; puis il fit semblant de chercher
encore par terre quelque chose qu’il ne trouvait point, et il s’en alla vers le
marché, la tête en avant, courbé en deux par ses douleurs.

Il se perdit aussitôt dans la foule criarde et lente, agitée par les


interminables marchandages. Les paysans tâtaient les vaches, s’en allaient,
revenaient, perplexes, toujours dans la crainte d’être mis dedans, n’osant jamais
se décider, épiant l’œil du vendeur, cherchant sans fin à découvrir la ruse de
l’homme et le défaut de la bête.

Les femmes, ayant posé à leurs pieds leurs grands paniers, en avaient tiré
leurs volailles qui gisaient par terre, liées par les pattes, l’œil effaré, la crête
écarlate. Elles écoutaient les propositions, maintenaient leurs prix, l’air sec, le
visage impassible, ou bien tout à coup, se décidant au rabais proposé, criaient au

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client qui s’éloignait lentement : – C’est dit, maît’Anthime. J’vous l’donne. Puis
peu à peu, la place se dépeupla et l’angélus sonnant midi, ceux qui demeuraient
trop loin se répandirent dans les auberges.

Maupassant, La Ficelle, p 11-13

I- Compréhension de texte :

1. Déterminez le type du texte. Justifiez votre réponse.


2. Donnez un titre au texte

3. Complétez le tableau suivant :

Personnages Description physique Description morale

4. Quel équivalent pour le mot ficelle l'auteur a-t-il choisi dans le premier
paragraphe ?

5. Comment apparaît la relation entre Maître Hauchecorne et Maître


Malandain?

6- relevez les expansions du nom des mots en gras en les classant.

7- Dans quel registre de langue s'inscrit la phrase suivante: "maît’Anthime.


J’vous l’donne". Réécrivez cette phrase en registre soutenu.

8- Dans la phrase " Maître Hauchecorne fut pris d’une sorte de honte d’être vu
ainsi par son ennemi", l'adverbe "mais" peut etre remplacé par : de cette manière;
par conséquent; dans une telle situation.

II- Production écrite :

Faites une description subjective d'un lieu de votre choix, en allant de la vue
générale vers la vue détaillée.

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Conclusion

La réalisation de ce travail nous a permis de réfléchir sur l’élaboration d’un


module et de développer les préparations d’activités par rapport aux compétences
visées. Notre projet pédagogique, en effet, s’est articulé sur des séquences construites
dans un esprit de progression et d’homogénéité. Il s’inscrit dans un continuum dans le
dessin de garder une certaine cohérence par rapport à l’étude de l’œuvre du
programme. A ce niveau, nous avons constaté que la dimension temporelle n’est pas
pertinente dans l’élaboration des séquences. Ceci est dû à la différence des objectifs et
les exigences qu’ils imposent ainsi qu’à la capacité intellectuelle des élèves de bien
assimiler le cours. Ainsi, l’exemple des séquences envisagées ne peut être que relatif.
Encore faut-il signaler que le professeur est appelé à mieux connaître le niveau de ses
élèves pour mieux agir en leur faveur tout en partant de leurs besoins particuliers
relatifs aux connaissances linguistiques et littéraires.

Notons, aussi, qu’il est souhaitable de mettre en place, à la fin de chaque


séquence, une séance de récapitulation et d’évaluation. D’un autre côté, ce travail nous

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a permis de prendre conscience de l’importance et l’utilité de l’étude d’une œuvre


littéraire dans son intégralité.

La nouvelle, conclue par un dénouement tragique, signe de la condamnation


cruelle du protagoniste : La Ficelle , objet utile, devient objet du récit, fait par le
personnage lui-même, et à sa suite par le narrateur, mais aussi objet de plaisanterie
pour qu’à la fin le lecteur comprenne que La Ficelle est un véritable instrument
tragique.

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