TSES.02 - Notion des système photovoltaïque

Ouarzazate
Année Universitaire : 2022 / 2023
Notions des systèmes photovoltaïques
Code : TSES – 02
Durée : 45 h
Formateur: Mr. AIT SLIMANE Abdelali

PLAN
Décrire le gisement solaire / rappel
Distinguer les différents types des systèmes photovoltaïques
Distinguer les différentes sources d'eau et technologies de pompage photovoltaïque
Identifier les différents composants d’un système photovoltaïque
Manipuler des composants des systèmes photovoltaïques
Distinguer les différentes méthodes, technologies et unités de transformation, de

conversion et de régulation de l’énergie électrique
Identifier les liens entre l’énergie solaire photovoltaïque et les mesures d’efficacité
énergétique
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Gisement solaire Introduction
 Le soleil c’est l'étoile la plus proche de nous 150. 106 Km de la terre,
une des 400 milliard d'étoiles de notre Galaxie.
 Source en énergie: réactions thermonucléaires dans le soleil, 638
millions de tonnes d’hydrogène sont transformées en 634 millions
de tonnes d’hélium par seconde;
 Le soleil rayonne comme un corps noir à 5800 °K et émet une
puissance lumineuse de 3,84 . 1026Watt dans l’espace;
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Gisement solaire
 L’irradiation solaire extraterrestre au niveau de la terre
est de 1367 W/m2 (constante solaire) et d’environ 1000
W/m2 au sol par ciel dégagé;
 La terre reçoit annuellement 10000 fois plus d’énergie
solaire que la consommation humaine annuelle.
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Gisement solaire: Mouvements de la terre
La Terre décrit autour du Soleil une orbite elliptique d’une période de 365,25 jours. Le plan de cette orbite
est appelé plan de l’écliptique ( voir la figure).
La Terre subie deux types de déplacements :

 La révolution de la Terre autour du Soleil est à l’origine
des saisons;
 La rotation de la Terre sur elle-même autour de l’axe
des pôles (24 h), qui est à l’origine de la succession des
jours et des nuits.
Il est possible de calculer la position du Soleil sur la voûte
céleste en fonction du temps et de la position de
l’observateur sur la Terre.
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Mouvement apparent du soleil
Gisement solaire:
Pour un observateur situé sur la surface de la terre, le Soleil décrit une trajectoire apparente qui dépend des
coordonnées géographiques du lieu où il se trouve.
 La position du soleil dans le ciel change d’heure en heure, de

jour en jour et du moi en moi: par simple observation, on peut
remarquer que le soleil est haut dans le ciel en été qu’en hivers.
 Les positions du levé et du coché du soleil paraissent aussi se
déplacer graduellement vers le Nord le long de l’horizon (voir la
figure ci-après).
 Le soleil atteint sa position extrême Nord en solstice d’été,

et sa position extrême Sud en solstice d’hiver. Entre ces deux positions extrêmes le soleil occupe une position
intermédiaire où la longueur du jour égal à celui de la nuit: ce sont les équinoxes du printemps et d’automne.
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Gisement solaire Détermination de la position du soleil
Dans la pratique la connaissance à chaque instant de la position du soleil dans le ciel est nécessaire pour la
détermination du rayonnement solaire reçu en tout point au niveau du sol. Cette position, par rapport à un
observateur terrestre, peut être repérée en termes de plusieurs angles: l’angle zénithal, l’azimut solaire, la
déclinaison et l’angle horaire.
Il est possible de calculer la position du Soleil sur la voûte céleste en fonction du temps et de la position de
l’observateur sur la Terre.
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Gisement solaire Détermination de la position du soleil
Coordonnées terrestres
La position de tout point P de la surface de la terre est repérée par ses coordonnées géographiques qui sont la
longitude et la latitude de lieu.
Latitude (φ)
Une latitude donne la localisation d’un point par
rapport à l’équateur, elle varie entre 0 et 90°,
positivement vers le pôle Nord et négativement vers le
pôle Sud.
Longitude (L)
La longitude d'un lieu donné est l'angle formé par le
méridien de ce lieu avec le méridien d'origine (méridien
de Greenwich), elle est comptée de 0° à 180°,
positivement vers l'est et négativement vers l'ouest.
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Gisement solaire
Le positon du Soleil dans la voûte céleste est repéré à tout instant de la journée par deux systèmes des coordonnées.
Coordonnées horaires (équatoriales)
Ce sont des coordonnées indépendantes de la position de

l’observateur sur la Terre, mais elles sont liées à l’heure de
l’observation. La position du Soleil est exprimée par les deux
angles qui sont :
 L’angle horaire, noté ω, étant l’angle formé par le plan
méridien passant par le centre du Soleil et le plan vertical du
lieu (méridien) définit le temps solaire vrai TSV :
ω = 15 (TSV-12)
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Gisement solaire
 La déclinaison du Soleil ( δ) est définie comme l’angle entre le plan équatorial terrestre et la direction du
soleil. Au fur et à mesure que la terre se déplace sur son orbite autour du soleil, δ varie entre deux valeurs
extrêmes -23,45° et +23,45°.
La déclinaison δ, en degrés pour un jour quelconque de l’année peut être calculée à partir de la relation
suivante : δ = 23.45 sin[0,98 (j + 284)]
Où j est le numéro de jour de l’année.
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Gisement solaire
Représentation de la variation de la déclinaison δ du Soleil au cours d’une année
 La valeur δ = -23,45° est atteint au 21
décembre (solstice d’hivers);
 La valeur δ = +23,45° est atteint au 21 juin
(solstice d’été);
 Aux équinoxes de printemps (21 mars) et
d’automne (21 septembre) δ passe par la
valeur 0.
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Gisement solaire
Coordonnées horizontales
Ces coordonnées dépendent étroitement des coordonnées géographiques du lieu d’observation :
 Angle zénithal Z : l’angle zénithal est l’angle entre la direction du soleil est la vertical du lieu (figure ci-
dessous). Il est lié à la hauteur du soleil, angle h, définie comme l’angle entre la direction du soleil est le plan
horizontal par:
π
Z+h = = 90°
𝟐
L’expression mathématique de ces deux angles est:
Sin h = cos z = cos δ. cos ω. cos φ + sin δ. Sin φ
Il s'agit de la formule fondamentale, permettant de connaître,

quels que soient le jour, l'heure et le lieu, la hauteur du soleil
sur l’horizon.
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Gisement solaire
 Azimut du soleil (α ): l’azimut solaire est l’angle entre la direction sud et la projection de la direction du soleil
sur le plan horizontal, il est compté positif vers l’ouest et négatif vers l’est.
L’expression mathématique de l’azimut α est donnée par:
𝒄𝒐𝒔(δ).sin(ω)
Sin α =
𝒄𝒐𝒔(𝒉)
L’azimut α est tel que : -180° ≤ α ≤ 180°.

α
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Gisement solaire
Interaction du rayonnement solaire avec l’atmosphère
Lors de sa traversée dans l’atmosphère, le rayonnement solaire est atténué par des phénomènes d’absorption par l’ozone,
la vapeur d’eau et d’autres molécules gazeuses telles que : O2, CO2 et CH4, et de diffusion par les molécules d’air, les
aérosols (particules de poussières) et les nuages.
Ces phénomènes ne sont toutefois pas constants, ils dépendent des conditions atmosphériques, tels que: l’épaisseur de la
couche d’ozone, la quantité des particules en suspension et de vapeur d’eau dans l’air,…
Le flux énergétique reçu au sol dépend donc de l’atmosphère à traverser et il est divisé en deux composantes:
 Le rayonnement solaire direct: rayonnement transmis par l’atmosphère avec atténuation mais sans changement de
direction.
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Gisement solaire
 Le rayonnement solaire diffus: rayonnement reçu du soleil après modification de sa direction suite à la diffusion
par l’atmosphère .
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Gisement solaire
Rayonnement solaire reçu par une surface horizontale et une surface inclinée
Le rayonnement solaire total reçu par une surface horizontale est constitué par deux composantes : Le
rayonnement solaire direct et le rayonnement solaire diffus.
Le rayonnement solaire total reçu par une surface inclinée est constitué par trois composantes : Le
rayonnement solaire direct , le rayonnement solaire diffus et le rayonnement solaire réfléchie.
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Gisement solaire
Rayonnement solaire reçu par une surface horizontale et une surface inclinée
Albédo
L'albédo, grandeur sans dimension, est le rapport de l'énergie solaire réfléchie par une surface à l'énergie
solaire incidente. L'albédo est une valeur comprise entre 0 et 1.
Parvenant au sol, le rayonnement solaire n’est qu’en partie absorbé. On appelle albédo la fraction de
rayonnement réfléchie par le sol, il dépend directement de la nature du sol (terre, désert).
La surface du sol renvoie vers l'espace une fraction du rayonnement solaire global appelée albédo (a), qui
dépend de sa nature et de son état.
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Gisement solaire
Albédo
Le tableau ci-dessus donne l’albédo typique de quelques surfaces.
Surfaces Albédo
Neige fraiche 0,8 à 0,9
Neige ancienne 0,5 à 0,7
Sol rocheux 0,15 à 0,25
Sol cultivé 0,07 à 0,14
Foret 0,06 à 0,2
Etendu d’eau 0,05
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Gisement solaire
Coefficient de masse d’air
Le coefficient de masse d'air représente le chemin optique du rayonnement solaire à travers l’atmosphère terrestre
par rapport à ce chemin lorsque le soleil est au zénith.
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Introduction au principe photovoltaïque
• Produire de l’électricité à partir de la lumière
• La principale source d’énergie lumineuse étant le soleil
• ’’ PHOTOVOLTAÏQUE ’’ :
• PHOTO = lumière
• VOLTAÏQUE = électricité
On peut donc étymologiquement traduire PHOTOVOLTAÏQUE par
électricité de la lumière.
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Introduction au principe photovoltaïque
• L’effet photovoltaïque a été découvert en 1839 par le physicien français Becquerel.
• Un panneau solaire fonctionne par l’effet photovoltaïque c'est-à-dire par la création d'une force électromotrice liée
à l'absorption d'énergie lumineuse dans un solide.
• C’est le seul moyen connu actuellement pour convertir directement la lumière en électricité
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Fonctionnement d’une cellule photovoltaïque :
• But principal d’une cellule photovoltaïque :
• Utiliser l’effet photoélectrique obtenu grâce au rayonnement solaire pour obtenir de l’électricité.
• Une cellule va donc convertir directement l’énergie lumineuse des photons en énergie électrique grâce à un
matériau semiconducteur.
• L’énergie solaire photovoltaïque est une forme d’énergie renouvelable. Elle permet de produire de l’électricité par
transformation d’une partie du rayonnement solaire grâce à une cellule photovoltaïque.
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• La cellule photovoltaïque constitue l’élément de base des panneaux solaires photovoltaïques.
• Il s’agit d’un dispositif semi-conducteur à base de silicium délivrant une tension de l’ordre de 0,5 à 0,6 V.
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L’ « effet photovoltaïque » : le semi-conducteur silicium
• Un semi-conducteur est un matériau solide isolant (= qui ne laisse pas passer les électrons) qui peut devenir
conducteur (= qui laisse passer les électrons) sous certaines conditions.
• Pour que ses électrons circulent, il faut qu’ils aient été excités, c’est-à-dire transférés d’un état de faible énergie à un
état de forte énergie, en créant par la même occasion lors de ce transfert un « vide » (manque d’électron, ou « trou»).
• Les photons peuvent créer cette excitation. Les charges générées sont alors mobiles, mais leur mouvement est
aléatoire.
• En orientant leur mouvement, on peut créer un courant électrique.
• Pour cela, il faut au préalable appliquer un champ électrique amené par une jonction PN.
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L’ « effet photovoltaïque » : le semi-conducteur silicium
Le silicium est le matériau semi-conducteur actuellement le
plus utilisé pour fabriquer les cellules photovoltaïques. On
l'obtient par réduction à partir de silice, composé le plus
abondant dans la croûte terrestre et notamment dans le
sable ou le quartz.
Structure atomique de silicium
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L’ « effet photovoltaïque » : dopage du semi-conducteur silicium
Dopage de type N Dopage de type P
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L’ « effet photovoltaïque » : le semi-conducteur silicium dopé
• Les cellules photovoltaïques sont constituées d’une zone N et d’une zone P.
• Couche de type N : • Couche de type P :

• Phosphore à 5 électrons périphériques = la • Bore à 3 électrons périphériques (électrons de
couche contient des électrons supplémentaires. valence)
• (couche « négative»). • la couche contient« trous ». (couche« positive»)
• Lorsque ces deux zones sont mises en contact, on appelle cela une jonction PN où se crée naturellement un champ
électrique.
• Ce champ électrique va permettre d’orienter le mouvement des électrons dans le matériau.
• L’énergie apportée par les photons, particules de la lumière, va permettre d’arracher les électrons surnuméraires de
la zone N pour combler les trous de la zone P. Ceci va créer un flux d’électrons à l’origine d’un courant électrique.
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Fonctionnement d’une cellule photovoltaïque
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Systèmes photovoltaïques :
 Un système photovoltaïque a pour objectif la production de l’électricité à partir de l’énergie du soleil.
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Systèmes photovoltaïques : Système autonome ou isolé (OFF-Grid ):
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Systèmes photovoltaïques : Système autonome OFF-Grid :
 Installation autonome : Adapté aux installations ne pouvant pas être raccordées au réseau électrique.
L’énergie produite doit être directement consommée et/ou stockée dans des accumulateurs pour
permettre de répondre à la totalité des besoins.
 Une installation photovoltaïque autonome est une installation qui produit de l'électricité grâce au
soleil, mais qui fonctionne indépendamment du réseau électrique.
 Une installation photovoltaïque autonome doit être capable de fournir de l’énergie, y compris
lorsqu’il n’y a plus de soleil (la nuit ou en cas de mauvais temps). Il faut donc qu’une partie de la
production journalière des modules photovoltaïques soit stockée.
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 L’installation se compose principalement d’un ou plusieurs modules photovoltaïques, d’un régulateur de charge,
d’une ou plusieurs batteries, et éventuellement d’un onduleur.
1. Les modules PV sont la source d'énergie. Ils transforment la lumière du soleil en courant électrique continu (DC).
2. Les batteries permettent de stocker l’énergie électrique en l’absence de soleil. elles sont utilisées pour stocker
l’énergie électrique sous une forme chimique et restituent l’énergie électrique au besoin selon ses caractéristiques.
3. Le régulateur de charge a pour fonction principale de contrôler la charge de la batterie et de la protéger contre
les surcharges et les décharges profondes. Il est un élément essentiel pour la durée de vie de la batterie.
4. Un onduleur est un dispositif qui convertit le courant électrique continu (batterie) en courant alternatif avec la
fréquence souhaitée semblable à celle du réseau électrique.
5. Coffret DC et AC pour la protection, sectionnement …
6. Câbles solaires.
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 Les avantages de l’installation photovoltaïque autonome :

 Avoir accès à l’électricité dans des endroits isolés non raccordés au réseau;
 Produire et consommer sa propre énergie propre;
 Une installation simple, légère et flexible;
 Une maintenance réduite (une visite par an et par installation).
 Les conditions et inconvénients d’une installation photovoltaïque autonome :

 Investissement élevé;
 La nécessité d’un dimensionnement approprié de son système afin de ne jamais manquer d’électricité;
 La dépendance au soleil;
 La nécessité de maîtriser sa consommation électrique;
 Le coût des batteries;
 Inadapté à l’alimentation des moteurs (appel de puissance) ou appareils chauffés par l’électricité;
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Domaine d’applications :
Habitat isolé Eclairage public
Besoin professionnel
Dans le domaine de performance

Amélioration des conditions de vie
Pompage solaire
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Systèmes photovoltaïques : Système raccordé au réseau ON-Grid :
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Systèmes photovoltaïques : Système raccordées au réseau ON-Grid :
 Les installations raccordées en permanence au réseau utilisent l'énergie du réseau lorsque le
générateur PV n'est pas en mesure de produire l'énergie nécessaire pour satisfaire les besoins du
consommateur.
 Si le système PV produit un excédent d'énergie électrique, celui-ci est mis sur le réseau, qui agit par
conséquent comme un grand accumulateur, donc pas besoin de batteries.
 La valeur de l'énergie produite près de la zone de consommation est supérieure à celle de l'énergie produite
dans les grandes centrales traditionnelles, car les pertes par transmission sont limitées et les dépenses liées
au transport et aux systèmes électriques de répartition sont réduites.
 La production d'énergie lors des heures d'ensoleillement permet de réduire le recours au réseau
pendant la journée, autrement dit lorsque la demande est supérieure. 41

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Systèmes photovoltaïques : Système raccordées au réseau ON-Grid : Vente totale :
• Toute l’énergie électrique produite par les panneaux photovoltaïques est envoyée pour être revendue sur
le réseau de distribution.
• Injecter l’intégralité de l’électricité produite au réseau public. Le besoin en électricité sera alors couvert par
la fourniture d’électricité par le distributeur (ONEE …).
• Cette solution est réalisée avec le raccordement au réseau public en deux points:
• Le raccordement du consommateur qui reste identique avec son compteur de consommation (on ne
peut pas utiliser sa propre production),
• Le nouveau branchement permettant d’injecter l’intégralité de la production dans le réseau, dispose
de deux compteurs:
• l’un pour la production,
• l’autre pour la non-consommation (permet de vérifier qu’aucun soutirage frauduleux n’est réalisé).
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Systèmes photovoltaïques : Système raccordées au réseau ON-Grid : Vente totale :
Champ photovoltaïque
Interrupteur
sectionneur
Onduleur
Disjoncteur
Disjoncteur
Compteur
production
Compteur
non consommation Compteur
consommation
Courant continu
Courant alternatif
Réseau de distribution
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Systèmes photovoltaïques : Système raccordées au réseau ON-Grid : Vente du surplus :
• Injecter seulement dans le réseau public, l’excédent de la production non consommé pour ses besoins
propres. Ainsi, ses utilisations seront directement alimentées par son générateur photovoltaïque.
• Cette solution est réalisée avec le raccordement au réseau public en un point :
• L’utilisateur consomme l’énergie qu’il produit avec le système solaire et l’excédent est injecté dans le
réseau.
• Quand la production photovoltaïque est insuffisante, le réseau fournit l’énergie nécessaire.
• Un seul compteur supplémentaire est ajouté au compteur existant.
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Champ photovoltaïque
Onduleur
Interrupteur
sectionneur
Disjoncteur
Limite de concession
Compteur
production
Compteur
consommation
Courant continu
Réseau de distribution Courant alternatif
Réseau de distribution
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Une installation PV peut être connectée en parallèle avec le réseau d’électricité.
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• L’installation ON-Grid se compose principalement de :
• Panneaux photovoltaïques.
• Onduleurs qui convertissent l'énergie continue en courant alternatif synchronisé au réseau; Un onduleur synchrone
ou réseau qui transforme le courant pour qu'il soit compatible avec les caractéristiques du réseau.
• Coffret de protection électrique coté courant continu "coffret DC", ils contiennent des fusibles, interrupteurs
sectionneurs, parafoudres.
• Coffret de protection coté alternatif "coffret AC" avec disjoncteur et parafoudre.
• Compteurs d’énergie qui permettent de mesurer la quantité d’énergie électrique consommé ou produite ou fraude.
• Des câbles solaires.
• Eventuellement un système de supervision et surveillance.
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 Les avantages de l’installation photovoltaïque raccordée au réseau :

 Pas besoin de stockage d’énergie et l’élimination des batteries (solution chère).
 Pas de gaspillage, tout excédent est livré au réseau.
 On n’est pas obligé de calculer ses besoins en électricité.
 On peut satisfaire à une partie ou à la totalité de ses besoins.
 Les conditions et inconvénients d’une installation photovoltaïque raccordée au réseau :

 Investissement moyen.
 On pourrait tomber dans le piège de la consommation irréfléchie à cause de la disponibilité du réseau.
 Les contraintes électriques imposées par les sociétés d'électricité peuvent être rigoureuses, et les
onduleurs synchrones doivent répondre aux exigences techniques des compagnies d’énergie.
 Prix payé pour les kWh livrés au réseau (compétitivité des autres types de production électrique).
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Systèmes photovoltaïques : Système hybride :
• Un système hybride de production d’énergie électrique est celui qui combine
et exploite deux ou plusieurs sources d’énergies renouvelables
(photovoltaïque, éolienne) pour la production de l’énergie électrique.
• La production d’énergie est optimisée par l’emploi de plusieurs sources :
solaire photovoltaïque, éolien, hydraulique ainsi que le groupe électrogène qui
est sollicité ponctuellement en complément si nécessaire
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• électrification rurale
• électrification insulaire
• industries
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Les types des cellules photovoltaïques
1ère Génération : cellules cristallines
• Les principales technologies industrialisées en quantité à ce jour sont : le silicium mono ou polycristallin (plus de
80% de la production mondiale).
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Les types des cellules photovoltaïque
• Cellules monocristallines en silicium :

• élaborées à partir d’un même bloc de cristal : long et coûteux
• apparence : couleur « bleu uniforme»
• durée de vie : environ 25ans
• rendement : 12 à 18% (meilleur que les cellules polycristallines)
• Cellules polycristallines en silicium :

• à partir d’un bloc sous forme de cristaux multiples (visibles à l’œil nu)
• coût de production plus faible que les cellules monocristallines
• peu de déchets et moins d’énergie (2 à 3 fois moins)
• durée de vie : environ 25ans
• rendement : 11 à15%
• meilleur rapport performances/prix 57
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Fabrication des modules en silicium
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2ème Génération : Cellules à couches minces
Cellules à couches minces
• Les nouvelles cellules photovoltaïques qui constituent la deuxième génération de cellules sont composées de très
peu voir pas de silicium.
• De plus ces cellules sont réputées car elles ont été réduites considérablement d’épaisseur, ce qui explique la
facilité des constructeurs à créer des panneaux photovoltaïques très souples ,légers et faciles à installer.
• C’est pour cela que l’on appelle ces cellules des cellules à couches minces ,car leur zone d’absorbance est de
l’ordre de quelques micromètres (200 – à 350 micromètres).
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Cellules à couches minces _ Silicium Amorphe :
• Le silicium amorphe ne présente pas une organisation atomique

sous forme de cristal. Il possède un rendement divisé par deux
par rapport à celui du cristallin (environ 8%), ce qui nécessite
plus de surface pour la même puissance installée.
• 1 à 3 µm d’épaisseur suffisent pour absorber le rayonnement
solaire.
• Le prix au m² de module est plus faible mais, cet avantage
disparaît souvent au niveau « système » puisqu’il y a plus de
modules à installer pour une même puissance.
• Il présente l’avantage de pouvoir être utilisé dans des modules
souples.
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Cellules à couches minces _ Silicium Amorphe :
• Rendement :
• 6 à 7 % soit 60-70 Wc/m².
• Avantages :
• Moins coûteux que la première génération puisqu’elle consomme moins de matériau semi-conducteur.
• Moins polluant et énergivore à la fabrication.
• Fonctionnent avec éclairement faible, Moins sensible à l’ombrage et aux élévations de température.
• Possibilité de créer des panneaux souples et légers.
• Inconvénients :
• Rendement global plus faible.
• Diminution de performance avec le temps plus importante.
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Les types des cellules photovoltaïque Activité (recherche)
3ème Génération :
• Cellules organiques
• Les cellules multi-jonctions
• Panneau photovoltaïque à concentration
Caractéristiques électriques d’une cellule :
Caractéristiques électriques d’une cellule :
• La courbe rouge courant-tension :
• Voc : tension circuit ouvert (Open Circuit) indique la tension présente aux bornes du panneau quand il n’est
pas branché.
• Isc : courant de court-circuit (Shorted Circuit) indique le courant max que peut délivrer le panneau.
• La courbe bleu :
• la puissance : Cette courbe s’obtient par le produit
du courant et de la tension de la courbe rouge.
• Le Point de Puissance Maximum (PPM ou MPP en
anglais) sur cette courbe correspond au produit de 2
valeurs particulières qui sont : le courant de
puissance maximale noté Impp (ou Ippm); la tension
de puissance maximale notée Vmpp (ou Vppm).
Influence de l’irradiance (Puissance incidente):
Influence de la température :
Influence de la température :
Rendement d’un module PV :
Spécification des modules photovoltaïques :
• Pm : Puissance nominale (dans les conditions STC, en Wc)
• Icc : Courant de court circuit (en A)
• Voc : Tension de circuit ouvert (en V)
• Vmpp : Tension à puissance maximale (en V)
• Impp : Intensité à puissance maximale (en A)
• ki : Coefficient de température pour l’intensité (en %/°C)
• kv : Coefficient de température pour la tension (en %/°C)
• Kp : Coefficient de température pour la puissance (en %/°C)
• TUC (NOCT en anglais) : Température d’Utilisation des Cellules (en °C)
• I= f(V) Diagramme des caractéristiques
• Surface active des cellules (en m²)
• Rendement du module (en %)
• FF Facteur de Forme
• Certification (CEI 61215 ou CEI 61646)
Montage en série des cellules photovoltaïques :
• La mise en série des cellules permet d’augmenter la
tension tout en conservant le courant d’une cellule.
Montage en parallèle des cellules photovoltaïques :
• La mise en parallèle des cellules permet d’augmenter le courant

tout en conservant la tension d’une cellule.
Assemblage des modules photovoltaïques :
• Constitution d’un module photovoltaïque.
Activité (recherche)
La constitution d’un module photovoltaïque : diode by-pass
• Les modules photovoltaïques sont munis des diodes by-pass. Celles-ci trouvent dans le boitier de connexion à l’arrière
des modules :
• Le rôle des diodes by-pass est double:

• Protéger les cellules contre le phénomène de
point chaud (hot spot).
• Améliorer la performance des modules
soumis à l’ombrage.
• Sous certaines conditions (ombrage), la cellule la plus faible peut alors se comporter comme une cellule réceptrice,
dissipant la puissance générée par la cellule la plus forte.
• Celle-ci peut même être détruite si la contrainte ou la température devient trop importante.
• Ce phénomène d’échauffement de la cellule s’appelle un point chaud (ou Hot-Spot en Anglais).
• Pour éviter ce phénomène, on place des diodes de by-pass (empêchant tout courant ou tension inverses).
• La présence des diodes by-pass a donc permis
d’améliorer la performance du module.
• Idéalement, il faudrait une diode by-pass en
parallèle sur chaque cellule.
• Pour des raisons technico-économiques, le nombre
de diodes by-pass sur un module est généralement
limité à 5.
Différents composants d’un système photovoltaïque :
L’onduleur :
• A quoi sert un onduleur ?
• Convertir le courant continu en courant alternatif
• Les fonctions de l’onduleur sont de convertir et d’acheminer l’électricité

produite avec un maximum d’efficacité et en toute sécurité vers le réseau
électrique.
• L’onduleur convertit le courant continu des modules photovoltaïques en courant

alternatif identique à celui du réseau.
• Il est caractérisé par un rendement particulier, rapport entre la puissance de
sortie et la puissance d’entrée, et qui dépend de sa capacité à s’adapter aux
caractéristiques du champ photovoltaïque.
Onduleur raccordé au réseau :
• Fonctions :
• Convertit le courant continu en courant alternatif usuel en phase avec le réseau.
• Fait fonctionner les modules PV au maximum de leur puissance (MPPT) quels que soient l’ensoleillement et la
température.
• Se déconnecte en cas d’absence de tension du réseau.
• Protège les personnes par contrôle d’isolement du circuit continu.
Différents types d’onduleurs :
• Onduleur central : Gère l’ensemble de l’installation

• Avantages :
• Faible coût.
• Simplicité et rapidité de montage.
• La production énergétique est facilement affectée par un
string ou panneau de faible puissance (ombrage…)
• Ce type de raccordement ne permet pas de travailler avec des
strings de nature différent sans affecter la production.
• Onduleur string : onduleur par groupe (string).

• Avantages :
• Coût moyen.
• Recherche du point de puissance maximale (MPP) pour
chaque string.
• La production énergétique est affectée par un module ou
panneau sur le même string (ombrage, saleté, défaillance…)
• Onduleur modulaire : onduleur par module (Panneau).

• Avantages :
• Facilité d’emploi.
• Peu de câblage en DC.
• Indépendance de chaque module (ombrage, saleté,
défaillance…).
• Coût élevé.
• Maintenance (généralement ce type d’onduleur est connecté au
panneau. Son défaillance entraine le remplacement du panneau.
Les onduleurs : Caractéristiques
• Transformation DC -> AC.

• Synchronisation à la fréquence du réseau
(50Hz).
• Optimisation de la production par
MPPT(Maximum Power Point Tracking).
• Dans une fiche technique, on retrouve toujours deux
parties distinctes :
• Les paramètres d’entrées de l’onduleur.
• Les paramètres de sortie de l’onduleur.
• D’autres informations sont indiquées comme le
rendement maximal de l’onduleur en question.

Exercice 1
Un module photovoltaïque comprend un grand nombre de cellules qui convertissent une partie de l’énergie
rayonnante du Soleil qu’elles reçoivent, en énergie électrique. Certaines caractéristiques d'un module
photovoltaïque sont représentées sur le graphique ci-dessus .Les caractéristiques sont données pour des
puissances rayonnantes reçues par m2 de cellule photovoltaïque, cela correspond à un éclairement énergétique
; Par exemple 800 W/m2 : le module photovoltaïque reçoit une puissance rayonnante de 800 W sur 1 m2 de
surface de module. Les caractéristiques électriques pour éclairement énergétique reçu de 1000 W/m²sont
indiquées dans le tableau ci-dessous.
102
103
2. Ce module reçoit, à 50 °C, un éclairement énergétique de 1000 W/m2 . La tension à ces bornes,
lorsqu'il fonctionne est égale à 10 V.
a. D’après le graphique, quelle est la valeur de l'intensité du courant débité ?
b. Quelle est la puissance électrique fournie ?
c. La surface du module est égale à 0,185 m2 . Calculer le rendement énergétique du module.
d. Réaliser un diagramme des transferts énergétiques pour un module photovoltaïque.
3. En utilisant le graphique ou le tableau, quelle résistance doit-on brancher aux bornes du panneau
solaire recevant 1000 W/m2 pour qu’il fournisse une puissance maximale ?
104
Exercice 2
Un panneau solaire a une puissance crête de 100 W lorsqu’il reçoit un éclairement énergétique E = 1000 W.m-2. Il est
constitué de cellules photovoltaïques branchées à la fois en série et en dérivation. Dans chaque branche les cellules sont
associées en série, et les différentes branches sont montées en dérivation. La tension aux bornes du panneau vaut 40V
et chaque cellule délivre une tension de 0.5V et un courant de 500 mA.
1. Quel est le nombre de cellules dans une branche ?
2. Quelle est l’intensité du courant débitée par le panneau ? En déduire le nombre de branches du panneau.
3. Déterminer le nombre total de cellules du panneau.
4. Chaque cellule est un carré de 5.0 cm de côté.
4.1 Quelle est la surface totale du panneau solaire ?
4.2 Calculer son rendement énergétique.

105
Exercice 3
Un panneau photovoltaïque est formé de 12 cellules identiques connectées de la manière suivante (fig.2) :
1. Dessiner la caractéristique courant-tension (I-V) d'un tel générateur sachant que la caractéristique d'une cellule
d'entre elles est donnée dans la fig. 3.
2. Quel est le courant de court-circuit du panneau ?
106
3. Quelle est la tension de circuit ouvert du panneau ?
4. Quel est le facteur de forme FF ?
5. Quelle est la puissance crête délivrée en watt ?
107
Exercice 4
Un panneau solaire photovoltaïque produit de l'énergie électrique à partir de l'énergie lumineuse reçue. Il peut
être considéré comme un générateur continu. Les caractéristiques courant-tension d'un panneau solaire, pour
deux ensoleillements différents, sont représentées sur la figure ci-dessous :
108
1. Etude dans le cas d'un ensoleillement optimal : la caractéristique courant-tension correspond à la courbe 1.
a. Déterminer la valeur de la tension à vide d'un panneau solaire.

b. Déterminer l'intensité du courant de court-circuit.
c. Déterminer la puissance électrique fournie par le panneau pour une tension de fonctionnement
égale à 35 V.
d. En déduire l'énergie électrique produite en 10 heures d'ensoleillement.
2. Etude dans le cas d'un ensoleillement plus faible : la caractéristique courant-tension correspond à la courbe 2.
a. Déterminer la puissance électrique fournie par un panneau pour une tension de fonctionnement égale à 35
3. Pour disposer d'une puissance suffisante pour alimenter l'exploitation agricole, il faut associer plusieurs panneaux.
a. Quel est l'intérêt d'une association en série ?
b. Quel est l'intérêt d'une association en parallèle ?
109
4. La puissance maximale délivrée par chaque panneau vaut 150 W. L'installation doit pouvoir fournir une puissance
maximale égale à 2100 W
a. Combien de panneaux faut-il utiliser ?
b. La tension de fonctionnement nominal d'un panneau à puissance maximale est égale à 35 V. L'installation
doit délivrer une tension de 70 V. Comment les panneaux doivent ils être associés ? (pour répondre, un
schéma peut suffire).
c. Déterminer l'intensité du courant débité par l'installation lors d'un fonctionnement à puissance maximale.
110
Régulateur de charge :
• Pourquoi un contrôle de charge ?
• Les batteries ont la plupart du temps une durée de vie inférieure aux panneaux photovoltaïques.
• Il faut donc tout faire pour les «ménager» afin qu’elles durent le plus longtemps possible.
• Durée de vie des panneaux solaires :15-20ans;
• Durée de vie des batteries : 2 à 10 ans (voire 15 ou 20 ans pour les plus haut de gamme).
• C’est quoi un régulateur de charge :
• Le régulateur de charge solaire est un composant indispensable d’un système solaire photovoltaïque autonome.
• Il est mis en place dans le système solaire entre les panneaux solaires et la batterie.
• Le régulateur de charge/décharge est associé à un générateur photovoltaïque, il a pour rôle, entre autres, de
contrôler la charge de la batterie et de limiter sa décharge.
• Sa fonction est primordiale car elle a un impact direct sur la durée de vie de la batterie.
• Intérêt du régulateur de charge :
• Éviter d'endommager la batterie par une surcharge non contrôlée d’après les panneaux.
• Puiser trop d'énergie dans la batterie pour éviter sa détérioration.
• Réguler sa charge et sa décharge.

Types des régulateurs de charge :
• Il existe 2 types de régulateurs de charge solaire :
• Régulateur de charge solaire PWM
• Régulateur de charge solaire MPPT

Types des régulateurs de charge – PWM :
• Le régulateur est inséré entre le champ photovoltaïque et la batterie.

• Il est composé d'un interrupteur électronique fonctionnant en MLI (Modulation de Largeur d'Impulsion) et d'un
dispositif anti-retour (diode).
La charge d'une batterie solaire est très importante afin qu'elle puisse fournir le maximum de capacité, tout au long de
sa durée de vie. De ce fait, il faut utiliser un chargeur dit intelligent c'est à dire programmé pour au moins les trois
principales phases de charge:
 Mode "Bulk" : c'est la première phase de charge, durant laquelle le chargeur impose un fort courant de charge
(maximum 25% de la capacité) passe dans la batterie.
 Mode "Absorption" : c'est la deuxième phase de charge, à partir d'un certain seuil, le courant commence à
diminuer et la tension reste constante. Cette tension est maintenue jusqu'à la charge complète de la batterie.
 Mode "Floating" : cette phase intervient lorsque la batterie est chargée. La tension est réduite et maintenue à une
valeur d'entretien plus basse, destinée à compenser l'autodécharge de la batterie.
Régulateurs de charge – Caractéristiques :
Types des régulateurs de charge :
Types des régulateurs de charge – PWM :
Le régulateur PWM ne peut fonctionner qu'exclusivement avec des modules photovoltaïques 36 ou 72

cellules (12V ou 24V).
Types des régulateurs de charge - MPPT :
• Le régulateur de charge est composé d'un convertisseur DC/DC à découpage de haut rendement qui assure trois
fonctions :
• Détection de la puissance maximale du champ photovoltaïque tant que la batterie n'est pas chargée.
• Conversion DC/DC.
• Régulation de la tension de sortie en fonction de la phase de charge (Bulk, Absorption et Floating).
• Le convertisseur DC/DC est utilisé comme abaisseur de tension. Ce qui signifie que la tension MPP du générateur
photovoltaïque doit toujours être supérieure à la tension batterie.
• Le régulateur MPPT permet un gain de production de 5 à 30% par rapport à un régulateur PWM.
• Le régulateur de charge MPPT permet une plus grande souplesse au niveau du choix des panneaux.
Régulateurs de charge – Intérêts :
• Augmenter la durée de vie des accumulateurs tout en atteignant les rendements les plus élevés possible :
• Empêcher la décharge des batteries pendant la nuit dans les résistances internes du générateur photovoltaïque,
• Limiter la tension de charge terminale,
• Protéger contre la foudre,
• Protéger contre les inversions de pôles,
• Protéger contre les surcharges et les court-circuit,
• Adapter le comportement de la charge au type d’accumulateurs,
• Adapter la tension de charge à la température de la batterie,
• Afficher de la fonction de charge instantanée ainsi que du courant et de la tension.

Systèmes de pompage solaire :
• « L’eau solaire » consiste à capter l’énergie solaire via des panneaux photovoltaïques pour produire de l’électricité qui
alimente une pompe électrique permettant d’assurer l’exhaure de l’eau dans un forage ou un puits.
• L’objectif est de garantir l’accès à l’eau, en tous lieux, même les plus éloignés, ainsi qu’aux communautés les plus isolées.
• L’énergie solaire est depuis plusieurs années déjà une alternative à l’énergie « thermique » (produite au moyen d’un
groupe électrogène) pour faire fonctionner les systèmes de pompage.
• L’énergie solaire n’est disponible que 6 heures par jour environ, elle atteint son intensité maximale au zénith. C’est
pourquoi on parle de pompage « au fil du soleil ».
• Les pompes à eau solaires sont des pompes fonctionnant grâce à un moteur électrique dont l’énergie provient de cellules
photovoltaïques disposées sur des panneaux solaires et captant l’énergie lumineuse du soleil.
121
122
• Ce type d’installation peut être utilisée dans différents secteurs, tels que :
• le résidentiel
• l’irrigation – agriculture
• l’élevage
• l’industrie
• l’anti-incendie
• …
123
Principe de fonctionnement :
 Les panneaux solaires photovoltaïques produisent
l'énergie électrique sous forme d'un courant continu,
converti à travers un convertisseur statique pour
alimenter un groupe moto - pompe immergé ou
flottant.
 Le groupe moto -pompe est composé d'un moteur à
courant alternatif ou à courant continu + une pompe.
124
125
Systèmes de pompage solaire : Ressources en eau :
 La source primaire d’eau douce provient des précipitations (la pluie, la neige).
 1/5 de la totalité mondial des précipitations retombe sur les terres.
 Environ 65 % des eaux de pluies continentales s’évaporent et retournent vers l’atmosphère.
Le cycle hydrologique
 Le reste s’écoule dans les rivières et forme
les lacs en surface ou s’écoule dans le sol,
où elles se stockent éventuellement dans
les nappes phréatiques.
 Les précipitations varient d’un endroit à

l’autre et de saison en saison.
126
 Les eaux souterraines se retrouvent sous plusieurs formes, elles peuvent être sous forme de nappe libre, où le
niveau de l’eau dans le forage correspond à celui de la nappe phréatique.
 La nappe aquifère à travers laquelle l’eau se déplace peut être poreuse (sable) ou constituée d’une formation
de roches fracturées.
 Certaines nappes aquifères se retrouvent

confinées par un plafonnement de
couche imperméable. elles sont souvent
réalimentées à partir d’un niveau plus
élevé, et contiennent ainsi de l’eau sous
pression. Il existe également des nappes
perchées où l’eau se trouve emprisonnée
dans des cavités imperméables, souvent
tout près de la surface. 127
 Pour extraire l’eau souterrain , il est nécessaire de creuser :
 Soit un puits de grand diamètre (égal ou supérieur à 0,80 m) : Les puits de grand diamètre peuvent être
creusés manuellement.
128
 Soit un forage étroit plus profond par des machines spécialisées, foreuse à percussion ou rotative.
129
 Le deuxième type de point d’eau est l’eau de surface que l’on peut trouver dans les lacs, les réservoirs, les
rivières ou les nappes phréatiques à faible profondeur.
 Ces eaux ont généralement besoin d’être traitées lorsqu’elles sont destinées à la consommation
humaine.
 Les lacs et la plupart des rivière sont habituellement un niveau d’eau stable, et une pompe
aspirante peut être installée pour pomper l’eau vers l’usage requis.
130
Systèmes de pompage solaire : Mode de pompage solaire :
 Il existe deux options de pompage photovoltaïque :
 Avec batterie / Stockage électrique , pour stocker
l’énergie électrique produite, ce qui permet
d’avoir une disponibilité de l’eau en dehors des
heures d’ensoleillement.
 Sans batterie / Stockage de l’eau, la disponibilité
de l’eau pendant la nuit ou pendant les journées à
faible ensoleillement est assurée par un réservoir
de stockage d’eau,(au fil de soleil).
131
132
La figure ci-dessous montre la courbe de débit d’une pompe solaire en fonction de l’ensoleillement
133
134
Systèmes de pompage solaire : Mode de pompage solaire : Pompage avec batteries :
 Permet de s’affranchir des aléas du soleil et des problèmes d’adaptation entre générateur photovoltaïque et
motopompe.
 Le débit de pompage peut se faire à la demande, lorsque les utilisateurs en ont besoin, ou permettre
un pompage régulier durant toute la journée.
 L’utilisation d’un réservoir de stockage pour l’eau sera nécessaire afin de pouvoir fournir à la demande
d’eau.
 L’utilisation de batteries comporte davantage de composants qui influent sur la fiabilité et le coût
global du système.
135
Systèmes de pompage solaire : Mode de pompage solaire : Pompage au fil du soleil :
 Au lieu de stocker l’électricité dans un parc à batterie comme on le fait dans un système solaire autonome
classique, on va préférer stocker l’eau dans un réservoir. Cela permet :
 Gain de coût au moment de l’investissement initial : il est moins coûteux d’investir dans un réservoir
que dans un parc à batterie.
 Gain de coût dans l’exploitation du système : les batteries ont une durée de vie limitée et doivent
régulièrement être changés; ce qui n’est pas le cas d’un réservoir.
 On va donc prévoir un réservoir d’un volume suffisant pour assurer quelques jours
d’approvisionnement en eau.
 Les pompes solaires immergées peuvent toutes fonctionner avec un système solaire au fil du soleil.
136
Systèmes de pompage solaire : Composants principales :
 Modules photovoltaïques, interconnectés électriquement pour constituer une unité de production de
courant continu. Il comporte aussi une structure métallique pour supporter l’ensemble.
 Convertisseur (Variateur de vitesse), capable de faire varier la fréquence et la tension de sortie en fonction
de la puissance disponible du générateur solaire, elle-même fonction de l’irradiation solaire qu’il reçoit.
 Groupe électropompe, constitué d’un moteur électrique et d’une pompe centrifuge ou volumétrique.
 Câblage électrique, par lequel transitent l’énergie du générateur au moteur, et les informations relatives aux
contrôles de sécurité.
 Infrastructure hydraulique qui conduit l’eau de sa source, jusqu’à un réservoir de stockage.
 Système de potabilisation répondant aux normes en vigueur, pour s’assurer de la qualité sanitaire de l’eau.
137
138
139
140
Systèmes de pompage solaire : Avantages :
 Ce système est particulièrement adapté dans les zones où les ressources en eau ne sont pas facilement
disponibles ou accessibles, dans les zones agricoles, ou dans les zones les plus isolées ou inaccessibles du
territoire où il n’est pas possible de construire des réseaux et des infrastructures adéquates.
 Le pompage solaire utilise une source d’énergie renouvelable et 100% verte qui permet de réduire l’utilisation
de combustibles fossiles, à fortes émissions de CO2.
 Aucun coût pour le carburant, le système utilise la lumière du soleil gratuite toujours disponible.
 Longue durée de vie opérationnelle + Système très fiable et durable + Facile à exploiter et à entretenir.
 Indépendance aux fluctuations du prix du fuel et de son transport.
141
Systèmes de pompage solaire : Inconvénients :
 Un coût d'investissement élevé ;
 Un rendement variant en fonction du degré d'ensoleillement et de l'angle
d'exposition des panneaux solaires.
142
• Rabattement : Abaissement du niveau d’eau d’un nappe aquifère engendré par un pompage.
• le pompage de l’eau à un débit donné crée un cône de dépression, c'est le rabattement.
• Les données à recueillir le plus précisément possible par les hydrologues ou les foreurs sont le débit d'équilibre supportable
et le rabattement à ce débit.
Relation :
perméabilité
débit
rabattement
143
• Essai de pompage : réalisé au débit prévisionnel d’exploitation et prolongé pendant une longue durée (ex : 72 heures). Il
permet d’évaluer le comportement de la nappe en pompage et de connaître ses limites et l’évolution du rabattement.
• Ce débit de pompage ne doit pas excéder la capacité de la nappe à se régénérer durant les saisons sèches sous peine de
voir baisser le niveau d’eau dynamique de la nappe à un niveau qui désadapte la pompe immergée.
• Ce niveau (dynamique) fluctue naturellement lui même selon le débit, les saisons et les années.
• Le rabattement est mesuré dans le puits de pompage et si possible dans un ou plusieurs piézomètres à proximité.
144
La courbe de rabattement permet de définir le débit maximal d’exploitation.
145
HMT (Hauteur Manométrique Totale)
1/ Niveau statique (Ns) :
C’est l'altitude en (m) entre le niveau d'eau et le sol
lorsque la pompe est arrêtée, il n'y a donc pas de
variations de niveau.
2/ Niveau dynamique (Nd)

C'est l'altitude en (m) entre le niveau d'eau et le sol
lorsque la pompe est en marche. Le niveau peut
être amené à varier et même fortement dans des
forages par exemple ou en fonction des saisons
(évaporation). Cette information est obtenu auprès
du foreur.
3/ Hauteur de refoulement (Hr)

C'est l'altitude en (m) entre le sol et l'arrivée au
point le plus haut de la cuve, du réservoir…
4/ Hauteur d'aspiration (Ha)

Uniquement pour les pompes de surface, c'est
l’'altitude en mètres (m) entre le niveau d'eau
dynamique et la pompe.
146
HMT
5/ Perte de charge (ΔP)

C'est la perte de pression et de débit provoquée
par les frottements de l'eau sur les parois des
tuyaux. Plus le tuyau est long et le débit
important, plus les pertes de charge augmentent.
Elles sont exprimées en pourcentage (%) ou en
(bars).
6/ Pression utile (Pu)

C'est le besoin en pression (bars) à l'arrivée. Pour
un réseau domestique, dans une habitation par
exemple, la pression utile est en général de 3 bars,
il est donc important d'en tenir compte dans le
dimensionnement de la pompe.
147
HMT
6/ Hauteur Manométrique Totale (HMT) :
C'est le total des contraintes hydrauliques liées à la hauteur ; Hauteur d'aspiration (Ha), Hauteur de refoulement (Hr),
Niveau dynamique (Nd), les pertes de charges (ΔP) et la pression utile à l'arrivée (Pu). Exprimé en mètres (m).
Soit pour une pompe de surface : HMT = Ha + Hr + Pu + ΔP
Et pour une pompe immergée : HMT = Nd + Hr + Pu + ΔP
148
Type des pompes :
 Les pompes à eau sont habituellement classées selon leur principe de fonctionnement :
 soit de type volumétrique ou centrifuge.
 On distingue également deux autres types de pompes en fonction de l’emplacement physique de la pompe
par rapport à l’eau pompée :
 la pompe de surface (à aspiration) et la pompe immergée (à refoulement).
149
 La pompe de surface Il s'agit d'une pompe à installer en surface au-dessus d'une source d'eau. C'est donc
l'opposé de la pompe immergée que l'on plonge directement dans l'eau pour la pomper
 Une pompe de surface s'utilise dans des applications ou la hauteur d'aspiration n'excède pas 8 mètres . Avec
ce type de pompe à eau, il est nécessaire d'utiliser une crépine d'aspiration avec clapet anti-retour pour éviter le
désamorçage.
150
 Les pompes à refoulement sont immergées dans l’eau et ont soit leur moteur immergé avec la pompe (pompe
monobloc), soit le moteur en surface ; la transmission de puissance se fait alors par un long arbre reliant la pompe au
moteur.
 Dans les deux cas, une conduite de refoulement après la pompe permet des élévations de plusieurs dizaines de mètres,
selon la puissance du moteur.
151
La pompe volumétrique
 La pompe volumétrique est un type de pompe qui déplace
un volume fixe de fluide par cycle. Cela signifie qu'elle
fournit une quantité déterminée de fluide à chaque cycle
de fonctionnement, indépendamment de la pression de
sortie.
 L’entraînement est habituellement assuré par un arbre de
transmission très long, à partir d’un moteur électrique
monté en surface.
 Les pompes volumétriques sont utilisées pour les puits et
les forages profonds.
 Le débit est réduit, mais la pression est grande.
152
 Types de pompes volumétriques :
- Pompe volumétrique Rotative
Plusieurs type sont disponibles :

 Pompes a engrenage externe
 Pompes a engrenage interne
 Pompes à palettes
- Pompe volumétrique Alternative
 Pompes à piston
153
 Le débit d’eau d’une pompe volumétrique est proportionnel à la vitesse du moteur.
 Le couple varie essentiellement en fonction de la hauteur manométrique totale (HMT) et est pratiquement constant en
fonction de la vitesse de rotation du moteur.
 La puissance consommée sera proportionnelle à la vitesse.
Domaine d’application :
 C’est pourquoi ces pompes sont habituellement utilisées pour les puits et les forages à grandes profondeurs et à petits
débits d’eau.
154
Avantages :
 Rendement total élevé;
 Résistance à la corrosion;
 Facilité d'entretien
 Débit Constant quelle que soit la hauteur de charge
Inconvénients :
 Cout élevé
 Débit limité
 Sensibles aux variations de viscosité
 Nécessité d'un entretien régulier

155
156
157
La pompe centrifuge
 La pompe centrifuge transmet l’énergie cinétique du moteur au fluide par un mouvement
de rotation de roues à aubes ou d’ailettes.
 L’eau entre au centre de la pompe et est poussée vers l’extérieur et vers le haut grâce à la
force centrifuge.
 Afin d’augmenter la pression, donc la hauteur de refoulement, plusieurs étages d’aubages
peuvent être juxtaposés sur le même arbre de transmission.
 Chaque étage fait passer l’eau à l’étage suivant en relevant la pression jusqu’à l’étage final,
délivrant un volume d’eau à pression élevée.

 Types de pompes centrifuges :
- Les pompes centrifuges à une étage
- Les pompes centrifuges à plusieurs étages
- Les pompes centrifuges submersibles
158
La pompe centrifuge
 La pompe centrifuge est conçue pour une HMT relativement fixe.
 Le débit de cette pompe varie en proportion de la vitesse de rotation du moteur.
 Son couple augmente très rapidement en fonction de cette vitesse.
 La vitesse de rotation du moteur devra donc être très rapide pour assurer un bon débit.
Domaine d’application :
 On utilisera habituellement les pompes centrifuges pour les gros débits et les profondeurs moyennes.
159
La pompe centrifuge
Avantages :
 Prix modérés
 Haute efficacité
 Grande capacité de débit
 peu d’entretien
 Faible coût d'exploitation
Inconvénients :
 Coût élevé
 Nécessité d'un entretien régulier
 Sensibles aux impuretés

160
 Le rendement de la pompe centrifuge est fonction du débit ; elle fonctionne de façon plus efficace à une certaine HMT et
à une vitesse de rotation prédéterminée.
161
162
163
Activité : Comparaison pompe volumétrique & centrifuge
Déf & Principe Domaine

Pompe Types +++ ---
de fct d’application
Le déplacement du
fluide est du aux
transports d’un volume - Pompe volumétrique
V a chaque rotation. A alternatives
- Rendement total élevé les puits et les forages à
l’aide d’un élément - Cout élevé
Volumétrique mobile, on force - Pompe volumétrique
grandes profondeurs et
- Débit Constant à petits débits d’eau.
mécaniquement un rotative - Spacieuse
volume fixe de liquide a
passer a travers la zone
de décharge
transmet l’énergie On utilisera

cinétique du moteur au - Elle ne fonctionne pas
habituellement les
fluide par un - Pompe centrifuge - peu d’entretien
pompes centrifuges
mouvement de roue à aubes avec des fluides trop
Centrifuge rotation de roues à - Pompe centrifuge - Prix modérés
pour les gros débits et
les profondeurs
aubes ou d’ailettes. roue à ailettes visqueux.
moyennes.
164
Comparaisons et choix entre les pompes centrifuges et les pompes volumétriques
 Pour des petites HMT et de faibles débits journaliers, les pompes à main peuvent s’avérer plus intéressantes.
L’utilisation de pompes mécaniques sur cette plage d’utilisation se limitera principalement aux pompes volumétriques
de faible puissance.
 Pour les hauteurs de moins de 7 mètres, l’emploi de pompes à aspiration sera préféré. Cette pompe est généralement
de type centrifuge à ailettes.
 Pour une HMT moyenne, comprise entre 10 et 50 mètres, la pompe immergée centrifuge est généralement la plus
efficace. Mais son rendement est très étroitement lié à la HMT.
 Pour des débits plus élevés, l’emploi d’une pompe centrifuge est souvent le seul choix possible.
165
Le débit d’une pompe volumétrique est moins affecté par la variation de la HMT alors que la pompe centrifuge son
débit diminuer rapidement à mesure que la HMT augmente.
166
Pompe à main
167
Activité (recherche)
• Les causes des pertes d’énergie dans le réseau

• Les indicateurs de performance énergétique
• Les actions de réduction de la consommation d’énergie
Les pertes d’énergie dans le réseau électrique
Les pertes d'énergie dans le réseau électrique se produisent lorsque de l'énergie électrique est
transformée, transportée ou distribuée.
Les causes des pertes d’énergie dans le réseau électrique
Les causes des pertes d'énergie dans le réseau électrique peuvent être regroupées en quelques
catégories principales :
•Les pertes par conduction : Elles résultent de la résistance des conducteurs électriques utilisés pour
transporter l'énergie électrique. Ces pertes augmentent avec la longueur des lignes de transmission et la
charge transportée.
•Les pertes par transformation : Elles résultent de l'inéfficacité des transformateurs utilisés pour
augmenter ou diminuer la tension de l'énergie électrique. Ces pertes augmentent avec l'augmentation de
la charge transportée par le transformateur.
•Les pertes par commutation : Elles résultent de l'utilisation de commutateurs pour inverser le sens de
courant dans les moteurs électriques. Ces pertes augmentent avec la fréquence des commutations. 170
•Les pertes par distribution : Elles résultent de l'utilisation de réseaux de distribution pour
acheminer l'énergie électrique aux utilisateurs finaux. Ces pertes augmentent avec la distance
entre les transformateurs de distribution et les utilisateurs finaux.
•Les pertes par rayonnement : Elles résultent de l'utilisation de champs électromagnétiques
pour transmettre l'énergie électrique sur de longues distances. Ces pertes augmentent avec la
distance de transmission.
Il est important de noter que les pertes d'énergie dans le réseau électrique sont inévitables, mais
elles peuvent être réduites en utilisant des technologies efficaces et en entretenant
régulièrement le réseau électrique.
171
Les indicateurs de performance énergétique (IPE)
Définition
Un indicateur de performance énergétique est une mesure spécifique utilisée pour évaluer
l'efficacité énergétique d'une activité ou d'un système. Il permet de suivre l'évolution de la
consommation d'énergie, des émissions de gaz à effet de serre, de la qualité de l'énergie
produite ou encore des coûts associés à l'utilisation de l'énergie. Les indicateurs de
performance énergétique peuvent être utilisés pour mesurer l'efficacité énergétique des
bâtiments, des industries, des transports, des systèmes d'éclairage, des équipements
électroniques et des systèmes de production d'énergie.
172
Exemples des indicateurs de performance
•Dans le secteur de l'éclairage :
• Efficacité lumineuse : mesure la proportion de la lumière produite par une source qui est
utilisée pour éclairer l'espace
• Indice de rendement énergétique (IRE) : mesure le rendement énergétique d'une lampe en
comparant la quantité de lumière produite à la quantité d'énergie consommée.
•Dans le secteur des bâtiments :
• Consommation spécifique d'énergie : mesure la consommation d'énergie par mètre carré de
bâtiment ou par personne.
• Taux de fuite d'énergie : mesure la proportion de la consommation d'énergie qui est perdue
sous forme de chaleur ou de rayonnement par les bâtiments.
• Indice de performance énergétique (IPE) : mesure la performance énergétique d'un bâtiment
en comparant sa consommation d'énergie à celle d'un bâtiment comparable.
173
•Dans le secteur des transports :
• Consommation spécifique de carburant : mesure la consommation de carburant par kilomètre
parcouru ou par passager transporté.
• Emissions de gaz à effet de serre : mesure les émissions de gaz à effet de serre émises par un
véhicule ou un transport en commun par unité de distance parcourue.
• Indice de performance énergétique des véhicules (VPEI) : mesure la performance énergétique
d'un véhicule en comparant sa consommation de carburant à celle d'un véhicule comparable.
•Dans le secteur industriel :
• Consommation spécifique d'énergie : mesure la consommation d'énergie par unité de production
ou de service.
• Taux de perte d'énergie : mesure la proportion d'énergie perdue pendant le transport ou la
distribution d'énergie.
• Emissions de gaz à effet de serre : mesure les émissions de gaz à effet de serre émises par une
installation ou un processus par unité d'énergie consommée.
174
Quelques actions de réduction de la consommation d’énergie
Il existe de nombreuses actions qui peuvent être prises pour réduire la consommation d'énergie.
Certaines de ces actions incluent :
 Utiliser des appareils électroniques et des équipements écoénergétiques : cela peut inclure
l'utilisation d'ampoules LED, de réfrigérateurs et de lave-linge à haute efficacité énergétique, et
d'autres appareils qui consomment moins d'énergie.
 Isoler efficacement les bâtiments : cela peut inclure l'utilisation de matériaux isolants pour les murs,
les toits et les sols, ainsi que l'installation de fenêtres à double vitrage pour réduire les pertes de
chaleur.
 Améliorer l'efficacité des systèmes de chauffage et de climatisation : cela peut inclure

175
l'utilisation de thermostats programmables, de chaudières à condensation et de pompes à chaleur.
 Utiliser des moyens de transport plus écologiques : cela peut inclure l'utilisation de véhicules
électriques ou hybrides, de vélos ou de transports en commun, plutôt que de prendre sa voiture.
 Adopter des pratiques d'éclairage efficaces : cela peut inclure l'utilisation de l'éclairage naturel
autant que possible, l'utilisation de minuteries pour éteindre les lumières lorsqu'elles ne sont pas
nécessaires, et l'utilisation de détecteurs de mouvement pour éteindre les lumières dans les pièces
inutilisées.
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TSES.02 - Notion des système photovoltaïque

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Ouarzazate

Année Universitaire : 2022 / 2023

Notions des systèmes photovoltaïques

Formateur: Mr. AIT SLIMANE Abdelali

Distinguer les différents types des systèmes photovoltaïques

Distinguer les différentes sources d'eau et technologies de pompage photovoltaïque

Identifier les différents composants d’un système photovoltaïque

Manipuler des composants des systèmes photovoltaïques

Distinguer les différentes méthodes, technologies et unités de transformation, de

 Le soleil c’est l'étoile la plus proche de nous 150. 106 Km de la terre,

une des 400 milliard d'étoiles de notre Galaxie.

 Source en énergie: réactions thermonucléaires dans le soleil, 638

millions de tonnes d’hydrogène sont transformées en 634 millions

de tonnes d’hélium par seconde;

 Le soleil rayonne comme un corps noir à 5800 °K et émet une

puissance lumineuse de 3,84 . 1026Watt dans l’espace;

 L’irradiation solaire extraterrestre au niveau de la terre

est de 1367 W/m2 (constante solaire) et d’environ 1000

W/m2 au sol par ciel dégagé;

 La terre reçoit annuellement 10000 fois plus d’énergie

solaire que la consommation humaine annuelle.

La Terre subie deux types de déplacements :

 La position du soleil dans le ciel change d’heure en heure, de

 Le soleil atteint sa position extrême Nord en solstice d’été,

déclinaison et l’angle horaire.

l’observateur sur la Terre.

Coordonnées horaires (équatoriales)

Ce sont des coordonnées indépendantes de la position de

extrêmes -23,45° et +23,45°.

suivante : δ = 23.45 sin[0,98 (j + 284)]

Où j est le numéro de jour de l’année.

Représentation de la variation de la déclinaison δ du Soleil au cours d’une année

 La valeur δ = -23,45° est atteint au 21

décembre (solstice d’hivers);

 La valeur δ = +23,45° est atteint au 21 juin

 Aux équinoxes de printemps (21 mars) et

d’automne (21 septembre) δ passe par la

L’expression mathématique de ces deux angles est:

Sin h = cos z = cos δ. cos ω. cos φ + sin δ. Sin φ

Il s'agit de la formule fondamentale, permettant de connaître,

L’expression mathématique de l’azimut α est donnée par:

L’azimut α est tel que : -180° ≤ α ≤ 180°.

Interaction du rayonnement solaire avec l’atmosphère

aérosols (particules de poussières) et les nuages.

solaire incidente. L'albédo est une valeur comprise entre 0 et 1.

dépend de sa nature et de son état.

Le tableau ci-dessus donne l’albédo typique de quelques surfaces.

Neige fraiche 0,8 à 0,9

Neige ancienne 0,5 à 0,7

Sol rocheux 0,15 à 0,25

Sol cultivé 0,07 à 0,14

Foret 0,06 à 0,2

Etendu d’eau 0,05

Coefficient de masse d’air

• Produire de l’électricité à partir de la lumière

• La principale source d’énergie lumineuse étant le soleil

On peut donc étymologiquement traduire PHOTOVOLTAÏQUE par

• L’effet photovoltaïque a été découvert en 1839 par le physicien français Becquerel.

à l'absorption d'énergie lumineuse dans un solide.

transformation d’une partie du rayonnement solaire grâce à une cellule photovoltaïque.