Inroduction - Partie - 1 - Etudiants

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INSTITUT SUPERIEUR DES SCIENCES ET DE MEDECINE

VETERINAIRE (ISSMV) DE DALABA)

DEPARTEMENT : PECHE ET AQUACULTURE


Classe : 3ème Année

COURS DE TELEDETECTION
Dr Ansoumane SAKOUVOGUI
Contacts : +224 628 01 61 68 / 657 37 17 33
Mail : ansoumane2015@gmail,com
Année Universitaire : 2023 - 2024
INTRODUCTION GENERALE
Chapitre I : GENERALITES SUR LA TELEDETECTION EN PECHE
Définitions de la télédétection
Bref historique télédétection
Principes de base de la télédétection
Etapes de la télédétection
Chapitre II : PLATE-FORMES ET CAPTEURS DE TELEDETECTION
Plates-formes
Capteurs
Images de télédétection en pêche
Chapitre III : TECHNIQUES DE TELEDETECTION EN PECHE
Techniques de télédétection
Aides générales aux opérations
Chapitre IV : SITUATION GENERALE DE LA PECHE EN GUINEE
INTRODUCTION GENERALE
A nos jours, la télédétection est utilisée de manière croissante dans
différents domaines, des dizaines de satellites d'observation de la Terre
sont en orbite et fournissent en permanence des milliers d'images pour
des applications militaires, mais aussi de plus en plus pour des
applications civiles telles que :
✓ la gestion des ressources naturelles,
✓ la climatologie,
✓ l'océanographie,
✓ la géographie ou la cartographie etc.
✓ Aussi, cette science est bien appliquée dans le domaine de la pêche.
Avant, le succès d'une campagne de pêche dépendait :
De la vue, l'odorat et l'ouïe du pêcheur.
Le pêcheur choisissait souvent une position en hauteur, mât de vigie, afin
de repérer le poisson.

Aujourd'hui, l'aviation moderne et les satellites ont permis à l'homme


d’avoir une perception au-delà des limites de ses organes de sens.

La combinaison de ces technologies a donnée naissance à la télédétection.

Qui est l'acquisition des informations sur un objet ou un événement sur la


base de mesures effectuées à distance.
Chapitre I : GENERALITES
Définitions
La télédétection est l’ensemble des techniques qui permettent, par
l’acquisition d’images, d’obtenir de l’information sur un objet ou un
événement (cible) sans contact direct avec celle-ci.
La télédétection utilise les propriétés du rayonnement électromagnétique
pour analyser à distance la surface du sol, de l’océan ou l’atmosphère.
Objectif
La télédétection a pour objectif de fournir des informations sur les
paysages sous la forme de données images en utilisant le rayonnement
électromagnétique comme véhicule de ces informations.
Une bonne connaissance de la physique élémentaire du rayonnement est
indispensable à l’interprétation des résultats de la télédétection.
Bref historique
Le terme “Télédétection” a été inventé en 1960 par Evelyn Pruit du Bureau
de la Recherche Navale des Etats-Unis mais
La télédétection est née de la fusion de deux inventions anciennes (la
montgolfière et la photographie).
La télédétection moderne est née de la photographie aérienne, qui a
connu un essor considérable au cours du XXè siècle.
Quelques dates importantes de l’évolution de la télédétection :
1783 : Première ascension en ballon par les frères Montgolfier
1839 : Invention de la photographie (Daguerre)
1858 : Premières photos aériennes par Nadar
1957 : Entrée de la télédétection dans l'ère moderne avec le lancement
de Spoutnik par l'URSS
1972 : Lancement de Landsat (USA)
1986 : Lancement de Spot 1 (France, Belgique et Suède)
PRINCIPES DE BASE DE LA TÉLÉDÉTECTION
Le principe de base de la télédétection est similaire à celui de la vision de
l'homme.
La télédétection est le fruit de l'interaction entre trois éléments
fondamentaux : une source d'énergie, une cible et un vecteur.
✓ Cible : est l’objet ou l’événement sur lequel porte l’observation.
✓ Source d'énergie : est l'élément qui éclaire la cible en émettant une
onde électromagnétique, dans la majorité des cas la source d'énergie
est le soleil.
✓ Vecteur : est la plate-forme de télédétection il mesure l'énergie solaire
réfléchie par la cible.
ETAPES DE LA TÉLÉDÉTECTION
La télédétection est schématisée par un ensemble de sept (7) étapes :
1. Source d'énergie ou d'illumination (A) : Elle illumine la cible.
2. Rayonnement et atmosphère (B) : Le rayonnement interagit avec
l'atmosphère (entre la source d'énergie et la cible, aussi de la cible au
capteur.
3. Interaction avec la cible (C) : L'énergie interagit avec la cible.
4. Enregistrement de l'énergie par le capteur (D) : L'énergie émise par la
cible est captée et enregistrée par le capteur.
5. Transmission, réception et traitement (E) : L'énergie enregistrée par le
capteur est transmise à la station de réception où l'information est
transformée en images numériques ou photographiques.
6. Interprétation et analyse (F) : Interprétation et l’analyse de l'image
traitée est effectuée afin d’avoir les informations sur la cible.
7. Application (G) : L'information extraite sur l'image permet de mieux
connaitre la cible, afin de résoudre un problème particulier.
PLATES-FORMES ET CAPTEURS EN PECHE
PLATES-FORMES
La télédétection de l'environnement aquatique peut être effectuée à
partir de diverses Plates-Formes d'observation. Selon la distance entre le
capteur et la cible, on distingue les plates-formes : Bateaux, Ballons,
Avions, Satellites….

Bateaux
Les bateaux, les bouées et les sous-marins servent de plates-formes de
télédétection en pêche depuis 50 ans, en utilisant des Echosondeurs et
des Sonars.
BOUÉE
Une bouée est un flotteur, souvent creux et
généralement gonflé d'air ou d'un gaz, ou
encore rempli d'une matière solide moins
dense que l'eau.
Il existe plusieurs types de bouées :
➢ Bouée de sauvetage,
Généralement en forme d'anneau ou de
boudin gonflé, sert à la sécurité en mer.
➢ Bouée de signalisation maritime,
Elle sert à signaler la présence d'un
plongeur ou chasseur sous-marin
➢ Bouée d'amarrage,
Appelée aussi corps-mort, dans un port ou
un abri côtier, elle est équipée d'un anneau
auquel un bateau peut s'attacher avec une
aussière.
➢ Bouée météorologique
Est équipée de systèmes permettant la
Bouée de données
mesure de paramètres météorologiques et
océanographiques, ainsi que la
météorologiques et
transmission de ces données à terre par océanographiques
liaison radio VHF ou par satellite.
Avions
Les avions sont beaucoup utilisés comme plates-formes de télédétection
pour la cartographie terrestre, côtière, des études océanographiques et
le repérage de bancs de poissons. C'est une des méthodes les plus
efficaces de télédétection des surfaces à grande échelle.
Les avions disponibles actuellement peuvent atteindre une altitude de 15
km, et sont équipés de matériel photographique, des scanneurs et de
capteurs actifs.
Leurs avantages et inconvénients sont suivants :
Avantages
- Optimisation de la saisie des données ;
- Choix de grands paramètres d'écoute ;
- Survole sur de région particulière à une heure précise ;
- Répétions de survols en conditions contrôlées ;
- Choix d’altitude appropriée.
Inconvénients
- Instabilité de la plate-forme ;
- Limitation de la couverture géographique due à la faible altitude
de l'appareil ;
- Frais élevés et la sujétion (conditions atmosphériques).
SATELLITES
Les difficultés que pose la télédétection à partir d'un avion sont la plus
part surmontées par l'usage de satellites comme plates-formes.
Les satellites surveiller périodiquement toute la surface du globe, en
couvrant une grande section à chaque révolution.
Les satellites conçues pour la télédétection sur une base opérationnelle
sont généralement sans hommes à bord.
Aussi, les satellites avec hommes à bord (navettes spatiales et d’autres)
fournissent des renseignements d'une grande valeur, mais leurs missions
ont une courte durée. Les mouvements des satellites sont surtout
caractérisés les paramètres orbitaux.
PARAMÈTRES ORBITAUX
Les orbites de satellites sont qualifiées :
Equatoriales : quand elles ont une orbite à l'intérieur du plan équatorial
de la terre;
Polaires: quand elles ont une orbite à l'intérieur du plan de l'axe de la
terre;
Proche-polaires: quand elles ont une orbite inclinée par rapport à l'axe de
la terre.
La plupart des satellites de communication ont des orbites équatoriales,
tandis que les satellites de l'observation terrestre telles que TIROS,
NOAA, et NIMBUS ont des orbites polaires ou proche-polaires. Les orbites
polaires sont préférables pour observer les zones longitudinales en plein
jour ou pendant la nuit.
Les satellites en orbite proche-polaires sont de deux types:
(i) Prograde, (tourne dans le même sens que la rotation de la terre, “i”
est inférieur à 90°);
(ii) Rétrograde, (tourne dans le sens inverse de la rotation de la terre,
“i” est entre 90° et 180°).
Deux orbites particulières sont décrites par la couverture terrestre
quasi complète des satellites d'environnement : l'orbite géosynchrone
et l'orbite héliosynchrone.
Type β

Type γ
CAPTEURS
Définition
Les capteurs sont des appareils placés à bord des plates-formes, qui
détectent les rayonnements électromagnétiques émis ou réfléchis par la
cible (objet ou évènement) et sont convertit en des valeurs physiques qui
peuvent être enregistrées et traitées.
Classification
On distingue (2) groupes de capteurs :
✓ Systèmes d'acquisition globale ;
✓ Systèmes d'acquisition séquentielle.
Les systèmes d'acquisition séquentielle sont aussi regroupés en deux
catégories : les capteurs passifs et les capteurs actifs.
Systèmes d'acquisition globale
Les capteurs d'acquisition globale (appareils photographiques, caméras
et télévision), enregistrent des scènes de manière entièrement
instantanément. Les systèmes d'acquisition globale généralement utilisés
pour les études océanographiques sont des appareils aériens, vidicon et
sous-marins.
APPAREIL PHOTOGRAPHIQUE À UN SEUL OBJECTIF
Echelle (s):

h: la hauteur du terrain au-dessus du niveau de la mer


H: l'altitude de l'avion (caméra) au-dessus du niveau de la mer
Exemple: f=15cm, altitude H-h =1 500 m
SYSTÈMES D'ACQUISITION SÉQUENTIELLE
Ces systèmes d'acquisition séquentielle sont constitués de capteurs
passifs et actifs.
CAPTEURS PASSIFS
Les capteurs de cette catégorie s'appellent des radio-mètres. Ils reçoivent
et enregistrent, ligne par ligne, le REM réfléchi ou émis par la terre et
l'atmosphère. Suivant le type de détecteur utilisé, ils peuvent enregistrer
les différentes parties du REM dans des longueurs d'ondes allant de
l'ultra-violet aux hyperfréquences (micro-ondes).
Les radiomètres suivants sont souvent utilisés pour les études
halieutiques et océanographiques.
RADIOMÈTRES SOUVENT UTILISÉS POUR LES ÉTUDES
HALIEUTIQUES ET OCÉANOGRAPHIQUES
CAPTEURS PLATE-FORME
MSS Multi Spectral Scanner
(Scanneur multibande) LANDSAT
TM Thematic Mapper
(Cartographie thématique) LANDSAT
AVHRR Advanced Very High Resolution

(Radiomètre à très grand pouvoir) NOAA

HCMR Heat Capacity Mapping Radiometer


(Radiomètre cartographique à
capacité thermique) HCMM
CZCS Coastal Zone Colour Scanner
(Scanner couleur zone côtière) NIMBUS-7
ELÉMENTS D'UN SIGNAL MICRO-ONDE PASSIF
Principe de fonctionnement d'un radar à visé latérale
Propagation d'une impulsion radar
Signal de retour d'antenne
Capteurs actifs (radar, sonar)

Capteurs actifs
Les capteurs actifs (radar, sonar, etc.), peuvent illuminer un objet avec
leur propre source de radiation ou rayonnement et enregistrent “l'écho”.
Les capteurs actifs sont souvent utilisés quand la radiation naturelle dans
une bande particulière du spectre n'est pas suffisante pour illuminer
convenablement la cible.
Echosondeurs et les sonars
Les échosondeurs et les sonars envoient des ondes
acoustiques vers une cible et reçoivent l'écho réfléchi.
L'échosondeur transmet un faisceau de son déterminé et
vertical tandis que le faisceau sonar peut être orienté.
Les principaux éléments d'un échosondeur sont : émetteur,
transducteur, récepteur et une console de visualisation.
L'émetteur : produire de l'énergie sous forme d'impulsions électriques.
Le transducteur : convertit cette énergie électrique en énergie sonore
dans l'eau, les ondes sonores des échos renvoyés sont reconverties à leur
tout en énergie électrique.
Le récepteur : amplifie les oscillations électriques faibles produites dans
le transducteur par l'écho pour qu'elles puissent être enregistrées sur du
papier ou, visualisées sur un tube cathodique ou encore transmises
comme un signal audible.
Il existe des sondeurs acoustiques mono-faisceau, multifaisceaux et les
sondeurs multi-transducteurs ou système de balayage.
LIDARS (RADARS-LASERS)
Un LIDAR : est un capteur actif qui émet et reçoit la lumière dans les
longueurs d'ondes visibles et proche-infra-rouge.
Le LASER (amplificateur de lumière par émission stimulée de
rayonnements monochromatiques très directifs) produit une lumière par
émission de l'énergie emmagasinée dans un système moléculaire ou
atomique, quand celui-ci est stimulé par un signal d'entrée.

Le lidar utilise le laser pour générer de courtes impulsions de lumière à


haute puissance. Quand l'impulsion traverse l'atmosphère, un système
optique détecte la lumière rétro-diffusée et l'analyse électroniquement
pour fournir une mesure d'intensité de la lumière rétro-diffusée par les
composants de cible en fonction de la distance du capteur.
Système de SAR
Mesures d'un diffusomètre sur un iceberg, en fonction du
temps pour les différents angles d'incidence
Principe de fonctionnement du lidar bathymétrique
aéroporté
Principe de fonctionnement du lidar à
fluorescence aéroporté
Principe de fonctionnement d'un sondeur monofaisceau
Principaux satellites de l'environnement actuellement en
orbite
1 Les séries LANDSAT EU
2 Les séries TIROS EU
3 Les séries NOAA EU
4 H.C.M.M. EU
5 Les séries NIMBUS EU
6 SEASAT A (maintenant hors service) EU
7 GOES — Meteosat EU/ESA
8 SPOT FRANCE
9 Les séries BHASKARA INDE
10MOS 1 JAPON
Les programmes de télédétection de l'environnement
planifiés ou proposés sont

1 IRS-1 INDE
2 ERS 1 ESA
3 TOPEX EU
4 NROSS EU
5 OCI EU
6 RADARSAT CANADA
7 SeaWIFS EU
8 EOS EU
Configuration LANDSAT
Configuration de SEASAT-A
Positions des 5 satellites météorologiques géosynchrones
Système de saisie des données METEOSAT
Configuration de l'ERS-1
Images de télédétection en pêche
Définition
En télédétection, une image est une représentation graphique, quels que
soit la longueur d'onde ou le dispositif de télédétection qui a été utilisé
pour capter et enregistrer l'énergie électromagnétique.
Mais la photographie désigne spécifiquement toute image captée et
enregistrée sur une pellicule photographique, elle enregistre les
longueurs d'onde entre 0,3 et 0,9 mm (domaines du visible et l’infrarouge
réfléchi).
Ainsi, la photographie est une image, mais les images ne sont pas toutes
des photographies, à moins ce que les images soient enregistrées par un
procédé photographique.
Analyse et interprétation des imageries en télédétection
L'interprétation et l'analyse de l'imagerie de télédétection ont pour but
d'identifier et de mesurer différentes cibles dans une image pour pouvoir
en extraire l'information utile.
L'interprétation et l'identification des cibles en télédétection sont souvent
faites de façon visuelle (interprète humain), ou numérique (écran
d'ordinateur).

Ainsi, les données peuvent être en format analogique ou numérique.


a- Données en format analogique
Les imageries sont présentées dans un format photographique,
indépendamment du type de capteurs et de la manière dont les données
sont acquises.
b- Données en format numérique
Ces images sont constituées d'un très grand nombre de très petits points
dont la couleur (ou l'intensité) est définie par des chiffres. Ces points sont
appelés "pixels", en l'anglais (picture elements).
Les imageries analogique et numérique peuvent toutes deux être
représentées en noir et blanc (images monochromatiques) ou en
composés couleurs.
Avantages et inconvénients des formats analogiques et numériques
✓ L'interprétation humaine est un procédé subjectif, les résultats
peuvent varier d'un interprète à l'autre ;
✓ L'analyse numérique, basée sur la manipulation de nombres par un
ordinateur est plus objective, ce qui donne des résultats
reproductibles ;
✓ La précision des résultats provenant de traitements numériques peut
être difficile, puisqu'elle doit être validée par les analystes
Eléments d'interprétation visuelle d’une image
Les éléments d'interprétation visuelle d’une image sont : ton, forme, taille, patron,
texture, ombre et association.
Le ton réfère à la clarté relative ou la couleur (teinte) des objets dans une image.
La forme réfère à l'allure générale, la structure ou le contour des objets pris
individuellement.
La taille d'un objet sur une image est fonction de l'échelle.
Le patron réfère à l'agencement spatial des objets visiblement discernables.
La texture réfère à l'arrangement et à la fréquence des variations de teintes dans
des régions particulières d'une image.
Les ombres donnent une idée du profil et de la hauteur relative des cibles pouvant
être identifiées facilement.
L'association tient compte de la relation entre la cible d'intérêt et d'autres objets
ou structures reconnaissables qui sont à proximité.
Traitement numérique des images
Le traitement d'images numériques fait recourir à divers procédés à
savoir : prétraitement, formatage, correction, rehaussement,
transformation et classification.
a) Prétraitement
Est l’ensemble des opérations qui sont normalement requises avant
l'analyse principale et l'extraction de l'information. Ce prétraitement se
divisent en corrections radiométriques et géométriques.
La correction radiométrique correspond à la correction des données à
cause des irrégularités du capteur, des bruits dus au capteur ou à
l'atmosphère, et de la conversion des données afin qu'elles puissent
représenter précisément le rayonnement réfléchi ou émis mesuré par le
capteur.
La correction géométrique correspond à la correction des distorsions géométriques
dues aux variations de la géométrie Terre ou surfaces aquatique - capteur, et la
transformation des données en vraies coordonnées (par exemple en latitude et
longitude).
b) Fonctions de rehaussement
Elles ont pour but d'améliorer l'apparence de l'imagerie pour aider l'interprétation
et l'analyse visuelles.
c) Transformations d'images
Sont des opérations similaires à ceux de rehaussement de l'image. Cependant, alors
que le rehaussement de l'image qui est normalement appliqué à une seule bande de
données à la fois, la transformation de l'image combine le traitement des données
de plusieurs bandes spectrales.
d) Classification et analyse d'image
Sont des opérations utilisées pour identifier et classifier numériquement des pixels
sur une image. La classification est habituellement faite sur des banques de
données multi-spectrales.
Affichage numérique des images

Les méthodes pour chiffrer les données sont : le chiffrage arc-en-ciel, le chiffrage
en gamme de gris et le chiffrage en gamme de couleurs.

a) Chiffrage arc-en-ciel

A chaque valeur numérique est attribuée une couleur différente choisie


arbitrairement. Par exemple : 0 = Rouge, 1 = Bleu, 255 = Jaune

b)Chiffrage en gamme de gris

A chaque valeur est attribuée une gamme de gris, généralement dans un ordre
ascendant. Par exemple : 0 = Noir, 1 = Gris foncé, 254 = Gris clair, 255 = Blanc

c) Chiffrage en gamme de couleurs (chromatique)

A chaque valeur est attribué un niveau d'une seule couleur généralement dans un
ordre ascendant. Par exemple : 0 = Rouge foncé, … 255 : Rouge clair. On utilise le
chiffrage en gamme de couleurs quand il faut afficher plus d'une image à la fois.
PREMIERE EVALUATION

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