Soft Skills

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Royaume du Maroc ‫الكلية متعددة التخصصات الناظور‬

Université Mohammed I ⵜⴰⵖⵉⵡⴰⵏⵜ ⵜⴰⴳⵜⵉⵥⵍⵉⵜ ⵏ ⵏⵏⴰⴹⵓⵕ


Faculté pluridisciplinaire de
Faculté Pluridisciplinaire de
Nador Nador

Cours de « Soft Skills » (Compétences douces)

Préparé par :
Prof : Mimoun El BAGHDADI

Filière :
- Etudes anglaises : option linguistique
Semestre : S1

Année universitaire : 2024-2025


1. Introduction
Le module de Soft Skills qui vous est proposé ci- après, fait partie de l’ensemble des
modules non liés à votre formation initiale. C’est un module complémentaire qui cherche à
développer chez l’étudiant un ensemble de compétence s qui lui seront utiles dans un cadre
professionnel. Il vise l’aspect personnel, interpersonnel, relationnel, comportemental et
cognitif.
Il s’agit à travers ce module, de développer chez l’étudiant des compétences particulières
appelées Soft Skills. Les hard Skills sont des compétences académiques et techniques que l’on
acquière au cours de la formation. Les compétences douces, appelées communément, « soft
Skills sont des compétences qui font appel davantage à l’intelligence relationnelle et au quotient
émotionnel. Il peut s’agir de l’aptitude à résoudre des problèmes, le respect de la hiérarchie,
l’esprit d’équipe, l’esprit de l’initiative, développement durable. Ces compétences
correspondent à des aptitudes que chacun de nous possède de façon plus ou moins consciente
comme la créativité, de la gestion du stress, de la confiance en soi, l’esprit d’entreprise et la
responsabilité ou encore de l’empathie. S’entraîner à les identifier, les développer et à les
mobiliser ouvre de nouvelles perspectives dans un monde du travail en plein bouleversement.
Même dans les situations les plus imprévues ou déstabilisantes, les soft skills permettent
d’adoucir le quotidien professionnel tout en optimisant l’efficacité au travail.
Ainsi, le module soft skills offre à l’étudiant les moyens d’optimiser son savoir-être et son
savoir-faire et la maîtrise de situations professionnelles diverses.
2. Définition de compétence
La notion de compétence donne lieu à de nombreux débats dans les écrits scientifiques,
mais on décèle néanmoins une certaine uniformité dans la manière de la définir, comme en
témoignent ces quelques définitions proposées depuis le début des années 1990 par des auteurs
de la francophonie québécoise et européenne :
1.(…) une compétence est conçue comme un réseau intégré et fonctionnel constitué de
composantes cognitives, affectives, sociales, sensorimotrices, susceptible d’être mobilisé en
actions finalisées face à une famille de situations (Allal, 1999, p. 81).
2.Une compétence se définit comme un système de connaissances, conceptuelles et
procédurales, organisées en schémas opératoires et qui permettent, à l’intention d’une famille
de situations, l’identification d’une tâche-problème et sa résolution par une action efficace
(Gillet, 1991, p. 69).
3.Une personne compétente est une personne qui sait agir avec pertinence dans un contexte
particulier, en choisissant et en mobilisant un double équipement de ressources : ressources
personnelles (connaissances, savoir-faire, qualités, culture, ressources émotionnelles …) et
ressources de réseaux (banques de données, réseaux documentaires, réseaux d’expertise, etc.).
Savoir agir avec pertinence, cela suppose d’être capable de réaliser un ensemble d’activités
selon certains critères souhaitables (Le Boterf, 1999, p. 38).
4.Une compétence est une capacité d’action efficace face à une famille de situations, qu’on
arrive à maîtriser parce qu’on dispose à la fois des connaissances nécessaires et de la capacité
de les mobiliser à bon escient, en temps opportun, pour identifier et résoudre de vrais problèmes
(Perrenoud, dans Brossard, 1999, p. 16).
5.Une compétence est un savoir-agir complexe qui fait suite à l’intégration, à la mobilisation et
à l’agencement d’un ensemble de capacités et d’habiletés (pouvant être d’ordre cognitif,
affectif, psychomoteur et social) et de connaissances (connaissances déclaratives) utilisées
efficacement, dans des situations ayant un caractère commun (Lasnier, 2000, p. 481).
6.La compétence est la possibilité, pour un individu, de mobiliser de manière intériorisée un
ensemble intégré de ressources en vue de résoudre une famille de situations-problèmes
(Roegiers, dans Scallon, 2004, p. 105).
7.La compétence est la mise en œuvre par une personne, dans une situation donnée et dans un
contexte déterminé, d’un ensemble diversifié, mais coordonné, de ressources. Cette mise en
œuvre repose sur le choix, la mobilisation et l’organisation de ces ressources et sur les actions
pertinentes qu’elles permettent pour un traitement réussi de cette situation (Jonnaert, Masciotra,
Boufrahi, & Barrette, 2005, p. 6)
Eléments à retenir :

 Une compétence est un ensemble de savoirs, savoir-faire et agir acquis et mobilisés vis-
à-vis d’une tâche à réaliser ou d’un problème à résoudre. Une personne compétente est
celle qui arrive à identifier correctement et convenablement les ressources à mobiliser
pour un objectif déterminé. Le degré de compétence est mesuré en fonction du degré de
performance.
La compétence est un ensemble cohérent et évolutif de connaissances, de savoir-faire
professionnels, d’aptitudes et de traits de personnalité développés par l’expérience. La
compétence se manifeste par des comportements observables ayant une valeur
prédictive pour la réussite de la fonction, dans un environnement donné.

3. Savoir et compétence
Ensemble des savoirs théoriques acquis au cours des études et du parcours
professionnel. Il peut s’acquérir et se transmettre par un enseignement ou par des livres.
 Tout le monde sait ce qu’est un vélo, pour autant tout le monde ne sait pas en faire. De
la même façon, un formateur peut maitriser un sujet et les techniques d’animation, cela
ne préjuge pas de sa capacité à animer une formation. Un commercial peut connaitre ses
produits et les techniques de ventes mais ne pas réussir à convaincre ses clients

Pour reprendre l’exemple du vélo, un enfant qui parvient à parcourir ses premiers mètres
sur deux roues n’a que faire d’informations théoriques au sujet de sa bicyclette : il y a
une différence entre savoir ce qu’est un vélo et savoir en faire. Sur un plan professionnel,
si on reprend l’exemple du formateur, il peut être un pédagogue efficace sans connaitre
les fondamentaux de la formation. Le commercial peut être performant sans avoir une
connaissance approfondie des techniques de vente.

4. Soft skills
Soft skills sont des compétences durables, évolutives inscrites dans un cadre professionnel.
Elles impliquent des compétences sociales, comportementales, émotionnelles et réflexives. Ces
compétences ne sont pas innées. Elles sont à apprendre par l’intermédiaire de l’expérience et
de la mise en œuvre effective en contexte de travail.
Les soft skills visent l’optimisation de la performance et de l’efficience. Elles sont évaluées
en en termes de rendement et de performance. On cite cinq soft skills fondamentales :
1. La conception de projet : capacité à être architecte d’un projet.
2. L’animation de projet : capacité à être leader d’un projet et à faire avancer ce dernier.
3. L’intelligence émotionnelle : capacité à identifier, comprendre, et traiter ses propres
émotions et celles des autres.
4. L’intelligence relationnelle : capacité à instaurer et à manager des relations de
coopération positive.
5. L’agilité organisationnelle : capacité à définir, comprendre et faire évoluer une
organisation en tant que système.
On cite également d’autres compétences qui s’avèrent indispensables pour tout environnement
du travail :
1. La communication interpersonnelle : la capacité d’accéder à l’information et de la
diffuser, d’intégrer une équipe et de résoudre les malentendus et les conflits.
2. La créativité : capacité à imaginer et concrétiser des solutions nouvelles, en dehors
des standards.
3. La pensée critique : capacité à critiquer et à raisonner selon un processus et des
arguments rationnels.
4. La rhétorique : capacité à construire et déclamer des discours efficaces.
5. La négociation : capacité à confronter et lier ses intérêts à ceux des autres pour
résoudre une situation.
6. La gestion du temps : capacité à dimensionner, organiser, planifier et mesurer des
temps.
7. La prise de décision : capacité à modéliser, évaluer, et prioriser des options pour
décider.
8. La résolution des problèmes : la capacité à identifier un problème, une faille ou une
insuffisance et à y remédier de la façon la plus efficace et la moins onéreuse.
De même, les soft skills impliquent la motivation, l’engagement, la discipline et la
continuité. Quatre traits de personnalités indispensables pour l’Affirmation du Soi et la
Réalisation.
 Comment identifier les Soft skills à développer ?

I. La compétence communicationnelle (la communication


interpersonnelles)
1. Définition :
 La communication peut être définie comme l’acte d’établir une relation avec autrui en
transmettant des informations, des idées, des émotions, ou des opinions. Elle implique
un échange de messages entre un émetteur et un récepteur, à travers un canal de
communication. Cela peut se faire de manière verbale (par des mots), non-verbale
(gestes, expressions faciales, etc.), ou écrite. Elle comprend plusieurs éléments clés qui
sont essentiels à sa compréhension. Tout d’abord, il y a l’émetteur, qui est la personne
ou l’entité qui envoie le message. Ensuite, il y a le récepteur, qui est la personne ou
l’entité qui reçoit le message. Entre l’émetteur et le récepteur, il y a le canal de
communication, qui est le moyen par lequel le message est transmis. Enfin, il y a le
message lui-même, qui est l’information ou l’idée que l’émetteur souhaite
communiquer.
2. Les principes de la communication :

3. La communication verbale et non verbale :


La communication verbale désigne tout ce qui a trait au langage humain tel qu’on peut le
définir immédiatement. En effet, à première vue, on estime que le langage humain passe par la
langue, le verbe, la voix, l’intonation, la prononciation des mots ou des phrases, par un
vocabulaire spécifique exprimé soit à l’oral soit par écrit. Ce langage passe aussi par des signes
ou des informations codées selon situations particulières. Ces différentes formes de
communication verbale permettent à deux individus ou à un groupe de personnes de
communiquer, de s’écouter et de se comprendre. Il peut s’agir de communication
interpersonnelle. À l'oral, comme à l'écrit, pour s’exprimer correctement et convenablement, la
maîtrise de la communication verbale est très importante. En entreprise, il est de rigueur d’être
capable de s’exprimer correctement et distinctement que ce soit pour communiquer avec ses
collègues mais également afin de véhiculer une image positive de l’entreprise dans le cadre de
la marque employeur. Si nous prenons l’exemple d’un commercial, il est primordial d’avoir
une excellente communication verbale afin de communiquer les bonnes informations de façon
claire et précise avec ses clients et de faire transparaître une bonne image. À l’inverse, un
commercial qui s’exprime mal aura du mal à négocier avec son client puisque lui-même aura
du mal à le comprendre. Nous parlons ici d'une compétence commerciale indispensable.
La communication non verbale désigne, quant à elle, tout ce qui a trait à tous les signaux que
notre corps peut renvoyer. Nous parlons alors de langage corporel. Le langage corporel se
traduit par une façon d’être sur un plan général. Elle est représentée par tous les signes qu’un
individu peut renvoyer à un autre, et, assez souvent, sans véritablement en avoir conscience.
Ce langage non verbal s’articule autour d’une gestuelle, d’un comportement général, à
travers des postures, des mimiques, tics ou grimaces, selon diverses expressions faciales, selon
un regard, selon une attitude…Tous ces vecteurs et, lors d’un entretien d’embauche par
exemple, peuvent trahir certains traits de caractère et donner des indices sur la personnalité
d’une personne ou bien sur son état d’esprit au moment présent. Bien évidemment si, dans
certains cas, certains signaux sont positifs, d’autres en revanche risquent de desservir la
personne. Dans le cadre d’une recherche d’emploi, les recruteurs s’intéressent de plus en plus
à ces deux formes de communication qui permettent d’analyser en profondeur et aussi en amont
les candidats qu’ils reçoivent.
 Dans communication verbale et communication non-verbale, outre ce mot “communication”,
l’autre lien commun entre les deux expressions est le mot verbal. Verbal, soit, “verbum” en
Latin, qui peut se définir à travers les mots : "verbe", "mot" ou “parole”. La communication
verbale désigne plus particulièrement l’utilisation du langage à travers, la voix, l’écriture et
aussi la langue des signes ou langage codé. La communication non verbale s’articule autour
de toutes les autres formes de langages transmises par des signaux d’ordres corporels, gestuels,
visuels. Autant de signaux émis consciemment ou non par une personne et ressentis par une
autre.
4. Le schéma de communication :
5. La communication interpersonnelle :
La communication interpersonnelle s’établit lors d’une interaction entre au moins deux
personnes qui cherchent à échanger des informations ou des émotions par différents moyens.
Les principes fondamentaux de la communication interpersonnelle :

 Pourquoi améliorer ses compétences en communication interpersonnelles ?


Savoir communiquer est l’un des fondements de la réussite, que ce soit dans la vie
personnelle ou professionnelle. En effet les compétences en communication représentent un
atout majeur dans le monde du travail, très recherché par les entreprises. Une bonne
communication permet en effet de mieux cerner ses interlocuteurs, de faire passer ses idées de
façon efficace, mais également d’apaiser les tensions, de gérer les conflits de façon appropriée
et de mieux appréhender changements et imprévus.
6. La communication interpersonnelle et le comportement affirmatif
L’affirmation de soi consiste en la capacité d’exprimer ses émotions, ses pensées et ses
opinions de même que de défendre ses droits tout en respectant ceux des autres, ceci de façon
directe, honnête et appropriée. Cette habileté résulte d’un patient apprentissage. Elle est à
l’origine de comportements appelés comportements affirmatifs. L’apprentissage de
l’affirmation de soi a donc pour but d’aider une personne à mieux connaitre et à mieux utiliser
certaines notions :
✓ Les émotions, les pensées et les opinions. Apprendre à bien identifier ses émotions, ses
pensées et ses opinions.
✓ Les droits, apprendre à reconnaitre ses droits de même que ceux des autres.
✓ La communication, S’entrainer à utiliser les moyens appropriés pour améliorer la
qualité des échanges interpersonnels, c’est-à-dire faire savoir clairement ses émotions,
ses pensées et ses opinions et faire respecter ses droits tout en respectant ceux des autres.
Les avantages du comportement affirmatif :
➢ Le comportement affirmatif améliore à long terme le respect de soi, la confiance en soi
et le respect des autres face à soi. Il permet d’obtenir de façon plus efficace ce qu’on
désire et il renforce le sentiment de contrôle sur soi ;
➢ Le comportement affirmatif améliore son estime de soi. La personne se sent davantage
estimée et respectée.
➢ Le comportement affirmatif permet d’obtenir de façon plus efficace ce qu’on désire.
Soulignons ici que le but de l’affirmation n’est pas d’avoir toujours gain de cause. Un
comportement affirmatif augmente certes nos chances d’atteindre nos objectifs mais il
ne le garanti pas. Lorsqu’on s’affirme, il faut savoir être ouvert et à l’écoute de l’autre
ce qui favorise l’apparition de compromis. Distinguons ici compromis et soumission.
On parle de compromis lorsque les arguments de l’autre ou la discussion permettent de
dégager une nouvelle option qui convient raisonnablement bien à la personne en cause.
Si elle cède alors que la solution adoptée ne lui convient pas, il s’agit plutôt de
soumission.
➢ Le comportement affirmatif renforce le contrôle de soi. Si quelqu’un agit de façon
affirmative, il risque moins de se sentir exploité, d’accumuler de la rancœur et il peut
davantage s’impliquer dans une activité sans dépasser ses limites. Il devient ainsi plus
apte à persister dans son attitude affirmative en plus d’acquérir un meilleur contrôle de
soi.

7. Les perturbateurs de la communication interpersonnelle


Travail à faire
1. Lisez cet extrait est procédez à son analyse, en déduire une définition de la notion
d'estime de soi.
« L’estime de soi est l’évaluation positive de soi-même, fondée sur la conscience de sa propre
valeur et de son importance inaliénable en tant qu’être humain. Une personne qui s’estime se
traite avec bienveillance et se sent digne d’être aimée et d’être heureuse. L’estime de soi est
également fondée sur le sentiment de sécurité que donne la certitude de pouvoir utiliser son
libre arbitre, ses capacités et ses facultés d’apprentissage pour faire face de façon responsable
et efficace aux événements et aux défis de la vie. » Josiane de Saint-Paul
2. Identifier d’autres éléments perturbateurs entravant la communication
interpersonnelle.
1. Mise en situation et rappel
Questions Propositions Réponses

La communication interpersonnelle veut - Une réflexion personnelle.


dire : - Une communication entre deux personnes. 
- Une communication avec son manager.
- Une communication en face à face
uniquement.
- Une communication par messagerie.
Une relation symétrique c’est : - Un manager et son assistante
- Une assistante commerciale et une assistante 
comptable
- Un employé du service paie et un employé du
service recherche et développement
- Un directeur financier et un manutentionnaire
Un enjeu c’est : - Ce que les parties peuvent perdre ou gagner 
lors de la communication
- L’estime de l’autre
- Toujours financier
- Un argument
Les stratégies de communication : - Ce sont des techniques pour bien
communiquer
- Ce sont des méthodes pour faire aboutir la 
communication
- C’est malhonnête
Le canal de transmission : - Il est obligatoirement direct
- Peut-être direct ou indirect 
- C’est la voix
Lorsque l’on parle de communication - Un écrit
non verbale cela peut être : - Tout ce qui accompagne le discours 
- L’attitude
- Le regard
L’écoute active : - C’est un moyen qui montre l’intérêt porté à 
l’interlocuteur
- C’est le fait de parler fort
- Instaure un climat de confiance
- C’est une écoute réelle
L’entretien d’intégration : - Est une qualité indispensable pour un
employé
- Est dépassé, ça n’existe pas
- Est pour être bien vu(e) par le manager
La discrétion : - Se fait à la fin de la période d’essai. 

- Sert à donner les explications au nouvel


embauché.
- C’est une soirée de fête.
Avoir un bon contact : - Sert à réussir les échanges professionnels 
- Permet de s’adapter à toutes les situations
- C’est bien pour plaisanter au travail
- C’est une qualité recherchée

8. Les styles de communication


9. Attitudes des interlocuteurs

 Identifie dans l’entretien ci-dessous les répliques qui correspondent à l’attitude enfant, à
l’attitude parent et à l’attitude adulte.
Situation
Contexte Un salarié est parti la veille avec 30 minutes d’avance, sans
autorisation de son supérieur et sans avoir prévenu ses collègues
d’atelier. L’entretien a lieu le lendemain matin avec le responsable de
l’atelier.
Entretien Le responsable : Bonjour, peux-tu m’expliquer où tu étais hier soir
entre 16 h 30 et 17 ?
Le salarié : je suis allé au service commercial pour leur remettre un
document. Le responsable téléphone au service commercial qui
déclare ne pas l’avoir vu la veille.
Le responsable : le service commercial dit que tu n’étais pas chez eu
entre 16 h 30 et 17 h.
Le salarié : Ils disent n’importe quoi, c’est des menteurs.
Le responsable : Il ne faut pas traiter vos collègues de menteur, s’ils
ne vous ont pas vu, leur parole vaut la vôtre et en l’occurrence vos
collègues d’atelier et votre responsable ne vous ont pas vu dans
l’entreprise entre 16 h 30 et 17 h. Où étiez-vous ?
Le salarié : Qu’est-ce que vous m’embrouillé, j’ai eu un imprévu et
j’ai dû me rendre à un rendez-vous.
Le responsable : Vous savez bien que vous n‘avez pas le droit de
quitter l’entreprise pendant les heures de travail sans autorisation.
Le salarié : Mais je n’ai rien fait de mal, cela n’a pas empêché
l’entreprise de fonctionner !
Le responsable : Mais tu n’as rien à craindre, je suis là pour t’aider,
retourne travailler et ne recommence pas. Moi aussi j’ai été jeune…
10. Les stratégies de la communication
La notion de stratégie peut à la fois désigner : des conduites volontaires et conscientes (le
vendeur qui pousse son client à la consommation) ; des conduites dont la signification échappe
en partie à la conscience des acteurs.
On peut ainsi distinguer deux grands types de stratégie :
Les stratégies coopératives : les enjeux y sont convergents et les acteurs coopèrent pour les
atteindre (jeu à somme non nulle). Dans ce cas, vendeur et client ont un intérêt commun à leur
transaction
Les stratégies antagonistes : les enjeux sont divergents et les protagonistes en compétition (jeu
à somme nulle), Gagnant / Perdant.
Mais en réalité, la communication peut mêler ces deux stratégies. En plus, enjeux et stratégies
peuvent être orientés vers autrui (humilier, convaincre, etc.) ou vers soi (se rassurer, se
défendre, etc.)
11. Les erreurs dans la communication

12. Les gestes en communication


1. Les gestes symboliques : assez peu utilisés en communication orale, ils offrent la
particularité de transmettre à eux seuls le message. Ex. signe de la main signifiant au
revoir, haussement des épaules, etc…
2. Les gestes descriptifs : accompagnent la parole pour figurer un objet ou une
dimension ex. le pêcheur qui donne une idée de la taille de sa prise.
3. Les gestes émotifs : traduisent les sentiments de l’orateur (stress, fermeté, hésitation,
etc…).
4. Les gestes intellectuels : pris en charge essentiellement par les mains, suivent la
pensée qu’ils ponctuent. (Usage des gestes pour signifier un cercle ou une
énumération par exemple).
5. Les gestes régulateurs de communication : servent à interpeller l’interlocuteur, à
garantir son attention et à maintenir le contact (hochement de tête).
6. Les gestes égocentriques : dirigés vers soi-même ex. une main saisit l’autre, caresser
ses cheveux, se gratter la tête ou les pieds, etc. Ils traduisent le malaise de l’orateur
qui cherche à se rassurer en se repliant sur lui-même.
7. Les gestes manipulatoires : Lorsque l’émetteur touche tout objet à portée de main :
stylo, bague, gourmette, collier, montre, etc… Ils trahissent aussi le stress de
l’orateur.

 A retenir :
Afin de mieux maîtriser et optimiser ses gestes en communication, trois conseils peuvent
être donnés :
✓ Harmonie et équilibre : montrer un objet avec la main par exemple ne doit pas s'en
limiter au mouvement de cette main mais à trouver une harmonie entre toutes les
parties du corps. Tout le corps doit y participer.
✓ Lenteur : Toute précipitation est synonyme de nervosité et d’anxiété. Il faut donc
montrer de la pondération, signe de maîtrise de soi.
✓ Horizontalité plus que verticalité : Les gestes verticaux traduisent l’autorité, voir
l’agressivité. Privilégier donc des postures traduisant l’accueil, l’ouverture, et la
bonne volonté face au destinataire.
13. Quelques gestes corporels à connaitre
14. Les types de personnalités
Types de Les points forts Les comportements Le mode de perception Les besoins
personnalités de communication psycologiques
Emphatique l’Empathique est il s’habille pour il perçoit les gens et les
il souhaite être
sensible, chaleureux plaire aux autres. situations avant tout par
reconnu en tant
et compatissant. Il Son visage est ses ressentis. Son que personne, se
aime s’occuper des souvent souriant. Il langage exprime de sentir aimé pour
autres, être utile, aime travailler en nombreux sentiments et lui-même et pas
donner aux autres en groupe et recherche émotions pour son travail
s’occupant de leur des ambiances ou ses opinions.
confort. bienveillantes, dans Il recherche
un décor également la
sympathique et satisfaction des
personnalisé. besoins
sensoriels ( voir
, entendre,
sentir, goûter)
Analyseur il est logique, il s’habille en il pense en premier en il a besoin d’être
responsable et fonction de la classifiant les personnes, reconnu pour ce
organisé. Il capable situation avec une les événements, les idées. qu’il fait et pour
de penser avec recherche d’ordre et Son langage exprime son talent de
logique, possède un de propreté. Pour avant tout des pensées et planificateur
bon esprit d’analyse donner le meilleur de bien peu les émotions.
et de synthèse. C’est lui-même, il cherche
un rationnel très à travailler avec une
structuré, un ou deux personnes,
pragmatique et dans un
apprécié pour son environnement
sérieux, son sens de fonctionnel, ordonné
l’ordre, son ou chaque chose est
efficacité, son à sa place.
respect des
plannings.
Persévérant il est consciencieux, il s’habille selon des il évalue en premier les il a besoin d’être
engagé et normes et parfois gens et les situations. reconnu avant
observateur. C’est pour montrer ses Son langage exprime des tout pour la
avant tout un homme engagements. Il opinions, de nombreux valeur de ses
ou une femme cherche à travailler jugements et peu opinions et aussi
d’opinion et de avec de petits d’émotions pour la qualité
conviction. Il va au groupes et dans un de son travail.
bout de ses projets et environnement «
vous pouvez compter sérieux »,
sur ses engagements traditionnel et qui
et sa parole. Ils sont respecte des normes
capables de défendre personnelles,
leur point de vue culturelles,
avec force et professionnelles.
ténacité.
Prometeur il est adaptable, il s’habille pour il agit avant tout puis il a besoin
charmeur, et plein de montrer sa réussite. ajuste l’action en d’excitation et
ressources. Il aime Il travaille aussi bien fonction des résultats. recherche les
l’action, le risque, il seul qu’en groupe Ferme et direct dans ses sensations fortes
fonctionne à car il est très propos, il n’exprime pas
l’intuition, il aime adaptable. Il sentiments considérant
charmer même sans apprécie le luxe et que c’est un signe de
enjeux de séduction. les environnements faiblesse.
C’est un fonceur que luxueux.
l’excitation du
succès stimule.
Rêveur il est calme, il s’habille selon le il ne prend pas l’initiative il a un grand
imaginatif et temps qu’il fait et ne et attend des directives besoin de calme
réfléchi. Il est se préoccupe pas de claires et précises pour se et solitude.
efficace si les taches son aspect extérieur. mettre en action. Peu
sont clairement Il recherche un coin bavard si on ne va pas le
expliquées et qu’il isolé et tranquille chercher. Plutôt réservé,
peut travailleur seul. pour travailler de il n’aime pas exprimer
Il garde son calme et façon efficace et ses sentiments
son sang froid même parfois sur des
dans les coups de tâches concrètes et
tempête répétitives qui
peuvent ennuyer les
autres.
Rebelle il est créatif, ludique il s’habille pour être il réagit en disant tout de il recherche des
et spontané. original et attirer suite ce qu’il adore ou contacts
Rayonnant, l’attention. Très déteste. ludiques,
enthousiaste, c’est expressif et rieur. Il dynamiques.
une personne qui travaille bien dans
aime les contacts, le un environnement
travail en groupe riche en contacts
dans une atmosphère stimulants et
stimulante et ludiques.
ludique. Il vit
l’instant présent et
aime jouer et
plaisanter.
 Indiquer les activités vers laquelle tend chaque personnalité :

- Un ingénieur, un technicien, un scientifique,


un gestionnaire.

- Les métiers de relations, les métiers de service


ou d’assistance (infirmières, psychologues,
assistantes sociales, hôtesses), ou des métiers liés
à l’usage des sens.

Les métiers de l’action et activités (vente, Emphatique


négociation, sports, vitesse…) avec de forts
enjeux. Analyseur

Persévérant
Les métiers de la créativité, des loisirs, les
professions indépendantes et artistiques Prometteur

Rêveur

Les activités solitaires permettant une riche Rebelle


vie intérieure : chercheurs, artisans et certains
artistes, écrivains.

Un pouvoir d’influence pour faire passer ses


convictions, un poste hiérarchique élevé. Ce
sont souvent des leaders dans le monde de
l’économie, de la politique, du syndicalisme
15. Les techniques de persuasion

16. Types des arguments


 Se tester :
Identifier le type de chaque argument :
Description Type d’argument
Notre produit doit être meilleur et moins cher que la concurrence, Argu. D’analogie
sinon il est inutile de poursuivre ce projet.
Nous devons mettre en place des protocoles de collectes Argu. D’autorité
d’informations qui respectent la RGPD dans les 3 mois qui
viennent
Nos nouvelles box doivent impérativement intégrer la 5G+. C’est Argu. De cardage
ce qui permet à free de conquérir de nouvelles parts de marché.
Les consommateurs ne veulent plus d’emballages plastiques, nous Argu. De communauté
devons l’accepter même si cela est plus cher à produire.
Les consommateurs se tournent vers les produits Bios et vers les Argu. De communauté
produits de terroir. Nous devons adapter nos gammes de produits à
ces évolutions.
Si nous ne transformons pas ces CDD et CDI nous risquons une Argu. D’autorité
requalification des contrats par les magistrats et une amende de 10
000 € par contrat.
Avant de remplacer la pièce défectueuse nous avons attendu les Argu. D’autorité
conclusions du service recherche et développement.
Ce sport est trop dangereux pour le pratiquer sans assurance. Argu. De communauté
Le génie s’est 1/3 de compétence, 1/3 de travail et 1/3 chance. Argu. De communauté
Nous avions le choix entre livrer le produit à l’heure incomplet ou Argu. De cardage
en retard mais complet. Nous avons privilégié la seconde solution.
Ce n’est pas parce-que je suis le dernier embauché que je n’ai pas Argu. D’analogie
le droit de partir en vacances au mois d’août.
Les personnes ayant le plus d’ancienneté et avec des enfants sont Argu. D’autorité
prioritaires pour poser leurs dates de vacances.
Il est interdit de cracher par terre et de jeter les mégots, les Argu. D’autorité
chewing-gums et les papiers au sol.
L’année dernière la réunion a été programmée le 28 septembre, Argu. D’analogie
c’est trop tard il faut l’avancer de 15 jours.
Ce produit est le plus cité sur les blogs, nous devons nous en Argu. De communauté
inspirer.
Il y en a d’autres qui parlent pourquoi vous en prenez-vous à moi ? Argu. D’analogie
II. La compétence de conception de projet
Introduction :
Aujourd’hui, nous vivons dans un monde agité et mouvement permanant. Des
changements sans cesse affecte notre mode de vie et impose un fort esprit d’adaptation.
Pour cette raison, il s’avère indispensable de se doter de plein de compétences
susceptibles de nous faciliter la vie et de la rendre plus aisée mais aussi plus
fonctionnelle et rentable.
L’accès au marché du travail devient de plus en plus difficile, imposant à chaque
fois des critères exigeantes. Pour avoir y accès, il faudrait faire preuve non seulement
de connaissances et de savoirs mais de compétences pratiques et créatives. L’accès au
marché du travail exige outre le savoir, le savoir-faire avec un rendement d’échelle. Cela
est possible en visant des objectifs clairement définis et en satisfaisant des besoins de
masse. Ce qui exige une compétence fondamentale à savoir la compétence de
conception de projets. Il s’agit d’une compétence douce mettant en œuvre tout un
ensemble de compétences notamment l’analyse des besoins, la planification, la gestion,
la communication, la marketing et l’évaluation des risques et des imprévus.
Concevoir un projet est juste une étape parmi d’autres à laquelle s’ajoutent la
diffusion sur le marché et la maintenance du succès atteint. Ainsi, il faudrait se doter
d’une boite à outils riches et créatives et d’avoir l’esprit de travail en équipe. De même,
il s’avère indispensable de faire preuve d’évolution et d’accepter le changement. Un
atout psychologique fondamentalement acquis pour la conception des projets et pour
leur gestion.
Dans ce chapitre nous aborderons la notion de conception de projets et en détailler
le processus. Les objectifs visés cherchent à permettre à l’étudiant de :
- Comprendre les étapes fondamentales de la conception d'un projet.
- Développer des compétences en gestion de projet, planification et mise en œuvre.
- Identifier et formuler des problèmes ou des besoins à résoudre par un projet.
- Élaborer des solutions créatives et innovantes en équipe.
- Produire un plan de projet complet avec une gestion des ressources, des risques
et des échéanciers.
1. Introduction à la conception du projet
Définition d’un projet : qu’est-ce qu’un projet ?

Une idée
Un besoin
Une opportunité
Projet

Innovation

 Un projet est un ensemble d'activités permettant à un individu ou à une entreprise


de passer d'une situation actuelle à une situation désirée.
 Un projet est défini et mis en œuvre pour répondre au besoin d'un client (...) et implique
un objectif1 et des besoins à entreprendre avec des ressources données". Tout projet se
caractérise par : Un produit, un service ou un résultat unique.
 Les tâches sont les actions concrètes réalisées par l’équipe projet. Plusieurs tâches
peuvent être nécessaires pour achever un livrable (le produit ou le service que le projet
entrepris tend à mettre au marché). Lorsqu’elles sont dépendantes entre elles, on parle
alors de séquence de tâches. On peut aussi parler d’activités.
Les caractéristiques d’un projet :
✓ Implique le changement
✓ A un début et une fin(temps)
✓ Requiert des activités
✓ Des individus y participent
✓ Il existe un point de départ
✓ Il existe un point d’arrivée ou livrable
✓ On le fait dans un but précis
✓ Il y a plusieurs clients
✓ Est un processus dynamique

1
Un objectif est quelque chose vers lequel un travail devra être orienté, une position stratégique ou un but à a
tteindre, un résultat à obtenir, un produit à fabriquer ou un service à fournir.
Le contexte d’un projet

a. Importance de la conception dans le processus projet.


La conception de projet est une étape essentielle dans la réalisation d’un projet, qu’il soit
personnel ou professionnel. Elle permet de déterminer les objectifs à atteindre, les moyens
nécessaires pour y parvenir, et les résultats escomptés.

Exigences de qualités

Objectifs

Coûts Délais
Types de projets

Projets
d'extension

Projets Projets
d'amélioration d'innovvation

2. Identification des besoins et analyse des parties prenantes


Identification d’un problème ou d’un besoin à résoudre.
 Identification d’un problème : Il s'agit de comprendre en profondeur le problème,
son contexte, ses causes et ses manifestations, afin d'avoir une vue d'ensemble
claire de la situation problématique. Un problème concerne un système ou un
environnement de production déjà existant.
- Types de problèmes :
1. Problèmes d’infrastructure
2. Problèmes de qualités
3. Problème de livraison et service après-vente.
4. Problèmes sociaux

 Identification d’un besoin : consiste à recueillir et à documenter de manière


détaillée les attentes, les exigences et les fonctionnalités souhaitées par les parties
prenantes et les utilisateurs d'un projet. Cela permet de définir clairement ce que
le projet doit accomplir et de fournir des orientations précises pour sa réalisation.
Un besoin concerne généralement un système ou un environnement de
production à venir.
- Types des besoins :

- La pyramide de Maslow
Les parties prenantes d’un projet

3. Méthodes pour recueillir et analyser les besoins


Le questionnaire est une technique de collecte de données quantifiables qui
se présente sous la forme d’une série de questions posées dans un ordre bien
précis.
Les questions posées dans un questionnaire peuvent être fermées ou ouvertes. Les
questions fermées n’invitent pas la personne interrogée à s’épancher sur sa
réponse. Il existe deux types de questions fermées pour mener un questionnaire
dans une étude quantitative :
✓ Les questions oui/non.
✓ Les questions en QCM.
Avantages Limites

• Recueillir l’avis • Le questionnaire ne


d’un grand nombre permet pas d’étudier le
de personnes fond d’un problème.
rapidement. • Impossible de poser de
• Réaliser des études nouvelles questions si
statistiques. une nouvelle
• Étudier plusieurs interrogation apparaît à
aspects d’un la vue des premiers
problème. résultats.
• Plus simple et plus • Faible contact avec les
rapide à mener personnes interrogés.
qu’un entretien ou • Récolte des réponses qui
une observation. reflètent une pensée d’un
• Les personnes individu qui n’est pas
interrogées peuvent
répondre quand ils
le veulent.
• Inutile pour
l’enquêteur de se
déplacer, de
préparer du
matériel : moins de
stress.
• Peu coûteux.
- Les étapes de construction de questionnaire

formuler des
hypothèses

Fixer une date


Définir
de début et de
l'échantillon
fin

Tester le Diffinir le moyen


questionnaire de diffusion

Rédiger les
Elaborer des
informations
questions
personnelles

- Exemple de questionnaire
 A retenir :
Avant d’élaborer un questionnaire, vous devez identifier ces trois niveaux d’actions :

Le domaine Le secteur L'activité


Domaine d’activité Secteur d’activité Activité
Agriculture Production végétale Culture des céréales
Industrie Automobile Fabrication des véhicule
Education Formation en langues Formation en anglais des
étrangères et langues des affaires
affaires

Sujet : L'apprentissage de l'anglais par les fonctionnaires à Nador


Hypothèses :
1. L’apprentissage de l’anglais devient une exigence de plus en plus accrue
auprès des fonctionnaires
2. Les fonctionnaires rencontrent plusieurs problèmes et entraves lors de leur
apprentissage de l’anglais notamment l’absent de méthodes bien structurées, la
non-clarification des objectifs et un coût élevé.

Partie 1 : Informations générales

1. Sexe :
o ☐ Homme
o ☐ Femme
2. Âge :
o ☐ Moins de 25 ans
o ☐ 25 - 34 ans
o ☐ 35 - 44 ans
o ☐ 45 - 54 ans
o ☐ 55 ans et plus
3. Niveau d'études :
o ☐ Bac
o ☐ Bac +2
o ☐ Bac +3/4
o ☐ Master
o ☐ Doctorat
4. Depuis combien de temps travaillez-vous en tant que fonctionnaire ?
o ☐ Moins de 2 ans
o ☐ 2 - 5 ans
o ☐ 5 - 10 ans
o ☐ Plus de 10 ans
5. Secteur de travail :
o ☐ Éducation
o ☐ Santé
o ☐ Administration publique
o ☐ Justice
o ☐ Autre (précisez) : _______________

Partie 2 : Expérience avec l'anglais


6. Quel est votre niveau actuel d'anglais ?
o ☐ Débutant
o ☐ Intermédiaire
o ☐ Avancé
o ☐ Bilingue
7. Avez-vous déjà suivi une formation en anglais ?
o ☐ Oui
o ☐ Non
8. Si oui, où avez-vous appris l'anglais ? (Plusieurs réponses possibles)
o ☐ À l'école
o ☐ Cours privés
o ☐ En ligne (applications, sites web)
o ☐ Séjours linguistiques
o ☐ Autre (précisez) : _______________
9. Utilisez-vous l'anglais dans votre travail quotidien ?
o ☐ Oui
o ☐ Non
10. Si oui, à quelle fréquence ?
o ☐ Quotidiennement
o ☐ Hebdomadairement
o ☐ Rarement
o ☐ Jamais

Partie 3 : Motivations et besoins

11. Pourquoi souhaitez-vous apprendre ou améliorer votre niveau d'anglais ?


(Plusieurs réponses possibles)
o ☐ Pour des raisons professionnelles
o ☐ Pour des raisons personnelles
o ☐ Pour voyager
o ☐ Pour passer des certifications
o ☐ Autre (précisez) : _______________
12. Quels aspects de l'anglais aimeriez-vous améliorer ? (Plusieurs réponses possibles)
o ☐ Compréhension orale
o ☐ Expression orale
o ☐ Compréhension écrite
o ☐ Expression écrite
o ☐ Grammaire
o ☐ Vocabulaire spécifique (précisez le domaine : _______________)
13. Quels sont les obstacles que vous rencontrez dans l'apprentissage de l'anglais ?
(Plusieurs réponses possibles)
o ☐ Manque de temps
o ☐ Manque de ressources (livres, cours)
o ☐ Difficulté à trouver des cours adaptés
o ☐ Manque de motivation
o ☐ Autre (précisez) : _______________

Partie 4 : Préférences d'apprentissage

14. Quelle méthode d'apprentissage préférez-vous ?


o ☐ Cours en présentiel
o ☐ Cours en ligne
o ☐ Apprentissage autodidacte
o ☐ Séjours linguistiques
o ☐ Autre (précisez) : _______________
15. Seriez-vous intéressé(e) par des cours d'anglais organisés par votre
administration ?
o ☐ Oui
o ☐ Non
o ☐ Peut-être
16. Si oui, quelles seraient vos préférences pour ces cours ? (Plusieurs réponses
possibles)
o ☐ Cours intensifs
o ☐ Cours du soir
o ☐ Cours pendant les heures de travail
o ☐ Cours en week-end
o ☐ Autre (précisez) : _______________

Partie 5 : Conclusion

17. Quels avantages pensez-vous qu'apprendre l'anglais pourrait apporter à votre


carrière ?

18. Auriez-vous des suggestions pour améliorer l'apprentissage de l'anglais au sein


de la fonction publique ?

3. L’interview est une méthode qualitative de collecte de données qui consiste à


poser des questions, en face-à-face ou à distance, à une personne ou à un groupe
de personnes, dans le but d’obtenir des informations détaillées et approfondies
sur un sujet précis. Elle permet de recueillir des points de vue, des opinions, des
expériences personnelles ou professionnelles, et d’explorer des sujets
complexes. L’interview peut être structurée (avec des questions prédéfinies),
semi-structurée (avec une certaine flexibilité) ou non structurée (libre).
Avantages Limites

1. Approfondissement des réponses : 1. Biais de l’intervieweur :


L’interview permet d’explorer en L’intervieweur peut influencer les
profondeur les pensées, attitudes et réponses en fonction de ses attitudes,
motivations des répondants, ses opinions ou même de la
contrairement à des méthodes formulation des questions.
quantitatives comme les questionnaires. 2. Temps et coût élevés : L’interview
2. Flexibilité : Elle offre la possibilité de peut être chronophage, car elle
clarifier certaines réponses et d’adapter nécessite du temps pour sa
les questions en fonction de l'évolution préparation, sa conduite et l’analyse
de la discussion, surtout dans une des données. De plus, la réalisation
interview semi-structurée ou non d’un grand nombre d’interviews peut
structurée. être coûteuse en termes de ressources.
3. Relation et confiance : Le contact 3. Difficulté d’analyse : Le traitement et
direct permet d’établir un climat de l’analyse des données qualitatives
confiance entre l’intervieweur et issues des interviews peuvent être
l’interviewé, ce qui favorise l’ouverture complexes, notamment si les réponses
et la sincérité dans les réponses. sont variées et hétérogènes.
4. Récupération d’informations non 4. Risque de manque d’objectivité :
verbales : L’interview permet de capter Les réponses peuvent être subjectives,
des éléments de communication non biaisées par les croyances ou émotions
verbale (gestes, expressions faciales), de l’interviewé, ce qui peut limiter la
qui peuvent enrichir l’analyse des généralisation des résultats.
données. 5. Accès limité aux répondants : Il peut
5. Adaptabilité à différents contextes : être difficile de trouver des personnes
Elle peut être utilisée dans des disposées à participer à des interviews,
contextes variés (individuels ou surtout si le sujet est sensible ou
collectifs, formels ou informels) et avec confidentiel.
des profils très divers de personnes.

- Les étapes de l’interview

1. Définir l’objectif de l’interview : Clarifier les questions de recherche auxquelles


l’interview doit répondre. Cela permet de focaliser les questions sur les informations
réellement pertinentes.
2. Identifier les participants : Sélectionner les personnes qui seront interviewées en
fonction des critères de pertinence par rapport au sujet de l’étude (exemple :
fonctionnaires dans un ministère, employés d’une entreprise, etc.).
3. Choisir le type d’interview : Décider du format à adopter :
o Structurée : Les questions sont prédéfinies et posées dans le même ordre à
chaque participant.
o Semi-structurée : Un guide d’entretien est utilisé, mais l’ordre des questions
peut varier et des questions supplémentaires peuvent être posées en fonction des
réponses.
o Non structurée : L’interview est libre, laissant l’interviewé diriger la
conversation autour des thèmes principaux.
4. Élaborer le guide d’entretien : Rédiger une liste de questions ouvertes, pertinentes
pour l’objectif de l’interview. Les questions doivent être claires et non biaisées. Prévoir
également des questions de relance pour approfondir certains aspects.
5. Préparer l’environnement de l’interview : Créer un cadre propice à l’échange (lieu
calme, confidentiel) pour mettre l’interviewé à l’aise. L’interview peut être réalisée en
présentiel, par téléphone ou en visioconférence.
6. Conduire l’interview :
o Introduction : Présenter l’objectif de l’interview, rassurer l’interviewé sur la
confidentialité et obtenir son consentement.
o Écoute active : Montrer de l’intérêt aux réponses, relancer ou reformuler si
nécessaire pour clarifier certains points.
o Conclusion : Remercier l’interviewé, récapituler les points clés, et lui laisser
l’opportunité de poser des questions ou d’ajouter des commentaires.
7. Analyser les données : Transcrire les interviews si elles ont été enregistrées, puis
analyser les réponses en identifiant des thèmes récurrents ou des divergences. L’analyse
thématique est souvent utilisée dans ce contexte pour catégoriser les réponses.
8. Interpréter les résultats : Tirer des conclusions en fonction des données recueillies.
Relier les résultats aux objectifs de recherche, et identifier les implications pour la suite
de l’étude.

 Se tester

Questions Propositions Réponses

La conception d’un projet est : - Une initiative temporaire.


- Une suite de proposition ordonnées et orientées 
vers la satisfaction d’un besoin.
- Une opération qui consiste à planifier la mise en
place d’une nouvelle infrastructure.
- Une opération complexe qui cherche à
substituer un produit par un autre.
Un projet répondre à : - Un besoin 
- Un problème 
- Une tendance
- Une réflexion
Un objectif est : - Un résultat spécifique que vous souhaitez 
atteindre
- Un souhait général sans critères de mesure.
- Un moyen utilisé pour accomplir une tâche
- Une vision à long terme sans échéance précise.
Pour identifier un besoin, il faut - L’idée de projet
identifier :
- Un public 
- Un plan d’actions
La résolution d’un problème consiste - Réparer le système 
à: - Stimuler le système
- Substituer le système
Toute entreprise à deux finalités : - Entrepreneuriale et partenariale
- Productrice et commerciale
- Sociétale et sociale 
- Fondamentale et facultative
Le questionnaire est : - Un moyen d’enquête qualitatif
- Un moyen d’enquête quantitatif 
- Un ensemble de questions incohérente
- Une interrogation directe
L’interview est : - Un moyen d’enquête qualitatif 

- Un moyen d’enquête quantitatif


- Une prise de notes
- Un ensemble de questions incohérente
Après la collecte des données vient : - L’analyse et les statistiques. 

- La confirmation ou l’infirmation des hypothèses


de départ.
- La prise de décisions.
Un bon projet est celui qui prend en - Les ressources et le matériel disponibles
considération : - La concurrence
- Des objectifs généraux
- La qualité, les coûts, le budget initial, les 
attentes et les besoins des parties prenantes et
les objectifs à atteindre.

a. Élaboration d’une idée de projet


1. Formulation d'une idée de projet basée sur les besoins identifiés.

Livraison d'un
Identification Identification
produit (un bien
des besoins des objectifs ou un service)
 Exemple :
Besoins Objectifs Produits livrables
Les clients préfèrent un produit Réduire le coût de production des Une nouvelle gamme de produits
bio mais moins chers. produits bio de 20 % d’ici 6 mois bio avec un prix réduit grâce à
tout en maintenant la qualité et les l’optimisation des coûts (par
normes bio. exemple, en achetant des matières
premières locales).
Les clients ont besoin d’une Développer une plateforme Une plateforme de formation à
formation en anglais à distance d’apprentissage en ligne qui distance avec des fonctionnalités
mais interactifs. propose des cours d’anglais de vidéoconférence pour des
interactifs avec des enseignants cours en direct et des exercices
en temps réel d’ici 4 mois. interactifs.
Les clients ont besoin d’un Mettre en place un service de Un partenariat avec des services
service de livraison disponibles livraison qui fonctionne 24 heures de livraison locaux pour assurer
24/24 et 7j/7j. sur 24, 7 jours sur 7, avec un délai une disponibilité continue avec
de livraison réduit à moins de 2 une application mobile ou un site
heures pour les grandes villes, web permettant de suivre la
d’ici 3 mois. livraison en temps réel et de gérer
les commandes à toute heure

Définition des objectifs SMART

Spécifique

Temporel Mesurable

Réaliste Atteignable
Les méthodes d’organisation des idées
a. Mind Mapping : est une méthode visuelle d'organisation des idées qui consiste
à représenter un thème central et à l’entourer de sous-thèmes ou d'idées
secondaires sous forme de branches.
b. Méthode des 6 chapeaux de Bono : Cette méthode d’Edward de Bono propose
de réfléchir à un problème sous six perspectives différentes, symbolisées par six
chapeaux de couleurs différentes :
• Chapeau blanc : Faits et chiffres (analyse objective).
• Chapeau rouge : Émotions et intuitions.
• Chapeau noir : Prudence, aspects négatifs.
• Chapeau jaune : Optimisme, aspects positifs.
• Chapeau vert : Créativité, nouvelles idées.
• Chapeau bleu : Synthèse et organisation.
c. Brainstorming : est une méthode où toutes les idées, même les plus folles, sont
bienvenues. Le but est de générer un grand nombre d'idées sans jugement
immédiat.
d. SWOT (Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces) : est une méthode
d'analyse qui permet d’identifier les Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces
d’un projet ou d’une organisation.

b. Gestion des ressources et budget


1. Ressources humaines
Identification des compétences requises pour réussir
le projet

Former une équipe cohérente et fonctionnelle

2. Ressources matérielles :
a. Lister les équipements et matériaux
b. Planifier l’acquisition
3. Ressources financières :
a. Évaluer le budget disponible
b. Planifier des investissements
 Elaborer un budget prévisionnel :
Eléments Coûts
Salaires
Charges sociales
Consultants externes
Equipements
Fournitures
Logiciels
Services de livraisons
Loyers
Assurances
Publicité
Frais bancaires
Frais administratifs
Les imprévus

c. Analyse des risques

Types des risques :


a. Risques internes :

Perte du
personnel

Mauvaise Echec de
communication plannification

Non-conformité
Surcoûts
aux objectifs

Pannes de
système

b. Risques externes :

Ces risques proviennent de facteurs extérieurs à l'organisation et peuvent inclure des éléments
économiques, sociaux, environnementaux ou technologiques.

1. Économie :
• Récession économique : Diminution de la demande pour les produits/services
en raison d'une crise économique.
• Fluctuations des taux d'intérêt : Impact sur le coût du financement des
projets.
2. Concurrence :
• Nouveaux entrants sur le marché : Concurrence accrue de la part de
nouveaux acteurs.
• Changements de stratégie des concurrents : Modifications de la tarification
ou des offres de la concurrence.
3. Réglementation :
• Changements législatifs : Nouvelles lois ou réglementations qui peuvent
imposer des coûts supplémentaires ou des contraintes.
• Normes de conformité : Risque de ne pas respecter les normes industrielles,
ce qui peut entraîner des amendes.
4. Technologie :
• Cyberattaques : Risques de sécurité informatique pouvant entraîner des fuites
de données ou des interruptions de service.
• Innovation rapide : Difficulté à suivre le rythme des innovations
technologiques et à s'adapter aux nouvelles tendances.
5. Environnement :
• Catastrophes naturelles : Risques liés aux inondations, tremblements de
terre, ou autres événements climatiques extrêmes.
• Changements climatiques : Impacts à long terme sur l’approvisionnement en
ressources ou les opérations.
6. Société :
• Changements dans le comportement des consommateurs : Évolution des
préférences des clients qui peuvent rendre un produit obsolète.
• Instabilité politique : Risques d’instabilité qui peuvent affecter les opérations
dans certains pays ou régions.

Analyse des risques :


Identifications des risques Probabilités ou impact des Proposition des alternatives
risques
Risque A Faible Revoir la technologie utilisé
Risque B Modéré Revoir la marketing et la
publicité
Risque C Elevé Revoir les clauses des
contrats
Risque D Elevé Revoir les coûts et les
fournisseurs
Risque E Faible Revoir les délais de livraison
Risque F Modéré Revoir la qualité des produits
III. La compétence mnésique
La mémoire, en tant qu'organe vital, joue un rôle crucial dans nos capacités de
perception et de cognition. Elle agit comme un système complexe permettant le
décodage, le stockage et la récupération d'informations essentielles pour un
fonctionnement cognitif optimal. Pour améliorer et consolider cette faculté, il est
impératif de prendre soin de la mémoire et de l'optimiser.
Les neurosciences, qui se consacrent à l'étude du fonctionnement du cerveau,
proposent une schématisation du processus mnésique. Elles offrent des perspectives
précieuses sur la manière dont la mémoire opère, permettant ainsi de développer des
approches et des pratiques susceptibles de renforcer ce processus complexe. En
comprenant les mécanismes sous-jacents, il devient possible d'adopter des stratégies
visant à maximiser l'efficacité de la mémoire.
Pour favoriser l'apprentissage et consolider les acquis, il est recommandé
d'explorer diverses techniques et pratiques basées sur les découvertes des neurosciences.
Ces approches peuvent inclure des exercices de stimulation cérébrale, des méthodes de
mémorisation structurées, et des activités favorisant la plasticité cérébrale. Il est
également essentiel d'adopter un mode de vie sain, incluant une alimentation équilibrée,
une hydratation adéquate, un sommeil suffisant et une activité physique régulière, car
ces éléments contribuent significativement au bien-être cognitif.
En comprenant la manière dont la mémoire fonctionne et en mettant en pratique
des méthodes recommandées par les neurosciences, il devient possible d'exploiter
pleinement le potentiel de la mémoire en tant qu'outil puissant pour l'acquisition des
connaissances et le développement personnel. En fin de compte, investir dans la santé
et l'optimisation de la mémoire se révèle être un moyen stratégique d'améliorer la qualité
de vie et de favoriser une croissance intellectuelle continue.

1. La mémoire et ses fonctions


La mémoire est un aspect fondamental du fonctionnement du cerveau humain,
jouant un rôle essentiel dans la manière dont nous percevons, apprenons et interagissons
avec le monde qui nous entoure. Ses fonctions complexes peuvent être divisées en
plusieurs étapes interdépendantes, chacune contribuant au processus global de stockage
et de récupération de l'information.
1. Encodage : La première étape du processus mnésique est l'encodage, où les
informations provenant de nos sens sont converties en un format utilisable par le
cerveau. Cette conversion implique souvent la transformation des données
sensorielles en signaux électrochimiques, qui sont alors traités et interprétés par
le cerveau.
2. Stockage : Une fois encodées, les informations sont stockées dans différentes
zones du cerveau. Il existe plusieurs types de mémoire, chacun correspondant à
une durée spécifique de rétention des informations. La mémoire à court terme
retient temporairement des données, tandis que la mémoire à long terme est
responsable du stockage à plus long terme.
3. Consolidation : Pour qu'une information soit transférée de la mémoire à court
terme à la mémoire à long terme, un processus appelé consolidation est
nécessaire. Ce processus implique des modifications structurelles et
fonctionnelles des synapses, renforçant ainsi la trace mnésique dans le cerveau.
4. Récupération : Lorsque nous cherchons à rappeler une information, nous entrons
dans la phase de récupération. Cela implique de retrouver et de ramener à la
conscience les informations stockées dans la mémoire. Le succès de cette phase
dépend souvent de la qualité de l'encodage et de la consolidation antérieurs.
5. Oubli : L'oubli est également une composante naturelle du processus mnésique.
Certaines informations stockées peuvent être perdues au fil du temps si elles ne
sont pas régulièrement rappelées ou si le processus de consolidation est
incomplet.
Le rôle de la mémoire dans la cognition et l'apprentissage est crucial. Elle influence
notre capacité à résoudre des problèmes, à prendre des décisions, à apprendre de
nouvelles compétences et à interagir avec notre environnement de manière adaptative.
Ainsi, comprendre les mécanismes de la mémoire et adopter des stratégies pour
optimiser ses différentes phases sont des aspects clés de l'amélioration de nos facultés
cognitives et de notre bien-être global.
2. Les types de mémoire
La mémoire humaine est un système complexe composé de différents types de
mémoires, chacun remplissant des fonctions spécifiques :
➢ Mémoire à Court Terme (MCT) : La mémoire à court terme est responsable de
la rétention temporaire d'informations. Elle a une capacité limitée et conserve les
données pendant une durée relativement brève, généralement de quelques
secondes à quelques minutes. La MCT est souvent sollicitée dans des situations
immédiates, telles que se souvenir d'un numéro de téléphone le temps de le
composer, ou retenir les éléments d'une liste pendant un court laps de temps.
Cette forme de mémoire est étroitement liée à la mémoire de travail, qui permet
de manipuler activement les informations en cours de traitement.
➢ Mémoire à Moyen Terme : Bien que la distinction entre la mémoire à court
terme et à moyen terme ne soit pas toujours nette, la mémoire à moyen terme est
souvent considérée comme une étape intermédiaire entre la MCT et la mémoire
à long terme. Elle implique le stockage de l'information pendant une durée plus
longue que la MCT, mais moins longue que la mémoire à long terme. C'est
souvent dans cette phase que la consolidation initiale des informations se produit
avant que certaines d'entre elles ne soient transférées vers la mémoire à long
terme.
➢ Mémoire à Long Terme (MLT) : La mémoire à long terme a une capacité de
stockage pratiquement illimitée et est capable de retenir des informations sur des
périodes prolongées, allant de plusieurs minutes à toute une vie. Elle est
subdivisée en mémoire explicite (ou déclarative) et mémoire implicite. La
mémoire explicite concerne les faits et les événements, se divisant en mémoire
épisodique (expériences personnelles) et mémoire sémantique (connaissance
générale). La mémoire implicite concerne les habiletés et les automatismes.
Le processus de passage d'une mémoire à l'autre implique souvent la consolidation, un
processus par lequel les informations sont stabilisées et renforcées dans le cerveau. La
répétition, l'émotion et la pertinence peuvent influencer le transfert d'informations de la
MCT à la MLT.
3. Les styles d’apprentissage selon le modèle VARK

Le modèle VARK, développé par Neil Fleming, identifie quatre styles


d'apprentissage principaux, permettant de mieux comprendre comment chacun préfère
absorber et traiter l'information. Le terme "VARK" est un acronyme pour les quatre
types d'apprentissage suivants :

1. Visuel (V) : Les apprenants visuels préfèrent les représentations graphiques telles
que les schémas, les graphiques, les cartes mentales et les images. Ils retiennent
mieux l'information en observant des diagrammes et des illustrations. Les
couleurs, les symboles et les formats de texte peuvent aussi aider à renforcer leur
compréhension.
2. Auditif (A) : Les apprenants auditifs apprennent mieux en écoutant. Ils sont plus
réceptifs aux présentations orales, aux discussions et aux conversations. Pour
eux, les conférences, les podcasts, et les échanges verbaux aident à renforcer leur
mémoire et leur compréhension des concepts.
3. Lecture/Écriture (R) : Ces apprenants préfèrent les informations présentées
sous forme de textes. Ils aiment lire et écrire pour traiter l’information. Les notes,
les manuels, les rapports et les listes sont des supports efficaces pour eux. Ils
mémorisent mieux en prenant des notes détaillées et en rédigeant des résumés.
4. Kinesthésique (K) : Les apprenants kinesthésiques privilégient l'apprentissage
par l'expérience pratique. Ils aiment manipuler les objets, participer à des
simulations, effectuer des expériences, et utiliser leurs sens pour mieux
comprendre. Ce style est souvent préféré par ceux qui apprennent par le
mouvement et l’action.

Certaines personnes peuvent combiner plusieurs de ces styles et être "multimodales", ce


qui signifie qu'elles peuvent adapter leur style d'apprentissage en fonction de la situation.
Le modèle VARK est utile pour adapter les méthodes d'enseignement ou d'apprentissage
aux besoins spécifiques de chacun.

4. Les intelligences multiples de Gardner

Howard Gardner, psychologue américain, a développé la théorie des intelligences


multiples en 1983. Selon lui, l'intelligence n'est pas unitaire, mais se compose de
plusieurs types d'intelligences, chacune représentant une façon distincte de traiter
l'information. Gardner identifie initialement huit intelligences, et en propose une
neuvième plus tard :
1. Intelligence linguistique : La capacité à bien utiliser le langage, aussi bien à
l’oral qu’à l’écrit. Les personnes ayant cette intelligence développée excellent
dans la communication verbale, l’écriture et la lecture. Les écrivains, les orateurs,
et les poètes sont souvent dotés de cette intelligence.
2. Intelligence logico-mathématique : La capacité à raisonner, à résoudre des
problèmes logiques ou mathématiques et à penser de façon critique. Elle est
particulièrement forte chez les scientifiques, les mathématiciens et les ingénieurs.
3. Intelligence spatiale : La capacité à visualiser des objets et à se représenter
mentalement des formes et des configurations. Les artistes, les architectes, et les
pilotes possèdent souvent cette forme d'intelligence.
4. Intelligence corporelle-kinesthésique : La capacité à utiliser son corps pour
exprimer des idées et des émotions, ainsi que pour créer ou résoudre des
problèmes. Les danseurs, les athlètes, et les artisans en sont de bons exemples.
5. Intelligence musicale : La capacité à reconnaître, créer, reproduire et réfléchir
sur la musique, les rythmes, et les sons. Cette intelligence est particulièrement
présente chez les musiciens, les compositeurs et les chanteurs.
6. Intelligence interpersonnelle : La capacité à comprendre les autres, à interagir
efficacement, et à percevoir leurs motivations, intentions et émotions. Les
leaders, les enseignants et les thérapeutes en bénéficient grandement.
7. Intelligence intrapersonnelle : La capacité à se connaître soi-même, à être
introspectif, et à comprendre ses propres émotions, motivations et objectifs. Elle
est souvent marquée chez les philosophes, les psychologues et ceux ayant une
forte conscience de soi.
8. Intelligence naturaliste : La capacité à reconnaître, classifier et exploiter
certains aspects de l’environnement naturel, comme les plantes, les animaux, et
les éléments de la nature. Cette intelligence est souvent bien développée chez les
botanistes, les écologistes, et les fermiers.
9. Intelligence existentielle (proposée plus tard par Gardner) : La capacité à se
poser des questions profondes sur l'existence humaine, le sens de la vie, et les
réalités métaphysiques. Les philosophes et les penseurs spirituels ou religieux
explorent souvent ces questions.

Selon Gardner, chacun possède ces intelligences dans des proportions différentes, et
cette diversité permet de mieux comprendre les divers talents et compétences de chaque
individu.

5. La courbe de l’oubli
La courbe de l'oubli est un concept développé par Hermann Ebbinghaus, un
psychologue allemand, dans le cadre de ses recherches sur la mémoire. Cette courbe
illustre la manière dont nous oublions rapidement l'information que nous avons apprise,
à moins que nous ne la révisions pas régulièrement. En fait, le cerveau humain à
tendance à oublier rapidement les informations que nous n’en avons pas besoin ou que
nous ne pratiquons pas régulièrement. Ainsi, si nous ne révisons pas constamment les
informations apprises, nous commençons à les oublier rapidement. La courbe de l'oubli
montre une perte significative de l'information au cours des premières heures qui suivent
l'apprentissage :

Sur ce graphique, plus connu sous le nom de courbe de l’oubli, on peut voir que
généralement on perd plus de 50% de l’information mémorisée après seulement 2 jours
et que la déperdition continue les jours qui suivent.
Pour éviter la perte des informations et assurer le maximum de rétention,
Ebbinghaus propose d'effectuer des rappels réguliers. Son principe stipule que plus une
information est répétée dans le temps, plus elle s’ancre dans notre mémoire. Sa graphie
programme des révisions étalées sur une durée maximum de 6 mois. Au fur et à mesure
que les révisions s'effectuent, plus l'informations intègre la mémoire à long terme et
s'assimile à des automatismes :

Ainsi, Si on cherche à mémoriser efficacement un cours par exemple, on le relira


plusieurs fois. Une 1ère fois dans les 10 min qui suivent le cours, une 2ème fois à J+1,
une 3ème fois à J+7, une 4ème fois à J+30 et une 5ème fois à J+180. En faisant ces
relectures fréquentes, on gardera 80% du contenu du cours en mémoire après 6 mois
alors qu’en temps normal on en aurait retenu moins de 20%.

6. Les facteurs influençant la mémoire


La mémoire est un processus complexe et multifactoriel influencé par divers
facteurs, notamment :
➢ Attention et concentration : Une attention soutenue et une concentration
appropriée sont essentielles pour encoder efficacement l'information dans la
mémoire à court terme, ce qui est une étape cruciale pour la mémoire à long
terme.
➢ Motivation et émotion : Des expériences émotionnelles fortes peuvent renforcer
la formation de souvenirs. La motivation à se souvenir d'une information peut
également influencer la mémoire.
➢ Stratégies mnémoniques : Les techniques comme l'association, la visualisation
et la répétition peuvent améliorer la mémoire en facilitant l'encodage et la
récupération d'informations.
➢ Stress : Le stress excessif peut avoir un impact négatif sur la mémoire, en
particulier sur la mémoire à court terme. Cependant, des niveaux modérés de
stress peuvent parfois améliorer la mémoire.
➢ Sommeil : Le sommeil est crucial pour la consolidation des souvenirs. Un
sommeil adéquat, en particulier le sommeil paradoxal, favorise le transfert des
informations de la mémoire à court terme à la mémoire à long terme.
➢ Environnement physique : Le contexte physique dans lequel l'apprentissage a
lieu peut affecter la mémoire. Des études montrent que la récupération de
l'information est souvent meilleure lorsqu'elle se produit dans le même
environnement que l'encodage initial.
➢ Connaissances préalables : Les connaissances préalables et les expériences de
vie peuvent faciliter ou entraver la mémorisation de nouvelles informations.
L'association avec des connaissances existantes peut renforcer la mémoire.
➢ Développement cognitif : La mémoire évolue tout au long de la vie. Les enfants,
les adultes et les personnes âgées peuvent avoir des capacités mnésiques
différentes en raison des changements dans le cerveau et l'expérience de vie.
7. Les mnémotechniques
Les mnémotechniques sont des stratégies ou des techniques mnémoniques qui
aident à faciliter et à améliorer la mémorisation et la récupération des informations. Ces
astuces mentales exploitent souvent des associations, des images, des acronymes ou des
rimes pour rendre le processus de mémorisation plus efficace. Voici quelques types
courants de mnémotechniques et comment ils fonctionnent :
➢ Association d'images : cette technique implique de lier l'information à
mémoriser à une image mentale vivide et mémorable. Plus l'image est bizarre ou
distinctive, plus il est probable que vous vous en souveniez. Par exemple, pour
mémoriser une liste d'objets, vous pourriez créer une histoire mentale avec des
images de chaque objet interagissant de manière inattendue.
➢ Acronymes : la création d'acronymes, où chaque lettre représente un élément à
mémoriser, est une méthode populaire. Par exemple, pour mémoriser l'ordre des
planètes du système solaire (Mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne,
Uranus, Neptune), l'acronyme "Mon Vieux, Tu M'as Jeté Sur Une Nouvelle
Planète" peut être utilisé.
➢ Rhyming (rimes) : les rimes facilitent la mémorisation en créant une structure
rythmique qui peut être plus facile à retenir. Par exemple, la célèbre phrase
mnémonique "30 jours ont septembre, avril, juin et novembre" utilise la
rythmique pour aider à rappeler le nombre de jours dans chaque mois.
➢ Loci (palais de mémoire) : cette technique repose sur l'association
d'informations à mémoriser avec des lieux familiers, tels que les pièces d'une
maison ou les étages d'un bâtiment. En imaginant mentalement ces lieux tout en
récitant les informations, on peut se souvenir de l'ordre et des détails.
➢ Méthode des chiffres associés (chiffre-image) : chaque chiffre est associé à une
image qui ressemble à ce chiffre. Par exemple, en associant des images
mémorables à chaque chiffre de 0 à 9, on peut créer des associations pour
mémoriser des séquences de chiffres.
➢ Regroupement : cette technique consiste à regrouper des éléments à mémoriser
en catégories ou en sous-groupes. La mémoire de groupe est souvent plus facile
que la mémoire individuelle des éléments. Par exemple, pour mémoriser une liste
d'objets, les regrouper en fonction de leurs caractéristiques communes peut
faciliter la mémorisation.
➢ Répétition espacée : plutôt qu'une technique spécifique, la répétition espacée est
une stratégie générale qui implique de réviser l'information à des intervalles de
temps de plus en plus longs. Cela aide à renforcer la mémoire à long terme en
réactivant périodiquement les souvenirs.
➢ Acrostiches : Les acrostiches utilisent la première lettre de chaque mot à
mémoriser pour former une phrase ou un mot mémorable. Par exemple, pour
mémoriser les couleurs de l'arc-en-ciel (Red, Orange, Yellow, Green, Blue,
Indigo, Violet), l'acrostiche "Richard Of York Gave Battle In Vain" est souvent
utilisé
8. Personnaliser sa mnémotechnique
Personnaliser une mnémotechnique consiste à créer des associations mentales qui
sont spécifiques à votre propre expérience, vos intérêts et votre manière de penser. Cela
rend le processus de mémorisation plus significatif et mémorable pour vous. Voici
comment vous pouvez personnaliser vos mnémotechniques :
➢ Utilisez des références personnelles : Intégrez des éléments de votre vie
quotidienne, vos amis, votre famille ou vos expériences dans la mnémotechnique.
Par exemple, si vous essayez de mémoriser une liste de mots, associez chaque
mot à une personne ou à une expérience personnelle.
➢ Créez des images significatives : Les images que vous utilisez dans vos
mnémotechniques peuvent être plus significatives si elles sont liées à vos propres
expériences. Si vous essayez de mémoriser des concepts abstraits, transformez-
les en images concrètes en utilisant des références personnelles.
➢ Reliez à des passions ou hobbies : Si vous avez des passions ou des hobbies
particuliers, incorporez-les dans vos mnémotechniques. Par exemple, si vous
aimez la musique, utilisez des références musicales pour mémoriser des
informations.
➢ Créez des histoires personnelles : Transformez les informations que vous
souhaitez mémoriser en une histoire qui vous est propre. Les détails personnels
ajoutent de la couleur et de la richesse à la mnémotechnique, ce qui la rend plus
mémorable.
➢ Adaptez le langage à votre style : choisissez des mots et des phrases qui reflètent
votre langage et votre style de pensée. Si vous êtes plus visuel, utilisez des
images. Si vous êtes plus axé sur les mots, créez des phrases ou des acrostiches.
➢ Incorporez des éléments humoristiques : L'humour peut rendre les
mnémotechniques plus mémorables. Intégrez des éléments humoristiques ou des
jeux de mots qui vous font rire, car cela peut créer des souvenirs plus forts.
➢ Associez à des lieux familiers : Si vous utilisez la méthode des lieux (palais de
mémoire), associez les informations à des endroits que vous connaissez bien. Vos
propres lieux familiers peuvent rendre l'association plus forte.
➢ Faites des mnémotechniques interactives : Impliquez vos sens et votre
imagination. Si vous créez des images mentales, assurez-vous qu'elles sont
dynamiques et engageantes. Plus votre cerveau est impliqué dans la création de
la mnémotechnique, plus elle sera efficace.
En personnalisant vos mnémotechniques, vous créez des liens plus forts entre les
informations que vous essayez de mémoriser et votre propre univers mental. Ces
connexions personnelles rendent le processus de mémorisation plus naturel et plaisant,
ce qui peut améliorer l'efficacité globale de la mnémotechnique pour vous.

Travail à faire :
- Synthétiser le cours précédent en un texte ou en toute forme schématique de sorte
que la synthèse soit facile à mémoriser.
 Se tester

Propositions Choix Réponses


Quelle est la première étape du processus Stockage
mnésique ? Encodage 
Consolidation
Récupération
Quel type de mémoire a une capacité de Mémoire à court terme
stockage pratiquement illimitée ? Mémoire de travail
Mémoire à long terme 
Mémoire épisodique
Selon le modèle VARK, quel type d'apprenant Visuel
préfère les expériences pratiques ? Auditif
Lecture/Écriture
Kinesthésique 
Quelle intelligence, selon Gardner, est liée à la Linguistique
capacité de comprendre les autres ? Interpersonnelle 
Intrapersonnelle
Naturaliste
Selon la courbe de l'oubli d'Ebbinghaus, quel 20%
pourcentage de l'information est généralement 30%
perdu après 2 jours sans révision ? 50% 
80%
La répétition espacée est une technique de : Consolidation
Récupération
Révision 
Décodage
Quelle méthode mnémonique associe des Association d'images
informations à des lieux familiers ? Acronymes
Loci (palais de mémoire) 
Méthode des chiffres associés
Quel facteur n'influence pas la mémoire ? Sommeil
Environnement physique
Motivation
Couleur des yeux 
Quel type de mémoire est utilisée pour retenir Mémoire à long terme
temporairement des informations, comme un Mémoire explicite
numéro de téléphone ? Mémoire à court terme 
Quelle intelligence permet de visualiser des Logico-mathématique
objets et de se représenter des formes Intrapersonnelle
mentalement ? Linguistique
Spatiale 
Selon la courbe de l'oubli d'Ebbinghaus, 3 rappels
combien de rappels sont recommandés pour 5 rappels 
maximiser la rétention sur six mois ? 8 rappels
IV. Compétence d'organisation

L’organisation est une compétence essentielle pour gérer efficacement ses


responsabilités et maximiser son potentiel, que ce soit dans le domaine universitaire ou
professionnel. Une bonne organisation permet d'augmenter la productivité, de réduire le stress
et d'atteindre ses objectifs plus facilement.
L'adoption de stratégies organisées a des répercussions immédiates sur la productivité
de l'étudiant, lui permettant d'être plus efficace et efficient dans l'accomplissement de ses tâches.
En structurant son emploi du temps, en définissant des priorités et en établissant des objectifs
clairs, l'étudiant peut optimiser son temps d'étude et minimiser les risques de procrastination.
La clarté des objectifs contribue également à maintenir une motivation constante, car l'étudiant
a une vision claire de ce qu'il souhaite accomplir.
L'organisation du travail va au-delà de la simple planification des activités académiques.
Elle englobe également la gestion des ressources, la recherche de méthodes d'apprentissage
adaptées à chaque matière et la mise en place de routines bénéfiques. Cela permet à l'étudiant
de développer une approche systématique et disciplinée envers ses études, renforçant ainsi son
engagement envers son cursus universitaire.
Par ailleurs, la bonne organisation du travail agit comme un rempart contre le stress lié
aux échéances académiques et aux charges de travail importantes. En anticipant les exigences
du programme, l'étudiant peut prévenir les situations de crise et aborder ses responsabilités de
manière plus sereine. La réduction du stress favorise un environnement propice à
l'apprentissage, permettant à l'étudiant de mobiliser pleinement ses capacités intellectuelles et
de maintenir un équilibre entre les différentes dimensions de sa vie.

Questions :
➢ Comment organiser son travail ?
➢ Quelles sont les méthodes et outils à adopter ?
➢ Comment gérer son stress ?

1. S’organiser pour organiser

La première étape pour bien organiser ses activités est de s’organiser soi-même, en
commençant par une maîtrise de soi et en établissant des routines qui maximisent le temps et
l’énergie. Cela inclut des habitudes quotidiennes qui renforcent la concentration et favorisent
une gestion saine de l’équilibre vie-travail.
Habitudes pour une organisation efficace :

• Nourriture saine : Adopter une alimentation équilibrée pour soutenir la concentration


et l’énergie.
• Sommeil régulier : Réguler le sommeil pour optimiser les performances et la mémoire.
• Exercice physique : Pratiquer des activités sportives pour réduire le stress et maintenir
un esprit clair.
• Éviter les distractions : Limiter les environnements bruyants et les distractions
audiovisuelles.
• Outils de gestion personnelle : Utiliser des applications comme Habitica ou Loop pour
suivre les progrès et instaurer des routines saines.
• Routines productives : Par exemple, une routine matinale pour se préparer
mentalement à la journée ou une routine de fin de journée pour se détendre.
2. Structuration des tâches

Après avoir travaillé sur soi-même, il est essentiel de structurer les tâches de manière
optimale. Cela inclut la création de listes de tâches, la définition de priorités et l’utilisation
d’outils adaptés pour une gestion efficace des responsabilités.

 "Le secret pour avancer est de commencer. Le secret pour commencer est de
diviser les tâches complexes et accablantes en tâches petites et gérables, puis de
commencer par la première." - Mark Twain

Techniques de structuration :

• Méthode SMART : Définir des objectifs Spécifiques, Mesurables, Atteignables,


Réalistes et Temporellement définis.
• Matrice d’Eisenhower : Prioriser les tâches en fonction de leur urgence et importance.

• Applications de gestion des tâches :


o Todoist
o Trello
o Google Tasks
o Any.do
Ces outils permettent d'organiser ses tâches de manière structurée et de mieux visualiser le
cheminement vers ses objectifs.
3. Le Planning et la Gestion du Temps

Un planning bien conçu est essentiel pour gérer le travail de manière stratégique. Il
permet de suivre les échéances, de répartir le temps de manière équilibrée et de maintenir un
bon rythme de travail.
Éléments pour un planning efficace :

• Priorités claires : Identifier les tâches les plus importantes et les plus urgentes.
• Répartition équilibrée du temps : Prévoir des pauses régulières pour éviter
l’épuisement.
• Techniques de gestion du temps : Utiliser la méthode Pomodoro (sessions de travail
de 25 minutes avec des pauses de 5 minutes).
• Applications avancées : Notion pour créer un planning détaillé et flexible, ou Forest
pour éviter les distractions numériques.
Exemple de planning hebdomadaire :
Horaire Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche

Matin 9h00 - 9h00 - 9h00 - 9h00 - 9h00 - 9h00 - Journée de


10h30 : 10h30 : 10h30 : 10h30 : 10h30 : 12h30 : révision
Grammaire Paragraph Reading Guide Grammaire Révision libre,
Writing Comprehen Reading des cours de lecture et
sion and la semaine détente
Précis
10h45 - 10h45 - 10h45 - 10h45 - 10h45 -
12h15 : 12h15 : 12h15 : 12h15 : 12h15 :
French Guide Spoken Paragraph Spoken
Reading English Writing English
Midi Pause Pause Pause Pause Pause Pause
déjeuner déjeuner déjeuner déjeuner déjeuner déjeuner
Après-midi 13h30 - 14h00 - 14h00 - 13h30 - 14h00 - 14h00 -
15h30 : 15h30 : 15h30 : 15h30 : Soft 16h00 : 16h00 :
Reading Spoken Grammaire Skills Reading Préparation
Comprehen English Comprehen pour les
sion and sion and examens
Précis Précis
15h45 - 15h45 - 15h45 - 15h45 -
17h15 : 17h15 : Soft 17h15 : 17h15 :
Étude libre Skills Étude libre French
en en groupe
bibliothèqu
e
Soirée 17h30 - 17h30 - 17h30 - 17h30 - 17h30 - 16h00 -
18h30 : 18h30 : 19h00 : 18h30 : 18h30 : 17h00 :
Révision du Lecture en Révision Pratique de Révision du Repos
jour anglais l'oral vocabulaire
4. Le Portfolio
Un portfolio est un outil essentiel pour documenter et structurer les réalisations
académiques et professionnelles. Il sert de support pour présenter ses compétences et ses
expériences de manière organisée et réfléchie.
Contenu d’un portfolio :
• Présentation personnelle
• Objectifs de carrière (court et long terme)
• Projets réalisés
• Expériences professionnelles et stages
• Réflexion personnelle : Inclure une analyse de son parcours académique et de ses
objectifs futurs.
• Éléments optionnels : Ajouter des rapports de séminaires, des projets de groupe et des
résumés de lectures.
• Outils numériques : Utiliser Canva pour un design attractif ou Google Sites pour un
portfolio numérique.
5. La Prise de Notes
La prise de notes est cruciale pour organiser et comprendre les informations de manière
efficace. Une méthode bien structurée aide à synthétiser, mémoriser et réviser les concepts
importants.
Techniques de prise de notes :
• Choisir le bon support : Ordinateur, cahier ou tablette, selon les préférences
personnelles.
• Méthode Cornell : Diviser la page en sections pour faciliter la révision.
• Soyez sélectif : Éviter la transcription mot à mot ; capturer les idées clés et les exemples
pertinents.
• Intégration de schémas et diagrammes : Utiliser des visuels pour clarifier les relations
entre les concepts.
• Revue régulière : Relire les notes périodiquement pour renforcer la mémorisation
6. Élaborer des Mind Maps
Les mind maps sont une technique visuelle pour organiser et structurer les idées. Cette
méthode est particulièrement utile pour la compréhension, la mémorisation et la visualisation
des informations.
Structure d’une mind map :
1. Sujet principal au centre : Par exemple, le titre d’un chapitre ou d’un concept.
2. Branches principales : Idées clés qui en découlent.
3. Sous-branches : Détails et exemples pour chaque idée principale.
Outils de mind mapping :
• Xmind
• Canva
• MindMeister
7. Pratique et Évaluation Continue
La pratique et l’auto-évaluation sont des éléments importants pour développer une
compétence d’organisation solide.
Auto-évaluation hebdomadaire :
Faire le point sur les tâches accomplies et les ajustements nécessaires. Cette réflexion
permet de réévaluer ses priorités et d’optimiser son organisation.
Mise en pratique d'un plan d’organisation :
Encouragez les étudiants à planifier un projet (présentation ou événement) en appliquant
toutes les techniques d’organisation abordées dans ce cours.
Il est essentiel de rester flexible et adaptable dans son organisation. Les priorités peuvent
changer, et une bonne organisation doit permettre de s’adapter à ces changements sans
compromettre les objectifs. Une organisation bien développée est un atout pour la carrière et
contribue à une vie plus équilibrée.
8. Comment avoir de bonnes habitudes ?
1. Identification d'un déséquilibre : Il est important de repérer ce qui manque ou ne
fonctionne pas dans votre routine.
• Exemple : Marie se rend compte qu’elle passe trop de temps sur son téléphone avant de
dormir, ce qui réduit la qualité de son sommeil et ne lui laisse pas de temps pour lire,
même si elle aimerait enrichir ses connaissances.
2. Identification d'un objectif : Une fois le problème identifié, définissez un objectif clair et
mesurable qui répond à ce besoin.
• Exemple : Marie décide de lire au moins 15 minutes chaque soir avant de se coucher
pour remplacer son temps d’écran et instaurer une routine apaisante.
3. Identification d'une action : Choisissez une action spécifique pour réaliser cet objectif.
Une action précise aide à transformer l’intention en comportement concret.
• Exemple : Marie prévoit de garder un livre intéressant à côté de son lit et d'éteindre son
téléphone à 21h pour ne plus être tentée de le consulter.
4. Suivre une progression à petits pas : Commencez avec des étapes faciles et réalistes afin
de créer une habitude de manière progressive et durable.
• Exemple : Marie commence par lire 5 à 10 minutes chaque soir. Une fois qu’elle
s'habitue, elle augmente le temps de lecture à 15 minutes, puis 20 si elle en ressent
l'envie.
5. Engagement et continuité : Engagez-vous à pratiquer cette action de manière régulière,
car la continuité est la clé pour transformer une action en habitude.
• Exemple : Marie décide de s'engager pendant une semaine sans interruption. Elle se
rappelle qu’elle doit lire chaque soir, même si c’est seulement quelques pages certains
jours, pour construire la régularité.
6. Se récompenser : Célébrez vos progrès avec des récompenses, même symboliques, pour
renforcer la motivation.
• Exemple : Après une semaine de lecture continue, Marie se fait plaisir en achetant un
nouveau livre ou en se préparant un thé spécial qu’elle savoure pendant sa lecture.
7. S'auto-évaluer et se corriger : Prenez un moment pour évaluer votre progression et ajuster
l’action si nécessaire. Cela vous aide à rester aligné sur l’objectif initial.
• Exemple : Chaque mois, Marie évalue si la lecture quotidienne l’aide à mieux dormir.
Si elle se surprend à être tentée par son téléphone, elle décide de le laisser dans une autre
pièce pour éviter les distractions.

 Se tester

Propositions Réponses multiples Bon choix


1. Quelle est l'importance de l'organisation a) Elle diminue la motivation de l’étudiant.
dans le domaine universitaire ? b) Elle améliore la productivité et réduit le 
stress.
c) Elle complique l'accomplissement des
tâches.
2. Que signifie la méthode SMART ? a) Structurée, Modérée, Accessible,
Réfléchie, Temporelle
b) Spécifique, Mesurable, Atteignable,
Réaliste, Temporellement définie
c) Simple, Mesurable, Adaptable, Récurrente, 
Temporelle
3. Pourquoi la prise de notes est-elle a) Pour capturer uniquement les idées clés et 
essentielle ? les exemples.
b) Pour transcrire le texte mot à mot.
c) Pour ignorer les détails et se concentrer
uniquement sur les visuels.
4. Quel outil peut être utilisé pour une Mind a) Habitica
map ? b) Xmind 
c) Todoist
5. Quelles sont les habitudes quotidiennes à a) Dormir peu et étudier sans pauses
adopter pour une meilleure organisation b) Adopter une routine et une alimentation 
personnelle ? saine
c) Éviter toute activité physique et se
concentrer sur le travail
6. Pourquoi est-il essentiel d'établir un a) Pour regrouper des informations sans ordre
portfolio ? particulier.
b) Pour documenter et structurer ses 
réalisations de manière organisée.
c) Pour se rappeler uniquement de ses
expériences de groupe.
7. Quelle technique est recommandée pour a) Travailler sans pauses.
gérer efficacement le temps lors de la b) La méthode Pomodoro (sessions de 25 
révision ? minutes avec pauses de 5 minutes).
c) Répartir tout le travail en fin de journée.
8. Que permet l’auto-évaluation a) De réévaluer ses priorités et ajuster son 
hebdomadaire ? organisation.
b) De relâcher ses efforts en fin de semaine.
c) De reporter toutes les tâches à plus tard.
V. La compétence de documentation
La documentation est l’ensemble des activités permettant de rechercher, collecter,
analyser, et organiser des informations pour soutenir un sujet, une étude, ou une prise de
décision. Maîtriser cette compétence est essentiel pour quiconque souhaite travailler
efficacement et avec rigueur, en étant capable de traiter les informations de manière critique et
structurée.
Dans le cadre académique et professionnel, une documentation de qualité est indispensable pour
approfondir un sujet, renforcer des arguments, résoudre des problèmes et prendre des décisions
éclairées. La compétence de documentation est cruciale :
• Recherches académiques : Pour élaborer des études, des articles, ou des mémoires, la
documentation offre un cadre pour rassembler et analyser des informations crédibles.
• Présentations : Dans un contexte académique ou professionnel, les présentations
doivent être soutenues par des données solides et bien organisées, permettant ainsi
d’argumenter de manière convaincante.
• Rapports professionnels : Les rapports nécessitent souvent une analyse de données et
une mise en contexte approfondie, facilitée par une documentation précise et structurée.
• Projets de développement personnel : Que ce soit pour l’autoformation ou pour des
projets personnels, la documentation permet d’accéder à des connaissances fiables et de
structurer l’apprentissage.
• Gestion de projets : En entreprise, la gestion de projet implique une prise de décision
informée, ce qui nécessite la collecte et l’organisation d’informations pertinentes pour
chaque phase du projet.

Maîtriser la documentation, c’est acquérir Soft Skills qui s’appliquent à tous ces domaines,
offrant ainsi des avantages considérables en matière d’organisation, de prise de décision et de
développement des connaissances.

1. Définition de la documentation
La documentation est un processus méthodique d’organisation et de structuration
d’informations, visant à rendre ces informations accessibles et utilisables pour des besoins
ultérieurs. Elle implique bien plus que la simple collecte de données : elle nécessite une
analyse critique des informations afin de sélectionner les éléments pertinents et fiables, et de
les organiser de manière cohérente.
Ce processus inclut trois étapes essentielles :
• Collecte des données : Identifier et rassembler les informations nécessaires en
s’appuyant sur des sources fiables, qu’elles soient académiques, professionnelles, ou
numériques.
• Analyse critique : Examiner la validité et la pertinence des données collectées pour
s'assurer qu'elles répondent aux objectifs de la recherche ou du projet.
• Mise en forme : Structurer les informations de manière logique, souvent sous forme
de résumés, de synthèses, ou de rapports, pour en faciliter la consultation et
l’utilisation ultérieure.

2. Les étapes de la documentation (sélection des ressources, sélection des


informations, triage des informations, utilisations des informations)
La documentation est un processus structuré en plusieurs étapes, chacune ayant un rôle
crucial dans l’organisation et l’utilisation des informations recueillies :
1. La sélection des ressources : Cette étape consiste à choisir des ressources qui
fournissent des informations crédibles et à jour. Ces ressources peuvent être
variées et inclure des livres, des articles scientifiques, des rapports, des sites web
spécialisés, des bases de données...
2. La sélection des informations : Cette étape consiste à analyser le contenu des
sources sélectionnées pour ne retenir que les données qui répondent directement
aux questions ou aux besoins du sujet traité. (Identifier les informations clés, les
arguments principaux, les statistiques importantes et les points qui soutiennent
l'objectif de la recherche. Éviter de prendre en compte des informations
superflues ou hors sujet.)
3. Le triage des informations : Cette étape permet d’organiser les informations
de manière logique et pertinente, facilitant ainsi la rédaction et l’intégration dans
un document final. Cette opération permet de retenir les informations les plus
pertinentes et d’éliminer les informations moins pertinentes et qui répondent de
loin aux questions de recherche.
4. L’utilisation des informations retenues : Cette étape consiste à rédiger ou à
organiser les informations dans un format qui correspond aux exigences du
projet ou de la recherche, en respectant une structure claire quel que soit sous
forme de citations, de synthèse ou de paraphrases personnelles.
3. Les types des ressources (papier et numériques)
• Ressources papier : Livres, encyclopédies, articles de revues, journaux, thèses et
mémoires.
• Ressources numériques : Sites web, bases de données en ligne, livres électroniques,
publications numériques, blogs académiques, bibliothèques numériques.
 Avantages et limites

Critères Ressources Papier Ressources Numériques


Fiabilité Généralement fiables, surtout Varie grandement ; nécessite de
les ouvrages académiques vérifier la source
Accessibilité Peut nécessiter un accès Accessible 24/7 ; certaines ressources
physique à des bibliothèques sont payantes
Mise à jour Peuvent être obsolètes (surtout Souvent mises à jour rapidement,
les encyclopédies) surtout pour les articles en ligne
Facilité Recherche nécessitant des Recherche rapide via moteurs de
d'utilisation visites en bibliothèque recherche et bases de données
Variété Limité à la collection d'une Énorme variété d'informations sur de
bibliothèque ou d'un individu multiples sujets
Coût Peut être coûteux (achat de Souvent gratuit ; certaines
livres, abonnements) publications numériques peuvent être
payantes
Profondeur Fournit des analyses détaillées Peut manquer de profondeur sur
et contextuelles certains sujets
Interactivité Format statique, nécessite une Peut inclure des éléments interactifs
lecture continue (vidéos, hyperliens)
4. Les types de lectures
Type de Lecture Description Caractéristiques Objectifs
Lecture Passive Lecture sans Faible interaction, Détente, découverte,
engagement avec lecture pour le plaisir familiarisation avec un
le contenu sujet
Lecture Sélection de Lecture de titres, Gagner du temps lors
Sélective/Indicative passages sous-titres et résumés de la recherche
spécifiques pour d'informations
répondre à des spécifiques
besoins
Lecture en Lecture rapide Saut de passages, Compréhension rapide
Diagonale pour saisir focus sur mots-clés et du contenu général
l'essentiel phrases importantes
Lecture Exploration Lecture de différents Approche initiale d'un
Exploratoire approfondie d'un textes, prise de notes nouveau sujet,
sujet à partir de élargissement des
diverses sources connaissances
Lecture Analytique Lecture détaillée Analyse des Étude sérieuse,
et critique d'un arguments, prise de rédaction de critiques,
texte notes détaillées préparation de
discussions
académiques

5. Moteurs de recherche
1. Moteurs de Recherche Généraux : ils sont conçus pour indexer et rechercher une
vaste gamme d'informations disponibles sur Internet. Ils utilisent des algorithmes
complexes pour évaluer et classer les pages web en fonction de leur pertinence par
rapport à une requête donnée. Exemples : Google, Bing, Yahoo.
2. Moteurs de Recherche Académiques : ils sont spécifiquement conçus pour rechercher
des publications académiques, des articles de recherche, des thèses et d'autres travaux
scientifiques. Ils offrent une plateforme pour accéder à des recherches de qualité et
souvent évaluées par des pairs. Exemples: Google Scholar, JSTOR, PubMed.
3. Moteurs de Recherche Spécialisés : se concentrent sur des domaines ou des types de
contenu spécifiques, offrant une recherche plus ciblée et des résultats plus pertinents
pour des besoins particuliers. Exemples : IMDb (pour les films), TripAdvisor (pour les
voyages), Ancestry (pour la généalogie).
4. Moteurs de Recherche Multimédias : se spécialisent dans la recherche de contenu
multimédia, tel que des vidéos, des images, de la musique et d'autres formes de médias.
Exemples : YouTube (pour les vidéos), Flickr (pour les images), SoundCloud (pour la
musique).
5. Moteurs de Recherche Locaux : sont conçus pour fournir des résultats basés sur la
localisation géographique de l'utilisateur, permettant de trouver des informations
pertinentes dans une zone géographique données. Exemples : Google Maps, Yelp,
Yellow Pages.
6. La recherche avancée

La recherche avancée est une méthode qui permet de trouver des informations
spécifiques en utilisant des techniques et des outils de recherche sophistiqués. Contrairement à
une recherche simple, qui se contente de mots-clés de base, la recherche avancée utilise des
filtres et des opérateurs pour affiner et cibler les résultats.

Techniques de la recherche avancée

a) Les opérateurs booléens


Ces opérateurs permettent de combiner ou d'exclure des termes pour obtenir des
résultats plus précis.
o ET (AND) : combine deux termes et retourne uniquement les résultats
contenant les deux termes.
Exemple : vente ET marketing trouve les pages contenant à la fois "vente" et
"marketing".
o OU (OR) : élargit la recherche pour inclure les résultats contenant l'un des
termes ou les deux.
Exemple : vente OU marketing trouve les pages contenant "vente",
"marketing" ou les deux.
o SAUF (NOT) : exclut les résultats contenant un terme spécifique.
Exemple : vente NOT immobilier exclut les résultats liés à l'immobilier.
b) Les guillemets ("")
Utiliser des guillemets autour d'une expression ou d'une phrase permet de rechercher
des mots exacts dans l'ordre donné.
Exemple : "techniques de vente" affichera uniquement les pages contenant cette
expression exacte.
c) Les astérisques (*)
L'astérisque est utilisé comme un caractère générique pour remplacer un mot ou une
partie d'un mot.
Exemple : gestion de * en entreprise peut donner des résultats pour des expressions
comme "gestion de projet en entreprise" ou "gestion de crise en entreprise".
d) Filtres de recherche par type de contenu
Ces filtres permettent de restreindre les résultats à un type de contenu particulier,
comme les images, les vidéos, les articles académiques, les documents PDF, etc.
Exemple : en utilisant l'option "Fichier PDF" sur Google, vous pouvez trouver des
documents PDF spécifiques à votre recherche.
e) Recherche par site spécifique (site:)
Cette technique limite la recherche à un domaine spécifique ou un site web particulier.
Exemple : techniques de vente site : linkedin.com montrera uniquement les pages
LinkedIn traitant des techniques de vente.
f) Recherche par période de temps
Limiter la recherche à une période spécifique aide à obtenir des informations récentes
ou historiques.
Exemple : sur Google, il est possible de restreindre les résultats aux dernières 24
heures, semaine, mois, ou année.
7. Intelligence artificielle
L’intelligence artificielle un est systèmes capables d'accomplir des tâches normalement
réservées aux humains, telles que la reconnaissance de la parole, la résolution de
problèmes, la compréhension du langage, et la prise de décisions. L'IA utilise des
algorithmes et des modèles de données pour simuler des processus de réflexion humaine,
permettant ainsi aux machines d'apprendre de l'expérience et d'améliorer leurs
performances au fil du temps. Elle propose plusieurs modalités de recherche :
• Recherche par mots-clés avancés : Compréhension contextuelle des mots pour des
résultats plus précis.
• Recherche vocale : Permet de poser des questions en parlant (ex. Siri, Google
Assistant).
• Recherche visuelle : Identification d'objets dans des images (ex. Google Lens).
• Recommandations personnalisées : Suggestions basées sur l’historique de
navigation et les préférences de l’utilisateur.
• Résumé automatique : Extraction de points clés d’articles ou de documents longs
pour un accès rapide à l'information.
8. Les limites de l’intelligence artificielle

9. Comment faire une synthèse


 Une synthèse est un travail de rédaction qui consiste à rassembler et à organiser des
informations provenant de différentes sources sur un même sujet pour en dégager
les idées principales et les relations entre elles
 Se tester
Propositions Choix multiples Bonne réponse
1. La documentation est : a) Un processus de recherche 
b) Une simple collecte de données
c) Une méthode de présentation
2. Les étapes de la documentation incluent : a) Analyse superficielle
b) Utilisation d'informations non vérifiées
c) Réunir des données 
3. Les ressources papier comprennent : a) Articles de journaux 
b) Blogs en ligne
c) Vidéos sur Internet
4. Une lecture sélective permet : a) De lire rapidement des résumés 
b) D'analyser chaque mot
c) De découvrir un sujet en profondeur
5. Un moteur de recherche académique est : a) Google
b) Wikipédia 
c) Bing
6. Les opérateurs booléens incluent : a) ET, OU, SAUF 
b) ET, MAIS, OU
c) SAUF, ALORS, DONC
7. Une bonne synthèse doit : a) Être basée sur des opinions personnelles
b) Inclure des sources variées 
c) Éviter toute analyse critique
8. La collecte de données nécessite : a) Des informations non vérifiées
b) Des sources fiables 
c) Un accès limité à Internet
9. La mise en forme des informations a) Structuration logique 
comprend : b) Rédaction désordonnée
c) Ignorer les citations
10. Les types de lectures comprennent : a) Lecture passive 
b) Lecture approfondie
c) Lecture aléatoire
VI. La prise de parole en public
La communication est une compétence essentielle dans tous les aspects de notre
vie. Que ce soit pour partager une idée, convaincre un auditoire, renforcer des relations
ou collaborer de manière efficace, savoir communiquer est indispensable. Pourtant,
communiquer ne se résume pas à transmettre des informations ; c'est un processus
complexe qui requiert de la clarté, de l'organisation, et une adaptation au public.
La prise de parole en public est particulièrement importante. Elle en représente
l'aboutissement éminent, car elle mobilise non seulement notre capacité à transmettre un
message, mais aussi notre aptitude à captiver et persuader un auditoire. Cette
compétence demande une préparation minutieuse, une organisation efficace de nos
idées, ainsi qu’une confiance en soi pour faire face à différentes situations de
communication.
Questions :
1. Sur quels fondements se pose-t-elle la prise de parole en public ?
2. Et comment réussir une prise de parole ?

I. Comprendre la Communication

1. Pourquoi communiquons-nous ?

La communication a plusieurs fonctions essentielles :

• Transmettre une information, une idée.


• Échanger des points de vue.
• Convaincre pour influencer les décisions.
• Faire faire pour mobiliser et orienter.
• Partager des expériences.
• Exprimer son existence et ses émotions.
 Le schéma global de la communication

2. Comment un message se déforme-t-il ?


Un message subit naturellement une déperdition, avec environ 10% de perte
d'information à chaque étape de transmission. Cette distorsion s'accumule entre
l'émetteur et le récepteur, transformant parfois significativement le message d'origine.
II. Préparer sa Prise de Parole

1. Se poser les bonnes questions

Pour une prise de parole efficace, il faut non seulement bien connaître son sujet mais
aussi structurer son discours. Voici les questions essentielles :

• Contexte : Dans quel environnement s'inscrit mon discours ?


• Objectif : Que vise mon intervention ?
• Contenu : Quels points essentiels dois-je aborder ?
• Méthode : Comment structurer mes idées et supports pour être clair et
convaincant ?

2. Définir un objectif clair

Savoir pourquoi l'on prend la parole (informer, justifier, convaincre, lancer un débat,
etc.) permet de mieux orienter le discours et de faciliter sa réception par l’auditoire.
Posez-vous des questions comme :

• Quel effet final je souhaite ?


• Quelle idée principale mon public devrait-il retenir ?

3. Choisir et organiser ses idées

L'organisation des idées se fait en trois étapes :

1. Déballage des idées : Noter toutes les idées liées au sujet.


2. Hiérarchisation : Choisir les idées prioritaires pour le public et l'objectif visé.
3. Planification : Structurer les idées dans un plan clair et cohérent.

4. Structurer son intervention

La règle des trois parties (Introduction, Développement, Conclusion) permet de guider


le public à travers le discours.

• Introduction : Attirez l'attention et présentez les grandes lignes du sujet.


• Développement : Développez vos idées en suivant un des modèles de plan,
comme :
o Chronologique (avant, pendant, après)
o Dialectique (pour et contre)
o SOSRA (Situation, Observation, Sentiment, Réflexion, Action)
• Conclusion : Résumez et laissez une impression forte.
III. Réussir sa Prise de Parole

1. Argumenter efficacement

Construisez une argumentation solide en :

• Justifiant chaque affirmation.


• Structurant le message pour créer un impact.
• Adaptant des arguments au public et en anticipant les objections.

2. Choisir une expression vivante

Rendez votre discours captivant grâce à un vocabulaire spécifique, des interrogations,


et l'humour. Intégrez le public en utilisant des questions, ou en l’appelant à réagir.

3. Illustrer ses propos avec des supports visuels

Les supports visuels, comme les diapositives PowerPoint, doivent synthétiser et


clarifier les points clés.

• Règles d’or : Utilisez des diapos brèves (5 à 12 pour un discours de 10-20


minutes), peu textuelles, bien lisibles et illustrées de schémas.

4. Adapter son comportement à l’auditoire

En étant détendu et dynamique, en utilisant un langage clair et en adaptant son ton, on


capte mieux l’attention de l’auditoire. Pensez à respirer, à faire des pauses, et à maintenir
le contact visuel pour garder un lien avec votre public.

5. Savoir écouter

Écouter activement est une compétence essentielle pour la communication. Cela inclut :

• Laisser l'autre parler sans interruption.


• Montrer que l’on est intéressé et éviter les distractions.
• Se mettre à la place de l'interlocuteur et éviter les critiques.
• Poser des questions pour approfondir le dialogue.

« Nous avons deux oreilles et une bouche, peut-être pour écouter deux fois plus que
nous ne parlons. »
 Se tester
Question Choix Réponse
1. Quel est le but principal de la A) Juste transmettre des informations.
communication ? B) Échanger, convaincre, mobiliser et 
exprimer des émotions.
C) Remplir des documents officiels.
2. La prise de parole en public implique A) De simplement lire un texte préparé.
: B) De captiver et persuader un auditoire. 
C) D’éviter tout contact visuel avec le
public.
3. Quelle est la première étape pour A) Planification.
structurer ses idées ? B) Déballage des idées. 
C) Rédaction d’un script.
4. Pourquoi définir un objectif clair ? A) Pour s'assurer que le public retient l'idée 
principale.
B) Pour allonger le discours.
C) Pour éviter de se répéter.
5. Que signifie la méthode SOSRA ? A) Situation, Observation, Sentiment, 
Réflexion, Action.
B) Synthèse, Observation, Sens, Résolution,
Action.
C) Situation, Ordre, Solution, Résultat,
Attente.
6. Que peut-on faire pour capter A) Utiliser un langage clair et adapté. 
l’attention de l’auditoire ? B) Parler rapidement pour couvrir tous les
points.
C) Éviter d’utiliser des gestes ou expressions
faciales.
7. Pourquoi illustrer ses propos avec A) Pour éviter de parler trop.
des supports visuels ? B) Pour synthétiser et clarifier les points 
clés.
C) Pour montrer des informations très
détaillées, texte intégral.
8. Une bonne introduction en prise de A) La présentation complète du sujet.
parole comprend : B) Une accroche pour attirer l’attention et les 
grandes lignes du sujet.
C) Un résumé de la conclusion dès le début.

9. Quel comportement est recommandé A) Se tenir statique et parler d’une voix


face à un public ? monotone.
B) Être détendu, dynamique et maintenir le 
contact visuel.
C) Parler le plus vite possible pour finir
rapidement.
10. Qu'est-ce qu'écouter activement ? A) Se concentrer uniquement sur ses propres
idées.
B) Poser des questions et éviter les 
interruptions.
C) Faire semblant d'écouter pour gagner du
temps.

 Quelques sujets pour la réalisation des exposés :


1. La communication interpersonnelle à l’ère de l’intelligence artificielle
2. L’auto-apprentissage de l’anglais (étapes, méthodes et stratégies et
références)
3. Citer des ouvrages selon le modèle APA (ouvrages, articles, thèses, sites...)
4. L’analyse d’un projet réussi (idée, étapes, causes de réussite et problèmes)
5. La synthèse d’un ouvrage
6. Démontrer comment faire un questionnaire via Google Forms
7. Démontrer comment se bénéficier de l’intelligence artificielle (comment
créer une vidéo interactive, comment transformer une image en texte, un
texte en image, comment mener des discussions avec chabots...)
8. Démontrer comment créer un certificat de participation sur Publisher ou
sur Word.
9. Comment faire des traductions automatiques via Google Lens ou via
d’autres logiciels et comment vérifier leur justesse.
10. Comment renforcer la mémorisation et favoriser la révision.

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