Histoire de La
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Histoire de La
INTRODUCTION
La colonie du Congo a connu un des meilleurs systèmes de santé colonial en Afrique. Il n'était
pas faux d'affirmer à l'époque que l'indigène congolais accédait à des soins de santé de qualité,
tout comme l'œuvre Médicale coloniale en Afrique Centrale (Congo-Rwanda-Burundi) est une
membres de la communauté.
coloniaux, tout comme les troubles et les guerres qui ont émaillé la RDC ont vite fait de détruire
Avant l'arrivée du colon avec sa Médecine occidentale que nous pratiquons jusqu'à ce jour, les
(physiques, psychologiques) ont toujours été des véritables praticiens médicaux équivalents des
Il faut cependant avouer que l'efficacité de cette pratique était manifestement inférieure à celle
de < la nouvelle Médecine des blancs. La grande morbimortalité qui faisait disparaître des
villages entiers en était témoins. La Médecine traditionnelle congolaise reste cependant
Un des premiers belges connus au Congo est ce fameux Dr ALLART qui s'installa à Borna en
torse nu, ceint d'un tablier en caoutchouc, s'efforçant surtout de maintenir en vie ses malades
La plupart des médecins occidentaux ont été recrutés dans les pays occidentaux disposant
d'une expérience tropicale plus étendue: Italie, Portugal, Espagne et pays scandinaves.
Entre 1885 et 1779, MENSE fut le seul médecin en amont du Bas-Congo. En 1891, le Congo
comptait déjà 8 Médecins, et à partir du début du siècle, leur nombre évolue entre 25 et 30. En
Les missions chrétiennes, Protestantes et Catholiques, ont joué un rôle majeur dans les soins de
Avec le temps, des enquêtes permettront d'identifier les problèmes de santé auprès des
Les fères générations des Médecins Coloniaux ont été à la fois bâtisseurs d'infrastructures
dans les domaines de la parasitologie. Surtout qu'il était imposé à chaque Médecin, pour
prétendre à une progression dans la carrière, un examen de recyclage sur la pathologie
Le besoin de se protéger contre des grandes endémies ou des épidémies des grandes masses
Ceci a abouti à une division de travail très poussée avec délégation d'une grosse part des tâches
à des auxiliaires sanitaires pour la plupart formés sur le tas. Les auxiliaires Médicaux étaient
Belges ou Congolais.
Le personnel autochtone, bien entraîné, s'est montré trés efficace surtout qu'il a bénéficié
d'une fonction continue. Ces auxiliaires ont pour finir acquis le titre 'd'agent sanitaire si prisé à
cette époque. lis ont joué un rôle déterminant dans l'extension du réseau de la santé publique à
l'ensemble du pays.
De toutes les façons, le colonialiste avait besoin d'une main d'ceuvre locale saine de corps pour
un meilleur rendement au travail. Tous les moyens étaient donc nécessaires pour préserver la
santé de la population. Dans cette tâche immense de couvrir tout le territoire congolais d'un
La formation du personnel
L'Etat colonial du Congo était toujours préoccupé par la formation d'un personnel médical et
paramédical compétent, sans lequel aucun résultat n'avait été possible. Au début I formation se
limitait à initier aux techniques les plus simples, les plus courantes, des jeunes congolais
Cette formation sur le tas fis place progressivement à une éducation formelle en langue
vemaculaire d'abord, en français par la suite. Ainsi naquirent les écoles d'aides-infirmiers,
assistants médicaux et, pour finir par les Facultés de Médecine à Lovanium en 1956, à
1963.
Assez töt dans les années 601es Universités congolaises ont commencé à former des Médecins
spécialistes dans les principales branches de ta Médecine. Cette tradition encore en vigueur à
ce jour, principalement à l'Université de Kinshasa, fait de notre pays un des grands pourvoyeurs
Les autres membres de l'équipe médico-sanitaire ont aussi bénéficié d'une formation orientée
vers une pratique spécialisée de la Médecine. Les différents instituts supérieurs en sciences
infirmières et techniques appliquées (ISTM) qui sont nés dans les années 70 en sont les cadres
de formation.
En accord avec la déclaration d'Alma-Ata (Adjerbaijan) en 1976, notre pays a opté pour la
stratégie des soins de santé primaires (S.S.P). Cette stratégie vise à traduire dans les faits la
politique national en matière de santé qui se résume en "La santé pour tous et par tous"
Les S.S.P sont une offre de service de santé de qualité accessibles aussi bien géographiquement,
financièrement que culturellement. Dans ce cadre, le pays a été subdivisé en 505 zones de
santé (Z.S), celle-ci était une aire géographique peuplée de 100.000-150.000 hab, et ayant en
son sein un hôpital général de référence (HGR) et éventuellement d'autres hôpitaux et une
Le système ainsi constitué est de type pyramidal (la pyramide des SSP), avec à la base les Z.S
En terme de prise en charge des problèmes de santé, la communauté est appelée à jouer un
rôle majeur. Les problèmes non résolus dans la communauté sont référés dans les centres de
santé; ceux-ci transfèrent les problèmes pour lesquels ils sont incompétents à l'hôpital général
de référence. La référence de la base vers le sommet est donc un mode de prix en charge
sont appelé à jouer un rôle important dans le système de santé Congolais. La prise en compte
Quelques grands noms ont marqué la politique nationale de santé, parmi eux on peut citer.
Le Dr Paul KALONDA, Ministre de la Santé Publique dans les années 60-7f), qui a initié et
mis en cœuvre les lois sur l'organisation de la profession médicale (création de l'ordre
Le Prof. Dr. Martin NGUETE Kinkela, Commissaire d'Etat (Ministre) à la Santé Publique
dans les années 80, en réalité à l'origine des SSP aussi bien au Congo que dans le
Monde.
de lutte contre les problèmes majeurs de Santé en RDC. Ces différents programmes
nationaux de lutte contre la maladie sont conçus pour penserles stratégies de lutte au