3-PL_CLE_Info_Chap 2
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Nous avons vu que les contraintes peuvent être écrites sous différentes
formes, ≥,≤ et =.
Ce n’est pas trop pratique d’avoir différents types de contraintes avec des
signes différents, Nous préfèrerons d’avoir une forme standard pour
étudier les problèmes d’un PL.
Dans le chapitre précédent, tous les exemples ont conduit à un problème
mathématique fondamental : l’optimisation d’une fonction linéaire
soumise à un système de contraintes linéaires.
Une complication mineure dans l’étude du problème est que le problème
d’optimisation peut prendre différentes formes. Par exemple, nous avons
vu des problèmes de maximisation et de minimisation et des ensembles
de contraintes qui ont consisté en égalités et inégalités dans les deux
sens. Cependant, cette difficulté est facilement résolue parce que tous les
problèmes de programmation linéaire peuvent être transformés en
problèmes équivalents qui sont dans ce que nous appelons la forme
standard.
z=c 1 x1 +c 2 x2 + c3 x 3+ …+c n xn −z 0
(Le terme z 0 permet d'inclure une constante dans l'expression pour que la
fonction soit optimisée. Dans une application, une telle constante pourrait
représenter, par exemple, des coûts fixes ou des avantages garantis. Nous
précédons la constante d'un signe négatif pour l'avenir. la commodité, z 0
peut être positif, négatif ou nul.)
Les contraintes sont données sous forme d’égalité
Ici a ij , c j , b j(i=1 ,m ; j=1 , n) et z 0 une constante donnée.
Contraintes : x 1+ x2 + x 3 ≤10
x 1−x 2 ≥ 5
x1 , x2 , x3 ≥ 0
Exemple 1
Soit le système d’équations linéaires
[ ]
2 x−4 y +2 z=6
x+ y−z=0
− y +3 z=8
( )( ) ( )
2−4 2 x 6
.
11−1 y = 0
0−1 3 z 8
( )( ) ( )
1 0 0 x ¿a
.
0 1 0 y = b
0 0 1 z c
[ ]
x−2 y + z=3
0+3 y−2 z=−3
0− y +3 z=8
Pivot de y :
L3 L3+L2 : (7/3)z = 7
L 2 L 2/3 : y – (2/3) z=−1
[ ]
x −2 y + z=3
0+ y−(2/3)z=−1
0+0+ z=3
L2 L2+(2/3)L3
L 1 L 1−L 3 : x – 2y = 0
Vérification ; 4–4+6=6
2+1–3=0
-1+9=8
Exemple 2 :
[ ]
x 1 +2 x 2 + x 3=4
x1 +2 x 2+ 3 x 3=7
x 1+ x2 + 4 x 3=6
Etape 1 :
On choisit de pivoter x 1 dans l’équation (1)
Le coefficient de x 1 dans (1) doit être égale et 0 dans les deux équations
(2) et (3) :
Ainsi :
(1’) (1)
(2’) (2)*(-1)+(2)
(3’) (3)*(-1)+(3)
[ ]
x1 +2 x 2+ x 3 =4
−2 x 2 + x 3=−1
−x 2 +3 x 3=2
[ ]
x1 +2 x 2+ x 3 =4
1 1
x 2− x 3=
2 2
5 5
x=
2 3 2
{ }
x 1=1
x 2=1
x 3=1
Observations :
Ce que nous faisons ici est essentiel, comment peut-on l’utiliser de
manière plus approfondie ?
C’est un problème de 3 inconnues avec 3 équations : la solution est
unique
Le choix du pivot est arbitraire
En PL, on a généralement plus d’inconnues que d’équations
Les solutions ne sont plus uniques
Une procédure similaire (non la même) peut être appliquée à un PL.
2.2 Introduction À La Méthode Simplexe
x2 = 1- ((1/3)x3 + (8/3)x4)
Une solution particulière à ce système d'équations est évidente :
Définir les variables non basiques x3 et x4 égales à 0,
x 3=0 et x 4=0
x1 et x2 égales aux termes constants
x 1=5 et x 2=1.
Le point (5,1,0,0) est une solution pour le problème. On l’appelle
« Solution de base ». Cette solution n'est pas la seule
Dans la forme canonique, une solution particulière est de donner aux
variables hors base une valeur nulle.
Puisque cette solution de base respecte la non négativité des variables,
Cette solution est appelée une « solution de base réalisable » ou
« solution faisable de base ».
Remarque 1 : il y a plusieurs solutions de base
Remarque 2 : toutes les solutions de base, ne sont pas faisables.
Exemple :
Si on choisit x1 et x4 comme pivot :
x 1+(5/8) x 2+(15/8)x 3+0=45/8 (*)
0+(3/8) x 2+(1/8)x 3+ x 4=3 /8 (**)
Ici, l'ensemble de contraintes est représenté par un système d'équations
sous forme canonique avec les variables de base x1 et x4, et la solution de
base associée (45/8,0,0,3/8) est une autre solution réalisable de base.
Pivotons x2 de la première équation ce qui donne le système équivalent :
Ce système est sous forme canonique avec les variables de base x2 et x4,
mais la solution de base associée (0,9,0,-3) n’est pas réalisable. La valeur
de x4 est négative.
Évidemment, sélectionner au hasard les variables qui serviront de
variables de base peut conduire à un système d’équations avec des
termes constants négatifs et donc à une solution de base associée qui
n’est pas réalisable.
La question de la faisabilité d’une solution de base, pour deux équations,
peut être posée géométriquement à l’aide des vecteurs colonne associés à
la matrice de coefficients du système d’équations.
Nous voulons une interprétation par la géométrie. On va utiliser des
vecteurs pour représenter le système à deux équations de la manière
suivante :
x1
[ 10]+ x [ 13]+ x [ 21]+ x [ 18]=[63 ]
2 3 4
x1
[ 10]+ x [ 13]=[ 63] x , x ≥ 0
2 1 2
(
Z= 5 –
5
3
5
3 )(1
3
8
x 3+ x 4 − 1− x 3− x 4 +2 x 3−5 x 4
3 )
2 2
Z= x 3− x 4+ 4
3 3
Ça nous donne maintenant un PL
2 2
Minimiser Z= x 3− x 4+ 4
3 3
{ }
5 5
x 1+0+ x 3− x 4=5
3 3
1 8
0+ x 2+ x 3+ x 4=1
3 3
x 1, x 2 , x 3 et x 4 ≥ 0