PARTIE III Chapitre 2 Communications nerveuses
PARTIE III Chapitre 2 Communications nerveuses
PARTIE III Chapitre 2 Communications nerveuses
Zakaria MESLOUHI
INTRODUCTION :
Le système nerveux permet la communication entre les organes du corps et assure la commande des
mouvements en reliant les organes avec les muscles.
Des récepteurs permettent à l’organisme d’être sensible aux stimulations extérieures.
Les nerfs transmettent l’information entre les organes et les centres nerveux (du nerf sensitif vers le nerf
moteur)
Interprétation :
On constate une grenouille sans tète en raison que le cerveau qu’il ne soit pas indispensable à la réalisation
de mouvement musculaire.
On déduit que la moelle épinière doit participer à la réalisation du mouvement musculaire, or les nerfs
sensitifs y arrivent et les nerfs moteurs en partent.
On conclut que la moelle épinière est un centre nerveux qui gère le mouvement musculaire constaté
(Contraction), sans avoir besoin de remonter vers le cerveau, on dit donc que la moelle épinière est autonome.
Différents techniques et dispositifs expérimentaux ont été utilisés pour étudier et enregistrer les
caractéristiques du nerf tels que :
Utilisation d’un dispositif d’oscilloscope : est un ensemble des mécanismes liés entre eux, essentiellement
deux plaques horizontales et deux autres verticales, reçoivent un faisceau lumineux qui traduit
les études sous forme des oscillations et des courbes affichées sur l’écran de l’appareil.
Utilisation d’un système lié à un ordinateur EXAO : C’est une technique plus évoluée dite expérimentation
assistée par ordinateur ExAO. Elle permet la réalisation des expériences spécifiques et facilite
l’acquisition des données et le traitement des résultats.
Dans le cas d’étudier les caractéristiques du nerf, on utilise plus spécifiquement la technique éligible
d’ExAO, cette technique permet de suivre et établir des courbes qui représentent la stimulation et l’excitabilité
du nerf étudié
Interprétation :
• L’utilisation du système EXAO muni de 2 électrodes : une électrode stimulatrice et une électrode réceptrice.
• Après une excitation efficace, on obtient une propagation de vitesse en fonction de temps.
2) Etude des conditions de l’excitabilité et de la conductibilité du nerf :
a. Conditions nécessaires pour une excitabilité efficace du nerf :
Manipulation 1 : (Faire couper et coller le Doc 1 de la page 42 du manuel ETINCELLE).
Exercice d’application :
1) Sur un repère orthonormé, établir la courbe d’excitabilité du nerf I= f(t)
2) Déterminer graphiquement les caractéristiques de l’excitabilité de ce nerf.
Réponse :
1) Réalisation de la courbe d’excitabilité du nerf I = f(t).
Interprétation :
• Lorsqu’il y a deux excitations successives, son intervalle est inférieur à 2 ms, la seconde excitation ne produit
pas le potentiel d’action ; ce temps est appelé période réfractaire absolue.
• Quand le temps qui sépare deux excitations successives est supérieur à 2 ms, la deuxième excitation produit
un potentiel d'action d'amplitude croissante (S1, S2, S3, S4, S5, S6, S7) ; cette réponse revient après la
période réfractaire absolue, ce temps est appelé période réfractaire relative.
Interprétation :
La conduction d'un nerf signifie la propagation de l'influx nerveux à travers la fibre nerveuse à une vitesse
donnée ; pour une bonne conduction du message nerveux dans le nerf, il dépend de plusieurs conditions
physiologiques, on distingue :
- Effet de la température : La vitesse de conduction du message nerveux est rapide lorsque la température
est élevée ;
- Anomalies biologiques : La présence d’une lésion dans l’un des organes du système nerveux provoque
une perturbation de propagation du message nerveux ;
- Usage des perturbatrices anesthésiques.
Remarque :
Pour mesurer la vitesse de conduction d'un nerf, il est nécessaire de l’isoler de muscle, et à deux points
séparés par une distance déterminée, on applique une excitation efficace de même intensité, et on mesure le
temps nécessaire pour que l'influx nerveux atteint le muscle (contraction), soit :
T1 le temps pour atteindre le muscle du point A
T2 le temps pour atteindre le muscle du point B
𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝐴𝐵
𝑽=
𝑇1 − 𝑇2
Exercice d’application :
Pour mesurer la vitesse de conduction, on utilise le schéma expérimental suivant, ensuite, on applique une
excitation efficace et on obtient les deux enregistrements ci-dessous, d’influx nerveux qui passe par l’électrode
réceptrice R2 puis par l’électrode réceptrice R6 distant de 8 cm :
1) Calculer la vitesse de conduction d’influx nerveux entre les deux points R2 et R6.
Réponse :
En comparant les deux enregistrements, on constate un décalage de 2 ms, ainsi le potentiel d’action a
traversé les 8 cm qui sépare les deux électrodes réceptrices en 2 ms donc la vitesse de conduction de l’axone
utilisé est :
La moelle épinière est constituée des deux matières responsables à la transmission du message nerveux :
- Matière grise : est une substance constituée de corps cellulaires contenant un noyau, et se prolonge par des
dendrites et un axone.
- Matière blanche : est une substance constituée d’axones entourées d’une substance appelée myéline sous
forme d’une gaine.
Remarque :
Il y a une continuité entre les deux substances (grises et blanches) et l’axone qui part du corps cellulaire
dans la substance grise se prolonge dans la substance blanche et s’entoure d’une gaine de myéline.
Interprétation :
Un nerf est constitué de nombreuses fibres nerveuses. Ces fibres correspondent à de longs prolongements
cytoplasmiques de cellules nerveuses ou neurones. Les fibres nerveuses relient les centres nerveux entre eux et
aux organes périphériques.
Chaque fibre nerveuse est composée d’un axone entouré d’une gaine de myéline, le nerf est donc une
prolongation de la substance blanche, il existe deux types de fibres nerveuses, les fibres myélinisées et les fibres
amyélinisées.
Le neurone est une cellule nerveuse spécialisée, constituée d’un corps cellulaire contenant le noyau et de
prolongements cytoplasmiques plus ou moins longs, dendrites et axones.
Remarque :
La myéline sur les fibres nerveuses myélinisées est discontinue, parce qu’elle est absente au niveau des
nœuds de Ranvier.
On constate une continuité structurale entre la substance grise, la substance blanche et le nerf, le corps
cellulaire qui renferme le noyau se prolonge par l’axone qui s’entoure de myéline dans la substance blanche et
dans le nerf pour donner la fibre nerveuse, formant ainsi l’unité structurale du tissu nerveux la cellule nerveuse
ou neurone qui se ramifie au niveau des organes en arborisation terminale.
(Faire couper et coller la figure du Doc 3 de la page 60 du manuel ETINCELLE)
c. Caractéristiques du neurone :
Récapitulation :
- Les dendrites recueillent les informations qui vont être acheminées jusqu’au niveau du corps cellulaire
(noyau, cytoplasme).
- Le corps cellulaire génère alors un potentiel d’action qui se propage dans l’axone.
- Une fibre nerveuse est une association d’axones ou de dendrites.
- Chaque dendrite et chaque axone de la fibre nerveuse sont entourés par une gaine de myéline, les isolants
de leur voisin.
- Le message nerveux circule donc dans un seul sens.
- Les messages nerveux sont rapidement propagés (vitesse pouvant atteindre 100 mètres par seconde) dans
un seul sens par des chaines de neurones, cellules spécialisées connectées entre elles.
Interprétation :
En absence de toute stimulation, le potentiel de repos est de -70 millivolts, il caractérise toutes les cellules
vivantes et il est dû à une polarité électrique entre l'intérieur et l'extérieur de ces cellules, la surface porte des
charges positives et l'intérieur des charges négatives.
L'enregistrement obtenu traduit donc les modifications de l'état électrique du nerf suite à l'excitation. C'est
un potentiel d'action diphasique qui présente :
1. Dépolarisation ; 2. Repolarisation ; 3. Hyperpolarisation ; 4. Potentiel de repos.
Manipulation 2 : (Faire couper et coller les deux figures a et b du Doc 2 de la page 48 du manuel ETINCELLE)
Exploitation :
La stimulation supraliminaire du nerf ou la fibre nerveuse en un point précis, provoque une variation transitoire du
potentiel, c'est le potentiel d'action. Selon l'emplacement des électrodes réceptrices R1 et R2, le potentiel d'action peut
être soit un potentiel monophasique ou un potentiel diphasique.
L'excitation efficace du nerf en un point précis, provoque une inversion temporaire de la différence de potentiel, de
part et d'autre de la membrane cellulaire, appelée potentiel d’action, qui se propage ce dernier sous forme d'une onde de
négativité formant le message nerveux.
- Lorsque cette onde arrive électrode réceptrice, elle crée une dépolarisation de cette électrode.
- Lorsque cette onde quitte l’électrode réceptrice, il y aura rétablissement du potentiel membranaire, cette étape est
appelée : phase de repolarisation de l'électrode réceptrice.
Expérience 2 : un axone amyélinique géant de calamars est plongé dans le liquide de Ringer (contenant le
sodium radioactif) ; après quelques heures dans ce milieu, on replonge cet axone dans du liquide
contenant des ions Na+ non radioactives, les résultats de cette expérience sont présentés par la
figure suivante : (Faire couper et coller la figure du Doc 1 de la page 48 du manuel ETINCELLE)
Exploitation :
• La répartition des ions dans la membrane de la fibre nerveuse est inégale. Le milieu externe est riche en ions
Na+ et pauvres en ions K+ et le milieu intérieur est riche en ions K+ et pauvre en ions Na+.
• L’existence d'un gradient de concentration d'une espèce ionique de part et d'autre de la membrane entraîne
l'existence d'un gradient électrique.
• Le potentiel de repos peut être expliqué par la répartition dissymétrique des ions de la membrane, donc de
la perméabilité sélective de la membrane aux ions.
• Les ions tendent à diffuser selon leurs gradients de concentrations ; si les échanges des ions se font
uniquement par transport passif suivant le gradient de concentration, le potentiel de repos tend à disparaître
progressivement, donc il existe un autre mécanisme qui agit pour conserver la différence de concentration
des ions dans la membrane de la fibre nerveuse.
Interprétation :
• L’utilisation du sodium radioactif, permet de détecter et suivre l’élément dans la cellule donc étudier son
passage une fois introduit dans l'axone.
• Au début de l'expérience, le flux sortant de sodium radioactif diminue régulièrement avec le temps ce qui
montre que le sodium radioactif introduit dans l'axone est progressivement évacué de la cellule.
• Après l'ajout de DNP, on constate une nette diminution de ce flux qui n'est que temporaire puisqu'une fois
le DNP retiré du milieu, le flux sortant de sodium revient à son état initial.
→ C'est donc qu'en conditions normales le sodium sort de la cellule et que cette sortie nécessite de l'ATP.
• On constate que le flux sortant de sodium radioactif s'arrête brusquement, une fois le K+ retiré du milieu.
→ Cela montre que la sortie des ions Na+ nécessite de l’ATP et la présence des ions K+.
c. Conclusion :
Dans la cellule nerveuse, exactement dans la membrane de l’axone, il existe des pompes à sodium-
potassium ; ce sont des protéines membranaires qui expulsent des ions Na+ de la cellule et y introduisent des
ions K+ ; Ces pompes utilisent de l'énergie. (Transport actif).
Le potentiel de repos résulte d'une inégale répartition des ions Na et K¹ entre le milieu extérieur, du nerf et
le milieu intérieur. Cette différence de concentration s'explique par des échanges ioniques qui se font à travers
la membrane cellulaire sous l'effet de deux types de transport :
→ Un transport passif : se fait selon le gradient décroissant de la concentration.
→ Un transport actif : se fait contre le gradient de concentration, par des protéines membranaires
spécifiques connues sous le nom de pompe à Na+/K+, qui nécessite de l'énergie.
Au moment de chaque cycle fonctionnel de la membrane plasmique, la pompe à Na+/K+ fait sortir 3 ions
Na+ pour entrer 2 ions K+, avec l'hydrolyse d'une molécule d’ATP selon la réaction :
Exploitation :
L'amplitude du potentiel d'action ne pouvant varier au niveau de la fibre nerveuse, toute stimulation
supraliminaire déclenche une série de potentiel d'action dont la fréquence est d'autant plus élevée que l'intensité
de la stimulation est forte.
Donc au sein de la fibre nerveuse, le message nerveux est codé en fréquence de potentiel (= nombre de PA
en fonction du temps ; exprimée en Hertz (Hz = s-¹)) et varie ainsi en fonction de l'intensité et de la durée du
stimulus.
Interprétation :
La myéline joue le rôle d'un isolant électrique qui empêche les échanges ioniques de part et d'autre de la
membrane de la fibre myélinisée.
Pour les fibres nerveuses myélinisées : le potentiel membranaire n'apparait qu'au niveau des nœuds de
Ranvier, où il y'a absence de myéline et abondance de canaux ioniques (Na+ et K+) voltages dépendants. L'onde
de dépolarisation saute un nœud de Ranvier à un autre, par l'intermédiaire de courants électriques naissant entre
ces étranglements. C'est la conduction saltatoire, où la propagation du message nerveux est rapide.
Pour les fibres nerveuses non myélinisées : la naissance d'un potentiel d'action à un point précis de la fibre
nerveuse, permet d'apparaitre des courants locaux qui entrainent la dépolarisation du point voisin et ouverture
des canaux ioniques (Na+ et à K+) voltages dépendants, d'où la naissance d'un nouveau potentiel d'action. Dans
ce cas la conduction du message nerveux est dite par courants locaux de proche en proche, où la propagation du
message nerveux est lente.
Exercice d’application :
Le tableau montre l’influence de quelques facteurs sur la vitesse de conductibilité du message nerveux :
Les types des fibres nerveuses Diamètre Vitesse en (m/s)
10 µm 60
Fibre myélinisée de mammifère
20 µm 120
10 µm 17
Fibre myélinisée du nerf sciatique de grenouille
20 µm 30
Axone géant amyélinisé de calamar 1 mm 33
1) D’après l’analyse du tableau, dégager la relation entre les facteurs influençant et la vitesse de la
conductibilité de la fibre nerveuse.
Réponse :
La vitesse de conduction des fibres nerveuses varie selon :
- L’espèce animale : élevée chez les Mammifères par contre elle est faible chez les amphibiens a
température interne variable.
- Le diamètre de fibre : plus le diamètre de la fibre est grand plus la conduction est rapide.
- Le type de fibre : les fibres myélinisées sont plus rapides que les fibres amyélinisées.
𝑑 2×10−3
Entre P3-P4 : V = = = 8𝑚/𝑠 .
∆𝑡 0.25×10−3
On constate que la vitesse de propagation de l'influx nerveux entre P1 et P2, est plus grande que la vitesse
de propagation entre P2 et P3, ce qui signifie qu'il y a un retard dans la transmission de l'influx nerveux au niveau
de la moelle épinière. Ce retard est appelé délai synaptique, et s'explique par l'existence dans la substance grise,
de points de connexion entre les neurones ou synapse.
Définition :
Le délai synaptique est le temps nécessaire pour la conduction d'un signal à travers une synapse.
→ Calculons la valeur du délai synaptique dans le cas précédent :
- En présence de la synapse, la durée mise par l'influx nerveux pour traverser la distance P2 et P3 égale à
t1 = 0.25ms.
- Si on suppose qu'il n'y a pas de synapse entre P2 et P3, la durée mise par l'influx nerveux pour traverser
la distance P2 et P3 est t2.
𝑑 𝑑
La vitesse de l'influx nerveux en absence de synapses est : 𝑉2 = Donc 𝑡2 =
𝑡2 𝑉2
Interprétation :
L’expérience effectuée montre qu’après une stimulation déterminée, il y a une propagation du message
nerveux d’un neurone à un autre, et cette stimulation doit être faite dans un sens précis ; la transmission de
message nerveux est donc unidirectionnelle et se fait à travers les synapses : de l’arborisation terminale du
neurone au corps cellulaire du neurone suivant.
a. Structure de la synapse :
Observation : (Faire couper et coller le document suivant)
• Entre les deux neurones pré-synaptique et post-synaptique, on trouve un espace inter-synaptique qui
sépare la membrane pré-synaptique de la membrane post-synaptique, c’est la fente synaptique ;
• Le cytoplasme pré-synaptique porte des vésicules synaptique contenant des substances appelées
médiateurs chimiques, alors que le cytoplasme poste synaptique ne porte aucune vésicule synaptique.
• Quand le potentiel d'action pré-synaptique atteint la membrane pré-synaptique, il provoque :
- L'exocytose du médiateur chimique ou neurotransmetteur dans l'espace synaptique ;
- La fixation du neurotransmetteur à des récepteurs spécifiques sur la membrane post-synaptique.
- La naissance du potentiel d'action post-synaptique qui se propage le long du neurone post-
synaptique.
• Ainsi, la transmission synaptique est unidirectionnelle, les vésicules synaptiques ne se trouvent que dans
le cytoplasme pré-synaptique, et les récepteurs du neurotransmetteur ne se trouvent que sur la
membrane post-synaptique.
Interprétation :
Les synapses sont classées suivant deux critères principaux :
→ La nature de la transmission, du message nerveux au niveau de la synapse :
- Transmission par l'intermédiaire d'un médiateur chimique : la synapse est dite synapse à
médiation chimique.
- Transmission par onde de dépolarisation : la synapse est dite synapse à médiation électrique.
→ Le type de cellule post-synaptique qui peut être :
- Synapse inter-neuronique.
- Synapse neuromusculaire appelée aussi plaque motrice.
- Synapse neuro-glandulaire, qui relie la fibre nerveuse à des cellules glandulaires.
Interprétation :
Au niveau d'une synapse axo-somatique, le corps cellulaire du neurone post-synaptique (D) peut recevoir
les influx nerveux de plusieurs dizaines de neurones pré-synaptiques (A, B et C). Les influx provenant de ces
neurones provoquent au niveau du corps cellulaire du neurone post- synaptique et selon le récepteur considéré,
soit :
- Des dépolarisations locales (Synapse A), on parle de potentiel post-synaptique excitateur (PPSE).
- Des hyperpolarisations (Synapse B), on parle de potentiel post-synaptique inhibiteur (PPSI).
Le corps cellulaire du neurone fait la somme de ces différents messages. Il en un résulte soit une
dépolarisation globale si les PPSE l'emportent sur les PPSI soit une hyperpolarisation dans le cas contraire.
Interprétation :
On constate que l'acétylcholine produit une dépolarisation au niveau du neurone post-synaptique, alors
que le GABA produit une hyperpolarisation à ce niveau.
Le message nerveux électrique pré-synaptique, est généralement transféré sous forme de molécules
spécifiques variées appelées neuromédiateurs (Neurotransmetteurs)
Définition :
Un neurotransmetteur est une substance chimique, sécrétée par l'organisme et permettant aux cellules
nerveuses de transmettre un message nerveux. Ce message peut être destiné à d'autres neurones ou à des
cellules de l'organisme (cellules des muscles, des glandes ou des organes).
Interprétation :
De nombreuses substances d’origine externe (appelées substances exogènes) ayant une structure
moléculaire proche de celle des neurotransmetteurs peuvent perturber le fonctionnement de la synapse donc le
fonctionnement visuel en se fixant sur les récepteurs à la place du neurotransmetteur. Ces substances sont
dites hallucinogènes.
c. Conclusion :
Les perturbateurs synaptiques sont des molécules chimiques qui miment les neurotransmetteurs,
substances endogènes, qui permettent la transmission des messages nerveux au niveau des synapses du
cerveau.