Correction_DS3

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MPSI-CPGE AGADIR 2024-2025

Correction du DS 3
02/12/2024

• La qualité de la rédaction et de la présentation, ainsi que la clarté et la


précision des raisonnements, seront des critères essentiels pour l’évaluation
des copies.

Exercice 1 :(3pt)

1.(1pt) (Sn )n∈N∗ est une suite strictement croissante.


√ √ 1 √ √ √
2.(1pt) Soit k ∈ N⋆ . On a : k + 1 − k = √ √ . Puisque 2 k ≤ k + 1 + k ≤
√ k+1+ k
2 k + 1 on obtient que :
1 √ √ 1
√ ≤ k+1− k ≤ √
2 k+1 2 k
n
1 n √ √ √
3.(1pt) Soit n ∈ N⋆ . On a :
X X
√ ≥ 2 ( k + 1 − k) = 2( n + 1 − 1).
√ k=1 k k=1
Comme lim 2( n + 1 − 1) = +∞ alors lim Sn = +∞.
n→+∞ n→+∞

Exercice 2 :(8pt)

1.a :(1pt) f n’est pas injective car : f (Un ) = f ({(−1)n+1 }) = (−1)n+1 ,


b.(1pt) f est surjective car : ∀k ∈ [|0, n − 1|], on a : f ({ω k }) = ω k et : {ω k } ∈ P(Un )⧹{∅}

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Y Y Y
2.a :(1pt) f (A ∪ B) = a= a a = f (A)f (B) ( car : A ∩ B = ∅)
a∈A∪B a∈A a∈B
n+1
2.b :(1pt) On a : f (Un ) = (−1) ⇔ f (A ∪ Ac ) = (−1)n+1 .
n+1 n+1
(−1) (−1) Y 1 Y a
d’ou : f (Ac ) = = (−1)n+1 = (−1)n+1 = (−1)n+1
Y
= Q a=
f (A) a∈A a a∈A a a∈A aa a∈A
(−1)n+1 f (A)

2.c :(1pt) f (A)f (B) = f ((A \ B) ∪ (A ∩ B))f (B) = f (A \ B)f (A ∩ B)f (B)
= f (A ∩ B)f (A \ B)f (B) = f (A ∩ B)f ((A \ B) ∪ B) = f (A ∩ B)f (A ∪ B) (d’aprés 2.a)

3.a :(0.5pt) εn−1 = ∪n−1 p


k=0 {{ω , p ∈ [|0, n − 1|] \ {k}}}.

(1pt) f (εn−1 ) = Un car : ∀k ∈ [|0, n − 1|], f ({ω p , p ∈ [|0, n − 1|] \ {k}}) = (−1)n+1 ω k (d’aprés
2.a)
donc : {(−1)n+1 ω k , k ∈ [|0, n − 1|]} ⊂ f (εn−1 ) et : card({(−1)n+1 ω k , k ∈ [|0, n − 1|]}) = n
donc : card(f (εn−1 )) ⩾ n, or : f (εn−1 ) ⊂ Un et cardUn = n, donc : f (εn−1 ) = Un

3.b :(0.5pt) D’aprés (3.b) on déduit que f|εn−1 est surjectif.


(0.5 pt) f est injectif car : ∀k, p ∈ [|0, n − 1|] si :
f ({ω j , j ∈ [|0, n − 1|] \ {k}}) = f ({ω j , j ∈ [|0, n − 1|] \ {p}}) ⇔ (−1)n+1 ω k = (−1)n+1 ω p
donc : ω k = ω p =⇒ k = p ( car : si par exemple k < p, donc : ω p−k = 1 et p − k ∈ [|1, n − 1|]
impossible car : ω p−k ∈ Un \ {1}, de même si k > p)

(0.5 pt)Soit k ∈ [|0, n − 1|]


on a : {(−1)n+1 ω p , p ∈ [|0, n−1|]\{k}} ∈ εn−1 , et : f ({(−1)n+1 ω p , p ∈ [|0, n−1|]\{k}}) = ω k ,
donc : f|ε−1n−1 (ω k ) = {(−1)n+1 ω p , p ∈ [|0, n − 1|] \ {k}}

Probléme : Points de franchissement des fonctions continues

1.(1pt) Soit t0 un point de franchissement vers le bas du niveau u, donc : t0 ∈]0, 1[ et il


existe
ε > 0 vérifiant :

(∀t ∈]t0 − ε, t0 [)(f (t) > u) et (∀t ∈ t0 , t0 + ε[)(f (t) < u)

d’ou :

(∀t ∈]t0 − ε, t0 [)(f (t) − u > 0) et (∀t ∈]t0 , t0 + ε[)(f (t) − u < 0)
Soit ξ > 0
on a : (
]t0 − ξ, t0 [ si :ξ < ε
]t0 − ξ, t0 [∩I =
A avec : ]t0 − ε, t0 [⊂ A ⊂]t0 − ξ, t0 [ si non
donc : ∃t1 ∈]t0 − ξ, t0 [∩I tel que : f (t1 ) − u > 0, de même ∃t2 ∈]t0 , t0 + ξ[∩I tel que :
f (t1 ) − u > 0
donc il existe (t1 , t2 ) ∈ (]t0 − ξ, t0 + ξ[∩I)2 tel que :

(f (t1 ) − u) (f (t2 ) − u) < 0

Alors : t0 est un point de franchissement du niveau u.

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Remarque :
De la même manière, on montre que si t0 est un point de franchissement vers le bas du
niveau u alors : t0 est un point de franchissement du niveau u

2.(1pt) Soit t0 est un point de franchissement de niveau u, donc t0 ∈]0, 1[ et ∀ε > 0, il existe
(t1 , t2 ) ∈ (]t0 − ε, t0 + ε[∩I)2 tel que :

(f (t1 ) − u) (f (t2 ) − u) < 0


1 1 1
soit n ∈ N, pour ε = n
, donc : il existe (t1,n , t2,n ) ∈ (]t0 − n , t0 + n [∩I)2 tel que :
2 2 2
(f (t1,n ) − u) (f (t2,n ) − u) < 0

d’ou il existe deux suite (t1,n )n , (t2,n )n tels que :


1 1
i. ∀n ∈ N, t1,n , t2,n ∈]t0 − n , t0 + n [∩I
2 2
ii. ∀n ∈ N, (f (t1,n ) − u) (f (t2,n ) − u) < 0
d’ou : (i) =⇒ lim t1,n = lim t2,n = t0 , et pour n tendant vers +∞, on a :
n→+∞ n→+∞
2
(ii) =⇒ (f (t0 ) − u) ⩽ 0 (car : f est continue en t0 ), donc : f (t0 ) = u

f (x) − u
3.(1pt) On a : lim = f ′ (t0 )
x→t0 x − t0
f (x) − u
⇔ ∀ε, ∃α > 0, ∀x ∈ I, si : |x − t0 | < α =⇒ | − f ′ (t0 )| < ε
x − t0
f ′ (t0 ) f (x) − u f ′ (t0 )
pour ϵ = , il existe α > 0, ∀x ∈ I, si : |x − t0 | < α =⇒ − f ′ (t0 ) > −
2 x − t0 2
f (x) − u f ′ (t0 )
donc : > >0
x − t0 2
d’ou : ∀x ∈ I∩]t0 − α, t0 [, f (x) < u et : ∀x ∈ I∩]t0 , t0 + α[, f (x) > u
or : ∃δ > 0 tel que : ]t0 − δ, t0 + δ[⊂ I∩]t0 − α, t0 + α[, donc : il existe δ > 0 vérifiant :

(∀x ∈]t0 − δ, t0 [)(f (x) < u) et (∀x ∈]t0 , t0 + δ[)(f (x) > u)

d’ou : t0 est un point de franchissement vers le haut du niveau u.


1
4. Dans ce cas on a u = 0 et t0 =
2
1
a :(1pt) Soit t ∈ I on a : f (t) − u = t − t0 , pour ε = on a :
4
∀t ∈]t0 − ε, t0 [, f (t) < u et ∀t ∈]t0 , t0 + ε[, f (t) > u

donc : t0 est un point de franchissement vers le haut du niveau u


1
b :(1pt) Soit t ∈ I on a : f (t) − u = (t − t0 )2 , pour : ε = on a :
4
∀ (t1 , t2 ) ∈ (]t0 − ε, t0 + ε[)2 (f (t1 ) − u) (f (t2 ) − u) ⩾ 0

donc : t0 n’est pas un point de franchissement du niveau u. D’aprés (1), on en déduit que t0
n’est ni un point de franchissement vers le bas du niveau u et ni un point de franchissement
vers le haut du niveau u.

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1
c :(1pt) Soit t ∈ I on a : f (t) − u = 2 (t − t0 ) + |t − t0 |, pour : ε =
4
si : t ∈]t0 − ε, t0 [, on a : f (t) − u = t − t0 < 0
si : t ∈]t0 , t0 + ε[, on a : f (t) − u = 3(t − t0 ) > 0, donc :

∀t ∈]t0 − ε, t0 [, f (t) < u et ∀t ∈]t0 , t0 + ε[, f (t) > u


d’ou : t0 est un point de franchissement vers le haut du niveau u

5.a : (1pt) On a : ∃!(ti )Fi=1u


⊂]0, 1[ :
(i) 0 < t1 < · · · < tFu < 1
(ii) ∀i ∈ [|1, Fu |], ti est un point de franchissement du niveau u
tF 1 − tFu
∗ si Fu = 1 on prendre IFu =]tFu − δ, tFu + δ[ avec : δ = min( u , )
2 2
t1 tF − t1
∗ si Fu = 2 on prendre I1 =]tFu − δ1 , tFu + δ1 [ avec : δ1 = min( , u ) et
2 2
tF − t1 1 − tFu
IFu =]tFu − δFu , tFu + δFu [ avec : δFu = min( u , )
2 2
∗ si Fu ⩾ 3 pour : i ∈ [|1, Fu |], on pose Ii =]ti − δi , ti + δi [ avec :
t1 t2 − t1


 min( , ) si :i = 1
2 2




t − ti−1 ti+1 − ti


δi = min( i , ) si : i ∈ [|2, Fu − 1|]

 2 2
tF − tFu −1 1 − tFu



min( u , ) si :i = Fu


2 2
On vérifie facilement que I1 , I2 , . . . , IFu est une famille d’intervalles ouverts deux à deux
disjoints qui contiennent chacun un point de franchissement de niveau u et un seul ( sinon,
on dépasse le nombre Fu , ce qui est impossible. ).

5.b :(1pt) Par l’absurde. On suppose que :

∀α > 0, ∃x ∈]t0 − α, t0 + α[∩I, f (x) ⩽ 0


1 1 1
soit n ∈ N, pour : ε = n
il existe xn ∈]t0 − n , t0 + n [ tel que : f (xn ) ⩽ 0
2 2 2
d’ou : lim xn = t0 , or : f est continue en t0 alors : f (x) ⩽ 0 (absurde)
n→+∞

5.c :(1pt) Soit i ∈ [|1, Fu |] on a Ii qui contient un point de franchissement unique du niveau
u, égale à ti . Pour ε = δi , il existe (t1,i , t2,i ) ∈ Ii2 tel que :

(f (t1,i ) − u) (f (t2,i ) − u) < 0

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donc f (t1,i )−u et f (t2,i )−u sont de signe opposé, en particulier, par exemple : f (t1,i )−u > 0
et f (t2,i ) − u < 0, or : f est continue en t1,i , donc il existe ri > 0 tel que :

∀x ∈ Ji =]t1,i − ri , t1,i + ri [⊂ Ii , f (x) − u > 0 (d’aprés 5.b)

De même, il existe un ouvert Ki ⊂ Ii tel que :

∀x ∈ Ki , f (x) − u < 0

♣. Bonus :(1pt)
Soit t0 un point de tangence du niveau u, donc : f (t0 ) = u et :

∃ε > 0, ∀ (t1 , t2 ) ∈ (]t0 − ε, t0 + ε[∩I)2 , (f (t1 ) − u) (f (t2 ) − u) ⩾ 0(∗)

1ére cas :∀x ∈]t0 − ε, t0 + ε[∩I, f (x) = u = f (t0 ) dans ce cas t0 est un extremum local.
2ére cas :∃x ∈]t0 − ε, t0 + ε[∩I, f (x) ̸= u
en particulier que f (x) > u, donc : ∀y ∈]t0 − ε, t0 + ε[, f (y) ⩾ u (Sinon, on doit parvenir à
une contradiction avec (∗)) et f (t0 ) = u, donc : t0 est un minimum local. De la même façon,
si f (x) < u on démontre que t0 c’est un maximum local.
Conclusion : t0 est un extremum local.

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