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CONNAISSANCES, ATTITUDES ET PRATIQUES


DES MENAGES EN MATIERE DE PREVENTION DU
PALUDISME : CAS D’UN QUARTIER PRÉCAIRE
D’ABIDJAN, CÔTE D’IVOIRE.

RESUME
Une étude transversale à visée descriptive dont le but est
Auteurs de réduire la prévalence du paludisme dans le quartier Port-
ANGBO-EFFI O., Bouët «Derrière Wharf», s’est déroulée du 05 septembre au
KOUASSI D.P., 30 novembre 2007. Elle avait pour objectif d’apprécier les
COULIBALY A., connaissances, attitudes et pratiques des riverains de cette
DAGNAN S. localité sur le respect de l’hygiène environnementale comme
moyens de prévention du paludisme. Cette étude qui a porté
sur 384 sujets sélectionnés à l’aide d’un sondage en grappe à
Services deux degrés, a permis d’obtenir les résultats suivants :
- L’âge moyen des enquêtés était de 29,4 ans. Parmi eux,
Dép a r tem en t d e S a n t é
Publique de l’UFR des Sciences
34,65% avaient le niveau secondaire. Les ménages possédant
Médiales de l’Université de des enfants de moins de 5 ans étaient les plus nombreux
Cocody, Abidjan (68%).
B P V 166 Abidjan-(C.I) - Parmi les enquêtés, 199 percevaient le paludisme comme
une maladie grave (52,23%) et même très grave (39,37%). La
majorité (96,33%) identifiait le moustique comme le vecteur
du paludisme et les caniveaux à ciel ouverts (58,53%) comme
les principaux gîtes larvaires du moustique. Respectivement
72,18% et 66,40% des enquêtés proposaient l’utilisation
de la moustiquaire imprégnée et l’observation d’une bonne
Correspondance hygiène environnementale comme moyens de prévention du
paludisme.
Dr KOUASSI Damus Paquin - Sur les ménages visités, nous avons observé la présence
Interne des Hôpitaux d’herbes sauvages (91,25%), d’eaux stagnantes (50%) et de
Institut National d’Hygiène
Publique caniveaux à ciel ouvert (13,75%) autour des habitations.
B P V 47 Abidjan (Côte - En pratique, seulement 4,76% utilisait comme méthode
d’Ivoire) de prévention du paludisme la moustiquaire imprégnée et
FAX : (225) 20 21 79 44
2,93% pratiquaient l’hygiène environnementale.
Cel: (225) 05 75 36 48
Email : paquindamus@ Cette étude nous a permis de constater que les moyens
yahoo.fr de prévention contre le paludisme étaient connus par les
habitants du quartier derrière wharf de Port Bouët. Cependant,
il existe un faible taux d’utilisation de ces moyens.
Mots-clés : Paludisme, Connaissance Attitude Pratique,
Prévention, Port-Bouet Derrière wharf, Abidjan.

Cah. Santé Publique, Vol. 11, n°1- 2012


© EDUCI 2012
SUMMARY
A cross-sectional study aimed at description whose purpose is to reduce the prevalence
of malaria in the Port-Bouet district «Derrière-Wharf, took place from 05 September to 30
November 2007. It aimed to assess knowledge, attitudes and practices of residents of this
town on the observance of environmental sanitation as a means of preventing malaria.
This study focused on 384 subjects selected through a cluster survey with two degrees,
has achieved the following results:
- The average age of respondents was 29.4 years. Among them, 34.65% had secondary
education. Households with children under 5 years were more likely (68%).
- Among those surveyed, 199 received malaria as a serious illness (52.23%) and very
severe (39.37%). The majority (96.33%) identified the mosquito as the vector of malaria
and open gutters (58.53%) as the main mosquito breeding sites. Respectively 72.18% and
66.40% of respondents suggested the use of nets and observation of good environmental
hygiene as a means of preventing malaria.
- Of the households visited, we observed the presence of weeds (91.25%), stagnant
water (50%) and open gutters (13.75%) around houses.
- In practice, only 4.76% used as a method of preventing malaria nets and the 2.93%
practice environmental sanitation.
This study found that the means of prevention against malaria was known by the residents
of Port Bouet Derriére-wharf. However, there is a low rate of use of such resources.
Key words : Malaria, Knowledge Attitude Practice, Prevention, Port-Bouet Derrière
wharf, Abidjan.

INTRODUCTION

Véritable problème de santé publique, l’OMS estime à plus de 2,4 milliards le nombre de
sujets exposés au paludisme dans le monde [OMS, 2000]. L’incidence annuelle est de 300
à 500 millions de cas cliniques dont environ 90 % pour la seule Afrique subsaharienne.
1,1 à 2,7 millions de personnes en meurent chaque année [OMS, 2000 ; Nicolaiciuc
D, 1999]. Cependant, selon l’O.M.S, 42% des cas de paludisme sont imputables à des
facteurs environnementaux modifiables [ROLL BACK MALARIA, 2002]. En effet, dans
les pays en voie de développement, le processus d’urbanisation rapide et mal contrôlée a
engendré la prolifération des moustiques et divers milieux propices à leur développement
[Amalaman K, 2004]. En plus de ces facteurs, la méconnaissance des règles d’hygiène
environnementale par les populations contribue à la persistance de ces milieux.
Port-Bouët «Derrière Wharf», quartier précaire d’Abidjan, situé en bordure de lagune,
offre un milieu fréquemment irrigué favorable au cycle évolutif du moustique. Notre étude
dont le but est de réduire la prévalence du paludisme, s’est fixé pour objectif d’apprécier
les connaissances, attitudes et pratiques des riverains de ce quartier sur l’hygiène
environnementale comme moyens de prévention du paludisme.

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METHODE

Cadre de l’étude
Le quartier «Derrière Wharf» est situé dans la commune de Port-Bouët, qui elle s’étend
sur une Superficie de 111,1 km². C’est la commune la plus au sud de la ville d’Abidjan,
entièrement en bordure de l’eau, elle est limitée au sud par l’océan Atlantique et à l’ouest
par la lagune Ebrié, le canal de Vridi.
Port-Bouët comprend 45 quartiers dont 18 précaires. Le relief est assez horizontal. C’est
une plaine côtière. La pluviométrie annuelle tourne autour de 1800 à 1900 mm d’eau

Type et population d’étude


Nous avons réalisé une étude transversale à visée descriptive sur une période de 3
mois allant du 05 septembre au 30 novembre 2007.
La population d’étude était constituée des riverains du quartier «Derrière Wharf» y
résidant depuis au moins trois mois consécutifs avec un âge minimum de 18 ans. N’ont
pas été inclus dans l’étude les sujets absents ou refusant de participer à l’enquête.

Echantillonnage
La taille de l’échantillon a été calculée selon la formule ci après :
N= ε² P×Q

N : taille de l’échantillon P : prévalence attendue Q : 1- P


I : précision relative ε = 1.96 P= 50 % Q= 50 % I= 5% donc N= 384 sujets.
Le quartier «Derrière Wharf» comprenant 06 cités, nous avons attribué par allocation
égale 64 sujets par cités. Un sondage en grappe à deux dégrés a permis d’obtenir dans
chaque cité, 8 grappes de 8 ménages. Une grappe correspondant à un îlot. Pour le choix
du ménage, nous nous mettions au centre de l’îlot et faisions pivoter une bouteille au
sol. La direction indiquée par l’embout de la bouteille était considérée comme la direction
de choix. Ensuite nous recensions tous les ménages dans cette direction et par tirage au
sort nous choisissons le premier ménage. Le choix des autres se faisant par contiguïté.
Etait interrogé dans chaque ménage, le chef de famille. En son absence, était enquêté
l’épouse ou tout autre personne répondant aux critères d’inclusion.

Collecte des données


La collecte des données a été réalisée par 06 enquêteurs à l’aide d’un questionnaire
préalablement testé.

Méthode d’analyse
L’analyse des données a été fait à l’aide du logiciel Epi-data 2.0 et SPSS 12.0.

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RESULTATS

1 Caractéristiques socio-démographiques
Nous avons interrogé 384 rivérains dont 51,04% était de sexe masculin et 48,96% de
sexe féminin, soit un sex ratio de 1,04. L’âge moyen était de 29,4 ans. Parmi eux, 34,65%
étaient du niveau secondaire et 27,30% du supérieur.
Les ménages possédant des enfants de moins de 5 ans étaient les plus nombreux
(67,97%).
Tableau I : Répartition des enquêtés selon leurs caractéristiques socio-démographiques

Sexe Fréquence Pourcentage (%)

masculin 196 51,04

féminin 188 48,96

Tranche d’âge Fréquence Pourcentage (%)

≤ 20 72 18,64

21-30 185 48,29

31-40 80 20,73

41-50 28 7,35

>50 19 4,99

Niveau d’instruction Fréquence Pourcentage (%)

Analphabète 65 17,06

Alphabétisé 16 4,20

Primaire 64 16,80

Secondaire 132 34,65

Supérieur 104 27,30


Présence d’enfants de moins
Fréquence Pourcentage (%)
de 05 ans dans le ménage
Oui 261 67,97

Non 123 32,03

2 Connaissances des enquêtés


Parmi les enquêtés, 199 percevaient le paludisme comme une maladie grave (52,23%)
et même très grave (39,37%). La majorité (96,33%) identifiait le moustique comme le
vecteur du paludisme et les caniveaux à ciel ouverts (58,53%) comme les principaux

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gîtes larvaires du moustique. Cependant respectivement 53,02%, 28,08%, et 16,27% des
enquêtés considéraient le soleil, la fatigue et certains aliments gras comme responsables
du paludisme. En revanche les moyens de prévention du paludisme proposés étaient donc
l’éviction de l’exposition au soleil (95,80%) et des aliments gras (47,51%) en plus de la
recommandation de l’utilisation de la moustiquaire imprégnée (72,18%) et l’observation
d’une bonne hygiène environnementale (66,40%).
Tableau II : Répartition des enquêtés selon leur connaissance sur le paludisme

Vecteur du paludisme Fréquence Pourcentage (%)

Les sorciers 5 1,31


La nourriture 62 16,27

Le soleil 202 53,02


Les mouches 16 4,20
La fatigue 107 28,08
Le moustique 367 96,33

Moyens de prévention du paludisme Fréquence Pourcentage (%)

Eviction de l’exposition au soleil 365 95,80

Evitement de certains aliments 181 47,51

Protection contre les sorciers 43 11,29

Epandage d’insecticide 178 46,72

Utilisation de serpentins 187 49,08


Utilisation de bombe insecticide 76 19,95
Assainissement aux alentours de la maison 253 66,40
Eviction de flaques d’eau autour des maisons 356 93,44

Usage de moustiquaire imprégnée 275 72,18

Gîtes larvaires Fréquence Pourcentage (%)


Pneus usés 180 47,24
Les caniveaux à ciel ouvert 223 58,53
Flaques d’eau 3 0,79

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Tableau III : Répartition des enquêtés selon leur perception de la gravité du paludisme

Niveau de gravité du paludisme Fréquence Pourcentage (%)


pas grave 4 1,05
un peu grave 22 5,77
Grave 199 52,23
très grave 150 39,37
Aucune opinion 6 1,57
Total 381 100,00

3 Attitudes et pratiques des enquêtés


L’assainissement de l’environnement familial était proposé comme principal moyen
de prévention du paludisme (56,17%) par les ménages (Tableau III).
Les moyens de protection individuelle préconisés étaient l’utilisation de bombes
insecticides (19,95%), de serpentins (49,08%) et enfin des moustiquaires imprégnées
(72,18%) (Tableau IV). Et comme mesure de prévention collective, les enquêtés suggéraient
l’éviction de l’exposition au soleil (95,80%), le nettoyage autour des maisons (66,40%),
l’évacuation des eaux usées (93,44%) et l’abstention à la consommation de certains
aliments (47,51%) (Tableau II).
L’observation de l’hygiène environnementale autour des ménages a permis de constater
la présence d’herbes sauvages (91,25%), d’eaux stagnantes (50%) et de caniveaux à ciel
ouvert (13,75%) (Tableau V).
En pratique, seulement 4,76% des enquêtés utilisaient la moustiquaire imprégnée
et 2,93% pratiquaient l’hygiène environnementale comme moyen de prévention du
paludisme (Tableau IV).
Tableau IV : Répartition des enquêtés selon le choix des moyens de prévention du paludisme

Moyens de prévention du paludisme Fréquence Pourcentage (%)

Eviction de l’exposition au soleil 11 2,89


Eviction de certains aliments 3 0,79
Protection contre les sorciers 1 0,26
Usage de serpentins 3 0,79
Usage de bombe insecticide 111 29,13
Assainissement aux alentours de la maison 214 56,17
Usage de moustiquaire imprégnée 57 14,96

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Tableau V : Constat sur l’environnement immédiat de l’habitat

Présence aux abords de l’habitat de : N=80 Fréquence Pourcentage (%)


Herbes sauvages 73 91,25
Caniveaux non couverts 11 13,75
Eaux stagnantes 40 50
Pneus usés 1 1,25
Noix de coco vides 1 1,25

DISCUSSION
Le jeune âge des riverains dont la moyenne est de 29,4 ans est le reflet de la jeunesse
de la population ivoirienne [INS, 1998]. Les niveaux d’étude secondaire et supérieur
(61,95%) dont étaient nos enquêtés pourrait constituer un atout pour la promotion de
la santé. En effet, l’éducation rend les populations réceptives aux divers messages de
respect des règles d’hygiène et d’éducation sanitaire aussi bien au niveau individuel que
communautaire [Galobardes B, 2006 ; Kalichman S, 2000 ; Nguendo Y, 2000]. La majorité
des ménages comptait des enfants de la tranche d’âge de 0 à 5 ans. Cette tranche d’âge
est la plus vulnérable au paludisme [Anno’Fel, 2002 ; DOCUMENTATION SANTÉ DU
MONDE, 1991].
Le paludisme était considéré comme une maladie grave dans 91,60% des cas par
les riverains. Cette notion de gravité serait due à l’inconfort lié aux signes cliniques
de la maladie que sont la fièvre, l’asthénie, les arthralgies, l’anorexie et les céphalées.
Nos résultats corroborent ceux des études de KINIFO [Kinifo O, 2000] et du CREMSA
[CREMSA, 2001] dans lesquelles respectivement 97% et 99% des enquêtés connaissaient
le paludisme en tant qu’affection responsable d’inconfort.
Concernant la connaissance du vecteur du paludisme, 96,33% des enquêtés
incriminaient le moustique. Nos résultats sont comparables à ceux du PROJET NETMARK
au Ghana [NETMARK, 2004] où 82% des répondants ont identifié le moustique comme
vecteur du paludisme. Cependant les gîtes larvaires ne sont toujours pas connus
par ceux-ci. En effet, seulement 58,53% savaient que les caniveaux à ciel ouverts
étaient pourvoyeurs de larves de moustiques. Cet état d’ignorance est peut être lié à la
méconnaissance du cycle de développement du moustique par les populations.
S’agissant des moyens de prévention de la maladie, les ménages utilisaient la
moustiquaire imprégnée à 92,81% et l’assainissement de l’environnement familial
(66.40%) par l’évacuation des eaux usées autour des maisons (93.44%). Toutefois, des
préjugés tels que l’éviction de l’exposition au soleil, l’abstention à la consommation des
aliments gras et la protection contre les sorciers étaient évoqués par certains riverains.
Dans l’entendement collectif, l’hyperthermie observée lors du paludisme serait directement
corrélée à l’exposition solaire. En effet, tous ces préjugés pourraient détourner l’attention
des populations des vraies mesures de prévention du paludisme.
Malgré la connaissance du moustique comme vecteur du paludisme (96,33%), des
caniveaux à ciel ouverts (58,5%) comme gîtes larvaires et l’assainissement aux alentours

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des maisons (56,17%) comme moyens de prévention du paludisme, les riverains
n’observaient pas l’hygiène environnementale en prévention du paludisme. En effet, tant
bien même qu’ils considéraient le paludisme comme une maladie grave et en connaissaient
les moyens de prévention, ils ne s’en prémunissaient pas. L’utilisation effective de
moustiquaire imprégnée était de 16,95% et 29.13% pour les insecticides. L’assainissement
du milieu était observé chez 56,17% des enquêtés. BARIBWIRA [Baribwira C, 1994] avait
révélé également un faible taux d’utilisation de la moustiquaire imprégnée (5,5%) et 4,9%
pour les autres moyens de protection. Ce faible taux d’utilisation en général pourrait
s’expliquer par le coût élevé de la moustiquaire imprégnée et sa non disponibilité [Angbo
O, 2005]. D’où nécessité de réduire le coût et de vulgariser la moustiquaire imprégnée
d’insecticides pour les populations défavorisées.
Face aux attitudes et pratiques dans les ménages, le comportement de nos enquêtés
était en contradiction avec leurs connaissances vis-à-vis du paludisme surtout dans la
mise en pratique des moyens de prévention à savoir l’assainissement du milieu, l’utilisation
de moustiquaire imprégnée d’insecticides.

CONCLUSION
Cette étude nous a permis de constater que les moyens de prévention contre le
paludisme sont connus par les habitants du quartier derrière wharf de Port-bouet.
Cependant, il existe un faible taux d’utilisation de ces moyens.
Face à ce constat, nous pensons qu’il est nécessaire de faire une bonne éducation
sanitaire de la population en insistant sur le respect des mesures d’hygiène
environnementale.

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