Projet de Sortie HYDRAULIQUE

THÈME : Projet intégrateur de conception et de balancement de réseau de distribution d’eau potable.
LIEU : Delmas 3/ Arrondissement Port-au-Prince / Haïti.
Projet intégrateur de conception et de balancement de réseau de distribution d’eau potable.

(Delmas 3 / Port-au-Prince / Haïti).
L’objectif du travail résume en trois (3) étapes :
1e étape : Conception hydraulique du réseau de distribution.
2e étape : Balancement hydraulique du réseau de distribution.
3e étape : Soumission (bordereaux estimatifs).
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Promotion 2013-2018 (Génie Civil).
Notre premier remerciement est adressé en premier lieu au Grand Dieu

Tout-puissant qui lui, nous a accompagné depuis notre naissance jusqu’à nos jours
par ses nombreuses grâces.
Nos remerciements vont particulièrement à tous nos chers parents qui ont
fait de notre instruction leur chemin de batail par leur investissement de toutes
sortes (économique, social, entre autres).
Un encadreur, un bon conseiller, un ami, un professeur ; nous ne saurions

présenter ce projet de fin d’année ou de fin semestre sans vous remercier.
D’une manière spéciale, nous adressons nos sincères remerciements à vous Me
Valentino NELSON ING. Notre professeur qui nous a permis de faire ce grand
expérience, tout en nous accompagnant tout le long de notre travaille en donnant
ton temps, combien précieux pour la bonne réalisation de ce projet.
De plus, j’ai aimé la méthode d’enseignement car nous sommes considérés

comme étant responsables et nous avons beaucoup de liberté. Grâce à vous, j’ai
pu apprivoiser davantage le monde de l’informatique, ce qui fait que mes
nouvelles connaissances se sont répercutées dans tous mes travaux, ce qui a été
grandement bénéfique.
Personnellement, j’ai vraiment aimé ce cours, j’ai appris beaucoup de

nouveaux éléments car j’ai travaillé par moi-même tout au long de la session et
j’ai dû faire preuve de discipline afin d’arriver à de bons résultats.
En fin de compte ;
Je trouve que vous êtes un professeur très compétent et vous
accordez une grande confiance à vos étudiants. Alors, continue ton beau travail
car je crois que cela motive plusieurs étudiants et merci à tous ceux qui, d’une
part ou d’une autre ont contribué à la réussite de cet œuvre.
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Le présent document constitue un cadre pour la rédaction

des consultations et des marchés relatifs à la construction en béton Armé. Il a été
conçu pour s’adapter aux différents projets.
Les cours d’hydraulique dispensés à l’université visent à former des

responsables polyvalents et opérationnels, capables d'une part de concevoir une
réponse adaptée à l'évolution des besoins des hommes et des structures et
d'autre part de proposer des solutions spécifiques à des problèmes concrets.
Ceux-là ne pourront se faire que par une bonne symbiose entre la connaissance
théorique déjà reçue à l’université et la pratique relevant du milieu professionnel.
Ainsi pour découvrir cette facette pratique du milieu professionnel, des sujets
d’entreprises nous ont été proposés par notre professeur.
C'est dans ce cadre que s'inscrit notre Projet de fin d’étude intitulé :
«Etude intégrateur de conception et de balancement de réseau de distribution
d’eau potable ».
Il s'agira de:
➢ Situer les plans dans son contexte.
➢ Définir les étapes du travail à effectuer.
➢ Soumettre toutes les notes de calcul et tous les plans susceptibles

d’améliorer la présentation et la compréhension de son travail et de faciliter
son exécution décrivant, expliquant et justifiants :
- Le schéma de la structure retenue.
- Les différents éléments.
- L’évaluation de l’extrant.
3|Page
Cette étude a plus particulièrement comme objectif la conception et le

calcul d’un ouvrage hydraulique pouvant permettre d’assurer la consommation en
eau potable de la population de Delmas le jour et sans contrainte.
Ainsi, pour mener à bien cette tâche, nous avons débuté par des travaux et
études préliminaires qui ont essentiellement consisté à faire un recueil des
données naturelles et fonctionnelles, éléments incontournables dans le processus
de conception d’un ouvrage de grande envergure en Génie civil.
Puis, ayant conçu l’ouvrage en accord avec les termes de référence, nous
avons effectué une étude comparative opposant, d’un point de vue technico-
économique.
Après analyse, nous nous s’étaient efforcés de rester dans le résultat d’étude le
plus économique même si ça n’a pas été toujours le cas.
Enfin, après avoir effectué les études géotechniques et éoliennes classiques

inhérentes au calcul d’un ouvrage servant à l’adduction d’eau potable, on a fait le
dimensionnement structural, au regard des données géotechniques, pouvant
répondre aux besoins de la population bénéficiaire.
Groupe UPPER.
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L’eau, en tant que ressource indispensable à la vie, reste

inaccessible par une proportion importante de la population haïtienne en général
et celle de la ville de Delmas en particulier. La ville de Delmas est actuellement
alimentée par des forages équipés de pompes à motricité humaine et des puits
(traditionnels et modernes). Mais à cause de l’accroissement rapide de la
population, ces ouvrages d’alimentation en eau ne sont plus à même de
satisfaire à la demande de plus en plus croissante d’eau, et surtout, d’eau
potable. Il est alors indispensable de revoir le système d’alimentation en eau de la
ville de Delmas, le balancer pour l’adapter à la situation démographique de la
localité, mais surtout pour le moderniser afin d’améliorer l’accès à l’eau potable
des populations.
Alors nous est incombé le projet de balancement du réseau

d’alimentation d’eau potable de Delmas 3. Un projet qui relève de grands défis
dans la mesure où le faible taux de couverture de la zone d’étude en
infrastructures d’accès ou de distribution d’eau a favorisé l’émergence de
vendeurs d’eau qui réalisent d’énormes profits en augmentant le coût de cette
denrée.
Le présent mémoire, intitulé « adduction d’eau potable dans

la ville de Delmas », est consacré à une étude détaillée du système d’adduction
d’eau potable dans cette ville. Pour y parvenir, notre démarche consiste à :
1- Présenter la zone d’étude.
2- Présenter le projet.
3- Déterminer le besoin en eau de la population.
4- Procéder au dimensionnement du réseau et du réservoir
5- Proposer une politique efficace de gestion de l’eau et de suivi
6- Évaluer le coût de réalisation de projet.
5|Page
AEP : Approvisionnement en Eau Potable
BF : Borne Fontaine
DINEPA : Direction National d’Eau Potable et Assainissement.
PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement.
OPS : Organisation Panaméricaine de la Santé.
OMS : Organisation Mondial de la Santé.
GPS : Global Positioning System
MPCE : Ministère de la Planification et de la Coopération Externe.
CAMEP : Centrale Autonome Métropolitaine Eau Potable.
US army corps of Engineers’ : L’Amé Américaine.
ISIG : Institut Supérieur d’Information et de Gestion.
TDR : Test de Diagnostic Rapide.
EPPLS : Entreprise Publique de Promotion de Logements Sociaux (Delmas)
SAEP : Système d’Adduction d’Eau Potable.
UE : Union Européen.
MTPTC : Ministère des Travaux Publics, Transports et Communications.
CPJ : Coefficient de Pointe Journalier.
CPH : Coefficient de Pointe Horaire.
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❖ Page d’identification des étudiants.

❖ La page de remerciement.
❖ La page d’avant-propos.
❖ Préface.
❖ Résumé du projet.
❖ Sigles et abréviations
II- La Page de la présentation du projet
❖ Introduction
1-Contexte environnemental
2- Finalité, objectif.
III-Présentation de la commune.
IIII.1.a)-Aspect Historique.
III.1.b)-Aspect Géographie.
III.1.c)-Aspect économie.
III.2- Démographie.
IV- Méthode de travail

IX- a)Les méthodes utilisées.
IX-b) Le code d’espacement.
V- Evaluation des besoins en eau

V.1- Paramètres et données de base.
V.1-a) Horizon de dimensionnement.
V.1-b) Population.
V.1-c) Consommations spécifiques.
V.1-d) Coefficients de pointe.
V.1-e) Pourcentage de perte total.
V.2-a) Besoin total en eau.

V.2-b) Tableau d’évaluation de demande.
V.3- Demande en eau.

V.3-a) Bornes fontaines.
V.3-b) Ressources en eau.
7|Page
VI- Dimensionnement du réseau.

VI.1-a) Présentation du réseau de distribution.
VI.1-b) Réseau de distribution.
VI.1-c) Choix du matériau des canalisations du réseau de distribution.
VI.1-d) Dimensionnement des conduites.
VI.2). Les étapes de dimensionnement.

VI.2-a) Les débits ponctuels.
VI.2-b) Dimensionnement des bornes fontaines.
VI.2-c) Les pertes de charges linéaires.
VII- Identification et analyse des solutions plausibles.

VII.1 - Analyse du système de distribution en phase de construction.
VII.2 - Analyse de la qualité de l’eau
VII.3 - Analyse de l’hydraulique.
VII.3-a) - Une Station de pompage.
VII.3-b) - Une Conduite de refoulement
VII.3-c) -Réservoir de stockage :
VIII- Station de pompage.

VIII.1- Pompe Définition
VIII.2-Choix de pompe
VIII.3-Les caractéristiques de la pompe choisie
VIII.4-Etude du fonctionnement
VIII.5-Protection de la pompe
VIII.6-Protection des conduites contre le coup de bélier
IX- Etude du réservoir.

VIII.1-Définition
VIII.2-Rôle d’un réservoir :
VIII.3-Types de réservoirs :
VIII.3-a). Sur le plan de la disposition.
VIII.3-b). Sur le plan de matériau.
VIII.3-c) Sur le plan de la forme.
VIII.4-DIMENSIONNEMENT DU RESERVOIR (château).
8|Page
X- Logiciel EPANET.2.0
IX.1-Présentation du logiciel EPANET.
IX.2-Méthode de calcul.
IX.3-Paramètre d'entrée du réseau.
IX.4-Les principaux éléments calculés dans la simulation.
IX.5- Les éléments calculés en sortie de simulation.
IX.6- Les Résultats de la simulation.
IX.7-Analyse des résultats.
XI- Suivis et évaluation.

XI.1-Gestion des stocks.
XI.2-Variation de la consommation.
XI.3- Gestion de l’eau.
XII- Budget et plan de financement du projet.

III.1-Budget
XIII.1-a) Budget des rencontres avec les autorités locales.
XIII.1-b) Budget de l’acquisition des terrains dans la zone du projet.
XIII.1-c) Budget de l’achat des matériaux et matériels (Devis).
XII.1-d) Résumé du budget.
XII.2-Plan de financement.
XII.2-a) Analyse de la faisabilité technique.
XIII.2-b) Evaluation des couts.
XIII.2-c) Tableau d’estimation du coût de projet.
❖ Conclusion et recommandation.
❖ La page de bibliographie.
❖ Annexe.
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Le but de ce projet c’est de réaliser un ouvrage d’adduction

et de distribution d’eau potable, porté aux dimensionnements en béton armé, en
étudiant des problèmes de construction , les méthodes de calcul.
Ce projet est dirigé suivants des règles du livre « hydraulique et hydrologie de

Saad Bennis». Et le réseau est vérifié et balancé avec un logiciel d’hydraulique
nommé Epanet 2.0.
Pour le calcul le projet compose de 3 parties, repartir en 12 chapitres.
La première partie comporte la conception hydraulique du réseau de distribution et

englobe ces chapitres :
2- Présentation du projet.
3-Présentation de la commune.
4-Méthode de travail.
5-Evaluation des besoins en eau.
6-Dimensionnement du réseau.
La seconde partie comporte le balancement hydraulique du réseau de distribution et

englobe ces chapitres :
7-Identification et analyse des solutions plausibles.
8-Station de pompage.
9-Etude du réservoir.
10-Logiciel EPANET.2.0
La 3ème partie comporte la soumission (bordereaux estimatifs) et englobe ces

chapitres :
11-Suivis et évaluation.
12-Plan de financement et budget du projet.
10 | P a g e
Les travaux de recherches d’auto-apprentissage est la méthode typique

dans le cadre de notre métier, ils ont une importance capitale, ça nous apprends
déjà de ne jamais négligé notre auto mise-à-jour, la technologie progresse et des
nouvelles inventions et des méthodes beaucoup plus efficaces sont mises à notre
disposition.
1-Contexte environnemental et technique
Le pays possède des ressources hydriques énormes, alors que ces

opportunités ne sont pas exploitées uniquement 10% de ses ressources hydriques
disponibles sont exploités.
D’après une étude du PNUD dans les grandes plaines alluviales côtières d’Haïti et
dans le Plateau Central, en calculant les entrées et les sorties d’eau, il a été
possible d’estimer les flux moyens annuels du pays, qui s’élèvent à près de
(12 000 000) douze millions de m3 par an. En effet, il n’y a pas de pénurie d’eau
douce, mais plutôt une répartition inégale et une mauvaise gestion de ces
ressources. Même si le pays dispose d’une quantité importante de rivières,
sources, étangs et lagons, il n’existe que 88 services de distribution d’eau potable
dans tout le territoire (Source OPS/OMS, 2003).
2- Finalités, objectifs.
Le territoire reçoit environ 40 milliards de m3 d’eau chaque année par

précipitation, mais seul le 10% s’infiltre dans le sol, en raison principalement des
problèmes environnementaux, et le reste s’évapore ou se perd dans la mer
(Ministère de la Planification et de la Coopération Externe, 2004). A Port-au-
Prince, l’eau du système municipal est obtenue à travers 18 sources et 13 forages
équipés qui se trouvent près du Massif de la Selle et le reste par des puits. La
production moyenne pour l’aire métropolitaine est de l’ordre de 132.500 m3/jour
en période moyenne, alors que les besoins sont estimés à 200.000 m3/jour
(CAMEP, 2005d). Ces chiffres ne tiennent pas compte des pertes sur le réseau. La
plus grande partie de la distribution se fait par des systèmes de gravité (US Army
Corps of Engineers, 1999).
La présente étude dont l’objectif est de balancer un système d’adduction en
eau potable efficace et durable, et de proposer des solutions techniques
11 | P a g e
susceptibles de prémunir la ville de Delmas contre les difficultés

d’approvisionnement en eau à l’horizon 2026.
Le problème d’adduction d’eau potable est perçu en termes inégaux dans la ville
de Delmas afin de relever les différentes préoccupations des populations en
matière d’eau, de proposer un projet d’adduction d’eau potable et de faire des
recommandations pertinentes en vue d’y assurer une sécurité hydraulique
durable au sein de la population de cette ville. C’est dans cet ordre d’idée que
nous avons intitulé ce mémoire : « Projet d’adduction d’eau potable dans la ville
de Delmas”. Il s’agira ainsi de répondre à la question suivante :
quel système d’adduction d’eau potable efficace pour la ville de Delmas ?
En effet, il y a lieu aussi de soulever ou encore de relever que d’énormes

efforts doivent être faits pour la mobilisation aussi bien de moyens humains,
matériels que de ressources financières afin de doter la ville d’un système
d’alimentation en eau potable fiable. Cet ambitieux projet doit faire l’objet d’une
étude soignée, afin de répondre à l’agrément du futur consommateur.
12 | P a g e
Delmas est une commune d'Haïti située dans le département de l’Ouest et

dans l'arrondissement de Port-au-Prince.
III. 1-a) Aspects historiques de la commune de Delmas
Ancien quartier de la commune de Port-au-Prince, Delmas fut élevée au rang

de commune par décret du 15 Décembre 1982.
Delmas est une commune intérieure et son relief principal est la plaine.
Au début, la commune de Delmas était subdivisée en cinq sections communales.
Elle est devenue à travers le temps, un commun complètement urbanisé et a
perdu du même coup certains de ses sections communales pour donner naissance
à d’autres communes. Ainsi, ses limites et ses subdivisions internes ont été
redéfinies.
Ils célèbrent leurs deux principaux saints patrons au niveau de la commune,
Notre dame d’Altagrâce et Saint-Yves respectivement le 21 Janvier et le 17 Mai.
III. 1-b) Aspects géographiques de la commune de Delmas
Elle jouit d’un climat normal.

La commune de Delmas est bornée :
Au nord par les communes de Tabarre et de Cité Soleil ;
Au sud par les communes de Port-au-Prince et de Pétion-Ville ;
À l’est par les communes de Tabarre et de Pétion-Ville et
à l’ouest par la commune de Port-au-Prince.
La commune est composée d’une seule section communale :

• Saint-Martin.
Coordonnes : 180 33’ Latitude Nord. 720 18’ Longitude Ouest.

Altitude : 194m
La population de la commune de Hinche était de 284079 habitants en 2013.
La commune mesure 27.74𝐾𝑚2 .
Sa densité était évaluée à 10241 habitants par 𝐾𝑚2 (Source ISIG).
Les habitants de Delmas s’appellent delmasiens, delmasiennes.
13 | P a g e
III.1-c) Aspects économiques de la commune de Delmas
Du point de vue économique la commune bien que soit une banlieue

résidentielle, il s’y trouve des services comme des centres commerciaux, et des
supermarchés. Des personnes se détournent de leurs études au profit du
commerce de boissons gazeuses et de matériaux de construction. Certains ont la
préférence de la vente des produits alimentaires tels, le riz, le pois, le maïs moulu,
des produits alimentaires importés des Etats-Unis et de la République Dominicaine
voisine d’Haïti.
Dans certaines régions il est des gens qui ne veulent plus entendre parler des
produits locaux comme l’igname, le manioc, ou la patate, alors qu’ils adorent les
saucisses en provenance de l’autre côté de la frontière, les poulets, les poissons
emboités, et le riz américain.
La commune de Delmas est la commune la plus riche de l’aire métropolitaine ; les

recettes fiscales y sont passées de 93 à 400 millions de gourdes.
Sur le plan éducatif près de 568 établissements scolaires

ont été inventoriés dans la commune, dont 87 écoles préscolaires, 204 écoles
primaires et 277 écoles secondaires. Une proportion de 93,1 % des institutions
inventoriées dans la commune est privée. Parmi les établissements scolaires
répertoriés, sont identifiés 162 écoles techniques et professionnelles, neuf
universités, et 12 écoles supérieures (Source ISIG).
III.2-Démographie
Delmas 3 est une zone de moins de 10000 habitants.

Cependant notons que cette zone se modernise et les populations ont plutôt des
habitudes de citadins. Ceci est dû au fort taux d’émigration.
Le taux d'accroissement pour les estimations futures e Delmas est
Souvent pris entre 1.5 et 3 %. Nous prenons dans nos calculs un taux de 2.3 %.
Cette population est plutôt jeune donc nous utilisons la méthode de
L’accroissement géométrique dans nos calculs car elle correspond le mieux à ce
Type de population.
14 | P a g e
Dans la perspective de réaliser notre projet final, il est impératif de montrer

les grandes lignes que nous devons suivre pour parvenir à l’objectif visé. Ce travail
doit montrer d’une méthodologie convaincante et lumineuse dans sa réalisation.
IV. 1- Les méthodes utilisées.
Notre méthodologie propose des analyses approfondies pour arriver a une

formule appropriée permettant de solutionner les problèmes posés. Elle tient
compte des acquis en Génie civil et repose sur une démarche dynamique, ouverte,
compréhensive, respectant les prescriptions scientifiques et techniques
universellement reconnues.
IV. 2- Le code d’espacement.
La poursuite de ses étapes fera l’Object d’une revue des sujets et de la

présentation du projet dans tous ses aspects techniques. Ainsi on appliquera les
principes et normes indique dans les différents chapitres et un logiciel pour
simuler l’ouvrage.
15 | P a g e
V. 1- Paramètres et données de base de dimensionnement
V.1-a) Horizon du dimensionnement
L’horizon de dimensionnement du projet est fixé à 2026, conformément

aux termes de références (TDR) qui confèrent au système une capacité de
satisfaire les demandes des populations pour une période de 10 ans après sa mise
en exploitation.
V.1-b) Population
Le nombre de maisons se situant sur notre zone d’étude est de deux mille
(2000). D’après DINEPA (direction nationale d’eau potable et d’assainissement)
dans chaque maison réside 5 personnes en moyenne. Ce qui nous donne un total
de population au départ de notre projet (2016) de 10000 habitants. Le taux
d’accroissement de la population est de 3%. Cette population est estimée donc à
13440 habitants, à l’horizon de dimensionnement des équipements (2026). Pour
les édifices publics on a dénombré cinq écoles, un sous commissariat et un édifice
administratif (l’EPPLS).
V.1-c) Consommations spécifiques
Pour l’estimation des besoins globaux journaliers des projets AEP en milieu
urbain dans les pays en développement, une consommation spécifique pour la
demande domestique est de 15 à 30 litres par jour par habitants, pour les bornes
fontaines et 30 à 70 litres par jour par habitant, pour les branchements
particuliers (un seul robinet de cours). Pour la demande sociale la consommation
spécifique est repartie ainsi : * École sans internat. 3 à 5 l/j/élève * Hôpitaux et
dispensaires 150 à 200 l/j/lit. * Administration. 5 à 10 l/employé/j A noter que
40% de la demande domestique auront leurs branchements particuliers ainsi que
la demande sociale et le reste sera desservi par les bornes fontaines.
16 | P a g e
V.1-d) Coefficients de pointe
Les coefficients de pointe de consommation revêtent une importance

capitale pour tenir compte des habitudes et des comportements (en d’autres
mots des variations de la consommation) en matière d’utilisation d’eau potable,
dans notre projet il est retenu les coefficients de pointe suivants :
✓ Le coefficient de pointe journalière (Cpj) qui exprime le retour de façon
cyclique du comportement des usagers au cours de la semaine ; Les pointes
de consommations se de grande lessive et de repos hebdomadaires. Le
coefficient de pointe journalière est indépendant de la saison mais dépend
de la zone desservie, il diminue lorsque le nombre d’habitant augmente. Il
varie de 1.2 à 1.5. Nous adopterons la valeur de 1,5 comme coefficient de
pointe journalière dans notre cas.
✓ Le coefficient de pointe horaire (Cph) adopté est de 2. Notons que sa valeur

est généralement comprise entre 2 et 2,5 pour les villes dont le nombre
d’habitants est compris entre 10 000 et 50 000 habitants. [Source : Cours
d’approvisionnement en eau potable IER Novembre 2003-D ZOUNGRANA].
V.1-e) Pourcentage de perte totale
Les pertes d’eau peuvent être calculées, annuellement, mensuellement ou

par jour suivant la nature des ressources en eau. Il y a deux types de pertes : les
pertes techniques durant le traitement et sur le réseau de distribution, et les
pertes commerciales dues à l’eau consommée et non facturée comme les erreurs
de comptage, les branchements clandestins et les prélèvements aux bouches
d’incendies.
✓ Les pertes de traitement Les pertes de traitement sont de deux ordres,
notamment pour les stations de traitement d’eau de surface. C’est d’abord
l’eau perdue avec les boues lors des purges des décanteurs. C’est ensuite
l’eau de service utilisée pour le lavage des filtres et des décanteurs, les
fuites obligatoires des pompes de refoulement. La moyenne admissible des
pertes se situe entre 4 et 5% ; d’où un rendement des installations autour
de 95%.
17 | P a g e
✓ Les pertes de distribution Ce sont d’abord les fuites constatées sur le réseau
de distribution lui-même. Ensuite les pertes d’eau avant compteur sur les
branchements qui sont souvent négligées par certains exploitants et qui
peuvent représenter plus de 50% de pertes totales. Les pertes dépendent
de la nature des conduites, leur vétusté, de l’entretien et le renouvellement
des branchements particuliers, de la surveillance et du délai d’intervention
à l’occasion des fuites signalées. Les fuites les plus importantes arrivent
pendant les périodes de basse consommation pendant que la pression est la
plus élevée dans le réseau. Il est communément admis que le ratio
technico-économique de perte au cours du transport et de la distribution
varie entre 10% à 20%.
✓ Les pertes commerciales ou de comptage Les pertes commerciales ou

pertes par comptage ne sont pas des pertes d’eau à prendre en compte
dans le dimensionnement des installations. Mais leur maîtrise contribue à
limiter le gaspillage, à améliorer les finances du système et à rendre un
service optimisé. Il est communément admis que l’eau non comptabilisée
représente environ 4 à 6% des quantités distribuées.
Les mesures à prendre pour éviter les dérapages sont les suivantes :
- bon dimensionnement des compteurs des abonnés ;

- plan de renouvellement des compteurs ;
- suivi de la facturation ;
- Suivi de l’eau non comptabilisée utilisée par les groupements de sapeurs-
pompiers ;
Chasse aux branchements clandestins.

Dans notre travail on ne considère que les pertes de distribution donc
tenant compte l’environnement technologique de la commune et du temps
d’intervention sur les réseaux, généralement long en cas de rupture de
production et/ou de distribution, il sera raisonnable de prévoir un
pourcentage de perte de l’ordre de 10%.
18 | P a g e
V.2-a) Besoin totale en eau
En Haïti la consommation d’eau potable des ménages, s’établit comme suit :

70l/j/habitant en moyenne en ville secondaire et 20l/j/habitant en zone rurale.
Comme Delmas 3 est une localité urbaine, nous supposons la consommation
domestique à 25 litres par habitant par jour pour les bornes fontaines et 70 litres
par jour par habitant pour les branchements privés. Nous supposerons également
la consommation des écoles à 5 litres par élève par jour, celle des administrations
publics (EPPLS et le sous commissariat) à 8 litres par employé par jour et enfin
celle des hôpitaux à170 litres par lit par jour. L’évaluation de la demande
journalière moyenne sera obtenue dans le tableau ci-dessous.
V.2-b) Tableau : évaluation de la demande de la demande journalière moyenne

de la zone
Désignation An 0 An 5 An 10
Population estimé
Consommation domestique
Branchements particuliers
Population desservie 4000hab 4638hab 5376hab
Nbre de 800BP
branchements
Consommation 70l/j/hab 70l/j/hab 70l/j/hab

spécifique (l/j/hab.)
Consommation 280000l/j 324660l/j 940800l/j

totale B
19 | P a g e
Bornes fontaines
Population 6000hab 6956hab 8064hab
desservie
Nbre de BF (500 12BF

pers/bf)
Consommation 25l/j/hab 25l/j/hab 25l/j/hab

spécifique
(l/j/hab.)

totale BF
Consommation 430𝑚3/𝑗 499𝑚3/𝑗 1142.4𝑚3/𝑗

domestique
totale (𝑚3/𝑗)
Consommation sociale
-Ecoles 5 écoles
préscolaire,
primaires et
secondaires
Nombre total 3000 élèves 3478 élèves 4032 élèves

d’élèves
Consommation 5l/j/élèves 5l/j/élèves 5l/j/élèves

spécifique
(l/j/pers)
Demande totale 15000l/j 17390l/j 20160l/j

des écoles
20 | P a g e
Administration
Administration 30 employés 35 employés 41 employés
(EPPLS)
Police 20 employés 23 employés 27 employés

Consommation 8l/j/emp 8l/j/emp 8/j/emp
spécifique
(l/j/pers)
Demande totale 400l/j 464l/j 544l/j

administration
-Hôpital 100 lits 116 lits 134 lits

Consommation 170l/j/lit 170l/j/lit 170l/j/lit
spécifique (l/j/lit)

sociale (𝑚3/𝑗)
Demande totale 32.4𝑚3/𝑗 37.57𝑚3/𝑗 43.48𝑚3/𝑗

administration
Demande totale 462.4𝑚3/𝑗 536.57𝑚3/𝑗 1185.88𝑚3/𝑗

moyenne de la
ville (𝒎𝟑/𝒋
21 | P a g e
V.3- Demande en eau.
Il est important de noter que pour un type de branchement ou pour un

autre, il existe quelques paramètres qui entrent en jeu pour l’estimation de cette
demande. Ces paramètres sont :
Le temps d’utilisation et le coefficient de pointe horaire qui permettent d’évaluer
les débits moyen horaire et le débit de pointe horaire.
- Pour les temps d’utilisation, nous avons considéré 12 heures par jour pour les
bornes fontaine et 24 heures par jour pour le branchement privé.
- Le coefficient de pointe horaire est un paramètre qui est différent, selon qu’on
soit dans une zone rurale, une ville rurale ou dans une ville moyenne. Amzoer
étant ville semi rurale, on peut lui appliquer le coefficient de pointe de 3,00.
- Rappelons aussi que les calculs des débits moyens horaires et débits de pointe
horaire se font respectivement par les formules suivantes :
Qmh = Qp/T
Qph = Qmh x Cph
Tableau : Demande en eau

Branchement Temps Qmh((𝑚3/h) Cph Qph((𝑚3/h) Demande
Utlisation/j en eau
(l/s)
Borne 12 27.72 2 55.44 15.4
Fontaine
Branchement 24 67.67 2 135.34 37.6
Privé
TOTAL 53
V.3-a) Bornes fontaines
Nous nous sommes basés sur deux(2) critères qui nous guideront dans le choix du
nombre de bornes fontaines :
• La répartition spatiale: la distance maximale que devra parcourir un

habitant pour trouver une borne fontaine doit être de 300m.
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Il serait aussi recommandé d’éviter que les habitants traversent les grandes
voies pour accéder à ce type de branchement et ce, pour des questions de
sécurité.
• Aspect population: selon les directives communément utilisées dans les

interventions humanitaires en eau et assainissement, la population
maximale est de 500 personnes par borne fontaine.
V.3-b) Ressources en eau.

Notre source est la conduite d'Alimentation des cinq puits forés à côté de
l’aéroport par La CAMEP qui assure l'essentiel de l'alimentation en eau potable de
la zone métropolitaine. Chacun de ces puits est capable de produire 200 𝑚3 par
heure de pompage (pompes à turbine électrique verticale). Les puits sont
approximativement 100 mètres de profondeur et de 12 à 16 pouces de diamètre.
Ce domaine près de l’aéroport reçoit le service de l’eau le plus cohérent ce qui
explique la nécessité d’utiliser ces puits pour apporter l’eau dans notre réseau.
Tous les puits pompent 24 heures par jour, et tous ont des générateurs
secondaires pour fournir l’électricité pendant les coupures du courant. La
distribution d’eau dans la capitale se fait via une canalisation maîtresse de 24
pouces. Etant donné la conduite de refoulement est distante de quelques bonnes
kilomètres (approximativement 6km) de notre zone d’étude, nous avons donc
deux possibilités d’alimentation en eau potable.
✓ Le refoulement-distribution: les pompes refoulent des forages directement

dans le réseau pour alimenter la ville et excèdent remonte au château. Si le
château est plein on arrête les pompes et l’alimentation est alors assurée
par le château.
✓ La distribution: les pompes débitent dans le château qui distribue l’eau dans
le réseau. Dans ce cas, il faut prévoir un clapet anti retour.
Débit de pointe journalier de notre zone est de 81.53𝑚3/h avec un temps

de pompage de 24 heures par jour. Or chacun de ces puits est capable de
produire 200 𝑚3 par heure de pompage alors l’alimentation en eau potable
sera assurée par une conduite d’adduction branchée sur la canalisation
maîtresse de 24 pouces (600mm).
23 | P a g e
Appliquons la formule de BRESS pour déterminer le diamètre de la conduite

d’adduction d’eau.
Formule de BRESS:
D= 1.5*Q1/2
D: diamètre (m)
Q: débit (𝑚3/s)
Nota : nous considérons le débit dans la canalisation maitresse est même que
celle produit par les pompes donc Q=200𝑚3/h
200 1⁄
𝐷 = 1.5 × ( ) 2 =0.354
3600
Condition de vitesse dans les conduites d’adduction selon DINEPA:

0.5𝑚/𝑠 ≤ 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 ≤ 2.6𝑚/𝑠
Vérification de condition de vitesse
200
4𝑄 4×
𝑉= = 3600
= 0.56 𝑚⁄𝑠
𝜋𝐷2 3.14×(0.354)2
Pour D=354mm la condition de vitesse est respectée.

Nous retiendrons donc pour le tronçon canalisation maitresse-château une
conduite de DN 350.
24 | P a g e
VI.1-a) Présentation du réseau de distribution
Il est constitué par une série de conduites desservant les différents

consommateurs l’écoulement de l’eau dans ces conduites se faits le plus souvent
par gravité. Le système doit assurer la fonction ‘’ Transport ‘’ du point d’eau
mobilisée jusqu’aux points de distribution, ainsi que la fonction ‘’mise en pression
‘’ et ‘’stockage ‘‘, et ce avec une fiabilité suffisante.
Classement des réseaux :
Les réseaux de distribution peuvent être classés comme suit :
-Les réseaux ramifiés.
-Les réseaux maillés.
-Les réseaux à plusieurs alimentations (eau potable, eau industrielle,...)
Ces différents types de réseaux peuvent être :
-Etagés.
-A plusieurs entrées.
Le réseau ramifié dans lequel les conditions de desserte ne comportent
aucune alimentation de retour, présente l’avantage d’être économique, mais il
manque de sécurité et de souplesse en cas de rupture. Un accident sur la conduite
principale prive les abonnés en aval.
Le réseau maillé permet, au contraire, une alimentation en retour et donc il évite
l’inconvénient du réseau ramifié. Une simple manœuvre de vanne permet d’isoler
le tronçon endommagé. Il est bien entendu plus coûteux d’établissement, mais en
raison de la sécurité qu’il procure, il doit être préféré au réseau ramifié.
Dans le cas d’une agglomération présentant des différences de niveau

topographiques importantes, une distribution érigée devient parfois nécessaire
pour éviter des pressions trop fortes sur le réseau. On peut donc constituer des
réseaux indépendants pouvant assurer des pressions limitées aux environs de 60
m environ. Les réseaux à alimentation distincte distribuent l’un l’eau potable
destinée à tous les besoins domestiques et l’autre l’eau non potable réservée aux
usages industriels et au lavage et arrosage des rues et des plantations. Ces réseaux
ne se justifient que dans les installations extrêmement importantes. (Paris dispose
d’un tel réseau).
25 | P a g e
VI.1-b) Réseau de distribution
Après avoir évalué les besoins en eau de la population, il nous appartient de

faire un choix convenable de réseau, à mettre en place pour distribuer de l’eau à
la population.
L’objectif est de parvenir à satisfaire la demande des consommateurs tant en
débit qu’en pression et pour cela, différents tronçons de canalisation du réseau
devront avoir des diamètres optimum et seront dimensionnés en conséquence.
VI.1-c) Choix du matériau des canalisations du réseau de distribution
Le choix du matériau des conduites se fait en tenant compte de la nature du sol

(agressivité) et de critères d’ordre économique (coût, disponibilité sur le marché
des conduites ainsi que de leurs accessoires de réparation) et liés à la
performance des matériaux.
La couche superficielle de terre est constituée essentiellement des dépôts
continentaux, sables, latérites, conglomérat, ne présente aucune agressivité pour
les conduites en P.V.C.
Dans notre cas, on choisit le P.V.C rigide avec la pression nominale Pn= 10 bars.
VI.1-d) Dimensionnement des conduites
Le dimensionnement des conduites a été fait par le logiciel EPANET.

Pour notre projet on fait l’étude d’un réseau mixte.
Il est à noter que les débits dans chaque nœud sont choisis par itération. Aussi,
pour repartir le débit on a considéré la demande journalière en eau divisé par le
nombre de nœud. Le débit totalisant 53 l/s.
Pour commencer la simulation aux les tuyaux d’adduction un diamètre de 350mm
et ceux de distribution ont un diamètre de 200mm.
L’optique de ce choix était d’opter pour la facilitation de nos calculs sur le logiciel
EPANET. Bien avant de procéder aux calculs concernant notre réseau sur le
logiciel, il revêt d’une importance extrême de présenter d’abord le logiciel, ses
paramètres et caractéristiques, ses méthodes de calcul entre autres.
26 | P a g e
VI.2). Les étapes de dimensionnement
VI.2-a) Les débits ponctuels :

Les prélèvements ponctuels se trouvent au niveau des bornes fontaines (BF).
Pour satisfaire la demande des populations à l’échéance de notre projet, nous
serons amenés à implanter un certain nombre de borne fontaine(BF) dont la
valeur sera déterminée plus bas dans le paragraphe du dimensionnement des
bornes fontaines.
Ces bornes fontaines seront disposées suivant un certain nombre de critères :

La population a desservi en eau potable au niveau des bornes fontaines doit être
de cinq cent (500) habitants pour une (1) borne fontaine pour une distance de
parcours maximale de 300m.
Il sera prévu une extension à partir des bornes fontaines qui seront placées en
périphérie du secteur pour une éventuelle extension.
VI.2-b) Dimensionnement des bornes fontaines :

Pour les bornes fontaines nous avons supposé une consommation spécifique de
25l/j/hab.
𝐶𝑠×𝑁
𝑄= ❶
3600×𝑇𝑏𝑓
Avec
Cs : Consommation spécifique
N : Nombre d’habitant par borne fontaine
Tbf : Temps de fonctionnement
❶𝐷𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡
25×1000
𝑄= = 0.3 𝑙/𝑠
3600×12
Pour des raisons pratiques et de disponibilité, nous avons considérés le

débit de borne fontaine à 0.5l/s pour la suite de notre dimensionnement, et deux
robinets par borne fontaine. 60% de la population seront alimentées par des
bornes fontaines dont le nombre à prévoir à l’horizon de notre projet est alors de :
27 | P a g e
𝑃 2026×60%
𝑁𝐵𝐹 = ❶
𝑁
Avec
𝑁𝐵𝐹 : Nombre de BF P2026 : Population estimée en 2026
N : Nombre d’habitant qui s’approvisionne par BF
❶Devient
13440×60%
𝑁𝐵𝐹 = = 8 𝐵𝑓
1000
Ce qui nous donne un débit total pour les BF de :
𝑄𝐵𝑓 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 = 𝑄𝐵𝑓 × 𝑁𝐵𝑓

𝑄𝐵𝑓 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 = 0.5 × 8 =>
𝑸𝑩𝒇 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 = 𝟒𝒍/𝒔
VI.2-c) Les pertes de charges linéaires :

Elles sont dues aux frottements de l'eau contre les parois des conduites et
les turbulences provoquées par ces effets. Elles tributaires en toute
rigueur des caractéristiques de l'eau (viscosité, régime d'écoulement,
température etc.), et des caractéristiques de la conduite (longueur,
rugosité des parois, etc.).
Le calcul des pertes de charge linéaire du logiciel d’EPANET utilise selon les
caractéristiques du liquide l'une des trois formules suivantes:
- La formule de Hazen-Williams.
Cette formule est la plus utilisée aux Etats-Unis
- la formule de Darcy-Weisbach.
-La formule de Chézy-Manning.

Elle est généralement utilisée pour les écoulements dans les canaux
découverts et pour les grands diamètres.
28 | P a g e
VII.1 - Analyse du système de distribution en phase de construction.

L'eau étant une denrée indispensable, les populations de Delmas 3 en
collaboration
Avec la DINEPA ont tenté de mettre sur place un système
Provisoire de distribution en attendant l'aboutissement du projet éradiquant
Totalement le problème de l’alimentation en eau potable de Delmas 3.
On est en train de construire un réservoir de 50 m2 sur 5 piliers avec 4 m de haut
(Réservoir au sol il a un diamètre de 3m et h = 3.10 ml. Vus, les besoins actuels, ce
réservoir peut assurer l’alimentation actuelle de Delmas 3
En effet, on a une demande de1.77 h et un réservoir de 50 m3 donc on a un
Temps de vidange de t=50/1.77 donc t=28.25 h.>24 h d’où il est impossible
D’assurer la demande quotidienne avec ce réservoir de 50m3.
VII.2 - Analyse de la qualité de l’eau
Pour l’analyse de la qualité de l’eau on ne peut dire grand-chose parce qu’on

utilise l’eau de DINEPA.
VII.3 - Analyse de l’hydraulique.
Conception et dimensionnement d’un projet SAEP :
En général, l’alimentation en eau potable d’un centre quelconque comporte les

éléments suivants :
• Une Station de pompage.

• Une Conduite de refoulement.
• Un Réservoir de stockage.
• Un Réseau de distribution.
Le fonctionnement des éléments ci-dessus consiste à :
VII.3-a) - Une Station de pompage.

Relever de l’eau en quantité disponible jusqu’à la côte de réservoir qui
dominera le centre et assurera suffisamment de pression.
29 | P a g e
VII.3-b) - Une Conduite de refoulement.

Stocker de l’eau en quantité nécessaire correspondant au volume
équivalent d’une demi-journée de la consommation moyenne du centre, majorée
par une réserve d’incendie égale à 120 m3.
• Amener de l’eau jusqu’au point de départ de la conduite de distribution, et par

la suite alimenter le tronçon du réseau projeté.
VII.3-c) -Réservoir de stockage :
L’emplacement du réservoir doit résulter d’un compromis des

considérations suivantes :
Côte suffisante pouvant assurer des pressions suffisantes au niveau des
bornes fontaines ou chez les consommateurs dans le cas de branchements
particuliers, Proximité pour éviter des coûts trop élevés.
Tracés des Canalisations : On peut distinguer :
Tracés ‘’obligés ‘’ :
Les tracés obligatoires sont imposés par la nécessité de suivre le tracé

du réseau de la voirie pour pouvoir desservir les bornes fontaines, et
l’ensemble des abonnés. En cas de branchements particuliers, les
canalisations peuvent être posées des deux côtés de la rue si la
chaussée est importante. Dans le cas contraire on peut se contenter
d’une seule canalisation on traverse la chaussée pour chaque
branchement. Les canalisations doivent être posées sous – trottoirs
en évitant au maximum les traversées des rues importantes.
30 | P a g e
Une station de pompage est une station servant à pomper l’eau ou plus
généralement un fluide
VIII.1- Pompe Définition
C’est un appareil servant à aspirer de gaz ou des liquides.
VIII.2-Choix de pompe
Le choix de pompe est opéré compte tenu du diamètre du forage, du débit

et de la hauteur manométrique .Les pompes immergées série SP sont les mieux
indiquées.
Cote piézométrique en tête
L’emplacement du château étant choisi a priori et comme le marché prévoit une
hauteur sous cuve de 12m, nous considérons en premier lieu que la cote de radier
est supposée calée.
Détermination de la hauteur manométrique (HMT)
Elle est donnée par la formule : 𝐻𝑝 = ∆𝑧 + (𝐻𝑓𝑎 + ℎ𝑓𝑟 ) + 𝑃𝑆𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 ❶
∆𝑧 : Hauteur sous cuve du château d’eau.

ℎ𝑓𝑎 : La perte de charge dans la conduite d’aspiration.
ℎ𝑓𝑟 : La perte de charge dans la conduite de refoulement.
𝑃𝑆𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 : La pression de sortie.
❶ Devient
𝐻𝑝 = 12 + 4 + 70000/9800 = 𝟐𝟑. 𝟏𝟓𝒎
Donc, Il faudra une pompe SP 17-6
31 | P a g e
VIII.3-Les caractéristiques de la pompe choisie

Tableau des caractéristiques de la pompe SP 17-6
Désignation Résultats
Nom du constructeur GRUNDFOS Type MS4000
série SP
modèle 17
fréquence 50HZ
vitesse 2850tr/min
HMT (m) 67,5
Débit (m3/h) 11
Rendement (%) 42
puissance nominale (KW) 4
puissance absorbée (KW) 5.28
rendement moteur 1/1 en triphasé 75
cosinus triphasé en 1/1 0.8
intensité nominale (A) 9.6
intensité de démarrage (A) 46
Diamètre (mm) 95
Poids net (Kg) 31
VIII.4-Etude du fonctionnement
Point de fonctionnement
La courbe caractéristique du réseau est tracée en considérant que le niveau
piézométrique dans le forage reste constant au niveau statique, pendant le
pompage.
32 | P a g e
Nous avons considéré pour la courbe caractéristique de la conduite que les deux
pompes refoulent au point A avant d’alimenter le château. De ce fait les pertes de
charges des deux pompes au point A sont déduites de leur courbes
caractéristiques, mais ces pertes sont si faibles donc négligeables. La
caractéristique de la conduite est tracée donc à partir du point A au château.
On trouve le point de fonctionnement de coordonnées Débit = 11m3/h
HMT = 23.15 m
Rendement
La courbe de rendement du catalogue nous fournit un rendement de 42%

pour un débit de 11m3/h.
Puissance
Pour la pompe SP17-6 (6 étages) on a une puissance utile de 5.16 KW

La puissance active est donc égale :
𝑃𝑢 5.16
𝑃𝑎𝑐 = = = 12.28 𝐾𝑊
𝑟𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 0.42
La puissance apparente sera donc égale :
𝑃𝑎𝑐 12.28
𝑃𝑎𝑝 = = = 15.35 𝐾𝑣𝑎
𝑐𝑜𝑠𝜃 0.8
Le choix du groupe électrogène dépendra de cette puissance apparente et des

autres installations nécessitant une source.
VIII.5-Protection de la pompe
La pompe doit être munie d’un coffret de commande et de protection

manque d’eau qui comprendra au moins un transformateur, un contacteur, une
platine de contrôle niveau, un commutateur marche/arrêt, un voyant et un relais
thermique.
Une électrode pour la protection manque d’eau sera installée au-dessus de
la pompe, et sa position sera fonction des caractéristiques du forage. Le passage
du câble est en gaine enterrée jusqu’à l’abri groupe.
33 | P a g e
Tous les câbles et gaines en contact avec l’eau de pompage sont des qualités
alimentaires.
Pour garantir bon fonctionnement de la pompe et son contrôle, les équipements
ci-après doivent être installés :
A l’amont de la pompe : aspiration
Crépine : protection de la pompe contre l'entrée de gros éléments
Clapet : retenue de l'eau dans la conduite pour l'amorçage de la pompe
Convergent dissymétrique : suppression de zone morte
Vanne : isolement de la pompe
A l’aval de pompe : refoulement
Manomètre : mesure de la pression à la sortie de la pompe
Vanne de refoulement : Isolement de la pompe pour l'entretien
Purge d'air : élimination de l’air.
Compteur : évaluation des quantités d'eaux refoulées
Clapet : protection de la pompe
VIII.6-Protection des conduites contre le coup de bélier
Le coup de bélier est un phénomène oscillatoire provoqué par une variation du

régime d’écoulement et propageant dans le milieu constitué par l’eau et la
conduite qui la contient. Il engendre ainsi les déformations élastiques de la
conduite et du liquide.
34 | P a g e
Causes et conséquences de coup de bélier

Les causes
Plusieurs causes peuvent être à
l’ origine du phénomène de coup de bélier.
Les principales sont :
- arrêt brusque par disjonction d’un ou plusieurs groupes électropompes ;
- fermeture ou ouverture instantanée d’une vanne, notamment dans le cas d’une
conduite à écoulement gravitaire ;
- démarrage simultané ou séparé d’un ou de plusieurs groupes électropompes.
Conséquences
En raison des valeurs très élevées par rapport à la pression de service, des
dépressions et des surpressions alternatives caractérisent le coup de bélier.
Celui –ci peut provoquer :
- une rupture de conduite par implosion ;
- un déboitement des conduites suite à la rupture et à la détérioration des joints ;
- un endommagement des pompes.
Equipements et moyens de protection contre le coup de bélier
Face au danger potentiel que représente le coup de bélier pour la longévité

des conduites hydrauliques en charge, leur préservation contre ce phénomène est
une nécessité absolue. Pratiquement, il n’est pas possible de supprimer
intégralement les effets du coup de bélier, mais de les réduire à une valeur
compatible avec la résistance des installations ; grâces à des dispositifs appropriés.
Parmi les dispositifs couramment utilisés, seuls les réservoirs d’air et les
cheminées d’équilibre interviennent à la fois dans la lutte contre les dépressions
et surpressions, mais, pour ce qui est des cheminées d’équilibre, la hauteur exigée
est parfois très élevée, c’est la raison pour laquelle, dans le présent projet, nous
optons pour le réservoir d’air.
35 | P a g e
RÉSERVOIR
VIII.1-Définition : En général on définit réservoir comme un lieu ou un récipient où

l’on réserve quelque chose. Dans le cas d’un projet Assainissement en Eau
Potable, on peut dire qu’un réservoir est un récipient fermé qui est fabriqué pour
conserver de l’eau qui sera consommée par les différents utilisateurs d’un réseau
donné.
VIII.2-Rôle d’un réservoir :
Les réservoirs servent à stocker temporairement l’eau potable en attendant sa

distribution. Ils permettent de réguler la pression et le débit entre la phase de
production et la phase de consommation. Ils emmagasinent l’eau lorsque la
consommation est inférieure à la production et, la restituer lorsqu’elle devient
supérieure.
VIII.3-Types de réservoirs :
VIII.3-a). Sur le plan de la disposition il existe deux types de réservoirs :

- Le réservoir surélevé (château d’eau).
- Le réservoir au sol.
Lorsque la topographie du milieu permet de disposer d’un point haut pour

construire un réservoir au sol, c’est cette solution qui est en générale retenue. En
revanche, lorsque le milieu ne présente pas de point suffisamment élevé, il est un
impératif de construire un réservoir surélevé.
VIII.3-b). Sur le plan de matériau constitutif il existe jusqu’à ce jour trois types
de réservoirs :
- Réservoir en Béton armé.

- Réservoir en Métal.
- Réservoir en Résine
36 | P a g e
Il est important de dénombrer les avantages et inconvénients de chacun de ces

types de réservoir.
- Réservoir en béton armé,
Le béton est un terme générique qui désigne un matériau de construction
composite fabriqué à partir de granulats agglomérés par un liant hydraulique
(ciment)
Avantages : Sable disponible sur place, Gravier remplaçable par coquillages,

Matériau de longue durée de vie, Facile d’entretien.
Inconvénients : Grosse mise en œuvre, Risque de mauvaise étanchéité,

Fissures difficile à réparer, Finitions délicates.
- Réservoirs en Métal,
le métal est un matériau brillant, tantôt ductile, tantôt malléable.
Avantage : Faible cout d’investissement.

Inconvénients : Difficile à entretenir, Frais d’entretien et de maintenance
élevés, Mise en œuvre difficile.
- Réservoir en Résine,
la résine est une matière inflammable, grasse et onctueuse, qui découle de
certains arbres, elle présente de nombreux avantages en termes de réalisation,
solidité, fiabilité.
Avantages : Très bonne qualité de matériau, Grande liberté de donner les

formes du bassin, Solidité maximum de la Résine polyester/fibre de verre
Inconvénients : Cout très élevé de la Résine polyester/fibre de verre,

Température de pose de la Résine polyester/fibre de verre comprise entre
15 et 20 degrés, Mise en œuvre difficile.
VIII.3-c) Sur le plan de la forme il existe plusieurs types de réservoirs. Cependant,

les formes les plus utilisés sont les formes cylindriques et carrés.
37 | P a g e
VIII.4-DIMENSIONNEMENT DU RESERVOIR (château)
- Hypothèses
-La réserve d’équilibre (Ré)
La réserve d'équilibre est définie comme étant le volume d'eau nécessaire pour
répondre à la demande en eau lorsque celle-ci dépasse la consommation
journalière maximale. Ainsi, lorsque la demande en eau est supérieure à la
capacité de production de l'usine de traitement, la différence entre la demande et
la capacité de production est tirée de la réserve d'équilibre.
Le volume d'eau généralement associé à la réserve d'équilibre correspond à
environ 20 % du volume d'eau consommée au cours de la journée de
consommation moyenne.
RE = 0.2 Qjmoy
Avec la majoration de 20%, on a un débit de 391.3404𝑚3/j égal à 0,00453𝑚3/s
Sa valeur pour une journée est : 0,00453𝑚3/s x86400s
La réserve d'équilibre calculé dans ce cas a donc un volume de 391.34𝑚3
-La réserve incendie (Rr)
La réserve incendie est la réserve nécessaire pour combattre un incendie pouvant

se produire au cours de la journée de consommation maximale. L'usine de
production étant conçue pour fournir le débit associé à la journée de
consommation maximale Qjmax, et que la réserve d’équilibre sera complètement
exploitée au jour maximal, il est nécessaire de prévoir une réserve additionnelle
pour la protection incendie.
La réserve incendie est fonction du débit et de la durée de l'incendie.
Le débit pour combattre un incendie a été fixé à 17l/s (60𝑚3/ℎ) à une pression de
1 bar, ce qui représente une réserve d’eau disponible de 120𝑚3.
Donc le volume du réservoir est 511.34𝑚3 mais compte tenu d certain problème
qu’on peut rencontrer, nous considérons réservoir de capacité de 520𝑚3.
38 | P a g e
Diamètre du réservoir
Prenons une hauteur de la tranche d’eau dans le réservoir h = 5 m

Le volume du réservoir V = S x h ;
avec S= surface de base du réservoir
Notre réservoir étant de forme cylindrique, on a :
𝜋𝐷2 4×𝑣
𝑉= ×ℎ⇒𝐷 =√
4 𝜋×ℎ
4×520
𝐷=√ =11.50 m
3.14×5
Nous retenons en définitif, un château cylindrique d’une capacité de 520𝑚3.avec

une hauteur du réservoir de 5m, et d’un diamètre de 11,50m ; le radier sera
implanté à 10m au-dessus du terrain naturel où l’élévation est max.
39 | P a g e
IX.1-Présentation du logiciel EPANET
EPANET version 2.00 est un logiciel de simulation du comportement des

systèmes de distribution d'eau, d'un point de vue hydraulique mais également
d'un point de vue qualité de l'eau. Il est distribué gratuitement par l'E.P.A. depuis
le mois de septembre 1993. Depuis il est largement utilisé dans le monde.
IX.2-Méthode de calcul
La méthode utilisée par le logiciel pour calculer les équations de perte de

charge et de conservation de masse qui caractérisent l'état hydraulique du réseau
est décrite par l'approche de Todini ou encore la méthode du gradient.
Cette méthode commence par une estimation initiale des débits dans chaque
tuyaux qui peut ou non répondre à l'équation de conservation de la masse. A
chaque itération de la méthode, les nouvelles charges aux nœuds sont obtenues
en résolvant l'équation matérielle suivante:
AH=F
A est une matrice Jacobienne (NxN)
H est un vecteur (Nxl) représentant les charges inconnues aux nœuds
F un vecteur (Nxl) contenant les termes du côté droit, dus au déséquilibre de flux
en un nœud et à un facteur de correction.
Ainsi Epanet calcule le débit dans chaque tuyau, la pression à chaque nœud, le
niveau de l'eau dans les réservoirs, et la concentration en substances chimiques
dans les différentes parties du réseau, au cours d'une durée de simulation divisée
en plusieurs étapes.
IX.3-Paramètre d'entrée du réseau
EPANET Modélise un système de distribution d'eau comme un ensemble d'arcs

reliés à des nœuds. Les arcs représentent des tuyaux, des pompes et des vannes
de contrôle. Les nœuds représentent des nœuds de demande, des réservoirs et
des bâches.
40 | P a g e
Les nœuds de demande

Les nœuds de demande sont des points du réseau où les arcs se rejoignent. Ce
sont des points d'entrée ou de sortie d'eau et peuvent également ne pas avoir de
débit. Les données d'entrée minimales exigées pour les nœuds de demande sont :
• L'altitude du nœud
• La demande en eau (qui peut varier dans le temps)
Les résultats calculés aux nœuds de demande, à chacun des intervalles de temps
d'une simulation sont:
• La charge hydraulique (ou hauteur piézométrique)

• La pression au niveau du nœud
• On peut aussi voir le graphique d'évolution de la pression au nœud de demande.
Les réservoirs
Les réservoirs sont des nœuds avec une capacité de stockage, dont le volume
d'eau stocké peut varier au cours du temps. Les données de base sont:
• L'altitude du radier
• Le diamètre
• Les niveaux initial, minimal et maximal de l'eau
Leurs principaux paramètres d'entrée sont:

• Les nœuds d'entrée et de sortie
• Le diamètre
• La consigne de fonctionnement
• L'état de la vanne
• Coefficient de perte de charge singulière.
IX.4-Les principaux éléments calculés dans la simulation sont:

• La charge hydraulique (altitude de l'eau)
• La pression (niveau de l'eau)
• Courbe d'évolution du niveau de l'eau.
41 | P a g e
Le niveau d'eau dans les réservoirs doit rester entre les niveaux minimal et
maximal. EPANET arrête la sortie d'eau si le réservoir est à niveau minimal et
arrête l'arrivée s'il est à son niveau maximal.
Les bâches infinies

Ce sont des nœuds représentant une source externe de capacité infinie. Elles sont
utilisées pour modéliser des éléments tels que les lacs, les couches aquifères
souterraines ou les arrivées de réseaux extérieurs.
Les données de base pour une bâche sont la charge totale et la qualité initiale de
l'eau. Puisqu'une bâche est un élément de frontière d'un réseau ses données de
base ne sont pas affectées par la simulation. Par conséquent aucune propriété
n'est calculée au cours de celle-ci.
À noter la bâche dans notre étude représente le canal maitresse du réseau de
DINEPA qui alimente toute la zone métropolitaine.
Les conduites
Les conduites sont des arcs qui transportent l'eau d'un point du réseau à un autre.
EPANET suppose que tous les tuyaux sont pleins à tout instant. L'eau s'écoule de
l'extrémité qui a la charge hydraulique la plus élevée à celle qui a la charge la plus
faible.
Les données de base pour les conduites sont:
• Les nœuds initial et final
• Le diamètre
• La longueur
• Le coefficient de rugosité (pour déterminer la perte de charge)
• L'état (ouvert, fermé ou avec un clapet anti-retour)
Les principales valeurs calculées dans la simulation sont:
• Le débit
• La vitesse d'écoulement
• La perte de charge
42 | P a g e
Les vannes
Les vannes sont des arcs qui limitent la pression ou le débit en un point précis du
réseau.
IX.5- Les éléments calculés en sortie de simulation sont:

• Le débit
• La perte de charge hydraulique
Dans notre réseau se sont les vannes de sectionnement qui sont prises en compte
dans la simulation.
IX.6- Les Résultats de la simulation

Ces résultats sont donnés sous forme de tableau. Ils présentent l'état des nœuds
et des conduites pendant la journée.
Tableau : État des Nœuds du Réseau

Altitude Demande Base Pression
ID Nœud m LPS m
Nœud N5 46 3.5 22.08
Nœud N4 38 3.5 14.44
Nœud N2 32 3.5 10.11
Nœud N16 37 3.5 13.73
Nœud N15 38 3.5 14.43
Nœud N14 40 3.5 16.19
Nœud N13 42 3.5 18.11
Nœud N9 50 3.5 24.39
Nœud N11 38 3.5 3.43
Nœud N12 56 3.5 28.25
Nœud N7 66 3.5 34.21
Nœud N8 59 3.5 29.06
Nœud N6 61 3.5 25.48
Nœud N1 32 3.5 10.8
Nœud N10 50 3.5 25.6
Nœud N3 38 3.5 15.21
43 | P a g e
Tableau : État des Arcs du Réseau
Longueur Diamètre Rugosité Débit Vitesse Charge

Perte Unit.
ID Arc m mm mm LPS m/s m/km
Tuyau T1 200 600 0.1 -1933.64 1.84 54.01
Tuyau T2 500 350 0.1 -1977.62 2.7 918.8
Tuyau T3 500 50 0.1 12.02 2.12 923.54
Tuyau T4 133.4 110 0.1 -4.27 0.45 2.25
TuyauT23 116.6 110 0.1 10.3 1.08 11.8
TuyauT24 142.2 110 0.1 -11.49 1.21 14.55
Tuyau T5 141.2 150 0.1 -14.01 0.79 4.43
Tuyau T6 50 50 0.1 -0.45 0.23 1.78
Tuyau T7 63.4 150 0. 0.1 -12.8 0.72 3.73
Tuyau T8 204.6 110 0.1 -8.85 0.93 8.84
Tuyau T9 170 63 0.1 3.5 1.12 25.42
TuyauT10 53.5 63 0.1 -4.43 1.42 39.96
TuyauT11 158.7 63 0.1 3.5 1.12 25.42
TuyauT15 225.4 63 0.1 2.57 0.82 14.11
TuyauT21 300 63 0.1 -1.19 0.38 3.37
TuyauT19 68 63 0.1 1.51 0.49 5.24
TuyauT16 167.4 200 0.1 -28.99 0.92 4.14
TuyauT12 182.68 150 0.1 10.96 0.62 2.79
TuyauT13 84.8 63 0.1 2.58 0.83 14.28
TuyauT14 36.2 100 0.1 -4.88 0.62 4.63
TuyauT17 35.9 110 0.1 15.19 1.6 24.9
TuyauT18 315.4 110 0.1 5.49 0.58 3.59
TuyauT20 106.2 100 0.1 6.2 0.79 7.29
TuyauT22 456.6 63 0.1 3.5 1.12 25.42
44 | P a g e
IX.7-Analyse des résultats
Comme on l’avait déjà mentionné, la simulation a été faite par itération en

jouant sur les diamètres des conduites pour avoir une bonne pression au niveau
de chaque nœud et des vitesses acceptables dans les canalisations.
L'objectif de base était d'avoir au moins une pression résiduelle de 1 bar au

niveau de chaque nœud de demande. Ce qu’on est vraiment arrivé à avoir Les
différents débits obtenus montrent une disponibilité de l'eau en volume dans
toutes les conduites. Quant aux vitesses, les résultats obtenus ne correspondent
pas exactement à notre objectif de départ à savoir des vitesses comprises entre
0.5 et 2.5 rn/s. Ceci est dû au fait qu'on a privilégié la disponibilité en pression par
rapport à la vitesse dans les conduites.
En effet, la charge hydraulique étant constante, une diminution du

diamètre de la conduite entraîne une augmentation de la vitesse et par
conséquent une diminution de la pression. Toutefois, malgré la faiblesse de la
vitesse dans certaines conduites, la disponibilité en volume et en pression est
assurée dans tout le réseau.
45 | P a g e
XI.1-Gestion des stocks

Vu de loin, le projet de dimensionnement d’ouvrage hydraulique
de grande envergure semble être très complexe, mais une bonne modélisation de
la structure permettre à l’ingénieur de bien cerner le problème et de réduire
sensiblement cette complexité.
L’évaluation dans ces éléments est faite par l’application des lois
fondamentale d’hydraulique. Une fois les débuts connus dans chaque nœud, le
dimensionnement s’est effectué par l’application des formules simples.
La grande difficulté pour ce genre projet réside dans la

simulation du réseau. Une fois que cela est fait, il existe même des logiciels sur le
marché qui peuvent faire le calcul comme le logiciel EPANET.
Mais l’ingénieur doit toujours être là pour analyser les résultats et proposer des
solutions beaucoup plus adaptées.
Après analyse, nous retenons comme suivis de mettre en place un comité de

pilotage qui sera constitué d’un :
a- Président.
b- Vice- Président.
c- Secrétaire.
d- Trésorier.
e- Un hydraulicien comme chef de supervision.
f- Des fonteniers.
g- Des gardiens pour la gestion des stocks.
Ce comité aura la responsabilité de mettre un contrôle serein sur les matériaux et

matériels qui seront sur le chantier pour la réalisation du projet, pour éviter les
vols, les négligences pouvant causer des accidents.
Nous aurions souhaité que celui qui doit assurer la présidence soit une
personnalité influente de la localité. La gestion financière sera organisée de sorte
à ce que le renouvellement des installations puisse être possible à l’échéance du
projet. A cet effet, une rigueur s’impose au niveau de cette gestion.
46 | P a g e
XI.2-Variation de la consommation
Généralité
La consommation n'est pas constante tous les jours de l'année; elle subit
des fluctuations selon les mois de l'année, selon les semaines du mois, selon les
jours de semaine et selon les heures de la journée. Cette variation reflète dans le
temps le rythme des activités humaines. Les facteurs généraux affectant la
consommation sont: Les pertes dans le réseau et chez les consommateurs. Pour
les pertes dans le réseau elles peuvent être dues aux fuites au niveau des joints
par manque d'étanchéité ou à des tuyaux défectueux alors que chez le
consommateur elles sont dues à un gaspillage ou à un usage abusif de l'eau.
Les plus grandes villes ont une consommation plus élevée à cause d'usages
plus variés, en particulier, la présence d'industries comme le cas de la plus part de
la zone métropolitaine qui amène les travailleurs des villes satellites.
Présence d'industries
Certaines industries, de par la nature de leurs procédés ou de leur produit,

consomment beaucoup d'eau. L'industrialisation fait grimper la consommation à
des valeurs encore imprévisibles actuellement; ce besoin semble encore éloigné
d'une limite de saturation.
Qualité de l'eau
La consommation est moindre si l'eau est de mauvaise qualité. Le
consommateur s'habitue toutefois à une eau de qualité moindre et l'on peut
affirmer qu'il n'est nullement impensable de diminuer la qualité de l'eau pour
réduire la consommation. Les eaux de consommation doivent être de la meilleure
qualité possible pour répondre aux exigences des consommateurs.
Coût de l'eau
La consommation est inférieure si le coût de l'eau est élevé. Toutefois ce
facteur n'a pas une importance considérable mais peut contribuer la réduction des
usages abusifs si les consommateurs paient l'eau qu'ils consomment dans leurs
résidences.
47 | P a g e
XI.3- Gestion de l’eau
Pression de l'eau
Les pertes sont en relation directe avec la pression et la vitesse de l'eau

dans les conduites de distribution. On veillera à ce qu'il n'y ait pas de trop grandes
pressions au niveau des points d'utilisation.
Compteurs d'eau
L'installation de compteurs d'eau peut réduire la consommation 25 % ou

plus et atténuer l'amplitude des pointes. L'installation de compteurs peut parfois
permettre de retarder de quelques années des investissements importants
destinés à augmenter la capacité des ouvrages. Puisque le compteur d'eau
obligera le consommateur à être plus regardant sur la consommation et éviter
ainsi le gaspillage. Ce qui peut retarder ainsi l'utilisation du réseau à plein régime.
Caractéristiques de la population
Selon qu'il s'agisse d'une ville ouvrière, résidentielle, etc. les

consommations reflèteront le comportement et le niveau de vie de la population.
Climat de la région
Selon que le climat est chaud, sec ou froid, les consommations seront plus ou
moins élevées.
48 | P a g e
XIII.1-Budget
Le budget du projet c’est la somme des couts des activités.
XIII.1-a) Budget des rencontres avec les autorités locales.
Sous-rubriques coûts en gourdes

Location d’espace 15 000.00
Restauration 5 000.00
Frais de déplacement 5 000.00
Total 25 000.00
XIII.1-b) Budget de l’acquisition des terrains dans la zone du projet.
Sous-rubriques coûts en gourdes

Frais de l’achat des terrains 500 000 .00
Frais de réparation des maisons 2 000 000 .00
Total 2 500 000.00
Pour les bornes fontaines

Sous-rubriques Unité Quantité Prix Prix total
unitaire en
gourdes
Const. Fontaine Unité 8 126 000.00 1 008 000.00
Coude 900 GI ¾ Unité 24 1 134.00 27 216.00
Robinet Talbot ¾ Unité 24 2 646.00 63 504.00
Conduite GI ¾ Unité 30 1 008.00 30 240.00
Vanne ¾ Unité 24 6 300.00 151 200.00
Raccord PVC-GI ¾ Unité 24 1 134.00 27 216.00
49 | P a g e
Réducteur 2’’x ¾ ‘’ Unité 8 3 402.00 27 216.00

Té PVC 4’’x4’’x2’’ Unité 8 5 670.00 45 360.00
Té PVC2 ½’’x2 ½’’x ¾ ‘’ Unité 8 4 082.04 32 656.32
Té PVC 2’’x2’’x ¾’’ Unité 4 4 082.04 16 328.00
Té PVC1’’x1’’x ¾’’ Unité 24 2 646.00 63 504.00
Té PVC 3’’x3’’x2’’ Unité 8 4 630.05 37 040.40
Té PVC ¾’’ Unité 2 1 890.00 3 780.00
Colle PVC Unité 2 378.00 756.00
Colle GI Unité 2 378.00 756.00
Imprévus 10% 153 477.27
Total 1 688 250.00
XIII.1-c) Budget de l’achat des matériaux et matériels (Devis)
Pour le réservoir
Sous-rubriques Unité Quantité Prix unitaire Prix total
en gourdes
Travaux de m3 1600 1 890.00 3 024 000.00
terrassement
Remblai Camion 25 11 340.00 283 500.00
Béton (150 Kg/m3) m3 62 64 449.00 3 995 838.00
Béton (350 Kg/m3) m3 160 99 603.00 15 936 480.00
Ferraillage lb 37000 252.00 9 324 000.00
Coffrage m2 1200 1 638.00 1 965 600.00
Filtre Tamis 4’’ Unité 1 34 020.00 34 020.00
Chambre de chloration Unité 1 189 000.00 189 000.00
Adapteur de bride 14’’ Unité 2 1 575 3 150.00
Adapteur de bride 4’’ Unité 5 441 2 205.00
Crépine 10’’ Unité 4 9 450 37 800.00
Imprévus 10% 3 479 559.30
Total 38 275 152.30
50 | P a g e
XII.1-d) Résumé du budget

Rubriques Montants en gourdes Ratios
Location d’espace 15 000.00 0.035 %
Restauration 5 000.00 0.011 %
Frais de déplacement 5 000.00 0.011 %
Frais de l’achat des terrains 500 000 .00 1.17 %
Frais de réparation 2 000 000 .00 4.70 %
Const. Fontaine 1 008 000.00 2.37 %
Coude 900 GI ¾ 27 216.00 0.064 %
Robinet Talbot ¾ 63 504.00 0.15 %
Conduite GI ¾ 30 240.00 0.071 %
Vanne ¾ 151 200.00 0.35 %
Raccord PVC-GI ¾ 27 216.00 0.064 %
Réducteur 2’’x ¾ ‘’ 27 216.00 0.064 %
Té PVC 4’’x4’’x2’’ 45 360.00 0.10 %
Té PVC2 ½’’x2 ½’’x ¾ ‘’ 32 656.32 0.076 %
Té PVC 2’’x2’’x ¾’’ 16 328.00 0.038 %
Té PVC1’’x1’’x ¾’’ 63 504.00 0.15 %
Té PVC 3’’x3’’x2’’ 37 040.40 0.08 %
Té PVC ¾’’ 3 780.00 0.0088 %
Colle PVC 756.00 0.0017 %
Colle GI 756.00 0.0017 %
Travaux de terrassement 3 024 000.00 7.11 %
Remblai 283 500.00 0.66 %
Béton (150 Kg/m3) 3 995 838.00 9.4 %
Béton (350 Kg/m3) 15 936 480.00 37.50 %
Ferraillage 9 324 000.00 21.94 %
Coffrage 1 965 600.00 4.62 %
Filtre Tamis 4’’ 34 020.00 0.08 %
Chambre de chloration 189 000.00 0.44 %
Adapteur de bride 14’’ 3 150.00 0.0074 %
Crépine 10’’ 37 800.00 0.088 %
Imprévus 3 633 036.57 8.55 %
Total 42 488 402.30 100 %
51 | P a g e
XII.2-Plan de financement
XII.2-a) Analyse de la faisabilité technique
Cette analyse vise à considérer le côté technique de la mise en œuvre du

projet et à savoir les matériels techniques nécessaires à la réalisation du projet
sont déjà disponibles, ou sera disponible à temps.
Cette étude pose également le problème de disponibilité d’opérateur et de

techniciens capable de manœuvrer, réparer et entretenir les matériels sur le
chantier. Assez souvent elle oblige à parler de formation de techniciens et
d’opérateur.
Bref ce sera plus que nécessaire de mettre un fond dans le Budget pour l’analyse
de faisabilité technique.
XIII.2-b) Evaluation des couts
Un projet ne peut pas être faisable en raison de des coûts, qui sont trop
élevés. Il convient donc au maitre d’ouvrage de procéder à une évaluation fidèle
des couts de réalisation du projet et des couts récurrents d’autre part. Une bonne
évaluation permet de savoir qu’il sera possible de trouver le financement
nécessaire à la mise en œuvre ou s’il faut rejeter le projet pour choisir un autre
moins couteux qui apportera à peu près les mêmes résultats.
XIII.2-c) Tableau d’estimation du cout du projet
Budget du projet Financement du projet

Rubriques Montants en Ratios Bailleurs Apports Ratios
gourdes
Location d’espace 15 000.00 0.035 % Fonds 5 000 000.00 11.06 %
propres
Restauration 5 000.00 0.011 % Subvention 10 000 000.00 25.03 %
de l’UE
Frais de déplacement 5 000.00 0.011 % Sub Canada 5 000 000.00 11.06 %
52 | P a g e
Frais de l’achat des 500 000 .00 1.17 % Recette des 2 488 402.30 5.05 %
terrains habitants
Frais de réparation 2 000 000 .00 4.70 % Fonds 5 000 000.00 11.06%
petro
Const. Fontaine 1 008 000.00 2.37 %
Coude 900 GI ¾ 27 216.00 0.064 % Financement 15 000 000.00 35.30 %
Robinet Talbot ¾ 63 504.00 0.15 % recherché
Conduite GI ¾ 30 240.00 0.071 %

Vanne ¾ 151 200.00 0.35 %
Raccord PVC-GI ¾ 27 216.00 0.064 %
Réducteur 2’’x ¾ ‘’ 27 216.00 0.064 %
Té PVC 4’’x4’’x2’’ 45 360.00 0.10 %
Té PVC2 ½’’x2 ½’’x ¾ ‘’ 32 656.32 0.076 %
Té PVC 2’’x2’’x ¾’’ 16 328.00 0.038 %
Té PVC1’’x1’’x ¾’’ 63 504.00 0.15 %
Té PVC 3’’x3’’x2’’ 37 040.40 0.08 %
Té PVC ¾’’ 3 780.00 0.0088 %
Colle PVC 756.00 0.0017 %
Colle GI 756.00 0.0017 %
Travaux de 3 024 000.00 7.11 %
terrassement
Remblai 283 500.00 0.66 %
Béton (150 Kg/m3) 3 995 838.00 9.4 %
Béton (350 Kg/m3) 15 936 480.00 37.50 %
Ferraillage 9 324 000.00 21.94 %
Coffrage 1 965 600.00 4.62 %
Filtre Tamis 4’’ 34 020.00 0.08 %
Chambre de chloration 189 000.00 0.44 %
Crépine 10’’ 37 800.00 0.088 %
Imprévus 3 633 036.57 8.55 %
Total 42 488 402.30 100 % Total 42 488 402.30 100 %
53 | P a g e
Enfin de compte ;
En tant qu’étudiant, le projet a permis d’acquérir une certaine d’expérience
qui constitue un atout non négligeable dans l’accomplissement de la mission qui
nous attend sur le terrain.
Un autre aspect non négligeable à souligner est l’apprentissage du travail de
groupe. En effet en tant que futurs ingénieurs nous sommes appelés à travailler
en équipe ; ce projet constitue un moyen de cultiver cet esprit de groupe.
La gestion de la demande en eau est une solution efficace pour faire face
aux défis du secteur de L’eau potable. L’utilisation rationnelle de l’eau nécessite
des efforts continus et durables. Les moyens techniques et financiers sont-ils
suffisants pour réussir une stratégie de la gestion de la demande en eau ? Ces
moyens sont nécessaires, certes, mais ils demeurent insuffisants. Ils doivent
s’accompagner par une politique de sensibilisation continue pour que l’utilisation
rationnelle de l’eau devienne un devoir collectif et la responsabilité commune.
L’économie de l’eau donc la rationalisation de son utilisation doit donc devenir
une véritable culture. C’est ainsi que l’on assurera la pérennité de toute politique
en la matière. Il doit mener les différentes phases en tenant compte des réalités
économiques, géographiques, climatiques et humaines.
Etant entendu que l’approvisionnement en eau potable est un critère de
développement, nous avons estimé qu’il était judicieux de faire un certain nombre
de recommandations. Il s’agit notamment d’œuvrer à :
- une plus grande implication des élus locaux dans les questions d’eau ;
- une organisation du secteur de distribution de l’eau dans les zones
périphériques ; - un suivi rigoureux de la maintenance et du contrôle des
ouvrages (étanchéité, des vannes, des robinetteries etc..);
- un meilleur suivi des prix fixés par les revendeurs d’eau;
- veillez sur le fonctionnement de groupe électrogène (vidange, n’est pas laissé
vider totalement le réservoir de groupe etc...).
54 | P a g e
55 | P a g e
Pose de Conduites
• La manutention, la mise en place des joints et l'emboîtement des conduites.
• La mise en place des tuyaux et leur assemblage y compris le façonnage des joints.
• L’alignement, le calage et le nivellement des conduites.
Réfection du corps
de chaussée
15 cm
Remblai secondaire
Recouvrement
Remblai primaire
Lit de pose
56 | P a g e
Photo du réseau routier de Delmas 3 pris sous « Google EARTH».
Vue satellite
Vue trafic
57 | P a g e
BORNES FONTAINES
58 | P a g e

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THÈME : Projet intégrateur de conception et de balancement de réseau de distribution d’eau potable.

LIEU : Delmas 3/ Arrondissement Port-au-Prince / Haïti.

Projet intégrateur de conception et de balancement de réseau de distribution d’eau potable.

Notre premier remerciement est adressé en premier lieu au Grand Dieu

Un encadreur, un bon conseiller, un ami, un professeur ; nous ne saurions

De plus, j’ai aimé la méthode d’enseignement car nous sommes considérés

Personnellement, j’ai vraiment aimé ce cours, j’ai appris beaucoup de

Le présent document constitue un cadre pour la rédaction

Les cours d’hydraulique dispensés à l’université visent à former des

➢ Situer les plans dans son contexte.

➢ Définir les étapes du travail à effectuer.

➢ Soumettre toutes les notes de calcul et tous les plans susceptibles

- Le schéma de la structure retenue.

- Les différents éléments.

Cette étude a plus particulièrement comme objectif la conception et le

Enfin, après avoir effectué les études géotechniques et éoliennes classiques

L’eau, en tant que ressource indispensable à la vie, reste

Alors nous est incombé le projet de balancement du réseau

Le présent mémoire, intitulé « adduction d’eau potable dans

1- Présenter la zone d’étude.

3- Déterminer le besoin en eau de la population.

4- Procéder au dimensionnement du réseau et du réservoir

5- Proposer une politique efficace de gestion de l’eau et de suivi

6- Évaluer le coût de réalisation de projet.

AEP : Approvisionnement en Eau Potable

DINEPA : Direction National d’Eau Potable et Assainissement.

PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement.

OPS : Organisation Panaméricaine de la Santé.

OMS : Organisation Mondial de la Santé.

GPS : Global Positioning System

MPCE : Ministère de la Planification et de la Coopération Externe.

CAMEP : Centrale Autonome Métropolitaine Eau Potable.

US army corps of Engineers’ : L’Amé Américaine.

ISIG : Institut Supérieur d’Information et de Gestion.

TDR : Test de Diagnostic Rapide.

EPPLS : Entreprise Publique de Promotion de Logements Sociaux (Delmas)

SAEP : Système d’Adduction d’Eau Potable.

MTPTC : Ministère des Travaux Publics, Transports et Communications.

CPJ : Coefficient de Pointe Journalier.

CPH : Coefficient de Pointe Horaire.

❖ Page d’identification des étudiants.

II- La Page de la présentation du projet

IV- Méthode de travail

V- Evaluation des besoins en eau

V.2-a) Besoin total en eau.

V.3- Demande en eau.

VI- Dimensionnement du réseau.

VI.2). Les étapes de dimensionnement.

VII- Identification et analyse des solutions plausibles.

VIII- Station de pompage.

IX- Etude du réservoir.

XI- Suivis et évaluation.

XII- Budget et plan de financement du projet.

Le but de ce projet c’est de réaliser un ouvrage d’adduction

Ce projet est dirigé suivants des règles du livre « hydraulique et hydrologie de

Pour le calcul le projet compose de 3 parties, repartir en 12 chapitres.

La première partie comporte la conception hydraulique du réseau de distribution et

La seconde partie comporte le balancement hydraulique du réseau de distribution et

La 3ème partie comporte la soumission (bordereaux estimatifs) et englobe ces

Les travaux de recherches d’auto-apprentissage est la méthode typique