Memoire Melvin

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Dans le cadre de l’amélioration de la gestion financière des entreprises, la mise en place d’un

système comptable dans les petites et moyennes entreprises (PME) constitue un levier
essentiel pour assurer leur viabilité et leur développement. Les PME, qui représentent une part
importante du tissu économique, rencontrent souvent des difficultés dans la gestion de leur
comptabilité en raison de ressources limitées, d’un manque de formation ou encore d’une
méconnaissance des outils disponibles. Ces insuffisances peuvent entraîner des problèmes de
gestion, de conformité légale et de prise de décisions stratégiques. La présente étude s’inscrit
dans une démarche visant à analyser et améliorer le processus de mise en place de la
comptabilité au sein d’une PME. La comptabilité joue un rôle clé dans la gestion des flux
financiers et des activités économiques de l’entreprise. Elle permet non seulement de garantir
la transparence vis-à-vis des parties prenantes (clients, fournisseurs, administration fiscale),
mais aussi de fournir des outils d’aide à la décision pour le dirigeant. Cependant, la mise en
place d’un système comptable efficace nécessite une réflexion approfondie sur les besoins
spécifiques de chaque PME, ainsi que sur les contraintes internes et externes auxquelles elle
est confrontée. À travers cette recherche, nous chercherons à répondre à une problématique
centrale : comment mettre en place une comptabilité efficace et adaptée aux réalités d’une
PME afin de favoriser sa gestion financière et sa performance globale ? Cette problématique
nous a poussés à réaliser ce mémoire intitulé : “La mise en place de la comptabilité dans une
PME : enjeux, étapes et recommandations”.
L’objectif de ce mémoire est d’analyser le processus de mise en œuvre d’un système
comptable dans une PME, d’identifier les difficultés rencontrées et de proposer des solutions
concrètes et adaptées. Pour mener à bien cette étude, nous avons structuré notre travail en
trois parties principales
Une première partie consacrée au cadre théorique, qui abordera les concepts fondamentaux
liés à la comptabilité des PME et aux enjeux spécifiques qu’elles rencontrent.
Une deuxième partie dédiée à l’analyse des faits existants, basée sur une étude de cas d’une
PME. Cette partie permettra de diagnostiquer les lacunes et besoins en matière de
comptabilité.
Enfin, une troisième partie sera axée sur les recommandations et les stratégies pour une mise
en place efficace du système comptable, accompagnée des résultats attendus. Si vous
souhaitez personnaliser davantage cette introduction, n’hésitez pas à me fournir plus
d’informations sur votre PME cible ou le contexte de votre travail.
Première Partie : Cadre théorique et conceptuel

Cadre théorique et conceptuel d’un rapport ou d’une étude a pour objectif d’établir une base
solide pour comprendre les concepts fondamentaux liés au sujet traité. Dans ce contexte,
l’accent est mis sur la comptabilité appliquée aux petites et moyennes entreprises . Cette
section est essentielle pour clarifier les notions importantes, leur rôle et leur impact sur la
gestion et le fonctionnement des PME
Chapitre 1 : La comptabilité dans les PME : enjeux et spécificités

1. Définition et rôles de la comptabilité


La comptabilité constitue un pilier fondamental de la gestion d’entreprise. Elle se définit
comme l’ensemble des techniques et procédures permettant l’enregistrement, la classification
et la synthèse des transactions financières d’une organisation. Ces données financières,
structurées et analysées, permettent d’atteindre plusieurs objectifs :

Enregistrement des transactions financières : Les opérations réalisées par l’entreprise,


qu’elles soient liées à des ventes, des achats ou des flux de trésorerie, sont traduites en
écritures comptables. Cela garantit la traçabilité et la transparence des activités
financières.
Outil de prise de décision :
La comptabilité offre des informations essentielles pour analyser la performance
économique et prendre des décisions stratégiques, telles que l’investissement, la réduction
des coûts ou l’extension des activités.

Contrôle et gestion des risques : En suivant rigoureusement les flux financiers, elle
permet de prévenir les erreurs, fraudes ou pertes de ressources.

Communication avec les parties prenantes :


Elle est le moyen de fournir aux partenaires internes (dirigeants, employés )et externes
(banques, investisseurs, autorités fiscales) des informations fiables et standardisées sur la
santé financière de l’entreprise.

Schéma de synthèse

I. Rôles de la comptabilité
1. L’entreprise est un centre de décisions

Pour prendre des décisions l’entreprise doit préparer et traiter des informations. Il y a trois types
d’utilisation des informations :

© la réponse à des obligations légales ;

© la préparation des décisions ;

© un outil de communication à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise.


Il y a des informations qui concernent l’activité de l’entreprise composées des flux réels
(marchandises, prestations de service, etc.) et des flux financiers (envoi d’un chèque, par
exemple) et d’autres concernent le patrimoine.

Pour utiliser l’information, il faut la traiter. Il y a plusieurs étapes :

© la collecte, classement et la saisie ;

© le traitement ;

© le stockage ; © la diffusion.
D’après l’article 121-1 de plan comptable « la comptabilité est un système d’organisation de
l’information financière permettant de saisir, classer, enregistrer des données de base chiffrés et
présenter des états reflétant une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du
résultat de l’entité à la date de clôture […] ».
Le premier rôle de la comptabilité est de répondre aux obligations légales de publication afin de
fournir des informations sur la situation financière et la performance de l’entreprise aux
différents utilisateurs.
Le deuxième rôle de la comptabilité est un moyen de preuve dans les litiges. Il faut conserver les
pièces et les documents pendant 10 ans.
La finalité de la comptabilité financière est l’établissement des documents de synthèse.
Elle n’enregistre que les faits passés et elle ne fait aucune analyse.
Le bilan est le document de synthèse qui décrit les éléments actifs et passifs de l’entreprise à une
date donnée, c’est une image du patrimoine de l’entreprise.
Le compte de résultat est le document de synthèse qui récapitule les charges et les produits de
l’exercice.
L’annexe est le document de synthèse qui comporte toutes les informations d’importance
significative destinées à compléter et commenter celles données par le bilan et le compte de
résultat.
Pour prendre des décisions les agents économiques utilisent les documents de synthèse. Les
utilisateurs ainsi que les motifs d’utilisation des comptes annuels sont résumés dans le tableau
suivant.
Utilisateurs Motifs de l’utilisation
Évaluer les décisions de gestion prises au cours de l’exercice Décider
Dirigeants
de l’orientation et des décisions futures à prendre.
Connaître l’état de « santé » de l’entreprise.
Évaluer le potentiel de rentabilité de l’entreprise (en termes de
Actionnaires et associés actuels et
dividendes et de valeur potentielle de revente des actions et parts
potentiels
sociales).
Décider d’investir ou de se retirer du capital.
Connaître la solvabilité de l’entreprise (prévenir les risques
Fournisseurs
d’insolvabilité).
Clients Apprécier si le fournisseur est fiable.
Décider de l’octroi ou non d’un prêt, d’un découvert bancaire
Banque
autorisé, d’un contrat d’affacturage…
Déterminer le montant des différents impôts et taxes à verser au
État et administration fiscale
Trésor public.
Utilisateurs Motifs de l’utilisation
Connaître l’état de santé de l’entreprise (prévoir les plans de
licenciement économique).
Comité d’entreprise et salariés Négocier les augmentations de salaires, les primes,
les abondements, l’intéressement, la participation des salariés aux
résultats de l’entreprise…
Effectuer sa mission légale et permanente de contrôle des
Commissaire aux comptes comptes.
Permettre de certifier la régularité et la sincérité des comptes.
2. Dimensions de la comptabilité

Il y a deux dimensions de l’information comptable :

A. Dimension contractuelle

Cette conception dérive de la théorie contractuelle des organisations, selon laquelle l’entreprise
peut être considérée comme un ensemble de contrats entre divers agents économiques,
internes et externes, participant à son activité. Cette conception n’est pas nouvelle car la
comptabilité a d’abord été et reste encore (cf. l’article 17 du Code de commerce) un moyen de
preuve entre commerçants. Mais ce rôle traditionnel a progressivement été relégué au second
plan en raison des besoins d’information nés du développement des marchés financiers.

B. Dimension prédictive

Cette approche considère l’entreprise comme un « producteur » d’actifs financiers (actions et


obligations) confronté aux clients (les investisseurs). Selon cette conception, l’information
comptable doit servir aux investisseurs à anticiper des revenus et les risques qui y sont liés. Le
Code de commerce art. L123-14 : « les comptes annuels doivent être réguliers, sincères et
donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de
l’entreprise. ».
La comptabilité est donc influencée par deux dimensions. Il y a l’approche Anglo- saxonne qui
privilégie les attentes des actionnaires. Il n’y a pas de lien entre le résultat comptable et le
résultat fiscal et l’approche continentale qui est régie par le principe de prudence et privilégie la
protection des créanciers de l’entreprise. Dans cette approche, le résultat comptable est la base
de la détermination du résultat fiscal.
Le système comptable français privilégie l’orientation contractuelle par son caractère
extrêmement patrimonial. Le vieil adage selon « la comptabilité dit le droit » reste en vigueur.
Néanmoins, les deux approches cohabitent aisément.

II. Normalisation (ou l’harmonisation)


La normalisation comptable est le processus de production de normes comptables. C’est un
enjeu important, selon le contenu des normes, les états financiers changent. Les acteurs de la
normalisation sont nombreux. Les pouvoirs publics et les professions comptables concourent au
processus de normalisation avec des points de vue parfois différents.
La normalisation comptable consiste à :
© à produire des normes dans un espace géopolitique donné (régional, national ou mondial). La
norme est une règle plus ou moins contraignante à laquelle doivent se conformer les entités
définies.

© harmoniser des pratiques autour d’une règle commune respectée par chacun
Elle pour objectif :

© de répondre aux nécessités de transparence et de lisibilité de l’information financière.

© sur le plan micro-é conomique, elle renseigne le dirigeant et les autres parties prenantes de
l’entreprise. Sur le plan macro-é conomique pour l’État et la bourse.

© de permettre les comparaisons entre entreprises dans un cadre national ou international.

1. Enjeux et limites

A. Enjeux
Ils peuvent être :

© un meilleur contrôle de l’application des règles ;

© un contrôle plus facile des comptabilités par les commissaires aux comptes ;

© une lecture plus aisée des comptes annuels par les tiers : banques, investisseurs,
représentants de personnel…
La normalisation comptable répond notamment à :

© un besoin d’informations fiables et lisibles par tous (apporteurs de capitaux, banques, salariés,
fournisseurs…) aux niveaux national et international ;

© assurer la convergence des référentiels comptables nationaux (optique patrimoniale en


France, économique dans les référentiels anglo-s axons…) ; © faciliter les comparaisons inter-e
ntreprises.
Mais il faut prévoir de nombreux compléments pour tenir compte de divers secteurs d’activité.
C’est le rôle des plans comptables professionnels.

B. Limites

© la normalisation ne gomme pas tous les particularismes ;

© de plus le droit comptable et le droit fiscal évoluent vers une autonomie croissante ; © de
nombreux choix comptables permettent de lisser le résultat de l’entreprise « comptabilité
créative ».
Les pouvoirs publics sont liés par des engagements internationaux. Plusieurs organismes
interviennent dans la normalisation :

© ONU (Organismes des Nations Unies)

© OCDE (Organisation des Coopérations et de Développement Économique) © UE (Union


Européenne)
2. Normes comptables Françaises

Les sources législatives et réglementaires du droit comptable français :


1er niveau le Parlement : texte législatif avec le Code de commerce (articles L. 123-12 à L. 123-28
et R. 123-172 à R. 123-208)
2e niveau le Gouvernement : textes réglementaires avec le Plan Comptable Général (PCG). Il
définit les normes et méthodes comptables applicables aux entreprises françaises.
Son contenu :
© Objets et principes de la comptabilité ;

© Définitions des actifs, passifs, produits et charges ;

© Règles de comptabilisation et d’évaluation ; © Tenue, structure


et fonctionnement des comptes ; © Documents de synthèses.
3e niveau l’ANC (autorité des normes comptables) créée par l’ordonnance de 22 janvier 2009,
elle remplace le CNC et le CRC.
Sa mission :

© l’ANC est chargée d’édicter les prescriptions comptables et les normes de la comptabilité
privée. Dans ce cadre, elle adopte les règlements comptables ;

© elle donne un avis sur tout projet de texte contenant des dispositions de nature comptable
élaboré par les autorités nationales ;

© elle peut émettre des avis sur les projets de normes comptables internationales ;

© enfin, elle assure la coordination et la synthèse des travaux théoriques et méthodologiques


conduits en matière comptable et peut formuler des recommandations dans ce domaine.
Il y a aussi l’Autorité des marchés financiers (AMF), créée le 1/08/2003 et habituée à prendre des
règlements homologués par arrêtés publiés au journal officiel.

Parallèlement aux travaux de normalisation menés par la puissance publique, les organisations
cherchent à harmoniser leurs pratiques.
Deux organismes dont les écrits participent à la doctrine comptable française :

© CNCC (conseil national des commissaires aux comptes) doté d’un code de déontologie, il
publie des normes d’exercice professionnel homologuées par le haut conseil du commissariat
aux comptes H3C. Il donne son avis lorsque le garde des sceaux lui demande.

© OEC, il diffuse auprès de ses membres des recommandations et des avis. Il publie des normes
relatives aux missions de l’expert-c omptable ainsi que des textes sur le comportement
professionnel.
Sans oublier les directives européennes qui ont pour objectifs l’harmonisation de la présentation
des comptes dans tous les États membres, la 4e directive du 25/07/1978 pour la présentation des
états financiers, par exemple.

3. Normes comptables internationales

Il y a des organisations internationales :


© International Federation of Accountants (IFAC) basée à New York. Elle publie des normes
d’audit, des normes comptables, des formations professionnelles, éthiques.

© International Accounting Standards Committee Foundation (IASC) basée à Londres est


composée d’un conseil de surveillance et d’un comité exécutif (Intenational Accounting
Standards Board IASB) qui publie des normes de comptabilités Financières : International
Financial Reporting Standards IFRS et IAS (International Auditing Standards).
© Fédération Européenne des experts comptables (FEE). Son siège est à Bruxelles, elle joue le
rôle consultatif auprès du conseil des comités et des organisations professionnelles nationales.
Les IFRS sont les normes internationales d’information comptable. Sont automatiques pour les
comptes consolidés des sociétés cotées sur un marché réglementé depuis 2005. Pour les
comptes individuels, toutes les entreprises doivent continuer à utiliser le PCG.
Les référentiels comptables qui s’appliquent aux sociétés commerciales françaises sont :

© le plan comptable général ;

© les normes ISA/IFRS des comptes consolidés des sociétés cotées.

4. Principes comptables fondamentaux

L’article L.123-14 du Code de commerce a défini les objectifs à atteindre par les comptes
individuels : « les comptes annuels doivent être réguliers, sincères et donner une image fidèle
du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise. » L’objectif suprême de la
comptabilité financière est de fournir une image fidèle (l’image aussi objective que possible de la
réalité de l’entreprise) du résultat de l’entreprise. La régularité (est la conformité aux règles et
procédures en vigueur) et la sincérité (les informations comptables doivent donner à leurs
utilisateurs une description adéquate, loyale, claire précise et complète des opérations) sont les
moyens d’obtenir l’image fidèle qui est la clé de voûte du modèle comptable actuel.
Les comptabilités s’appuient sur un certain nombre de principes pour atteindre l’objectif. A.

Concept d’entité

Il oblige de distinguer le patrimoine de l’entreprise de celui de ses propriétaires.


Il y a 2 logiques :

© logique de propriété

© logique de contrôle ou de pouvoir qui ignore le droit de propriété.

B. Principe de continuité de l’exploitation

Le cadre conceptuel IASB § 23 : « Les états financiers sont normalement préparés selon
l’hypothèse qu’une entreprise est en situation de continuité d’exploitation et poursuivra ses
activités… »
Ce principe a été repris par l’article L.123-20 du Code de commerce qui précise « pour leur
établissement (comptes annuels), le commerçant, personne physique ou morale est présumé
poursuivre ses activités ».
Ce qui permet de convenir que la valeur aujourd’hui est égale à la valeur d’acquisition sous
réserve d’une dépréciation.
C. Principe de séparation des exercices

Le découpage de l’activité en périodes comptables et la détermination d’un résultat de chaque


période conduisent au principe de l’indépendance ou séparation des exercices. L’inventaire a
pour but de s’assurer de l’autonomie des exercices : charges à payer, charges constatées
d’avance, les amortissements, etc.

D. Principe de la permanence des méthodes

Il permet la comparaison dans le temps, de la situation financière et du résultat, et dans l’espace


par le biais de la normalisation. Il s’applique aux méthodes d’évaluation et aux méthodes de
présentation des comptes.

E. Principe d’utilisation des coûts historiques

Les actifs sont comptabilisés pour le montant payé. Il y a deux avantages sont l’objectivité et la
stabilité (constaté lors d’une transaction et reste intangible).
En revanche, ce principe, associé au principe de prudence, entraîne une sous- estimation
systématique de la valeur des actifs. Les amortissements sont calculés sur des valeurs non
actuelles.
De plus, ce principe n’empêche pas certaines manipulations comptables sur des actifs liquides.
Le mécanisme pour corriger ces inconvénients, c’est la réévaluation.

F. Principe de prudence

Mis en valeur pour éviter le risque de transfert sur les périodes à venir « d’incertitudes présentes
susceptibles de grever le patrimoine et les résultats de l’entreprise ». Il oblige à procéder, même
en l’absence ou l’insuffisance de bénéfice, aux amortissements et provisions. Il interdit la
comptabilisation des plus-v alues latentes.

G. Principe de la juste valeur

La juste valeur s’oppose au coût historique et au principe de prudence. La juste valeur est le
montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien
informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normale (IAS 39 § 9, IAS
41, § 8).
Les normalisateurs ont développé le concept de juste valeur (fair value) pour remédier aux
insuffisances de principe des coûts historique (réalisation des plus-v alues latentes) et du
principe de prudence (comptabilisation des moins-v alues latentes et ignore les plus- values
latentes, il y a une asymétrie d’information).
Étant déterminée par référence à des données externes (prix de marché ou technique de
valorisation), la juste valeur est neutre c’est-à -dire non influencée par l’entreprise. La référence
à la valeur de marché est cohérente avec une conception financière de l’entreprise.

H. Principe d’importance relative ou significative

Ce principe a été mis en valeur par l’IASB qui précise que les informations non significatives ne
sont pas pertinentes. Il faudra donc définir le niveau du seuil de signification. Par exemple, le
droit comptable Français laisse des filiales hors du périmètre de consolidation.

I. Principe de non compensation


La compensation est expressément interdite par l’IASB, le Code de commerce et le plan
comptable.

2. Les particularités des PME

Les petites et moyennes entreprises (PME) présentent des caractéristiques qui influencent
leurs pratiques comptables et leurs besoins en termes d’outils de gestion :

Taille réduite et ressources limitées : Contrairement aux grandes entreprises, les PME
disposent généralement de moyens financiers, humains et technologiques restreints. Cela peut
limiter leur capacité à investir dans des outils de gestion sophistiqués ou à recruter des
experts comptables spécialisés.

Adaptation des outils comptables : Les PME nécessitent des systèmes comptables plus
simples, flexibles et accessibles, adaptés à leur échelle et à la complexité moindre de leurs
activités.

3. Enjeux spécifiques pour les PME

Les PME font face à des défis particuliers en matière de comptabilité, qui englobent à la
fois des obligations légales et des besoins stratégiques :

Conformité légale : Les PME doivent se conformer aux normes comptables nationales et
internationales. Cela inclut la production régulière de bilans, comptes de résultats, et
autres états financiers requis par les autorités.

Optimisation fiscale et gestion de trésorerie :

Une comptabilité rigoureuse permet de réduire la charge fiscale dans le respect des lois
en vigueur et d’assurer une gestion optimale des flux de trésorerie, indispensable à la
pérennité de l’entreprise.
Pilotage stratégique : Grâce aux données comptables, les PME peuvent mieux
comprendre leur rentabilité, évaluer les performances de leurs activités et ajuster leurs
plans d’action en conséquence.

Chapitre 2 : Les systèmes comptables disponibles

1. Présentation des outils comptables


Les PME ont accès à divers outils et approches pour gérer leur comptabilité. Ces
solutions peuvent être classées en deux grandes catégories :

Logiciels comptables spécialisés : Des outils tels que Sage, Quick Books ou Wave
ont été conçus pour répondre aux besoins spécifiques des PME. Ces logiciels offrent
des fonctionnalités adaptées, telles que la gestion des factures, le suivi des paiements
et la génération automatique de rapports financiers.
Externalisation vs gestion interne :
Les PME ont également le choix d’externaliser leur comptabilité à des experts
(cabinet comptable, fiduciaire) ou de gérer cette fonction en interne, souvent via un
comptable ou une petite équipe dédiée.

Modalités d’organisation

Lorsque la comptabilité est gérée en interne, l’entreprise doit organiser sa


branche « comptabilité » elle-même. Dans les PME, la fonction comptable est
généralement assumée par le dirigeant. Dans les plus grandes entreprises, un service
comptable est spécialement créé à cet effet (des embauches de comptable et de chefs
comptables ont ainsi lieu). Les tâches suivantes seront notamment effectuées par les équipes
de l’entreprise : choix et personnalisation du plan comptable applicable à l’entreprise,
réception des documents, saisie comptable , numérotation et classement des pièces
comptables, établissement des déclarations fiscales (TVA, CVAE, CFE, déclaration de
résultat, etc.), réalisation des travaux d’inventaire , établissement des comptes annuels (bilan,
compte de résultat et annexe) et dépôt au greffe du tribunal de commerce , clôture des
comptes, éditions des états financiers définitifs, reprise a niveaux , ouverture de l’exercice
suivant et comptabilisation des extournes.

Avantages de l’organisation en interne

la comptabilité L’indéniable avantage de cette solution réside dans la maîtrise du


processus : l’entreprise conserve la supervision directe de l’établissement des comptes et
des diverses tâches qui en découlent. L’information peut généralement être retrouvée plus
rapidement qu’en cas d’externalisation. Les plus grandes entreprises trouvent un intérêt
supplémentaire : la liaison de la comptabilité avec leur système d’information (PGI par
exemple). Lorsque leurs services (gestion commerciale, gestion des approvisionnements,
gestion des en-cours, etc.) puisent les informations dans une base de données communes,
l’intégration de la comptabilité va permettre de gagner en efficacité et en fiabilité. Il
sera, par exemple, possible de prévoir des relances automatiques de clients dont les créances
ne sont pas réglées en temps et en heure. Les erreurs liées à la double-saisie pourront
également être évitées. Généralement, cette solution est moins onéreuse que d’avoir
recours aux services d’un expert-comptable.

Inconvénients de l’organisation en interne de la comptabilité

Lorsque le dirigeant tient lui-même la comptabilité de son entreprise sans être spécialisé dans
ce domaine, il néglige parfois un temps précieux : celui qu’il consacrerait en temps normal
à son activité opérationnelle et au développement de ses affaires. C’est son
principal inconvénients D’autre part, il se prive des conseils d’un expert-
comptable et des bénéfices générés par son accompagnement comptable et fiscal. Enfin,
cette solution est moins flexible en cas d’embauche de salariés.
Externaliser sa comptabilité

Modalités d’organisation

Lorsque la comptabilité est externalisée, l’entreprise s’approprie les services


d’un expert-comptable pour effectuer tout ou partie de ses travaux comptables. L’étendue
de la mission confiée à l’expert-comptable, qui sera consignée dans un document appelé lettre
de mission, va dépendre des besoins formulés par l’entreprise. Elle peut aller de la
simple mission présentation des comptes annuels à une mission complète de tenue de la
comptabilité. Les formules les plus couramment proposées sont : l’externalisation totale :
l’expert-comptable gère toute la comptabilité de l’entreprise du début (saisie comptable) à la
fin (production des états financiers), l’externalisation partielle : l’entreprise procède à la saisie
des pièces comptables et elle prépare le bilan de fin d’année. L’expert-comptable révise les
comptes et dresse le bilan annuel. Il convient de souligner ici que seul un expert-comptable
est habilité à tenir la comptabilité d’une entreprise (la loi lui confère un monopole dans ce
domaine).

Avantages de l’externalisation

Avoir recours à un expert-comptable présente de nombreux avantages et permet tout d’abord


de sécuriser la gestion de la comptabilité au sein d’une entreprise. En effet, ce
professionnel du chiffre s’assure que la comptabilité soit conforme aux lois et aux règlements
et que l’entreprise soit à jour de ses obligations fiscales. D’ailleurs, lorsqu’il commet des
erreurs ou manque à certains de ses devoirs imposés par son code de déontologie, il met en
cause sa responsabilité civile, pénale ou disciplinaire. L’entreprise pourra, sous certaines
conditions, se retourner contre lui. Deuxième avantage conféré par l’externalisation : la
centralisation des informations financières au sein d’un seul et unique interlocuteur. L’expert-
comptable a toutes les cartes en main pour conseiller au mieux l’entreprise et son
dirigeant.

Inconvénients de l’externalisation

Cette solution est malheureusement la plus coûteuse pour une entreprise. Le tarif pratiqué
par un expert-comptable contribue à former un coût généralement plus élevé que celui des
salaires du personnel comptable. Enfin, la récupération de certaines informations peut parfois
s’avérer longue, surtout lorsque le professionnel est peu disponible (en période fiscale par
exemple). Cela est susceptible d’occasionner un manque de réactivité de la part de
l’entreprise.

organiser la comptabilité d’une entreprise revient à prendre la décision


d’assumer en interne l’établissement des tâches comptables ou, au
contraire, à les déléguer à un expert-comptable. Chaque formule présente
des avantages et des inconvénients à prendre en compte dans le
raisonnement.

2. Comparaison des systèmes

Chaque système présente des avantages et des inconvénients en fonction des besoins et
des contraintes des PME :
Avantages : Les logiciels comptables modernes sont abordables, intuitifs et souvent
accessibles via le cloud, ce qui facilite leur utilisation pour les non-experts.

L’externalisation offre une expertise spécialisée et réduit les risques d’erreurs comptables.

Limites :

Les logiciels peuvent être coûteux à long terme (abonnements, mises à jour) et nécessitent une
formation initiale.
L’externalisation peut réduire le contrôle direct sur les finances de l’entreprise et engendrer
des coûts supplémentaires.

3. Facteurs influençant le choix d’un système


Le choix d’un système comptable dépend de plusieurs variables spécifiques à l’entreprise
Secteur d’activité : Certaines industries, comme la restauration ou le commerce de détail,
nécessitent des fonctionnalités particulières (gestion des stocks, suivi des marges).

Taille de l’entreprise : Les très petites entreprises (TPE) privilégieront des solutions
simplifiées et économiques, tandis que les PME plus développées peuvent opter pour des
outils intégrés.
Budget disponible : Les ressources financières disponibles déterminent si l’entreprise
peut investir dans des solutions coûteuses ou doit opter pour des outils gratuits ou peu
onéreux.
Cette analyse des systèmes comptables disponibles permet de mettre en évidence
l’importance pour les PME de choisir des solutions adaptées à leurs spécificités et à leurs
objectifs. Une approche réfléchie peut transformer la comptabilité en un véritable levier
de performance et de croissance.

La première partie de ce mémoire a permis de poser les bases théoriques et conceptuelles


essentielles pour comprendre les enjeux de la comptabilité dans les PME. Nous avons tout
d'abord mis en lumière le rôle central de la comptabilité en tant qu'outil de gestion, de
contrôle et de communication, indispensable à la pérennité des entreprises. Les particularités
des PME, telles que leurs ressources limitées et leurs besoins spécifiques, ont ensuite été
analysées, mettant en évidence les adaptations nécessaires pour répondre à leurs exigences.
Enfin, les différents systèmes comptables disponibles, qu’ils soient internalisés ou
externalisés, ainsi que les outils logiciels dédiés, ont été examinés, révélant leurs avantages et
contraintes respectifs. Ce cadre théorique souligne l'importance stratégique de la comptabilité
dans le contexte des PME, non seulement pour répondre aux obligations légales, mais aussi
pour soutenir leur pilotage et leur croissance. Ces éléments serviront de fondement à l'analyse
des pratiques et des solutions mises en œuvre dans la suite de ce mémoire.

DEUXIÈME PARTIE : MÉTHODOLOGIE ET DIAGNOSTIQUE


Chapitre 3 : Méthodologie pour la mise en place d’un système comptable

1 Définition du système comptable

Le système comptable est un instrument efficace composé d’outil de gestion


nécessaire et indispensable au traitement des informations financières
permettant une prise de décision rapide et efficace. Il peut être défini comme le
système d’organisation de l’enregistrement comptable d’une entreprise, en
d’autres, une organisation de la comptabilité.

2-1-2 Principes comptables

Selon le plan comptable 2005, les principes comptables fondamentaux sont


les points essentiels qui affectent le grand changement. Huit principes doivent
être respectés dans la comptabilité.

- Principe d’indépendance des exercices : Le résultat de chaque


exercice est indépendant de celui qui précède et de celui qui suit,
l’exercice ne prend en charge que les transactions qui lui sont
propres. Les informations connues concernant l’exercice après la
clôture des comptes doivent rattacher aux états financiers de cet
exercice.
- Principe d’importance relative (seuil de signification) : Les états
financiers doivent mettre en évidence toute information
significative, c'est-à-dire toutes informations pouvant avoir une
influence sur le jugement que les utilisateurs de l’information
peuvent porter sur l’entité.
- Principe de prudence : La prudence est l’appréciation raisonnable
des faits, dans des conditions d’incertitude présente susceptible de
grever le patrimoine ou le résultat de l’entité. Autrement dit, les
risques relatifs à un exercice ne doivent pas être transférés à
l’exercice suivant.
- Principe du cout historique : Sous réserve de disposition
particulière, les éléments d’actif, de passif, de charge et de produits
sont enregistrés en comptabilité et présentés dans les états
financiers au cout historique c'est-à-dire sur la base de leur valeur à
la date de leur constatation, sans tenir compte des effets de
variation de prix ou d’évolution du pouvoir d’achat de la monnaie.
- Principe de permanence des méthodes : C’est essentiel d’utiliser la
même méthode sur plusieurs exercices pour qu’il y ait une
comparaison dans le temps et dans l’espace, c'est-à-dire une
comparaison entre société nationale et internationale.
- Principe de non compensation : La compensation entre élément
d’actif et élément de passif au bilan ou élément de charge et
élément de produit dans le compte de résultat n’est pas autorisée.
Sauf dans les cas où elle est imposée ou prévue par la
réglementation comptable des charges et produits liés, résultant de
transaction et d’évènement similaire et ne présentant pas de
caractère significatif peuvent être compensés.

- Principe d’intangibilité du bilan d’ouverture : Le bilan d’ouverture


d’un exercice du bilan doit correspondre au bilan de clôture de
l’exercice précédent. Il s’agit de bilan de clôture avant répartition.
- Principe de prééminence de la réalité sur l’apparence : Il faut tenir
compte de la réalité financière et économique des opérations et
non de leur apparence juridique. L’un des intérêts de
l’enregistrement en partie double est de permettre un contrôle des
écritures puisque le total des écritures de débit doit être équivalent
au total des écritures de crédit.

2-1-3 Caractéristique qualitative de l’information financière

Les états financiers doivent assurer la transparence sur la réalité de l’entité


en présentant une information complète et utile, pour les besoins de décision.
Cette information doit contenter aux caractéristiques qualitatives suivantes :

- La pertinence : c'est-à-dire ayant une qualité réelle et fondée, cette


qualité est énoncée par l’International Accounting Standard (IAS)
dans son cadre conceptuel n°26 : les informations comptables
doivent donner à leurs utilisateurs une description adéquate des
opérations, évènements et situations.

- L’intelligibilité : une qualité essentielle de l’information fournie dans


les états financiers est d’être compréhensible immédiatement par
les utilisateurs

- La comparabilité : les données doivent être comparables d’un mois


à un autre ou d’une année à une autre. Ceci nécessite la
permanence de méthode.

2-2 Importance du système comptable

Le système comptable sert de base pour la transmission des informations


comptables utiles à l’ensemble des opérateurs économiques de même à
l’entreprise. Il est important dans l’évaluation du contrôle interne, ensemble
des mesures de contrôle comptable et autres que la direction définit, applique
et surveille sous sa responsabilité. Il permet à l’auditeur d’apprécier le système
de contrôle interne mis en place.
2-3 Architecture du système comptable

Le système comptable est composé de certains éléments présentés ci-


dessous .

2-3-1 Manuel de procédures


L’organisation comptable mise en place fait l’objet de formalisation
écrite

dans un document nommé le manuel de procédures. Il est indispensable pour


une meilleure compréhension du système mis en place. Selon l’article 16 de
l’acte uniforme relatif aux organisations des comptabilités de l’entreprise (2000
:17) : « Pour maintenir la continuité dans le temps l’accès à l’information, toute
entreprise établit une documentation décrivant les procédures et l’organisation
comptable. Cette documentation est conservée aussi longtemps qu’est exigée
la présentation des états financiers successifs auxquels elle se rapporte ». Le
manuel de procédures peut être réalisé selon trois approches complémentaires
:

- En termes de flux : il décrit les procédures à partir des flux


d’informations ou des flux de production. Il donne une approche
dynamique de l’entreprise en rendant compte de la cohérence de
ses activités ;

- En termes de responsabilité : il décrit les fonctions et les


responsabilités de chacun. Il facilite l’évaluation de la performance
de chaque responsable.

2-3-2 Pièces justificatives


Les informations collectées par la comptabilité sont enregistrées sur la
base des pièces justificatives comptables. L’auteur OGIEN (2008 :546) affirme : «
Un enregistrement doit être justifié par la pièce de base ou pièce comptable ;
facture, chèque, dépôt, bulletin de salaire qui est indiqué dans le libellé. Le
classement et l’archivage des pièces justificatives doivent être prévus par le
manuel de procédures.

L’article 15 du droit OHADA (2000 :17) stipule : « L’organisation


comptable doit assurer :
Un enregistrement exhaustif, au jour le jour, et sans retard des informations de
base ; le traitement en temps opportun des données enregistrées ; la mise à la
disposition des utilisateurs des documents requis dans les délais légaux fixés
pour leur délivrance ».
L’article 22 du droit comptable OHADA (2000 :17) indique que : «
L’organisation comptable garantisse toutes les possibilités d’un contrôle
éventuel en permettant la reconstitution ou la restitution du chemin de révision
et en donnant droit d’accès à la documentation relative aux analyses, à la
programmation et aux procédures des traitements, en vue notamment de
procéder aux tests nécessaires à l’exécution d’un tel contrôle.

1.1 Définition des objectifs comptables

Après l’analyse des besoins, il est essentiel de définir clairement les objectifs à atteindre.
Ces objectifs peuvent inclure : Conformité légale : Respect des normes comptables
locales et internationales (par exemple, IFRS ou normes locales).
Gestion interne : Production de rapports pour un meilleur pilotage financier et
stratégique.
Reporting externe : Préparation des états financiers pour les actionnaires, investisseurs
ou autres parties prenantes.
Cette étape permet de prioriser les fonctionnalités à intégrer dans le système comptable.

1.2 Identification des ressources humaines et matérielles nécessaires La mise en place d’un
système comptable nécessite une évaluation des ressources

Ressources humaines : Identification des profils nécessaires, formation des employés, ou


recrutement de compétences spécifiques.
Ressources matérielles : Acquisition de logiciels, matériels informatiques, et mise en place
des infrastructures nécessaires (serveurs, stockage cloud).
Cette phase prépare l’entreprise à mobiliser les moyens nécessaires pour le succès du projet.

2. Planification et mise en œuvre

2.1 Formation du personnel


Une fois les ressources identifiées, il est crucial d’assurer une formation complète pour le
personnel. Cette formation doit : Couvrir les bases des logiciels et outils comptables choisis.
Permettre aux employés de comprendre les processus mis en place. Inclure des sessions
pratiques pour garantir une maîtrise opérationnelle. Un personnel bien formé réduit les
risques d’erreurs et augmente l’efficacité du système.
2.2 Phase de test et ajustements
Avant la mise en production complète, une phase de test est essentielle Cette étape comprend

Tests pilotes : Implémentation du système dans un département ou pour un volume limité de


transactions.
Feedback : Recueil des observations des utilisateurs pour identifier les dysfonctionnements
ou améliorations nécessaires.
Ajustements : Correction des bugs, optimisation des fonctionnalités et intégration des
suggestions.
Une phase de test réussie garantit une transition en douceur vers le nouveau système.
Chapitre 4 : Étude de cas ou diagnostic d’une PME

1. Présentation de la PME
Agrinova SARL Fondée en 2012 à Abidjan, Agrinova SARL est une entreprise ivoirienne
spécialisée dans l’agriculture durable. Elle produit et commercialise des engrais biologiques
et propose des formations aux agriculteurs sur les pratiques agricoles modernes. L’entreprise
a démarré avec un capital modeste et cinq employés, mais elle a connu une croissance
constante grâce à la demande accrue pour des solutions agricoles écologiques. Secteur
d’activité : Agro-industrie (production et distribution d’engrais biologiques).
Taille : PME avec 25 employés en 2024, un chiffre d’affaires annuel de 200 millions de
FCFA, et une base client diversifiée comprenant des coopératives agricoles et des petits
exploitants.
2. Analyse de la situation actuelle Systèmes comptables en place
Agrinova SARL utilise un système comptable basique basé sur Excel pour enregistrer ses
transactions. Les processus sont semi-automatisés, et le suivi financier repose principalement
sur le comptable de l’entreprise. Toutefois, ce système ne permet pas une gestion précise des
stocks ni une vision claire des marges par produit.

Difficultés rencontrées

Manque de fiabilité des données : Des erreurs fréquentes surviennent dans les calculs et les
rapports financiers, entraînant des écarts dans les bilans.
Temps de traitement élevé : L’absence d’automatisation alourdit les tâches administratives et
comptables.
Absence d’indicateurs de performance : L’entreprise ne dispose pas de tableaux de bord
permettant de suivre des indicateurs clés comme le coût de revient ou la rentabilité par
produit.
Risque de non-conformité : Le manque de rigueur dans la gestion comptable expose
Agrinova à des pénalités fiscales.

3. Identification des besoins et des opportunités


Points faibles à corriger

Automatiser les processus comptables pour réduire les erreurs humaines.

Mettre en place un outil permettant de gérer efficacement les stocks et les flux de trésorerie.

Former les employés aux meilleures pratiques de gestion comptable.


Renforcer le contrôle interne pour garantir la fiabilité des données.

Opportunités d’amélioration

Digitalisation : Implémenter un logiciel de gestion intégré (ERP) pour centraliser et


automatiser les tâches comptables, commerciales et logistiques.

Conformité réglementaire : Respecter les normes comptables ivoiriennes et internationales


pour améliorer la crédibilité auprès des investisseurs et des banques.
Optimisation des coûts : Identifier les postes de dépenses les moins rentables et réallouer les
ressources.
Amélioration de la prise de décision :
Grâce à des données fiables, l’entreprise pourrait développer de nouvelles stratégies de
croissance, comme l’exportation.
Ce diagnostic montre qu’Agrinova SARL possède un potentiel de croissance important, mais
ses lacunes en gestion comptable freinent son développement. Une solution adaptée sera
détaillée dans le chapitre suivant.
Troisième Partie : Proposition de mise en place de la comptabilité

TROISIÈME PARTIE : PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS


Chapitre 5 : Proposition d’un système comptable adapté

1. Solution proposée

Dans un environnement économique en constante évolution, les petites et moyennes


entreprises (PME) jouent un rôle crucial dans la dynamique économique mondiale,
représentant une grande partie des emplois et des innovations. Cependant, leur gestion
administrative, comptable et financière représente un défi majeur, notamment en raison de
leurs ressources limitées en termes de personnel et de budget. C'est dans ce contexte que des
solutions numériques, telles que Indy, ont émergé pour répondre aux besoins spécifiques des
PME. Indy, anciennement appelé Georges, est une plateforme en ligne de comptabilité
automatisée qui se distingue par sa simplicité d’utilisation, son accessibilité financière et ses
fonctionnalités adaptées aux petites structures. Conçue initialement pour les indépendants et
les freelances, cette solution attire de plus en plus de PME cherchant à optimiser leur gestion
comptable tout en se concentrant sur leur cœur de métier.

1. Contexte et problématique

Les PME représentent une force vive de l'économie, mais elles sont souvent confrontées à
des contraintes importantes : un manque de temps, des moyens financiers restreints et une
faible maîtrise des outils de gestion complexes. Traditionnellement, la comptabilité exige
l’intervention de comptables ou d’experts-comptables, ce qui peut engendrer des coûts
élevés pour des entreprises de petite taille. Avec l’avènement des solutions
technologiques, comme Indy, les PME disposent désormais d'outils qui promettent une
automatisation de leurs tâches comptables, tout en réduisant les coûts et en simplifiant les
processus.

2. Avantages d'Indy pour les PME

L’un des principaux atouts d’Indy réside dans sa simplicité d’utilisation. Conçu avec une
interface intuitive, le logiciel permet aux dirigeants de PME, même sans formation
comptable, de gérer facilement leurs obligations fiscales et comptables. Parmi ses
avantages, on note :
Automatisation des tâches : Indy automatise la saisie des données comptables,
l'importation des relevés bancaires et la génération des déclarations fiscales.
Réduction des coûts : Contrairement à un cabinet d’expertise comptable, Indy offre un
abonnement abordable, idéal pour les petites structures.
Conformité réglementaire : Le logiciel est conçu pour respecter les obligations fiscales
françaises, ce qui rassure les entrepreneurs quant à la légalité de leurs démarches.
Gain de temps : Les utilisateurs rapportent un gain significatif de temps, leur permettant
de se concentrer sur le développement de leur activité.

Gestion comptable complète : suivi des comptes, rapports financiers, et conformité aux
normes locales et internationales.
Automatisation des processus : gestion des écritures comptables récurrentes, réduction
des erreurs humaines.

Accessibilité : solution cloud, permettant un accès sécurisé et distant pour des équipes
multisites.

Modules personnalisables : incluant gestion des stocks, paie et fiscalité, adaptés à la taille
et au secteur d’activité de l’entreprise.

a. Justification du choix

Coût : La solution est économiquement viable, grâce à un coût initial compétitif et un


retour sur investissement rapide via l’automatisation des processus.

Adaptabilité : Elle peut être configurée pour répondre aux besoins évolutifs de
l’entreprise, notamment en cas de croissance ou de modification réglementaire.

Efficacité : L’intégration de données en temps réel et la centralisation des informations


permettent une prise de décision éclairée et rapide.

Elaboration et application d’un manuel de GFC

Dans un environnement de plus en plus concurrentiel, toute entreprise qui


se veut être dynamique et compétitive doit nécessairement se doter d’un
système organisationnel. Ce système consiste à mettre en place un outil de
référence à la fois opérationnel et pédagogique pour la conduite de ces
opérations. En effet, une entreprise qui ne dispose pas de ce système s’expose
à plusieurs difficultés. D’ailleurs la plupart des faillites des entreprises sont liées
en grande partie à leur mauvaise organisation.

Au regard d’un tel constat, des actions à mener en amont semblent


indispensables et la nécessité de disposer d’un outil de gestion comme le
manuel de gestion financière et comptable pour prévenir et détecter les
problèmes de l’entreprise. Par ailleurs, la mise en place du manuel de gestion
financière et comptable est obligations pour toutes les entreprises de l’espace
OHADA conformément à l’article 16 des actes uniformes de l’organisation
comptable.

2-1 Informatisation de la comptabilité

Actuellement, nul n’ignore que le NTIC est en pleine expansion et génère


beaucoup d’avantages aux utilisateurs.
En fait, l’utilisation de l’informatique constitue l’un des facteurs clés de la
réussite de l’entreprise. Plus précisément, le traitement des informations ne se
fait plus manuellement, mais par un ordinateur (une machine de traitement
logique et automatique de l’information) en vue de faciliter et accélérer les
tâches au sein d’une entreprise ainsi que de motiver leurs membres. Ainsi,
l’usage de l’informatique exige des compétences et/ou de connaissances
spécifiques pour éviter les gaspillages de temps et d’argent.

Une fois que le responsable est capable de maîtriser quelques rouages de


l’informatique, il n’est pas difficile de mettre en place un logiciel comptable. Il
suffit de lui guider à l’utilisation de ce logiciel. En d’autres termes, il doit
prendre des connaissances spécifiques en la matière afin qu’il l’utilise à bon
escient, c'est-àdire d’une manière plus efficace et efficiente (minimum de
charges et maximum de profits). Les logiciels comptables sont le maillon final
d’une chaîne qui commence généralement par des logiciels métiers,
commerciaux ou industriels. L’évolution des systèmes informatisés, comptables
ne se ramène pas seulement à l’acquisition d’un ensemble de matériels et
logiciels. Il doit être aussi l’occasion d’une modification en profondeur des
processus de gestion de l’entreprise.

2-1 Développement d’un programme de formation et recrutement d’un RAF


La mise en place du Manuel de Gestion Financière et Comptable est souvent
l’unique occasion pour un grand nombre du personnel de s’informer sur les
procédures comptables dites « officielles » de l’entreprise. Le recrutement du
personnel passe souvent par plusieurs vagues et étapes ce qui donne une
population hétérogène de différents horizons et formations. Chacun avec sa
propre expérience. Du fait généralement de l’absence d’une mise à niveau du
personnel nouvellement recruté, il ressort que le personnel n’est pas toujours
au fait des procédures internes de l’entreprise qu’il découvre au fur et à
mesure. Dans pareil cas, ce sont les relations personnelles qui l’emportent sur
les procédures. L’occasion est grande pour sensibiliser tout le personnel
concerné, sur la nécessité du respect des procédures et ce, dans l’intérêt de
l’entreprise

2. Plan de mise en œuvre détaillé

Définition de l’audit financier


Un audit financier ou comptable a pour objectif d’évaluer la santé financière d’une entreprise.
Il examine pour ce faire la régularité et la fiabilité de la comptabilité de cette dernière par
rapport à la législation et aux normes financières du pays dans lequel elle est établie.

Comment se déroule un audit financier


En général, un audit financier se compose de plusieurs phases : Phase de préparation :
l’auditeur va chercher à se familiariser à l’entreprise à auditer, au marché et au contexte dans
lesquels elle évolue, et va établir les objectifs de cet audit (rassurer les actionnaires,
convaincre les investisseurs, faire un état des lieux à des fins internes, etc.). Phase de
réalisation : l’auditeur passe en revue l’ensemble des comptes et des rapports annuels de
l’entreprise afin de remplir les objectifs déterminés à l’étape précédente. Phase de
conclusion : l’auditeur produit un rapport sur les comptes de l’entreprise et formule des
recommandations sur les points d’amélioration à mettre en place ainsi que les erreurs à éviter
ou à ne pas répéter. L’audit financier permet donc d’obtenir une vision d’ensemble précise et
actuelle de la situation financière d’une entreprise, mais aussi d’attirer l’attention sur des
points importants pour la pérennité de ses activités (améliorations à mettre en œuvre, risques
financiers à éviter, etc.).

Qui effectue l’audit financier

Plusieurs personnes sont à même de remplir le rôle d’auditeur et d’ainsi réaliser un audit
financier : Un commissaire aux comptes (dont c’est le métier principal) Un salarié d’une
société spécialisée dans l’audit Un expert-comptable Quiconque disposant d’un Master dans
un domaine financier et justifiant des connaissances adéquates En résumé, la personne
chargée de réaliser l’audit doit disposer de connaissances financières approfondies et doit être
formée à cette opération. Un audit financier est une opération sensible qui ne
s’improvise pas ! Les différents types d’audit financier À noter que l’audit peut
se faire de façon interne ou externe : L’audit interne est réalisé par un employé de l’entreprise
auditée lorsque la demande émane d’elle-même. L’auditeur va ainsi vérifier que les opérations
se déroulent conformément aux principes établis par la direction en menant l’enquête sur le
terrain, auprès du personnel, mais aussi en observant la façon dont les procédures sont
exécutées. L’audit interne est principalement réalisé au sein de grands groupes.

L’audit externe, lui, est effectué par une partie tierce lorsque la demande provient d’un
commanditaire autre que l’entreprise, notamment lorsqu’un organisme souhaite examiner les
comptes d’une entreprise avant de lui octroyer une certification spécifique. L’audit externe
peut également être mandaté par l’entreprise elle-même, dans un souci d’impartialité.

Pour quelles raisons effectuer un audit financier ?

En soi, l’audit financier a deux fonctions : Une fonction de contrôle : lorsqu’une entreprise
veut obtenir une certification auprès d’un organisme officiel, par exemple, celle-ci se doit
d’être en mesure de montrer patte blanche. L’objectif est de prouver qu’elle est gérée
correctement, mais aussi que ses activités ne sont pas frauduleuses. L’auditeur va alors
examiner les comptes de l’entreprise de A à Z afin de déterminer qu’elle est bien en règle.
Une fonction de prévention : l’audit financier sert également à faire le point sur la méthode de
gouvernance actuellement en place dans une entreprise. Le but ici est d’obtenir des
recommandations de mesures à prendre pour améliorer la façon de diriger la société à
l’avenir. Enfin, n’oublions pas que l’audit financier porteur de bons résultats est un gage de
confiance pour les startups à la recherche de fournisseurs et d’investisseurs. En effet, ces
derniers seront plus disposés à collaborer avec des startups fiables et en bonne santé !

Votre PME ou votre startup souhaite réaliser un audit financier


… La première étape est de s’assurer que vous disposez bien de toutes les données nécessaires
à la réalisation de l’audit financier : comptes de l’entreprise, rapports annuels, référentiels, etc.
Ces documents devront également être facilement accessibles par l’auditeur. Vous pourrez
alors faire appel à une société spécialisée dans les audits financiers. Celle-ci se chargera de
toutes les phases du processus et vous remettra un rapport détaillé de votre situation. L’audit
financier est un terme moins effrayant qu’il n’en a l’air. En effet, les entreprises correctement
dirigées et conformes aux normes et aux législations financières n’ont rien à craindre. Mieux :
elles ont tout à y gagner
Conclusion

La comptabilité, souvent perçue comme une simple contrainte administrative, se révèle être
un levier stratégique essentiel pour la performance et la pérennité des petites et moyennes
entreprises (PME). Ce mémoire a exploré en profondeur les différents aspects de cette
discipline, mettant en lumière son rôle central dans la prise de décision, la gestion des
ressources et l’adaptation aux évolutions de l’environnement économique. Récapitulatif des
principaux points abordés : Dans un premier temps, nous avons analysé les bases de la
comptabilité, ses fonctions fondamentales et les obligations légales auxquelles les PME
doivent se conformer. Il est apparu que, loin d’être un simple outil de suivi financier, la
comptabilité est une véritable boussole pour les dirigeants. Elle permet d’évaluer la santé
financière de l’entreprise, d’anticiper les défis et de saisir les opportunités. Ensuite, nous
avons mis en évidence les défis spécifiques auxquels les PME sont confrontées en matière de
gestion comptable, notamment le manque de ressources humaines spécialisées, les contraintes
budgétaires et la complexité des normes comptables. Ces obstacles, bien que significatifs,
peuvent être surmontés grâce à des solutions adaptées, telles que l’externalisation de la
comptabilité, l’utilisation de logiciels spécialisés et la formation des équipes internes. Enfin,
l’étude a démontré que les PME qui intègrent la comptabilité comme un élément stratégique
de leur gestion obtiennent des résultats nettement supérieurs. Qu’il s’agisse d’améliorer la
rentabilité, de sécuriser les relations avec les partenaires financiers ou de répondre
efficacement aux exigences fiscales, la comptabilité joue un rôle clé dans le développement
durable des entreprises. Importance de la comptabilité comme levier de performance : Au-
delà de son aspect technique, la comptabilité représente un levier puissant pour améliorer la
performance globale des PME. Elle favorise une meilleure allocation des ressources, optimise
les processus internes et améliore la transparence dans les interactions avec les parties
prenantes. Les dirigeants qui adoptent une approche proactive en matière de gestion
comptable sont mieux préparés à faire face aux crises économiques et à tirer parti des
opportunités de croissance. De plus, dans un contexte où la concurrence est de plus en plus
intense et où les exigences des consommateurs et des régulateurs augmentent, une gestion
comptable rigoureuse permet aux PME de se différencier. Elle constitue également un atout
majeur pour attirer des investisseurs et renforcer la confiance des partenaires commerciaux.
Message clé pour les entrepreneurs : Ce mémoire adresse un message fort aux entrepreneurs :
la professionnalisation de la gestion comptable n’est pas un luxe, mais une nécessité. Il est
impératif de dépasser l’approche minimale qui se limite au respect des obligations légales et
de considérer la comptabilité comme un outil stratégique au service de la vision et des
ambitions de l’entreprise. Les entrepreneurs doivent comprendre que s’entourer de
compétences spécialisées, investir dans des outils performants et mettre en place des
processus adaptés sont autant d’éléments qui contribuent directement à la réussite de leur
entreprise. En faisant de la comptabilité un pilier central de leur gestion, ils s’assurent non
seulement de respecter les exigences externes, mais également de maximiser la création de
valeur à long terme.
En somme, ce travail souligne que la comptabilité, lorsqu’elle est bien intégrée et utilisée de
manière stratégique, transcende sa fonction initiale pour devenir un véritable levier de
performance pour les PME. À l’heure où les entreprises doivent évoluer dans un
environnement incertain et compétitif, adopter une gestion comptable professionnelle et
réfléchie est non seulement une source d’efficacité, mais aussi un facteur clé de
différenciation et de résilience.
a. Étapes pratiques

1. Analyse préliminaire : Audit interne pour évaluer les besoins spécifiques et les
processus existants.

2. Formation : Sessions adaptées à différents niveaux (débutants, experts). Guide


utilisateur pour référence continue.

3. Déploiement : Phase pilote dans un service ou département spécifique. Ajustements


selon les retours avant un déploiement généralisé.

4. Suivi : Supervision de l’utilisation du système pendant les premiers mois. Collecte des
feedbacks pour ajustements techniques ou organisationnels.
b Gestion des risques liés à la transition

Formation insuffisante : Prévoir un calendrier flexible et des sessions répétées

Résistance au changement : Sensibilisation au préalable pour montrer les bénéfices.

Problèmes techniques : Mettre en place un support technique disponible 24/7.

Chapitre 6 : Accompagnement et suivi de la comptabilité

1. Formation et sensibilisation

a. Formation des employés aux outils comptables

Planification de programmes de formation continue, visant à améliorer l’expertise des


employés. Utilisation d’outils pédagogiques variés, tels que des ateliers pratiques, des
modules e-learning et des simulations.

b. Sensibilisation aux enjeux de conformité


Sessions spécifiques sur la conformité légale, incluant les obligations fiscales et les
normes comptables applicables. Documentation claire pour rappeler les conséquences
d’une non-conformité (sanctions, pertes financières, atteinte à la réputation).

2. Contrôle et évaluation continue


a. Mise en place d’indicateurs de performance (KPIs)

Fiabilité des données : Taux d’erreurs dans les écritures comptables.

Délais de clôture : Respect des échéances comptables mensuelles et annuelles.

Coût opérationnel : Réduction des coûts grâce à l’automatisation.

b Audit interne pour garantir la fiabilité du système


Fréquence : Audits trimestriels pour évaluer la conformité et l’efficacité.
Rapports : Présentation des résultats aux responsables pour prise de décision.
Plan d’action : Correction immédiate des écarts identifiés et prévention à long terme.

Conclusion de la troisième partie Les propositions faites visent à renforcer la gestion


comptable de l’organisation tout en assurant une transition fluide et pérenne vers un
système moderne. Une mise en œuvre structurée, accompagnée de mécanismes de
contrôle rigoureux, garantira non seulement la conformité, mais aussi une
compétitivité accrue dans un environnement économique en constante évolution.

Quatrième Partie : Résultats attendus et recommandations


1. Résultats attendus

Dans le cadre de cette étude, plusieurs résultats sont envisagés, notamment :


Amélioration de la gestion financière et fiscale : Une comptabilité bien structurée permet
de suivre de manière rigoureuse les entrées et sorties financières, d'identifier les zones de
gaspillage ou de surcoût, et de mieux planifier les ressources. Elle facilite également le
respect des délais fiscaux et réduit les risques de pénalités ou de litiges avec
l’administration fiscale.

Optimisation de la prise de décision :


En fournissant des informations financières claires et précises, le système comptable aide
les dirigeants à prendre des décisions stratégiques éclairées. Cela inclut l'allocation des
ressources, l'identification des opportunités d'investissement, et la gestion des risques.

Respect des obligations légales :


La comptabilité conforme garantit que l'entreprise respecte les normes légales et
réglementaires en vigueur. Elle contribue à renforcer la transparence et la crédibilité vis-
à-vis des partenaires financiers, des investisseurs et des autorités.

2. Recommandations

Pour atteindre les résultats escomptés et maximiser les avantages d’un système comptable
performant, les recommandations suivantes sont proposées :

Conseils pour pérenniser le système comptable :

Mettre en place des outils adaptés à la taille et aux besoins spécifiques de l’entreprise, tels
que des logiciels comptables modernes.

Former régulièrement le personnel comptable pour qu’il reste à jour avec les évolutions
réglementaires et technologiques.

Externaliser certaines fonctions complexes, comme l’audit ou la fiscalité, lorsque les


compétences internes sont insuffisantes.

Stratégies pour adapter la comptabilité à l’évolution de la PME :

Évaluer périodiquement les besoins de l’entreprise afin d’adapter le système comptable en


fonction de sa croissance ou de son développement sectoriel.
Intégrer des solutions digitales et automatisées pour gagner en efficacité, notamment dans le
traitement des factures, la gestion des stocks ou la production des états financiers.

Mettre en place une veille stratégique sur les innovations comptables et fiscales afin
d’anticiper les changements structurels.

Importance du suivi et de l’audit régulier :


Planifier des audits internes ou externes pour vérifier la fiabilité des données financières et
détecter d’éventuelles anomalies.

Utiliser les rapports d’audit comme base pour améliorer continuellement les processus
financiers et administratifs.

Mettre en œuvre des indicateurs clés de performance (KPI) pour mesurer les résultats
financiers et identifier les axes d’amélioration.

3. Limites de l’étude et perspectives futures

Contraintes rencontrées lors de la recherche :

Difficulté d’accès à des données financières fiables ou exhaustives, en particulier dans les
PME où la formalisation des processus est souvent insuffisante.

Résistance au changement au sein de certaines entreprises, ce qui peut limiter l’application


des recommandations.

Manque de ressources, notamment en termes de temps ou de budget, pour déployer des


systèmes comptables optimaux.

Suggestions pour approfondir l’étude :

Étudier l’impact de la digitalisation sur les performances comptables, notamment


l’utilisation de l’intelligence artificielle et des systèmes ERP (Enterprise Resource Planning).

Explorer les spécificités sectorielles des PME, car les besoins comptables varient selon le
domaine d’activité (industrie, services, commerce, etc.).

Analyser le rôle des politiques publiques et des incitations fiscales dans la modernisation des
pratiques comptables des PME.

Conclusion Récapitulatif des principaux points abordés :

Cette étude a mis en lumière l’importance d’une gestion comptable rigoureuse pour assurer
la viabilité et la compétitivité des PME. Elle a également détaillé les stratégies permettant
d’améliorer les performances financières et organisationnelles des entreprises.

Importance de la comptabilité comme levier de performance pour les PME :


En plus d’être une obligation légale, la comptabilité représente un outil stratégique pour
piloter l’entreprise, anticiper les risques, et saisir les opportunités de croissance.

Message clé pour les entrepreneurs sur la nécessité de professionnaliser la gestion comptable
Dans un environnement économique en constante évolution, il est impératif pour les
dirigeants de PME de considérer la comptabilité comme un investissement clé, et non comme
une simple contrainte administrative. Une comptabilité bien maîtrisée est un véritable atout
pour assurer la pérennité et le développement de leur entreprise.

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