Devoir Libre 2 - Énoncé

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DEVOIR LIBRE No 2

On veillera à une présentation claire et soignée des copies.Il convient en particulier de rappeler
avec précision les références des questions abordées.

1ème Partie :ÉTUDE D’UN PENDULE SIMPLE(25pts)


On considère le mouvement d’un pendule simple qui oscille dans
un milieu où les forces de frottement sont inexistantes.Le pendule
est constitué d’un objet ponctuel M de masse m , accroché z
O
y
par l’intermédiaire d’un fil rigide à un point O fixe (voir figure
ci-contre). −

g
On suppose le fil rigide sans masse ,Sa longueur est ℓ = 1m
,On note θ l’angle du fil OM avec la verticale . L’ensemble est θ
situé dans le champ de pesanteur terrestre − →g considéré comme
uniforme. M

On écarte le pendule de sa position d’équilibre d’un angle x


θ(t = 0) = θo et le lâche sans vitesse initiale.

1.1- Oscillations de faible amplitude

1.1.1- Donner les conditions nécessaires pour avoir des oscillations


1.1.2- En utilisant la R.F.D établir :
1.1.2.1- L’équation différentielle du mouvement


1.1.2.2- L’expression de la tension T du fil
1.1.3- L’expression de la pulsation propre ωo du mouvement
1.1.4- Résoudre l’équation différentielle du mouvement
θ̇
1.1.5- Établir et tracer l’équation de la trajectoire de phase dans le plan (θ, u =
),puis conclure
ω
1.1.6- On a mesuré pour 20 périodes une durée de 40,12s , Déduire de cette expérience une va-
leur de g.

1.2- Cas général

On se place maintenant dans le cas d’oscillations d’amplitude importante. On désigne par Em


l’énergie mécanique , par Ep l’énergie potentielle et par Ec l’énergie cinétique du pendule .

1.2.1- Donner les expressions des énergies cinétique et potentielle en fonction de m, g, ℓ, θ et
dt
(on prendra comme origine pour l’énergie potentielle Ep(θ = 0) = 0
1.2.2- En déduire que l’équation de la trajectoire dans le plan de phase du point P de coordonnées
1 dθ
θ(t) et y(t) = peut se mettre sous la forme :
ωo dt
2Em
y 2 + 2(1 − cos θ) =
mgℓ

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1.2.3- L’allure générale du portrait de phase de cette équation est donné sur la figure suivante :

En reprenant les notations de la figure :


1.2.3.1- Quelles sont les trajectoires de phases correspondant à Em ≪ 2mgℓ ?
1.2.3.2- À quelle situation correspond les points A de la figure ?
1.2.3.3- Quelle sont les courbes correspondant :
a- À un mouvement oscillatoire périodique autour d’une position d’équilibre stable ?
b-À un mouvement de révolution ?

1.3- Résonance paramétrique

Depuis des siècles, en la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle,


un très gros encensoir d’une cinquante de kilogrammes, accroché à
une corde d’une vingtaine de mètres, est mis en oscillation.Il est
manipulé par huit hommes et atteint une amplitude de 80 degrés
L’étude suivante se propose de modéliser le comportement de ce système par un pendule simple de lon-
gueur variable.

1.3.1- On considère un pendule simple de longueur variable ℓ(t) réalisé à l’aide d’un fil inex-
tensible (MON) coulissant au travers d’un anneau en O. Son extrémité N est animée d’un mouvement
sinusoidal de faible amplitude de sorte que :

OM (t) = ℓ(t) = ℓo (1 + ε cos(Ωt))

Avec ε ≪ 1 ;On agit périodiquement sur la longueur OM du pendule.


1.3.1.1- Donner l’expression du moment cinétique du pendule par rapport à O
1.3.1.2- En appliquant le théorème du moment cinétique ,établir l’équation différentielle du
mouvement .
g
r
On montre qu’en se limitant aux termes du second ordre , et en posant ωo = , on obtient l’équation :
ℓo

d ³ 1 ³ dθ ´2 θ2 ´ h dθ ³ dθ ´2 i
+ ωo2 = ε ωo2 cos(Ωt)θ + 2Ω sin(Ωt).
dt 2 dt 2 dt dt
Par une approche énergétique ,on peut déterminer la condition de résonance .Une solution approchée
de l’élongation θ(t) peut se mettre sous la forme :

θ(t) = A(t) cos(ωo t + ϕ)

La variation de A(t) avec le temps étant faible , on peut écrire :


dA ωo A

dt 2π
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On suppose de plus que l’énergie mécanique E est proportionnelle au carré A2 de l’amplitude A Dans
ces conditions , On montre que l’on peut écrire :
1 dE h ωo ωo i
= ε 2Ω sin(Ωt) − ( + Ω) sin((2ωo + Ω)t + 2ϕ) − ( − Ω) sin((2ωo − Ω)t + 2ϕ)
E dt 2 2
1 dE
On se propose de calculer la moyenne
E dt
1.3.2- Calculer la moyenne du second membre de l’équation précédente dans les deux cas sui-
vants :
a- Ω different de 2ωo ;
b- Ω égal à 2ωo ;Montrer , dans ce cas que l’énergie croit exponentiellement

C’est le phénomène de résonance paramétrique

2ème Partie : Faisceau électronique

Un électron, d’un faisceau électronique, @> Ade masse < et de charge = ?> est animé d’un
mouvement rectiligne uniforme à la vitesse % . À l’instant pris comme origine des D @> EGB F C ,
@> D temps
@> A où règne un champ magnétostatique uniforme 
il pénètre une région de l’espace . On
@> D
suppose que la vitesse initiale % n’a pas de composante non nulle suivant la direction du champ
magnétostatique . On négligera le poids de l’électron.
HIJHILKNM-OQP)RQSUT)SWVXMWO7RQMZY[S\O7]_^XRQSNSO`Mba/a8V^\cM-OQ^X]_d
egf egf egf Écrire le théorème de la résultante cinétique pour l’électron considéré.
egf egf hcf En projetant l’équation obtenue, d’abord sur la direction du champ magnétique, puis
ensuite sur le vecteur vitesse instantanée, montrer que la trajectoire de l’électron est plane et que le
module de la vitesse de l’électron reste constant au cours du mouvement.
egf egf cf
Quelle est la@> D nature de la trajectoire de l’électron ? La dessiner en l’orientant relativement
au champ magnétique .
egf egf f D A @> A
Exprimer son rayon de giration  en fonction de  , , et du module % de %.
egf egf f
Montrer que la période  du mouvement de l’électron s’exprime simplement en fonction
de la pulsation cyclotron définie par :
D
/ = (1)
 
D
Calculer numériquement  dans le cas d’un électron plongé dans un champ magnétique 
 
.
egf egf cf
L’électron, initialement émis avec une vitesse négligeable, est accéléré sous une différence
de potentiel  ! . Il décrit une trajectoire circulaire de diamètre
D 5 &2 dans la région
   -
 . Exprimer la charge
de l’espace où règne un champ magnétostatique de module D

spécifique de l’électron donnée par le rapport  en fonction de ,  et  . Commenter le résultat
numérique obtenu et préciser les éventuelles sources d’incertitude.
egf egf cf Comment mesure-t-on la charge électrique de l’électron ?

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egf egf cf
Vérifier à l’aide d’un calcul numérique, que le poids de l’électron est effectivement
négligeable devant la force de L ORENTZ.
egf egf cf
@> D D @> E1F dessiner la trajectoire de@> A l’électron dans la région où
Sans faire de calcul supplémentaire,
règne le champ magnétostatique  lorsque la vitesse initiale % possède une composante
non nulle suivant l’axe  . Quelle est sa nature ?
HI  I! O7M#8" ^V^ OSN
$ T)SWVXMWO7RQMZY[S\O7]_^XRQ%
S S$ VXS\O7RQ]_d/^'& P)S
On se propose d’étudier la stabilité de la trajectoire électronique circulaire initiale décrite dans
le plan   . Pour cela on se place en coordonnées cylindriques (*) ,+ - d’axe  et on pose :
.
)/7 (J,B -  1
 032546(J,B7 -
+ J( ,B -  8>  0 2,9:(J,B - (2)
D<; 7
où 1 =   . Les trois grandeurs algébriques 2=4:J( B,- , 2,9:J( B,- et >(J,B - seront considérées comme@> ? des
infiniment petits de même ordre et nuls à B  . On rappelle l’expression de l’accélération en
coordonnées cylindriques :
@> ?  > +C7 B @> E 7 7 @> E @> E1F
(A) @ ) - D 4 0E(*) + @ 03F ) + - G 9 0H @ (3)
egf hcf egf @> E
@> E @> EGF Écrire le théorème de la résultante cinétique en projection sur les vecteurs de base 4 ,
9 et des coordonnées cylindriques.
egf hcf hcf @> E
En se limitant aux termes d’ordre un, montrer que la projection sur
7 9 conduit à une
relation simple entre 2I4 et 2,9 .
egf hcf cf @> E
Montrer alors que la projection sur 4 permet d’obtenir une équation différentielle de
second ordre vérifiée par 2I4:(J,B - .
egf hcf f Donner la solution 2,4:(J,B - de l’équation différentielle précédente en tenant compte des con-
7 @> E
@> E
ditions initiales et en déduire A
2 :
9 J
( B , - . Le mouvement radiale suivant 4 et le mouvement orthoradial
suivant 9 sont-ils stables ?
egf hcf f Qu’en est-il de la stabilité du mouvement axial suivant  ?

ème
3 Partie : Chimie
3.1. De la molécule d’eau au solvant
3.1.1. Expliquer pourquoi la molécule d’eau est polaire.
3.1.2. Définir les termes <<polaire>>, <<dissociant>> et <<ionisant>> et citer les
grandeurs physiques qui leur sont associées.
3.1.3. Quelles sont les trois étapes qui interviennent lors de la dissolution d’un
composé solide ionique dans l’eau (on pourra raisonner sur le chlorure de
sodium )?
3.1.4. Faire un schéma représentant l’organisation des molécules d’eau autour des
ions.

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3.2 - Dosage pH métrique d'une solution de sulfure d'hydrogène.
Une solution aqueuse de sulfure d'hydrogène de concentration C0 est obtenue par dissolution partielle du
gaz H2S dans un volume V0 = 100,0 mL d'eau distillée. Cette solution est dosée par une solution
d'hydroxyde de sodium (soude) de concentration C = 1,00 mol.L-1. On relève le pH de la solution en
fonction du volume V de soude introduit. La figure 1 fournie dans l'annexe 1 correspond à la simulation
du dosage. Pour cette question, l'équilibre de H2S en solution avec sa forme gazeuse est négligée.

3.2.1. Faire un schéma du dispositif de dosage pH-métrique, en précisant la nature et le rôle des
électrodes utilisées.
3.2.2. Pour quelle(s) raison(s) n'observe-t-on qu'un seul saut de pH ?
3.2.3. Écrire l'équation-bilan de la réaction de dosage. La réaction est-elle totale ? Justifier.
3.2.4. Le saut de pH est observé pour un volume Ve = 8,0 mL. Déterminer numériquement C0.
3.2.5. Retrouver par le calcul, le pH de la solution pour V = Ve.

Annexe :

Dosage pH-métrique :

Dosage de 100 mL de sulfure d'hydrogène de concentration C0 par de l'hydroxyde de sodium 1,0 mol.L-1.

14

12

10

8
pH

0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
V (mL)

figure 1

Fin de l’épreuve

FORMULES MATHÉMATIQUES

Le DL au voisinage de x = 0 de :
1
(1 + x)α = 1 + α x + α (α − 1) x2 + ...
2
Le DL de f (x) au voisinage de x = 0
1
f (x) = f (a) + (x − a)f ′ (a) + (x − a)2 f ”(a) + ...
2

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