Cours Planification AFNOR-SCOR
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Rappel sur
7.7. La logistique et le conteneur
L’avènement du conteneur a considérablement bouleversé la gestion du
transport maritime, la circulation physique des biens, l’entreposage et la
distribution. A ce titre, la logistique est un élément central dans l’organisation
territoriale et regroupe entre autres, les firmes de transport, l’entreposage la
distribution et les échanges.
Les avantages
Parmi les nombreux avantages derrière le succès du conteneur en transport
intermodal, nous pouvons citer les suivants :
routier). Il ne peut être ouvert qu’à l’origine, aux douanes et à la
destination. Les risques de perte, notamment de produits de haute valeur,
sont pour ainsi dire fortement réduits.
En dépit des nombreux avantages rattachés à l’usage du conteneur, quelques
inconvénients peuvent également être soulignés. Il s’agit entre autres de ces points
listés ci-dessous :
2
Cours Planification : AFNOR et SCOR
Coûts des infrastructures. Les infrastructures de transbordement pour les
autorités portuaires et les terminaux impliqués représentent des
investissements massifs. Plusieurs pays en voie de développement ne
peuvent se permettre de telles infrastructures et donc leur participation
active dans le commerce international est limitée.
Gerbage. Au moment du chargement l’impératif est de s’assurer que les
conteneurs allant être déchargés en premier ne se retrouvent pas sous la
pile.
Gestion et logistique. La gestion en logistique du conteneur atteint un
degré de complexité si élevé qu’elle présente parfois des inconvénients.
Le recours aux outils informatisés sophistiqués pour le monitoring des
conteneurs est des plus nécessaires. Il devient important de connaître le
contenu, la position précise et la destination d’un conteneur donné.
Retours à vide. A l’échelle mondiale il est rare que les origines et
destinations des mouvements de conteneurs s’équilibrent. Dans de telles
conditions, il y a par défaut une accumulation de conteneurs en certains
endroits. Le résultat est que bon nombre de déplacements à vide font
perdre temps et argent aux compagnies de transport multimodal.
L’alternance des biens est une solution communément utilisée à cet effet.
Commerce illicite. En vertu de son caractère confidentiel le conteneur est
un instrument fort populaire pour le trafic illicite d’armes et de stupéfiants.
𝐬𝐭𝐨𝐜𝐤 𝐢𝐧𝐭𝐢𝐚𝐥 (𝐚𝐮 𝟎𝟏. 𝟎𝟏) + 𝟒 𝐭𝐨𝐜𝐤𝐬 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐥𝐬 (𝐝𝐞 𝐟𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐭𝐫𝐢𝐦𝐞𝐬𝐭𝐫𝐞)
𝑺𝒕𝒐𝒄𝒌 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 =
𝟓
Lors de l’inventaire mensuel :
𝐬𝐭𝐨𝐜𝐤 𝐢𝐧𝐭𝐢𝐚𝐥 (𝐚𝐮 𝟎𝟏. 𝟎𝟏) + 𝟏𝟐 𝐬𝐭𝐨𝐜𝐤𝐬 (𝐝𝐞 𝐟𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐦𝐨𝐢𝐬)
𝑺𝒕𝒐𝒄𝒌 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 =
𝟏𝟑
Plus le nombre de stocks pris en compte est élevé, plus le calcul est exact.
Exercice d’application
Le tableau ci-dessous vous donne l’état des stocks d’une entreprise donnée à un
moment donné.
Mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Stock 300 400 600 250 320 650 125 140 510 320 700 525
Stock sécurité 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100
Quantité 650 680 958 888 654 715 998 685 687 950 345 659
commandée
Quantité livrée 530 450 580 690 455 585 125 482 654 752 345 582
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Consommation 90 150 280 180 340 600 120 260 450 610 720 260
ou utilisation
Stock de fin
de trimestre
Rotation
du stock
Durée moyenne
du stockage
Degré de
disponibilité
à la livraison
TAF.
1. Détermine le stock moyen de cette entreprise. On suppose que l’entreprise
procède par un inventaire trimestriel.
2. Calcule la rotation du stock, la durée moyenne du stockage puis le degré de
disponibilité à la livraison de cette entreprise.
3. Complète le tableau
4. Représenter graphique les cinq premières lignes du tableau sur un même
graphique
Preuve
Déterminons le stock moyen
Nous savons que lors de l’inventaire trimestriel la formule du stock moyen est
la suivante :
𝐬𝐭𝐨𝐜𝐤 𝐢𝐧𝐭𝐢𝐚𝐥 (𝐚𝐮 𝟎𝟏. 𝟎𝟏) + 𝟒 𝐬𝐭𝐨𝐜𝐤𝐬 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐥𝐬 (𝐝𝐞 𝐟𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐭𝐫𝐢𝐦𝐞𝐬𝐭𝐫𝐞)
𝑺𝒕𝒐𝒄𝒌 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 =
𝟓
Procédons maintenant à son calcul
Trimestre un = T1
↔ T1 = 300 – 90 = 210 ; 210 – 150 = 60 ; 60 + 400 = 460 ; 460 280
= 180 𝐓𝟏 = 𝟕𝟖𝟎
Alors T1 = 180 + 600 ↔
Trimestre deux = T2
↔ T2 = 250 -180 = 70 ; 70 + 320 = 390 ; 390 – 340 = 50 ; 50 + 650 = 700 ; 700
–
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600 = 100
Alors T2 = 100 + 600 ↔𝐓𝟐 = 𝟏𝟎𝟎
Trimestre trois = T3
↔ T3 = 125 – 120 = 5 ; 5 + 140 = 145 ; 145 + 510 = 655 ; 655 – 260 = 395 ;
395
– 450 = – 55
Alors T = – 55 ↔ 𝐓𝟑 = −𝟓𝟓
Trimestre quatre = T4
↔ T4 = 320 + 700 = 1 020 ; 1 020 – 610 = 410 ; 410 + 525 = 935 ; 935 – 720
=
215 ; 215 – 260 = – 45
Alors T4 = – 45 ↔ 𝐓𝟒 = − 𝟒𝟓
𝟑𝟎𝟎 𝟕𝟖𝟎 𝟏𝟎𝟎 𝟓𝟓 𝟒𝟓 𝟏 𝟎𝟖𝟎
𝑺𝒕𝒐𝒄𝒌 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 = ↔ 𝑺𝒕𝒐𝒄𝒌 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 =
𝟓 𝟓
𝑺𝒕𝒐𝒄𝒌 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 = 𝟐𝟔𝟎
Calculons la rotation du stock, la durée moyenne du stockage et le degré de
disponibilité à la livraison dans cette entreprise
– Nous savons que la formule de la rotation du stock est :
𝐮𝐭𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 (𝐜𝐨𝐧𝐬𝐨𝐦𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧)
𝑹𝒐𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌 =
𝐬𝐭𝐨𝐜𝐤 𝐦𝐨𝐲𝐞𝐧
Procédons maintenant au calcul au calcul
90/260 = 0,35 ; 150/260 = 0,58 ; 280/260 = 1,08 ; 180/260 = 0,70 ; 340/260 =
1,31 ; 600/260 = 2,31 ; 120/260 = 0,46 ; 260/260 = 1,00 ; 450/ 260 = 1,73 ;
610/260 = 2,35 ;
720/260 = 2,77 ; 260/260 = 1,00.
– Nous savons que la formule de la durée moyenne du stockage est :
𝟑𝟔𝟎
𝑫𝒖𝒓é𝒆 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒅𝒆 𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌 =
𝐑𝐨𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐬𝐭𝐨𝐜𝐤
Procédons maintenant au calcul
360/0,35 = 1 029 ; 360/0,58 = 621 ; 360/1,08 = 333 ; 360/0,70 = 514 ; 360/1,31 = 275
;
360/2,31 = 156 ; 360/0,46 = 783 ; 360/1,00 = 360 ; 360/ 1,73 = 208 ; 360/2,35
= 153 ; 360/2,77 = 130 ; 360/1,00 = 360.
– Nous savons que la formule du degré de disponibilité à la livraison est
:
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𝐐𝐮𝐚𝐧𝐭𝐢𝐭é 𝐥𝐢𝐯𝐫é𝐞
𝐃𝐞𝐠𝐫é 𝐝𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐧𝐢𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é à 𝐥𝐚 𝐥𝐢𝐯𝐫𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 = 𝐱 𝟏𝟎𝟎
𝐐𝐮𝐚𝐧𝐭𝐢𝐭é 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝é𝐞
Procédons maintenant au calcul
530/650 x 100 = 82 % ; 450/680 x 100 = 66 % ; 580/958 x 100 = 61 % ; 690/888
x 100 = 78 % ; 455/654 x 100 = 70 % ; 585/715 x 100 = 82 % ; 625/687 x 100 = 91
%;
482/685 x 100 = 70 % ; 654/687 x 100 = 95 % ; 752/950 x 100 = 79
% ; 345/345 x 100 = 100 % ; 582/659 x 100 = 88 %. 3. complétons
le tableau
Mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Stock 300 400 600 250 320 650 125 140 510 320 700 525
Stock sécurité 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100
Consommation 90 150 280 180 340 600 120 260 450 610 720 260
ou utilisation
Quantité 650 680 958 888 654 715 998 685 687 950 345 659
commandée
Quantité livrée 530 450 580 690 455 585 625 482 654 752 345 582
Stock de fin 780 100 -55 -45
de trimestre
Rotation 0,35 0,58 1,08 0,70 1,31 2,31 0,46 1,00 1,73 2,35 2,77 1,00
du stock
Durée 1 029 621 333 514 275 156 783 360 208 153 130 360
moyenne du
stockage
Degré de 82 66 61 78 70 82 91 70 95 79 100 88
disponibilité
à la livraison
(en %)
4. représentons graphiquement les cinq premières lignes du tableau sur un même
graphique
600 Consommation ou
utilisation
400
Quantité commandée
200
Quantité livrée
0
0 5 10 15
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𝐝𝐂𝐓 la
dérivée première du Coût Total de sorte que l’on peut écrire : 𝑪𝒎 = = 𝐝𝐂𝐓
𝐝𝐐
Remarque :
De manière générale, les courbes de Cm et de CM sont d’abord décroissantes
dans un premier temps puis croissantes dans un second temps [et il important de
noter ici, que les courbes de Cm et de CM sont des courbe en forme de U] comme
l’indique la représentation ci-dessous.
CM
CM
Nb. Une telle évolution (forme de U) est due à celle des rendements
décroissants des facteurs variables qui sont d’abord décroissants puis croissant. On
peut alors aisément montrer la liaison en sens inverse qui existe entre l’évolution
de la Productivité marginale du travail (PmL) et celle du Coût marginal (Cm).
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– Stock utile : Dans toute entreprise on constate qu’il existe un niveau
minimum de stock global en dessous duquel, l’entreprise ne pourrait
fonctionner convenablement. Ce stock minimum global nécessaire au
fonctionnement de la firme est désigné sous le nom de stock-outil ; il
s’agit financièrement d’une véritable immobilisation. La détermination
du stock outil est toujours difficile et le plus souvent empirique. Lorsque
l’on a pu calculer le stock utile, il convient dans l’étude du bilan, de le
rattacher à l’actif circulant. Le stock outil est souvent appelé « stock
objectif » par les responsables logistiques car son atteinte signifie que le
système d’approvisionnement est « sous contrôle », c.-à-
d. que la part d’aléas est faible et que le niveau de stock est
directement la résultante des paramètres définis. Le stock outil est
prévisible pour un horizon de 5 ans par exemple. S’il est différent du
stock moyen, cela signifie que d’autres composantes que les seuls
impacts de la taille de lot ou du stock de sécurité viennent gonfler ce
stock moyen.
– Stock alerte : C’est le niveau de stock qui déclenche la commande.
Exemple : il peut être le stock de sécurité ou bien le stock de sécurité + la
consommation de la période
– Stock flottant : C’est l’excédent du stock moyen sur le stock outil.
Dans le bilan, il convient de la rattacher à l’actif circulant.
– Stock de roulement : C’est consommation réelle entre deux entrées.
– Un stock trop important dans les entrepôts génère entre autres, des coûts
inutiles de stockage et d’intérêts à savoir les risques de stockage tels que
les avaries, les vols, les contaminations, les mises au rebut, les
obsolescences. Ces coûts augmentent inévitablement lorsque les stocks
sont élevés.
– Un stock très faible entraîne incontestablement des perturbations au
niveau de la chaîne (d’approvisionnement, de production, de distribution
et/ou de retour) logistique et des pertes de client car, des politiques ou
stratégies de vente telle que les achats accélérés et les rabais ne peuvent
être modelés1.
a. Les coûts des entrepôts et des machines utilisées sont pour la plupart
des coûts fixes. Par conséquent, ils resteront constants quel que soit la
situation des stocks [agir alors par la tension en hausse des stocks ou
tension en baisse des stocks].
b. Les coûts des marchandises entreposées dans les entrepôts sont des
coûts variables. Et comme ils se modifient en fonction du stock, il faudra
1 Pour plus de détails, confère le point 7.8.1. Les ratios de stockage et l’exercice concernant ce point.
Cours de Dr. Abou LY 15
alors moduler par les recettes marginales 2 et réguler par les coûts
marginaux3.
C’est que, la gestion économique des stocks consiste entre autres, à satisfaire
dans les délais requis la demande des services utilisateurs ou des clients externes à
l’entreprise en minimisant les coûts liés au stockage. Et ces coûts comportent
généralement :
– le coût lié à l’acquisition et à la passation d’une commande
; – le coût de possession des stocks ; – le coût de rupture
des stocks.
Ainsi, le gestionnaire devrait prendre en considération plusieurs paramètres
tels que la disponibilité à la livraison, le respect des délais – de livraison –, les
possibilités physiques de stockage, le prix d’achat, l’allure de la demande à l’égard
de l’article géré, les conditions de livraison, pour définir la date et le volume de la
quantité économique à commander comme disait LEO CHARDONNET : « la
gestion des stocks constitue un dilemme pour la plupart des entreprises quelle que
soit leur taille ou leur secteur d’activité, et la plupart des problèmes de gestion des
stocks peut alors être convenablement résolu par l’application des modèles
mathématiques qui consiste à calculer la quantité économique à commander. »
Un modèle, par rapport à la réalité, présente des variables et des hypothèses
simplificatrices.
e. Les variables. Dans l’optique mathématique, il s’agit d’une grandeur ou
bien d’un facteur susceptible de changer et de faire changer de valeur. Nous
distinguons à ce jour les variables endogènes et les variables exogènes.
➢ Les variables endogènes. Elles sont contrôlables par le gestionnaire. Ces variables
sont :
– la quantité à commander qui est le nombre d’articles que l’entreprise peut
produire ou acheter auprès de ses fournisseurs ;
– la période de réapprovisionnement qui consiste à déterminer le moment où
il faut commander pour éviter l’accumulation de stock injustifié.
➢ Les variables exogènes. Le gestionnaire ne peut les contrôler car, elles dépendent
de l’environnement extérieur de l’entreprise.
Ces variables sont :
– la demande qui est la quantité d’un article consommée durant une période de
temps déterminée ;
2 Dans le but de s’inscrire en droite ligne avec les variations du prix – confère le calcul des recettes
marginales. Voir la Table des matières pour le repérage.
3 Dans le but de s’inscrire en droite ligne avec la maîtrise des coûts marginaux – confère les relations
entre coût marginal et coût moyen. Voir la Table des matières pour le repérage.
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– le cycle en période de réapprovisionnement qui est le temps séparant deux
réceptions consécutives de l’article commandé. Ce cycle peut être inférieur,
égal ou supérieur au délai de livraison ;
– le délai de livraison qui est le temps s’écoulant entre la date de passation de
commande et la date de réception de l’article commandé.
f. Les coûts liés à la gestion des stocks. D’usage nous avons :
– les coûts d’approvisionnement ou d’acquisition qui constituent
l’ensemble des frais engagé pour approvisionner son entrepôt, du prix
d’achat ;
– les coûts de stock ou de possession de stock qui sont de frais inhérents à
l’existence même du stock. Ces coûts peuvent être exprimés en pourcentage
de valeur du stock moyen. Ces coûts appelés aussi coûts de possession des
stocks comme nous le dit C. RAULET : « sont déterminé en étudiant les
charges du service magasin. Ces charges sont regroupées dans un centre
d’analyse ayant pour assiette de frais la valeur moyenne du stock. Pour
obtenir le coût de possession, il y a lieu d’ajouter au coût de ce centre, le
coût financier de l’investissement que représente le stock car l’existence de
ce stock immobilise des capitaux et le coût de dépréciation. »
– les coûts de rupture de stock qui sont de frais engendrés par le fait que, à
un moment donné, le stock étant épuisé, il n’est plus possible de satisfaire
la demande ;
– le coût d’achat total qui est la somme de frais exigée en contrepartie de la
livraison de marchandise.
g. mise en évidence des coûts liés à la gestion de la production et/ou des
stocks de l’entreprise
Pour bien cerner ces coûts ci-dessus, nous mettrons en évidence le tableau
suivant dans lequel, nous présentons le facteur travail et la production d’une
entreprise évoluant dans la courte période.
Travail à faire
1) Complète le tableau.
2) Représente les courbes de Cm et Cm sur un même graphique
3) Représente les courbes de Q, de PML, de PmL sur un même graphique puis indique les ZR sur le graphique.
4) Commente les indicateurs intrinsèques à la production puis montre les corrélations entre la PML et la PmL, Cm et CM.
Solution
1. Complétons le tableau
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PML = Cm = 1 x 1/ Zone des
PmL =
L Q Q/L PmL rendements ou
ΔQ/ΔL
parties du tableau
0 0 - - - ZRC : ici
La PmL : est
1 9 9 9 0, 11
croissante
2 46 23 37 0, 05 La Cm : est
décroissante
3 69 23 23 0, 13
4 90 22, 5 21 0, 19
5 100 20 10 0, 50
6 108 18 08 0, 75 ZRD : ici
7 115 16, 4 07 01 La PmL : est
décroissante La Cm :
8 121 15,1 06 1, 33 est croissante
ZEP : ici
9 120 13, 33 – 01
La PmL < 0 et La Cm < 0
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Lorsque la PmL diminue : phase des rendements décroissants, la
production totale augmente moins vite que le coût total. Et par
conséquent la recette totale de l’entreprise diminue.
Lorsque la PmL est négative : phase exclue de la fonction de
production ou la zone de gaspillage exclue de la fonction de
production. Si on continue à accroitre les unités de facteur travail il
en résultera une diminution de la production.
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