Sujet II-2 Specialite

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Élément de correction partie 2 exercice 2 spécialité

Eléments scientifiques issus du Doc.1 L’entrainement aboutit à l’augmentation du nombre (plus qu’un doublement) et de volume des
document: (complets, pertinents, utilisés à mitochondries : l’individu entrainé aura donc potentiellement 3 à 4 fois plus d’ATP produite par
bon escient en accord avec le sujet…) respiration.
Doc.2 L’entrainement aboutit à l’augmentation de l’activité enzymatique qui passe de 1ua à 2,2 ua au
bout de 21 semaines. 9 semaines après l’arrêt de l’entrainement l’activité enzymatique est revenue à 1
ua.
Doc.3 la quantité de glycogène augmente de 2,5 à 4,5 g/kg grâce à l’entrainement 15 à20 %).
Doc.4 La production d’ATP se fait également par fermentation. À la vitesse de 12km/h il n’y a pas de
différence (2,8mmoles/l) par contre au delà l’entrainement permet de produire moins de lactate quand
la vitesse de course augmente (pente de la droite 0,69 contre 1,83 pour le sujet non entrainé) : donc
moins de fatigue.
Eléments scientifiques issus des L’ATP est la molécule énergétique utilisée pour réaliser un mouvement. Sa production peut se faire par
connaissances acquises respiration cellulaire en présence d’O2 (glycolyse cytoplasmique : 2ATP/mole de glucose ; cycle de
KREBS mitochondriale grâce au enzymes : 36 ATP / mole de glucose). Elle peut se faire par
fermentation lactique cytoplasmique en absence d’O2 (2 ATP/mole de glucose).
Acide pyruvique est la molécule issue de la glycolyse qui se trouve au carrefour des deux voies
métaboliques (respiration et fermentation)
Eléments de mise en relation et réponse L’augmentation du nombre de mitochondries permet d’assurer une oxygénation plus rapide et plus
à la problématique efficace des cellules musculaires, ce qui limite la part de la fermentation dans la régénération du stock
d’ATP. La fatigue musculaire interviendra plus tard et l’intensité de l’effort fourni peut être plus
important.
Eléments de démarche L’élève présente la démarche qu’il a choisie pour répondre à la problématique, dans un texte soigné
(orthographe, syntaxe), cohérent (structuré par des connecteurs logiques), et mettant clairement en
évidence les relations entre les divers arguments utilisés.
Nous allons étudier les bénéfices qu’a l’humain à s’entraîner au travers des modifications physiologiques/cytologiques/métaboliques qui surviennent en seulement
5 mois.

*Ampleur du métabolisme respiratoire

Document 1 : Un entraînement de 21 semaines à raison de 5 séances par semaine permet d'observer dans les cellules musculaires une augmentation du nombre de
mitochondries de 120%, soit plus qu’un doublement et une augmentation de 14 à 40% de la taille des mitochondries. L’individu entraîné aura donc
potentiellement à sa disposition environ 3 à 4 fois plus d’adénosine triphosphate ou ATP produite par respiration, au sein de ces organites plus nombreux et plus
volumineux.

Document 2 : Au cours des 21 semaines d’entraînement, l’activité des enzymes du cycle de Krebs passe de 1 u.a à 2.1 u.a, ce qui représente une augmentation de
plus de 100%. Or ces enzymes du cycle de Krebs génèrent directement de l’ATP ainsi que des transporteurs « réduits »( au sens chimique de l’oxydoréduction) qui
par leur oxydation génèrent eux aussi des molécules d’ATP. Au total, 2 + 36 = 38 molécules d’ATP sont produites par glucose oxydé.( C’est en fait l’acide pyruvique
qui pénètre au sein de l’organisme. Les « 2 » ATP proviennent de la glycolyse hyaloplasmique préalable qui permet de transformer le glucose en pyruvate) Au final,
ces deux documents illustrent bien que 105 séances d’entraînement vont augmenter considérablement la quantité d’ATP de l’homme sportif. Or l’ATP est l’énergie
directement utilisable consommée en grande quantité au sein de la cellule musculaire qui se contracte.

*Ampleur des réserves en glycogène

Document 3 : L’entraînement augmente également la quantité de glycogène musculaire (13 à 15 g/kg de muscle à 15.5 à 17,5 g/kg de muscle). Cette augmentation
est donc de l’ordre de 15-20%.Le glycogène est la forme de stockage du glucose puisque chaque molécule contient des milliers de résidus du glucose enchaînés. Plus
il y a de glycogène et plus le muscle disposera de réserves intrinsèques.

*Résistance à la fatigue

Document 4 : L’entraînement augmente considérablement la vitesse à laquelle un humain peut courir sans accumuler de lactate. Alors que l’individu non sportif
accumule déjà du lactate pour les vitesses modérées de 16km/h et visiblement se fatigue à 18-20 km/h par une accumulation massive, le sportif peut continuer à
courir jusqu’à 24km/h avec au final une accumulation moindre. Sa VMA ou vitesse maximale aérobie est nettement supérieure.

*En quoi ces modifications permettent des contractions musculaires plus intenses et de plus longue durée ?

Les cellules musculaires peuvent produire de l’ATP par respiration oxydative mitochondriale et par fermentation lactique au sein du cytoplasme. Cette dernière est,
soit le métabolisme de base pour les puissantes fibres blanches riches en glycogène, soit un métabolisme de crise, quand la VMA est dépassée, pour les fines fibres
rouges pauvres en glycogène mais résistantes à la fatigue, si elles sont bien approvisionnées en sang (source de glucose et d’O2 et exportateur de CO2 et des
lactates).

On voit que l’entraînement a « joué sur les deux tableaux » et améliorer la puissance possible des contractions et leur durée en augmentant la production possible
d’ATP par les mitochondries (métabolisme respiratoire) et les réserves de glycogène (métabolisme fermentaire).

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