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QUENETTE Anaïs 1°G2

Les Recompositions du lien social


Contexte de l'oeuvre étudiée

Contexte mondial artistique :


Street art
L'origine du street art n'est autre que le graffiti. Il existait déjà dans la Grèce
Antique mais voit officiellement le jour dans les années 1960 à Philadelphie, aux
Etats-Unis. Au fil des années, les techniques se développent, le pochoir et le
stickers s'ajoutent à celle de l'aérosol. Le graffiti est considérée comme du
vandalisme et est puni par la loi. On peut trouver cet art de rue dans les espaces
publics ainsi que dans les propriétés privées afin de contester les normes
sociales. Le graffiti est en effet politique.
Peinture muraliste
Le muralisme à la différence du graffiti est tout à fait légal. Ces deux formes d'art
urbain se différencient par leur échelle. Les peintures murales sont des œuvres
de street art qui s'imposent dur les façades des viles. Partout dans le monde, les
immeubles sont devenus des toiles monumentales investies par des artistes
urbains de renom. Cela fait plus d'un siècle que la peinture murale sait être le
reflet de la politique et l’esthétique de son temps.
Né au Mexique à la suite de la révolution de 1910, le muralisme est tout d'abord
un art politique. Les peintures murales mexicaines aient pour source
d'inspiration es traditions populaires et nationales préhispaniques, elles
illustraient la gloire du peuple. Compréhensibles et lisibles par tous, elles
formaient un art populaire engagé et politique. Le muralisme est un outil de
communication : il est gratuit et ouvert à tous. Le muralisme politique se répand
alors aux Etats-Unis dès les années 60 dans le contexte de luttes sociales et
ethniques. Le Mexique et les Etats-Unis sont donc les précurseurs du néo-
muralisme. Cet art s’est ensuite mondialisé, comme par exemple en Allemagne
avec le mur de Berlin. Aujourd'hui, le muralisme a pour rôle d'embellir le cadre
urbain et rendre les villes plus attrayantes.

Contexte européen : Le mouvement des sardines


Le mouvement des Sardines est né en novembre 2019 en réaction à la victoire
de Matteo Salvini dans l'Ombrie, une région du centre de l'Italie, dirigées depuis
50 ans par la gauche. Quatre jeunes inconnus sont à l'origine de ce projet. Le
centre de Florence, par la suite, a été envahie par 40 000 manifestants avec en
guise d'étendards, une sardine. Le nom du mouvement vient de l'idée de
mobiliser les foules, serrés comme des sardines pour battre la Ligue d'extrême
droite et les ides de Salvini. Ils ont aussi choisis ces petits poissons pour les
représenter car d'après eux les sardines sont fortes et peuvent devenir une
énorme vague ensembles : un tsunami. Tout type de personnes peut alors
d'identifier à ce mouvement : étudiants, enfants, retraités, familles... Pour finir,
les manifestants ont chanté Bella Ciao, le chant des partisans italiens
antifascistes durant la Seconde Guerre Mondiale.
Contexte local : Le 13e arrondissement de Paris
Dès les années 1960, ce quartier industriel a vu ses façades recouvertes par des
artistes qui souhaitaient embellir leur lieu de vie. Mais le phénomène a pris de
l'ampleur depuis quelques années, sous l'impulsion du maire du 13e, Jérôme
Coumet, 49 ans, socialiste depuis ses 16 ans, en place depuis 2007. C'est un
homme qui s'intéresse à tout et plus particulièrement au street art, sa passion
avouée. Le projet Boulevard Paris 13 est dirigé par l'Association de promotion
des Arts Urbains et Contemporains, une association à but non lucratif et
reconnue d'utilité publique. Sa démarche est d'insuffler des actions urbaines et
artistiques sur le territoire du 13e arrondissement de Paris. Depuis 2009, ce
projet propose aux parisiens et aux touristes un parcours de fresques réalisées
par des artistes français et internationaux.

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