projet final La Ficelle
projet final La Ficelle
projet final La Ficelle
Introduction
Dans cette optique, nous nous sommes investis en tant que futurs enseignants
dans la conception d’un projet pédagogique qui s’avère indispensable dans
l’accomplissement des pratiques de classe pour deux raisons majeures : D’abord nous
jugeons que l’exercice vaut la peine d’être effectué afin de joindre l’utile à l’agréable
et témoigner de la pertinence des conseils et directives tant prodigués de la part de
notre professeurs de Didactique, un grand merci. Puis, nous sentons le besoin de
contribuer par ce modeste travail à manifester notre vision des choses. Chemin faisant,
nous nous évaluons et nous évoluons.
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Ainsi, le projet se concrétisera par une progression prévue pour une période
déterminée, en termes de compétences repérables, de programme établi, d’activités
bien définies qui tiennent compte des contraintes prévisibles car l’idéal est inaccessible
mais reste quand même prévisible.
Puisque nous serons appelés en tant que futurs enseignants à mettre en exergue
cet objectif, nous avons envisagé l’élaboration d’un projet pédagogique qui vise
essentiellement à connaître les caractéristiques du réalisme à travers l’étude de la
nouvelle «La Ficelle » de Guy de Maupassant. Notre projet s’adresse aux élèves du
tronc commun.
C’est une phase où l’apprenant doit être pourvu d’un esprit de critique et de
synthèse, lui permettant une meilleure préparation soit pour l’insertion dans la vie
active, soit à l’intégration du cycle supérieur.
Le choix de La Ficelle de Maupassant n’est point fortuit mais il est fondé sur le
fait que cette nouvelle constitue un moyen adéquat pour approcher de tels textes
réalistes. La nouvelle répond aux exigences des instructions officielles : elle permettra
aux apprenants de lire avec plaisir des auteurs du 19ème siècle tels que Maupassant, de
s’exprimer correctement à l’oral et à l’écrit et de produire des textes cohérents. Ce
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
projet peut également inciter les apprenants à s’interroger sur Maupassant qui écrit des
nouvelles. Dans ses récits, il fait intervenir un narrateur à la 1 ère ou à la 3ème personne
qui raconte l’histoire d’un ou de plusieurs personnages.
Notre travail s’articulera autour de trois projets séquentiels :
Les séquences s’étalent chacune sur deux semaines et traiteront les diverses
activités (Etude de texte, langue, TEC, activités orale, production écrite et les travaux
encadrés), de temps en temps, nous ferons des prolongements qui viseront à élargir
notre champ d’étude et à ouvrir les élèves sur d’autres domaines comme : le cinéma, la
music, le théâtre…
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Déroulement de la leçon
Au début de la séance, les élèves vont exposer leurs recherches sur la biographie de
Maupassant. Par une série de questions, le professeur aidera les élèves à récapituler.
Auteur :
Sa vie :
Repères biographique
Vie familiale :
1
http://guydemaupassant.mes-biographies.com/biographie-Guy-de-Maupassant.html
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Vie professionnelle :
Maupassant obtient son baccalauréat en 1896. A partir de juillet 1870, lors de la guerre
contre la Prusse, il est affecté dans les services de l’intendance à Rouen, c’est-à-dire
qu’il se charge de l’administration et de la gestion financière, etc. Et puis grâce à
Flaubert, il obtient un poste stable pendant dix ans au Ministère de la Marine et de
l’Instruction publique.
Ses publications :
1882 : Aux champs, la bécasse, farce normande, la folle, la peur, un normand, pierrot,
la veillé, le testament…
1883 : en mer, en sabots
1888 : les épingles.
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Déroulement de la leçon :
C’est un texte narratif court qui comprend un narrateur, une intrigue et des
personnages.
Au sens littéraire, le terme « nouvelle » désigne un court récit en prose qui semble être
destiné à être lu en une seule fois, ne comptant qu’entre 2 et 30pages. Il s’agit de la
principale différence entre le roman et la nouvelle.
Les nouvelles fondent leurs récits sur des faits vraisemblables, c’est-à-dire des actions
qui peuvent avoir lieu dans la réalité de leurs lecteurs. Elle expose des anecdotes, des
courts instants de vie tirés de la réalité, du quotidien du lecteur.
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Déroulement de la leçon
Le réalisme et le naturalisme
) Le Réalisme
2) Le Naturalisme
2
http://www.etudes-litteraires.com/figures-de-style/realisme.php
3
http://www.angelfire.com/pq/litterart/naturalisme.html
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Déroulement de la leçon
Structure de la nouvelle
Nous proposons d’aborder cette nouvelle à partir de deux notions de base ; à savoir
celle d’ « histoire » et celle de « narration ». Cette distinction fondamentale nous
permet de montrer que par le terme histoire -fiction on désigne les événements, le
contenu à raconter ; et par le mot narration on revoie à la manière avec laquelle
l’instance narrante raconte ces événements au lecteur.
A) Au niveau événementiel :
Une lecture du récit à partir du schéma narratif permet de restituer l’histoire comme
suit :
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
s’aperçoit très vite que la situation finale de la première partie est le point de
départ d’une autre séquence qui, elle, promet d’autres horizons événementiels.
La deuxième séquence peut se lire de la manière suivante :
B- Au niveau spatial:
Au niveau spatial, la redondance est annoncée par le retour des mêmes unités
spatiales : la rue d’une part et l’auberge de M. Jourdain d’autre part. En tant qu’unité
dite intermédiaire, la rue apparaît à deux moments forts dans l’histoire : le premier
quand Hauchecorne ramasse la ficelle sous le regard malicieux de Malandain ; le
second lorsque, désespéré, Hauchecorne se rend plusieurs fois à cette rue pour
reconstituer et expliquer l’événement source de son discrédit.
-L’auberge
L’auberge apparaît deux fois dans le récit. En effet, c’est dans ce lieu de repos, de
rencontre autour de la table avec les gens du village que les gendarmes viennent
chercher M. Hauchecorne. C’est également dans l’auberge qu’il « resta suffoqué »
quand on l’a accusé d’avoir cherché un complice (Marius) pour rendre le portefeuille à
son propriétaire, Monsieur Houlbrèque. La redondance au niveau de la configuration
spatiale a pour corollaire la progression narrative qui s’acheminer vers une tension
dramatique incontournable. L’auberge devient alors le lieu où se tissent les premier fils
du sort tragique de monsieur Hauchecorne. Cet espace fait office d’un tribunal où
l’accusé est ouvertement condamné non par une instance juridique, mais par ses
semblables les plus familiers.
- La scène :
Dans le récit, il y a deux scènes importantes qui se passent, à des moments différents,
dans le bureau du maire. Mais si Hauchecorne sort presque vainqueur de la première
confrontation avec le maire, puisque ce dernier fut « fort perplexe » et le laisse partir
faute de preuves convaincantes ; dans la seconde, le pauvre paysan se trouve acculé à
se défendre mais cette fois sans espoir d’échapper au pouvoir destructeur de la malice
de Malandain. La technique de la scène, comme procédé théâtrale visant à mimer la
réalité et à conférer au récit le caractère de la vraisemblance, laisse le lecteur découvrir
de lui-même les différentes réactions des personnages protagonistes.
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Capacités :
Lire méthodiquement le texte.
Identifier l’incipit et ses fonctions.
Déroulement de la leçon
I. Mise en situation
Situation du passage:
Ce passage est extrait de la nouvelle réaliste La ficelle de Maupassant, c’est
l’incipit.
Lecture de l’extrait:
Identification du texte
1- Types ? (Narratif, descriptif)
2- Tonalité ? (comique, satirique)
3- Temps ? (imparfait, passé-simple).
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Présentation des :
- Lieux : Sur les routes de Goderville
- Temps : Jour de marché
- Personnages : Les paysans, les animaux.
2- Les Moyens de la description
Le champ lexical dominant est celui du monde rural : vache, veau, animal,
paysan, canard, compagne, etc.
Synthèse
- Dans ce passage, l’auteur met l’accent sur la vie dans la campagne en faisant une
description des caractères pénibles de cette vie sur les paysans.
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Contenus :
Identifier les moyens lexicaux de la description
Déroulement de la leçon
II- Conceptualisation
III- Appropriation
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Déroulement de la leçon
I. Lecture de la consigne.
II. Poser les questions de compréhension suivantes:
V. Travail Collectif
- Rédaction d’une description spatiale collectivement
- Traces écrites.
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Conceptualisation :
- Une description est le plus souvent un arrêt dans le récit. Elle sert à faire percevoir
au lecteur le cadre ou des éléments du cadre dans lequel se déroule une action.
- Une description peut faire comprendre: une situation historique, un milieu social, un
paysage et son atmosphère. Ces éléments sont nécessaires à la cohérence du récit.
– Une description est dite objective lorsque l’énonciateur se veut neutre, c’est-à-dire
qu’il ne laisse pas transparaître son avis à travers les mots qu’il emploie et qu’il ne fait
aucun commentaire.
– Dans le cas contraire, elle est dite subjective. Elle est alors faite à travers le regard
du narrateur ou d’un personnage. Il peut présenter une vision méliorative
(séduisante) ou péjorative (dévalorisante) de ce qu’il décrit.
- Dans une description, il convient d’examiner les expansions du nom, les champs
lexicaux et les figures de style (comparaison, métaphore, personnification ; ex. :
« Cette montagne que coiffait un cratère. ») qui permettent de caractériser un
personnage, un lieu, un objet...
- La description sert à:
1. Informer et expliquer:
- La description objective:
Comme on l'a déjà dit, la description objective sert à décrire les objets et les choses
comme ils sont sans ajouter les sentiments. D'ici pour avoir une bonne description
objective, il faut :
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
- Caractériser l'objet décrit par des adjectifs qualificatifs, des compléments du nom,
une subordonnée relative.
- La description subjective:
Les modalisateurs:
LES MODALISATEURS
Ils peuvent
Certitude Incertitude
être...
sûr, certain, douteux, incertain,
Adjectifs inévitable, clair, vraisemblable,
évident... probable, possible...
assurément,
forcément, vraisemblablement,
Adverbes réellement, peut-être,
certainement, probablement....
incontestablement...
selon toute
à coup sûr, sans
Expressions vraisemblance, à ce
aucun doute, de toute
toutes faites qu'on dit, je ne sais
évidence...
quel...
Verbes assurer, affirmer, penser, croire,
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
douter, supposer,
d'opinion certifier, admettre... souhaiter, espérer,
prétendre, sembler...
il se peut que, il
Verbes il apparaît clairement
semble que, il est
impersonnels que, il est sûr que...
possible que...
Production modèle :
Durant les vacances d'été. J'ai visité la ville de Marrakech, une belle ville connue
par la place Jemâa el Fna, un lieu incontournable et fascinant qui se trouve à côté de la
mosquée Koutoubia. Le charme de la place Jemâa el Fna provient de la multitude
d'artistes de rue qu'on aperçoit au milieu de la place comme les badauds, les musiciens,
les boutiquiers, les danseurs, les charmeurs de serpents, les mendiants, les guérisseurs,
etc., qui se mettent en scène pour offrir un spectacle hallucinant. Dans les côtés de la
place, il y a les échoppes de fruits secs ou de jus d'orange fraîchement pressés. C'est un
lieu surprenant, car, à la tombée de la nuit, les gargotiers s'installent l'un à côté de
l'autre et la place se métamorphose alors en un vaste restaurant en plein air où l'on peut
déguster toutes sortes de spécialités locales.
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Contenus :
Lire méthodiquement le texte.
Identifier les l’évènement perturbateur.
Déroulement de la leçon
I. Mise en situation
Situation du passage
Ce passage est un extrait de l’œuvre réaliste La Ficelle de Maupassant, il
raconte l’arrivée de Monsieur Hauchecorne à Goderville et le ramassage d’une
ficelle trouvée par terre.
Lecture de l’extrait
Identification du texte:
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
1- L’effet du réalisme.
- Les indices sociologiques :
-Maître Hauchecorne :
Caractéristiques : Econome – Rancunier – Ennemi de Maitre Malandain – Souffre
de rhumatismes (la tête en avant ; courbé en deux par ses douleurs.)
-Maître Malandain :
Caractéristiques : Bourrelier–Rancunier –Ennemi – Espion.
C’est le fait que M. Hauchecorne ait ramassé la ficelle par terre (en ayant l’idée
que tout est bon à ramasser qui peut servir), et d’être vu par son ennemi M.
Malandin.
Conclusion :
- L’auteur connait bien la région dont il parle. Il a cherché à dépeindre la réalité telle
qu'elle est, en s'intéressant aux choses, aux gens et aux situations, et en ayant le
respect du cadre historique, ce qui a rendu le récit vraisemblable.
Conclusion de la séquence I :
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Déroulement de la séance
Situation de passage :
II- Analyse :
Questions :
Réponses attendues :
1-Texte descriptif
2-l’imparfait : « écoutaient, criaient, s’éloignait, était, jetait, allumait….. »
3-l’air sec, le visage impassible, grande salle, pleine de mangeurs, pleine de véhicule,
déformées, rapiécées, levant au ciel, pleine de flamme claire, chargées de poulets, les
plats passaient, se vidaient comme les brocs de cidre jaune.
4-Dans une grande salle de Jourdain
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Synthèse partielle :
La présentation du décor et l’emploi des indices de la description permettent au
lecteur d’imaginer la scène comme un tableau normand. Le narrateur dénombre tous
les éléments visibles. Caractériser c’est indiquer la forme, la couleur, la matière de
l’objet décrit (dénotation). On caractérise à l’aide :
D’adjectifs : déformées, rapiécées, attablés…
De relatif : qui s’éloignait, qui demeuraient, qui avait des écus…
Questions :
Réponses attendues :
1-la perte d’un portefeuille en cuir noir contenant cinq cent francs et des papiers
d’affaires.
2-vingt francs de récompense
3-ils se mettaient à parler à propos de l’événement en se demandant sur le comment
faire pour retrouver le portefeuille afin d’être récompensé.
Synthèse partielle :
Synthèse :
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Déroulement de la leçon
I-observation :
-Il se dirigeait vers la place, quand il aperçut par terre un petit bout de la ficelle.
-Il pensa que tout était bon à ramasser qui peut servir.
-Il se baissa péniblement, car il souffrait de rhumatisme.
-Il prit par terre le morceau de corde mince.
-Il se disposait à le rouler avec soin.
-Il remarqua sur le seuil de sa porte, maître Malandain, qui le regardait.
-Ils étaient restés fâchés, étant rancuniers tout deux.
-Maître Hauchecorne fut pris d’une sorte de honte d’être vu par son ennemi.
-Il cacha brusquement sa trouvaille sous sa blouse.
-Il fit semblant de chercher encore par terre quelque chose qu’il ne trouvait point.
-Il se perdit aussitôt dans la foule criarde et lente.
-Les paysans tâtaient les vaches.
Questions :
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
II- Conceptualisation :
Le temps de narration est le temps principal d’un récit en français : passé simple,
passé composé ou présent. Il est employé pour les évènements considérés comme
principaux, qui constituent la trame de l’histoire et y apparaissent dans l’ordre selon
lequel ils se sont réellement produits.
Le temps de description : est l'imparfait, il présente l'action en train de se réaliser. Il
décrit une action déjà commencée, mais qui n'est pas encore terminée. Elle est
envisagée dans la durée.
III- Appropriation :
CONSIGNE :
Dans le texte suivant, écrivez les verbes entre parenthèses aux temps qui conviennent :
Imparfait ou passé simple ?
« Un enfant de onze ou douze ans, que l’on avait entrevu quelques années auparavant
dans les bois de la Caune, entièrement nu, cherchant des glands et des racines dont il
(faire) sa nourriture, a été dans les mêmes lieux et vers la fin de l’an VII, rencontré par
trois chasseurs qui s’en (saisir) au moment où il (grimper) sur un arbre pour se
soustraire à leur poursuite. Conduit dans un hameau du voisinage et confié à la garde
d’une veuve, il (s'évader) au bout d’une semaine et (gagner) les montagnes où il
(errer) pendant les froids les plus rigoureux de l’hiver, revêtu plutôt que couvert d’une
chemise en lambeaux, se retirant pendant la nuit dans les lieux solitaires, se
rapprochant le jour des villages voisins, menant ainsi une vie vagabonde, jusqu’au jour
où il (entrer) de son propre mouvement dans une maison habitée du canton de Saint-
Sernin »
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Déroulement de la séance
-Le professeur pose les questions suivantes pour identifier les mots clés de la
consigne :
Qu’est ce qu’on vous demande de faire ?
Qu’est ce que vous allez imaginer ?
Quels sont les éléments sur lesquels vous allez vous baser pour rédiger cette
histoire ?
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Déroulement de la séance
1-Phase écrite :
2-Correction :
Histoire modèle :
Je n'aimais pas ma vie. Je pensais que ma famille n'avait pas confiance en moi, parce
que je disais toujours des mensonges. Un jour, j'ai lu dans le journal qu'un ami intime à
moi était mort. Il s'appelait Henri Martin, et il était riche. Il avait quatre-vingt quatre
ans et une grande fortune quand il est mort. Il vivait dans une maison énorme, sans sa
famille. Sa femme était morte quand il avait quatre-vingt ans. Elle s'appelait Marie.
Tout le reste de sa famille vivait loin de lui. Il avait deux fils que j’aimais beaucoup.
Une nuit, je suis parti à la maison de mon ami Martin pour rendre visite ses fils alors
que personne ne savait que je suis son ami sauf le défunt. Il faisait noir. La maison de
Monsieur Martin était très grande et ornementée. Elle avait quatre étages, un jardin très
grand, une piscine, et un court de tennis. Personne n'était dans la rue, alors, j'ai marché
derrière la maison. J'ai regardé la maison pour trouver une entrée. J’ai vu une fenêtre
ouverte au troisième étage. Heureusement, il y avait un treillis à côté de la fenêtre. J'ai
commencé à monter. Quand je suis arrivé à la fenêtre, je l'ai ouvert plus grande. J'ai
examiné la chambre. Il y avait un grand lit. Un bureau était sous la fenêtre, et il y avait
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Déroulement de la leçon
I/-LECTURE MAGISTRALE
II/-LECTURE INDIVIDUELLE
Situation du passage:
Maître Hauchecorne était parti chez Jourdain, l’aubergiste, pour prendre
son déjeuner. Un lieu où toute l’aristocratie vient manger des repas délicieux.
Quand tout à coup, les gens entendirent la voix du crieur public réclamant le
vol du portefeuille de M. Houlbrèque. Un vol dans lequel Maître Hauchecorne
sera accusé.
Lecture de l’extrait
Identification du texte:
4- Types ? (Narratif, descriptif)
5- Temps ? (imparfait, passé-simple).
V. Hypothèses de lecture :
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Evénements :
1- Quels sont les événements de cet extrait ?
a- Convocation de Maître Hauchecorne auprès du maire.
b- Accusation de Maître Hauchecorne d’avoir ramassé le portefeuille de M.
Houlbrèque.
c- Accusation étayée par un témoin visuel.
2- Quels sont les personnages de cet extrait ?
- Maître Hauchecorne, Monsieur le maire, le brigadier de la gendarmerie.
Conclusion :
2- L’affrontement :
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
- Parce qu’il voulait monter un coup contre son ennemi, suite à un malentendu
antérieur.
3- Est-ce que M. le maire l'a cru ?
- Non.
4- Qu’est ce qui le prouve dans le texte ?
-« Vous ne me ferez pas accroire, Maître Hauchecorne, que Maître Malandin,
qui est un homme digne de foi, a pris ce fil pour un portefeuille ».
-« Il eut beau protester, on ne le crut pas ».
5- Quelle était la réaction du Maître Hauchecorne ?
- Il était furieux.
- Il a essayé de prouver son innocence par le fait de nier cette accusation et par
des sermons.
Conclusion :
Le maire ne croyant pas la parole de Maître Hauchecorne insiste sur le fait que
ce dernier a ramassé le portefeuille perdu ce qui rendu son humiliation de plus
en plus grave.
Synthèse :
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Déroulement de la leçon
I- Observation :
- Me v’là .
- Mé, mé, j’ai ramassé çu portafeuille ?
- Je l’répète.
- Y a rien qui vous nuit comme d’être en réprobation pour une menterie.
- Lecture individuelle
- Me voilà.
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
- Je le répète.
- Il n’ y a rien qui vous nuit comme d’être en réprobation pour une menterie.
II- Conceptualisation :
Le langage familier est employé dans tous les milieux sociaux dans des
circonstances où il n'est pas jugé nécessaire de surveiller son langage. Il se
parle plus qu'il ne s'écrit. La syntaxe y est relâchée et le vocabulaire est
parfois argotique. C'est un ensemble de mots non techniques adoptés par un
groupe social.
L'argot est un langage de malfaiteur puisque le mot vient de " la corporation
des gueux ". La syntaxe est très relâchée et le lexique est approprié au groupe
qui l’emploie.
La langue soutenue s'emploie dans la langue écrite, en particulier littéraire et
dans les situations où l'on doit soigner son image (discours d'homme politique,
conférence d'un homme de sciences...). Le vocabulaire et les tournures
grammaticales sont recherchés.
La langue courante est la langue standard. Elle correspond à l'usage le plus courant
de la langue, celui de tous les jours. La syntaxe est correcte sans être recherchée et le
vocabulaire est courant. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Registre_de_langue)
III- Appropriation :
a.
• un nez – un pif
• un toubib – un médecin
• un gosse/môme – un enfant
• un copain – un ami – un pote
• des godasses – des souliers – des chaussures
• casse-pieds – ennuyeux – fâcheux
• demeurer – habiter – crécher
• louper – manquer – rater
Réponses:
a. langage familier: un pif • un toubib • un gosse/un môme • un copain •un pote • des
godasses • casse-pieds • crécher • louper
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Déroulement de la séance :
Phase pratique :
- Gérer le positionnement.
- Corriger la prononciation.
- Dramatiser la scène.
- Aider les élèves ayant des difficultés.
- Faire passer tous les élèves.
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Sujet : « Un jour, vous vous baladez, soudain vous trouvez par terre un porte
monnaie, au moment oú vous vous penchez pour le prendre, une autre personne vous
interdit de le prendre. Racontez ».
I/PHASE ORALE :
- Attirer l’attention sur les mots clés à savoir : "baladez", "porte monnaie", "interdit".
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Production modèle:
Un jour, en me baladant dans le parc. J'ai vu de loin une chose qui ressemble à un
porte monnaie par terre, je me suis rapproché pour voir et c'était exactement ce que
j'ai vu. Alors, au moment où je me penchais pour le prendre, une personne qui apparaît
tout à coup me surpris et m'interdit de le prendre disant que c'était le sien. Malgré son
interdiction, j'ai ramassé le porte monnaie pour être sûr de ce qu'il disait, et je l'ai
ouvert en cherchant le nom de la carte d'identité qui s'y trouvait. Puis, j'ai demandé le
nom de cette personne qui prêtant être le propriétaire. Les noms étaient tout à fait
identiques, ainsi j'ai remis le porte monnaie à cette personne qui m'a remercié à la fin.
Conclusion de la séquence II :
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Déroulement de la séance
Situation de passage :
II- Analyse :
Questions :
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Réponses attendues :
Synthèse partielle :
Le narrateur « se joue » de son lecteur : tout laisse penser que l’affaire est close, or, un
rebondissement est mis en marche : bien que le porte feuille soit retrouvé, maître
Hauchecorne a la malchance de ne rencontrer que les « incrédules ».
Le fait de raconter son histoire devient une obsession /une monomanie pour le
personnage. (Remarquer la répétition de ce verbe et ses variantes : parler, narrer –
histoire, récit, aventure…). Cette idée est renforcée par le triple emploi du participe
présent : « Il allait, arrêté par tous, arrêtant ses connaissances,
recommençant sans fin son récit et ses protestations, montrant ses
poches retournées…».
-les mentions du temps laisse croire que c’est interminable (cf. le mythe de Sisyphe) :
la nuit, le jour, le soir, tout le jour, le mardi de l’autre semaine, le lendemain, vers une
heure de l'après-midi, …
2--« et pourtant….l’affaire »
Questions :
Réponses attendues :
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Synthèse partielle :
Questions :
Réponses attendues :
1-« quelque chose le gênait… » Cette phrase montre que l’histoire commence du
général au particulier.
2- C’est le 3ème personnage « il » qui mime la répétition maladive du geste du
personnage :
« Il comprenait enfin. On l'accusait d'avoir fait reporter le
portefeuille par un compère, par un complice. Il voulut protester.
Toute la table se mit à rire. »
Synthèse partielle :
Synthèse :
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Déroulement de la séance
I-observation :
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Question :
Dans chaque phrase quelle est la nature des mots soulignés et qu’expriment-ils ?
Réponse :
Les mots soulignés appartiennent à la catégorie des liens logique exprimant des
relations différentes :
II- Conceptualisation :
L’absence de connecteur entre deux énoncés est en soi une forme de jonction. Parmi
les connecteurs, on distinguera les connecteurs ayant des relations :
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
III- Appropriation :
Pendant un très long temps, l'idée ne pouvait même venir à l'homme qu'il eût à user de
ménagements envers la nature, tant celle-ci lui apparaissait hors de proportion avec les
effets qu'il était capable d'exercer sur elle.
(……) l’homme s'avise que, dans son propre intérêt, il lui faut surveiller sa conduite
envers la nature et souvent protéger celle-ci contre lui-même.
Multiples sont, (……), les motifs que nous avons de protéger la nature.
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
(……) il y a le point de vue des biologistes qui, soucieux de la nature pour elle-même,
n'admettent pas que tant d'espèces vivantes s'effacent de la faune et de la flore
terrestres et que s'appauvrisse le somptueux musée que la planète offrait à nos
curiosités.
(……) il y a les artistes, les poètes et donc un peu tout le monde, qui ne se résoudront
jamais à voir les printemps silencieux, et, en ce sens, on peut faire preuve
d'optimisme : tant que les cœurs déçus chercheront l'asile vert de la nature, on peut
compter sur les hommes pour en préserver les rives.
Je voudrais (……) souligner à quel point la défense de la nature est chose malaisée
quand on se heurte à l'indifférence ou au scepticisme, quand surtout on a contre soi
tous ceux qui donnent aux convoitises personnelles le pas sur l'intérêt commun.
C'est (……) une tâche d'importance à laquelle notre fin de siècle nous convie, l'enjeu
le plus grave et le plus urgent si l'on veut mériter le nom d'homme.
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Déroulement de la séance
Sujet :
L’impact de la rumeur sur la destinée d’un personnage (un artiste ou une star)
Avant de passer à l’action d’écrire le professeur débute sa séance par les questions
suivantes :
I-phase orale :
Réponses attendues :
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
5-Pour qu’une rumeur se propage, il faut que la personne qui l’entende la répète au
moins à plus de deux personnes et, pour cela, il faut qu’elle en ait envie. C’est cette
« envie de répéter une information » qui peut la transformer en rumeur. Les gens
doivent anticiper une satisfaction lorsqu’ils envisagent de répéter la rumeur.
6-Quand il s’agit d’une rumeur dans le bon sens, les sentiments qu’on peut éprouver
sont : avoir une position de supériorité par rapport aux autres, avoir un sentiment
d’orgueil, avoir un air alaise et joyeux….
Alors que quand il s’agit d’une rumeur négative le concerné à toujours le sentiment
d’angoisse, de crainte, de désespoir…
7-Lorsque l'on transmet un message à une personne, on peut constater que lorsque le
message est relayé, ce dernier se modifie dans le sens d'une perte de détails voir d'une
reconstruction différente. L'interprétation du receveur peut amener des éléments qui se
rajoutent à l'histoire. Il arrive qu'à la fin l'histoire ne soit plus du tout la même. Et dans
ce cas la personne à cause d’une rumeur peut perdre sa vie comme le cas de
Hauchecorne dans la nouvelle, la ficelle de Guy de Maupassant.
8-la rumeur qu’on a dégagé de la nouvelle, la ficelle est que Hauchecorne lors d’un
jour du marché à Goderville ramassé une ficelle tombée sur terre, et cet événement
coïncide avec la perte d’un portefeuille chose qui va permettre aux Maitre Malandin de
l’accuser comment étant un voleur et l’information va circuler entre les paysans ce qui
va influencer sur la vie d’Hauchecorne.
II-phase écrite :
La rumeur peut prendre son origine dans un groupe ou dans une situation pour agir sur
les comportements, les croyances, et les opinions d’un individu. Mais elle peut aussi
partir d’un fait et avoir une influence sur toute une société. Il s’agit souvent d’une
influence inconsciente car on ne se rend pas compte de la réalité de la rumeur et encore
moins de l’impact de son message sur notre vie quotidienne.
Il s’agit d’un récit ou d’un message qui n’est pas vérifié et qui transmet une
information sortant de l’ordinaire. Elle se diffuse par le « bouche oreille » mais aussi
par les médias et disparaît comme elle est apparue.
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Ainsi, on pourrait penser que la rumeur est un phénomène insidieux dans le sens où on
perçoit par tout de suite ce qu’elle est vraiment.
En somme, la rumeur est une sorte d’information parallèle non- contrôlée et c’est là
toute son importance. C’est en se propageant que le message prend de l’ampleur et
peut avoir de l’influence sur notre comportement et sur nos pensées.
La rumeur a une influence inconsciente sur nos pensées et nos comportements
lorsqu’on a connaissance d’une rumeur celle-ci agit de manière insidieuse sur nos
actes.
Déroulement de la leçon
Consigne :
Tout d’abord le professeur doit demander aux élèves de relever les mots clés :
Un jeune homme est accusé injustement d’avoir volé de l’argent appartenant au budget
de l’entreprise.
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Synthèse :
L’injustice sociale n’est donc qu’un concept engendré par notre conscience face à des
situations afin de tenter d’y trouver une justification extérieure. Il n’y a
malheureusement souvent aucune raison extérieure pouvant justifier une éventuelle
injustice qui n’est autre que l’expression de notre appréciation, fruit de notre vécu. De
ce fait, nous devons combattre l’injustice pour le bien de nos enfants et de la société en
général.
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Déroulement de la séance
I- Mise en situation
Après que le portefeuille soit remis à son propriétaire par un fermier, on soupçonne
et on accuse Maître Hauchecorne d'avoir mis en scène cette histoire, ce qui a accentué
le sentiment d'humiliation et d'indignation en lui.
II- Caractérisation
Genre : extrait d’une nouvelle réaliste La Ficelle, T. G. Maupassant.
Type : extrait narratif à dominance descriptive.
III- Mouvements
1- « Le paysan resta suffoqué….disait-on derrière son dos ».
2- « Il le sentait…m'sieu le maire».
IV- Les axes :
1- La réaction et l'état d'effondrement du Maître Hauchecorne.
2- La fin tragique.
V- Analyse :
Conclusion partielle :
Malgré les efforts de Maître Hauchecorne pour prouver son innocence, il n’y arrivait
pas, ce qui a rendu les sentiments de tristesse et d'injustice plus graves, et par
conséquent, il finit par un effondrement total.
2- La fin tragique :
- Conclusion partielle :
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Maître Hauchecorne s'affaiblissait peu à peu en essayant de prouver son innocence qui
s'avère impossible. Son esprit atteint à fond, il mourut en attestant toujours son
innocence.
Synthèse :
Déroulement de la leçon
Donc nous proposons d’aborder cette nouvelle à partir de deux notions de base ; à
savoir celle de l’histoire et celle de narration. Cette distinction fondamentale nous
permet de montrer que par le terme histoire on désigne les événements, le contenu à
raconter ainsi que le rôle de chaque personnage ; et par le mot narration on fait appel à
la manière avec laquelle l’instance narrant raconte ces événements au lecteur.
Une lecture d’un récit notamment les personnages et les relations qui lient entre eux
s’articule sur un schéma actanciel qui se compose de plusieurs éléments essentiels à
savoir :
Le sujet : c’est un personnage qui doit accomplir une « mission ». Celle-ci consiste à
parvenir à l’élimination d’un problème, d’une difficulté, d’un manque.
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
L’objet : c’est ce que cherche à obtenir précisément le sujet. Cela peut être un réel
objet, mais cela peut être aussi moins concret (amour, pouvoir…).
Le destinateur : c’est ce qui pousse le sujet à agir, il apparaît donc plutôt au début de
la quête. C'est peut être un personnage, une chose, un sentiment, une idée.
Le destinataire : c’est celui, celle ou ceux en faveur de qui la quête doit être
accomplie, il est donc mise en valeur à la fin de la mission. Le destinataire peut être le
sujet lui-même.
Les adjuvants : c’est tout ce qui vient aider le sujet à accomplir sa quête.
Le destinataire :
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Les adjuvants : M.Maruis Paumelle (le valet de ferme). Il est la preuve de l’innocence
non reconnue de M.Hauchecorne. C’est celui qui ramène le portefeuille à la Maire
pour qu’il soit rendu à son propriétaire.
Synthèse :
Déroulement de la leçon :
CORPUS :
1- Leur blouse bleue, empesée, brillante, comme vernie, ornée au col et aux
poignets.
3- Le maire incrédule
I- Observation du corpus :
Les élèves liront dans un premier temps le corpus et répondront aux questions
suivantes :
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Questions :
_ Quel est le type de discours qui domine dans ces phrases ?
_ Repérez dans la phrase 1 et 2 les mots qui vous paraissent nettement valorisants.
- Quelles sont les figures de style utilisées dans la phrase 1 et 4?
_ Pouvez-vous relever les mots valorisants pour les phrases 3, 4 et 5 ? Pourquoi ?
_ Pouvez-vous distinguer dans ces phrases les mots qui vous paraissent être un éloge ?
Ceux qui vous paraissent être un blâme ?
Réponses :
_ Le discours dominant est un discours descriptif.
- Brillante, comme vernie, ornée.
- Phrase 1 : l'énumération et la comparaison, phrase 2 : l'accumulation.
- Non, car ce sont des mots dévalorisants : incrédule, s'exaspérant, enfiévré, désolé,
honteux et indigné, étranglé par la colère.
- Les phrases 1 et 2 sont des éloges par contre les phrases 3, 4 et 5 sont des blâmes.
II Conceptualisation :
L'éloge est un discours dans lequel ou par lequel le locuteur vante les mérites, les
qualités de quelque chose ou de quelqu'un.
Le blâme est un discours qui vise à exposer et mettre en relief les défauts de quelque
chose ou quelqu'un.
L'éloge et le blâme s'opposent donc radicalement; les procédés utilisés visent à une
valorisation dans le cas de l'éloge et à une dévalorisation du sujet ou de l'objet dans le
cas du blâme.
Procédés utilisés:
Pour l'éloge: un lexique valorisant: on pourra, par exemple, relever un champ lexical
du beau, du luxe ... associé à des superlatifs et comparatifs de supériorité. Des figures
de style visant également à valoriser ce dont il est question: comparaison, hyperboles...
Pour le blâme: un lexique et des figures de style visant à diminuer, à dévaloriser ce
dont il est question : emploi de superlatifs et comparatifs d'infériorité...
III APPLICATION :
"Bisoun est une internaute passionnée. Enjouée, toujours disponible, il semble que la
seconde n'ait aucun secret pour elle. Rien n'est source de stress, tout lui réussit!
Acharnée, elle révise tranquillement ses leçons. Elle est, de ce fait, la meilleure de sa
classe. Bavardeuse invétérée, elle sait aussi être attentive en cours et aide
volontairement les camarades en détresse en jouant les maîtresses"
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Exercice 2 : Quelles sont les figures de style utilisées dans les phrases suivantes
exprimant l'éloge:
- Le plus beau d'entre tous.
- (Le superlatif pour décrire l'extrême (autrement dit le haut degré) des
qualités de la personne).
- Une femme ayant la taille d'un sablier.
- L'hyperbole pour amplifier et exagérer.
- Cette jeune fille a une beauté qui foudroie.
- L'hyperbole pour amplifier et exagérer.
- Il est gentil, mature, sensible, beau, fort,...
- L'énumération des qualités.
- Elle a de beaux cheveux roux, des yeux magnifiques, un nez
sublime ...
- Accumulation.
- Une femme noire comme un fruit mûr à la chair ferme, pareille à une
gazelle aux attaches célestes.
- La comparaison pour permettre au lecteur de s'imaginer l'objet de l'éloge.
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Déroulement de la séance
II- Relever les sentiments de Maître Hauchecorne dans toute l'œuvre avec leurs
champs lexicaux et les définir :
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
satisfaite
Indignation Sentiment de colère qui - Le bonhomme suffoquait 18
peut être mêlé de mépris d'indignation
qu'excite une injustice
criante, une action - Il rentra chez lui honteux 22
mauvaise ou honteuse, un et indigné
ouvrage, etc.
tristesse Etat d'une personne qui est - Ce qui me faisait deuil 20
affligée, qui éprouve du - D'autant plus atterré 22
qu'il étai capable
chagrin; Qui est - Désolé 19
mélancolique, qui n’a point
de gaieté
Effondrement Grand désespoir, - "Y a rien qui vous nuit 20
S'écrouler, s'abandonner comme d'être en
sous l'effet d'une émotion, réprobation pour une
d'une douleur menterie" 22
- S'épuisait en efforts 23
inutiles 23
-Il dépérissait à vue d'œil 23
-S'affaiblissait 23
- S'alita
- Il mourut dans les
premiers jours de janvier
Tranquillité État de ce qui est sans - Il était tranquille 20
agitation morale, calme,
sans perturbations
Synthèse :
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Déroulement de la séance
I .Présentation
Le professeur écrit la consigne : « Imaginez une autre fin de l'histoire »
Après une lecture du sujet, le professeur aide ses élèves à comprendre et saisir les mots clés :
Autre fin
Récit d'invention
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Production modèle:
Le jour où Marius Paumelle, valet de ferme de maître Breton, trouva le porte feuille
perdu. Il le rendait à maître Houlbrèque qui en était reconnaissant. La nouvelle se
répondit rapidement aux environs jusqu'à ce que Maître Hauchecorne en fût informé
aussi le maire et Maître Malandin. Ainsi, le témoignage de Maître Malandin s'avère un
pur mensonge et un coup monté contre l'accusé. Finalement, la vérité est belle et bien
claire pour tout le monde et l'innocence de Maître Hauchecorne était indiscutable. De
ce fait, le maire et Maître Malandin demandaient leurs excuses à cet innocent, et pour
le témoin (Maître Malandin), il était arrêté pour faux témoignage. Le paysan retourna
chez lui fière et content, il se sentait soulagé de cette accusation et de ce soupçon dont
il était victime.
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
description des lieux et les portraits pour dégager leurs portées et leurs visées par
rapport au lecteur.
Evaluation
Texte
Les femmes, ayant posé à leurs pieds leurs grands paniers, en avaient tiré
leurs volailles qui gisaient par terre, liées par les pattes, l’œil effaré, la crête
écarlate. Elles écoutaient les propositions, maintenaient leurs prix, l’air sec, le
visage impassible, ou bien tout à coup, se décidant au rabais proposé, criaient au
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
client qui s’éloignait lentement : – C’est dit, maît’Anthime. J’vous l’donne. Puis
peu à peu, la place se dépeupla et l’angélus sonnant midi, ceux qui demeuraient
trop loin se répandirent dans les auberges.
I- Compréhension de texte :
4. Quel équivalent pour le mot ficelle l'auteur a-t-il choisi dans le premier
paragraphe ?
8- Dans la phrase " Maître Hauchecorne fut pris d’une sorte de honte d’être vu
ainsi par son ennemi", l'adverbe "mais" peut etre remplacé par : de cette manière;
par conséquent; dans une telle situation.
Faites une description subjective d'un lieu de votre choix, en allant de la vue
générale vers la vue détaillée.
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
Conclusion
35
Mémoire de fin de formation
Ecole Normale Supérieure/Rabat 2009/2010
35
Mémoire de fin de formation