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Les gouvernements et les organisations internationales au statut d’observateur dans la Commission du Codex
Alimentarius qui souhaitent soumettre des observations à l’étape 3 sur l’avant-projet de révision de la norme
Codex pour le sel de qualité alimentaire (voir l’annexe 1 du présent document) sont invités à le faire avant le 31
janvier 2011 à l’adresse suivante : Secrétariat, Comité du Codex sur les additifs alimentaires, Institut national
de nutrition et de la sécurité alimentaire, Chine CDC, 7 Panjiayuan Nanli, Chaoyang District, Beijing 100021,
Chine (télécopie: +861067711813; e-mail: [email protected] de préférence) et d’en adresser une copie au
Secrétariat de la Commission du Codex Alimentarius, Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires,
Viale delle Terme di Caracalla, 00153 Rome, Italie (télécopie: +39.06.5705.4593; e-mail: [email protected] - de
préférence.
INTRODUCTION
1. Le groupe de travail électronique sur la révision de la norme Codex pour le sel de qualité alimentaire,
présidé par la Suisse, était composé des membres suivants: le Brésil, la République dominicaine, l’Egypte, la
Hongrie, l’Indonésie, la Jamaïque, le Japon, le Kenya, le Liban, la Malaisie, la Norvège, la Papouasie-
Nouvelle-Guinée, les Etats-Unis d’Amérique, le Vietnam, CEFIC (Conseil européen de l’industrie chimique)
et EuSalt (Association des producteurs de sel européens).
2. À sa 42ème session, le Comité du Codex sur les additifs alimentaires (CCFA) a examiné au titre du
point 11 de l’ordre du jour un document de travail 1 sur la norme Codex pour le sel de qualité alimentaire
(CODEX STAN 150-1985) préparé par la Suisse, contenant l’analyse de la norme en vigueur pour le sel de
qualité alimentaire et dans lequel étaient proposés des amendements à plusieurs sections de la norme. « Le
Comité est convenu d’entreprendre une nouvelle activité sur la révision de la norme et a insisté sur la
nécessité de concentrer la révision uniquement sur les domaines identifiés dans le document, par ex., les
sections sur les additifs, les contaminants, l’hygiène et les méthodes d’analyse ainsi que l’échantillonnage
sans réengager la discussion sur les autres sections ». (Consulter aussi ALINORM 10/33/12, paragraphes
165- 167).
3. La Commission du Codex Alimentarius a approuvé cette nouvelle activité à sa 33ème session (Genève,
Suisse, 5 - 9 juillet 2010).
4. L’avant-projet de norme révisée en Appendice 1 a été élaboré en tenant compte des observations
soumises en réponse au document de travail (CX/FA 10/42/18 add.1: Observations soumises par le Brésil,
l’Iran, la Libye, le Kenya et l’Afrique du Sud) et CRD 17: Observations soumises par l’Indonésie, le Mali, la
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CX/FA 10/42/18
CX/FA 11/43/15 2
Thaïlande et EuSalt) et en réponse à la version préliminaire distribuée par la Suisse aux membres du groupe
de travail électronique le 14 septembre 2010. D’autres observations ont été soumises par les États-Unis
d’Amérique et EuSalt.
5. Les paragraphes suivants fournissent les explications relatives aux changements proposés:
SECTION 4: ADDITIFS ALIMENTAIRES
6. L’actuelle section 4.1 sur la qualité alimentaire nécessaire pour les additifs alimentaires renvoie à des
principes qui sont déjà couverts dans le préambule de la Norme générale pour les additifs alimentaires
(NGAA). Il est par conséquent proposé de supprimer de la norme cette section jugée inutile.
SECTION 5: CONTAMINANTS
7. L’actuelle norme pour le sel de qualité alimentaire fournit les niveaux maximaux pour cinq
contaminants dont quatre d’entre eux (cadmium, plomb, mercure et arsenic) sont déjà couverts par la Norme
Codex pour les contaminants et les toxines dans les aliments (NGCTA) (CODEX STAN 193-1995). Comme
les niveaux de ces quatre contaminants sont les mêmes dans la NGCTA, les contaminants précités peuvent
être supprimés de la norme pour le sel de qualité alimentaire.
8. Conformément au plan de présentation générale pour les normes de produits cité dans le Manuel de
procédure du Codex, il est proposé de remplacer l’actuelle section 5 de la norme pour le sel de qualité
alimentaire comme suit:
5. CONTAMINANTS
Les produits couverts par la présente norme seront conformes aux niveaux maximaux contenus
dans la Norme générale Codex pour les contaminants et les toxines présents dans les aliments
(CODEX STAN 193-195) établis par la Commission.
9. Le cinquième contaminant est le cuivre, qui ne figure pas dans la NGCTA car le cuivre est également
un micronutriment et son niveau dans les aliments est considéré comme une qualité plutôt qu’un risque. Le
niveau de 2 mg/kg exprimé en tant que Cu ne posera pas de « risque pour la santé du consommateur » vu que
la DJMTP de 0,05-0,5 mg/kg de poids corporel pour le cuivre qui a été confirmée par le JECFA en 1982
(26ème réunion) serait équivalente à une ingestion de 15 kg de sel de qualité alimentaire par adulte. En
supposant une consommation de 10 g de sel par personne, la contribution apportée par le cuivre à l’ingestion
totale serait négligeable.
10. La présence de cuivre en tant que contaminant peut provenir de l’utilisation de matériel à base de
cuivre lors de la production du sel. La limite proposée ne devra pas minimiser le risque possible mais assurer
que le processus de fabrication et la qualité du sel produit sont appropriés. Par conséquent, il serait préférable
de traiter la limite pour le cuivre dans la section 3: Facteurs essentiels de composition et de qualité.
11. Par conséquent, la section 3.2 de la norme devrait être modifiée en introduisant la phrase suivante à la
fin de la section:
3.2 Produits secondaires et contaminants naturellement présents
Le cuivre ne dépassera pas 2 mg/kg (exprimé en tant que Cu).
SECTION 6: HYGIÈNE ALIMENTAIRE
12. Conformément au plan de présentation générale pour les normes de produits cité dans le Manuel de
procédure du Codex, il est proposé de remplacer l’actuelle section 6: Hygiène alimentaire de la norme pour
le sel de qualité alimentaire comme suit:
6. HYGIÈNE ALIMENTAIRE
13. Il est recommandé que les produits couverts par les dispositions de la présente norme soient
préparés et manipulés conformément aux sections appropriées du Code d’usage international
recommandé – Principes généraux en matière d’hygiène alimentaire (CAC/RCP 1-1969), et des autres
textes Codex pertinents comme les codes de pratiques d’hygiène et les codes d’usages .
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APPENDICE 1
1. CHAMP D’APPLICATION
La présente norme vise le sel utilisé en tant qu'ingrédient alimentaire destiné aussi bien à la vente directe au
consommateur qu'à l'industrie alimentaire. Elle s'applique également au sel utilisé comme support d'additifs
alimentaires et/ou d'éléments nutritifs. Outre les dispositions de la présente norme, d'autres dispositions plus
spécifiques peuvent être appliquées pour répondre à des besoins spéciaux. Elle ne concerne pas le sel
d'origine autre que celles mentionnées à la Section 2, notamment le sel sous-produit de l'industrie chimique.
2. DESCRIPTION
Le sel de qualité alimentaire est un produit cristallin principalement composé de chlorure de sodium. Il peut
provenir de la mer, de gisements souterrains de sel de gemme, ou encore de saumure naturelle.
2
La norme Codex pour le sel de qualité alimentaire a été adoptée par la Commission du Codex Alimentarius à sa 16ème
session en 1985. La norme révisée a été adoptée à la 22ème session en 1997 et modifiée à la 23ème session en 1999, la
24ème session en 2001 et la 29ème session en 2006.
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4. ADDITIFS ALIMENTAIRES
Les additifs alimentaires cités dans les tableaux 1 et 2 de la Norme générale Codex pour les additifs
alimentaires (CODEX STAN 192-1995) dans la catégorie d’aliments 12.1.1 (Sel) peuvent être utilisés dans
les aliments relevant de cette norme.
5. CONTAMINANTS
Les produits couverts par la présente norme seront conformes aux niveaux maximaux figurant dans la Norme
générale Codex pour les contaminants et les toxines présents dans les aliments (CODEX STAN 193-195)
établis par la Commission.
6. HYGIÈNE ALIMENTAIRE
Il est recommandé que les produits couverts par les dispositions de la présente norme soient préparés et
manipulés conformément aux sections appropriées du Code d’usage international recommandé – Principes
généraux en matière d’hygiène alimentaire (CAC/RCP 1-1969), et aux autres textes Codex pertinents
comme les codes de pratiques d’hygiène et les codes d’usages
7. ÉTIQUETAGE
Outre les dispositions de la Norme générale Codex pour l'étiquetage des denrées alimentaires préemballées
(CODEX STAN 1-1985), les dispositions spécifiques ci-après sont applicables:
7.1 Nom du produit
7.1.1 Le nom du produit tel qu’indiqué sur l'étiquette sera « sel ».
7.1.2 La désignation « sel » sera accompagnée de la mention « alimentaire », « de cuisine » ou « de table ».
7.1.3 Seul le sel contenant un ou plusieurs sels de ferrocyanure, ajoutés à la saumure pendant le processus
de cristallisation, peut être désigné comme « sel dendritique ».
7.1.4 Lorsque le sel est utilisé comme support d'un ou plusieurs éléments nutritifs et vendu comme tel pour
des raisons de santé publique, le nom du produit sera correctement indiqué sur l'étiquette en tant que, par
exemple, « sel fluoré », « sel iodé », « sel enrichi avec du fer », « sel enrichi avec des vitamines », etc., selon
le cas.
7.15 L’origine, conformément à la Section 2, ou la méthode de production, pourront figurer sur l’étiquette,
à condition que cette indication ne soit pas susceptible de tromper le consommateur ou de l'induire en erreur.
7.2 Étiquetage des contenants non destinés à la vente au détail
L’information relative aux contenants non destinés à la vente au détail devra figurer soit sur le contenant, soit
sur les documents d'accompagnement, à l’exception du nom du produit, de l'identification du lot et du nom et
de l'adresse du fabricant ou de l'emballeur, lesquels devront figurer sur le contenant. Cependant,
l'identification du lot et le nom et l'adresse du fabricant ou de l'emballeur peuvent être remplacés par une
marque d'identification à condition que cette marque puisse être clairement identifiée dans les documents
d'accompagnement.
8.1 Si nécessaire, afin d’éviter les pertes d’iode, le sel iodé doit être emballé dans des sacs hermétiques en
polyéthylène de haute densité (HDPE) ou en polypropylène (PP) (laminés ou non laminés) ou dans des sacs
de jute doublés de polyéthylène de faible densité (sacs de jute de qualité 1803 DW doublés d’une feuille de
polyéthylène de calibre 150). Dans de nombreux pays, cela peut nécessiter un changement radical par rapport
aux matériaux d’emballage traditionnels, comme la paille ou le jute. Le coût de l’adjonction d’iode
supplémentaire pour compenser les pertes d’iode dues à l’utilisation d’un emballage meilleur marché
(comme la paille ou le jute) doit être comparé au coût de l’adoption de matériau d’emballage plus coûteux
comme ceux cités ci-dessus.
8.2 Les unités d’emballage en vrac ne doivent pas dépasser 50 kg (conformément aux conventions de
l’Organisation internationale du travail (OIT)) afin d’éviter d’utiliser des crochets pour soulever les sacs.
8.3 Les sacs qui ont déjà été utilisés pour emballer d’autres articles comme des engrais, du ciment, des
substances chimiques, etc. ne doivent pas être réutilisés pour emballer le sel iodé.
8.4 Le réseau de distribution devrait être simplifié de façon à réduire l’intervalle entre l’iodation et la
consommation du sel.
8.5 Le sel iodé ne doit pas être exposé à la pluie, à l’humidité excessive ou à la lumière solaire directe, à
aucun des stades de l’entreposage, du transport ou de la vente.
8.6 Les sacs de sel iodé doivent être entreposés uniquement dans des pièces couvertes ou des entrepôts
ventilés de façon adéquate.
8.7 Le consommateur doit aussi être informé qu’il doit entreposer le sel iodé de façon à le protéger d’une
exposition directe à l’humidité, à la chaleur et à la lumière solaire.
ANNEXE
1. OBJET
Cette méthode spécifie la procédure d'échantillonnage à utiliser pour déterminer le composant principal et
estimer ainsi la qualité alimentaire du chlorure de sodium (sel), comme prévu à la Section 3 de la norme
Codex pour le sel de qualité alimentaire: «Facteurs essentiels de composition et de qualité.»
Les critères régissant l’acceptation ou le rejet d’un lot ou d’une livraison sont également fournis.
2. CHAMP D’APPLICATION
Cette méthode est applicable à l'échantillonnage de tous les types de sels destinés à l'usage alimentaire,
préemballés ou en vrac.
3. PRINCIPE
Cette méthode représente une procédure d’échantillonnage par variables pour la qualité moyenne: analyse de
l’échantillon global mélangé.
Un échantillon global mélangé est préparé de sorte qu’il soit représentatif du lot ou de la livraison. Il est
composé d’une proportion d’éléments prélevés dans le lot ou la livraison aux fins d’analyse.
Le critère d’acceptation repose sur le fait que la valeur moyenne obtenue à partir des analyses des
échantillons globaux mélanges soit conforme à la disposition de la norme.
4. DÉFINITIONS
Les termes utilisés dans la présente méthode d’échantillonnage renvoient à ceux des « Directives générales
sur l’échantillonnage » (CAC/GL 50-2004) sauf indication contraire.
5. MATÉRIEL
Le matériel d'échantillonnage utilisé doit être adapté à la nature des essais à effectuer (par exemple: sondes,
matériel fabriqué à partir de matériaux chimiquement inertes etc.). Les contenants utilisés pour recueillir les
échantillons devront être fabriqués en matériaux chimiquement inertes et être hermétiques.
6. PROCÉDURE
6.1 Sel préemballé
L'échantillonnage peut être effectué de façon « aléatoire » ou « systématique ». Le choix de la méthode
dépend de la nature du lot (si, par exemple, les emballages portent des numéros qui se suivent,
l'échantillonnage systématique paraît indiqué).
6.1.1 Échantillonnage aléatoire
Prélever les n éléments du lot de sorte que chaque élément dans le lot ait la même probabilité de sélection.
6.1.2 Échantillonnage systématique
Si les N éléments du lot ont été classés et peuvent être numérotés de 1 à N, l’échantillonnage systématique
d’un sur k éléments dans les n éléments peut être obtenu comme suit:
a) Déterminer la valeur de k selon k = N/n. (si k n’est pas un nombre entier, arrondir au nombre entier
le plus proche).
b) Parmi les k premiers éléments dans le lot, en prélever un au hasard et prélever ensuite un élément
tous les k éléments.
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7. CRITÈRES D’ACCEPTATION
7.1 Déterminer la teneur en NaCl (%) d’au moins deux prises d’essai de l’échantillon de laboratoire.
7.2 Calculer la moyenne des résultats obtenus pour les n prises d’essai de l’échantillon de laboratoire à
l’aide de:
x=
∑ x (n ≥ 2)
n
7.3 Conformément à la disposition relative à la teneur en NaCl (%) pertinente, un lot ou une livraison sera
considéré acceptable si la condition suivante est vérifiée:
8. RAPPORT D’ÉCHANTILLONNAGE
Le rapport d'échantillonnage doit contenir les informations suivantes:
a) type et origine du sel;
b) altérations de l’état du sel (par exemple, présence de corps étrangers);
c) date de l’échantillonnage;
d) numéro du lot ou de la livraison;
e) méthode d’emballage;
f) masse totale du lot ou de la livraison;
g) nombre et masse unitaire des paquets en spécifiant si la masse est nette ou brute;
h) nombre d’éléments échantillonnés;
i) nombre, nature et position initiale des éléments échantillonnés;
j) nombre, composition et masse de(s) échantillon(s) global(aux) et méthode utilisée pour l’(les)
obtenir et l’(les) conserver;
k) nom et signature des personnes ayant effectué l’échantillonnage.