verre-ophtalmique-1 (1)
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verre-ophtalmique-1 (1)
Mme. SOUID
2éme année Optométrie
Le verre ophtalmique:
➢ Selon le matériau :
1. Les verres unifocaux: sont utilisés pour corriger les troubles de la vue les plus
courants, à savoir la myopie, l’hypermétropie et l’astigmatisme. Ils possèdent la même
puissance de correction sur toute leur surface alors que leur forme varie en fonction du
problème de vue concerné :
■ Pour les myopes : les verres de forme ■ Pour les hypermétropes : les verres de
concave rétablissent la vision de loin. Ils forme convexe agrandissent les images
sont plus fins au centre et s'épaississent vues de près comme une loupe. Ils sont
sur les bords. plus épais au centre.
■ Pour les astigmates : les verres présentant des
différences suivant les axes et l'orientation
compensent les irrégularités de votre cornée (verres
toriques).
2. Les verres multifocaux : utilisés pour traiter la presbytie et les déficiences visuelles
spéciales, ils sont composés de deux ou trois zones de correction (vue de près, intermédiaire et
vue de loin). Les verres double foyer et les verres mi distant appartient à cette catégorie, les
premiers sont destinés pour la vision de prés et de loin alors que les seconds (mi distant) sont
pour la correction de la vision de prés et intermédiaire (utiles pour les métiers comme dentiste,
architecte, coiffeur, etc...)
3. Les verres dégressifs :
On trouve différentes appellation chez les fabricants et les
opticiens, verres de proximité, verres dégressifs, verres mi-
distances, verres à profondeur de champ mais le concept reste le
même: ce sont des verres de vision de près, auxquelles est
ajoutée de la profondeur de champ par une dégression de
puissance pour obtenir une vision intermédiaire correcte, à
distance réduite.
Les champs sont larges mais inferieurs a ceux d’un unifocal, en
raison de la variation de puissance. En revanche, la dégression
de puissance offre une excellente profondeur de champ, donc la
distance de vision nette est largement augmentée.
Ils sont des verres correcteurs réservés aux presbytes et conçus
pour le travail sur ordinateur, les travaux manuels, le bricolage
ou toute autre activité nécessitant une bonne vision à une
distance de 33 à 120 centimètres.
4. Les verres progressifs : Inventés par le français Bernard Maitenaz en 1959 (verres
Varilux), ils permettent eux aussi différentes zones de correction. Mais à l’inverse des
bifocaux et mi distant, la correction se fait de manière progressive en fonction de l’angle de
la vision. La délimitation entre les différentes zones est invisible et la correction se fait plus
en douceur.
➢ Selon la géométrie de surface :
1. Verre sphérique:
Verre
Convex
Il existe deux types de verres corrigeant l’astigmatisme, à savoir les verres cylindriques et
toriques.
2.1. les verres cylindriques :
• Entre les deux méridiens principaux la puissance d’un verre torique varie. Lors de la
mesure d’un tel verre nous devons noter la puissance du plus fort et du plus faible
méridien.
• La différence de puissance entre les méridiens sera la puissance cylindrique.
Exemples :
1. Sphère : +2.00 DS | Cyl -1.00 à 90°.
Exercice:
2. Sphère : -2.00 DS | Cyl -1.00 à 90°.
3. Sphère : …… DS | Cyl …… à …… °
Cette notation est utilisée internationalement, et est identique pour les deux yeux. En
regardant les yeux du patient le 0° est sur l'horizontale et les degrés se comptent dans le
sens inverse des aiguilles d’une montre.
DÉTERMINATION DE LA PUISSANCE DES VERRES
1. Description du frontofocometre
2. Centrage du verre compensateur:
2.1. Réglage de l'oculaire:
FORMULE DE TRANSPOSITION :
1. Nouveau cylindre : La puissance du cylindre reste inchangée, le signe du cylindre
change
2. Nouvel axe : L'axe du cylindre change de 90° :
a. Axe 90° on soustrait.
b. 90 pour le nouveau axe.
3. Nouveau sphère : Somme algébrique de l’ancien sphère et de l’ancien cylindre (en
tenant compte du signe) est la valeur de la nouvelle sphère.
II. Neutralisation :
Le verre dont la puissance est recherchée est accole à un autre verre, équiconvexe ou
équiconcave, de puissance connue. Le verre juge est de puissance contraire à celui
dont la puissance est recherchée, afin de provoquer la disparition de l’effet sphérique.
Ainsi nous aurons l'impression de voir à travers un verre qui n'a pas de puissance.
Nous dirons que les deux verres se sont neutralisés.
Exemple de neutralisation:
a. Si le mouvement est avec (verre concave) alors il faut le neutraliser avec un verre ayant
une puissance convexe.
b. Si le mouvement est contre (verre convexe) il faut le neutraliser ave un verre ayant une
puissance concave.
c. Si vous n’avez plus de mouvement alors vous avez neutralisé votre verre.
d. Si vous avez un mouvement résiduel avec ajouter du concave ou du convexe
jusqu’a la neutralisation totale.
Note: Cette méthode est couramment utilisée par les opticiens pour déterminer rapidement la
convergence des verres sphériques car cette méthode est compliquée pour les verres astigmates .