Résumé

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Résumé : Le dernier jour d’un condamné

Dans la prison de Bicêtre, un condamné à mort est en attente de son


exécution. Jour après jour puis, à mesure que l'échéance fatale se
rapproche, heure après heure, il note ses angoisses, ses espoirs fous, ses
pensées, ainsi que les événements qui rythment la vie de la prison. Le
narrateur, dont on ignorera toujours le nom, l’âge ou le crime, les
feuillets de son journal racontant sa vie ayant été perdus, rappelle les
circonstances de son procès et de sa condamnation (chapitres I-IX). Il
décrit sa cellule qui ressemble déjà à un tombeau : sur les murs, les
condamnés qui l'ont précédé ont griffonné des inscriptions (chapitres X-
XII). Il assiste au ferrage des forçats et à leur départ pour le bagne de
Toulon (chapitres XIII-XV). Il entend la complainte en argot que chante
une jeune fille (chapitres XVI). Il ne souhaite plus qu'une chose : fuir,
s'évader ! (chapitre XVII). On lui apprend que son exécution aura lieu le
jour même (chapitres XVIII-XIX).

Il est transféré à la Conciergerie (chapitre XXII), où il rencontre un


«friauche», un autre condamné à mort (chapitres XXIII-XXIV). D'angoisses
en hallucinations, de malaises en cauchemars, il éprouve une épouvante
grandissante. Comment meurt-on sous la guillotine? (chapitre XXVII). Un
prêtre le visite : le condamné aimerait dialoguer avec lui pour pouvoir
affronter la mort avec plus de courage ; mais l’autre se montre très
détaché, ne parle par avec son coeur, disant seulement de façon
machinale ce qu'il dit habituellement avec les condamnés (chapitre
XXX). La visite de Marie, sa fille âgée de trois ans, loin de le consoler, le
laisse dans un état de solitude absolue : elle lui dit que son père est
mort (c'est ce que lui a dit sa mère), elle ne reconnaît plus son père
qu'elle ne voit plus depuis plusieurs mois

C'est enfin l'ultime trajet, de la Conciergerie à la place de Grève, où


se dresse l'échafaud. Sur son passage, la foule se presse, rit, applaudit
(chapitre XLVIII). Le narrateur nous fait part de son désespoir, de son
désarroi face à la mort ; il tremble, implore qu’on lui laisse la vie sauve,
refuse de mourir. Il préfère souffrir, même être forçat, que de passer
sous le couteau de la guillotine. Puis il finit par se résigner, commence à
accepter sa mort, à l’affronter, se questionne sur son destin dans l’au-
delà et l’imagine de diverses façons. Il parle d’un retour place de Grève,
sous forme de spectre, pense au paradis comme étant un endroit de
lumière, à l’enfer. Il imagine que, après sa mort, son esprit errera dans
un de ces endroits pour l’éternité. Il est quatre heures. Au bourreau
désormais d'accomplir sa sinistre besogne (chapitre XLIX). Le condamné
à mort vit ses derniers instants, cessant d'écrire quand le moment de
l'exécution est arrivé.
Résumé 2
I. CHAPITRE 1
Depuis cinq semaines, un jeune prisonnier vit constamment avec l’idée
de la mort. Il est doublement enfermé. Physiquement, il est captif dans
une cellule à Bicêtre. Moralement, il est prisonnier d’une seule idée :
condamné à mort. Il se trouve dans l’impossibilité de penser à autre
chose.
II. CHAPITRE 2
De sa cellule, le narrateur se souvient de son procès et de sa
condamnation à mort. Il relate les circonstances de son procès et sa
réaction au verdict fatal.
III. CHAPITRE 3
Le condamné semble accepter ce verdict. Il ne regrette pas trop de
choses dans cette vie où tous les hommes sont des condamnés en sursis.
Peu importe ce qui lui arrive.
IV. CHAPITRE 4
Le condamné est transféré à Bicêtre. Il décrit brièvement cette hideuse
prison.
V. CHAPITRE 5
Le narrateur nous parle de son arrivée à la prison. Il a réussi à améliorer
ses conditions de prisonnier grâce à sa docilité et à quelques mots de
latin. Il nous parle ensuite de l’argot pratiqué en prison.
VI. CHAPITRE 6
Dans un monologue intérieur, le prisonnier nous dévoile sa décision de
se mettre à écrire. D’abord, pour lui-même pour se distraire et oublier
ses angoisses. Ensuite pour ceux qui jugent pour que leurs mains soient
moins légères quand il s’agit de condamner quelqu’un à mort. C’est sa
contribution à lui pour abolir la peine capitale.
VII. CHAPITRE 7
Le narrateur se demande quel intérêt peut-il tirer en sauvant d’autres
têtes alors qu’il ne peut sauver la sienne.
VIII. CHAPITRE 8
Le jeune condamné compte le temps qui lui reste à vivre. Six semaines
dont il a déjà passé cinq ou même six. Il ne lui reste presque rien.
IX. CHAPITRE 9
Notre prisonnier vient de faire son testament. Il pense aux personnes
qu’il laisse derrière lui : sa mère, sa femme et sa petite fille. C’est pour
cette dernière qu’il s’inquiète le plus.
X. CHAPITRE 10
Le condamné nous décrit son cachot qui n’a même pas de fenêtres. Il
décrit aussi le long corridor longé par des cachots réservés aux forçats
alors que les trois premiers cabanons sont réservés aux condamnés à la
peine capitale.
XI. CHAPITRE 11
Pour passer sa longue nuit, il se lève pour nous décrire les murs de sa
cellule pleins d’inscriptions, traces laissées par d’autres prisonniers.
L’image de l’échafaud crayonnée sur le mur le perturbe.
XII. CHAPITRE 12
Le prisonnier reprend sa lecture des inscriptions murales. Il découvre les
noms de criminels qui ont déjà séjourné dans cette triste cellule.
XIII. CHAPITRE 13
Le narrateur- personnage se rappelle d’un événement particulier qui a
eu lieu il y a quelques jours dans la cour de la prison : le départ des
forçats au bagne de Toulon. Il nous rapporte cet événement comme un
vrai spectacle en trois actes : la visite médicale, la visite des geôliers et
le ferrage. Il nous parle du traitement inhumain réservé à ces
condamnés. A la fin du spectacle, il tombe évanoui.
XIV. CHAPITRE 14
Quand il revient à lui, il se trouve dans l’infirmerie. D’une fenêtre, il
peut observer les forçats partir tristement sous la pluie au bagne de
Toulon. Il préfère plutôt la mort que les travaux forcés.
XV. CHAPITRE 15
Le prisonnier est dans sa cellule. Il avait senti un peu de liberté dans
l’infirmerie mais voilà qu’il est repris par l’idée de la mort qu’il pense à
s’évader.
XVI. CHAPITRE 16
Le narrateur se rappelle de ces quelques heures de liberté à
l’infirmerie. Il se souvient de cette jeune fille qu’il a entendu chanter de
sa voix pure, veloutée une chanson en argot.
XVII. CHAPITRE 17
Il pense encore à s’évader. Il s’imagine déjà en dehors de la prison dans
le port pour s’embarquer vers l’Angleterre mais voilà qu’un gendarme
vient demander son passeport : le rêve est brisé.
XVIII. CHAPITRE 18
Il est six heures du matin. Le guichetier entre dans le cachot. Il demande
à notre condamné ce qu’il désire à manger.
XIX. CHAPITRE 19
Le directeur de la prison vient en personne voir le condamné. Il se
montre doux et gentil. Le jeune comprend que son heure est arrivée.
XX. CHAPITRE 20
Le narrateur pense à son geôlier, à la prison qu’il trouve partout autour
de lui, dans les murs, dans les guichetiers…
XXI. CHAPITRE 21
Le condamné reçoit deux visites. D’abord celle du prêtre et puis celle de
l’huissier. Ce dernier vient lui annoncer que le pourvoi est rejeté et que
son exécution aura lieu le jour même place de Grève. Il reviendra le
chercher dans une heure.
XXII. CHAPITRE 22
Le prisonnier est transféré à la Conciergerie. Il nous conte le voyage et
sa discussion avec le prêtre et l’huissier pendant le trajet. Il se montre
peu bavard et parait plutôt pensif. A huit heures trente, la carriole est
déjà devant la Cour.
XXIII. CHAPITRE 23
L’huissier remet le condamné aux mains du directeur. Dans un cabinet
voisin, il fait une rencontre curieuse avec un condamné à mort qui
séjournera dans la même cellule à Bicêtre. Ce dernier, fils d’un ancien
condamné à mort lui raconte son histoire et s’empare de sa redingote.
XXIV. CHAPITRE 24
Le narrateur est enragé parce que l’autre condamné lui a pris sa
redingote.
XXV. CHAPITRE 25
Le condamné est transféré dans une autre cellule. On lui rapporte, sur
sa demande une chaise, une table, ce qu’il faut pour écrire et un lit.
XXVI. CHAPITRE 26
Il est dix heures. Le condamné plaint sa petite fille qui restera sans
père. Elle sera peut être repoussée, détestée à cause de lui.
XXVII. CHAPITRE 27
Le narrateur se demande comment on pouvait mourir sur l’échafaud.
XXVIII. CHAPITRE 28
Il se rappelle avoir déjà vu une fois monter une guillotine sur la place de
Grève.
XXIX. CHAPITRE 29
Le jeune détenu pense à cette grâce qui ne vient toujours pas. Il estime
maintenant que les galères seraient une meilleure solution en attendant
qu’un jour arrive la grâce.
XXX. CHAPITRE 30
Le prêtre revient voir le condamné. Celui-ci est loin d’apprécier sa
présence. Ce prêtre parle machinalement et semble peu touché par la
souffrance du prisonnier. Ensuite, et bien que la table soit délicate et
bien garnie, il ne peut manger.
XXXI. CHAPITRE 31
Le narrateur est surpris de voir un homme prendre les mesures de la
cellule. Ironie du sort : la prison va être rénovée dans six mois.
XXXII. CHAPITRE 32
Un autre gendarme vient prendre la relève. Il est un peu brusque. Il
demande au prisonnier de venir chez lui après son exécution pour lui
révéler les trois bons numéros gagnants à la loterie. Le condamné veut
profiter de cette demande bizarre : il lui propose de changer ses
vêtements avec lui. Le gendarme refuse ; il a compris que le prisonnier
veut s’évader.
XXXIII. CHAPITRE 33
Pour oublier son présent, le narrateur passe en revue ses souvenirs
d’enfance et de jeunesse. Il s’arrête longuement sur le souvenir de
Pepa, cette jeune andalouse dont il était amoureux et avec qui il a passé
une belle soirée d’été.
XXXIV. CHAPITRE 34
Au milieu de ses souvenirs de jeunesse, le condamné pense à son crime.
Entre son passé et son présent, il y a une rivière de sang : le sang de
l’autre (sa victime) et le sien(le coupable).
XXXV. CHAPITRE 35
Le narrateur pense à toutes ces personnes qui continuent toujours à
vivre le plus normalement au monde.
XXXVI. CHAPITRE 36
Il se rappelle ensuite du jour où il est allé voir la grande cloche (le
bourdon) de Notre-Dame (cathédrale à Paris).
XXXVII. CHAPITRE 37
Le narrateur décrit brièvement l’hôtel de ville.
XXXVIII. CHAPITRE 38
Il est une heure le quart. Le condamné éprouve une violente douleur. Il
a mal partout. Il lui reste deux heures quarante cinq à vivre.
XXXIX. CHAPITRE 39
On dit que sous la guillotine, on ne souffre pas, que cela passe vite. Le
narrateur se demande comment on peut savoir une telle chose puisque
aucun condamné déjà exécuté ne peut l’affirmer.
XL. CHAPITRE 40
Le jeune détenu pense au roi. C’est de lui que viendrait la grâce tant
attendue. Sa vie dépend d’une signature. Il espère toujours.
XLI. CHAPITRE 41
Le condamné se met dans la tête l’idée qu’il va bientôt mourir. Il
demande un prêtre pour se confesser, un crucifix à baiser.
XLII. CHAPITRE 42
Il se laisse dormir un moment. C’est son dernier sommeil. Il fait un
cauchemar et se réveille frémissant, baigné d’une sueur froide.
XLIII. CHAPITRE 43
La petite Marie vient rendre visite à son père. Ce dernier est choqué
devant la fraîche et la belle petite fille qui ne le reconnaît pas. Elle croit
que son père est mort. Le jeune condamné perd tout espoir.
XLIV. CHAPITRE 44
Le détenu a une heure devant lui pour s’habituer à la mort. La visite de
sa fille l’a poussé dans le désespoir.
XLV. CHAPITRE 45
Il pense au peuple qui viendra assister au « spectacle » de son
exécution. Il se dit que parmi ce public enthousiaste, il y a peut-être des
têtes qui le suivront, sans le savoir, dans sa fatale destination.
XLVI. CHAPITRE 46
La petite Marie vient de partir. Le père se demande s’il a le temps de lui
écrire quelques pages. Il cherche à se justifier aux yeux de sa fille.
XLVII. CHAPITRE 47
Ce chapitre comporte une note de l’éditeur : les feuillets qui se
rattachent à celui-ci sont perdus ou peut être que le condamné n’a pas
eu le temps de les écrire.
XLVIII. CHAPITRE 48
Le condamné est dans une chambre de l’hôtel de ville. A trois heures,
on vient l’avertir qu’il est temps. Le bourreau et ses deux valets, lui
coupent les cheveux et le collet avant de lier ses mains. Le convoi se
dirige ensuite vers la place de Grève devant une foule de curieux qui
attendent l’exécution.
XLIX. CHAPITRE 49
Le condamné demande sa grâce à cette personne qu’il croyait juge,
commissaire ou magistrat. Il demande, par pitié, qu’on lui donne cinq
minutes pour attendre la grâce. Mais le juge et le bourreau sortent de la
cellule. Il reste seul avec le gendarme. Il espère encore mais voilà qu’on
vient le chercher…

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