SANT Fi FievreAphteuse
SANT Fi FievreAphteuse
SANT Fi FievreAphteuse
aphteuse
Maladie épizootique
strictement animale
Description et importance
La fièvre aphteuse est une des affections virales les plus
contagieuses chez les animaux sensibles. Elle provoque
une maladie très grave au plan individuel et des pertes
économiques particulièrement importantes dans les pays
touchés. Ce n’est pas une zoonose (1). Son importance en
fait un danger sanitaire de première catégorie. C’est une
affection des bovins, des petits ruminants et des suidés,
domestiques ou sauvages transmise directement d’animal
à animal ou par contacts indirects (matériel contaminé,
produits animaux, interventions humaines d’un secteur
infecté vers un secteur indemne). Par ailleurs, il semble que
l’agent de la fièvre aphteuse puisse être transporté par le
vent sur des distances très importantes (60 km au-dessus
des terres et jusqu’à 300 km au-dessus des mers).
La fièvre aphteuse peut se présenter sous forme aiguë
avec mortalité importante et excrétion massive de virus
quand elle affecte les porcs et au contraire, de façon
souvent inapparente, chez les petits ruminants. >>>
Contexte
Il existe sept sérotypes (A, O, C, SAT 1, SAT 2, SAT 3,
Asia 1) et de nombreux sous types de virus. Les
animaux guéris ou vaccinés vis-à-vis d’un type sont
résistants à une nouvelle infection par ce type mais
totalement sensibles vis-à-vis d’un autre, ce qui rend la
lutte contre la fièvre aphteuse particulièrement difficile.
En 2013, l’Union européenne ainsi que les États-Unis,
le Canada et de nombreux pays de la zone du Pacifique
tels que le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande
sont indemnes de la maladie. >>>
>>> La vaccination contre la fièvre aphteuse a été
progressivement interdite dans les pays de l’UE, dont la
France, dès 1991. Des épizooties ont toutefois continué à
sévir sporadiquement de 1990 à 2000, notamment dans
les Balkans et en Italie. En 2001, une importante
épizootie (près de 4 000 foyers) s’est déclarée en
Grande-Bretagne sur les bovins et les ovins provoquant
l’abattage de plusieurs millions de ruminants. Elle a été
à l’origine de deux foyers en France suite à l’importation
d’ovins avant la déclaration de l’épizootie. Tous ces
foyers ont été combattus par l’abattage des animaux
malades ou contaminés sans recours à la vaccination,
celle-ci reste cependant possible dans le cas où
la maladie échapperait à tout contrôle et viendrait à
s’étendre de façon catastrophique.