R1.03 - Science Des Matériaux 2022-2023

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R1.

03 – Science des maté riaux

PROPRIETES MECANIQUES
DESIGNATIONS NORMALISEES
R1.03 – Science des matériaux

Table des matières

1 Propriétés mécaniques des matériaux ________________________________________________________ 4

1.1 Essai de traction (NF A 03‐151) _________________________________________________________ 4


1.1.1 Définitions _______________________________________________________________________________ 4

1.1.2 Grandeurs caractéristiques d’un essai de traction ________________________________________________ 6

1.1.3 Comportements des matériaux en traction _____________________________________________________ 7

1.1.4 Quelques valeurs numériques ________________________________________________________________ 9

1.2 Elasticité __________________________________________________________________________ 11


1.2.1 Contrainte ______________________________________________________________________________ 11

1.2.2 Déformation ____________________________________________________________________________ 13

1.2.3 Relation contrainte déformation en élasticité linéaire : la loi de Hooke et les constantes élastiques _______ 14

1.2.4 Valeurs numériques du module d’Young ______________________________________________________ 15

1.3 Plasticité __________________________________________________________________________ 16

1.4 Dureté (NF A 03‐152) ________________________________________________________________ 17


1.4.1 HB = Indice de dureté Brinell ________________________________________________________________ 17

1.4.2 HV = Indice de dureté Vickers _______________________________________________________________ 17

1.4.3 HRC (ou HRB) = Indices de dureté Rockwell ____________________________________________________ 18

1.4.4 Correspondances approximatives entre dureté et Rm ____________________________________________ 19

1.5 Résilience__________________________________________________________________________ 20

1.6 Ténacité ___________________________________________________________________________ 21

2 Désignations normalisées des principaux alliages utilisés en construction mécanique ________________ 22

2.1 Les alliages fer‐carbone ______________________________________________________________ 22


2.1.1 Les aciers _______________________________________________________________________________ 22

2.1.2 Les fontes _______________________________________________________________________________ 26

2.2 Les alliages d’aluminium _____________________________________________________________ 28


2.2.1 Alliages d'aluminium destinés au corroyage ____________________________________________________ 28

2.2.2 Alliages d'aluminium destinés à la fonderie ____________________________________________________ 30

3 TD 1 Détermination des propriétés mécaniques d’un acier de construction navale ___________________ 31

3.1 Présentation _______________________________________________________________________ 31

3.2 Elasticité : détermination du module d’Young ____________________________________________ 32

3.3 Plasticité : courbe conventionnelle de traction ___________________________________________ 34

3.4 Plasticité : courbe de traction contraintes vraies/déformations vraies ________________________ 36


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3.5 Annexe : effectuer une régression linéaire à l’aide de la calculatrice __________________________ 38

4 TD 2 DESIGNATION NORMALISEE DES ACIERS, FONTES ET ALLIAGES D’ALUMINIUM __________________ 40

5 TD 3 Détermination des propriétés mécaniques d’un acier non allié en fonction du traitement thermiques
(à faire en salle informatique) __________________________________________________________________ 43

6 TD 4 Sujets concours ENSEA _______________________________________________________________ 44

6.1 2018 ______________________________________________________________________________ 44

6.2 2017 ______________________________________________________________________________ 44

6.3 2016 ______________________________________________________________________________ 44

6.4 2015 ______________________________________________________________________________ 44

6.5 2013 ______________________________________________________________________________ 45

6.6 2012 ______________________________________________________________________________ 45

6.7 2010 ______________________________________________________________________________ 45

6.8 2009 ______________________________________________________________________________ 46

6.9 2008 ______________________________________________________________________________ 46

6.10 2007 ______________________________________________________________________________ 46

6.11 2004 ______________________________________________________________________________ 47

6.12 2003 ______________________________________________________________________________ 47

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R1.03 – Science des matériaux

1 Propriétés mécaniques des matériaux

Un matériau soumis à des efforts extérieurs se déforme de façon réversible (déformation élastique)
ou irréversible (déformation plastique.) Les efforts engendrent dans le matériau des contraintes. La
relation qui lie les contraintes aux déformations s’appelle le comportement.

L’essai de traction permet d’obtenir un état de contrainte et de déformation homogène dans le


matériau à tester (sous réserve d’utiliser une géométrie d’éprouvette normalisée.) Grâce à cette
condition d’homogénéité, il permet d’obtenir des caractéristiques mécaniques intrinsèques à la fois
dans le domaine élastique et dans le domaine plastique.

1.1 Essai de traction (NF EN ISO 6892‐1)


Une éprouvette normalisée (plate ou cylindrique) est étirée à vitesse constante sous l’action d’une
force F . Si l’on mesure l’allongement Dl de l’éprouvette, on peut tracer une courbe de traction :

La courbe F en fonction de Dl présente l’inconvénient majeur de caractériser le comportement de


l’éprouvette et non celui du matériau. Pour pouvoir extraire des propriétés intrinsèques (c’est à dire
qui ne dépendent que du matériau et non pas de la géométrie de l’éprouvette) on trace les courbes
contrainte/déformation.

1.1.1 Définitions
Dans le cadre de l’essai de traction (état de contrainte uniaxiale) on distingue :

 la contrainte nominale (ou conventionnelle) de la contrainte vraie (ou rationnelle),

o contrainte nominale (ou conventionnelle)


F
sn = ou S0 est la section initiale de l’éprouvette
S0

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R1.03 – Science des matériaux
o contrainte vraie (ou rationnelle)
F
s= ou S est la section instantanée de l’éprouvette
S

La dimension d’une contrainte est le rapport d’une force par la surface sur laquelle elle s’exerce. Les
contraintes se mesurent en newtons par mètre carré (N/m²) ou pascal (Pa) : une contrainte est donc
homogène à une pression. En mécanique cette unité est trop petite et l’unité habituelle est le
mégapascal (MPa) ou meganewton par mètre carré ou le newton par millimètre carré (N/mm²).

 la déformation nominale (ou conventionnelle) de la déformation vraie (ou rationnelle).

o déformation nominale (ou conventionnelle)


Dl l - l0 l
en = = = -1
l0 l0 l0
o déformation vraie (ou rationnelle)
æl ö
e = ln çç ÷÷÷
çèl 0 ÷ø

Les déformations sont le rapport de deux longueurs : c’est une grandeur sans dimension. La
déformation n’a pas d’unité ; on peut l’exprimer en %.

A partir des courbes force/déplacement ( F / Dl ), on vient les convertir en courbe contrainte


nominale/ déformation nominale (ou courbe conventionnelle de traction sn / en .) Comme S 0 et l 0
sont des constantes, cette courbe sn / en est homothétique de la courbe force déplacement. Mais
avec ces grandeurs, on peut comparer les valeurs établies pour des éprouvettes de S 0 et l 0 différents
et donc de déterminer des propriétés intrinsèques du matériau sans effet de taille de l’éprouvette.

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R1.03 – Science des matériaux
1.1.2 Grandeurs caractéristiques d’un essai de traction
Au cours d’un essai de traction, lorsque la contrainte augmente, l’éprouvette subit d’abord une
déformation élastique, c’est à dire réversible. Au‐dessus d’une contrainte limite, qui est la limite
d’élasticité, une partie de la déformation est permanente : c’est la déformation plastique. Le passage
de la déformation élastique à la déformation plastique s’appelle le seuil de plastification ou seuil
d’écoulement.

F
sn =
S0
début de la striction
E pente de la droite
Rm
fracture finale

domaine plastique

RP 0,2

Re

domaine élastique (linéaire)


Dl
en =
l0
en = 0,2%
AR

 E : module d’Young (la pente de la droite dans le domaine élastique)


 Re ou se : limite d’élasticité ( F / S0 au début de la déformation plastique)
 RP 0,2 (ou R0,002 ) : limite d’élasticité conventionnelle à 0,2% ( F / S0 pour une déformation
plastique de 0,2%). Lorsque Re est difficile à déterminer, on prend une valeur
conventionnelle correspondant à un allongement de 0,2%.
 Rm : résistance à la traction ( F / S0 au début de la striction)
NB : puisque les déformations sont sans dimension, E , Re , Rm ont la même dimension
que les contraintes (Gpa ou MPa).
 AR : allongement après rupture. On met bout à bout les 2 morceaux de l’éprouvette et on
mesure la longueur totale l : AR = (l - l 0 ) / l 0
 Z : coefficient de striction après rupture. Z = (S 0 - S ) / S 0
AR et Z caractérise la ductilité d’un matériau c’est à dire la capacité d’un matériau à subir
une grande déformation plastique avant de se rompre. On les exprime souvent en
pourcentage : AR (%) et Z (%) .
o matériau ductile : Z >5
o matériau semi‐ductile : 0.1< Z <5

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o matériau semi‐fragile : Z <0.1
o matériau fragile : la rupture se produit dans le domaine élastique

1.1.3 Comportements des matériaux en traction

1.1.3.1 Céramiques industrielles


sn  module d’Young élevé : 100GPa< E
<1000GPa
rupture de type fragile
 Re élevé
 AR nul
 élasticité linéaire, pas de domaine
plastique
 comportement élastique fragile (rupture
dans le domaine élastique)

en

1.1.3.2 Métaux
sn sn

en en
comportement élasto‐plastique comportement élasto‐parfaitement plastique
(avec écrouissage) (sans écrouissage)

 Module d’Young moyen ; 20GPa< E <400GPa


 AR et Z peuvent être important

Ecrouissage (ou consolidation) : augmentation de contrainte nécessaire pour continuer à déformer


l’éprouvette dans le domaine plastique. Chaque incrément de déformation durcit le matériau ; une
contrainte plus élevée est donc nécessaire pour continuer à déformer.

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1.1.3.3 Polymère

Polymère ductile Elastomère


sn sn

début de la striction
 = 20°
 =60°

en en

comportement élasto‐viscoplastique comportement caoutchoutique (hyper


élastique)

 E très faible 10‐3GPa< E <10Gpa  E très faible


 très grande déformation plastique  très grande déformation élastique
 influence de la vitesse de sollicitation  élasticité non linéaire, pas de domaine
(caractère visqueux) plastique
 influence de la température

La zone de striction se développe. Le palier sur la


courbe correspond à la propagation de la
striction dans la zone utile de l’éprouvette.

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1.1.4 Quelques valeurs numériques

1.1.4.1 Limites d’élasticité (en MPa)

A
1.1.4.2 Re , Rm et R

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R1.03 – Science des matériaux
1.2 Elasticité
En élasticité (sauf les caoutchoucs) on fait l’hypothèse des petites déformations. Cela implique que
l’on confond la contrainte nominale et la contrainte vraie sn » s et on confond la déformation
nominale et la déformation vraie en » e .

1.2.1 Contrainte

1.2.1.1 Contrainte de traction‐compression (ou contrainte normale)


Une contrainte de traction est produite par une force qui tire perpendiculairement à la surface (cas de
l’essai de traction.)

F
s=
S

1.2.1.2 Contrainte de cisaillement (ou contrainte de cission)


Dans le cas où la force n’est plus perpendiculaire à la surface, elle se décompose en une composante
normale à la surface Fn et une parallèle Ft . Fn engendre une contrainte de traction s et Ft engendre
une contrainte de cisaillement t .

Ft
cisaillement t =
S
Fn
traction s =
S

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R1.03 – Science des matériaux
1.2.1.3 Les états de contraintes les plus courants

1. contrainte uniaxiale

F F
traction simple : s = compression simple : s =
S S
2. traction biaxiale 3. pression hydrostatique

F F
traction biaxiale : s = pression hydrostatique : p =-
S S

4. cisaillement pure

Ft
cisaillement pur : t =
S

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R1.03 – Science des matériaux
1.2.2 Déformation
 Une contrainte de traction entraîne des déformations de traction.

déformation longitudinale
u
e=
l
déformation latérale
v
e=
l

Au cours de cet essai, la section du cube sous contrainte diminue. La déformation latérale est reliée à
la déformation longitudinale par le coefficient de poisson n :

déformation latérale
u=
déformation longitudinale

Le coefficient de poisson est une caractéristique élastique propre à chaque matériau. Ce coefficient
est un nombre sans unité dont la valeur varie de 0 à 0,5. Pour les métaux :

0,2 < u < 0, 3


u=0 pas de contraction (ex : liège),

u = 0, 5 pas de variation de volume (ex : caoutchouc).

 Une contrainte de cisaillement entraîne des déformations de cisaillement (ou distorsion.)

déformation de cisaillement
(distorsion)
w
g= = tan q
l
g » q pour de petits déplacement

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R1.03 – Science des matériaux
 La pression hydrostatique entraîne une variation de volume appelé dilatation

dilatation
DV
D=
V

1.2.3 Relation contrainte déformation en élasticité linéaire : la loi de Hooke et les


constantes élastiques
Dans le domaine élastique la déformation est proportionnelle à la contrainte appliquée : c’est la loi de
Hooke.

 la déformation en traction est proportionnelle à la contrainte de traction :


s = Ee ou E est le module d’Young (en Gpa)
 la déformation de cisaillement est proportionnelle au cisaillement :
t = Gg ou G est le module de cisaillement (en Gpa)
 la dilation est proportionnelle à la pression :
p = -K D ou K est le module de compressibilité (en Gpa)
(le signe – vient du fait qu’une pression positive induit une réduction de volume.)

E , n,G et K sont les constantes élastiques. Ce sont des caractéristiques intrinsèques à chaque
matériau.

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1.2.4 Valeurs numériques du module d’Young

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R1.03 – Science des matériaux
1.3 Plasticité
L’avantage d’utiliser la contrainte nominale et la déformation nominale est qu’on voit immédiatement
l’apparition de la striction sur la courbe de traction sn / en appelée aussi courbe d’écrouissage. De
plus cela permet de ne pas mesurer l’évolution de la section de l’éprouvette au cours du temps. Par
contre si on veut modéliser la courbe de traction dans le domaine plastique, il est nécessaire d’utiliser
les contraintes vraies et les déformations vraies.

En plasticité il est d’usage de négliger les déformations élastiques. Cette hypothèse nous permet
d’écrire que le volume se conserve au cours de la déformation plastique :

S 0l 0 = Sl
S0 l l - l0 + l0 l - l0
= = = + 1 = en + 1
S l0 l0 l0
æl ö÷
e = ln çç ÷÷÷ = ln (en + 1)
çèl

F F S0 F
s= =
S
´
S0 S
= (e + 1) = sn (en + 1)
S0 n
Toutes ces grandeurs sont facilement connues ou mesurables. Pour les métaux on modélise la courbe
d’écrouissage en utilisant :

 la loi d’Hollomon : s = K en (pas de seuil d’élasticité),


n
 la loi de Ludwik : s = Re + K e .

L’exposant n est le coefficient d’écrouissage.

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1.4 Dureté
La dureté caractérise la résistance qu'un matériau oppose à la pénétration d'un corps dur. L'essai de
dureté consiste à créer une empreinte sur une pièce par un pénétrateur soumis à une force
déterminée. C'est un moyen de contrôle non destructif, utilisé en contrôle final car il est possible
d'obtenir, à partir d'un indice de dureté, une bonne approximation de la résistance à la traction.

1.4.1 HB = Indice de dureté Brinell (NF EN ISO 6506)


L'essai consiste à appliquer une force F (en N) sur une bille en acier ou en carbure, de diamètre
déterminé D (en mm.) On maintien la pression pendant 10 à 15 s. On mesure le diamètre d (en mm)
de l'empreinte obtenue. On en déduit la valeur de HB en MPa par la formule indiquée.

0,102 ´ 2F
HB =
(
pD D - D 2 - d 2 )

La valeur de F dépend du diamètre D de la bille et du matériau à tester. L’essai brinell est


principalement utilisé pour des pièces laminées ou moulées à gros grains.

1.4.2 HV = Indice de dureté Vickers (NF EN ISO 6507)


L'essai consiste à appliquer une force F (en N) sur une pyramide à base carrée en diamant d'angle au
sommet 136°.

0,189F
HV =
d2
d = (d1 + d2 ) /2

On maintient la pression pendant 15 s. On mesure les diagonales d1 et d 2 . On en déduit la valeur de


HV en MPa par la formule indiquée. C'est l'essai le plus précis des trois essais de dureté, et celui qui a
le domaine d'applications le plus étendu. Pour des matériaux rugueux on peut néanmoins préférer
l'essai Brinell.

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R1.03 – Science des matériaux
1.4.3 HRC (ou HRB) = Indices de dureté Rockwell (NF EN ISO 6508)
L’essai consiste à imprimer, en deux temps, dans la couche superficielle de la pièce à essayer, un
pénétrateur de type normalisé (cône ou bille) et à mesurer l’accroissement rémanent e de la
profondeur de pénétration.

Le pénétrateur étant perpendiculaire à la surface à essayer, est soumis à une charge initiale de
pénétration F0 . Cette charge entraîne une pénétration a du pénétrateur qui sert d'origine de
mesure de la dureté.

On applique au pénétrateur progressivement pendant 2 à 8 secondes une surcharge F1 qui entraîne


un accroissement de pénétration b du pénétrateur.

On enlève la surcharge F1 pour revenir à la charge initiale F0 . La pénétration du pénétrateur est


alors égale à c .

On mesure alors l'accroissement rémanent de la profondeur de pénétration e c'est‐à‐dire la


différence entre la pénétration c sous charge F0 à la fin de l'essai et la pénétration a sous charge
F0 au début de l'essai.

Rockwell B (bille) Rockwell C(cône)

La dureté Rockwell Best déterminée sur une La dureté Rockwell C est déterminée sur une
échelle de 130. échelle de 100.

HRB = 130 - e1 avec HRC = 100 - e1 avec


e1 = e / 0, 002 et e en mm e1 = e / 0, 002 et e en mm

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R1.03 – Science des matériaux
1.4.4 Correspondances approximatives entre dureté et Rm

HV HB HRC Rm HV HB HRC Rm HV HB HRC Rm HV HB HRC Rm

80 76 255 155 147 495 230 219 740 310 295 31,0 995

85 80 270 160 152 510 235 223 755 320 304 32,2 1030

90 85 285 165 156 530 240 228 20,3 770 330 314 33,3 1060

95 90 305 170 162 545 245 233 21,3 785 340 323 34,4 1095

100 95 320 175 166 560 250 236 22,2 800 350 333 35,5 1125

105 100 335 180 171 575 255 242 23,1 820 360 342 36,6 1155

110 105 350 185 176 595 260 247 24,0 835 370 352 27,7 1190

115 109 370 190 181 610 265 252 24,8 850 380 361 28,8 1220

120 114 385 195 185 625 270 257 25,6 865 390 371 39,8 1255

125 119 400 200 190 640 275 261 26,4 880 400 380 40,1 1290

130 124 415 205 195 660 280 266 27,1 900 410 390 41,8 1320

135 128 430 210 199 675 285 271 27,8 915 420 400 42,7 1350

140 133 450 215 204 690 290 276 28,5 930 430 410 43,6 1385

145 136 465 220 209 705 295 280 29,2 950 440 418 44,5 1420

150 143 480 225 214 720 300 285 29,8 965 450 428 45,3 1455

(Tableau d'après la norme allemande DIN 50‐150)

Pour les aciers on a approximativement : Rm = 3,5 HB, où Rm est la résistance à la traction et HB


l'indice de dureté Brinell.

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R1.03 – Science des matériaux
1.5 Résilience (NF EN ISO 148)
La résilience est l'énergie nécessaire pour produire la rupture d'un échantillon entaillé. Cet essai
permet de caractériser la ductilité d'un matériau. L'essai de résilience se fait sur une machine du nom
de Mouton de Charpy.

 Le couteau est écarté de la verticale à une hauteur correspondant à l'énergie de départ Wo,
 on libère le couteau qui brise l'éprouvette,
 on mesure la hauteur de remontée du pendule pour déterminer l'énergie non absorbée W1
 on calcule l'énergie absorbée Wo‐W1 = W = Poids * (ho‐h1)

Géométrie des éprouvettes taillées en U Géométrie des éprouvettes taillées en V

La résilience est exprimée en joules :

KU ou KV = énergie W absorbée par la rupture


Anciennement, elle était exprimée sous la forme :

énergie W absorbée par la rupture (J)


KCU ou KCV =
section S0 initial (cm2 )

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R1.03 – Science des matériaux
1.6 Ténacité (ISO 12135:2021)
La ténacité KC (MPa.m‐0.5) est un facteur important en bureau d'étude car il permet de dire si une
structure est susceptible de rompre soudainement par la propagation rapide d'une fissure. La ténacité
représente la capacité du matériau à supporter la présence de défauts.

La mécanique de la rupture permet de prévoir la valeur critique de la contrainte au‐delà de laquelle la


propagation se fait de façon catastrophique. Sur une éprouvette entaillée, on relève l’évolution de la
force de déchirement en fonction de l’ouverture dd . Lorsque la fissure se propage de façon brutale,
le comportement devient non‐linéaire. On détermine ainsi la force critique FC , la contrainte critique
sC . On en déduit la ténacité K C :

KC = sC pa

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R1.03 – Science des matériaux

2 Désignations normalisées des principaux alliages utilisés en


construction mécanique

Le tableau ci‐dessous présente un comparatif des différentes propriétés des matériaux courant.

Masse volumique Température


Matériau Prix
à 20°C (kg.dm‐3). de fusion(°C)

Acier 7,8 1510 1

Alliage aluminium 2,7 580 5

Alliage de cuivre 8,9 1080 10

ZAMAK 6,7 390 2

Titane 4,5 1600 20

Magnésium 1,7 650 7

Nickel 8,9 1440 15

Composite verre 2,3 ‐ 2

Composite kevlar 1,5 ‐ 15

Composite carbone 1,7 ‐ 70

Nylon 1,1 220 4

Teflon 2,2 300 20

2.1 Les alliages fer‐carbone


Dans les alliages fer‐carbone, on distingue les aciers et les fontes. Cette distinction repose uniquement
sur le pourcentage de carbone :

 acier : % C<2%
 fonte : % C>2%

2.1.1 Les aciers

2.1.1.1 Aciers d’usage général et de construction mécanique


Les aciers d’usage général et de construction mécanique servent aux constructions mécaniques et
métalliques assemblées ou soudées. Ils ne conviennent pas aux traitements thermiques car ils n’ont
pas une composition chimique bien déterminée. On leur garantit seulement une limite élastique.

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R1.03 – Science des matériaux
La désignation commence par :

 S pour les aciers d’usage général (non


soudable sans précautions),
 E pour les aciers de constructions
mécaniques (soudables.)

Le nombre qui suit indique la valeur minimale


de la limite élastique en MPa.

Ex : S235 : acier d’usage général de limite


élastique minimale 235MPa.

NB : ancienne normalisation

La désignation commence par :

 A pour les aciers d’usage général (non soudable sans précautions), le nombre qui suit
indique la valeur minimale de la résistance à la traction en daN/mm²,
Ex : A34 : acier d’usage général de résistance à la traction 340MPa.
 E pour les aciers de constructions mécaniques (soudables), le nombre qui suit indique la
valeur minimale de la limite élastique en daN/mm².
Ex : E24 : acier d’usage général de limite élastique minimale 240MPa.

NB : s’il s’agit d’un acier moulé, la désignation est précédée de la lettre G.

2.1.1.2 Les aciers non alliés


Les aciers non alliés servent aux constructions mécaniques et ils conviennent aux traitements
thermiques et au forgeage. Ils ont une teneur en manganèse <1% et une teneur en carbone bien
définie.

La désignation se compose de la lettre C suivi du


pourcentage de la teneur moyenne en carbone
multipliée par 100.

Ex : C40 : acier non allié d’une teneur en


carbone de 0,4%

NB : ancienne normalisation

La lettre X précède la lettre C

Ex : XC 40=C40

NB : s’il s’agit d’un acier moulé, la désignation est précédée de la lettre G.

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R1.03 – Science des matériaux
2.1.1.3 Les aciers faiblement alliés
Ils ont une teneur en manganèse >1% et une teneur de chaque élément d’alliage <5%. La désignation
comprend dans l’ordre :

 un nombre entier, égal à cent fois le pourcentage de la teneur moyenne en carbone,


 un ou plusieurs groupes de lettres qui sont les symboles chimiques des éléments d'addition
rangés dans l'ordre des teneurs décroissantes,
 une suite de nombres rangés dans le même ordre que les éléments d’alliage, et indiquant le
pourcentage de la teneur moyenne de chaque élément.

Les teneurs sont multipliées par un coefficient multiplicateur variable en fonction des aliments
d'alliage :

Elément d’alliage Coef

Cr, Co, Mn, Ni, Si, W 4

Al, Be, Cu, Mo ; Nb, Pb, Ta, Ti, V, Zr 10

Ce, N, P, S 100

B 1000

Symbole des principaux éléments :

* ** * ** * **

Chrome Cr C Aluminium Al A Plomb Pb Pb

Cobalt Co K Bore B B Soufre S F

Manganèse Mn M Cuivre Cu U Titane Ti T

Nickel Ni N Magnésium Mg G Vanadium Va V

Silicium Si S Molybdène Mo D Tungstène W W

*: symboles chimiques

**: ancienne désignation

Ex : 100 Cr 6 : 1% de carbone, 1,5% de chrome (6/4 = 1,5)

NB : dans l’ancienne normalisation il suffit de remplacer les symboles chimiques par l’ancienne
désignation. Ex : 100 C 6 = 100 Cr 6

F. Le Poulain page 24 /47


R1.03 – Science des matériaux

2.1.1.4 Les aciers fortement alliés (la plupart du temps inoxydables)


La teneur d’au moins un élément d'alliage est >5%. La désignation commence par la lettre X suivie de
la même désignation que celle des aciers faiblement alliés à l'exception des valeurs des teneurs qui
sont des pourcentages nominaux réels.

Ex : X 5 Cr Ni 18‐10 : 0,05 % de carbone, 18% de chrome et 10% de nickel.

NB : dans l’ancienne normalisation il suffit de remplacer :

 le X par un Z
 les symboles chimiques par l’ancienne désignation.

Ex : Z 5 CN 18‐10 = X 5 Cr Ni 18‐10

F. Le Poulain page 25 /47


R1.03 – Science des matériaux
2.1.1.5 Les aciers rapides
La désignation comprend successivement 1es symboles suivants :

 les lettres HS.


 les nombres indiquant les valeurs des éléments d'alliage dans l'ordre suivant :
o tungstène
o molybdène
o vanadium
o cobalt
 chaque nombre représente la teneur moyenne.

Ex: HS 8,5‐3,5‐3,5‐11 : 8,5 % de tungstène ; 3,5 % de molybdène ; 3,5 % de vanadium ; 11 % de


cobalt.

2.1.2 Les fontes


Il y a pour les fontes 2 désignations :

 désignation numérique,
 désignation symbolique.

Exemple :

EN G J L P 250‐10 U D

(1) (2) (3) (4) (5) (6) (7)

(1) : G si moulée

(2) : J symbole de la fonte

(3) : structure graphitique de la fonte avec :

1. L : lamellaire
2. M : malléable
3. S : sphéroïdale

(4) : structure de la matrice de la fonte avec :

P : perlitique F : ferritique

M : martensitique B : cœur noir

W : cœur blanc T : trempée revenue

(5) : caractéristiques mécaniques

Rm =250MPa ‐ AR % = 10%
(6) : lettre caractérisant le mode de production de l’échantillon :

 S : échantillon coulé séparément


 U : échantillon attenant pour essai
 C : échantillon prélevé sur une pièce

(7) : exigences complémentaires

 D : pièce brute de fonderie


 H : pièce ayant subi un traitement thermique

F. Le Poulain page 26 /47


R1.03 – Science des matériaux
Ancienne norme :

Fonte à graphite lamellaire : FGL 250 ( Rm =250MPa)

Fonte à graphite sphéroïdal : FGS 600‐10 ( Rm =600MPa ‐ AR % = 10%)


Fonte malléable à cœur noir : MN 350‐10 ( Rm =350MPa ‐ AR % = 10%)
Fonte malléable à cœur blanc : MB 350‐10 ( Rm =350MPa ‐ AR % = 10%)

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R1.03 – Science des matériaux
2.2 Les alliages d’aluminium
2.2.1 Alliages d'aluminium destinés au corroyage
Il s'agit des alliages destinées à être transformés par déformation (laminage, forgeage, filage etc).

2.2.1.1 Désignation numérique


La désignation commence par le préfixe EN puis A (aluminium) et W (wrought : mot anglais signifiant
corroyage) suivi de 4 chiffres.

Ex : EN AW‐7075

Le premier chiffre indique l'élément d'addition principal de l'alliage :

 1XXX (série des 1000) : alliage comportant au minimum 99% d'aluminium (exemple : 1050)
 2XXX (série des 2000) : cuivre (exemple 2024)
 XXX (série des 3000) : manganèse (exemple : 3003)
 4XXX (série des 4000) : silicium (exemple : 4006)
 5XXX (série des 5000) : magnésium (exemple : 5083)
 6XXX (série des 6000) : magnésium, silicium (exemple : 6061)
 7XXX (série des 7000) : zinc (exemple : 7020)
 8XXX (série des 8000) : autres éléments.

Le deuxième chiffre indique une variante (exemple : 7075 comporte 0,50 % de fer et le 7175 plus pur
comporte 0,20% de fer.)

Les troisième et quatrième chiffres sont des numéros d'ordre et servent à identifier l'alliage.

La seule exception est la série 1000, ces deux derniers chiffres y indiquant le pourcentage d'aluminium
(exemple : 1050 qui comporte au minimum 99,50% d'aluminium.)

2.2.1.2 Désignation ISO


Il s'agit d'une désignation utilisant les symboles chimiques dite souvent ISO En principe, cette
appellation ne doit pas être utilisée seule mais doit être mise derrière l'appellation numérique, entre
crochets.

Ex : EN AW‐2017 [Al Cu4 Mg Si] : alliage d’aluminium contenant 4% de cuivre, du magnésium et du


silicium.

2.2.1.3 Ancienne désignation française


Elle s'appuyait sur une codification des éléments chimiques différente de la nomenclature habituelle
chimique (aluminium : A, cuivre : U, zinc : Z etc.) Elle donnait également une indication sur les
pourcentages d’éléments contenus dans l'alliage.

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R1.03 – Science des matériaux

Appellation numérique Appellation ISO Ancienne appellation

1050 Al99,5 A5

1070 Al99,7 A7

2017 AlCu4MgSi A‐U4G 3

2024 AlCu4Mg1 A‐U4G1

2618 AlCu2MgNi

3003 AlMn1Cu A‐M1

5005 AlMg1 A‐G0,6

5083 AlMg4,5Mn A‐G4,5MC

6061 AlMg1SiCu A‐GSUC

6082 AlSi1Mg A‐SGM0,7

7020 AlZn4,5Mg1 A‐Z5G

7075 AlZn5,5MgCu A‐Z5GUP1AZ2

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R1.03 – Science des matériaux
2.2.2 Alliages d'aluminium destinés à la fonderie
Il s'agit des alliages destinés à être transformés par moulage (fonderie d'aluminium.)

2.2.2.1 Désignation numérique


La désignation commence par le préfixe EN puis A (aluminium) et C (casting : mot anglais signifiant
fonderie) suivi de 5 chiffres.

Ex : EN AC‐43100

Le premier chiffre indique l'élément d'addition principal de l'alliage :

 (série des 20000) : cuivre (exemple 21000)


 (série des 40000) : silicium (exemple : 43300)
 (série des 50000) : magnésium (exemple : 51200)
 (série des 70000) : zinc (exemple : 71000)

Le deuxième chiffre indique le groupe de l'alliage. Chaque groupe présente un ensemble de


caractéristiques mécaniques et/ou physiques similaires.

Les trois chiffres suivants sont des numéros d'ordre et servent à identifier l'alliage.

2.2.2.2 Désignation chimique


Il s'agit d'une désignation utilisant les symboles chimiques

Exemple : Al Cu4 Mg Ti pour le 21000

Ancienne normalisation française

Elle s'appuyait sur une codification des éléments chimiques différente de la nomenclature habituelle
chimique (aluminium : A, cuivre : U, zinc : Z etc.) Elle donnait également une indication sur les
pourcentages d’éléments contenus dans l'alliage.

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R1.03 – Science des matériaux

3 TD 1 Détermination des propriétés mécaniques d’un acier de


construction navale

3.1 Présentation

La coque de certains navires est réalisée en acier de construction mécanique dit à haute limite
élastique « HLE. » L’objectif de ce TD est de vous faire déterminer les caractéristiques mécaniques de
cet acier. Un essai de traction est réalisé sur une éprouvette plate de longueur utile L0 = 56, 5 mm et
de section S 0 = 100 mm² dont la géométrie est donnée sur la Figure 1.

Figure 1 : géométrie de l’éprouvette de traction

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R1.03 – Science des matériaux
3.2 Elasticité : détermination du module d’Young
A partir de la courbe force/déplacement donnée sur la Figure 2 et à partir du Tableau 1, calculer les
valeurs de déformations nominales et de contraintes nominales.

30000

25000

20000
Effort (N)

15000

10000

5000

0
0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08 0,09
Déplacement (mm)

Figure 2 : courbe de traction dans le domaine élastique

Déplacement (mm) Force (N) déformation contrainte (MPa)

0,0000 0

0,0105 3723

0,0205 7379

0,0301 10926

0,0395 14389

0,0486 17785

0,0577 21138

0,0670 24424

0,0766 27726

Tableau 1

F. Le Poulain page 32 /47


R1.03 – Science des matériaux
Reporter vos points sur le graphique ci‐dessous (contrainte nominale en MPa / déformation nominale).

Effectuer graphiquement une régression linéaire pour déterminer le module d’Young E du matériau.

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

Vérifier vos résultats à la calculatrice (voir annexe 3.5).

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R1.03 – Science des matériaux
3.3 Plasticité : courbe conventionnelle de traction
A partir de la courbe force/déplacement donnée sur la Figure 3 et à partir du Tableau 2, tracer la courbe
conventionnelle de traction (contrainte nominale/ déformation nominale.) En déduire :

 la limite d’élasticité Re

................................................................................................................................................................................

 la résistance à la traction Rm

................................................................................................................................................................................

 l’allongement après rupture AR

................................................................................................................................................................................

 comment appelle‐t‐on ce comportement mécanique ?

................................................................................................................................................................................

Contrainte Contrainte Loi


Déplacement Déformation Déformation
Force (N) nominale vraie d’Hollomon
(mm) nominale vraie
(MPa) (MPa) (MPa)

0,000 0

0,658 38038

2,658 44719

4,658 50425

6,658 53506

8,658 55137

10,658 55973

12,658 56296

14,658 56284

16,658 55982

18,658 54873

20,658 50771
Tableau 2

F. Le Poulain page 34 /47


R1.03 – Science des matériaux
60000

50000

40000
Effort (N)

30000

20000

10000

0
0 5 10 15 20 25
Déplacement (mm)

Figure 3 : courbe de traction dans le domaine plastique

F. Le Poulain page 35 /47


R1.03 – Science des matériaux
3.4 Plasticité : courbe de traction contraintes vraies/déformations
vraies

On cherche maintenant à modéliser le comportement dans le domaine plastique par la loi d’Hollomon
s = K en .
 Tracer ci‐dessous la courbe de traction contraintes vraies/déformations vraies en vous
servant des valeurs données dans le Tableau 2.

F. Le Poulain page 36 /47


R1.03 – Science des matériaux
Déterminer la constante K et le coefficient d’écrouissage n de la loi d’Hollomon. Vérifier vos résultats
à la calculatrice.

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

 Tracer la loi d’Hollomon sur la courbe précédente.

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R1.03 – Science des matériaux
3.5 Annexe : effectuer une régression linéaire à l’aide de la calculatrice

Calculatrice Texas

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R1.03 – Science des matériaux
Calculatrice Casio

F. Le Poulain page 39 /47


R1.03 – Science des matériaux

4 TD 2 DESIGNATION NORMALISEE DES ACIERS, FONTES ET


ALLIAGES D’ALUMINIUM

Exercice1 : Expliciter les désignations suivantes

Aciers désignés en fonction de leur emploi et de leurs caractéristiques mécaniques ou physiques

GS235

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

S355JR

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

S460 QL

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

P265NB

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

E335

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

Aciers désignés en fonction de leur composition chimique

C35E

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

13CrMo4‐5

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

X2CrNi18‐10

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

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R1.03 – Science des matériaux
HS2‐9‐1‐8

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

Désignation symbolique des fontes

Le préfixe EN‐ ne doit être utilisé que pour les fontes normalisées. Le symbole GJ avec G pour pièce
moulée et J pour la fonte doit être utilisé.

EN‐GJL 250

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

EN‐GJMB‐500‐5

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

EN‐GJS 350‐22

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

Désignation numérique et symbolique des alliages d'aluminium

EN AW‐7075 (AlZn5,5MgCu)

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

EN AC‐21000 (AlCu4Mg)

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

Exercice2 : Donner la désignation normalisée d’un :

 Acier faiblement allié avec 0,51% de Carbone, 1% de Chrome et 0,1% de Vanadium

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

 Acier fortement allié avec 0,02 % de carbone, 17 % de chrome, 12% de nickel et 2% de


molybdène

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

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R1.03 – Science des matériaux
 Acier non allié à 0 ,75% de carbone

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

 Acier rapide à 6% de tungstène, 3% de vanadium, 5% de molybdène et 8% de cobalt

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

 Fonte à graphite lamellaire à une résistance minimale à la traction égale à 100 MPa.

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

 Fonte malléable à cœur blanc, dont la résistance à la rupture par traction est de 700Mpa et
l’allongement après rupture est de 2%.

................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................

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R1.03 – Science des matériaux

5 TD 3 Détermination des propriétés mécaniques d’un acier non allié


en fonction du traitement thermiques (à faire en salle
informatique)

Vous disposez dans le répertoire docum.gmp\R1.03 Sciences des matériaux\TD 3 de 6 fichiers :

Ces fichiers contiennent les données force/déplacement d’un acier non allié avec différents
traitements thermiques. La géométrie des éprouvettes est donnée ci‐dessous.

A l’aide du tableur Excel, tracer :

 la courbe conventionnelle de traction dans le domaine élastique pour les 6 essais. Vous
prendrez le déplacement donné par l’extensomètre pour calculer la déformation nominale
(Lo=20 mm pour l’extensomètre). En déduire le module d’young pour les 6 essais. Conclure.
 la courbe conventionnelle de traction dans le domaine élastique pour les 6 essais. Vous
prendrez le déplacement donné par la traverse pour calculer la déformation nominale (Lo=50
mm pour la traverse). En déduire la limite d’élasticité Re , la résistance à la traction Rm ,
l’allongement après rupture AR pour les 6 essais. Conclure
 la courbe de traction contraintes vraies/déformations vraies uniquement pour l’état recuit En
déduire la constante K et le coefficient d’écrouissage n de la loi d’Hollomon s = K en .

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R1.03 – Science des matériaux

6 TD 4 Sujets concours ENSEA

6.1 2018

6.2 2017

6.3 2016

6.4 2015

F. Le Poulain page 44 /47


R1.03 – Science des matériaux

6.5 2013

6.6 2012

6.7 2010

F. Le Poulain page 45 /47


R1.03 – Science des matériaux
6.8 2009

6.9 2008

6.10 2007

2006

F. Le Poulain page 46 /47


R1.03 – Science des matériaux

6.11 2004

6.12 2003

F. Le Poulain page 47 /47

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