Td2 Thermo Mpsi2
Td2 Thermo Mpsi2
Td2 Thermo Mpsi2
TD 2 : THERMODYNAMIQUE
1 Echelle Fahrenheit
air
x
H eau air
→
−
g
1 Exprimer la loi donnant la pression P qui règne dans l’eau à une profondeur z.
→
−
2 Déterminer la résultante F des forces de pression qui s’exercent sur le barrage en fonc-
tion de ρ , g, L et H .
−→
3 Exprimer M o , le moment en O de ces forces.
4 Tout se passe comme si cette force s’appliquait en un point C de la paroi, appelé centre
de poussée. Déterminer sa position.
2
4 Eau liquide
Une mole d’eau liquide est caractérisée dans un certain domaine de températures et de pres-
sions autour de l’état 0 où { P o =1 bar ; T o =293 K ; Vo = 10−3 m3 }, par un cœfficient de dilata-
tion isobare α = 3 × 10−4 K−1 et par un cœfficient de compressibilité isotherme χT =5 × 10−10 Pa−1
constants.
1 Etablir que l’équation d’état liant V ,P et T de ce liquide est :
V
ln = α( T − T o ) − χ T ( P − P o )
Vo
Dans une ligne de chemin de fer, les rails ne sont pas posés de manière jointive. Pour des rails
en acier d’une longueur de L o = 80 m à T o = 273 K, quelle est la distance minimale qu’il faut
laisser entre eux pour ne pas causer de déformation de cette ligne suite à une augmentation de la
température ?
On suppose que l’allongement des rails est dû uniquement à l’effet de la température et que l’écart
de température maximum par rapport à T o est de 60 o C.
On donne : cœfficient de dilatation linéaire de l’acier : λ= 12 × 10−6 K−1 .
Une masse de 1 kg d’air, assimilé à un GPD, subit une compression adiabatique qui fait passer
sa température de T i =293 K à T f =333 K. Trouver l’expression du travail nécessaire à la com-
pression. Application numérique.
On comprime de façon isotherme et reversible une mole de gaz d’un volume V1 à un volume
V2 . L’équation d’état de Van Der Waals s’applique à cette mole de gaz :
³ a ´
P + 2 (V − b) = RT
V
Exprimer le travail reçu par le gaz lors de cette compression.
8 Détente de JGL
an2
U = nC V ,m T − + Uo
V
3
n représente la quantité de matière, a est une constante caractéristique du gaz, C V ,m est la
capacité thermique molaire à volume constant, supposée indépendante de T dans le domaine
de température considéré et U o est une constante additive ( l’énergie interne,comme l’énergie
potentielle d’interaction entre particules, est définie à une constante additive près).
Initialement, ce gaz se trouve dans les conditions suivantes : P1 = 105 Pa (très proche de la
pression atmosphérique) et T1 = 293 K . Au cours de la détente Joule-Gay Lussac, le volume du
gaz double. Calculer la variation de température ∆T correspondante.
5R
On donne : C V ,m = ; a= 0,14 J m3 mol−2 .
2
On place dans les deux compartiments d’une enceinte la même quantité n =2, 00 mol de deux
gaz identiques . Ces deux compartiments sont séparés par une paroi mobile de section S = 200
cm2 . Initialement, les deux gaz ont même température T o = 300K et même pression P o = 10, 0
bar, et la paroi est au milieu de l’enceinte, à l’abscisse x = 0. Le gaz est supposé obéir au modèle
du gaz parfait.
Paroi mobile
S
O x
Un gaz monoatomique est maintenu à une pression de 1,2 bar et une température 300 K, dans
une enceinte cylindrique de volume Vi =1L, grâce à une masse M posée sur un piston de masse
m p = 1 kg. Le piston est à une hauteur h i = 50 cm . On enlève la masse M , ce qui permet au gaz
de se détendre, de façon adiabatique, jusqu’à la pression finale P f ; le volume est alors Vf . On
désigne par P o bar la pression atmosphérique.
1 Calculer la valeur de la masse posée sur le piston et la pression finale P f .
Vf Tf
2 Effectuer le bilan énergétique de la transformation. Trouver les rapports et . Ap-
Vi Ti
3R
plication numérique : on donne C v,m = et on admet que l’équation d’état du gaz est celle d’un
2
gaz parfait. Calculer le travail reçu par le gaz.
Du dioxyde de carbone, gaz parfait à l’état initial (P i =8 bar, T i =298 K , Vi = 2 L), se détend
dans le vide jusqu’à l’état final (P f ,T f ,Vf =5 L). L’enceinte renferment le gaz est adiabatique et
rigide.
Quelle est la masse de gaz ? Calculer les variations d’énergie et d’enthalpie du gaz au cours de la 4
transformation. En déduire la pression finale. On rappelle que la masse molaire de CO2 est : M =
44 g mol−1 .
Dans un calorimètre dont la valeur en eau est de 41 g, on verse 100 g d’eau. Une fois l’équilibre
est thermique atteint, on mesure une température de 20 o C . On place alors une barre métallique
dont la masse est 200 g et dont la température initiale est de 60 o C. A l’équilibre, on mesure une
température de 30 o C. Déterminer la capacité thermique du métal.
On donne la capacité thermique massique de l’eau c e =4,18 kJ kg−1 K−1 et on suppose que les ca-
pacités thermiques massiques sont constantes dans le domaine de températures considérées.
A B
THERMOSTAT
R n=1 n=1
(P o , Vo , T o ) (P o , Vo , T o )
On suppose que les enceintes contiennent des gaz parfaits et que l’enceinte A est parfaitement
Cp
calorifugée. On note γ = . On chauffe l’enceinte A jusqu’à la température T1 par la résistance
CV
chauffante. Les transformations seront considérées comme quasi-statiques.
1 Déterminer les volumes finaux des deux enceintes ainsi que la pression finale.
2 Calculer la variation de l’ énergie interne de chacune des deux enceintes ainsi que celle
de l’ensemble.
3 Quelle est la nature de la transformation de l’enceinte B ? En déduire le calcul du travail
échangé entre les deux enceintes et le transfert thermique Q 1 entre l’enceinte B et le thermostat.
4 Déterminer le transfert thermique Q 2 fourni par la résistance.
15 Mesure du cœfficient γ
5
1/ Méthode de Ruchardt :
CP
La méthode de Rüchardt permet de déterminer le rapport γ = des capacités thermiques à
CV
pression et à volume constants en étudiant le mouvement d’une bille de masse m = 16,6 g dans
un tube en verre. La bille métallique dont le diamètre est très voisin de celui du tube se comporte
comme un piston étanche. On place le tube au-dessus d’un récipient de volume Vo = 10 L.
Lorsqu’on lâche la bille dans le tube de section s = 2,010−4 m2 , on observe des oscillations amor-
ties autour d’une position d’équilibre. La méthode consiste à mesurer la période d’oscillation T o
du mouvement de la bille dans le tube. Pour cela, on enregistre la pression P dans le récipient
à l’aide d’un capteur de pression pendant 20 secondes. On observe qu’à l’équilibre, la position de
la bille est z e =- 41 cm. On prendra pour axe Oz un axe vertical ascendant dont l’origine est à
l’extrémité supérieure du tube.
On note P o = 1, 0105 Pa la pression atmosphérique, g = 9, 81 m s−2 l’accélération de la pesanteur,
C P la capacité thermique molaire à pression constante, C V la capacité thermique molaire à vo-
lume constant, T o = 293 K la température extérieure, T la température à un instant donné du
gaz contenu dans le récipient, z la position de la bille à un instant donné, R = 8, 31 J K−1 mol−1 la
constante des gaz parfaits, M = 29 g mol−1 la masse molaire de l’air et 1,0 bar= 1, 0.105 Pa.
1 Déterminer l’ordre de grandeur de la suppression créée par la bille. Le comparer à la
valeur de la pression atmosphérique. Que peut-on en conclure ?
2 Pour mesurer la pression, on utilise un capteur de pression commercial qui délivre une
tension u proportionnelle à la pression P soit u = aP . En l’absence de bille, la pression est mesurée
à l’aide d’un multimètre numérique. Sur le calibre le plus approprié, on obtient 3, 333 V. Quelle
est la valeur de a en V bar−1 ? En déduire l’ordre de grandeur des variations de la tension u.
Conclure quant à l’utilisation du multimètre pour cette mesure.
3 L’enregistrement de l’écart de pression P − P o a été effectué à l’aide du montage ci-
dessous.
R2
R1 −
∞
R3
+
Eo s
u R3
On suppose que l’amplificateur opérationnel est idéal et fonctionne en régime linéaire. Expri-
mer la tension de sortie s de l’amplificateur opérationnel en fonction de u, R 1 , R 2 et E o .
4 Montrer qu’il s’agit d’une fonction affine s = aP + b de la pression P exprimée en bars.On
précisera les expressions de a et b.
5 Sachant que la tension de sortie s de l’amplificateur opérationnel est nulle lorsque la
pression P vaut la pression atmosphérique et qu’on a s = 3, 0 V pour un écart de pression P − P o
de 1,0 kPa, déterminer les valeurs de R 2 et E o . On donne R 1 = 1,0 kΩ.
6 Montrer que la force de pression exercée sur une demi-sphère de rayon r par une pres-
sion uniforme P o est F = P o πr 2 . On donnera la direction de cette force.
7 En appliquant par exemple le principe fondamental de la dynamique à la bille, établir
l’équation du mouvement de la bille en fonction de P , P o , m, g, s et des dérivées temporelles de
z.
8 L’air contenu dans le récipient est assimilé à un gaz parfait. On suppose qu’il vérifie la
relation de Laplace disant que le produit PV γ est constant. Rappeler les conditions de validité de
cette loi.
9 En admettant que dV = V − Vo = sz et que dP = P − P o , en déduire P − P o en fonction de
z.
10 En déduire l’équation différentielle du mouvement vertical de la bille et montrer que
la pression obéit à une équation différentielle analogue. 6
11 En déduire l’expression de la période T o des oscillations et celle de la position z e à
l’équilibre.
12 En déduire l’expression de γ en fonction de T o .
2. Méthode de Clément-Desormes :
Pour un fluide quelconque, on peut écrire le transfert thermique sous la forme :
δQ = C V dT + ℓ dV = C P dT + h dP
µ ¶ µ ¶
∂P ∂V
avec ℓ = T et h = −T
∂T V ∂T P
23 Pour cette transformation BC, on admet que les échanges thermiques se font par
convection selon la loi dite de Newton : les pertes sont proportionnelles à l’écart de température
entre l’intérieur et l’extérieur P = k(T − T o ) où T est la température du gaz et T o la température
extérieure. En faisant un bilan énergétique, montrer que :
dT T − To
=−
dt τ
On exprimera τ en fonction de R , n le nombre de moles du gaz dans le système et γ.
24 En déduire l’équation différentielle vérifiée par la pression.