Rap 1344 Form Mel
Rap 1344 Form Mel
Rap 1344 Form Mel
L'apport de l'informatique
dans la pratique médicale libérale
avec le concours
du CSSIS,
Conseil supérieur des systèmes d'information de santé
et du ,
Centre de recherche d'étude et de documentation
en économie de la santé
Les personnes suivantes ont participé à l’étude Formmel.
Paul Dourgnon
Nathalie Grandfils
Maria Zimina
1
Les auteurs tiennent à remercier :
¾ Les membres du comité de suivi pour leur soutien et leurs nombreuses suggestions ;
¾ Martine Broïdo, Anne Doussin, Philippe Le Fur et Dominique Polton pour leurs relectures
attentives ;
¾ Agnès Grandin et Marie-Odile Safon pour leurs recherches bibliographiques ;
¾ Zette Dayan pour son aide logisitique ;
¾ et Mireille Fauvergue, qui a assuré la liaison avec la CNAMTS avec efficacité et gentillesse.
SOMMAIRE
INTRODUCTION 5
3.5. Les guides de bonnes pratiques, les référentiels et les conférences de consensus 62
3.5.1. Comment les médecins utilisent-ils les guides de bonnes pratiques,
et les conférences de consensus ? 63
3.5.2. Comment les médecins jugent-ils l’utilisation des guides de bonnes pratiques,
des référentiels et des conférences de consensus ? 64
3.5.3. Les attentes des médecins 64
6.1. Les opinions des médecins sur 23 modules testés, concernant leur satisfaction,
les difficultés rencontrées et l’amélioration de la qualité de leur pratique 99
7.3. Comment les médecins jugent-ils l’apport de l’informatique dans leur pratique ? 115
CONCLUSION 123
,QWURGXFWLRQ
5
Linformatisation du cabinet médical matisation par le médecin est donc loin dêtre
évidente.
Lordonnance du 24 avril 1996, relative à la maî- Cest dans ce contexte que le comité de gestion
trise médicalisée des dépenses de santé, pré- du FORMMEL, avec le concours du Conseil
voyait une informatisation de lensemble des
supérieur des systèmes dinformation de santé
cabinets de médecine libérale avant le 31 décem- (CSSIS) et du Centre de recherche détude et de
bre 1998. Cette informatisation était liée à la gé- documentation en économie de la santé
néralisation de la carte SESAM-VITALE à tous les
(CREDES), lance les bases, en juin 1998, dune
assurés sociaux et à la télétransmission des enquête denvergure auprès des médecins
feuilles de soins électroniques (FSE) directement informatisés afin dévaluer lapport de
du cabinet médical à la caisse dassurance mala-
linformatique dans la pratique médicale libérale.
die.
Lobjectif premier de lenquête est de donner la
Bien que cet objectif ne soit pas entièrement at-
parole aux médecins déjà informatisés, afin quils
teint aujourdhui, le pourcentage de médecins gé- évaluent ce que linformatisation a apporté à leur
néralistes informatisés est passé de 25 % à 65 % pratique médicale.
entre lhiver 1997 et le printemps 1999, et la pro-
gression se poursuit au rythme de 1 % par mois. Au cours du deuxième semestre 1998, le proto-
Le développement a été particulièrement impor- cole de lenquête a été élaboré, et les questionnai-
tant en 1998, grâce aux mesures daide à linfor-
res rédigés avec lassistance de la société EVAL.
matisation mises en place par le comité de En février 1999, un appel à participation était en-
gestion du FOnds de Réorientation et de Moderni- voyé à lensemble des 64 000 médecins libéraux
sation de la MEdecine Libérale (FORMMEL). Cel-
déjà informatisés grâce à laide du FORMMEL et
les-ci consistaient en une prime de 7 000 F aux 2 000 médecins installés après le 31 mars
destinée à financer léquipement informatique et 1998. Pour être sélectionnés, les candidats de-
une prime de 2 000 F visant à couvrir les frais de
vaient disposer dune installation informatique à
télétransmission des médecins qui séquipaient et leur cabinet, ce qui était le cas de tous les bénéfi-
qui sengageaient à utiliser la FSE. Les effectifs de ciaires de laide à linformatisation du FORMMEL.
médecins informatisés ont alors doublé.
De plus, lenquête se déroulant via le réseau Inter-
net, ils devaient sengager à séquiper dun accès
Linformatique sintègre à présent de plus en plus au Réseau de Santé Social (RSS) ou à Internet
dans lensemble des activités professionnelles et
pour débuter lenquête.
privées. Les futures générations nauront certes
pas de problème pour organiser leur vie quoti- Léchantillon sest donc constitué sur la base du
dienne autour de lordinateur, mais, dans le con-
volontariat et en avril 1999, un échantillon de
texte actuel, pour bon nombre de médecins, cest 3 200 médecins volontaires était constitué pour
une vraie révolution ! tester les services de la micro-informatique,
autres que la télétransmission des feuilles de
Le colloque singulier, la relation entre le médecin soins électroniques. Ces médecins ont été indem-
et son patient, est au cur de lactivité du méde- nisés à hauteur de 4 000 F pour une étude qui se
cin libéral. L'immixtion dans cette relation dun déroulait sur une durée de sept mois. Elle a débu-
troisième acteur, lordinateur, peut entraîner des
té en juin 1999 et, en raison de lentrée progressi-
réticences. ve des médecins dans lenquête et de retards
dans les retours de questionnaires et a pris fin en
¾ Tout dabord, se pose le problème du secret août 2000.
médical et de la confidentialité des données ;
lordinateur est-il à même de les garantir ? Dix fonctions concernant principalement la ges-
¾ Linformatisation engendre à ses débuts des tion du dossier patient, laide au diagnostic et à la
tâches supplémentaires coûteuses en temps, prescription, loptimisation médico-économique
alors que lemploi du temps du médecin est des actes et des prescriptions, léchange de don-
déjà très souvent surchargé. Linformatique nées entre professionnels de santé, ont été testées
remet aussi en cause des réflexes quotidiens et dans cette enquête. Elles étaient définies à partir
peut susciter une certaine gène du médecin de fonctions générales déjà développées dans les
devant ses patients. Lacceptation de linfor- logiciels présents sur le marché au début de len-
avril 1996 Les ordonnances Juppé (JO du 25/04/96) imposent aux professionnels de
santé « dêtre en mesure de télétransmettre les feuilles de soins avant le 31 dé-
cembre 1998 ».
mars 1998 Selon la Caisse Nationale dAssurance Maladie des Travailleurs Salariés
(CNAMTS), 55 309 médecins ont signé les contrats FORMMEL.
juin 1998 Le FORMMEL décide de lancer une enquête destinée à évaluer lapport de lin-
formatique à la pratique médicale. Un appel à participation est lancé auprès de
64 000 médecins libéraux informatisés et 2 000 médecins installés depuis le
1er avril 1998. Selon le bilan dressé par le FORMMEL, 67 % des médecins gé-
néralistes et 43 % des spécialistes ont signé le contrat daide à linformatisation.
mars-avril 1999 Dépôt des candidatures. L'acte d'engagement est disponible sur les sites Inter-
net et Minitel du CREDES.
avril-mai 1999 Analyse des dossiers de candidature. Constitution de l'échantillon définitif des
médecins sélectionnés.
mars 2000 Présentation des premiers résultats à loccasion du MEDEC (Salon de la mé-
decine libérale).
octobre 2000 Présentation des résultats finaux à la presse. Première publication dune bro-
chure de synthèse à destination des médecins libéraux de France (120 000
exemplaires).
/DPpWKRGRORJLHGH
O¶HQTXrWH
OHVIRQFWLRQVWHVWpHV
OHVPpGHFLQVSDUWLFLSDQWV
OHXUHQYLURQQHPHQWLQIRU
PDWLTXH
11
/DPpWKRGRORJLHGHO¶HQTXrWH Pour lévaluation, la fonction daide au diagnostic
et à la prescription est décomposée en cinq mo-
'L[IRQFWLRQVLQIRUPDWLTXHV dules :
jpYDOXHU ¾ Les thesaurus de diagnostics ;
La première démarche consiste à définir les as- ¾ Les bonnes pratiques et conférences de con-
pects de linformatique médicale libérale sur les- sensus ;
quels portera lévaluation. Pour létude on a
¾ Ladéquation à l'AMM (Autorisation de Mise
distingué, à partir de fonctions type existant déjà sur le Marché), les fiches de transparence, les
dans la plupart des logiciels médicaux commer- guides de choix de médicaments ;
cialisés (la connaissance des logiciels utilisés
n'ayant aucunement pour objet de comparer l'of- ¾ Les alarmes thérapeutiques et préventives ;
fre des éditeurs), dix fonctions informatiques gé- ¾ Les contre-indications et interactions médica-
nérales. Certaines dentre elles, très techniques, menteuses.
telles que lanalyse comparative de l'activité ou
lacquisition de données quantifiables, étaient ② Loptimisation médico-économique des actes
vraisemblablement peu ou très peu utilisées1. et des prescriptions
Cependant, elles apparaissaient très innovantes
L'objectif de cette fonction est l'optimisation mé-
pour la pratique médicale et ont donc été conser-
vées. Les fonctions ont été pour la plupart subdi- dicale et économique des actes et/ou des pres-
visées en plusieurs modules pouvant être utilisés criptions, amenant, comme son nom lindique, à
un coût moindre en préservant la qualité.
séparément, ainsi le module « archivage des an-
técédents et des actes » est-il constitutif de la
fonction « gestion informatisée du dossier médical On distingue quatre modules :
du patient ». Une telle nomenclature en fonctions ¾ Les Références Médicales Opposables
et modules nexiste que pour les besoins de len- (RMO) ;
quête. Un médecin évaluant une fonction peut
¾ La proposition de médicaments génériques ou
ainsi nutiliser que certains des modules qui la
d'équivalents thérapeutiques ;
composent.
¾ La proposition d'optimisation de la prescrip-
① Laide au diagnostic et à la prescription tion en fonction du nombre d'unités par condi-
tionnement ;
Les objectifs de cette fonction sont :
¾ Le calcul du coût de l'ordonnance.
d'aider le médecin à vérifier un diagnostic dif-
ficile et de le conseiller dans sa démarche dia- ③ La gestion informatique du dossier médical du
gnostique (fonction daide au diagnostic) ; patient
dassister le médecin dans ses prescriptions Les objectifs de cette fonction sont :
d'examens complémentaires et de soins pré-
ventifs (fonction daide à la prescription d'exa- de garder en mémoire sous forme informati-
mens de dépistage et de soins préventifs) ; que le dossier du patient avec les éléments
suivants :
de conseiller le médecin dans le choix du trai-
- lidentité, les antécédents, les consultations
tement médicamenteux, en fonction du dia-
antérieures ;
gnostic et des caractéristiques du patient
(fonction daide à la prescription de médica- - les données cliniques, les examens, limage-
ments) ; rie, la biométrie ;
¾ les échanges de données pour le suivi d'un pa- ¾ la participation à une veille sanitaire, à des ré-
tient dans le cadre d'un réseau ou d'une filière seaux de surveillance ou dalertes ;
de soins. ¾ la participation à des enquêtes épidémiologi-
ques et de recherche clinique ;
⑤ Lacquisition de données quantifiables
¾ les échanges de données générales et/ou de
Il sagit de lintégration dans le dossier médical de données de fonctionnement, dans le cadre de
données mesurées sur des appareils situés dans réseaux.
le cabinet (module dacquisition de données loca-
les) ou de recueil et de suivi de paramètres symp- ⑨ Linterrogation de bases de données
tomatiques à distance (module dacquisition de
Il sagit de consultations de bases de données dis-
données à distance).
ponibles sur CdRom, disquettes ou sur les ré-
seaux RSS ou Internet, qu'elles soient à visée
médicale ou professionnelle hors soins.
⑩ Lanalyse comparative de l'activité Tous ces questionnaires sont acheminés par ré-
seau Internet ou RSS2.
Cette fonction consiste à produire des statistiques
d'activité et à établir des comparaisons. Elle per- /HUHFXHLOGHVGRQQpHV
met au médecin de générer des tableaux de bord
dactivité individuelle et de suivre son évolution, Un total de 62 questionnaires différents rassem-
ou deffectuer des comparaisons à léchelle loca- blent les données recueillies :
le, régionale ou nationale. - un unique questionnaire Q0 par médecin re-
cueille des données générales sur lenvironne-
Deux modules sont retenus : ment informatique du médecin et sur
¾ la production de tableaux de bord d'activité in- lutilisation quil fait des dix fonctions ;
dividuelle ; - un questionnaire Q1 par fonction (soit dix ques-
tionnaires Q1 différents) a trait à la façon dont
¾ les comparaisons locales, régionales ou natio-
nales. le médecin utilise la fonction : depuis quand, à
quel moment (en consultation ou hors consul-
tation), pour qui (pour tous ou pour certains pa-
tients), comment (de façon automatique ou
/HSURWRFROHGHO¶HQTXrWH manuelle) ;
- quatre questionnaires identiques par fonction,
/HFKDPSGHO¶HQTXrWH
Q2, Q3, Q4 et Q5, (soit 40 questionnaires), que
Léchantillon est constitué sur la base du volonta- le médecin remplit chaque mois, permettent
riat. détudier lévolution de lutilisation de la fonc-
tion évaluée. Ils comportent des questions qui
Pour pouvoir participer à l'enquête, il faut : ont trait aux difficultés rencontrées, en particu-
lier aux problèmes liés à lergonomie et à la re-
- être médecin, généraliste ou spécialiste, con-
lation avec le patient ;
ventionné ;
- un questionnaire Q6 par fonction (soit dix ques-
- exercer à titre libéral sur le territoire français ;
tionnaires Q6 différents) permet au médecin de
- avoir bénéficié de l'aide à l'informatisation ou faire le bilan de lutilisation de la fonction. Ce
sêtre installé depuis le 1er avril 1998 ; questionnaire donne surtout au médecin la pos-
- disposer d'un équipement informatique con- sibilité dexprimer ses attentes ;
necté au Réseau Internet ou au Réseau Santé - enfin, un dernier questionnaire unique Q7, reflet
Social ; du questionnaire Q0, recueille des informations
- utiliser des outils informatiques d'aide à la pra- sur les changements éventuels de lenvironne-
tique médicale. ment informatique et de lutilisation des fonc-
tions sur sept mois. Il permet aussi de dresser
/DPLVVLRQGHVPpGHFLQV un bilan général de lapport de linformatique
pYDOXDWHXUV dans la pratique médicale libérale.
Chaque médecin participant choisit deux fonc-
tions quil est ensuite chargé d'évaluer mensuel-
lement. Le travail demandé consiste :
- au début de la période de recueil, à remplir un
questionnaire de référence, visant à décrire /HFDKLHUGHVFKDUJHVHWOHVTXHVWLRQQDLUHVSHXYHQW
rWUH FRQVXOWpV VXU OH VLWH :HE GX &5('(6 j
léquipement et la pratique (Q0) ; O¶DGUHVVH
KWWSZZZFUHGHVIU)RUPPHO6RPPDLUHKWP
Serveur de
messagerie
E-Mail Médecin Actions :
- Réception de l’e-mail
- Ouverture du document attaché (le questionnaire).
1 e - Remplissage du questionnaire
nair - Clic sur ENVOYER dans le questionnaire
stion
Que
E-Mail
Centre de
gestion
2
6 4
validation non
6bis validation
Serveur Web
5 3
PpGHFLQVLQVFULWVVXUQRYHPEUHRQWDYDQFpOHXUSDUWLFLSDWLRQDXPRLVG¶RFWREUH
Tableau 2 Les différents types de message traités par le centre de gestion en cours d’enquête
Total
Q0 Q1 Q2 Q3 Q4 Q5 Q6 Q7
des lignes
Total 2 790 5 343 5 188 5 111 5 040 4 989 4 959 2 462 35 882
Lanalyse des résultats porte sur un total de Les questionnaires comprennent des questions
35 882 questionnaires (cf. tableau 3). semi-ouvertes et ouvertes. Les questions semi-
ouvertes correspondent à la modalité « autre, pré-
Les techniques danalyse des données et de lexi- cisez » qui fait suite à une série de réponses pro-
cométrie privilégiées pour lexploitation des don- posées. Les questions ouvertes permettent de
nées denquête recueillir des réponses libres sur des sujets plus
généraux. Ce dernier type de questions a été en
La diversité des questions et la nature qualitative particulier utilisé pour laisser les médecins sex-
des réponses est propice à lutilisation des techni- primer sur leurs attentes et sur le bilan de linfor-
ques danalyse des données. Ces techniques en- matisation. La diversité des réponses libres fonde
globent deux familles de méthodes lintérêt de lanalyse, mais pose des problèmes
complémentaires : les méthodes factorielles et les très spécifiques qui exigent lemploi de techni-
/¶DQDO\VHOH[LFRPpWULTXHGHVUpSRQVHVOLEUHV
L
/HVUpSRQVHVDX[TXHVWLRQVRXYHUWHVDSSHOpHVHQFRUHUpSRQVHVOLEUHVVRQWGHVpOpPHQWVG¶LQIRU
PDWLRQWUqVVSpFLILTXHV'DQVXQHHQTXrWHSDUVRQGDJHHOOHVSHUPHWWHQWG¶DSSURIRQGLUXQVXMHWHW
GH UHFXHLOOLU XQH LQIRUPDWLRQ GH QDWXUH SOXV VSRQWDQpH /HV SURJUqV GH O¶LQIRUPDWLTXH WDQW DX
QLYHDXGHODSXLVVDQFHGHFDOFXOTXHGHODFDSDFLWpGHJHVWLRQGHVGRQQpHVRQWDPHQpOHGpYHORS
SHPHQWG¶RXWLOVSHUIRUPDQWVG¶DQDO\VHVWDWLVWLTXHGHVGRQQpHVWH[WXHOOHV &HVRXWLOVXWLOLVHQWGHV
LL
LQIRUPDWLRQVWLUpHVGXWH[WHGHVUpSRQVHVOLEUHVTXLVRQWVDLVLHVGDQVOHXULQWpJUDOLWpVXUXQVXS
SRUWLQIRUPDWLTXH2QSURFqGHjGHVUHJURXSHPHQWVGHFHVUpSRQVHVSDUFDWpJRULH FDUDFWpULVWL
TXHVGHVSHUVRQQHVHQTXrWpHVUpSRQVHVjXQHTXHVWLRQIHUPpHGHO¶HQTXrWH &HVUHJURXSHPHQWV
SHXYHQWIDLUHDSSDUDvWUHSRXUFKDTXHFDWpJRULHGHVUpSpWLWLRQVGHVOHLWPRWLYVXQHJUDQGHFRQ
FHQWUDWLRQ GH FHUWDLQV WKqPHV 2Q FKHUFKH HQVXLWH j FRPSDUHU FHV DJUpJDWV GH UpSRQVHV OLEUHV
QRWDPPHQWJUkFHDX[YLVXDOLVDWLRQVREWHQXHVSDUOHVPpWKRGHVG¶DQDO\VHGHVGRQQpHV
'DQVOHGpWDLOXQHDQDO\VHOH[LFRPpWULTXHV¶DUWLFXOHFRPPHVXLW
/DPpWKRGHVWDWLVWLTXHV¶DSSXLHVXUGHVPHVXUHVHWGHVFRPSWDJHVUpDOLVpVjSDUWLUGHVREMHWVTXH
O¶RQYHXWFRPSDUHU'DQVOHFDVGHWH[WHVODSUHPLqUHRSpUDWLRQFRQVLVWHjGpILQLUOHVXQLWpVPLQL
PDOHV VXU OHVTXHOOHV SRUWHURQW OHV GpQRPEUHPHQWV /H PRW FRQVWLWXH DVVH] QDWXUHOOHPHQW FHWWH
XQLWp WH[WXHOOH SXLV j XQ VWDGH SOXV DYDQFp GHV DVVRFLDWLRQV GH PRWV RX VHJPHQWV SHXYHQW
DSSDUDvWUHSOXVMXGLFLHX[3RXUDQDO\VHUOHVUHJURXSHPHQWVGHUpSRQVHVLOHVWFRPPRGHGHUDQJHU
OHVXQLWpVWH[WXHOOHVLGHQWLILpHVVRXVIRUPHGHWDEOHDXUHFWDQJXODLUHXQHOLJQHSDUXQLWpUHWHQXH
PRWVHJPHQW HWXQHFRORQQHSDUFDWpJRULHUHWHQXHORUVGXUHJURXSHPHQW$XFURLVHPHQWDSSD
UDvWODIUpTXHQFHGHO¶XQLWpGDQVO¶HQVHPEOHGHVUpSRQVHVG¶LQGLYLGXVDSSDUWHQDQWjFHWWHFDWpJRULH
&¶HVWOHWDEOHDXOH[LFDO/HFKHPLQHPHQWFODVVLTXHGXWUDLWHPHQWVWDWLVWLTXHGHVGRQQpHVTXDOLWDWL
YHVSHXWDORUVV¶DSSOLTXHU3DUO¶DQDO\VHGHFHVWDEOHDX[RQFKHUFKHjPHWWUHHQpYLGHQFHGHVIRU
PHVG¶H[SUHVVLRQGLIIpUHQWHVGHVYDULDWLRQVGDQVO¶XVDJHGXYRFDEXODLUHVHORQOHVFDWpJRULHVGHV
UpSRQGDQWV
3DU H[HPSOH GDQV OHV FRQGLWLRQV GH O¶HQTXrWH OD PrPH TXHVWLRQ RXYHUWH © 4XHO ELODQ UHWHQH]
YRXVGHO¶LQIRUPDWLVDWLRQGHYRWUHSUDWLTXHPpGLFDOH"ªHVWSRVpHjO¶HQVHPEOHGHVPpGHFLQVSDU
WLFLSDQWV2QGLVSRVHGHUpSRQVHVGRQWO¶DQDO\VHPRQWUHXQHIRUWHFRQFHQWUDWLRQGHVPRWV©
SRVLWLIª© PDLV ª©SOXVª©WHPSVª©SHUWHª©WUqVª©SUDWLTXHª©DPpOLRUDWLRQª©ELODQ
ª©WUDYDLOª©HQFRUHª©GRVVLHUª©SDWLHQWªHWF,OHVWpYLGHQWTXHOHVVLPSOHVFRPSWDJHV
VXUFHVPRWVQHVXIILVHQWSDVSRXUGRQQHUXQHLQWHUSUpWDWLRQYDODEOH(QUHYDQFKHVLRQUHJURXSH
OHVUpSRQVHVSDUFDWpJRULH PRGDOLWpG¶XQHYDULDEOHWHOOHTXHO¶kJHOHVH[HODUpJLRQODVSpFLDOLWp
ODGDWHG¶LQIRUPDWLVDWLRQHWF LOGHYLHQWSRVVLEOHGHUHFRQVWUXLUHHWFRPSDUHUOHVSURILOVOH[LFDX[
GHFHVFDWpJRULHV
/HVPpWKRGHVG¶DQDO\VHGHVGRQQpHVSHUPHWWHQWG¶REWHQLUXQHGHVFULSWLRQVRPPDLUHGHO¶LQIRUPD
WLRQ OH[LFDOH FRQWHQXH GDQV GHV WDEOHDX[ OH[LFDX[ DILQ G¶pWDEOLU XQH W\SRORJLH GH UpSRQVHV 8QH
YLVXDOLVDWLRQVSDWLDOHIRXUQLHSDUO¶DQDO\VHGHVFRUUHVSRQGDQFHVGRQQHXQHUHSUpVHQWDWLRQVLPXO
WDQpHGHVXQLWpVWH[WXHOOHVUHFHQVpHVGDQVOHWH[WHGHVUpSRQVHVHWGHVSURILOVOH[LFDX[GHVFDWp
JRULHV GH UpSRQGDQWV HW GRQF GH OHXU SUR[LPLWp 2Q SHXW LQWHUSUpWHU FHWWH YLVXDOLVDWLRQ GH OD
PDQLqUHVXLYDQWHSOXVOHYRFDEXODLUHHVWFRPPXQjWRXWHVOHVFDWpJRULHVSOXVLOVHWURXYHSURFKH
GXFHQWUHGHJUDYLWp FHQWUHGXJUDSKLTXH 6LXQPRWHVWXWLOLVpSOXVIUpTXHPPHQWYRLUHH[FOXVL
YHPHQWSDUXQHGHVFDWpJRULHVLODSSDUWLHQWDXYRFDEXODLUHFDUDFWpULVWLTXHGHFHWWHFDWpJRULHHW
RFFXSH XQH SRVLWLRQ H[FHQWUpH VXU OH JUDSKLTXH (Q UHSODoDQW FHV IUDJPHQWV FDUDFWpULVWLTXHV GX
YRFDEXODLUH GDQV OHXU FRQWH[WH RQ SHXW UHFRQVWLWXHU GHV UpSRQVHV FDUDFWpULVWLTXHV TXL VRQW GHV
UpSRQVHVDXWKHQWLTXHVFKRLVLHVHQUDLVRQGHOHXUFDUDFWqUHUHSUpVHQWDWLISRXUXQHFDWpJRULHGRQ
QpHG¶LQGLYLGXV
L /¶HQFDGUpFRPSUHQGGHQRPEUHX[H[WUDLWVGHVRXYUDJHVVXLYDQWV//HEDUW$6DOHP$QDO\VHVWDWLVWLTXHGHV
GRQQpHVWH[WXHOOHV'XQRG//HEDUW$6DOHP6WDWLVWLTXHWH[WXHOOH'XQRG
LL /RJLFLHOVXWLOLVpV63$' 7&,6,$/H6SKLQ[/H[LFD6SKLQ['pYHORSSHPHQW/H[LFR(TXLSH/(;,&2 6</('
3DULV+\SHUEDVH(%UXQHW,QVWLWXWGHODODQJXHIUDQoDLVH&156
généralistes 2 455 88,0 55,6 ¾ Des médecins plutôt jeunes : lâge moyen des
médecins enquêtés est de 44,5 ans, contre
spécialistes 335 12,0 44,4
46,0 ans pour lensemble des médecins mé-
Région nombre % tropolitains (estimation CNAMTS 19984). Près
Ile-de-France 420 15,0 20,7 du quart (21 %) a moins de 40 ans, plus de la
moitié (58 %) a entre 40 et 49 ans, 17 % entre
Ouest 495 18,8 16,6
50 et 54 ans et 4 % ont 55 ans et plus
Nord- Est 613 22,0 20,1 (cf. tableau 4).
Sud-Est 766 27,5 26,6 ¾ Ils sont généralistes en grande majorité (88 %).
Sud-Ouest 461 16,5 14,3 Les spécialistes sont donc très fortement sous-
représentés : ils sont 47 % des médecins libé-
Dom-Tom 35 1,3 1,7
raux en France métropolitaine (cf. tableau 4).
¾ La répartition géographique est assez équili-
brée : 15 % sont en Ile-de-France, 18 % dans le
Graphique 2 La pyramide des âges des médecins quart Ouest, 22 % dans le quart Nord-Est,
participants 27 % dans le quart Sud-Est, 17 % dans le quart
Femmes Hommes
Sud-Ouest. 35 médecins des Dom-Tom ont
67 ans participé à lenquête (cf. tableau 4,
65 ans graphique 3).
63 ans
61 ans
59 ans
57 ans
55 ans
53 ans
51 ans
49 ans
47 ans
45 ans
43 ans
41 ans
39 ans
37 ans
35 ans
33 ans
31 ans
29 ans
2% 1% 0% 1% 2% 3% 4% 5% 6% 7% &1$076UpVXOWDWV61,5
/¶HQYLURQQHPHQWLQIRUPDWLTXHGX
PpGHFLQ
Dom-Tom 1 %
En début denquête, près de la moitié des méde-
cins participants (44 %) travaillent sous Windows
95 et plus dun tiers (35 %) sous Windows 98. Le
taux des utilisateurs de Macintosh (15 %) est plus
Graphique 4 La répartition des médecins participant
élevé que la moyenne constatée sur le marché de à l’enquête en fonction de leur date d’informatisation
linformatique. Notons que 4 % sont sous Win-
dows NT. Les systèmes alternatifs (Unix, Linux, 100 %
etc.) sont marginaux (cf. graphique 5).
90 %
Pourcentage de médecins
80 %
La configuration du matériel est généralement as-
70 %
sez puissante, puisque près de trois médecins sur
quatre disposent dun processeur de plus de 60 %
Windows 98
35 %
Equipements
Macintosh
très complets
(12 %)
(11 %)
Systèmes performants
portable, scanner, fax (9 %)
Windows NT (5 %)
Systèmes performants
sans portable, ni fax (7 %)
Graphique 7 L’évolution de l’équipement informatique des médecins participants entre le début et la fin de l’enquête
90 % 84 %
80 %
80 % Au début de l'enquête
A la fin de l'enquête
Pourcentage de médecins
70 %
60 %
49 %
50 % 47 %
44 %
40 % 34 % 37 % 36 %
31 % 32 %
30 % 26 %
17 % 16 %
20 % 15 % 14 %
10 % 4% 2% 1%
0%
Mac OS Win. 95 Win. 98 Win. NT < 200 200-300 ³ 300 < 16 16-32 > 32
Système d'exploitation Vitesse processeur (en Mhz) Mémoire vive (en Mo)
✐/¶D[HKRUL]RQWDORSSRVHGHJDXFKHjGURLWHOHVXWLOLVDWHXUVHWOHVQRQXWLOLVDWHXUV/¶D[HYHUWLFDOSHUPHW
GHPHWWUHHQpYLGHQFHGHX[XWLOLVDWLRQVFRPSOpPHQWDLUHVGHO¶LQIRUPDWLTXHGDQVODSUDWLTXHPpGLFDOH
O¶LQIRUPDWLTXHHQFRQVXOWDWLRQHWO¶LQIRUPDWLTXHUpVHDX
/¶pFKDQWLOORQGHPpGHFLQVpYDOXDWHXUVHVWJpRJUDSKLTXHPHQWDVVH]pTXLOLEUp/¶kJHPR\HQGHVPpGHFLQV
HQTXrWpVHVWSURFKHGHODPR\HQQHQDWLRQDOH(QUHYDQFKHOHVIHPPHVHWOHVVSpFLDOLVWHVVRQWEHDXFRXS
PRLQVUHSUpVHQWpV
/¶LQIRUPDWLVDWLRQ GHV PpGHFLQV HVW GDQV O¶HQVHPEOH DVVH] UpFHQWH (OOH D pWp SURJUHVVLYH PDLV V¶HVW
DFFpOpUpH j SDUWLU GH &HSHQGDQW SUqV G¶XQ TXDUW GHV PpGHFLQV GH O¶pFKDQWLOORQ V¶HVW LQIRUPDWLVp
DYDQW
/¶LQVWDOODWLRQLQIRUPDWLTXHW\SHGHVPpGHFLQVHVWDVVH]SXLVVDQWHHWpTXLSpH LPSULPDQWHFGURPVFDQ
QHU HWF HW IRQFWLRQQH VRXV :LQGRZV /H WDX[ G¶XWLOLVDWHXUV GH 0DFLQWRVK HVW SOXV pOHYp TXH OH WDX[
JpQpUDOHPHQWDGPLVVXUOHPDUFKpGHODPLFURLQIRUPDWLTXH
/¶DFKDWGXPDWpULHOHWGHVORJLFLHOVHVWWRXWG¶DERUGPRWLYpSDUODFUpGLELOLWpGHODVRFLpWppGLWULFH9LHQW
HQVXLWHODTXDOLWpGHODPDLQWHQDQFHSRXUOHPDWpULHOFRPPHSRXUOHVORJLFLHOV/HSUL[Q¶HVWSDVXQDUJX
PHQWFHQWUDOPrPHV¶LOMRXHXQU{OHQRQQpJOLJHDEOHVXUWRXWGDQVOHFKRL[GXPDWpULHO3RXUOHVORJL
FLHOVODODEHOOLVDWLRQ6HVDP9LWDOHSDVVHDYDQWO¶DUJXPHQWGXSUL[
/¶pYROXWLRQGHO¶XWLOLVDWLRQGHVIRQFWLRQVHQWUHOHGpEXWHWODILQGHO¶HQTXrWH
Gestion du dossier médical du patient
99 %
99 %
Aide au diagnostic et à la prescription
84 %
91 %
Messagerie électronique
73 %
90 %
Optimisation médico-économique des actes et prescriptions
72 %
79 %
Accès aux bases de données
58 %
83 %
Analyse comparative de l'activité
42 %
43 %
Échange de données pour un patient
37 %
50 %
Forum Internet et liste de discussion
35 %
48 %
Échange de données de nature collective
27 %
49 %
Acquisition de données quantifiables Au début de l'enquête A la fin de l'enquête
6%
10 %
0% 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %
Pourcentage de médecins
/¶DQDO\VHGHVIRQFWLRQVXWLOLVpHVPHWHQpYLGHQFHGHX[DVSHFWVGHO¶LQIRUPDWLTXHPpGLFDOHXQHXWLOLVDWLRQ
HQFRQVXOWDWLRQHWXQHXWLOLVDWLRQUpVHDXTXLV¶DUWLFXOHQWDXWRXUG¶XQQR\DXGHIRQFWLRQVLQIRUPDWLTXHV
GH EDVH HW TXL SHXYHQW rWUH DVVRFLpHV $YHF O¶H[SpULHQFH OH PpGHFLQ SDVVH DLQVL G¶XQH XWLOLVDWLRQ HQ
FRQVXOWDWLRQjXQHXWLOLVDWLRQUpVHDX jO¶H[FHSWLRQGHVPRGXOHVGHFRQVXOWDWLRQGHEDVHVGHGRQQpHVHW
GHVIRUXPV,QWHUQHWTXLVRQWDXVVLHPSOR\pVSDUOHVGpEXWDQWV &HSHQGDQWVLO¶XWLOLVDWLRQHQFRQVXOWD
WLRQHVWDVVH]VWDQGDUGO¶XWLOLVDWLRQUpVHDXYDULHVHORQODVSpFLDOLWpHWOHVLQWpUrWVGXPpGHFLQWHOOHWUD
YDLOHQUpVHDXGHVRLQVODFRQVXOWDWLRQjGLVWDQFHHWODWpOpREVHUYDQFHRXOHVDFWLYLWpVGHUHFKHUFKH
/D
JHV
WLRQ
LQIRU
31
Les objectifs de la fonction de gestion informati-
que du dossier médical du patient sont :
Consultation du jour
97 %
88 %
Archivage des antécédents et des interventions
95 %
86 %
Édition et impression de documents
93 %
88 %
Suivi de paramètres physiologiques
76 %
51 %
Codage des diagnostics Généralistes
12 %
23 % Spécialistes
0% 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %
Pourcentage de médecins
Graphique 14 L’archivage des antécédents, pour quels patients ? (selon l’ancienneté dans l’utilisation de la fonction)
60 % 57 % 57 % Utilise le module depuis...
moins d'un mois plus d'un mois
plus de 6 mois plus d'un an
50 %
46 %
43 %
Pourcentage de médecins
40 %
33 %
30 % 27 %
26 %
22 %
20 %
13 %
10 %
10 % 8% 7%
5% 5% 6%
4% 5% 5% 5%5%
3% 2%
2%
0%
0%
pour tous seulement au fur et à antécédents anté. lourds en fonction
les patients pour les mesure des lourds + rythme du temps
nouveaux consultations consultation
Graphique 15 A quel moment les médecins saisissent-ils les interventions de leurs confrères ? (selon l’ancienneté dans
l’utilisation de la fonction)
60 % 55 %
Pourcentage de médecins
50 %
40 %
40 %
31 % 32 %
30 %
30 % 28 % 27 %
23 % 24 %
19 %
20 %
13 % 13 % 11 % 13 %
8%
10 %
4%
0%
moins d'un mois plus d'un mois plus de 6 mois plus d'un an
Durée d'utilisation du module
Tableau 5 Que saisissent les médecins des comptes rendus de leurs confrères ? (selon l’ancienneté de l’utilisation
de la fonction)
saisie des interventions depuis plus depuis plus depuis plus depuis moins
ensemble
confrères d'un an de 6 mois d'un mois d'un mois
69 %
70 %
60 % 55 %
50 % 43 %
40 %
29 %
30 % 26 %
18 %
20 % 14 %
11 % 12 % 10 %
10 % 8% 7% 5% 6% 4%
0%
moins d'un mois plus d'un mois plus de 6 mois plus d'un an
Durée d'utilisation du module
pour tous les patients pendant la consultation selon les patients, pendant ou après la consultation
pour certains patients pendant la consultation en dehors de la consultation
70 % 67 %
60 %
Pourcentage de médecins
50 % 46 %
42 %
40 % 37 % 36 %
35 %
30 % 27 %
20 % 14 %
13 % 13 % 12 % 12 %
7% 7% 8% 8%
10 % 4% 4% 6%
0%
0%
moins d'un mois plus d'un mois plus de 6 mois plus d'un an
Durée d'utilisation du module
pour tous les patients, tous les documents pour tous les patients, l'ordonnance
pour certains patients, tous les documents pour certains patients, l'ordonnance
pas d'ordonnance
/HVXLYLGHVSDUDPqWUHV
SK\VLRORJLTXHV
Sept médecins sur dix utilisent lordinateur pour
suivre lévolution des paramètres physiologiques
de leurs patients.
Pourcentage de médecins
70 %
Près de neuf médecins sur dix (87 %) utilisent ce 62 %
module tous les jours. La proportion de médecins 60 %
/HFRGDJHGHVGLDJQRVWLFV
HWGHVDFWHV Tableau 6 Pourquoi les médecins utilisent-ils le codage
Parmi les médecins interrogés, seulement un sur des diagnostics et des actes ?
six utilise le module de codage des diagnostics et
Motif dutilisation Pourcentage
des actes.
pour la recherche 60 %
Plus de la moitié dentre eux réalise le codage pour la gestion personnelle 45 %
pour la totalité de ses patients. Près de deux mé-
decins sur trois le font dans un but de recherche par intérêt 14 %
(codage des informations de nature épidémiolo- pour apprendre 4%
gique sous un format unique) et 45 % dans un but
sans objectif ou par obligation 7%
de gestion personnelle. Quelques-uns disent co-
der pour « apprendre » ou pour « shabituer » ;
dautres ne mentionnent aucun objectif précis ou
se disent obligés de le faire (cf. tableau 6). Graphique 19 Quelles classifications sont utilisées
pour le codage des diagnostics et des actes ?
Les classifications utilisées pour le codage des
40 %
actes sont nombreuses (cf. graphique 19). Un 35 %
médecin sur trois utilise une classification propre 35 % 34 %
à son logiciel2.
Pourcentage de médecins
30 %
25 %
20 %
20 %
15 %
12 % 11 % 11 %
10 %
4%
5%
0%
CIM10 propre SFMG CISP Braun autre ne sait
au pas
/HVGLIIpUHQWHVPRGDOLWpVQHVRQWSDVH[FOXVLYHVXQ logiciel
PrPHPpGHFLQSRXYDQWDGRSWHUSOXVLHXUVPRGHVGH
VDLVLHGHVGRQQpHV
,OHVWjQRWHUTXHGHVPpGHFLQVTXLFRGHQWQH
FRQQDLVVHQWSDVOHQRPGHODFODVVLILFDWLRQTX¶LOVXWL
OLVHQW
F2
Les éternels débutants
Les novices
Les réservés
Les opérationnels
Les apprentis
spécifiques Les opérationnels
en consultation
/HVDWWHQWHVH[SULPpHV 51 % 37 % 8% 3%
1%
SDUOHVPpGHFLQV Le suivi de paramètres physiologiques
33 % 41 % 16 % 3%6%
- RIEN A SIGNALER ; une meilleure ergonomie plus de rapidité ... - utilisation simple, peu contraignante, efficace. je suis en muta-
tion sur d'autres logiciels, concilier la liberté du texte libre avec
- ACCÈS FACILE et SYSTÉMATIQUE à l'ouverture du dossier, une GRILLE structurée, mots-clés, glossaire je note EN TEXTE
souplesse de la saisie des MOTIFS (libre ou à partir d'un glos- LIBRE mais PAS de graphique (fonction perfectible) ; ... je peux
saire), ACCÈS FACILE depuis fenêtre consultation ; rapidité, faire pratiquement tout, mais fonction perfectible.
qualité, facilité d'accès et de modification.
Graphique 27 L’analyse lexicométrique : représentation graphique des éléments les plus caractéristiques des réponses
et de leurs relations avec les profils de satisfaction
F2
ergonomique facilité de saisie
mise en page
maquettes
plus
souplesse
Assez satisfaits (27 %)
Améliorer l'édition et l'impression (5 %) accès facile systématique
motifs rien à signaler
N'utilisent pas l'édition et l'impression (4 %)
aucun
,O V¶DJLW GH UpSRQVHV DXWKHQWLTXHV GHV PpGHFLQV VpOHFWLRQQpHV DXWRPDWLTXHPHQW HQ UDLVRQ GH OHXU FDUDFWqUH
UHSUpVHQWDWLIGHVJURXSHV/HVPRWVFDUDFWpULVWLTXHVVRQWHQOHWWUHVFDSLWDOHV
Réponses caractéristiques
- connections entre les fonctions, partage entre la saisie libre et
une grille codifiée qui serait la même pour tous, le PLUS SIMPLE
et complet en même temps ; pas de perte de temps et de place
et consultation rapide.
- saisie plus libre; les listes c.i.s.p., etc. sont TROP restrictives,
cours de dactylo, édition automatique ; disposer d'un thesau-
rus de documents tout prêts (régimes, conseils, explication
d'examens).
- un peu LONG ; facile comme le dossier papier ; maquette difficile
à installer ; aucune je préfère le papier
/DJHVWLRQLQIRUPDWLTXH
GXGRVVLHUPpGLFDOGXSDWLHQW
/¶XWLOLVDWLRQGHVPRGXOHVGHJHVWLRQLQIRUPDWLTXHGXGRVVLHUGXSDWLHQW
SDUO¶HQVHPEOHGHVPpGHFLQVHQGpEXWG¶HQTXrWH
0% 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %
Pourcentage de médecins
/HVPRGXOHVGHJHVWLRQGXGRVVLHUSDWLHQWVRQWjO¶H[FHSWLRQGXFRGDJHGHVGLDJQRVWLFVHWGHVDFWHVXWL
OLVpV SDU SUHVTXH WRXV OHV PpGHFLQV SDUWLFLSDQWV 3RXU OD SOXSDUW G¶HQWUH HX[ OD SKDVH GH PRQWpH HQ
FKDUJHHVWWHUPLQpH,OVGLVSRVHQWVXUOHXURUGLQDWHXUGHVGRVVLHUVGHO¶HQVHPEOHGHOHXUVSDWLHQWV
/HV PRGXOHV GH FRQVXOWDWLRQ GX MRXU G¶DUFKLYDJH GHV DQWpFpGHQWV HW GHV LQWHUYHQWLRQV G¶pGLWLRQ HW
G¶LPSUHVVLRQ GH GRFXPHQWV HW GH VXLYL GHV SDUDPqWUHV SK\VLRORJLTXHV VRQW GHVWLQpV j rWUH XWLOLVpV HQ
FRQVXOWDWLRQ'HIDLWOHVPpGHFLQVOHV\LQWqJUHQWUDSLGHPHQWDYHFO¶H[SpULHQFH
/¶DQFLHQQHWpGDQVODIRQFWLRQMRXHXQU{OHLPSRUWDQWGDQVODPDvWULVHGHO¶RXWLO/HVLQIRUPDWLVpVUpFHQWV
VRQWEHDXFRXSSOXVFRQFHUQpVSDUOHVSUREOqPHVGHSHUWHGHWHPSVQRWDPPHQWDXFRXUVGHODVDLVLH
/DPDMRULWpGHVPpGHFLQVHVWLPHTXHODJHVWLRQLQIRUPDWLVpHGXGRVVLHUPpGLFDOQHSHUWXUEHSDVODFRQ
VXOWDWLRQ$XFRQWUDLUHO¶pGLWLRQGHGRFXPHQWVOHVXLYLGHVSDUDPqWUHVSK\VLRORJLTXHVHWODFRQVXOWDWLRQ
GXMRXUDSSRUWHQWXQHDPpOLRUDWLRQjODUHODWLRQDYHFOHSDWLHQW
3RXUODSOXSDUWGHVPpGHFLQVODIRQFWLRQIRXUQLWXQHDLGHGHYHQXHLQGLVSHQVDEOHGDQVOHVXLYLGXSDWLHQW
HQSDUWLFXOLHUXQPHLOOHXUDFFqVDX[GRQQpHVHWXQERQDSHUoXGHVLQIRUPDWLRQVGqVO¶RXYHUWXUHGXGRV
VLHUPpGLFDOLQIRUPDWLVp*UkFHjFHWWHIRQFWLRQLOVJDJQHQWGXWHPSVHWDPpOLRUHQWODTXDOLWpGHOHXUWUD
YDLO
/
·DL
GH
49
Les objectifs de la fonction daide au diagnostic et La fonction daide au diagnostic et à la prescrip-
à la prescription sont : tion sinscrit dans le cadre plus général des systè-
¾ d'aider le médecin à vérifier un diagnostic dif-
mes daide à la décision. Elle ne se limite pas à la
ficile et le conseiller dans sa démarche dia- mise sur support magnétique des dictionnaires et
des thesaurus déjà existants mais propose égale-
gnostique (fonction daide au diagnostic) ;
ment au médecin la meilleure décision à prendre
¾ dassister le médecin dans les prescriptions dans un cas donné en tenant compte de toutes les
d'examens complémentaires et de soins pré- caractéristiques du patient. On appelle ce type
ventifs (fonction daide à la prescription d'exa- daide un système expert, dont le principe est dé-
mens de dépistage et de soins préventifs) ; crit par le schéma ci-dessous1.
¾ de conseiller le médecin dans le choix du trai-
tement médicamenteux en fonction du dia- Linterface utilisateur permet au médecin de four-
gnostic et des caractéristiques du patient nir des données au système (symptômes, dia-
(fonction daide à la prescription de médica- gnostics) pour obtenir des réponses à ses
ments) ; questions. Dans le cadre dun dialogue avec le
¾ daccompagner le médecin dans la stratégie médecin, le système expert peut aussi proposer
thérapeutique globale (fonction daide à la dé- par lintermédiaire de linterface ses propres hy-
cision et à la prescription de traitements non- pothèses et interroger lutilisateur jusqu'à ce
médicamenteux). quelles soient vérifiées ou, au contraire, écartées.
La base de connaissances contient des connais-
Cette fonction regroupe cinq modules : sances structurées en fonction des règles et mo-
des de raisonnement indiqués par des experts
¾ thesaurus de diagnostic (Classification Inter- médicaux. Le moteur dinférence applique les rè-
nationale des Maladies, Classification Interna- gles de raisonnement de la base de connaissan-
tionale des Soins Primaires, Classification de ces au problème présenté par lutilisateur.
la Société Française de Médecine Générale,
Consultation de Braun) ;
¾ bonnes pratiques et conférences de
consensus ;
¾ adéquation à lAMM, fiches de transparence,
choix de médicament (Vidal électronique,
etc.) ;
¾ alarmes thérapeutiques et préventives (dépis-
tage, allergies, vaccination, etc.) ;
'XVVHUUH / 'XFURW + $OODsUW )$ © /¶LQIRUPDWLVD
¾ contre-indications et interactions médicamen- WLRQPpGLFDOHO¶RUGLQDWHXUHWODORLªpGLWLRQVPpGL
teuses. FDOHVLQWHUQDWLRQDOHVS
acquisition de données
INTERFACE UTILISATEUR
question réponse
utilisation
MOTEUR D'INFÉRENCE
du savoir
stockage
du savoir
BASE DE CONNAISSANCES et des règles
de raisonnement
Les médecins généralistes ont recours aux diffé- Graphique 29 L’utilisation des modules d’aide au
rents modules bien plus fréquemment que les diagnostic et à la prescription selon la spécialité du médecin
médecins spécialistes, en particulier aux modules
de contrôle (cf. graphique 29). Contre-indications et interactions médicamenteuses
75 %
45 %
Alarmes thérapeutiques et préventives
67 %
34 %
Adéquations à l'AMM et fiches de transparence
41%
22 %
Thesaurus de diagnostics
28 %
17 %
Généralistes
Bonnes pratiques
Spécialistes
15 %
12 %
0% 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %
Pourcentage de médecins
0% 10 % 20 % 30 % 40 % 50 % 60 % 70 %
Pourcentage de médecins
Utilise le module depuis...
moins d'un mois plus d'un mois
plus de 6 mois plus d'un an
52 %
50 %
50 %
40 % 38 % 38 %
36 %
33 %
29 %
30 % 26 %
21 %
19 % 18 %
20 %
9%
10 % 7% 7%
4%
0%
moins d'un mois plus d'un mois moins d'un mois plus d'un mois moins d'un mois plus d'un mois
Durée d'utilisation du module
automatique provoquée non disponible
Contre-indications 62 % 31 % 7%
Tableau 8 Un " bon " module informatique pour neuf médecins sur dix
/HVPRWVFDUDFWpULVWLTXHVVRQWHQOHWWUHVFDSLWDOHV,O
V¶DJLWGHVPRWVOHVSOXVUHSUpVHQWDWLIVGHVJURXSHV
/HEXWGHFHWWHpWXGHQ¶pWDQWSDVG¶pYDOXHUOHVORJL
FLHOV OHXUV QRPV RQW pWp UHPSODFpV SDU XQH
VpTXHQFH© QRPGXORJLFLHO ªGDQVOHVUpSRQVHV
3DUPLOHVPpGHFLQVD\DQWWHVWpODIRQFWLRQOHSRXU
/HVPRWVFDUDFWpULVWLTXHVVRQWHQOHWWUHVFDSLWDOHV FHQWDJH GH QRQXWLOLVDWHXUV GH FH PRGXOH pWDLW GH
,O V¶DJLW GHV PRWV OHV SOXV UHSUpVHQWDWLIV GHV JURX HQGpEXWG¶HQTXrWHHWQ¶HVWSOXVTXH GH
SHV HQILQG¶HQTXrWH
/DORLGXHUMXLOOHWUHODWLYHDXUHQIRUFHPHQWGHODYHLOOHVDQLWDLUHHWGXFRQWU{OHGHODVpFXULWpVDQLWDLUHGHV
SURGXLWVGHVWLQpVjO¶KRPPHDVXEVWLWXpO¶$JHQFH)UDQoDLVHGH6pFXULWp6DQLWDLUHGHV3URGXLWVGH6DQWpjO¶$JHQFH
GX0pGLFDPHQWDYHFGHVPLVVLRQVpWHQGXHVHWGHVPR\HQVUHQIRUFpV
&UppH HQ O¶$JHQFH GX0pGLFDPHQW HVW XQ pWDEOLVVHPHQW SXEOLF GH O¶(WDW j FDUDFWqUH DGPLQLVWUDWLI VRXV OD
WXWHOOHGX0LQLVWUHGHOD6DQWp6HVPLVVLRQVVRQWGHQDWXUHVYLJLODQFHVDQLWDLUHERQXVDJHGXPpGLFDPHQWHW
GXUpDFWLIGHODERUDWRLUHGpYHORSSHPHQWGHVDFWLYLWpVLQGXVWULHOOHVHWGHUHFKHUFKH
Ils ne sont pourtant que 24 % à estimer que cet Graphique 39 Les difficultés rencontrées par les médecins
outil les a aidés à faire leur prescription. Plus de la lors de la vérification de l’adéquation à l’AMM,
moitié (57 %) reconnaît tout de même avoir dé- de la consultation des fiches de transparence et des guides
couvert un ou plusieurs médicaments proposés de choix des médicaments, ou qui expliquent qu’ils ne les
par le logiciel, au cours du mois écoulé. utilisent pas
Pas de difficultés
Si la moitié des médecins utilisateurs (51 %) ne 51 %
10 %
signale aucune difficulté, le manque dergonomie
Manque d'ergonomie
est cité par un médecin sur quatre (27 %) et 12 % 27 %
rencontrent dautres difficultés techniques. Un 21 %
médecin utilisateur sur cinq évoque la perte de Perte de temps utilisateurs
20 % non utilisateurs
temps, proportion un peu plus élevée que pour les 28 %
modules précédents. Les non-utilisateurs sont Difficultés techniques
28 % à estimer que cest une perte de temps et 12 %
17 %
22 % le jugent sans intérêt (cf. graphique 39).
Sans intérêt
2%
22 %
0% 10 % 20 % 30 % 40 % 50 % 60 %
Pourcentage de médecins
Les médecins assez satisfaits de laide apportée 4 % de médecins ne se prononcent pas sur la sa-
par le module (43 %) tisfaction de laide apporté par le module. La plu-
part dentre eux souhaite plus de facilité dans
Ces médecins se limitent à une vérification géné- lutilisation.
rale de la prescription. Ils privilégient la lecture ra-
pide des informations fournies par le module en
/HVWKHVDXUXVGHGLDJQRVWLFV
cours de prescription, doù leurs souhaits davoir
accès à des informations claires et concises. Ils Seulement 26 % des médecins de léchantillon, et
souhaitent aussi une meilleure ergonomie. 38 % des médecins évaluateurs de la fonction
daide au diagnostic et à la prescription, utilisent
Réponses caractéristiques : les thesaurus de diagnostics. Plus de la moitié
- INFORMATION RAPIDE et juste (59 %) les utilise depuis plus dun an et 10 % de-
- CLARTÉ, actualisation RAPIDE, ergonomie puis moins dun mois.
- VÉRIFICATION RAPIDE DES INDICATIONS, de la posologie
&RPPHQWOHVPpGHFLQVXWLOLVHQW
LOVOHVWKHVDXUXVGHGLDJQRVWLFV"
Les médecins interrogés ne comprennent pas
tous ce module de la même façon. Pour certains,
il sagit dune nomenclature des diagnostics ou
des maladies. Pour dautres, il devrait apporter
une aide au diagnostic.
3RXUFHQWDJH UpDOLVp VXU O¶HQVHPEOH GHV PpGHFLQV Plus de deux médecins sur cinq (42 %), parmi
D\DQWWHVWpFHPRGXOH ceux qui consultent les thesaurus, le font quoti-
/HVPRWVFDUDFWpULVWLTXHVVRQWHQOHWWUHFDSLWDOHV,O diennement et un sur trois le fait au moins une fois
V¶DJLWGHVPRWVOHVSOXVUHSUpVHQWDWLIVGHVJURXSHV par semaine.
&HSRXUFHQWDJHVHUDSSRUWHjO¶HQVHPEOHGHVPpGH
FLQVD\DQWWHVWpODIRQFWLRQ
/HVPRWVFDUDFWpULVWLTXHVVRQWHQOHWWUHFDSLWDOHV,O 'pILQLWLRQ GRQQpH SDU O¶$JHQFH SRXU OH 'pYHORSSH
V¶DJLWGHVPRWVOHVSOXVUHSUpVHQWDWLIVGHVJURXSHV PHQWGHO¶(YDOXDWLRQ0pGLFDOH
&RPPHQWOHVPpGHFLQVXWLOLVHQW
LOVOHVJXLGHVGHERQQHVSUDWLTXHV
HWOHVFRQIpUHQFHVGHFRQVHQVXV"
Un médecin utilisateur sur quatre se sert du mo-
dule quotidiennement. Une de ses consultations
sur dix, en moyenne, engendre un recours à ce
module, recours qui influence la prescription qua-
tre fois sur dix (26 %).
améliore
Réponses caractéristiques15 :
beaucoup - AUCUNE [attente]
8%
- JE NE connais PAS précisément cette fonction
améliore - NE correspond PAS toujours à la réalité
assez
ne se prononce pas 39 %
24 %
En règle générale, les réponses des utilisateurs
sont plus précises, notamment lorsquils consta-
tent une amélioration suffisante de la qualité de
leur pratique.
améliore peu
aucune 25 % &H SRXUFHQWDJH VH UDSSRUWH j O¶HQVHPEOH GH PpGH
amélioration FLQVD\DQWWHVWpFHPRGXOH
4% /HVPRWVFDUDFWpULVWLTXHVVRQWHQOHWWUHFDSLWDOHV,O
V¶DJLWGHVPRWVOHVSOXVUHSUpVHQWDWLIVGHVJURXSHV
Réponses caractéristiques :
- MISES A JOUR, actualisation des PRATIQUES consensuelles
- MISE A disposition d'une base de données fiable et régulière-
ment MISE A JOUR
- optimisation du service rendu au patient. MISES A JOUR fré-
quentes et facile daccès
Réponses caractéristiques :
- PLUS DE liberté, TENIR compte de la médecine de terrain, PLUS
DE souplesse etc.
- PLUS DE clarté
- PLUS DE rigueur
/¶DLGHDXGLDJQRVWLFHWjODSUHVFULSWLRQ
/¶DLGHDXGLDJQRVWLFHWODSUHVFULSWLRQHVWODGHX[LqPHIRQFWLRQODSOXVXWLOLVpHDSUqVODJHVWLRQLQIRUPDWL
TXHGXGRVVLHUSDWLHQW
/HPRGXOHGHFRQWUHLQGLFDWLRQVHWG¶LQWHUDFWLRQVPpGLFDPHQWHXVHVHWFHOXLG¶DODUPHVWKpUDSHXWLTXHVHW
SUpYHQWLYHVVRQWOHVSOXVXWLOLVpV&HVGHX[PRGXOHVIRQFWLRQQHQWVRLWG¶XQHPDQLqUHDXWRQRPHVRLWDYHF
XQOLHQDYHFOHGRVVLHUPpGLFDOGXSDWLHQW/HVPpGHFLQVJpQpUDOLVWHV\RQWUHFRXUVELHQSOXVIUpTXHP
PHQWTXHOHVPpGHFLQVVSpFLDOLVWHV/HVGHX[PRGXOHVLQWHUYLHQQHQWTXRWLGLHQQHPHQWGDQVODFRQVXOWD
WLRQHWRQWXQLPSDFWSRVLWLIVXUODSUDWLTXHPpGLFDOH/HVPpGHFLQVHQVRQWGDQVO¶HQVHPEOHVDWLVIDLWV
PDLVVRXKDLWHQWXQHHUJRQRPLHHQFRUHPHLOOHXUHGHVSURJUqVGDQVODPLVHjMRXUHWODSULVHHQFRPSWH
GHQRXYHDX[pOpPHQWVTXLSHUPHWWUDLHQWG¶pODUJLUOHXUVFKDPSVG¶XWLOLVDWLRQ
/¶pOpPHQW FHQWUDO GX PRGXOH G¶DGpTXDWLRQ j O¶$00 GH ILFKHV GH WUDQVSDUHQFH HW GH FKRL[ GH PpGLFD
PHQWVHVWO¶DLGHjODSUHVFULSWLRQPpGLFDPHQWHXVH/H9LGDOpOHFWURQLTXHHVWODEDVHODSOXVUpSDQGXH
GHYDQW OD EDVH &ODXGH %HUQDUG OH 'DWD 6HPS HW OHV EDVHV SURSUHV DX[ ORJLFLHOV 3RXU GH QRPEUHX[
PpGHFLQVOH9LGDOSDSLHUUHVWHODUpIpUHQFHVHXOHXQHPLQRULWpO¶DGpILQLWLYHPHQWDEDQGRQQpRXQHO¶XWL
OLVHTX¶HQFDVGHSDQQHLQIRUPDWLTXH
/HVPpGHFLQVLQWHUURJpVQHFRPSUHQQHQWSDVWRXVGHODPrPHIDoRQOHPRGXOHGHWKHVDXUXVGHGLDJQRV
WLFV3RXUFHUWDLQVLOV¶DJLWG¶XQHQRPHQFODWXUHGHVGLDJQRVWLFVRXGHVPDODGLHV3RXUG¶DXWUHVLOGHYUDLW
DSSRUWHUXQHDLGHDXGLDJQRVWLF%RQQRPEUHGHPpGHFLQVH[SULPHQWOHXUIUXVWUDWLRQOHMXJHDQWLQFRP
SOHWSHXDGDSWpjODPpGHFLQHGHYLOOH%HDXFRXSLQVLVWHQWVXUODQpFHVVLWpGHSURSRVHUGHVGLDJQRVWLFV
GLIIpUHQWLHOV
/HPRGXOHGHJXLGHVGHERQQHVSUDWLTXHVHWGHFRQIpUHQFHVGHFRQVHQVXVHVWPRLQVVRXYHQWXWLOLVpHQ
FRQVXOWDWLRQTXHOHVDXWUHVPRGXOHVG¶DLGHDXGLDJQRVWLFHWjODSUHVFULSWLRQ6RQDSSRUWHVWDXVVLMXJp
PRLQVSRVLWLI
/·
RS
WL
PL
VD
WLR
67
Loptimisation médico-économique des actes et
prescriptions comprend des aides automatiques
afin de minimiser le coût de la prescription à effi-
cacité égale, et de pouvoir se référer au cadre ré-
glementaire. Les logiciels médicaux peuvent ainsi
permettre de :
¾ choisir des équivalents thérapeutiques ou des
médicaments génériques ;
¾ calculer le coût de lordonnance ;
¾ consulter ou signaler automatiquement les ré-
férences médicales opposables (RMO) ;
¾ optimiser la prescription en fonction du nom-
bre dunités par conditionnement.
Parmi les 2 790 médecins qui ont participé à len- Calcul du coût de l'ordonnance
quête, 894, soit le tiers, se sont portés volontaires 57 %
23 %
pour évaluer cette fonction :
RMO
¾ 81 % des médecins évaluateurs utilisent le mo- 42 %
dule de propositions de génériques ou déqui- 27 %
valents thérapeutiques ;
Proposition d'optimisation de la prescription
¾ 78 % le module de calcul du coût de lordon- 41 %
17 %
nance ;
¾ 73 % le module daccès aux RMO ; 0% 10 % 20 % 30 % 40 % 50 % 60 %
¾ 55 % celui doptimisation de la prescription en Pourcentage de médecins
Pourcentage de médecins
74 %
ciel. Seulement 74 % des utilisateurs de moins 80 %
Réponses caractéristiques
améliore
- RAPIDITÉ DE lOPTIMISATION, mises à jour régulières
peu
29 % - MISE A JOUR plus FRÉQUENTE de la base médicament, par in-
ternet
- MISE A JOUR plus FRÉQUENTE par téléchargement
- RAPIDITÉ dACCÈS à la proposition de génériques
- OPTIMISATION de la prescription - utilisation plus facile
Pourcentage de médecins
70 %
découragés car ils pensent que les ordonnances
60 %
peuvent être modifiées par le pharmacien et ny
50 %
voient donc pas dintérêt médical. Ceux qui utili-
sent la fonction voudraient une proposition dun 40 %
seul générique, le mieux adapté et le moins cher, 30 %
afin de réduire le coût global de lordonnance. 20 % 14 %
6% 7%
10 %
Réponses caractéristiques
0%
- JE Nen dispose pas. LE PHARMACIEN peut tout changer ce au moins au moins moins au moins
qui diminue son INTÉRET une fois une fois d'une fois une fois
- ces propositions nont pas dINTÉRET médical je laisse les par jour par semaine par mois par mois
pharmaciens SUBSTITUER Fréquence d'utilisation du module...
/HFDOFXOGXFRWGH
O¶RUGRQQDQFH
&RPPHQWOHVPpGHFLQVXWLOLVHQW
LOVOHPRGXOHGHFDOFXOGXFRWGH
O¶RUGRQQDQFH"
Parmi les médecins de léchantillon, 53 % em-
ploient le module de calcul du coût de lordon-
nance. Parmi les médecins ayant testé la fonction
doptimisation médico-économique des actes et
des prescriptions, ils sont plus de trois sur quatre
(78 %) à utiliser ce module, dont la moitié depuis
plus dun an. Il fait partie de leur quotidien : sept
sur dix lutilisent tous les jours (cf. graphique 54).
améliore peu
31 %
Une Référence Médicale Opposable peut interve- Graphique 58 A quelle fréquence les médecins utilisent-ils
nir lorsque le médecin fait une prescription de le module RMO ?
médicaments, lorsquil prescrit un acte médical,
ou lorsquil réalise un acte médical. Le cas le plus
fréquent est la prescription de médicaments au moins une fois
(96 % des médecins lutilisent dans ce cadre, dont par jour
14 % souvent) ; vient ensuite la réalisation dun 26 %
acte médical ou biologique (87 % des médecins
moins d'une fois
lutilisent dans ce cadre, dont 10 % souvent) et par mois
enfin, la prescription dactes médicaux (83 % des 24 % au moins une fois
médecins dont seulement 8 % souvent) (cf. gra- par semaine
phique 57). au mois 30 %
une fois
Un médecin utilisateur sur quatre déclare se servir par mois
20 %
du module RMO au moins une fois par jour (26 %)
et un sur trois (31 %) au moins une fois par semai-
ne. Un sur quatre (24 %) lutilise moins dune fois
par mois (cf. graphique 58). Ces proportions va- Graphique 59 Pour quelles raisons les médecins utilisent-
rient peu sur la période de 6 mois que dure len- ils le module RMO ?
quête.
59 %
60 %
Plus dun médecin sur deux (59 %) utilise le mo-
Pourcentage de médecins
50 %
dule RMO pour vérifier les critères de prescription
dun médicament ; un sur trois (35 %) pour pres- 40 % 35 %
crire un examen complémentaire et aussi un sur 33 %
trois (33 %) pour convaincre un patient dune de- 30 %
mande de prescription non conforme (cf. graphi-
20 %
que 59).
10 %
0%
pour vérifier pour prescrire pour convaincre
les critères de des examens le patient
prescription complémentaires d'une demande
non conforme
60 %
52 %
50 % 47 %
40 % 35 %
30 % 25 %
24 %
21 % 19 %
20 %
12 %
9% 8%
10 %
0%
depuis moins d'un mois depuis plus d'un mois depuis plus de 6 mois depuis plus d'un an
Durée d'utilisation du module
Graphique 61 Les difficultés rencontrées par les médecins Au total, près de neuf médecins sur dix (88 %) dé-
lors de l’utilisation du module RMO, ou qui expliquent qu’ils clarent utiliser le module RMO en consultation,
ne l’utilisent pas cest-à-dire face au patient. Cest donc pour eux
Aucune difficulté un des outils de la consultation du jour. Cette uti-
44 % lisation face au patient devient plus fréquente
13 % avec lexpérience : les médecins débutants sont
près dun quart à ne pas lutiliser en consultation
Manque d'ergonomie et cest le cas pour seulement 8 % des médecins
29 %
utilisateurs de plus dun an (cf. graphique 60).
18 %
60 %
Des utilisateurs en phase dapprentissage cher-
50 % chent à utiliser au maximum les possibilités de
40 % vérification des critères de prescription sur lordi-
nateur. Ils souhaitent plus de conformité dans le
30 %
20 % système actuel.
20 %
7% 7% Réponses caractéristiques
10 %
- VÉRIFIER les critères de prescription des médicaments
0%
au moins au moins moins au moins - CONFORMITÉ aux recommandations
une fois une fois d'une fois une fois - VÉRIFIER les bons usages
par jour par semaine par mois par mois
Fréquence d'utilisation du module... Les utilisateurs débutants sont en train de décou-
vrir la fonctionnalité. Par conséquent, beaucoup
dentre eux nexpriment pas dattentes particuliè-
res. Ils souhaitent que lutilisation soit, en général,
Graphique 64 Les médecins sont-ils satisfaits du module de plus simple, fiable, rapide et, en même temps, en-
proposition d’optimisation de la prescription en fonction du tièrement automatisée, pour se rapprocher au
nombre d’unités par conditionnement ? maximum du support papier.
Réponses caractéristiques
très satisfait
- RAPIDE et FIABLE
29 %
- très SIMPLE dutilisation avec un SIMPLE clic de souris
peu satisfait
pas du tout 12 % - ACCÈS RAPIDE
satisfait
5%
ne se
/DSURSRVLWLRQG¶RSWLPLVDWLRQ
prononce pas GHODSUHVFULSWLRQHQIRQFWLRQ
7% GX QRPEUHG¶XQLWpV
assez satisfait
47 % SDU FRQGLWLRQQHPHQW
&RPPHQWOHVPpGHFLQVXWLOLVHQW
LOVOHPRGXOHGHSURSRVLWLRQ
G¶RSWLPLVDWLRQGHODSUHVFULSWLRQ
HQ IRQFWLRQGXQRPEUHG¶XQLWpV
SDU FRQGLWLRQQHPHQW"
Parmi les médecins de léchantillon, 38 % utilisent
le module de proposition doptimisation de la
prescription en fonction du nombre dunités par
conditionnement (55 % parmi les évaluateurs de
la fonction doptimisation médico-économique
des actes et des prescriptions). Près de la moitié
des utilisateurs sen sert depuis plus dun an, et
deux sur trois en font usage quotidiennement
(cf. graphique 63).
G¶RSWLPLVDWLRQGHODSUHVFULSWLRQ 7%
HQ IRQFWLRQGXQRPEUHG¶XQLWpV
Perte de temps
SDU FRQGLWLRQQHPHQW" 11 %
Près de neuf médecins sur dix (88 %) ont déjà 12 %
changé une prescription à la suite de lutilisation
Autres
de ce module, et 42 % ont tenu compte de ces 10 %
changements dans leurs prescriptions ultérieures. utilisateurs
16 %
non utilisateurs
Lutilisation du module ne semble pas poser de Difficultés techniques
9%
problème ergonomique, puisque neuf utilisateurs
sur dix la trouvent facile ou très facile. 7%
Sans intérêt
Près de trois médecins sur quatre sont satisfaits à 4%
très satisfaits de lutilisation du module (cf. gra- 19 %
phique 64). Ils rencontrent peu de difficultés ;
17 % des utilisateurs se plaignent dun manque 0% 20 % 40 % 60 % 80 %
dergonomie et 9 % de difficultés techniques Pourcentage de médecins
(cf. graphique 65).
améliore peu
25 %
classe 4
7URLVSURILOVG¶XWLOLVDWHXUV
FRQILUPpV
¾ Les experts. Près de la moitié des médecins in-
terrogés (48 %) utilise lensemble de la fonction
pendant la consultation, avec accès direct de-
puis le dossier du patient, disposant souvent
dun système davertissement automatique en
cas de RMO. Ces médecins sauvegardent la to-
talité de lordonnance dans les dossiers de tous
leurs patients et impriment la totalité des or-
donnances. Ce sont presque tous des utilisa-
teurs de plus de 6 mois (classe 1).
¾ Les experts non utilisateurs des RMO (18 %)
sont des utilisateurs confirmés de tous les mo-
dules sauf des RMO. Le principe de ce dernier
module est en effet remis en cause par certains
médecins (classe 3).
4XDWUHSURILOVDOODQWGHPRLQV
FRQILUPpVjGpEXWDQWV
¾ Les non-utilisateurs de propositions de généri-
ques ou équivalents thérapeutiques (9 %) utili-
sent les autres modules, souvent avec accès
direct, mais sans avertissement pour les RMO.
Ils sauvegardent lensemble de lordonnance
pour tous leurs patients et éditent les ordon-
nances. Ce sont des utilisateurs de moins lon-
gue date (classe 6).
¾ Les apprentis « RMO et proposition de généri-
ques ou équivalents thérapeutiques » (4 %) uti-
lisent ces modules en consultation, mais sans
accès direct. Ils utilisent peu les deux autres
modules (classe 5).
¾ Les débutants (5 %) ninterposent pas encore
lordinateur dans le dialogue médecin/patient.
Ils font leur apprentissage, mais toujours en de-
hors des consultations. Ils utilisent en priorité le
module de propositions de génériques ou
déquivalents thérapeutiques, le module des
RMO, puis celui de calcul du coût de lordon-
nance et moins fréquemment le module de
proposition doptimisation en fonction du nom-
bre dunités par conditionnement. Ils néditent
jamais lordonnance. Les utilisateurs de moins
dun mois sont fréquents dans ce groupe (clas-
se 4).
¾ Les non-répondants (11 %) apparaissent com-
me des utilisateurs occasionnels de lun ou
lautre des modules. Ils sabstiennent de répon-
dre ou répondent négativement à la plupart des
questions (classe 7).
/¶RSWLPLVDWLRQPpGLFRpFRQRPLTXH
GHVDFWHVHWGHVSUHVFULSWLRQV
/D IRQFWLRQ G¶RSWLPLVDWLRQ GHV DFWHV HW GHV SUHVFULSWLRQV D DYDQW WRXW XQH YLVpH pFRQRPLTXH OD
PRGpUDWLRQGXFRWVXSSRUWpSDUOHSDWLHQWLPSOLTXHXQHXWLOLVDWLRQGHODIRQFWLRQHQFRQVXOWDWLRQHWXQ
OLHQDYHFOHGRVVLHUGXSDWLHQWpYHQWXHOOHPHQWFRPSOpWpSDUXQV\VWqPHG¶DYHUWLVVHPHQWDXWRPDWLTXHVL
ODSUHVFULSWLRQSHXWIDLUHO¶REMHWG¶XQHVXEVWLWXWLRQSDUJpQpULTXHVRXSDUpTXLYDOHQWVWKpUDSHXWLTXHVRX
G¶XQH502
0rPHVLVRQREMHFWLISOXVpFRQRPLTXHTXHPpGLFDOLPSOLTXHXQLPSDFWSOXVIDLEOHVXUODTXDOLWpGHODSUD
WLTXHODIRQFWLRQHVWFRXUDQWHHWVDVLPSOLFLWpG¶XWLOLVDWLRQIDLWSUHVTXHO¶XQDQLPLWp
◆ 6LOHEXWSULQFLSDOGXPRGXOHGHSURSRVLWLRQGHJpQpULTXHVRXG¶pTXLYDOHQWVWKpUDSHXWLTXHVHVWELHQ
GH UpDOLVHU GHV SUHVFULSWLRQV PRLQV FRWHXVHV OHV PpGHFLQV V¶HQ VHUYHQW DXVVL HQ FDV GH ULVTXH
G¶LQWHUDFWLRQVPpGLFDPHQWHXVHVGHVSUREOqPHVGHWROpUDQFHRXTXDQGOHSDWLHQWUHIXVHXQPpGLFD
PHQWSUpFLV/HVDWWHQWHVGHVPpGHFLQVFRQFHUQHQWODTXDOLWpHWODIUpTXHQFHGHVPLVHVjMRXUGHVOLV
WHVGHJpQpULTXHV&HUWDLQVPpGHFLQVSHQVHQWTXHF¶HVWDXSKDUPDFLHQGHVXEVWLWXHUHWPDUTXHQWXQ
PDQTXHG¶LQWpUrWSRXUFHPRGXOH
◆ /HVPpGHFLQVTXLRQWDGRSWpOHPRGXOHGHFDOFXOGXFRWGHO¶RUGRQQDQFHO¶XWLOLVHQWTXRWLGLHQQHPHQW
HQFRQVXOWDWLRQ,OOHXUDSSDUDvWIDFLOHG¶HPSORLHWELHQHQDGpTXDWLRQDYHFOHXUVDWWHQWHV
◆ /HPRGXOH502HVWXQSHXPRLQVHPSOR\p,OHVWVRXYHQWSDUDPpWUpGHIDoRQjVLJQDOHUDXWRPDWL
TXHPHQW OHV UpIpUHQFHV TXDQG HOOHV SHXYHQW V¶DSSOLTXHU 6RQ XWLOLVDWLRQ HVW SOXV FULWLTXpH TXH FHOOH
GHV DXWUHV PRGXOHV HQ SDUWLFXOLHU VRQ PDQTXH G¶HUJRQRPLH HW VD OHQWHXU 'H SOXV O¶DGKpVLRQ GX
PpGHFLQDXSULQFLSHGHV502HVWXQIDFWHXULPSRUWDQWGHUHFRXUVjFHPRGXOH6RQXWLOLVDWLRQYDULH
DXVVLVHORQOHVVSpFLDOLWpVSRXUFHUWDLQHVG¶HQWUHHOOHVOHV502VRQWSHXQRPEUHXVHVHWGRQFIDFLOH
PHQWPpPRULVDEOHV
◆ /HVPpGHFLQVXWLOLVDQWOHPRGXOHGHSURSRVLWLRQG¶RSWLPLVDWLRQGHODSUHVFULSWLRQHQIRQFWLRQGXQRP
EUH G¶XQLWpV SDU FRQGLWLRQQHPHQW \ UHFRXUHQW TXRWLGLHQQHPHQW DX FRXUV GH OD SUHVFULSWLRQ /H
PRGXOHHVWIDFLOHG¶HPSORL
/HV
DXWUHV
IRQF
WLRQV
O·LQWHU
URJD
WLRQGH
EDVHV
GH
GRQ
83
/¶LQWHUURJDWLRQGHEDVHV Parmi les 2 790 médecins qui ont participé à len-
GHGRQQpHVHWGHVLWHVjYLVpH quête, plus dun sur deux (56 %) interroge des ba-
ses de données ou des sites à visée médicale ou
PpGLFDOHRXSURIHVVLRQQHOOH
professionnelle. Les types de bases ou sites les
plus consultés sont les sites spécialisés (46 %),
Selon la loi du 1 er juillet 1998, « on entend par base
les bases de connaissance et référentiels (39 %),
de données un recueil doeuvres, de données ou
dautres éléments indépendants, disposés de maniè- les bases de données bibliographiques (36 %),
re systématique ou méthodique et individuellement puis les documents législatifs, réglementaires et
accessibles par des moyens informatiques ou par éthiques (29 %) (cf. graphique 68). Les médecins
tout autre moyen ». Les données doivent être structu- spécialistes interrogent les bases de données et
rées au moyen de mots clés provenant de diverses les sites plus fréquemment que les médecins gé-
nomenclatures nationales ou internationales 1. néralistes.
¾ Les bases bibliographiques décrivent, sous forme Graphique 68 L’interrogation des bases de données
de références, divers documents (articles, ouvra- et des sites à visée médicale par l’ensemble des médecins,
ges, rapports, congrès...), avec un apport din- en début d’enquête
dexation (descripteurs) et éventuellement
danalyse (résumé). Sites spécialisés
¾ Les bases textuelles : des textes intégraux sont 46 %
disponibles en banques de données dans les do-
maines juridique, scientifique ou technique, et Bases de données bibliographiques
des articles de presse. Le texte peut être codé, les 39 %
termes sont alors interrogeables, ce qui est le cas
dans laccès en ligne, ou bien le texte est numéri- Bases de connaissances et référentiels
sé, cest-à-dire visible en tant quimage mais non
36 %
recherchable directement (par exemple les fac-
similés de brevets sur cédérom).
Documents législatifs, réglementaires, éthiques
¾ Contrairement aux systèmes experts, les bases de
29 %
connaissance (factuelles ou numériques) ne se
proposent pas de reproduire le raisonnement hu-
main, mais fournissent des renseignements direc- 0% 10 % 20 % 30 % 40 % 50 %
tement et immédiatement exploitables par les Pourcentage de médecins
utilisateurs (par exemple : les signes dune mala-
die, les propriétés dun médicament, les guideli- Graphique 69 L’interrogation des bases de données
nes ou référentiels de pratique clinique). et des sites à visée médicale, selon la spécialité
¾ Les sites spécialisés : ils rassemblent des informa- des médecins
tions de nature diverse sur une même
Sites spécialisés 60 %
thématique : actualités, dossiers thématiques, fo-
rums de discussion, calendrier de congrès, accès 44 %
à des bases de données, liens vers dautres sites
Web, etc. Ils se sont développés plus récemment, Bases de données bibliographiques
en France avec le Minitel, puis en France et à 55 %
létranger, avec le développement dInternet. 37 %
Documents législatifs
34 % Spécialistes
28 % Généralistes
0% 10 % 20 % 30 % 40 % 50 % 60 %
'XVVHUUH/'XFURW+$OODsUW)$© /¶LQIRUPDWLVD
Pourcentage de médecins
WLRQPpGLFDOHO¶RUGLQDWHXUHWODORLªpGLWLRQVPpGL
FDOHVLQWHUQDWLRQDOHVS
Graphique 70 Avec quelle fréquence les médecins interrogent-ils les bases de données ?
80 %
au moins une fois par jour 72 %
70 % au moins une fois par semaine
Pourcentage de médecins
40 % 37 % 37 %
30 % 29 % 29 % 26 % 30 % 31 %
30 % 24 %
20 %
10 % 5% 4%
3%
1% 0%
0%
sites spécialisés bases de données bases de connaissance documents législatifs,
bibliographiques et référentiels réglementaires, éthiques
74 %
70 %
60 %
50 %
37 %
40 %
30 % 22 %
19 %
20 %
12 %
9% 7% 7%
10 % 5%
2%
0%
sites spécialisés bases de données bases de connaissances documents législatifs,
bibliographiques et référentiels réglementaires, éthiques
Graphique 72 Comment les bases de données sont-elles connues par les médecins?
90 % 85 %
80 %
Pourcentage de médecins
70 %
70 %
60 %
50 %
40 % 34 %
30 % 23 %
17 %
20 % 14 %
10 %
10 % 6%
0%
par des par Internet par des par un par des par un par la par l’Ordre
journaux confrères organisme journaux non autre canal documentation des médecins
professionnels de formation professionnels (congrès...) de leur logiciel
Les journaux professionnels, Internet et les con- Graphique 73 Quels type de bases de données et de sites
frères sont les plus importants fournisseurs de ré- les médecins interrogent-ils ?
férences des bases à consulter (cf. graphique 72). Sites spécialisés 79 %
Bien que sept médecins sur dix soupçonnent quil oui nsp non
existe un risque pour la sécurité des données sur
Internet, ils ne sont que 15 % à crypter les don- Graphique 78 La messagerie électronique fait-elle gagner
nées quils transmettent (cf. graphique 76). Luti- du temps?
lisation de la messagerie électronique pour
transmettre des informations sur des patients
semble donc freinée par le risque ressenti dat-
beaucoup
teinte au secret médical (cf. graphique 77). n.s.p.
31 %
6%
Ils sont deux médecins sur trois à considérer
pas du tout
quelle leur fait gagner beaucoup ou assez de 7%
temps. Cette amélioration ne se comprend pas
comme un gain de temps sur la consultation,
mais sur les activités annexes telles que les rela- peu
tions avec le milieu professionnel (confrères, hô- 20 % assez
36 %
pitaux, syndicats, etc.) (cf. graphique 78).
/HVIRUXPVHWOLVWHV
GHGLVFXVVLRQ
amélioration
pas de 69 % Seuls 91 médecins ont porté leur choix sur léva-
changement
luation des forums et des listes de discussion sur
26 %
Internet. Ce faible nombre ne permet pas de pré-
senter de résultats très détaillés.
FORUMS OUVERTS
Il est possible de lire et de participer, sur Internet, de-
puis des sites dédiés à la médecine, à des débats et
des échanges sur les connaissances, les pratiques, le
Graphique 81 La messagerie électronique améliore-telle système de soins, etc. Ces échanges peuvent être
la qualité de la pratique médicale ? thématiques ou non et éventuellement régulés par
un modérateur. Les intervenants sinscrivent et com-
muniquent directement sur le site Internet, sans pas-
ser par leur propre messagerie.
assez
n.s.p. 37 % LISTES DE DISCUSSION
9% De même, certains sites proposent au visiteur de
sinscrire sur des listes de correspondants rattachés
pas du tout à des thèmes. Il devient alors destinataire des messa-
8% ges envoyés par ses colistiers sur ce thème et peut de
la même manière leur envoyer ses réflexions. Les lis-
beaucoup
un peu
tes de discussion sont accessibles par inscription
20 %
26 % simple, abonnement ou identification professionnel-
le
La plupart des médecins consultent régulière- Près dun médecin sur deux (46 %) utilisant la
ment les mêmes forums et listes de discussion. transmission électronique dexamens biologiques
estime que le gain de temps est très important et
Les médecins évaluateurs ont découvert ces sites 3 % quil est nul. De même, la moitié des méde-
le plus souvent directement sur internet ou par cins estime que le transfert de documents numé-
des journaux professionnels. risés leur fait gagner beaucoup de temps.
/HVDXWUHVIRQFWLRQV
/¶LQWHUURJDWLRQGHEDVHVGHGRQQpHVHWGHVLWHVjYLVpHPpGLFDOH
RXSURIHVVLRQQHOOH
$X VHLQ GH OD IRQFWLRQ G¶DFFqV DX[EDVHV GH GRQQpHV HW DX[ VLWHV j YLVpH PpGLFDOH RX
SURIHVVLRQQHOOHOHVPpGHFLQVXWLOLVHQWOHSOXVVRXYHQWOHVVLWHVVSpFLDOLVpV/HVEDVHVGXVLWH
&+8GH5RXHQ0('/,1(OHVEDVHVGXVLWHGX&+8GH5HQQHVOHVLWHGHO¶$1$(6OHVLWHGX
&RQVHLOGHO¶2UGUHVRQWSDUPLOHVEDVHVOHVSOXVFLWpHV&HWWHIRQFWLRQHQSOHLQHH[SDQVLRQHVW
XWLOLVpHSOXVSDUWLFXOLqUHPHQWSDUOHVVSpFLDOLVWHV&¶HVWVXUWRXWGDQVOHVMRXUQDX[SURIHVVLRQ
QHOVVXU,QWHUQHWHWDXSUqVGHOHXUVFRQIUqUHVTXHOHVPpGHFLQVWURXYHQWOHVUpIpUHQFHVGHV
EDVHVjFRQVXOWHU
/DPHVVDJHULHpOHFWURQLTXH
7RXVOHVPpGHFLQVLQWHUURJpVGLVSRVHQWG¶XQHPHVVDJHULHpOHFWURQLTXHFRQGLWLRQLQGLVSHQ
VDEOHSRXUSDUWLFLSHUjO¶HQTXrWH(OOHHVWDYDQWWRXWHPSOR\pHKRUVVRLQV IRUPDWLRQPpGLFDOH
UHODWLRQVDYHFGHVRUJDQLVPHVSURIHVVLRQQHOVUHFKHUFKH /HVGHPDQGHVGHUHQVHLJQHPHQWV
DX[ FRQIUqUHV HWOHV FRPPXQLFDWLRQV DYHF O¶K{SLWDO FRPSWHV UHQGXV G¶RSpUDWLRQVHWF VRQW
SOXVUDUHV8QHPDMRULWpGHPpGHFLQVDUHFRXUVjODPHVVDJHULHpOHFWURQLTXHSRXUWUDQVPHWWUH
GHVILFKLHUVDWWDFKpV/HUHFRXUVjODPHVVDJHULHpOHFWURQLTXHSRXUWUDQVPHWWUHGHVLQIRUPD
WLRQVVXUGHVSDWLHQWVVHPEOHPDOJUpWRXWIUHLQpHSDUOHULVTXHUHVVHQWLSRXUOHVHFUHWPpGLFDO
/HVPpGHFLQVHVWLPHQWLOVTX¶LOH[LVWHXQULVTXHGHYLRODWLRQ
ORUVGHO¶XWLOLVDWLRQGHODPHVVDJHULHpOHFWURQLTXH"
100 %
90 % 14 %
27 %
Pourcentage de médecins
80 % 16 %
70 %
60 %
39 %
50 %
40 %
70 %
30 %
20 %
34 %
10 %
0%
Internet RSS
/HVIRUXPVHWOLVWHVGHGLVFXVVLRQ,QWHUQHW
/HQRPEUHGHPpGHFLQVTXLSDUWLFLSHQWjGHVGpEDWVHWGLVFXVVLRQVFROOHFWLYHVVXUOHVIRUXPV
HWOLVWHVGHGLVFXVVLRQ,QWHUQHWDXJPHQWHQHWWHPHQWDXILOGHO¶pWXGH(QILQG¶HQTXrWHOH
WHPSV FRQVDFUp j FHV DFWLYLWpV DYRLVLQH OHV VL[ KHXUHV PHQVXHOOHV /D IRQFWLRQ HVW G¶DLOOHXUV
VRXYHQW MXJpH WURS FRQVRPPDWULFH GH WHPSV /H SOXV VRXYHQW OHV PpGHFLQV GpFRXYUHQW OHV
DGUHVVHVGHFHVVLWHVGHGLVFXVVLRQGLUHFWHPHQWVXU,QWHUQHWRXGDQVOHVMRXUQDX[SURIHVVLRQ
QHOV/HVVXMHWVGHGLVFXVVLRQFRQFHUQHQWOHVLQIRUPDWLRQVPpGLFDOHVOHVDFWXDOLWpVSURIHVVLRQ
QHOOHVHWO¶LQIRUPDWLTXH
/DIDLEOHVVHGHO¶pTXLSHPHQWGHVODERUDWRLUHVFRQVWLWXHXQIUHLQjO¶XWLOLVDWLRQGHODWUDQVPLV
VLRQGLUHFWHGHVUpVXOWDWVG¶H[DPHQVELRORJLTXHV
/HVWUDQVIHUWVGHGRFXPHQWVQXPpULVpVWHOTXHOHWUDQVIHUWG¶LPDJHVVRQWHPSOR\pVGDQV
OHEXWGHGHPDQGHUXQDYLVjXQFRQIUqUHRXSRXUpFKDQJHUGHVFRPSWHVUHQGXVG¶H[DPHQV
/HVFRQVXOWDWLRQVjGLVWDQFHVRQWSOXVUDUHV
/¶DQDO\VHFRPSDUDWLYHGHO¶DFWLYLWp
/D IRQFWLRQ G¶DQDO\VH FRPSDUDWLYH GH O¶DFWLYLWp SHUPHW DX[ PpGHFLQV GH SURGXLUH GHV
WDEOHDX[ GH ERUG TXL YLVHQW HVVHQWLHOOHPHQW j VXLYUH O¶pYROXWLRQ GH O¶DFWLYLWp ,OV UHJURXSHQW
SULQFLSDOHPHQWGHVLQIRUPDWLRQVVXUOHQRPEUHG¶DFWHVOHVKRQRUDLUHVOHQRPEUHGHSDWLHQWV
/HUHFRXUVjFHWWHIRQFWLRQSHUPHWpJDOHPHQWG¶HIIHFWXHUGHVFRPSDUDLVRQVORFDOHVUpJLRQD
OHVRXQDWLRQDOHVOHSOXVVRXYHQWSDUUDSSRUWDX[7DEOHDX[6WDWLVWLTXHVG¶$FWLYLWpGHV3UDWL
FLHQV&¶HVWODFXULRVLWpLQWHOOHFWXHOOHTXLPRWLYHOHSOXVVRXYHQWFHWWHDQDO\VH
/HVpFKDQJHVGHGRQQpHVGHQDWXUHFROOHFWLYH
/HVPRGXOHVG¶pFKDQJHVGHGRQQpHVGHQDWXUHFROOHFWLYHVRQWXWLOLVpVSRXUOHVHQTXrWHV
pSLGpPLRORJLTXHVRXOHVpWXGHVFOLQLTXHVHWSRXUOHVUpVHDX[VWUXFWXUpVGHSURIHVVLRQQHOVGH
VDQWp/HVLQIRUPDWLRQVSDUWDJpHVGDQVOHFDGUHGHVUpVHDX[GHVRLQVVRQWUHODWLYHVjGHVSUR
WRFROHV GH VRLQV j O¶RUJDQLVDWLRQ SUDWLTXH GX IRQFWLRQQHPHQW GX UpVHDX HW j O¶DQQXDLUH GHV
FRUUHVSRQGDQWV
partie 5
/¶DFTXLVLWLRQGHGRQQpHVTXDQWLILDEOHVDSRXUSUHPLHUREMHWODPHVXUHGHODSUHVVLRQDUWp
ULHOOHPDLVDXVVLGXSRLGVGHODWDLOOHDLQVLTXHOHVH[DPHQVFRPPHOHV(&*
8Q
FODV
VH
PHQW
GHV
PR
97
/HVRSLQLRQVGHVPpGHFLQV ¾ Quelles sont les difficultés que vous rencontrez
VXUPRGXOHVWHVWpV lors de lutilisation de ce module ?
FRQFHUQDQWOHXUVDWLVIDFWLRQ pas de difficultés ;
OHVGLIILFXOWpVUHQFRQWUpHV manque dergonomie ;
HWO¶DPpOLRUDWLRQGHODTXDOLWp
difficultés techniques ;
GHOHXUSUDWLTXH
perte de temps ;
Dans les parties précédentes, on a présenté com- manque dintérêt ;
ment les médecins jugent lutilisation de chaque
module1 évalué. On propose ici une synthèse de autres difficultés.
ces opinions, sous la forme dune analyse qui
aboutit à une typologie de 23 modules sur les ¾ Trouvez-vous que le recours à ce module
32 évalués dans lenquête. Cette typologie est améliore la qualité de votre pratique ?
construite à partir des réponses sur le degré de beaucoup ;
satisfaction, les difficultés rencontrées et limpact
assez ;
sur la qualité de la pratique médicale, provenant
de questions identiques concernant chacun des peu ;
modules. Le choix des 23 modules sexplique par
pas du tout ;
le fait quils constituent une base commune à tous
les logiciels médicaux. Ces modules interviennent ne se prononce pas ;
directement dans lactivité de soins ou déchan- nutilise pas.
ges avec les confrères. Les huit modules restants
concernent des activités plus générales, sans lien Lensemble des réponses a été regroupé dans un
direct ou immédiat avec un patient. Ils ne néces- tableau croisant en lignes les modules et en co-
sitaient pas le même type de questions. lonnes les modalités des variables. A lintersec-
tion dune ligne et dune colonne figure le nombre
Les questions retenues pour lanalyse sont les de médecins qui ont répondu à la modalité cor-
suivantes : respondante pour le module correspondant (cf.
tableau 10). Lanalyse factorielle de ce tableau de
¾ Êtes-vous satisfait par laide apportée par le fréquences met en évidence cinq catégories de
module ? modules relatives à lappréciation des médecins
très satisfait ; interrogés.
assez satisfait ;
peu satisfait ;
pas du tout satisfait ;
ne se prononce pas ;
nutilise pas.
2QUDSSHOOHTXHSRXUOHVEHVRLQVGHO¶pWXGHRQDGLVWLQJXpjSDUWLUGHIRQFWLRQVW\SHH[LVWDQWGpMjGDQVODSOXSDUW
GHVORJLFLHOVPpGLFDX[FRPPHUFLDOLVpVGL[IRQFWLRQVLQIRUPDWLTXHVJpQpUDOHV&HVIRQFWLRQVRQWpWpSRXUODSOX
SDUWVXEGLYLVpHVHQSOXVLHXUVPRGXOHVSRXYDQWrWUHXWLOLVpVVpSDUpPHQW$LQVLOHPRGXOH© DUFKLYDJHGHVDQWpFp
GHQWVHWGHVDFWHVªHVWLOSDUPLG¶DXWUHVFRQVWLWXWLIGHODIRQFWLRQ©JHVWLRQLQIRUPDWLVpHGXGRVVLHUPpGLFDOGX
SDWLHQWª
ne se prononce pas
pas du tout safisfait
pas de difficultés
assez satisfait
peu satisfait
nutilise pas
très satisfait
...
Bonnes pratiques,
505 31 214 65 18 58 174 ...
conférences de consensus
Contre-indications
86 315 380 77 15 18 487 ...
et interactions médicamenteuses
Alarmes thérapeutiques
173 286 296 91 18 27 461 ...
et préventives
Proposition de génériques
112 227 394 65 8 29 527 ...
ou d'équivalents thérapeutiques
Proposition d'optimisation
310 152 243 63 28 39 372 ...
de la presc. // nb d'U par cond.
...
...
...
...
...
...
...
Consultation du jour
/HVPRGXOHV©LQGLVSHQVDEOHVª
58 % 32 % 6%
38 % 26 % 30 %
0% 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %
Pourcentage de médecins
améliore beaucoup améliore assez
améliore peu à pas du tout ne se prononce pas
Messagerie individuelle
50 % 42 % 6% Utilisés par tous les médecins, ce sont des
modules simples demploi, mais qui ne
Calcul du coût de l'ordonnance
semblent pas avoir beaucoup dimpact sur la
31 % 39 % 11 %
qualité de la pratique.
Proposition de génériques
27 % 47 % 9% ¾ Le calcul du coût de lordonnance ;
Listes de discussion
¾ les propositions de génériques ou déquiva-
19 % 43 % 17 %
lents thérapeutiques ;
Forum ouvert
15 % 37 % 21 % ¾ la messagerie électronique.
0% 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %
¾ les forums ouverts sur Internet ;
Pourcentage de médecins
¾ les listes de discussion sur Internet.
très satisfait assez satisfait peu ou pas satisfait
Listes de discussion
1% 35 % 37 % 12 %
Forum ouvert
1% 34 % 38 % 8%
0% 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %
Pourcentage de médecins
améliore beaucoup améliore assez
améliore peu à pas du tout ne se prononce pas
0% 10 % 20 % 30 % 40 % 50 % 60 %
Pourcentage de médecins
améliore beaucoup améliore assez
améliore peu à pas du tout ne se prononce pas
Rares sont ceux qui ne rencontrent aucune diffi- Suivi de patients en réseau
24 %
culté : la plupart rencontrent des difficultés tech- 13 %
29 %
niques. Ils évoquent aussi dautres difficultés, Téléobservance pour la tension
notamment une limite dans le développement de
18 %
ces modules du fait du manque de correspon-
dants équipés. Entre 13 % et 31 % les déclarent Codage des diagnostics
16 %
sans intérêt (cf. graphique 95). 31 %
27 %
Parmi les utilisateurs, une proportion élevée ne se 0% 10 % 20 % 30 % 40 %
prononce pas et peu dénotent une amélioration Pourcentage de médecins
notable de leur pratique (cf. graphique 96). autres difficultés sans intérêt difficultés techniques
Consultation à distance
3% 8% 6% 12 %
Codage de diagnostics
3% 7% 14 % 7%
0% 10 % 20 % 30 % 40 %
Pourcentage de médecins
améliore beaucoup améliore assez
améliore peu à pas du tout ne se prononce pas
/H
EL
ODQ
DS
SUp
107
Pour clore lenquête FORMMEL, un dernier question-
naire, commun à lensemble des médecins partici-
pants, a trait au bilan de lapport de linformatique
dans la pratique médicale libérale. En particulier, de
nombreuses questions ouvertes leur permettent de
sexprimer plus librement sur le sujet. Au total, 2 467
médecins ont répondu à ce questionnaire.
/¶RUGLQDWHXUHQWUHOHPpGHFLQ
HWOHSDWLHQW
/¶RUGLQDWHXUHVWLOSUpVHQW
jFKDTXHFRQVXOWDWLRQ
HWSRXUWRXVOHVSDWLHQWV"
Presque tous les médecins interrogés utilisent leur
ordinateur à chaque consultation et pour lensem-
ble de leurs patients. Ils sont 12 % à mentionner
quils excluent les patients vus en visite et les pa-
tients de passage. Cette proportion est certaine-
ment très sous-estimée, car on a tout lieu de
penser que cette mention nest pas systématique.
Une très faible proportion de médecins donne en-
core la priorité à certains groupes spécifiques de
patients (souvent les chroniques). Ceux qui nuti-
lisent pas lordinateur en consultation disent man-
quer de temps ou dintérêt, ou refusent que leur
relation avec le patient soit perturbée par lordina-
teur. Ces pourcentages varient légèrement en
fonction de la date dinformatisation des méde-
cins : plus linformatisation est récente, moins
lutilisation de lordinateur est systématique
(cf. tableau 11).
60 %
53 %
49 % 50 %
50 %
43 %
40 % 39 %
40 %
30 %
30 %
20 % 21 % 18 %
20 % 16 %
13 %
8%
10 %
0%
modification du déroulement augmentation de la durée diminution de la durée pas de modification de durée
/HGpURXOHPHQWGHODFRQVXOWDWLRQ
HVWLOPRGLILpSDUODSUpVHQFH
GH O¶RUGLQDWHXU"
Pour près de la moitié des médecins, le déroule-
ment de la consultation sest trouvé modifié. Cet-
te proportion diminue avec lexpérience : elle
nest plus que de 40 % pour les informaticiens
chevronnés (informatisés avant 1990). Plus de la
moitié (59 %) estime que la durée de la consulta-
tion na pas changé, alors que plus dun sur qua-
tre (28 %) estime quelle a augmenté. Parmi les
plus chevronnés, 80 % estiment que la durée ne
change pas ou quelle diminue. Ils ne sont que
61 % parmi les débutants (cf. graphique 97).
Graphique 98 L’analyse lexicométrique : la représentation graphique des éléments les plus caractéristiques des réponses
et de leurs relations avec l’âge des médecins
classement des
accès à
en temps réel
accès instantané
information
moins de 40 ans
visualisation rapide
synthèse des données
visualisation immédiate accès rapide
lisible plus rapide
de 40 à 49 ans
meilleure mémoire
plus lisible
lisible et faciles à consulter
de 50 à 54 ans
55 ans et plus facile des antécédents
plus faciles à consulter
données accumulées
informatisé permet retrouve plus facilement
passé
une meilleure
connaisssance permet une
meilleure connaisssance
Réponses caractéristiques :
- DISPARITION des dossiers papier, gain de place, numérisation
des documents médicaux
- restitution au PATIENT de la plupart des pièces et DISPARI-
TION du dossier papier.
- PLUS de résultats BIOLOGIQUES encombrants
- PLUS de dossier papier, archivage des courriers
- je ne sors PLUS le dossier papier que pour y ranger les comptes
rendus de spécialistes
/DORLGXPDUVVXUODSUHXYHHWODVLJQDWXUH
pOHFWURQLTXHV GHYUDLW OHYHU FHWWH FRQWUDLQWH HW SHU
PHWWUHXQDUFKLYDJHXQLTXHPHQWpOHFWURQLTXHGHFH
W\SHG¶pFULW
50 %
Pourcentage de médecins
42 %
40 %
30 % 26 %
20 % 18 %
14 %
10 %
0%
panne de panne de raison de autre
matériel maintenance maintenance raison
/DVpFXULVDWLRQGHVGRQQpHV CAM 2% 8% 13 %
MXJHQWLOVO¶DSSRUW 28 % 59 % 6%
6%
GH O¶LQIRUPDWLTXHGDQV
Utilité pour le patient
OHXU SUDWLTXH "
20 % 62 % 8 % 10 %
Les médecins jugent lapport de linformatique
très positif en ce qui concerne la relation avec le Performance technique
patient (utilité et acceptabilité), ainsi que pour le 15 % 58 % 17 % 10 %
confort et la qualité de leur travail. La performan-
ce technique, le gain de temps, ainsi que les éco- Gain de temps
nomies réalisées pour le système de santé sont un
8% 30 % 41 % 21 %
peu plus contestés (cf. graphique 102).
Économies réalisées
4% 30 % 35 % 31 %
0% 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %
Pourcentage de médecins
Pensez-vous que son rôle dans la pratique médicale libérale, soit encore amené à sélargir ?
beaucoup 77 % 73 % 67 % 63 % 70 %
assez 20 % 24 % 29 % 33 % 27 %
peu ou pas du tout 1% 2% 2% 3% 2%
ne sait pas 1% 1% 2% 1% 1%
globalement positif 34
/DPDMRULWpGHVPpGHFLQVUHWLHQW
XQELODQSRVLWLIGHO¶LQIRUPDWLVDWLRQ dossier médical 32
GHODSUDWLTXHPpGLFDOH amélioration qualité 30
La lecture des listes des mots et des séquences de amélioration pratique 27
mots bénéficiant dune fréquence élevée dans les
meilleur suivi 27
réponses met en évidence une forte présence du
vocabulaire ayant une signification positive qualité travail 24
(cf. tableau 15). Le mot « positif » apparaît le plus *On lit ces tableaux de la manière suivante : la séquence « bilan
fréquent alors que « négatif » est pratiquement positif », par exemple, a été utilisée 99 fois dans lensemble des répon-
ses. Rappelons que lunité statistique retenue ici est loccurence dun
abasent dans les réponses (cf. graphique 103). mot ou dune séquence de mots.
Cependant, lopposition est moins marquée entre
la séquence « gain temps » et « perte temps » qui
apparaîssent respectivement 56 fois et 43 fois Graphique 103 La fréquence des mots « positif »
(cf. tableau 16). Ces premiers résultats de lap- et « négatif »
proche statistique du texte nous servent de base 450
438
à des mesures comparatives de lutilisation du
400
vocabulaire par les différentes catégories de mé-
decins. 350
300
Tableau 15 Les mots souvent utilisés dans les réponses
250
Nombre
200
doccurrences
mots dans les réponses 150
positif(ve)(s), positivité** 439
100
temps 259
50
dossier(s) 189 11
0
patient(s) 180
positif négatif
meilleur(e)(s) 167
indispensable(s) 164
pratique 162
amélioration(s) 150
rigueur 104
outil(s) 94
qualité(s) 87
nécessaire(s), nécessité 76
progrès 73
évolution(s) 71
... ...
Total des mots dans les réponses* 21 536
*Le vocabulaire utilisé par les médecins dans leurs réponses compte
2 828 mots différents.
spécificité
spécificité
médecin. Il en ressort que la spécialité et la date
indice de
indice de
Généralistes Spécialistes dinformatisation du médecin ont limpact le plus
significatif sur le vocabulaire utilisé. Ce sont donc
deux variables retenues pour lanalyse.
outil +4 positif mais +3
indispensable +2 secrétaire +3
/HELODQGHO¶LQIRUPDWLVDWLRQVHORQ
meilleur +2 tâches +2 ODVSpFLDOLWp
fiabilité +2 échange +2 Les réponses sont regroupées en fonction de la
rigueur +2 évolution +2 spécialité : généralistes et spécialistes, afin de
pouvoir décrire les différences dans les réponses
suivi +1 beaucoup +2 de ces deux groupes de médecins. Le faible taux
de travail
de participation de spécialistes dans lenquête
formation +2 (11 %) ne permet pas un découpage par spéciali-
Les généralistes et les spécialistes ont répondu différemment. Lindice té. Par conséquent, les réponses de tous les mé-
de spécificité supérieur ou égal à +1 indique que le mot ou la séquence
de mots est caractéristique du groupe.
decins spécialistes ont été regroupées.
Les généralistes
Linformatique est devenue un outil indispensable
dans la pratique médicale de la plupart des géné-
ralistes. Elle améliore le suivi du patient, dans le-
quel elle apporte plus de rigueur. Le bilan est très
positif.
Réponses caractéristiques2 :
- OUTIL INDISPENSABLE.
- informatique = OUTIL INDISPENSABLE
- FIABILITÉ
- MEILLEUR suivi
- MEILLEUR suivi du patient grâce à la rigueur de gestion par
l'OUTIL informatique
Les spécialistes
Dans les réponses des médecins spécialistes, lin-
formatisation apparaît comme une évolution po-
sitive, mais elle nen est encore quà ses débuts.
Si le premier bilan est positif, ils estiment cepen-
dant que linformatique médicale libérale nécessi-
te beaucoup damélioration. Les investissements
sont parfois supérieurs à ce quils peuvent appor-
ter à la pratique. Léchange de données patient
nest pas encore uniformisé : le standard des logi-
ciels pose un sérieux problème lors du transfert
des documents numérisés. Ces médecins ont
aussi beaucoup dattentes en matière de forma-
tions spécialisées en informatique pour réduire
Tableau 18 Les mots et les séquences de mots caractéristiques selon la date d’informatisation
spécificité.
spécificité
spécificité
spécificité
indice de
indice de
indice de
indice de
Avant 1990 De 1990 à 1994 De 1995 à 1997 Après 1997
rigueur
moderne malgré
coût
qualité meilleur
meilleure
gain
efficacité Informatisés entre 95 et 97 plutôt positif
gain de temps
dossier patient investissement prise en charge
Informatisés entre 90 et 94 qualité en temps
mais
je ne peux bilan F1
10 ans m'en passer outil globalement
informatisé Informatisés après 97
depuis Informatisés avant 1990 énorme
simplicité beaucoup de temps
informatisé globalement
amélioration de la pratique
inéluctable perte de temps positif
au début
assez
difficile
Réponses caractéristiques3
- JE SUIS INFORMATISÉ DEPUIS 12 ANS et très content
- cela fait 10 ANS que JE SUIS INFORMATISÉ et JE NE pourrais
plus mEN PASSER
- OUTIL indispensable
- JE SUIS INFORMATISÉ DEPUIS 1987 convaincu de laspect
INÉLUCTABLE et indispensable
- suis INFORMATISÉ DEPUIS 1986 (avec le même logiciel évolu-
tif) et ne saurais MEN PASSER
Réponses caractéristiques :
- positif, MALGRE beaucoup de temps et dargent engagés
- c'est bien MAIS il y a un INVESTISSEMENT à faire en argent et
EN TEMPS
- PLUTOT POSITIF MAIS pour un COÛT trop élevé
- PLUS DE RIGUEUR dans la gestion du DOSSIER DU PATIENT
- MEILLEURE GESTION des dossiers patients, MEILLEUR suivi
des prescriptions
Réponses caractéristiques :
- ÉNORME PERTE DE TEMPS AU DÉBUT : il faut 2 ans minimum
pour tout optimiser
- cest DIFFICILE, ÇA prend un temps fou, mais ça aide pour une
meilleure prise en charge
- pratique, mais BEAUCOUP DE TEMPS passé ! ! !
- BILAN GLOBALEMENT POSITIF
- AMÉLIORATION DE LA PRATIQUE médicale
/HELODQDSSUpFLDWLRQJOREDOHGHVPpGHFLQV
3UHVTXHWRXVOHVPpGHFLQVLQWHUURJpVXWLOLVHQWOHXURUGLQDWHXUjFKDTXHFRQVXOWDWLRQHWSRXUO¶HQVHPEOH
GH OHXUV SDWLHQWV /H GpURXOHPHQW GH OD FRQVXOWDWLRQ V¶HQ HVW WURXYp PRGLILp PDLV DYHF O¶H[SpULHQFH
O¶LQIRUPDWLTXHHVWGHYHQXHSURJUHVVLYHPHQWSOXVWUDQVSDUHQWHGDQVODFRQVXOWDWLRQ
/DJUDQGHPDMRULWpG¶HQWUHHX[XWLOLVHPLHX[O¶HQVHPEOHGHVGRQQpHVDFFXPXOpHVVXUOHVSDWLHQWVJUkFHj
O¶LQIRUPDWLTXH /HV MHXQHV SUDWLFLHQV PRLQV GH DQV DSSUpFLHQW SDUWLFXOLqUHPHQW O¶DFFqV LQVWDQWDQp
DX[GRQQpHVVXUOHXUSDWLHQWVHWOHJDLQGHWHPSVTX¶LOSURFXUH3RXUOHXUVFROOqJXHVSOXVkJpV DQVHW
SOXV O¶LQIRUPDWLVDWLRQ VLJQLILH GDYDQWDJH XQH PHLOOHXUH XWLOLVDWLRQ HW XQH PHLOOHXUH FRQQDLVVDQFH GHV
LQIRUPDWLRQVDFFXPXOpHVVXUOHVSDWLHQWVHWSDUFRQVpTXHQWXQVXLYLIDFLOLWp
/H ELODQ GH O¶LQIRUPDWLVDWLRQ HVW SOXV SDUWLFXOLqUHPHQW SRVLWLI SRXU OHV JpQpUDOLVWHV /¶LQIRUPDWLTXH HVW
GpMjSDUIDLWHPHQWLQWpJUpHGDQVOHXUSUDWLTXH/HVVSpFLDOLVWHVHVWLPHQWTXHF¶HVWXQHpYROXWLRQIDYRUD
EOHPDLVTX¶HOOHQ¶HQHVWHQFRUHTX¶jVHVGpEXWVHWQpFHVVLWHGHVDPpOLRUDWLRQV XQLIRUPLVDWLRQGXVWDQ
GDUGGHVORJLFLHOVSRXUO¶pFKDQJHGHGRQQpHVIRUPDWLRQVVSpFLDOLVpHVHWF
'HPrPHOHVUpSRQVHVGHVPpGHFLQVGLIIqUHQWVHORQOHXUGDWHG¶LQIRUPDWLVDWLRQ3RXUOHVPpGHFLQVLQIRU
PDWLVpVDYDQWO¶LQIRUPDWLTXHHVWGHYHQXHXQRXWLOGHWUDYDLOGRQWLOVRQWDFTXLVXQHH[FHOOHQWHPDv
WULVHHWGRQWLOVQHSRXUUDLHQWSOXVVHSDVVHU(OOHDPpOLRUHFRQVLGpUDEOHPHQWOHXUSUDWLTXHTXRWLGLHQQH
/HV PpGHFLQV LQIRUPDWLVpV DSUqV HVWLPHQW DX FRQWUDLUH TXH OHV EpQpILFHV VRQW PLQLPHV HW pYR
TXHQW VRXYHQW OHV SUREOqPHV GH SHUWH GH WHPSV &HSHQGDQW LOV VRQW SDUIDLWHPHQW FRQVFLHQWV GX IRUW
SRWHQWLHOGHO¶LQIRUPDWLTXHGDQVOHXUSUDWLTXH
'DQVOHXUHQVHPEOHOHVPpGHFLQVMXJHQWO¶DSSRUWGHO¶LQIRUPDWLTXHWUqVSRVLWLIDXVVLELHQHQFHTXLFRQ
FHUQHO¶DFFHSWDELOLWpHWO XWLOLWpSRXUOHSDWLHQWTXHOHFRQIRUWHWODTXDOLWpGHOHXUWUDYDLO/¶LQIRUPDWLVDWLRQ
DQRWDPPHQWSHUPLVjODSOXSDUWGHPpGHFLQVGHGLPLQXHUOHYROXPHGHSDSLHUPDQLSXOpRXDUFKLYp/HV
JDLQVGHWHPSVHWOHVpFRQRPLHVUpDOLVpHVSRXUOHV\VWqPHGHVDQWpVRQWSOXVFRQWHVWpV
,OVHPEOHLQpOXFWDEOHSRXUSUHVTXHWRXVOHVPpGHFLQVTXHOHU{OHGHO¶LQIRUPDWLTXHVRLWDPHQpjV¶pODUJLU
GDQVO¶DYHQLU,OVSHQVHQWGDQVOHXUPDMRULWpTXHFHWWHpYROXWLRQVHUDSRVLWLYH
&RQFOXVLRQ
123
Létude menée par le FORMMEL poursuivait deux Quels sont les principaux résultats de létude ?
objectifs : évaluer lapport à la pratique médicale
libérale de linformatisation du cabinet médical et Linformatisation de la pratique médicale nest
mettre en évidence les attentes des médecins vis- pas une utopie. Il apparaît que le médecin peut
à-vis de ces outils et les domaines à développer sapproprier rapidement loutil informatique, qui
ou à améliorer par les offreurs. lui apporte alors une aide dans sa pratique quoti-
dienne. Un an dutilisation semble souvent suffi-
Cette évaluation ne pouvait être réalisée que par sant pour intégrer lordinateur dans la
les médecins déjà informatisés et volontaires consultation et le rendre indispensable à la prati-
pour tester au quotidien, pendant une durée de six que du médecin.
mois, deux des dix fonctions retenues.
Dans le cabinet médical, linformatique sarticule
Ce parti pris a des conséquences sur linterpréta- autour de deux axes : une utilisation en consulta-
tion des résultats de létude qui, il faut le rappeler, tion et une utilisation en réseau, à partir de quel-
ne visent pas à refléter de manière représentative ques modules clés, communs à presque tous les
le comportement de lensemble des médecins in- médecins : gestion du dossier du patient (archiva-
formatisés. En effet, outre le biais possible inhé- ge des antécédents, consultation du jour, suivi de
rent à tout échantillon de volontaires (qui peuvent paramètres physiologiques) et messagerie élec-
avoir des caractéristiques spécifiques), le redres- tronique. Lutilisation en consultation regroupe
sement a priori ou a posteriori de léchantillon des les modules informatiques utiles au cours de la
médecins de lenquête FORMMEL nest pas pos- consultation médicale, sans lien avec lextérieur.
sible pour deux raisons. Dune part parce que le Lutilisation en réseau comprend les modules per-
champ de létude, les médecins libéraux informa- mettant de recevoir, de transmettre et daccéder
tisés, est mal connu ; sa composition diffère de à des données stockées sur dautres ordinateurs.
celle des médecins libéraux, informatisés ou non, Utilisation en réseau et utilisation en consultation
sur laquelle on possède en revanche beaucoup peuvent être combinées, mais il apparaît que les
plus dinformations. Dautre part parce que cer- modules réseaux, souvent plus techniques et
taines fonctions, très techniques et représentant peut-être moins utiles dans un premier temps,
une vraie nouveauté pour la pratique médicale, sont employés par des médecins généralement
sont vraisemblablement peu utilisées et ne peu- plus expérimentés en matière dinformatique.
vent donc être évaluées que par très peu de mé-
decins. Au cours de la phase dapprentissage, le nouvel
outil est progressivement utilisé pour tous les pa-
Compte tenu des objectifs de ce travail, ce nest tients et intégré dans la consultation. Selon les
pas tant la représentativité statistique qui est re- modules, le délai de prise en main se situe entre
cherchée que la diversité de léchantillon déva- un et six mois. Linformatisation demande un in-
luateurs sur différents critères, dont au premier vestissement important, en particulier en temps,
chef la familiarité avec linformatique, puisque parfois pesant pour les nouveaux informatisés ;
cest précisément le processus dintégration de mais cet investissement est récompensé par la
cet outil à la pratique que lon souhaite analyser. suite, avec un impact positif ressenti sur la prati-
De ce point de vue lobjectif est atteint, et la diver- que, en terme de gain de temps et defficacité.
sité de léchantillon permet précisément dappré- Linformatique est souvent devenue indispensa-
hender les phénomènes dapprentissage liés à la ble pour les informatisés les plus anciens, sans
maîtrise progressive de linformatisation. pour autant quil se substitue à leur initiative de
professionnel dans le processus de diagnostic et
Le choix de mener létude exclusivement de façon de prescriptions.
dématérialisée sur des réseaux aux standards In-
ternet sinscrivait dans la logique de létude, mais Lappréciation qui se dégage de lenquête, selon
a représenté un défi technique qui a mobilisé le double critère de la facilité dutilisation et de
deux équipes dinformaticiens, au centre de ges- lutilité dans la pratique médicale permet de dis-
tion de lenquête et au CREDES. Cette enquête du tinguer plusieurs catégories dans les fonctions in-
FORMMEL montre quil est possible de réaliser, formatisées offertes sur le marché :
en France, des enquêtes à grande échelle via In-
ternet et ouvre sans doute de nouvelles perspec-
tives dans ce domaine.
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127
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages statistiques
• L. Lebart, A. Morineau, J.-P. Fénelon : Traitement des données statistiques : méthodes et programmes,
Dunod, 1979.
• J.-P. Auray, A. Beresniak, J.-P. Claveranne, G. Duru : Dictionnaire commenté d’économie de la santé,
Masson, 1996.
• R. Beuscart : Rapport sur les enjeux de la société de l'information dans le domaine de la santé, Premier
Ministre, Paris, 2000.
• D. Bégué : Médicaments génériques, Actualité et dossier en santé publique, n°29, juin 1999.
• E. Caprioli : La loi française sur la preuve et la signature électroniques dans la perspective européenne,
La semaine juridique, édition générale, 3 mai 2000.
• P. Dourgnon, N. Grandfils, M.-J. Sourty-Le Guellec : Apport de l’informatique dans la pratique médicale,
Questions d’économie de la santé, CREDES, n°26, mars 2000.
• L. Dusserre, H. Ducrot, F.-A. Allaërt : L’information médicale, l’ordinateur et la loi, Editions médicales
internationales, 1999.
• E. Rusch, B. Thélot : Dictionnaire de l’information en santé publique, Editions Frison Roche, Paris, 1994.
• A. Venot, H. Falcoff : L’informatisation du cabinet médical du futur, comptes rendus du colloque organisé par
l’association française pour les applications de l’informatique médicale et la société de formation
thérapeutique du généraliste, tenu à Paris en janvier 1999, coll. Informatique et santé, Springer, 1999.
Les coûts de l’étude FORMMEL sont identifiés selon quatre secteurs de dépenses :
• l’indemnisation des médecins ;
• la communication ;
• la maîtrise d’œuvre de l’étude ;
• la logistique du projet.
La communication
Conception de la plaquette de lancement de l’étude (société ARCHIPEL) ......................................... 113 954,94 F
Travaux d’imprimerie (lettres / enveloppes / routage / affranchissement) ........................................... 285 995,10 F
Relances des médecins (lettres / enveloppes / routage / affranchissement)....................................... 167 066,24 F
La logistique du projet
Il s’agit des coûts supportés par le budget administratif de la CNAMTS. Ils concernent toute la logistique et princi-
palement le centre de gestion des appels, basé à Lyon et notamment les frais de matériel du centre de gestion et
du personnel dédié à l’étude.
Frais de matériel .................................................................................................................................... 51 118,27 F
Frais de logistique pour 1999 (personnel, etc.)................................................................................. 1 320 000,00 F
Frais de logistique pour 2000 (personnel, etc.).................................................................................... 741 973,24 F
Total logistique projet..................................................................................................................... 2 113 091,51 F
Thesaurus de diagnostics 26 % 35 %
et à la prescription
Aide au diagnostic
RMO 40 % 45 %
des prescriptions
Optimisation
des actes et
Consultation du jour 96 % 97 %
du patient
Consultations à distance 2% 5%
Messagerie individuelle 72 % 90 %
discussion
Forum ouvert 28 % 37 %
Forums
Listes de discussion 26 % 39 %
Veille sanitaire 5% 11 %
de données
Échanges
de nature
collective
de données
de bases
Sites spécialisés 46 % 77 %
Graphique 1
Le cheminement d’un questionnaire FORMMEL .................................................................................................... 17
Graphique 2
La pyramide des âges des médecins participants ................................................................................................. 22
Graphique 3
La répartition géographique des médecins participants ........................................................................................ 23
Graphique 4
La répartition des médecins participant à l’enquête en fonction de leur date d’informatisation ...................... 23
Graphique 5
La répartition des médecins participant à l’enquête selon le système d’exploitation qu’ils utilisent ............... 23
Graphique 6
Les médecins se répartissent selon 10 équipements type ................................................................................... 24
Graphique 7
L’évolution de l’équipement informatique des médecins participants entre le début et la fin de l’enquête ... 25
Graphique 8
L’évolution de l’utilisation des fonctions entre le début et la fin de l’enquête ..................................................... 26
Graphique 9
Cinq façons de combiner l’informatique en consultation et l’informatique réseau ............................................ 27
Graphique 10
L’utilisation des modules de gestion informatique du dossier du patient par l’ensemble des médecins,
en début d’enquête ...................................................................................................................................................... 33
Graphique 11
L’utilisation des modules de gestion informatique du dossier du patient selon la spécialité du médecin ..... 33
Graphique 12
Depuis combien de temps les médecins interrogés utilisent-ils les modules de gestion du dossier
informatisé du patient ?............................................................................................................................................... 33
Graphique 13
Le temps moyen pour créer le dossier informatique d’un patient selon l’ancienneté dans l’utilisation
de la fonction ................................................................................................................................................................ 34
Graphique 14
L’archivage des antécédents, pour quels patients ? (selon l’ancienneté dans l’utilisation de la fonction) .... 35
Graphique 15
A quel moment les médecins saisissent-ils les interventions de leurs confrères ?
(selon l’ancienneté dans l’utilisation de la fonction) ............................................................................................... 36
Graphique 16
Quand les médecins saisissent-ils la consultation du jour ?
(selon l’ancienneté dans l’utilisation de la fonction) ............................................................................................... 37
Graphique 17
Quels documents, pour quels patients, les médecins impriment-ils ?
(selon l’ancienneté dans l’utilisation de la fonction) ............................................................................................... 38
Graphique 19
Quelles classifications sont utilisées pour le codage des diagnostics et des actes ? ...................................... 39
Graphique 20
Le plan factoriel, les neuf profils de médecins, leur expérience de la fonction .................................................. 40
Graphique 21
La modification de la relation avec le patient .......................................................................................................... 42
Graphique 22
Les médecins rencontrent-ils des difficultés particulières lors de la gestion informatique
du dossier patient ? ..................................................................................................................................................... 42
Graphique 23
La satisfaction des médecins concernant l’aide apportée par la gestion informatique du dossier patient .... 43
Graphique 24
Les médecins utilisateurs estiment-ils que la gestion informatique du dossier patient améliore
la qualité de leur pratique ? ........................................................................................................................................ 43
Graphique 25
Six profils de satisfaction des réponses relatives à la satisfaction pour chacun des modules de gestion
du dossier patient......................................................................................................................................................... 43
Graphique 26
Les mots les plus fréquemment cités dans les réponses relatives aux attentes des médecins concernant
la gestion informatique du dossier patient ............................................................................................................... 44
Graphique 27
L’analyse lexicométrique : représentation graphique des éléments les plus caractéristiques
des réponses et de leurs relations avec les profils de satisfaction ..................................................................... 45
Graphique 28
Le pourcentage des médecins utilisant les modules d’aide au diagnostic et à la prescription
en début d’enquête ...................................................................................................................................................... 51
Graphique 29
L’utilisation des modules d’aide au diagnostic et à la prescription selon la spécialité du médecin ................ 51
Graphique 30
Depuis combien de temps les médecins utilisent-ils les modules d’aide au diagnostic
et à la prescription ? .................................................................................................................................................... 52
Graphique 31
L’utilisation s’automatise avec l’expérience ............................................................................................................. 52
Graphique 32
Les difficultés rencontrées par les médecins lors de l’utilisation du module de contre-indications
et d’interactions médicamenteuses, ou qui expliquent qu’ils ne l’utilisent pas .................................................. 54
Graphique 33
Les médecins estiment-ils que l’utilisation du module « contre-indications et interactions
médicamenteuses » améliore la qualité de leur pratique ? .................................................................................. 54
Graphique 34
Sur quels problèmes portent les alarmes thérapeutiques et préventives ? ....................................................... 56
Graphique 36
Les médecins estiment-ils que l’utilisation des alarmes thérapeutiques et préventives améliore
la qualité de leur pratique ? ........................................................................................................................................ 56
Graphique 37
Quels systèmes sont utilisés par les médecins pour choisir et vérifier l’adéquation de leurs prescriptions
de médicaments ? ....................................................................................................................................................... 59
Graphique 38
Dans quels buts les médecins utilisent-ils ce module ? ........................................................................................ 59
Graphique 39
Les difficultés rencontrées par les médecins lors de la vérification de l’adéquation à l’AMM,
de la consultation des fiches de transparence et des guides de choix des médicaments,
ou qui expliquent qu’ils ne les utilisent pas .............................................................................................................. 59
Graphique 40
Les nomenclatures utilisées par les médecins interrogés ..................................................................................... 61
Graphique 41
Les difficultés rencontrées par les médecins lors de l’utilisation du thesaurus de diagnostics,
ou qui expliquent qu’ils ne l’utilisent pas .................................................................................................................. 61
Graphique 42
Les motifs de consultation de guides de bonnes pratiques, de référentiels et de conférences
de consensus ? ............................................................................................................................................................ 63
Graphique 43
L’appréciation des médecins sur l’ergonomie de la fonction au long de l’enquête ........................................... 64
Graphique 44
Les difficultés rencontrées par les médecins lors de l’utilisation de guides de bonnes pratiques,
référentiels et conférences de consensus, ou qui expliquent qu’ils ne les utilisent pas. ................................. 64
Graphique 45
Les médecins utilisateurs estiment-ils que les bonnes pratiques, référentiels et conférences
de consensus améliorent la qualité de leur pratique médicale ? ......................................................................... 64
Graphique 46
L’utilisation des différents modules d’optimisation des actes et des prescriptions par l’ensemble
des médecins, en début d’enquête ........................................................................................................................... 69
Graphique 47
L’utilisation des différents modules d’optimisation des actes et des prescriptions selon la spécialité
du médecin ................................................................................................................................................................... 69
Graphique 48
La fréquence d’utilisation du module de génériques ou d’équivalents thérapeutiques .................................... 70
Graphique 49
Quand les médecins utilisent-ils le module de proposition de génériques ou d’équivalents
thérapeutiques, selon l’ancienneté dans l’utilisation de la fonction ?.................................................................. 70
Graphique 50
L’accès direct au module de génériques ou d’équivalents thérapeutiques à partir du dossier patient
selon l’ancienneté dans l’utilisation de la fonction .................................................................................................. 71
Graphique 52
Les difficultés rencontrées par les médecins lors de l’utilisation du module de proposition
de génériques ou d’équivalents thérapeutiques, ou qui expliquent qu’ils ne l’utilisent pas ............................. 72
Graphique 53
L’utilisation du module proposition de génériques et d’équivalents thérapeutiques, améliore-t-elle
la qualité de la pratique médicale ? .......................................................................................................................... 72
Graphique 54
La fréquence d’utilisation du module de calcul du coût de l’ordonnance ........................................................... 73
Graphique 55
Les difficultés rencontrées par les médecins lors de l’utilisation du module de calcul du coût
de l’ordonnance, ou qui expliquent qu’ils ne l’utilisent pas ................................................................................... 74
Graphique 56
L’apport du module de calcul du coût de l’ordonnance dans la pratique médicale .......................................... 74
Graphique 57
Dans quel cadre les médecins utilisent-ils le module RMO ? ............................................................................. 75
Graphique 58
A quelle fréquence les médecins utilisent-ils le module RMO ? .......................................................................... 75
Graphique 59
Pour quelles raisons les médecins utilisent-ils le module RMO ? ....................................................................... 75
Graphique 60
Quand les médecins utilisent-ils le module RMO ? (selon l’ancienneté dans l’utilisation de la fonction)...... 76
Graphique 61
Les difficultés rencontrées par les médecins lors de l’utilisation du module RMO,
ou qui expliquent qu’ils ne l’utilisent pas .................................................................................................................. 76
Graphique 62
L’utilisation du module RMO améliore-t-elle la qualité de la pratique médicale ?............................................. 77
Graphique 63
La fréquence d’utilisation du module de proposition d’optimisation de la prescription en fonction
du nombre d’unités par conditionnement ................................................................................................................ 78
Graphique 64
Les médecins sont-ils satisfaits du module de proposition d’optimisation de la prescription
en fonction du nombre d’unités par conditionnement ? ........................................................................................ 78
Graphique 65
Les difficultés rencontrées par les médecins lors de l’utilisation du module de proposition
d’optimisation de la prescription en fonction du nombre d’unités par conditionnement,
ou qui expliquent qu’ils ne l’utilisent pas .................................................................................................................. 79
Graphique 66
L’utilisation du module de proposition d’optimisation de la prescription en fonction du nombre d’unités
par conditionnement améliore-t-elle la qualité de la pratique médicale ? .......................................................... 79
Graphique 67
L’analyse factorielle : représentation graphique ..................................................................................................... 80
Graphique 69
L’interrogation des bases de données et des sites à visée médicale, selon la spécialité des médecins...... 85
Graphique 70
Avec quelle fréquence les médecins interrogent-ils les bases de données ? ................................................... 86
Graphique 71
Pourquoi les médecins interrogent-ils les bases de données ? ........................................................................... 86
Graphique 72
Comment les bases de données sont-elles connues par les médecins? ........................................................... 87
Graphique 73
Quels type de bases de données et de sites les médecins interrogent-ils ? ..................................................... 87
Graphique 74
Dans quel but les médecins utilisent-ils la messagerie électronique ? ............................................................... 88
Graphique 75
Quelle est l’utilisation de la messagerie électronique dans le cadre des activités de recherche ? ................ 88
Graphique 76
Les médecins utilisent-ils un système de cryptage des données lorsqu’ils utilisent la messagerie
électronique ? ............................................................................................................................................................... 89
Graphique 77
Les médecins estiment-ils qu’il existe un risque de violation lors de l’utilisation de la messagerie
électronique ? ............................................................................................................................................................... 89
Graphique 78
La messagerie électronique fait-elle gagner du temps? ........................................................................................ 89
Graphique 79
La messagerie électronique permet-elle de mieux communiquer ? .................................................................... 90
Graphique 80
L’utilisation de la messagerie électronique influence-t-elle la relation avec le patient ? .................................. 90
Graphique 81
La messagerie électronique améliore-telle la qualité de la pratique médicale ? ............................................... 90
Graphique 82
Les modules indispensables : la satisfaction ........................................................................................................ 101
Graphique 83
Les modules indispensables : les difficultés .......................................................................................................... 101
Graphique 84
Les modules indispensables : l’impact sur la qualité de la pratique .................................................................. 101
Graphique 85
Les modules pratiques : la satisfaction .................................................................................................................. 102
Graphique 86
Les modules pratiques : les difficultés .................................................................................................................... 102
Graphique 88
Les modules techniques : la satisfaction ............................................................................................................... 103
Graphique 89
Les modules techniques : les difficultés ................................................................................................................. 103
Graphique 90
Les modules techniques : l’impact sur la qualité de la pratique ......................................................................... 103
Graphique 91
Les modules non consensuels : la satisfaction ..................................................................................................... 104
Graphique 92
Les modules non consensuels : les difficultés ...................................................................................................... 104
Graphique 93
Les modules non consensuels : l’impact sur la qualité de la pratique .............................................................. 104
Graphique 94
Les modules émergents : la satisfaction ................................................................................................................ 105
Graphique 95
Les modules émergents : les difficultés ................................................................................................................. 105
Graphique 96
Les modules émergents : l’impact sur la qualité de la pratique ......................................................................... 105
Graphique 97
Les opinions sur la modification du déroulement de la consultation selon la date d’informatisation
du médecin ................................................................................................................................................................. 110
Graphique 98
L’analyse lexicométrique : la représentation graphique des éléments les plus caractéristiques
des réponses et de leurs relations avec l’âge des médecins ............................................................................. 112
Graphique 99
L’utilisation de l’ordinateur a-t-elle réduit le volume de papier que vous manipulez
ou que vous archivez ? ............................................................................................................................................. 113
Graphique 100
Les durées cumulées des pannes informatiques ................................................................................................. 114
Graphique 101
Les origines des pannes informatiques .................................................................................................................. 114
Graphique 102
L’apport de l’informatique dans la pratique médicale .......................................................................................... 115
Graphique 103
La fréquence des mots « positif » et « négatif » ................................................................................................... 117
Graphique 104
L’analyse lexicométrique : la représentation graphique des éléments les plus caractéristiques
des réponses et de leurs relations avec l’expérience informatique des médecins ......................................... 120
Tableau 1
Les médecins ayant reporté leur entrée dans l’enquête ............................................................................... 18
Tableau 2
Les différents types de message traités par le centre de gestion en cours d’enquête ................................. 19
Tableau 3
Le nombre de questionnaires remplis par fonction et à chaque étape de l’enquête..................................... 20
Tableau 4
La répartition des médecins par âge, sexe, spécialité. Comparaison échantillon et France entière ............ 22
Tableau 5
Que saisissent les médecins des comptes rendus de leurs confrères ?
(selon l’ancienneté de l’utilisation de la fonction).......................................................................................... 36
Tableau 6
Pourquoi les médecins utilisent-ils le codage des diagnostics et des actes ? .............................................. 39
Tableau 7
Le paramétrage des différents éléments du module (pourcentage de médecins)........................................ 53
Tableau 8
Un « bon » module informatique pour neuf médecins sur dix....................................................................... 54
Tableau 9
L’évaluation du module par les médecins..................................................................................................... 57
Tableau 10
Extrait du tableau analysé (nombre de médecins)...................................................................................... 100
Tableau 11
L’utilisation de l’ordinateur en consultation selon la date d’informatisation du médecin ............................. 109
Tableau 12
L’amélioration de l’utilisation des données accumulées sur les patients grâce à l’informatique................. 111
Tableau 13
Les meilleures assistances techniques....................................................................................................... 115
Tableau 14
L’intégration de l’informatisation selon l’expérience des médecins ............................................................ 116
Tableau 15
Les mots souvent utilisés dans les réponses.............................................................................................. 117
Tableau 16
Les dix séquences de mots les plus fréquemment citées........................................................................... 117
Tableau 17
Les mots et les séquences de mots caractéristiques selon la spécialité .................................................... 118
Tableau 18
Les mots et les séquences de mots caractéristiques selon la date d’informatisation................................. 119