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« En toutes Lettres … »

Etude du genre épistolaire.

Séance 1 : Lecture - Découverte.

- Le professeur distribue une enveloppe à chaque élève de la classe. Cette enveloppe contient :
• une lettre ouverte expliquant les enjeux de la séquence,
• des documents qui s'apparentent au genre épistolaire,
• et les consignes du premier travail.

Lecture de la lettre.
Les élèves la reformulent et analysent le travail demandé

Application de la consigne sur la lettre du prof.

- Nature du document (d’où est-il tiré ?) : lettre.


- Quel en est l’émetteur ? Madame Debomy, professeur de français.
- Le destinataire ? Les 4e 1/8.
- Quel est le but de celui qui a écrit ce message ? Informer / expliquer une consigne / donner un travail.
- Quelles sont ses particularités d’écriture ? Nom et adresse de l’émetteur en haut à gauche ; nom du
destinataire en haut à droite ; formule d’appel et de politesse ; signature.
- Est-ce un document privé ou officiel ? C’est un document plutôt public et officiel.
- Est-ce un document de la réalité ou lié à la fiction ? Plutôt lié à la réalité.

- Travail des élèves sur 3 documents chacun (au brouillon).


- Correction :
DOCUMENT 1 :
- Nature du document (d’où est-il tiré ?) : courrier électronique (mail).
- Quel en est l’émetteur ? magasin « La Fnac »
- Le destinataire ? Madame Debomy.
- Quel est le but de celui qui a écrit ce message ? Confirmer une commande de livre.
- Quelles sont ses particularités d’écriture ? En-tête spécial ( De – à – Envoyé le – Objet), Dessins.
- Est-ce un document privé ou officiel ? C’est un document plutôt officiel.
- Est-ce un document de la réalité ou lié à la fiction ? lié à la réalité.

DOCUMENT 2 :
- Nature du document (d’où est-il tiré ?) : SMS
- Quel en est l’émetteur ? Sophie
- Le destinataire ? un de ses amis
- Quel est le but de celui qui a écrit ce message ? Informer
- Quelles sont ses particularités d’écriture ? Ecriture abrégée. Pronoms je/tu.
- Est-ce un document privé ou officiel ? C’est un document privé
- Est-ce un document de la réalité ou lié à la fiction ? Plutôt lié à la réalité.

DOCUMENT 3 :
- Nature du document (d’où est-il tiré ?) : carte postale
- Quel en est l’émetteur ? Anne et Daniel
- Le destinataire ? Denise et Alain
- Quel est le but de celui qui a écrit ce message ? Raconter des vacances / recommander d’aider des
cousins.
- Quelles sont ses particularités d’écriture ? Formule d’appel et de politesse en haut et en bas, signature,
ton affectueux, pronom nous/vous.
- Est-ce un document privé ou officiel ? C’est un document privé
- Est-ce un document de la réalité ou lié à la fiction ? Plutôt lié à la réalité.

DOCUMENT 4 :
- Nature du document (d’où est-il tiré ?) : faire part
- Quel en est l’émetteur ? Mathilde et Pierre Pradier
- Le destinataire ? un proche (ami/famille/collègue)
- Quel est le but de celui qui a écrit ce message ? Informer de la naissance d’Iris
- Quelles sont ses particularités d’écriture ? décoration, dessins, petit texte poétique + nom et adresse
des parents..
- Est-ce un document privé ou officiel ? C’est un document officiel.
- Est-ce un document de la réalité ou lié à la fiction ? Plutôt lié à la réalité.

DOCUMENT 5 :
- Nature du document (d’où est-il tiré ?) : lettre
- Quel en est l’émetteur ? Anonyme – un homme qui veut tuer sa femme.
- Le destinataire ? Le père-Noël
- Quel est le but de celui qui a écrit ce message ? commanditer un meurtre
- Quelles sont ses particularités d’écriture ? formule d’appel, pronoms je/tu.
- Est-ce un document privé ou officiel ? C’est un document privé.
- Est-ce un document de la réalité ou lié à la fiction ? Plutôt lié à la fiction.

DOCUMENT 6 :
- Nature du document (d’où est-il tiré ?) : courrier des lecteurs
- Quel en est l’émetteur ? double : Agnès F. et la journaliste. (question / réponse)
- Le destinataire ? Agnès F. et la journaliste.
- Quel est le but de celui qui a écrit ce message ? Demander conseil / conseiller
- Quelles sont ses particularités d’écriture ? grand titre, puis lettre-question, et lettre réponse.
- Est-ce un document privé ou officiel ? C’est un document officiel et public.
- Est-ce un document de la réalité ou lié à la fiction ? Plutôt lié à la réalité.

Madame DEBOMY
Collège Albert Camus
1 rue Pierre Viénot
59239 Thumeries Elèves de quatrième 8

Chers élèves,

Je vous écris aujourd'hui pour vous proposer une nouvelle séquence. Elle s'intitule "En toutes
lettres… »
Nous allons en effet réfléchir ensemble sur ce que l'on appelle le genre épistolaire ( de latin
epistula qui veut dire: « lettre »). Nous lirons et écrirons des textes qui ont tous un rapport avec ce
type d'écrit qui peut être à la fois privé ou public, officiel ou intime, calligraphié ou informatique,
imaginaire ou réel.

Pour ce faire, je vous propose de commencer par observer quelques documents que j'ai joints à
mon courrier et que vous trouverez dans l'enveloppe. A vous de les analyser l’un après l’autre grâce
aux questions posée ci-dessous. Prenez une feuille vierge sur laquelle vous inscrirez la date et le
titre : « Séance 1 – Lecture – découverte… », puis par groupes de deux ou trois élèves, analysez les
documents en répondant pour chacun à ces questions :

DOCUMENT X :
Nature du document ?…
Quel en est l’émetteur ?…
Le destinataire ?…
Quel est le but de celui qui a écrit ce message ?…
Quelles sont ses particularités d’écriture (présentation)?…
Est-ce un document privé ou officiel ?…
Est-ce un document de la réalité ou lié à la fiction ?…

Pour nous essayer à cet exercice, je vous propose d'analyser cette lettre comme exemple.
Voilà donc ce que je voulais vous dire.
Je vous souhaite de travailler avec beaucoup de sérieux.

Cordialement,

Madame DEBOMY

Séance 2 – Lecture - Identifier une situation d’énonciation, reconnaître les codes de la lettre

Supports : lettre précédentes.

- retour sur les différents documents : quelle est la situation de parole ? Qui parle à qui ? Où ? Quand ?

I) LA SITUATION D’ENONCIATION DANS UNE LETTRE


Analyser la situation d’énonciation, c’est dire qui parle, à qui, où et quand.

Emetteur Récepteur
Je, nous => vous, tu
Lieu de l’écriture Lieu différent
Moment de l’écriture Moment de lecture, plus tard

- Retour sur la présentation des documents : quelques constantes : formules d’appel, formule de politesse,
signature, Nom et adresse de l’émetteur…

II) LES CODES DE LA LETTRE


La présentation des lettres dépend de leur type, on distingue deux grands types de lettres :
la lettre officielle dont les codes sont très stricts
la lettre personnelle, d’ordre privé elle ne répond qu’à certains critères qui ne sont pas les mêmes pour tous et
qui varient selon le support (SMS, e-mail, carte postale, lettre)

Séance 3 – Ecriture – Ecrire une lettre privée / une lettre officielle.

- Diviser la classe en deux parties :

- La 1ère traite le sujet : Vous écrivez une lettre à la principale du Collège pour lui demander de vous inscrire dans
son établissement.

- La 2e traite le sujet : Vous écrivez à votre meilleur ami pour lui raconter votre rentrée en 4 e.

- Discuter du sujet : caractéristiques lettre privée ? Lettre officielle ?

- Modèle de deux lettres à distribuer.


- Leur faire repérer les caractéristiques de chaque type de lettres : mise en page, registre de langue,
formule de politesse.
- Synthèse sur la mise en page et les formules de politesse.

Leçon : Lettre privée et lettre officielle.

I) La lettre officielle

Elle s’adresse en général à une personne qui vous est supérieure ou à une administration. Elle impose donc des
critères qui sont les mêmes quel que soit le sujet de la lettre :

NOM DE L’EMETTEUR
ADRESSE DE L’EMETTEUR
NUMERO DE TELEPHONE
NOM DU DESTINATAIRE
ADRESSE DU DESTINATAIRE

Lieu et date

Objet :
Formule d’appel (Madame, Monsieur)

CORPS DE LA LETTRE DIVISE EN PARAGRAPHES

Formule de politesse

Signature de l’émetteur

II) La lettre privée

Elle ne correspond qu’à un minimum de critères, en général la formule d’appel et la date en haut, et la signature.

Travail à faire : faire une recherche sur la biographie et l’œuvre de Mme De Sévigné.

Lettre officielle :
Madame la Principale
Collège Albert Camus
1, rue Pierre Viénot Matthieu Dupont
59 239 Thumeries 20 rue des Tulipes
59 133 Phalempin

Objet : demande d’inscription


Phalempin, le 04 octobre 2004.
Madame,

Je me permets de solliciter votre attention au sujet de ma situation actuelle. Elève de quatrième, je viens juste d’arriver dans la région
à la suite d’un déménagement. C’est donc avec empressement que je vous écris, dans le but de réintégrer au plus vite un établissement scolaire,
et ainsi de ne pas manquer une partie trop importante du programme.
Le collège Albert Camus est situé dans ma zone géographique. Je suis à votre disposition pour vous rencontrer, et pour venir remplir
les papiers d’inscription, si du moins vous êtes d’accord pour m’accepter dans votre établissement.
Vous remerciant d’avance de votre attention, je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes salutations distinguées.
Matthieu Dupont.
__________________________________________________________________________________
Lettre privée :

Phalempin, le 04 octobre 2004.


Cher Pierre,

Je prends enfin le temps de t’écrire, mais j’ai eu une sacrée semaine ! J’ai dû me prendre la
tête pour faire un tas de trucs, comme m’inscrire dans un nouveau bahut, défaire mes cartons, enfin,
tu peux pas savoir la semaine que j’ai eue…
Et toi, comment tu vas ? Ouais, d’accord, je te manque, mais bon… Moi, tu sais, je ne me
suis pas encore fait de potes, et pour le reste… Les profs ont l’air pas mal, mais ils filent beaucoup de
devoirs, et j’ai du mal à suivre… Je suis obligé de rattraper pendant la récré !
T’as reçu ma nouvelle adresse ? Sinon, je te l’écris au dos de l’enveloppe. Voilà, faut que je
te laisse, mon paternel m’appelle pour manger.
Je t’embrasse
Matthieu

PS : T’as intérêt à m’écrire illico presto !

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Lettre officielle :
Madame la Principale
Collège Albert Camus
1, rue Pierre Viénot Matthieu Dupont
59 239 Thumeries 20 rue des Tulipes
59 133 Phalempin

Objet : demande d’inscription


Phalempin, le 04 octobre 2004.
Madame,

Je me permets de solliciter votre attention au sujet de ma situation actuelle. Elève de quatrième, je viens juste d’arriver dans la région
à la suite d’un déménagement. C’est donc avec empressement que je vous écris, dans le but de réintégrer au plus vite un établissement scolaire,
et ainsi de ne pas manquer une partie trop importante du programme.
Le collège Albert Camus est situé dans ma zone géographique. Je suis à votre disposition pour vous rencontrer, et pour venir remplir
les papiers d’inscription, si du moins vous êtes d’accord pour m’accepter dans votre établissement.
Vous remerciant d’avance de votre attention, je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes salutations distinguées.
Matthieu Dupont.
__________________________________________________________________________________
Lettre privée :
Phalempin, le 04 octobre 2004.
Cher Pierre,

Je prends enfin le temps de t’écrire, mais j’ai eu une sacrée semaine ! J’ai dû me prendre la
tête pour faire un tas de trucs, comme m’inscrire dans un nouveau bahut, défaire mes cartons, enfin,
tu peux pas savoir la semaine que j’ai eue…
Et toi, comment tu vas ? Ouais, d’accord, je te manque, mais bon… Moi, tu sais, je ne me
suis pas encore fait de potes, et pour le reste… Les profs ont l’air pas mal, mais ils filent beaucoup de
devoirs, et j’ai du mal à suivre… Je suis obligé de rattraper pendant la récré !
T’as reçu ma nouvelle adresse ? Sinon, je te l’écris au dos de l’enveloppe. Voilà, faut que je
te laisse, mon paternel m’appelle pour manger.
Je t’embrasse
Matthieu

PS : T’as intérêt à m’écrire illico presto !


Séance 4 – Vocabulaire – Atelier : Utiliser les codes et formules de la lettre.

Fiche d’exercices à compléter seul ou par groupes de deux (Français Belin 4 e, p.181). Utilisation du dictionnaire
conseillée.

Ex.2.
Papé,

Je m’en vais parce que je n’en peux plus. Je ne veux pas voir la suite, tu me comprends. J’ai mal partout,
je préfère.
Je lui donne la ferme, et aussi tout ce qui est caché (tu me comprends) sous la pierre qui est à gauche du
feu que tu connais. Il y en a 494. Ajoute six pour faire 500. Ne me fais pas mentir, surtout maintenant que tu me
comprends, et puis ne lui cherche pas d’ennuis, ce n’est pas de sa faute, ce n’est pas de ta faute. C’est la
fatalité.

Ugolin

Ex.3

Monsieur le directeur,

Je réponds à votre annonce concernant le poste de vendeur pour cet été, qui m’intéresse beaucoup. J’ai
déjà une grande expérience dans ce genre de travail, puisque j’ai vendu des bonbons dans un cinéma. Un de
mes anciens amis m’a parlé de votre entreprise et m’a assuré que l’ambiance y était très chaleureuse.
Dans l’attente que vous me contactiez, je vous prie d’agréer, monsieur, l’assurance de mes plus sincères
salutations.
Benoît Benêt.

Ex.4

Monsieur le proviseur Veuillez agréer, monsieur le proviseur, l’expression de mes sentiments


respectueux.
Sire Je suis, avec le plus profond respect, sire, de votre majesté le très
humble serviteur
Madame Veuillez accepter, madame, l’expression de mes meilleurs sentiments
Cher monsieur Veuillez agréer, cher monsieur, l’expression de ma sympathie
Cher Aurélien Bien à toi
Chère amie Bien cordialement
Floriane chérie Gros bisous, ma libellule

Ex.5
1 – préciserai
2 – annoncé
3 – indiquer
4 – assurer
5 – confirme

Séance 5 – Lecture – La lettre en littérature. lettres authentiques : quelle visée ?

Support : Mme de Sévigné, lettres du 26 mars 1671, et du 26 avril 1671.

Topo sur Mme de Sévigné : lecture des recherches.


Classe divisée en deux parties, chacune travaillant sur une lettre + questionnaire.
Compte rendu du travail de chaque groupe.

Lettre du 26 mars 1671.


Questionnaire : Correction.

1) Analysez la situation d’énonciation. Relevez les différents mots et expressions qui désignent le destinataire.
Emetteur : Mme de Sévigné ; destinataire : Mme de Grignan, sa fille. Lieu : Livry. Date : 24/26 mars 1671. Expr.
Désignant le destinataire : « Vous » « cette chère enfant », « ma chère bonne » = affectueux.
2) Quel verbe est répété à plusieurs reprises dans les lignes 1 à 12 ? Que traduit cette répétition ?
Le verbe « voir » est répété l.2, l.3, l.7, l.9. cette répétition exprime le manque, la souffrance ressentie par Mme
de Sévigné de vivre dans des lieux qui lui rappellent le souvenir de sa fille.
3) Relevez dans le texte les expressions qui montrent l’état d’esprit de Mme de Sévigné.
« cela me perce le cœur » l.8 ; « Je pense et repense à tout, ma tête et mon esprit se creusent » l.8-9 ; « je pleure
sans pouvoir m’en empêcher » l.12, « je n’en puis plus » l. 13. Madame de Sévigné ressent de la souffrance, de la
nostalgie, elle est obsédée par le souvenir de sa fille.
4) Dans quel but, d’après la lettre, Madame de Sévigné écrit-elle à sa fille ?
Elle lui écrit pour soulager sa souffrance, épancher son cœur : l.22 : « Elle sert toujours à me soulager
présentement ».
5) Résumez en une phrase quel est le but d’écrire une lettre dans ce cas précis.
Exprimer ses sentiments.

Lettre du 26 avril 1671.


Questions. Correction

1) Analysez la situation d’énonciation.


Emetteur : Mme de Sévigné. Destinataire : Mme de Grignan, sa fille. Lieu : Paris. Date : 26 avril 1671.
2) De quoi parle la lettre ?
La lettre parle du suicide du célèbre maître d’hôtel du prince de Condé, Vatel, qui se sentit déshonoré parce qu’il
avait manqué du rôti lors d’un dîner.
3) Les évènements racontés sont-ils réels ou fictifs ? L’émetteur de la lettre y a-t-il assisté ?
Les évènements racontés sont réels. Mme de Sévigné n’y a pas assisté elle-même, mais on le lui a raconté.
4) Qui sont les personnages de la scène racontée ? Faites-en une liste détaillée en respectant l’ordre
hiérarchique.
Gourville = surintendant du prince de Condé
Vatel : maître d’hôtel du prince de Condé
M. le Duc : Fils du prince de Condé
M. le Prince : prince de Condé, noble soumis au roi.
Le Roi : Louis XIV.
5) L’enchaînement des actions est-il lent ou rapide ? Justifiez votre réponse.
L’enchaînement des actions est rapide : les phrases sont très courtes, il y a une juxtaposition (pas de mots de
liaison entre les propositions), cela produit du suspense, un effet dramatique.
6) Soulignez les paroles rapportées au style direct. Quel est l’effet produit ?
La scène paraît plus réelle, presque comme une scène de théâtre.
7) Résumez en une phrase quel est le but d’écrire une lettre dans ce cas précis.
Raconter, donner des informations, décrire.

Distribuer synthèse écrite.

Leçon : la Visée de la lettre.

1) La fonction expressive de la lettre.


La lettre supposant la distance, elle facilite l’expression des sentiments. On exprime des sentiments qu’on ne
saurait ou n’oserait peut-être pas révéler lors d’une simple conversation.
2) La fonction informative
On écrit pour raconter un événement particulier qui amuse, indigne, émeut, etc.
Lettre du 26 mars 1671.
Questions.
1) Analysez la situation d’énonciation. Relevez les différents mots et expressions qui désignent le destinataire.
2) Quel verbe est répété à plusieurs reprises dans les lignes 1 à 12 ? Que traduit cette répétition ?
3) Relevez dans le texte les expressions qui montrent l’état d’esprit de Mme de Sévigné.
4) Dans quel but, d’après la lettre, Madame de Sévigné écrit-elle à sa fille ?
5) Résumez en une phrase quel est le but d’écrire une lettre dans ce cas précis.

Lettre du 26 avril 1671.


Questions.
1) Analysez la situation d’énonciation.
2) De quoi parle la lettre ?
3) Les évènements racontés sont-ils réels ou fictifs ? L’émetteur de la lettre y a-t-il assisté ?
4) Qui sont les personnages de la scène racontée ? Faites-en une liste détaillée en respectant l’ordre
hiérarchique.
5) L’enchaînement des actions est-il lent ou rapide ? Justifiez votre réponse.
6) Soulignez les paroles rapportées au style direct. Quel est l’effet produit ?
7) Résumez en une phrase quel est le but d’écrire une lettre dans ce cas précis.
Synthèse écrite : les deux lettres de Mme de Sévigné.

La lettre du 24/26 mars 1671 est une lettre écrite par Mme de Sévigné à sa fille madame de Grignan, dans le but
d’exprimer ses sentiments, et surtout sa souffrance d’être séparée d’elle. Elle dit sa nostalgie de l’époque où sa
fille habitait encore avec elle, et montre qu’elle est obsédée par ces souvenirs. Ecrire à sa fille pour lui parler de
ses sentiments la soulage un peu.

La lettre du 26 avril 1671 est une lettre écrite par Mme de Sévigné à sa fille madame de Grignan, dans le but de
raconter un événement authentique : le suicide de Vatel, maître d’hôtel du roi, qui s’est senti déshonoré parce
que le rôti avait manqué au repas. Mme de Sévigné raconte la scène de façon à la rendre très vivante : rythme
rapide, paroles rapportées directement, comme au théâtre. La lettre a ici pour fonction d’informer, de raconter.

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Synthèse écrite : les deux lettres de Mme de Sévigné.

La lettre du 24/26 mars 1671 est une lettre écrite par Mme de Sévigné à sa fille madame de Grignan, dans le but
d’exprimer ses sentiments, et surtout sa souffrance d’être séparée d’elle. Elle dit sa nostalgie de l’époque où sa
fille habitait encore avec elle, et montre qu’elle est obsédée par ces souvenirs. Ecrire à sa fille pour lui parler de
ses sentiments la soulage un peu.

La lettre du 26 avril 1671 est une lettre écrite par Mme de Sévigné à sa fille madame de Grignan, dans le but de
raconter un événement authentique : le suicide de Vatel, maître d’hôtel du roi, qui s’est senti déshonoré parce
que le rôti avait manqué au repas. Mme de Sévigné raconte la scène de façon à la rendre très vivante : rythme
rapide, paroles rapportées directement, comme au théâtre. La lettre a ici pour fonction d’informer, de raconter.

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Synthèse écrite : les deux lettres de Mme de Sévigné.

La lettre du 24/26 mars 1671 est une lettre écrite par Mme de Sévigné à sa fille madame de Grignan, dans le but
d’exprimer ses sentiments, et surtout sa souffrance d’être séparée d’elle. Elle dit sa nostalgie de l’époque où sa
fille habitait encore avec elle, et montre qu’elle est obsédée par ces souvenirs. Ecrire à sa fille pour lui parler de
ses sentiments la soulage un peu.

La lettre du 26 avril 1671 est une lettre écrite par Mme de Sévigné à sa fille madame de Grignan, dans le but de
raconter un événement authentique : le suicide de Vatel, maître d’hôtel du roi, qui s’est senti déshonoré parce
que le rôti avait manqué au repas. Mme de Sévigné raconte la scène de façon à la rendre très vivante : rythme
rapide, paroles rapportées directement, comme au théâtre. La lettre a ici pour fonction d’informer, de raconter

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Synthèse écrite : les deux lettres de Mme de Sévigné.

La lettre du 24/26 mars 1671 est une lettre écrite par Mme de Sévigné à sa fille madame de Grignan, dans le but
d’exprimer ses sentiments, et surtout sa souffrance d’être séparée d’elle. Elle dit sa nostalgie de l’époque où sa
fille habitait encore avec elle, et montre qu’elle est obsédée par ces souvenirs. Ecrire à sa fille pour lui parler de
ses sentiments la soulage un peu.

La lettre du 26 avril 1671 est une lettre écrite par Mme de Sévigné à sa fille madame de Grignan, dans le but de
raconter un événement authentique : le suicide de Vatel, maître d’hôtel du roi, qui s’est senti déshonoré parce
que le rôti avait manqué au repas. Mme de Sévigné raconte la scène de façon à la rendre très vivante : rythme
rapide, paroles rapportées directement, comme au théâtre. La lettre a ici pour fonction d’informer, de raconter
Séance 6 – Grammaire/conjugaison – Le présent de l’indicatif.

Activité : « il trouve », l.19 , « il attend » l. 22, « il met », l.26, « il monte », l.26 + « rougir ».

 Conjuguez au brouillon ces cinq verbes au présent de l’indicatif, après en avoir déterminé le groupe
(rappel). Quelles remarques pouvez-vous faire sur la conjugaison du présent ?
 correction orale : on remarque que les verbes au présent de l’indicatif se divisent en 2 catégories : les
verbes en –er qui prennent –e, -es, -e aux 3 1ères personnes, et autres verbes qui prennent –s, -s et –
t ou –d.

Trace écrite :

I) Conjuguer le présent de l’indicatif

Verbes du 1er groupe (-er) Verbes des 2e(ir/issant) et 3e groupe


J’embrass – e Je rempl – is Je men - s
Tu embrass – es Tu rempl – is Tu men – s
Il embrass – e Il rempl – it Il men –t
Nous embrass – ons Nous rempl- issons Nous ment – ons
Vous embrass – ez Vous rempl – issez Vous ment – ez
Ils embrass - ent Ils rempl - issent Ils ment - ent

- Les verbes en –er prennent – e , - es, -e :


Ex : je pli-e / tu pli-es / il pli –e.
Truc : dans –er il y a un –e.

- Les autres verbes prennent –s, -s, -t ou –d.

II) Les verbes difficiles (Tableau polycopié.)

- Exercices de conjugaison : ORTH exercices 139 et 140 p 79, ex. 143 p 80.

III) Les valeurs du présent

- le présent d’énonciation marque que l’action s’accomplit en même temps qu’on parle. « Je vous écris cette
lettre… »
- Le présent d’habitude exprime des faits répétés : chaque semaine il écrit à ses parents.
- Le présent de vérité générale exprime des faits qui sont valables tout le temps. Le suicide est un acte
terrible !
- Le présent peut exprimer une action passée ou future mais qui est proche du moment où l’on parle : Nous
arrivons demain/j’en sors à l’instant.
- Le présent de narration évoque des faits passés pour les rendre plus vivants : Ils marchaient en silence.
Soudain, l’un deux pousse un cri.

Exercice : analysez la valeurs des présents lignes 26 à 31. (lettre 2) (= narration), ligne 45 (= énonciation), lettre
1 lignes 8-9 (= habitude), l.26 (= énonciation).

Exercices voir poly

Liste des règles spécifiques du présent :


Verbes en – yer Le y devient i devant e :
(Ennuyer, noyer, essayer…) je paie, tu balaies, il appuie…
Verbes en –eler et –eter Prennent –LL- et –tt- devant e muet.
(appeler, jeter…) (sauf J’appelle /tu jettes, mais nous appelons/nous jetons.
acheter, peler, haleter,
décider, geler, déceler)
Verbes en –ger Prennent un –e devant o .
(nager, songer, bouger…) Nous nageons, nous bougeons…
Verbes en –cer Prennent une cédille devant –o.
(placer, rincer…) Nous plaçons, nous rinçons.
Les verbes en – aître Ne gardent l’accent circonflexe sur le i que devant t.
(paraître, connaître, Je connais/tu connais/il connaît/nous connaissons…
disparaître… sauf croître.)
Les verbes en –dre Prennent –ds, -ds, -d aux 3 premières personnes sauf les verbes en
(vendre, défendre, prendre..)
–indre et –oudre qui font –s, -s, -t (j’éteins/tu éteins/il éteint ; je résous/tu
résous/il résout)
Les verbes en –tre Prennent –ts, -ts, t aux 3 première personnes sauf les verbes en –aître,
en –oître, en -tir qui font –s, -s, -t (je parais, tu parais, il paraît ; je croîs,
tu croîs, il croît ; je mens, tu mens, il ment)
Quelques verbes irréguliers à connaître :

J’acquiers J’assieds Je couds Je vais Je peux Je dis Je Vaincs


Tu acquiers Tu assieds Tu couds Tu vas Tu peux Tu dis Tu vaincs
il acquiert Il assied Il coud Il va Il peut Il dit Il vainc
nous Nous Nous Nous allons Nous Nous disons Nous
acquérons asseyons cousons Vous allez pouvons Vous dites vainquons
vous Vous asseyez Vous cousez Ils vont Vous pouvez Ils disent Vous vainquez
acquérez Ils asseyent Ils cousent Ils peuvent + faire Ils vainquent
ils +vouloir,val
acquièrent oir

Liste des règles spécifiques du présent :


Verbes en – yer Le y devient i devant e :
(Ennuyer, noyer, essayer…) je paie, tu balaies, il appuie…
Verbes en –eler et –eter (sauf Prennent –LL- et –tt- devant e muet.
acheter, peler, haleter, J’appelle /tu jettes, mais nous appelons/nous jetons.
décider, geler, déceler)
Verbes en –ger Prennent un –e devant o .
(nager, songer, bouger…) Nous nageons, nous bougeons…
Verbes en –cer Prennent une cédille devant –o.
(placer, rincer…) Nous plaçons, nous rinçons.
Les verbes en – aître Ne gardent l’accent circonflexe sur le i que devant t.
(paraître, connaître, Je connais/tu connais/il connaît/nous connaissons…
disparaître… sauf croître.)
Les verbes en –dre Prennent –ds, -ds, -d aux 3 premières personnes sauf les verbes en
(vendre, défendre, prendre..) –indre et –oudre qui font –s, -s, -t (j’éteins/tu éteins/il éteint ; je résous/tu
résous/il résout)
Les verbes en –tre Prennent –ts, -ts, t aux 3 première personnes sauf les verbes en –aître,
en –oître, en -tir qui font –s, -s, -t (je parais, tu parais, il paraît ; je croîs,
tu croîs, il croît ; je mens, tu mens, il ment)
Quelques verbes irréguliers à connaître :

J’acquiers J’assieds Je couds Je vais Je peux Je dis Je Vaincs


Tu acquiers Tu assieds Tu couds Tu vas Tu peux Tu dis Tu vaincs
il acquiert Il assied Il coud Il va Il peut Il dit Il vainc
nous Nous Nous Nous allons Nous Nous disons Nous
acquérons asseyons cousons Vous allez pouvons Vous dites vainquons
vous Vous asseyez Vous cousez Ils vont Vous pouvez Ils disent Vous vainquez
acquérez Ils asseyent Ils cousent Ils peuvent (+ faire) Ils vainquent
ils +vouloir,val
acquièrent oir
Exercices

Analysez la valeur des présents : d’énonciation, vérité générale, futur ou passé proche, narration,
habitude…
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit. – Je suis actuellement en face du jardin des Tuileries.
- L’assemblée était réunie depuis le matin, quand tout à coup des cris s’élèvent dans le public. – Cette fois c’en
est trop. Demain, je propose la destitution du roi. - Les épreuves commencent dans une semaine. – Il se réveille à
six heures du matin, même le dimanche. – Elle revient bientôt. – « Poilu » est le nom donné aux soldats pendant
la guerre. - Je te jure que je suis sincère !

Exercices

Analysez la valeur des présents : d’énonciation, vérité générale, futur ou passé proche, narration,
habitude…
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit. – Je suis actuellement en face du jardin des Tuileries.
- L’assemblée était réunie depuis le matin, quand tout à coup des cris s’élèvent dans le public. – Cette fois c’en
est trop. Demain, je propose la destitution du roi. - Les épreuves commencent dans une semaine. – Il se réveille à
six heures du matin, même le dimanche. – Elle revient bientôt. – « Poilu » est le nom donné aux soldats pendant
la guerre. - Je te jure que je suis sincère !

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Exercices

Analysez la valeur des présents : d’énonciation, vérité générale, futur ou passé proche, narration,
habitude…
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit. – Je suis actuellement en face du jardin des Tuileries.
- L’assemblée était réunie depuis le matin, quand tout à coup des cris s’élèvent dans le public. – Cette fois c’en
est trop. Demain, je propose la destitution du roi. - Les épreuves commencent dans une semaine. – Il se réveille à
six heures du matin, même le dimanche. – Elle revient bientôt. – « Poilu » est le nom donné aux soldats pendant
la guerre. - Je te jure que je suis sincère !

Exercices

Analysez la valeur des présents : d’énonciation, vérité générale, futur ou passé proche, narration,
habitude…
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit. – Je suis actuellement en face du jardin des Tuileries.
- L’assemblée était réunie depuis le matin, quand tout à coup des cris s’élèvent dans le public. – Cette fois c’en
est trop. Demain, je propose la destitution du roi. - Les épreuves commencent dans une semaine. – Il se réveille à
six heures du matin, même le dimanche. – Elle revient bientôt. – « Poilu » est le nom donné aux soldats pendant
la guerre. - Je te jure que je suis sincère !

Exercices

Analysez la valeur des présents : d’énonciation, vérité générale, futur ou passé proche, narration,
habitude…
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit. – Je suis actuellement en face du jardin des Tuileries.
- L’assemblée était réunie depuis le matin, quand tout à coup des cris s’élèvent dans le public. – Cette fois c’en
est trop. Demain, je propose la destitution du roi. - Les épreuves commencent dans une semaine. – Il se réveille à
six heures du matin, même le dimanche. – Elle revient bientôt. – « Poilu » est le nom donné aux soldats pendant
la guerre. - Je te jure que je suis sincère !

Exercices

Analysez la valeur des présents : d’énonciation, vérité générale, futur ou passé proche, narration,
habitude…
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit. – Je suis actuellement en face du jardin des Tuileries.
- L’assemblée était réunie depuis le matin, quand tout à coup des cris s’élèvent dans le public. – Cette fois c’en
est trop. Demain, je propose la destitution du roi. - Les épreuves commencent dans une semaine. – Il se réveille à
six heures du matin, même le dimanche. – Elle revient bientôt. – « Poilu » est le nom donné aux soldats pendant
la guerre. - Je te jure que je suis sincère !
Dictée 4e1.

J’ouvre à chaque instant les portes, les tiroirs ; je les manie avec ravissement […]. Or, un soir, je m’aperçois en
tâtant l’épaisseur d’un panneau, qu’il doit y avoir là une cachette. Mon cœur se met à battre, et je passe la nuit à
chercher le secret sans pouvoir le découvrir.
J’y parviens le lendemain. Sous la pression une planche glisse et je vois, étalée sur un fond de velours noir, une
merveilleuse chevelure de femme. Oui, une chevelure, une énorme natte de cheveux blonds, presque roux, qui
ont dû être coupés contre la peau, et liés par une corde d’or.
Je la prends doucement, presque religieusement, et la tire de sa cachette. Aussitôt elle se déroule, répand son
flot doré qui tombe jusqu’à terre comme la queue en feu d’une comète.

Guy de Maupassant, « La Chevelure ».

Dictée 4e8.

Je me perds encore. Où suis-je ? Pas un passant, pas un attardé, pas un miaulement de chat amoureux. Rien. Où
donc sont les sergents de ville ? Je me dis : « Je vais crier, ils viendront. ». Je crie. Personne ne me répond.
J’appelle plus fort. Ma voix s’envole, sans écho, faible, étouffée par la nuit, par cette nuit impénétrable. Je ne sais
pas quoi faire, la panique se glisse en moi.
Je hurle : « Au secours ! Au secours ! ».
Mon appel désespéré reste sans réponse. Quelle heure est-il donc ?

Guy de Maupassant, La Nuit.


Séance 7 – Lecture – La lettre en littérature : lettres fictives – Alain Monnier, Signé Parpot, 1994.

(Manuel Magnard 4e, p 172)

Résumé : le dénommé Parpot, Barthélemy Parpot plus exactement, qui est un peu inadapté, pas tout à fait
normal, cherche du travail. Il a 30 ans, et il se dit qu’il serait temps qu’il trouve enfin un CDD, et pourquoi est-il si
impatient ? C’est qu’il aime à la folie " cette jeune fille, Claudine Courvoisier de Novembre 1990 ". Voilà c’est ça
le point de départ. Le roman est uniquement composé de lettre, de comptes-rendus, de factures, de traces
écrites diverses et variées.

Questions du manuel. = oral.

Lettres 1 et 2.
1) en-tête et présentation de type officiel.
2) Parpot écrit à la semerip parce qu’il est au chômage et cherche du travail. Lignes 5 et 9.
3) Parpot est amoureux de Claudine Courvoisier : « une fille qui s’appelle Claudine Courvoisier » l.3, « cette jeune
fille Claudine Courvoisier de novembre 1990» l.7-8, « ma femme Claudine » l.10, « sa femme qui serait Claudine
Courvoisier de novembre 1990 » l.11, « ma Claudine courvoisier de novembre 1990) l.21 , + l.23, l.33… On voit
qu’il est bizarre, fait bcp de répétitions, il a l’air un peu simplet, lourd. En plus = pas le lieu pour parler de ça !
4) rencontre avec Claudine en novembre 1990. 1ère lettre = 12 août 1992, 2e lettre, 26 août 1992. entre temps :
27 lettres. Eléments confirment qu’il n’a pas toute sa tête, très excessif, c’est à la limite de l’incorrection.
5) pas de travail – pas d’argent – pas d’amour – pas de chance (l. 14) – pas de
nourriture/vêtements/meubles/voiture (l 17) : pauvre homme, misère, provoque la pitié et non la moquerie.
6) Lettres n’est pas découpée en paragraphes + bcp de maladresses = ne donne pas envie de lire. Bcp de
répétition : nom de la jeune femme : je n’ai aps d’argent, pas de travail, j’ai faim et froid, travail à durée
indéterminée… obsession de la misère, veut du travail !
Texte 2 : il connaît le directeur : l’observe, est passionné par sa vie.

Lettres 3 et 4.
7) énonciateur = Pierre Ménard répond à Parpot, puis écrit à Hervé..
Bcp de distance dans lettre 3 : formule d’appel (« monsieur »), vouvoiement, formule de politesse codée, registre
soutenu.
Proximité dans lettre 4 : formule d’appel (« mon cher Hervé »), tutoiement, signe avec son prénom, registre
familier (gosses, type).
8) parce qu’il a peur, il est harcelé par ces lettres. Il le prend pour un fou dangereux.
9) policier : « un de tes hommes », l 5.
10) lettre 3 = gentil, fait comme s’il voulait l’aider.
Lettre 4 : homme hypocrite, distant et froid, qui tient à ses privilèges mais ne se soucie pas de la misère des
autres.
Leçon :
Dans ces quatre lettres, on découvre le personnage de Parpot, un chômeur un peu anormal qui cherche du travail
et pour cela harcèle un grand patron, Pierre Ménard. Le roman est uniquement composé de lettre, de comptes-
rendus, de factures…
Les lettres sont fictives, inventées, mais donnent l’illusion du réel. C’est un roman par lettres (ou roman
épistolaire) : il nous fait entendre successivement les voix des différents personnages dont nous connaissons les
émotions et els sentiments. Le lecteur découvre un même événement de plusieurs points de vue.

Hypothèses pour la suite ?………….

Séance 8 - Lecture -La lettre littéraire : lettres fictive – « Le Déserteur », de Boris Vian.

Support : Manuel de français 4e Nathan, p.250

Observation
1. Disposition en strophes de quatre vers de six syllabes (hexasyllabes) : chanson ou poème.
2. Auteur/émetteur = Boris Vian…
3. Destinataire = le président français. Il l’interpelle grâce à l’expression « Monsieur le président » X 3.

Approfondissement
4.
a. Il refuse de faire la guerre.
b. Il utilise la forme négative (je ne veux pas/je ne suis pas)
c. « déserter »
5. Il a vu ses parents mourir, (père v.17, mère v.21), ses frères partir à la guerre (v.19), on lui a pris sa femme
(v.26), tout cela à cause de la guerre.
6. vers 18-19 : peuvent faire penser à la guerre 39-45 (2e guerre mondiale), qui a décimé l’Europe.
7.
a. « donner son sang » signifie mourir pour la patrie.
b. La guerre équivaut à tuer et être tué.
8.
a. Mode impératif présent. L’émetteur s’adresse à ses contemporains en âge de partir à la guerre pour leur dire
de déserter.
b. Le type de phrase injonctif est employé dans les strophes 11 et 12 pour parler au président.
9.
a. L’auteur évoque le face-à-face avec les gendarmes car déserter est hors-la-loi. Cette confrontation sera
inégale car l’un des deux ne sera pas armé.
b. L’émetteur est prêt à aller jusqu’à la mort pour défendre ses idées.

Le texte dans la séquence


10. Argument 1 – je ne suis pas fait pour tuer des innocents. V. 11-12
Argument 2 – la guerre a décimé tout ma famille. V. 17-24.
Argument 3 – la guerre cause de grand dommages psychologiques.
11. lettre : écrit adressé à un destinataire précis pour faire passer un message (formule d’appel, mot « lettre »)
poème car forme versifiée, strophes, rimes…
texte d’idées : car exprime son opinion sur la guerre, et prend position.
12. littérature engagée : littérature d’idée, où l’artiste prend position sur des sujets qui le révoltent et lui tiennent
à cœur : exemple : Montaigne sur l’esclavage, Voltaire sur la guerre, Hugo contre la peine de mort, etc….

Lecture encadré.
Evaluation finale

1 J’ai longtemps regretté ma rose des sables. C’était le seul ornement de ma chambre
d’enfant ; mon père l’avait ramassée dans le désert. Cette fleur de pierre, fille du vent,
m’émerveillait. Il m’arrivait de croire que c’était un morceau d’étoile. J’étais un enfant heureux,
j’allais en classe avec plaisir, je comprenais tout sans effort.
5 Mon maître paraissait sévère. Il venait de France, disait-on. Il avait les cheveux gris, les
yeux gris. Il arrivait toujours en costume trois pièces, et, avant d’enfiler sa blouse, posait sur le
coin du bureau sa montre de gousset en or, qu’il consultait de temps à autre. Le soir, avant
l’étude, il me disait de porter cette montre chez lui, je n’ai jamais su pourquoi. C’était pour moi
comme le saint sacrement.
10 Un jour, il convoqua mes parents. Ils me rapportèrent, me voyant inquiet, qu’il n’avait
aucun reproche à me faire, bien au contraire. Il leur avait dit que j’étais un enfant intelligent,
qu’il ne faudrait jamais arrêter ma course, quelles que soient les circonstances. Il savait qu’ils
étaient pauvres. Le soir même, bien que je n’eusse pas faim, ma part de purée augmenta, je
compris que mon avenir était en route.
15 On était en juin. Mon père décida, sur les conseils d’un ami arabe, qu’il fallait quitter
l’Algérie pour la France ; des évènements graves se préparaient. Ce fut pour moi un coup de
tonnerre. J’avais onze ans, j’avais lu dans les livres qu’il fallait être fort ; j’accusai le coup sans
rien laisser paraître. Ainsi, il me fallait quitter ma terre, mes copains, mon instituteur, M.
Coche. J’eus envie de lui faire un cadeau d’adieu. Mais quoi ? Je n’avais rien…
20 C’est alors que je pensai à ma rose des sables. Je l’enveloppai dans du papier journal, je
la lui offris à la fin des cours. Il défit le papier, regarda avec intensité, très ému, sans rien me
dire. Il posa sa main sur mon épaule, ce fut pour moi comme une bénédiction.
Les années passèrent, l’image de ce maître s’effaça dans ma mémoire, du moins je le
croyais. Je regrettais même cette rose des sables qui résumait, à elle seule, mon enfance. Je
25 devins professeur dans la banlieue parisienne. Dès la première année, j’eus la chance d’avoir
un élève kabyle d’une intelligence lumineuse. Il venait de perdre son père, comme moi à son
âge, il avait quinze ans. Je l’aidai de mon mieux à passer ce cap difficile. Je lui disais qu’il avait
un bel avenir. Halam Yhaddadène est aujourd’hui médecin chercheur aux Etats-Unis.
Le dernier jour de classe, comme il allait quitter le collège pour le lycée, il attendit que
les autres élèves partent pour m’offrir un cadeau. Je défis le papier journal, sans deviner un
seul instant ce qu’il pouvait contenir.
C’était une rose des sables…
Maurice

Mémoire de maîtres, paroles d’élèves, Librio.


A/ L’ENONCIATION (6.5 points)
1) Quel(s) indice(s) vous permettent de dire que vous lisez une lettre ? (1 point)
2) Quels sont les temps majoritairement utilisés dans ce texte ? Dans quel type d’écrit ces temps sont-ils
généralement employés ? (1 point)
3) Recopiez les verbes conjugués dans la phrase suivante et analysez le temps utilisé et sa valeur : « Le
soir, avant l’étude, il me disait de porter cette montre chez lui […]. C’était pour moi le saint sacrement.
Un jour, il convoqua mes parents. » ( 3 points)
4) Qui est le destinataire de la lettre ? Dans quel but peut-on supposer qu’elle a été écrite ? (1.5 point)
5) Si l’on enlevait la signature, à quel genre littéraire ferait penser ce texte ? Justifiez. (1.5 point)
B/ LA ROSE DES SABLES ET L’INSTITUTEUR (9 points)
6) Lignes 2 à 4, relevez les expressions qui désignent la rose des sables. Quelles sont les figures de style
utilisées ? Justifiez. Sur quel aspect de la rose des sables insiste-t-on ? (3 points)
7) Relevez les éléments du portrait physique de l’instituteur. Quel est d’après ces éléments sa principale
caractéristique. (1.5 point)
8) « C’était pour moi comme le saint sacrement… » (l.8), « ce fut pour moi comme une bénédiction » (l.20) :
Quelle figure de style est utilisée ? Quelle image donne-t-elle de l’instituteur ? ( 2 points)
9) Comment est formé le mot « sacrement ». Donnez trois mots de la même famille. (2.5 points)
C/ UN RECIT COMPLEXE (4.5 points)
10) Quels sont les points communs entre le narrateur enfant et Halam Yhaddadène.? (1.5 point)
11) a) Classez ces évènements dans l’ordre chronologique : : 1)Maurice offre la rose des sables à son maître
– 2)le maître convoque les parents – 3) Halam Yhaddadène offre à Maurice une rose des sables - 4) le
père de Maurice ramasse la rose des sables dans le désert. 5)Maurice devient professeur en banlieue
parisienne – 6) Halam Yhaddadène devient chercheur aux USA – 7) Maurice et sa famille quittent l’Algérie
pour la France.
b) Quel événement dans le texte n’est pas raconté dans l’ordre chronologique ? Pourquoi à votre avis ?
12) Que symbolise la rose des sables dans ce texte ?

A/ L’ENONCIATION
1 ) la signature uniquement = 1
2) imparfait / passé simple = temps du récit. (1 )
3) il me disait = imparfait d’habitude (1)
C’était pour moi = imparfait de description. (1)
Un jour, il convoqua mes parents = passé simple = action de premier plan.(1)
4) pas de destinataire précis. Visée : rendre hommage à son professeur et à tous ceux qui aident leurs
élèves à avancer dans la vie. (0.5 + 1)
5) ferait penser à un récit/texte narratif car temps du récit (imparfait/passé simple), il y a un narrateur
qui raconte son enfance, pas de destinataire explicite. (1+ 0.5)

B/ LA ROSE DES SABLES ET L’INSTITUTEUR


6) Cette fleur de pierre, fille du vent, un morceau d’étoile = métaphore car pas d’outil de liaison,
insiste sur l’aspect merveilleux de la rose + 1 personnification (= fille du vent).
Métaphore = 0.5 p
Personnification = 0.5
Relevé = 1.5
Aspect mis en valeur = 0.5
7) costume gris, cheveux gris, costume trois pièces, blouse = 0.5 point - aspect austère, strict. = 1
point
8) Comparaison (= comme) – donne de l’instituteur une image presque idéalisée, émerveillée, bonne
et juste. (0.5 + 1)
9) 1 point pour la décomposition = radical sacr- et suffixe –ement.
0.5 par mot de la même famille : sacré, sacrilège, sacre, sacrer.

10 ) – origines arabes
- intelligence
- orphelin de père (0.5 x 3)

11) a) 4 –2 – 1 – 7 – 5 – 3 – 6 (1 point)
b) le texte ne suit pas l’ordre chronologique, le don de la rose des sables à Maurice pas Halam
Yhaddadène est un retour en arrière . Il permet de maintenir le suspense et de faire une chute finale.
(0.5 + 0.5)
12) La rose des sables symbolise dans les deux cas la reconnaissance des deux enfants à leur maître. (1 point)
Lecture cursive : groupement d’œuvres autour de la lettre…

Travail à terminer pour le vendredi 8 avril.

- Après avoir lu une œuvre autour du thème de la lettre, vous aller devoir préparer un petit exposé oral qui comprendra :

a) Un résumé général de l’œuvre que vous avez lue. (maximum 5-6 lignes)
b) Lors de la lecture, vous aurez choisi une lettre (ou un extrait de lettre) que vous avez particulièrement aimé. Vous
préciserez concernant cette lettre :
1) qui écrit ?
2) à qui ?
3) dans quelles circonstances se produit cet échange ?
4) Pourquoi avez-vous choisi cette lettre ?
c) Lecture de la lettre (ou de l’extrait).

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Lecture cursive : groupement d’œuvres autour de la lettre…

Travail à terminer pour le vendredi 8 avril.

- Après avoir lu une œuvre autour du thème de la lettre, vous aller devoir préparer un petit exposé oral qui comprendra :

a) Un résumé général de l’œuvre que vous avez lue. (maximum 5-6 lignes)
b) Lors de la lecture, vous aurez choisi une lettre (ou un extrait de lettre) que vous avez particulièrement aimé. Vous
préciserez concernant cette lettre :
a. qui écrit ?
b. à qui ?
c. dans quelles circonstances se produit cet échange ?
d. Pourquoi avez-vous choisi cette lettre ?
c) Lecture de la lettre (ou de l’extrait).

Lecture cursive : groupement d’œuvres autour de la lettre…

Travail à terminer pour le vendredi 8 avril.

- Après avoir lu une œuvre autour du thème de la lettre, vous aller devoir préparer un petit exposé oral qui comprendra :

a) Un résumé général de l’œuvre que vous avez lue. (maximum 5-6 lignes)
b) Lors de la lecture, vous aurez choisi une lettre (ou un extrait de lettre) que vous avez particulièrement aimé. Vous
préciserez concernant cette lettre :
a. qui écrit ?
b. à qui ?
c. dans quelles circonstances se produit cet échange ?
d. Pourquoi avez-vous choisi cette lettre ?
c) Lecture de la lettre (ou de l’extrait).

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Lecture cursive : groupement d’œuvres autour de la lettre…

Travail à terminer pour le vendredi 8 avril.

- Après avoir lu une œuvre autour du thème de la lettre, vous aller devoir préparer un petit exposé oral qui comprendra :

a) Un résumé général de l’œuvre que vous avez lue. (maximum 5-6 lignes)
b) Lors de la lecture, vous aurez choisi une lettre (ou un extrait de lettre) que vous avez particulièrement aimé. Vous
préciserez concernant cette lettre :
1) qui écrit ?
2) à qui ?
3) dans quelles circonstances se produit cet échange ?
4) Pourquoi avez-vous choisi cette lettre ?
c) Lecture de la lettre (ou de l’extrait).

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