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Histologie

Chapitre 2 : Cellules épithéliales et tissus


épithéliaux
1. Caractéristiques générales

- Feuillets cohésifs de cellules


- Développement de spécialisations => fonctions variées
- Peu de matrice extra-cellulaire
- Unies entre elles et reposent sur une membrane basale par des jonctions
- Capacité de renouvellement et de régénération
‣ Recouvrent les surfaces du corps en rapport avec le milieu extérieur : épithéliums
de revêtement (non vascularisés) —> ils tapissent l’extérieur du corps (peau) ou
l’intérieur d’un organe = lumière (ex : tube digestif) exception : la lumière des
vaisseaux sanguins —> endothélium et pas épithélium
‣ Constituent les unités fonctionnelles des glandes épithéliums glandulaires
Epithélium = ensemble de cellules qui se touchent par de larges surfaces

2. Classification des épithéliums de revêtement

1. Critères

- Nombre de couches : une (monostratifié) ou plusieurs (pluristratifié)


- Forme des cellules (la couche supérieure (dernière couche) détermine l’épithélium)
‣ Aplaties : épithélium pavimenteux
‣ Cubiques (aussi longues que larges)
‣ Cylindriques ou prismatique (longueur plus haute que la largeur)

2. Epithéliums simples

- Une couche de cellules


- En contact avec lame basale (pôle basal)
- En contact avec le milieu extérieur (pôle apical = vers et en contact avec l’extérieur)

a) Epithélium pavimenteux simple

Glomérule au
BM = lame basale
niveau du rein
Séreuse du tube digestif
(partie la + externe)
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b) Epithélium cubique simple


Membrane basale
Membrane apicale

Canaux du rein
c) Epithélium cylindrique ou prismatique simple

Bordure en brosse aide à l’absorption

Intestins
3. Epithélium pluristratifié

- 2 couches ou plus (meilleure protection à l’agression)


- Résistance à l’usure, protection
- Couche profonde en contact avec la lame basale (les autres cellules sont en contact
entre elles)
- Couche superficielle en contact avec le milieu extérieur (lumière)
- Forme des cellules superficielles => pavimenteux, cubique ou cylindrique

Epithélium pavimenteux stratifié

Couche basale : peu différenciée, siège des divisions


(renouvellement des cellules)
Couches intermédiaires : cellules en voie de
différentiation
Couche superficielle : cellules aplaties
Plus les cellules intermédiaires se rapprochent de la
couche superficielle et plus les cellules sont matures et
différenciées

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Histologie

Epidermoïde Epiderme/Kératinisé

Pas de kératine donc cellules vivantes Kératine = couche supérieure de


même sur la dernière couche de l’épithélium formée de cellules mortes et
l’épithélium aplaties

Couche cornée/kératinisée
Couche granuleuse

Cellules épineuses =
couche spino cellulaire

Couche basale

Intérieur de l’oesophage Epiderme (recouvrement de la peau)

4. Epithélium pseudostratifié

Au microscope optique —> apparait pluristratifié


Au microscope électronique —> chaque cellule a un point d’encrage sur la membrane
basale
-Composé de cellules prismatiques et cellules basales
-Toutes les cellules sont en contact avec la lame basale
-Seules les cellules prismatiques ont un contact avec
l’extérieur

Au niveau de la trachée
(on peut voir qu’il y a des cils
et des cellules qui créent le
mucus)

5. Epithélium urinaire ou de transition urothélium

Il n’apparait pas clairement pluristratifié ou pseudostratifié car c’est un épithélium de


transition

Au niveau de la vessie, sa hauteur est différente en


fonction de la relaxation ou non de la vessie —> permet
l’imperméabilité de la vessie

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6. Polarisation de la cellule

Cellules épithéliales = cellules polarisées, en fonction de l’endroit il y aura des


spécialisations des fonctions —> morphologie et fonction sont associés :
- Domaine apical (en contact avec la lumière) : Spécialisations de surface
- Domaine latéral (en contact avec les autres cellules) : Jonctions et spécialisations
latérales
- Domaine basal (en contact avec l’organe/membrane basale) : Jonctions et
spécialisations basales

‣ Domaine apical :
En contact avec la lumière = milieu extérieur
Souvent des spécialisations
‣ Domaine baso-latéral :
- Domaine latéral :
jonctions avec les cellules voisines
- Domaine basale :
associé à la membrane basale

3. Spécialisations de surface et baso-latérales

Surface = spécialisations sur la membrane


- Cils
- Microvillosités (utiles d’un point de vue fonctionnel)
- Stéréocils (niveau de l’épididyme et de la cochlée)
Baso-latérales :
Replis baso-latéraux

1. Les cils

Projections mobiles (7 à 10μm) à la surface


Battent tous dans la même direction, de manière séquentielle
et coordonnée
Rôle : déplacement des fluides (à la surface des cellules)
Formé par des extensions du cytoplasme, composées de
microtubules (Cils = repli de la membrane avec des
microtubules à l’intérieur)
Chaque cil = 9 doublets périphériques de microtubules + 1
doublet central de microtubule
Localisation : épithélium du tractus respiratoire (mouvement du
mucus) et épithélium de l’oviducte (ovule vers cavité utérine)
Au microscope optique : les cils sont observés sur le pôle
apical, le mucus peut les coller les uns aux autres (ex : dans la
trachée)
Les cils donnent un aspect « chevelu » à la cellule
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2. Les microvillosités

- Replis de la membrane cytoplasmique (1 à 2 μm —> plus


courts que les cils, on ne les voit pas au M.O)
- Immobiles
- Forment des projections en forme de doigts de gant à la
surface de la cellule (principalement au niveau apical)
- Structure de la microvillosité = faisceau de filaments
d’ACTINE (filaments d’actine reliés par des protéines)
- Adhère à l’apex par une aire amorphe
- À la base : reliées à l’actine du cortex de la cellule (plaque
terminale)
- La membrane des microvillosités contient :
- Des glycoprotéines
- Des enzymes spécialisées dans les processus
d’absorption
L’ensemble des microvillosités forment le
plateau absorbant/bordure en brosse que lui,
on peut voir au microscope optique

3. Replis de la membrane baso-latérale

Invaginations profondes de la surface basale et/ou latérale de la cellule


! augmentent la surface
Abondants dans les cellules impliquées dans les transports de liquides et d’ions —>
fréquemment associés à une forte concentration de mitochondries (pour énergie
nécessaire à ces transports)
—> on retrouve ces replis dans les cellules qui ont besoin de beaucoup d’énergie car les
plis contiennent beaucoup de mitochondries
Localisation:
- tubes rénaux
- gros canaux excréteurs de certaines glandes
- cellules absorbantes qui bordent l’intestin grêle

4. Canaux striés

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4. Molécules d’adhésion et jonctions

Jonctions cellules-cellules (molécules d’adhésions spécialisées : mouvements de


solutés, d’ions, d’eau… au travers de l’épithélium + voie intracellulaire: canaux,
transporteurs… + voie intercellulaire : jonctions)
Jonctions cellules-matrice
Les cellules se touchent par de larges surfaces —> doivent avoir des structures pour se
lier entre-elles et se lier à la matrice = besoin de JONCTIONS

1. Jonctions cellulaires

a) Jonctions serrées (occlusives) : tight junctions


b) Jonctions d’ancrage : jonctions adhérentes et desmosomes
c) Jonctions de communication

a) Jonctions serrées ou tight junctions

- Jonctions assurées par des protéines membranaires disposées en lignes sinueuses


entrelacées
- Là où les membranes de 2 cellules adjacentes sont en contact très étroit (espèce de
ceinture près du pôle apical —> maintient les cellules)

Microscopie optique : pas visible


Microscopie électronique : rapprochement de deux membranes
adjacentes (épaississement/densité des protéines)

Fonctions :
-Empêcher la diffusion libre entre les cellules
-Maintien des domaines des membranes

Localisation : intestin grêle, tube rénaux… au niveau de


cellules qui transportent activement des substances

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b) Jonctions d’ancrage

Jonctions assurant la stabilité mécanique des tissus


épithéliaux
Pour chaque cellule : protéines du cytosquelette/
protéines de liaisons intracellulaires/protéines
transmembranaires

2 types :

b1) Jonctions adhérentes

Liaison des filaments d’actine de deux Microscope optique : pas visible


cellules par l’intermédiaire de cadhérines Microscope électronique : plaques
denses adjacentes à la membrane

b2) Desmosome

Liaison des filaments intermédiaires ou tonofilaments


(cytokératine) de 2 cellules adjacentes par l’intermédiaire de
cadhérines et d’un ensemble de protéines ! plaque dense
Problème : jamais de vaisseau sanguin dans l’épithélium
donc pour nourrir les cellules épithéliales supérieures du
derme de la peau
S o l u t i o n : d e s m o s o m e s q u i s e t ro u v e n t s u r l e s
prolongememnts cytoplasmiques —> par diffusion et
circulation du liquide interstitiel

Microscope optique : peut se deviner

Microscope électronique : 2 plaques denses aux électrons sur


lesquelles s’insèrent les filaments de cytokératine

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c) Complexe jonctionnel

= jonctions de communication = gap junctions

- Diffusion sélective de molécules entre des cellules adjacentes


- Facilitent les communications de cellules à cellules
- Formées de protéines de membranes : les connexines

6 connexines —> connexon (= structure cylindrique creuse qui


traverse la membrane cellulaire et s’aligne avec un connexon de
la cellule voisine)
—> « tunnel », voie de communication directe —> entre le cytosol
des 2 cellules (permet le passage des informations d'une cellule
à l’autre)

Rem : surtout présent pendant


l’embryogenèse (rôle dans l’organisation
spatiale des cellules)

2. Jonctions cellules-membrane basale

a) Membrane basale en général

- Lame basale : feuillet de matrice extracellulaire en contact avec les cellules


épithéliales
Elle contient: collagène IV, fibronectine, laminine, entactine, protéoglycans (héparan
sulfate) —> aide à la fixation de la cellule
- Lame réticulaire : collagène III, soutient la lame basale, en continuité avec le tissu
conjonctif sous-jacent

b) Jonctions cellules-membrane basale

- Intégrines
Récepteurs à la laminine et à la fibronectine
Attachement à la lame basale —> cellule fixe

- Contacts focaux

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- Hémidesmosomes

Structure asymétrique accrochant le domaine basal de la


cellule épithéliale à la lame basale (permet l’adhésion des
cellules à la membrane basale)
- Plaque intracellulaire associée aux filaments
intermédaires (kératine ou tonofilaments)
-Plaque membranaire (intégrines qui se lient aux
composants de la lame basale)
Collagène/protéoglycans : pas d’interaction direct avec
cellules épithéliales
Intermédiaires: laminine, fibronectine

5. Adaptation sécrétoires

Fabrication de protéines (enzymes) par les cellules séreuses


Fabrication de mucines (= mucus, rôle de protection de l’estomac et de lubrifiant) par
les cellules muqueuses
Fabrication de stéroïdes
Fabrication de lipides
« Pompes à ions » = transport d’ions d'un endroit à un autre

1. Cellules séreuses

Polarité bien définie


À la base :
- Noyau arrondi (chromatine décondensée et nucléole visible)
- Réticulum endoplasmique rugueux bien développé
- Golgi en supra nucléaire
- Zone apicale : granules riches en protéines prêtes à être
sécrétées (exocytose) —> les protéines sont synthétisées à
l’intérieur du cytoplasme dans les cellules puis seront
enfermées dans les vésicules avant d’être expulsées
- Exemple de glandes à production séreuse : certaines
glandes salivaires, pancréas, certaines cellules de la
muqueuse de l’estomac

2. Le pancréas

Glande séreuse :
- Endocrine : directement dans le sang jusqu’à
l’endroit où on en a besoin
- Exocrine : dans le duodénum par un système de
canaux qui les emmènent là où on en a besoin

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Histologie

3. Cellules muqueuses

⚠ Différent des adipocytes


Les mucines : ensemble de glycoprotéines et de
protéoglycans produits par les cellules
Le mucus = les mucines hydratées —> fluides
Cellules muqueuses:
- Pâles et vacuolisées
- Noyau généralement aplati à la base
- RE en position basale
- Golgi en supra nucléaire
Mucines
- Lubrifient la cavité buccale et le vagin
- Barrière de protection dans l’estomac (contre le HCl)
et l’intestin
- « Piège » à substances étrangères dans les voies
respiratoires —> englobent les poussières dans un
mucus et s’en débarrasse grâce aux cils

Cellules caliciformes

4. Comparaison cellules séreuses et muqueuses

Cellules séreuses Cellules muqueuses

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5. Cellules épithéliales « pompes à ions »

Certaines cellules épithéliales :


- Pompes ioniques membranaires (dont la source
d’énergie est l’ATP)
- Replis membranaires basaux et latéraux
- Beaucoup de mitochondries (sources d’ATP)
- Jonctions serrées (empêchent la diffusion des
ions pompés)
Localisation : au niveau des tubes rénaux, des canaux excréteurs de glandes
(principalement dans les glandes salivaires), dans l’intestin…

6. Formation des glandes

7. Mode de sécrétion

a) Glandes endocrines

—> pas de canaux


Elles sécrètent directement dans le sang (sont
bien vascularisées) chaque cellule sécrétoire
est en contact avec un vaisseau sanguin dans
lequel elle déverse ses sécrétions
==> Pancréas endocrine

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b) Glandes exocrines

—> sécrétions déversées dans canaux


Les cellules sécrètent par leur pôle apicale dans la
lumière ou sur une surface directement ou
indirectement en contact avec l’extérieur

⚠ Présence de vaisseaux sanguins qui ne servent pas


à la sécrétion mais à nourrir les cellules

b1) Glande mérocrine

Par exocytose à l’apex vers la


lumière ou la surface (la cellule
reste intacte)
==> Glandes salivaires,
pancréas exocrine

b2) Glande apocrine

Par détachement du cytoplasme de l’apex (=


extrémité de la cellule) contenant des produits
cellulaires (la cellule reste vivante)
==> Certaines glandes sudoripares, glandes
mammaires

Glande en train de synthétiser


Grains de sécrétion dans la partie apicale des cellules
épithéliales —> libération des produits de sécrétion

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b3) Glande holocrine

Par détachement de la cellule entière contenant les produits de


sécrétion (généralement : cellule meurt pour libérer son produit
de sécrétion, sébum = débris cellulaires sécrétés par les glandes)
==> Glandes sébacées

Fonctionnement : les cellules (dans le bas de la


glande) sont cubiques et ont la capacité de se
diviser en cellules glandulaire de façon continue
Ces cellules deviennent de plus en plus chargées
de lipides en remontant le long de la glande
Elles finiront alors par exploser et rejoindront le
sébum (les lipides que la cellule contient vont
également se retrouver dans le sébum)

c) Glande exocrine : canal excréteur

Canal excréteur a un épithélium qui


le recouvre qui dépend de la
nature de la glande

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d) Partie endocrine du pancréas


Donc pancréas
= glande
séreuse
—> partie
endocrine
—> partir
exocrine
mérocrine
Ilot de Langerhans —> richement vascularisé

8. Epithélium

a) Fonction « barrière »

Jonctions serrées: imperméabilité des tissus


Urothélium: sphingolipides anti « fuites », paroi de la vessie est imperméable = anti-fuite
Jonctions d’ancrage, contacts focaux, hémidesmosomes: stabilité mécanique
Kératinisation : résistance mécanique, barrière physique, imperméabilité, kératine =
protection au niveau de la peau

b) Renouvellement des épithéliums

Dans les épithéliums simples, peu spécialisés : toutes les cellules conservent la capacité
de se diviser
Dans les épithéliums simples prismatiques spécialisés (absorption/sécrétion) : cellules
souches, non différenciées (ex dans cryptes intestinal)
Dans les épithéliums pseudostratifiés (ex: épithélium respiratoire) : les cellules souches
sont à la base et dispersées parmi les cellules différenciées
Dans les épithéliums stratifiés : les cellules souches : dans couche basale

c) Renouvellement des épithéliums pluristratifiés

Couche basale ou germinative —> seules


cellules au niveau de l’épiderme capables
de se diviser

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Chapitre 3 : Tissus conjonctifs - tissus de soutien


Cellules —> matrice responsable des propriétés du tissus
Caractéristiques communes :
- Cellules dérivant du mésenchyme embryonnaire
- Cellules produisent les macromolécules de matrice
- Cellules dispersées dans la matrice
- Cellules adhèrent à la matrice

1. Architecture générale

1. Cellules dispersées dans une matrice

Vaisseaux sanguins dans le tissus


conjonctif
Cellules du tissus conjonctif sont
immobiles

2. Types de tissu conjonctif

- Tissu conjonctif embryonnaire


- Tissu conjonctif adulte (lâche ou dense)
- Tissus conjonctifs « spéciaux »:
- Adipeux
- Osseux
- Cartilagineux (ex: anneau de cartilage autour de la trachée)
- (hématopoïétique) —> cellules sanguines
- (lymphoïde)

3. Tissu de soutien

Réseau dispersé de cellules qui produisent des protéines fibrillaires disposées dans un
gel hydraté de substance fondamentale

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2. Matrice extra-cellulaire

- Protéines fibrillaires :
‣ Les collagènes
‣ L’élastine et la fibrilline
- Substance fondamentale
- Glycoprotéines structurales (rôle important sans adhésion)

2.1 Collagène

1. Collagènes

Famille de protéines formant des filaments, fibrilles ou réseau


Interaction avec d’autres protéines —> soutien de la matrice
Présence dans tous les tissus de soutien

Hématoxiline-éosine

Fibres de
collagènes

Au moins 20 types de chaînes alpha différentes


Association de ces chaînes —> formes de collagène dont la distribution varie suivant le
tissu

COLLAGÈNES FIBRILLAIRES:
I : grosses fibres (résistance)
Ex: tendons, derme, dentine,...
II, III: petites fibres
Ex: II —> cartilage hyalin et élastique, disques intervertébraux
EX: III —> réseau lâche (ganglion, rate,…)
V, VI, IX: fibrilles

COLLAGENES EN RESEAU:
IV: feuillets (dans lame basale où avec la laminine et l’héparan sulfate, il forme un filtre
sélectif pour les macromolécules)

AUTRES:
VII: courtes fibrilles
X : durant l’ossification

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2. Fibroblaste et collagène

Source principale de collagène : les fibroblastes


MAIS d’autres cellules peuvent le produire
EXEMPLE: les cellules épithéliales et endothéliales
(qui reposent sur la membrane basale) synthétisent le
collagène IV des lames basales

En fonction du type de collagène utilisé, la distribution


sera différente

3. Collagènes fibrillaires

Collagène I : grosses fibres organisées en faisceaux (peau, tendons, os...)


Collagène II : fibres de faible diamètre (cartilage)
Collagène III : fibres de faible diamètre (peau), en réseau de réticuline (ganglions, rate,
moelle...)
==> RESISTANCE MECANIQUE

Collagène :
Hématoxiline-éosine Trichrome

4. Réticuline

Les fibres de collagènes très fines forment un réseau

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5. Types de collagène

a) Collagène IV

Avec la lamine et l’héparan sulfate, il forme un filtre sélectif pour


les macromolécules
Membrane basale : ancrage entre épithélium et tissus conjonctif +
filtre (tamis) qui laisse passer ou non certains éléments

b) Collagène IX

Cartilage : structure tridimensionnelle avec collagène de type II (forme le réseau)

c) Collagène VII

Fibrilles d’ancrage des membranes basales

6. Anomalies du collagène : Elhers-Danlos

2.2 Fibres élastique

1. Elastine (protéine hydrophobe) et fibrilline

Liées entre elles par des liaisons covalentes

Elastine : élasticité (donne propriétés d’étirement)


Fibrilline (glycoprotéine) : adhésion aux autres
composants

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Histologie

Particulièrement abondante dans des organes qui


subissent des variations importantes de taille
Ex: paroi des artères, alvéoles pulmonaires,… —> dans
la lumière des vaisseaux sanguins

Fibre élastique

2. Collagène - élastine

Résistance à l’étirement Elasticité


Flexibilité Qualité diminue avec le temps
Fibres de collagène Fibres élastiques

3. Anomalies de la fibrilline : Marfan


Croissance anormale des os, hyperlaxité ligamentaire, anévrisme de l︎’aorte Prolapsus de
la valve mitrale ; présence très fréquente de vergetures…

2.3 Substance fondamentale

Dans les mailles du réseau formé par les


fibres : la substance fondamentale
Microscope optique : matériel translucide
—> gel fortement hydraté (mal conservé)
Composition: polysaccharides +
glycosaminoglycans (GAG)
Matrice = protéines fibrillaires + substance
fondamentale
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1. Glycosaminoglycans

GAGs : polysaccharides (polymères linéaires de disaccharides)


- acide hyaluronique
- protéoglycans :
- chondroïtine sulfate et dermatane sulfate
- héparane sulfate et héparine
- kératane sulfate

Charge négative - hydrophile : rétention d’eau et d ’ions (Na+)


=> maintien de l ‘architecture tissulaire
=> diffusion sélective => barrière physique qui stoppe les bactéries
Distribution variable —> perméabilité variable

2. Réseau de protéoglycans

Grande différence de taille entre le réseau de


proteoglycans et les fibres de collagène

Réseau de proteoglycans

Fibres de collagène
Fibroblastes

2.4 Glycoprotéines structurales

- Fibronectine
- Laminine
- Ténascine
- Entactine
Interactions : cellule-matrice et matrice-matrice
! Molécules d’adhésion
Liaison avec :
- protéines situées sur les membranes cellulaires
- Collagène
- GAGs glycosaminoglycans, protéoglycans
Rôle probable dans la différenciation des cellules et dans l’organisation du
cytosquelette

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Histologie

- Entactine (glycoprotéine sulfatée)


- Membrane basale
- Liaison : laminine
(lie la laminine au collagène de type IV)
- Ténascine (glycoprotéine)
Adhésion cellulaire (tissus embryonnaires)

3. Membrane basale et lame basale

Interface cellules - tissus conjonctifs

Cellules épithéliales Cellule des muscles Entre les cellules du rein


reposent sur la (glomérule) et les
membrane basale avec vaisseaux sanguins
du tissu conjonctif de
l’autre coté

= feuillets spécialisés de la matrice extracellulaire à l’interface de cellules


parenchymateuses et du tissu conjonctif
Elles sont associées aux:
-cellules épithéliales
-cellules musculaires
-cellules de schawn, ...
Composition:
-collagène de type IV
-laminine
-fibronectine
-héparan sulfate, GAG glycosaminoglycans

1. Interface

Fonctions :
-Adhésion
-Diffusion
-Organisation

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2. Membrane basale

Microscope optique : peu visible, coloration PAS


(coloration des polysaccharides) car riche en
glycoprotéines

La couche dense comprend du collagène de type IV, de la laminine

3. Composition

4. Adhésion cellules-membrane basale

Hémidesmosomes: liaison entre filaments


intermédiaires de cytokératine et membrane
basale
Contacts focaux : liaison entre filaments d’actine
et membrane basale via le récepteur à la
fibronectine
Récepteurs à la laminine
Glycoprotéines non intégrines (se lient au
collagène et autres protéines de la matrice)

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Histologie

5. Adhésion membrane basale-matrice

Extension de la lamina Interactions fibrilline Fibres d’ancrage (collagène


densa dans la couche et membrane basale VII) lient la membrane basale
fibroréticulaire (interaction et fibres élastique à la matrice sous-jacente
avec le collagène

Fibres d’ancrage de colla VII : Points d’ancrage : interaction avec le


collagène III :

M i c ro fi b r i l l e s
de fibrilline

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Histologie

4. Les cellules et les types de tissu de soutien

1. Cellules « fixes » - « libres »

C e l l u l e s fi x e s :
Fibrocyte —> repos
Fibroblaste —> actif

2. Cellules des tissus de soutien

a) Les cellules fixes

b) Les cellules libres

La matrice extracellulaire :
- Substance fondamentale
- Fibres :
• de collagène (différents types)
• élastine
- Présence de vaisseaux sanguins C: fibres de collagène;
Rappel : F: fibroblastes (cellules
- tissu épithélial —> pas vascularisé fixes);
- tissu conjonctif —> vascularisé L: lymphocyte (cellules
mobiles : baignent dans
3. Origine cellules la matrice)

Cellules dérivent du mésenchyme


embryonnaire, elles se différencient selon leur
environnement

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Histologie

5. Tissus conjonctif/fibreux

1. Fibroblastes

- Production des précurseurs du collagène, des fibres


élastiques, de la substance fondamentale et des
enzymes (dégradation matrice)
- Capable de phagocytose (matrice dégradée)
- —> remodeler la matrice
- Cytosquelette riche en actine
- Morphologie : Cellule allongée, grand noyau ovale, un
nucléole bien visible, 2 prolongements cytoplasmiques
(—> fuseau)
- Cytoplasme basophile : activité de synthèse protéique
- En condition physiologique, ils se divisent peu

2. Fibrocytes

- La cellule est active sous forme de fibroblaste, le


système peut se mettre au repos sous forme de
fibrocyte et ensuite se réactivé lorsqu’il y a besoin
- Si le fibroblaste est en fin de synthèse : réduction du
volume cytoplasmique et le noyau se condense —>
devient un fibrocyte
- Le fibrocyte est donc une cellule au repos dont on voit
principalement le noyau

3. Propriétés des fibroblastes

Fibroblastes sont emprisonnés dans un réseau = matrice (elle est fabriquée par les
fibroblastes), cette matrice est caractéristique de l’endroit où elle se trouve
- Prolifèrent peu
- Interactions avec matrice
- Synthèse (protéines fibrillaires-substance fondamentale)
- Dégradation (MMPs-phagocytose)
- Transformation en myofibroblastes (cicatrices) —> aide à la cicatrisation des tissus

4. Types de tissus conjonctifs

- Mésenchyme
- Tissu conjonctif lâche (proche du mésenchyme)
- Tissu réticulaire
- Tissu conjonctif dense (beaucoup de fibres de collagène)
• Peu organisé
• Organisé

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a) Mésenchyme

- Tissu spongieux (embryon)


- Trame de cellules étoilées (cellules mésenchymateuses)
- Substance fondamentale
- Très pauvre en fibres

Cellules mésenchymateuses: potentialités de différenciations


multiples (variété de cellules)
Elles ont la capacité de donner naissance à d’autres cellules
(muscles, vaisseaux, squelette ou encore cartilage)

b) Tissu conjonctif fibreux lâche

= tissu de remplissage
Fibres de collagène fines et quelques fibres élastiques
Disposition au hasard (pas d’organisation)
Substance fondamentale abondante —> laisse « trous »
Se situe en dessous de l’épithélium de la peau

c) Tissu conjonctif dense

Collagènes en grosses fibres formant un réseau compact au


sein duquel on trouve des fibres élastiques et des cellules
Se situe en dessous du tissus conjonctif fibreux lâche
(On y trouve + de cellules)

Non organisé Organisé


Organisation des faisceaux de fibres Organisation des faisceaux de fibres très
irrégulières strictes (en fonction des contraintes
mécaniques…)

Fibres de collagène avec orientations Fibres de collagène orientées


différentes —> derme de la peau parallèlement les unes aux autres —>
tendons
Queue du rat = fibres de collagène tellement grosses qu’elles
écrasent les cellules qui leur donne vie —> leur donne un
aspect étoilé
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Histologie

d) Tissu réticulaire

Les cellules ont une forme étoilée et leurs prolongements le


long des fibres de collagène III (réticulaire)
Trame en 3 dimensions

5. Propriétés générales

- Résistance mécanique - flexibilité - (élasticité, variable en fonction de l’endroit où on


se trouve + dépend du nombre de fibres élastiques)
- Perméabilité, diffusion des métabolites sanguins
- Support dans la plupart des organes
- Support majeur dans les organes (trame de soutien, séparation de couches
fonctionnelles différentes, support pour les cellules du système immunitaire, capsule
fibreuse qui entoure certains organes (ex : plèvre autour des poumons), entre dans la
composition du tissu adipeux
- Protection contre les infections
- Cicatrices

6. Tissus conjonctifs spéciaux

6.1 Tissus adipeux

1. Différenciation

Précurseur Se charge en Boules de Adipocyte


(ressemble boules de lipides
fibroblastes) lipides fusionnent

Différenciation des préadipocytes à partir du mésenchyme embryonnaire;


Préadipocyte: cellule étoilée, cytoplasme contient des vésicules lipidiques (d’abord
petites et peu nombreuses)
Le nombre des vacuoles augmente progressivement puis les vacuoles finissent par
fusionner
!La cellule s’arrondi
!La quantité de graisse augmente
!Le cytoplasme devient une grosse vésicule et le noyau est refoulé à la périphérie
!Transformation en adipocyte

27
Histologie

2. Adipocytes

Cellules fixes du tissu conjonctif spécialisées dans la synthèse


et le stockage des lipides isolées ou regroupées en amas !
tissu adipeux
Récepteurs pour hormones de croissance, insuline,
glucocorticoïdes, les hormones thyroïdiennes, la
noradrénaline (module la prise et le relargage des graisses)
Production de cytokines (leptine, adiponectine, TNF alpha,
PAI-1

3. Tissu adipeux uniloculaire

Une seule grande vacuole remplie de lipides


Absorbe les chocs
Couche isolante
Réserve d’énergie

4. Tissu adipeux multiloculaire

Plusieurs petites vacuoles


Production de chaleur
Ex : chez animaux qui hibernent

5. Tissus conjonctifs spécialisés

Tissu adipeux

1. Tissu graisseux uniloculaire- Tissu adipeux g r a i s s e


blanche uniloculaire:
Ce l l u l e s m é s e n c h y m at e u s e s -adipocytes
embryonnaires -vaisseaux sanguins
-cloisons interlobulaires
adipoblastes

adipocytes

2. Tissu graisseux multiloculaire


3.Graisse brune

28
Histologie

6.2 Chondroblastes-chondrocytes et tissu cartilagineux

1. Matrice cartilagineuse

Collagène II et IX
Acide hyaluronique, kératine sulfate,
chondroîtine sulfate
Liquides : 60-70%

Cartilage et matrice extra-cellulaire prennent le colorant


Cellules qui fabriquent les logettes sont emprisonnées
dedans
Non-vascularisé
Typique du cartilage : cellules (1 ou plusieurs) dans un
même logette

Croissance oppositionnelle
( g ra n d i p a r l ’e x t é r i e u r ) -
périchondre (tissus conjonctif
pas spécialisé)

Croissance interstitielle (grandi de l’intérieur) : au


sein de la matrice

2. Tissus cartilagineux

Tissu conjonctif de soutien spécialisé:


- résistant
- flexible
- stabilité mécanique (collagène de type II)
Dépourvu de vaisseaux sanguins et de nerfs
Cellules: chondrocytes situés dans des
logettes
Matrice extracellulaire importante avec des
propriétés biochimiques spécifiques

29
Histologie

3. Croissance interstitielle

Les 2 cellules filles vont synthétiser de


la matrice
Division des cellules
-> groupes isogéniques
Après division, les cellules filles sont
dans la même logette formant un
groupe isogénique

Cartilage en périphérie = tissus conjonctifs fibreux « classiques »


Mode de croissance externe

30
Histologie

4. Propriétés générales

Déformation sous compression


Stabilité mécanique
Perméabilité (diffusion) (pas de vascularisation)

Classification des cartilages :


- Cartilage hyalin
- Fibrocartilage
- Cartilage élastique

5. Cartilage hyalin

Forme le squelette embryonnaire avec du cartilage qui sera plus tard détruit et
remplacé par des os
Squelette temporaire du foetus
Zone de croissance des os longs—> ébauches de cartilage
Surfaces articulaires
Cartilage costaux
Support des conduits respiratoires

Squelette temporaire du foetus :

Zone de croissance des os longs :

Os s'allonge quand on grandi = cartilage de


croissance

Surfaces articulaire

31
Histologie

Support des conduits respiratoires (bronches, trachée…)


Trachée a des anneaux de cartilage qui
maintiennent et entourent la trachée

6. Cartilage fibreux

Cartilage hyalin + tissu fibreux Jonctions tendon-os


Colla II + I Ménisques
==> Résistent à l'étirement, ferme, pas Symphyses
rigide Disques intervertébraux
Pas de périchondre

7. Cartilage élastique

Colla II + fibres élastiques


Résistance, élasticité
Localisation : pavillon de l’oreille
Paroi conduit auditif, épiglotte, larynx

32
Histologie

6.3 Cellules du tissu osseux et tissu osseux

1. Matrice osseuse

2. Partie organique

Collagène: Type I (V), organisé en lamelles concentriques de tissus osseux qui sont
superposés les unes sur les autres
Protéoglycans
Protéines non-collagène :
- ostéonectine, lie les minéraux aux fibres de collagène
- ostéocalcine, lie le calcium, elle est dépendante de la vitamine D
- ostéopontine, liaison cellules-minéraux
- sialoprotéine osseuse: liaison cellules-matrice - cytokines
- ostéoprotégérine : interactions ostéoblastes (synthétise matrice osseuse) -ostéoclastes
(réduit matrice osseuse) —> équilibre

3. Partie inorganique

Cristaux d’hydroxyapatite : phosphate calcique

Pour regarder en microscope : décalcifier tissu osseux


(il devient souple)

Os spongieux (intérieur du tibia) qui contient de la moelle osseuse —> rouge lors de la
croissance —> jaune quand personne âgée
33
Histologie

4. Cellules de l’os

Les cellules de la lignée ostéoblastique —> interviennent dans la fabrication de la


matrice osseuse
Les cellules de la lignée ostéoclastique
(équilibre entre les 2)

a) Ostéoblastes : différenciation

Cellule mésenchymateuse —> pré-ostéoblaste —> ostéoblaste (capable de fabriquer la


matrice osseuse dont les fibres de collagène) —> ostéocyte (maintient la matrice
osseuse dans laquelle il vit)

Cellule bordante = surface de la matrice


Apoptose = cellule meurt et est éliminée par le système

Ostéoblaste englobé dans la matrice au fur et à mesure et va devenir un ostéocyte


(ostéoblaste et ostéocyte sont la même cellule à un moment différent de leur vie)

Précurseur de l’ostéoblaste

Ostéoblaste

Ostéocyte

34
Histologie

b) Ostéocyte

Les ostéocytes sont dans des


logettes
Ils ont des prolongements qui
permettent la communication
entre les cellules et permettent
aux cellules d’être nourries

c) Ostéoclastes

Bordure en brosse (replis au


niveau de la membrane =
microvillosités qui forment la
bordure en brosse)

Cellules souches hématopoïétiques —>


précurseurs ostéoclastes —> fusionnent
et donnent cellules avec beaucoup de
noyaux qui se trouvent à la surface
osseuse (cellule se fixe sur la surface
osseuse et permet la réabsorption de
la surface osseuse)

Propriétés générales :
- Résistance: flexion, torsion, étirement, compression
- Réserve de minéraux
- Imperméable

35
Histologie

Ostéoclaste change le pH et libère des enzymes —> remodelage de tissus osseux

36
Histologie

Chapitre 4 : Les cellules contractiles et les tissus


musculaires
1. Définition

Cellules spécialisées dans la génération de forces motrices résultant


de l’interaction de molécules du cytosquelette
Cellules myoépithéliales (ex: autour des acini glandulaires,...)

Myofibroblastes (rôle dans la cicatrisation, forme identique à celle d’un fibroblaste)


Péricytes (autour des capillaires et des vénules)

Cellules musculaires :
- cellules musculaires striées squelettiques
- cellules musculaires striées cardiaques
- cellules musculaires lisses

2. Cellules (fibres) musculaires striées squelettiques

Cellules musculaires striées squelettiques


En association avec :
-du tissu conjonctif
-des nerfs
-des vaisseaux sanguins
—> Muscles responsables des mouvements
volontaires

Embryogénèse: fusion de précurseurs


(myoblastes)
—> syncitium contenant plusieurs noyaux
Chaque cellule = cylindre (50-60 μm de
diamètre), longueur de plusieurs cm
37
Histologie

Plusieurs noyaux allongés, accolés le long de la membrane


Sarcolemme (membrane cellulaire) : interaction avec la lame basale
Sarcoplasme (cytoplasme) : protéines contractiles, mitochondries, glycogène, réticulum
sarcoplasmique bien développé
Cellules précurseurs (cellules satellites)

2.1 Niveau d’organisation

Myofibrille

Sarcomère

Actine Myosine

1. Myofibrilles

= éléments contractiles des cellules musculaires squelettiques


Composées d’une succession de sarcomères
Assemblage de microfilaments (myofilaments)
- épais (myosine)
- fins (actine)
! Aspect strié observable en microscopie optique et électronique

2. Sarcomère

Délimité à ses 2 extrémités par des plaques de protéines accessoires (DISQUES Z)


Contient des protéines contractiles (disposition régulière)
- 6 filaments minces d’actine entourent 1 filament épais de myosine
- Filament mince:
• 1 extrémité attachée au disque Z
• 1 extrémité est libre et s’imbrique avec les filaments épais au milieu du sarcomère

38
Histologie

Bandes claires = bandes I : uniquement


les filaments minces d’actine
Bandes sombres = bandes A :
contiennent les deux types de filaments
actine et myosine (minces et épaisses)
Bandes H : endroit de la bande sombre
qui ne contient que des filaments épais =
myosine dans la cellule en état de
relaxation

3. En coupe longitudinale

4. En coupe transversale

Sections hexagones avec des noyaux en périphérie

39
Histologie

5. Triade membraneuse

= Sarcolemme + réticulum endoplasmique

Sarcolemme : invaginations tubulaires en


doigts de gants (profondeur de la
fibre musculaire), le long des jonctions AI
Des branches latérales entourent chaque
myofibrille = tubules T
—> Conduire la vague de dépolarisation
consécutive à une stimulation nerveuse
La dépolarisation ne stimule pas
directement les myofibrilles
—> implication du réticulum sarcoplasmique

Le réticulum sarcoplasmique —> forme un réseau de tubules interconnectées


Le long de chaque tubule T on trouve 2 extensions du réticulum sarcoplasmique (=
citernes terminales)

Le réticulum sarcoplasmique forme également un réseau de tubules interconnectés

1 tubule T + 2 extensions de réticulum endoplasmiques (= citernes terminales) qui


entourent chaque myofibrille ==> Triade membraneuse (2 triades par sarcomère)

Citernes terminales :
concentration élevée de Ca++
tunnels à Ca++
(sensibles aux influx électriques)
La dépolarisation conduite par les tubules T
—> Ouverture des tunnels à Ca++ des citernes
—> Le Ca++ passe dans le cytoplasme
—> Contraction
En l’absence de stimulation
—> pompes membranaires du réticulum (augmentation du
Ca++ dans le réticulum)
—> Stoppe la contraction

40
Histologie

2.2 Contraction

Lors de la contraction:
Les filaments minces (actine) glissent le long des filaments épais (myosine), les bandes Z
se rapprochent, la longueur des bandes claires I diminue, celle des bandes sombres A
est inchangée et la bande H disparaît
Ces mouvements sont possibles grâce à l’énergie fournie par l’hydrolyse d’ATP (due à
l’activité de ATPase de la myosine activée par sa liaison à l’actine

1. Triade membraneuse

2. Cellules satellites

—> permettent la régénération


Différent des myoblastes ou précurseurs
Elles se développent près des fibres musculaires
avant la formation de la lame basale
!Entourées par la même lame basale
Quiescente chez l’adulte mais peuvent proliférer
en réponse à un stress ou à un traumatisme
!Les cellules résultantes de ces divisions =
précurseurs myogéniques qui se divisent
plusieurs fois puis fusionnent avec des fibres
musculaires existantes ou nouvellement formées

41
Histologie

3. Cellules musculaires striées cardiaques

Striation due à la disposition régulière de


filaments d’actine et de myosine
Propriétés contractiles non volontaires,
modulées par le SN autonome
Grandes cellules avec 1 seul noyau qui se
situe au niveau du cytoplasme (attention à ne
pas confondre le noyau de la cellule avec le
noyau du capillaire)
+ de mitochondries (que dans muscle strié
squelettique)
+ courtes (que dans muscle strié
squelettique)
Liées bout à bout par des jonctions cellulaires —> cellules anastomosées
Régénération impossible (pas de cellules satellites)

Forme un réseau
Jonctions qui fixent chaque cellule à ses voisines
!Disque intercalaires ou stries scalariformes (contiennent
des desmosomes) (liaison cellule-cellule) —> possèdent stries
au niveau du cytoplasme
Jonctions adhérentes qui ancrent les filaments d’actine à la
membrane de la cellule
Jonctions de communication (gap junction) qui facilitent le
passage de l’excitation membranaire de cellule à cellule et
synchronisent la contraction musculaire

Observation au microscope (au très fort grossissement) :


- Anastomose se voit bien
- Noyau central (/!/ ne pas confondre)
- Desmosomes → jonctions entre les cellules
- Gap jonction → permettent communication et passage d’informations entre les
cellules

42
Histologie

1. Disque intercalaire = stries scalariformes

Jonctions entre les cellules qui forment les disques intercalaires

2. Cellules musculaires striées cardiaques

Longueur: 100 μm
Diamètre :15 à 20 μm
Difficile à reconnaitre en coupe transversale
Facile à reconnaitre en coupe longitudinale (aspect anastomosé marqué)
Cellules grandes mais plus petites que les cellules des muscles striés squelettiques

Présence d’actine et de myosine (dont interactions contrôlées par la concentration en


Ca++ intracellulaire)
(comme dans les cellules musculaire striées squelettiques)
MAIS:
Le système T : invaginations plus larges
Tubes du réticulum sont moins bien organisés et moins réguliers
! DIADES aux zones Z (et non triades aux zones AI)

Donc :
Diades —> cellules musculaires striées cardiaque
Triades —> cellules musculaires striées squelettique

43
Histologie

4. Cellules musculaires lisses

Cellules musculaires lisses:


éléments contractiles
(viscères (intestin, vessie, utérus), parois des vaisseaux, muscles qui hérissent les
poils)
Situation : là où il y a nécessité d’une contraction : soutenue, lente ou rythmée, pas sous
le contrôle de la volonté

1. En coupe longitudinale

- Cellules fusiformes parallèles et imbriquées/intercalées les


unes dans les autres
- 1 seul noyau central allongé « cigariforme » en position
centrale, tirebouchonné dans la phase de rétraction cellulaire
- Pas de striation
Innervées par le système nerveux autonome qui diminue ou
augmente le niveau de contraction

2. En coupe transversale

- Cellules sous forme de structures rondes ou


polygonales
- Noyau central (pas visible dans chaque section)
- Plus de chances de passer là où on a du cytoplasme
que là où il y a un noyau

Cellules musculaires lisses : cellules de 20μm (petits VS) à 400-500 μm —> plus petites
que les muscles striés

3. Cellules musculaires lisses

Protéines contractiles moins bien organisées


que dans les muscles striés
Faisceaux, particulièrement abondants à la
périphérie de la cellule
Elles s’entrecroisent, s’insèrent à des points
de jonction appelés corps denses ou densités
focales (similaires aux jonctions adhérentes)

44
Histologie

L’énergie nécessaire à la contraction vient des


mitochondries situées au centre de la cellule
La membrane forme de nombreuses invaginations qui
forment des structures qui ressemblent à des vésicules
d’endocytose
Elles fonctionnent comme le système T (muscle strié
squelettique) en contrôlant l’entrée de Ca++ dans la
cellule lorsqu’il y a une excitation
Jonctions de communication —> permet à l’excitation
membranaire de se transmettre de cellule en cellule
Cellule contractée —> noyau en tire-bouchon

Les membranes des cellules établissent des interactions


avec les lames basales qui les entourent et unissent les
cellules en ensembles fonctionnels

Petits replis au niveau de la membrane cytoplasmique


Les cellules musculaires lisses sont moins organisées que
les cellules striées

Muscles lisses autour du vaisseau sanguin —> aide à la contraction


du vaisseau
La quantité de muscles autour du vaisseau permettra
l’identification de la veine ou de l’artère

Tube digestif : muscles lisses parallèles et perpendiculaires


au tube digestif qui permet les mouvements qui vont faire
descendre le bol alimentaire
Au niveau supérieur et inférieur du tube digestif : muscles
Striés squelettiques (muscles sous contrôle de la volonté)
Entre les muscles lisses parallèles et
perpendiculaires il y a du tissus
conjonctif qui nourrit les cellules

45
Histologie

Chapitre 5 : Le tissu nerveux


Système nerveux
= Communications rapides et spécifiques dans l’organisme assurées par les neurones

1. Composition cellulaire

1. Neurones
2. Cellules associées
- Système nerveux périphérique : Cellules de Schwann
- Système nerveux central : cellules de la glie :
- oligodendrocytes
- astrocytes
- cellules épendymaires
- cellules de la microglie

2. Neurones

Fonctions :
- Recevoir l’information
- Intégrer l’information, fournir une mémoire
- Générer des signaux

Structure générale :
- Corps cellulaire = périkaryon : homéostasie de la cellule
(contient noyau)
- Dendrites : connexion (axones ou neurones) (ramification du
corps)
- Axone : transmission des signaux
- Bouton synaptique : communication avec d’autres cellules

a) Cytologie

Corps cellulaire :
- Noyau volumineux, gros nucléole
- Cytoplasme, ribosomes, RER (corps de Nissl dans périkarion et
Corps neuronal
dendrites), appareil de Golgi, de nombreuses mitochondries
avec « granules »
(besoin énergétique)
= corps de Nissl
Renouvellement des membranes et d’autres composants —>
= prolongement
nombreux lysosomes, corps résiduels (lipofuschine)
du RER
Cytosquelette comprend des neurofilaments et des neurotubules

46
Histologie

Axone :
Long prolongement avec nombreuses mitochondries
Neurofilaments
Microtubules —> transport
- Transport zonal lent antérograde (enzymes et éléments du cytosquelette pour
l’intégrité de l’axone)
- Transport axonal rapide antérograde (organelles, vésicules neurosécrétoires, Ca++,
sucre), via la kinésine - microtubulaire
- Transport axonal rapide rétrograde (retour organelles, membranes recyclées vers le
corps neuronal), via dynéine – microtubulaire (voie suivie par virus, toxines)

b) Synapse

Terminaison de l’axone est gonflée et


forme le BOUTON SYNAPTIQUE (fente
synaptique avec de part et d’autre des
membranes épaissies)
Comprend : mitochondries,
neurofilaments, granules (vésicules de
neurosécrétion)
Vague de dépolarisation —> libération de
neurotransmetteurs
Synapse = point d’encrage entre 2 neurones
Synapses du système nerveux central : axone = stimulateurs, inhibiteurs, modulateurs et
neurone = intégration

1. Classification (selon morphologie et fonction)

Les interneurones:
Généralement de courts prolongements
Assurent les connexions locales dans le système nerveux
central
!Généralement Neurones Bipolaires
Les neurones sensitifs:
Impression d’un seul prolongement mais ce prolongement
se divise en deux branches
->un vers le système nerveux central
->un vers une aire sensorielle du corps
!Neurones pseudo-unipolaires
Les neurones moteurs:
Volumineux périkaryon, un axone et des prolongements
dendritiques multiples capables de recevoir des
informations multiples provenant d’autres neurones et
donc d’augmenter les capacités fonctionnelles du SN
!Neurones multipolaires

47
Histologie

+ types spécifiques de certaines parties du


SN (ex : les cellules de Purkinje (responsables
de l’harmonie/coordination des mouvements)
dans le cervelet)

Remarque : les ramifications des dendrites


peuvent être longues ou non, elles sont
différentes en fonction du neurone

2. Jonction neuro-musculaire

Plaque motrice : signal est amené et transmit, il permet une contraction musculaire

Si on arrache quelques cellules musculaires et qu’on les dépose sur une lame : on voit
les points d’encrages où il y a l’apport du signal qui permet la contraction musculaire
48
Histologie

a) Conduction du courant électrique : la myéline

Enroulement en spirale de membranes cellulaires = gaine isolante (membrane riche en


lipides)
Cellules responsables :
- Cellules de Schwann : myélinise qu’un axone
- Oligodendrocytes : myélinise plusieurs axones
Gaine de myéline = replis de la membrane
cytoplasmique qui s’enroule autour de la
membrane de l’axone, ce replis vient de cellules
accessoires (oligodendrocytes au niveau du SNC
ou cellules de Schwan au niveau du SNP)

b) Noeud de Ranvier : conduction saltatoire

Myélinisation non continue —> nœud de Ranvier a un


rôle dans l’augmentation de l’efficacité de la conduction
nerveuse
La dépolarisation progresse de nœud en nœud avec
une conduction passive entre les nœuds (—> conduction
saltatoire)
Trous dans la gaine de myéline le long de l’axone =
noeud de Ranvier
Noeuds de Ranvier permettent d’augmenter l’efficacité et la rapidité de la transmission
de l’information

49
Histologie

La dépolarisation dans les nerfs myélinisés est


beaucoup plus efficace que dans un nerf non
myélinisé :
L’entré de Na+ est restreinte à des petites zones de
l’axone qui diminue les besoins d’énergie nécessaire
pour pomper les ions hors de la cellule
Axone non-myélinisé —> peu efficace
Axone myélinisé —> conduction du signal beaucoup
plus rapide et efficace

3. Système nerveux central

Il se compose du cerveau, du cervelet et de la moelle


épinière

1. Neurones

Cellules nerveuses et leurs prolongements

2. Cellules de la glie

Elles ne conduisent pas l’influx nerveux mais influencent


la fonction neuronale

a) Astrocyte

Grandes cellules, noyau ovale, chromatine claire, longs


prolongements
Morphologie en étoile

Rôles :
- Embryogenèse
- Réseau structural
- Participation à la barrière hémato-encéphalique :
certains astrocytes entourent les vaisseaux
sanguins par des « pieds vasculaires » en contact
étroit avec la lame basale de l’endothélium
La barrière hémato-encéphalique est hautement
imperméable à la diffusion de substances du
sang vers le SN
- Transport actif de glucose

50
Histologie

- Formation de la glie limitante : astrocytes forment des pieds qui se collent dans la
partie la plus extérieure du système nerveux —> sépare le SN des méninges

- Formation des cicatrices astrocytaires gliales

b) Oligodendrocyte

Responsable de la production de myéline dans


le SN central
Cellule et noyau arrondis, chromatine dense

Formation de myéline par les oligodendrocytes


Un même oligodendrocyte peut myéliniser
plusieurs axones en même temps

c) Cellules de la microglie

Petits noyaux denses, souvent déformés


Forme de macrophages spécialisés qui participent
à la défense
Origine monocytaire
Rôles :
- défense immunitaire
- phagocytose
- production de cytokines

51
Histologie

d) Les cellules épendymaires

Bordent les ventricules et le canal central de la moelle épinière


Production de LCR

Ventricules cérébraux, canal central de la moelle


épinière

Pôle apical : microvillosités et selon endroits des cils


Ces cellules participent à l’élaboration du liquide céphalo-rachidien

3. Substance blanche et substance grise

Localisation de la substance blanche/grise dépend de l’endroit où on se trouve (SNC ou


SNP)

a) Substance grise

- Corps cellulaires des neurones


- Dendrites
- Début de la zone non myélinisé
- Oligodendrocytes présents mais ne forment pas la gaine de myéline, ils ont un rôle
de soutient

b) Substance blanche

- Axone myélinisé
- Vaisseaux sanguins
- Microglies, astrocytes, oligodendrocytes qui forment la gaine de myéline

4. Méninges

= enveloppe méningée (+ arrivée des principaux vaisseaux)


En périphérie du sytème nerveux central

- Dure-mère : tissu conjonctif fibreux lamellaire, pauvre en VS (souvent arraché car


adhère au périoste), colle à la boite crânienne
- Arachnoïde : tissu conjonctif lâche (les plus gros vaisseaux des méninges se trouvent
dans l’espace sous-arachnoïdien), a des trous dans lesquels il y aura les vaisseaux
sanguins
- Pie-mère : feuillet conjonctif très mince, colle à la membrane basale

52
Histologie

5. Le cortex cérébral

Caractéristiques générales :
Substance grise est située en périphérie (couches multiples, en nombre variable)
Substance blanche centrale (médullaire)

6. Cervelet

Aspect d’arborisation
Substance grise en périphérie (trois couches de neurones)
- Couche extérieure : couche moléculaire (petits neurones)
- Couche des cellules de Purkinje : très grandes cellules
ovoïdes disposées en une rangée (cellules effectrices), elles
ont un péricaryon développé, bien coloré, riche en corps
de Nissl, elles sont surmontées d’une arborisation
dendritique
- Couche interne granulaire: les grains cérébelleux (neurones de petite taille) les
cellules de Golgi (neurones de taille moyenne)
53
Histologie

Dans les branches —> substance blanche


Dans les feuilles (périphérie) —> substance grise

Couche extérieure (moléculaire) —> du coté des


méninges

Couche de Purkinje (neurones possédant un réseau de


dendrites extrêmement ramifiés qui s’étend dans la
couche externe)
Ces cellules intègrent les influx efférents provenant du
cortex cérébral moteur et coordonnent la contraction
musculaire de différents groupes musculaires (—>
mouvements harmonieux et précis)

Couche interne granulaire

Substance blanche

La couche extérieure est du côté des méninges, les 3 couches forment de la substance
grise et au centre on y trouve la substance blanche

7. La moelle épinière

Intérieur : Substance grise centrale (H) formant un


papillon :
- Cornes postérieures (corps de neurones sensitifs,
petits neurones)
- Cornes antérieures (corps des neurones moteurs,
gros neurones)
Au centre : petit canal = canal épendymaire (épithélium
simple cubique ou prismatique)
Extérieur : substance blanche occupe la périphérie et
contient les axones myélinisés
54
Histologie

4. Système nerveux périphérique

1. Nerfs

- Axones
- Cellules de Schwann (forment la
gaine de myéline)
- Tissu conjonctif
- Vaisseaux sanguins

Section transversale d’un faisceau nerveux avec axones myélinisés

55
Histologie

Section longitudinale du nerf

2. Myélinisation - cellule de Schwann

3. Comparaison oligodendrocyte/cellule de Schwann

4. Ganglions nerveux

Corps cellulaires neuronaux


Cellules satellites
Tissu conjonctif

5. Régénération

56
Histologie

Chapitre 7 : La peau
1. Fonctions de la peau

- Protections contre les traumatismes externes (épithélium + kératine —> protège


contre agressions extérieures)
- Thermorégulateur
- Sensations tactiles (chaleur : réseau d’anastomose qui permet la circulation sur un
circuit grand ou petit en fonction du besoin de la perte de chaleur, douleur…)
- Les sécrétions (sébums, sueur, lait…)

2. Introduction

Peau = succession de différentes couches :

1. Epiderme —> follicule pileux


—> glandes (sudoripares, sébacées)
2. Derme = tissu conjonctif fait de fibres de collagène avec
fibrocytes et fibroblastes (se trouve dans les annexes cutanées,
glandes sudoripares, terminaisons nerveuses, nerfs, follicule du poil,
riche en vascularisation sanguine et vascularisation lymphatique)
3. Hypoderme = tissu adipeux (isolant thermique, amortisseur de
chocs, réserve de nutriments)

1. Vascularisation de la peau

2 réseaux/plexus :

1. Plexus profond : se trouve à la jonction entre le


derme et l’hypoderme
2. Plexus superficiel : se trouve à la jonction du
derme papillaire = limite entre le derme et
l’épiderme
Beaucoup de vaisseaux sanguins vers le derme
papillaire —> capillaires près de la membrane
basale —> anastomose artério-veineux (glomus) —>
système de régulation du débit sanguin dans le
derme en fonction des conditions extérieures
(ouverture des capillaires si besoin d’une grande
perte de chaleur ou passage direct artère-veine si
besoin de garder la chaleur) —> thermorégulation

Vascularisation lymphatique (drainage liquide interstitiel - protection contre infection)


57
Histologie

2. Innervation

Réseau amyélinique (système nerveux végétatif) —> contrôle les annexes cutanées et le
débit vasculaire
Réseau afférent myélinisé et amyélinisé (système nerveux sensitif) —> terminaisons
nerveuses libres (douleur et température), corpuscules de Paccini (sensiles pression et
vibrations), corpuscule de Meissner (toucher), les cellules de Merkel (récepteurs tactiles)

3. Derme

VS, VL, nerfs, terminaisons nerveuses, annexes cutanées


Tissus fibreux avec fibrocyte, fibroblastes, fibres de collagène et élastiques, matrice avec
glycosaminoglycan
Contient cellules mobiles dans le derme : macrophages, lymphocytes, mastocytes
(viennent du sang)
- Derme papillaire : tissus conjonctif lâche (peu de fibres, non-organisées, beaucoup
de substance fondamentale donc beaucoup de blanc au niveau de la coupe)
- Derme réticulaire : partie dominante, tissu fibreux plus dense avec grosses fibres de
collagène + longues fibres élastiques (parallèle à la surface)

Partie supérieure qui se Zoom sur la différence


décolle : keratine entre la couche de
Partie fuschia : épiderme tissus conjonctif dense
Après couche fuschia : et lâche :
derme Derme papillaire
1e couche de tissus
fibreux lâche = derme
papillaire (courtes,
désorganisées)
2e couche de tissus
fibreux dense = derme Derme réticulaire
réticulaire (longues,
parallèles)

Blanc : trou laissée par


substance fondamentale
Fuschia : fibre de collagène
Mauve foncé et noir : fibres
élastiques 58
Histologie

Epithélium

Derme papillaire

Derme réticulaire

4. Hypoderme

Contient :
- Tissus adipeux (organisé en lobules)
- Septa fibreux
- VS, nerfs
Rôle :
- Isolant thermique
- Amortisseur de chocs
- Réserve de nutriments

5. Epiderme

Limite entre le derme et l’épiderme

Remarque : Peau est différente en épaisseur


selon les conditions (agressions) de la peau et
l’endroit du corps où on se trouve → couche de
kératine et épiderme varient

Epiderme = tissus épithélial pavimenteux


kératinisé
Membrane basale est générative →
uniquement à cet endroit que les cellules
peuvent se synthétiser (plus probable de
trouver des cellules en mitose à cet endroit
mais pas obligatoire)
La kératine est libérée par les cellules mortes
du dessus de la peau

59
Histologie

L : Cellules de Langerhans
M : Mélanocyte (crée
mélanine donc produit
couleur de la peau)

1. Desmosome

Les cellules épithéliales sont liées par de larges surfaces grâce aux desmosomes

2. Couche basale

Renouvellement de l’épiderme
Cellules attachées à la membrane basale par hémidesmosomes
Cellules attachées entre elles par les desmosomes
Peuvent contenir des grains de mélanine, des cellules de Merkel et mélanocytes

60
Histologie

3. Couches spinocellulaires (cellules à épines)

Cellules polyédriques au noyau central et au cytoplasme coloré


Projections cytoplasmiques unies entre elles par des desmosomes
! Ponts
Nombreux filaments intermédiaires de cytokératine
+ prolongements de mélanocytes, des cellules de Langerhans

• Desmosomes lient cellules entre elles


• Vaisseaux sanguins permettent nutrition des cellules par diffusion des cellules qui
“collent” aux tissus vascularisés
• Mais quand tissus pluristratifié : cellules du dessus ne sauraient pas recevoir les
nutriments par diffusion car sont trop hautes
• Donc liquide interstitiel contient les nutriments du sang et les diffuse aux autres
cellules
• Mais desmosomes empêchent le liquide interstitiel de se propager
• Donc cellules se relient par prolongements des desmosomes qui permettent au
liquide interstitiel de se déplacent

4. Couche granuleuse

Riche en grains de kératohyaline


!Plaques aplaties de kératohyaline
!La kératohyaline et les tonofibrilles sont libérés des cellules
mortes et se combinent pour former la kératine

61
Histologie

Derme et épiderme Epidermoïde

Dans l’épiderme : présence de kératine = cellules mortes (plus aucune cellule vivante),
couche de kératine délimitée par couche granuleuse
Dans l'épidermoïde : pas de kératine ni de couche granuleuse

5. Liaisons entre le derme et l’épiderme

Limite très sinueuse


Crêtes épidermiques —> papilles au sein du derme

62
Histologie

6. Les cellules de l’épiderme

a) Les cellules de Merkel

Dans couche basale (fonction de récepteur sensoriel et établissent des jonctions


synaptiques avec les terminaisons de nerfs périphériques)
= Récepteurs sensoriels au niveau de la membrane basale

b) Les mélanocytes

Viennent du neuro-ectoderme (= ectoderme neural)


- Situés dans couche basale de l’épiderme
- Prolongements entre les kératinocytes → dans cellules épithéliales de l’épiderme
- Contenu: granules (prémélanosomes et de mélanosomes) responsables de la
production de mélanine
La mélanine se lie à des protéines pour former des complexes actifs qui passent dans
les prolongements cytoplasmiques des mélanocytes et qui sont transférés dans les
cellules épithéliales de la couche basale de l’épiderme
Nombre constant de mélanocytes et pourtant grain de peau différent → activation des
mélanocyrtes qui varie et donc font que le teint est différent d’une personne à l’autre

63
Histologie

c) Les cellules de Langerhans

- Rôle dans défense immunitaire


- Surtout dans les couches spinocellulaires
Marquage
immunologiques pour
identifier les cellules de
Langerhans : anticorps
avec colorant
reconnaissent les CD1
portés par les cellules de
Langerhans
Cellules immunitaires
importantes mais
diminuées et altérés quand
trop d’exposition au soleil

6. Annexes cutanées

1. Le follicule pilo-sébacé

Structure tubulaire épithéliale qui s’ouvre à la surface de


l’épithélium
Il possède, en profondeur, une extrémité renflée, creuse
en forme de bulbe : bulbe pileux qui renferme du derme
spécialisé (= papille dermique avec VS et terminaisons
nerveuses)
Dans le bulbe , les cellules prolifèrent et produisent la
tige (plusieurs couches de kératine) et la gaine
épithéliales interne
La gaine épithéliale interne est présente du bulbe à
l’insertion de la glande sébacée où elle disparaît (espace
virtuel où s’écoule le sébum)
Cette gaine interne est entourée d’une gaine externe (+/-
= épiderme)
Le muscle érecteur du poil : fine bande de muscle lisse
qui prend naissance au niveau du manchon fibreux qui
entoure le poil et se dirige obliquement vers la partie
superficielle du derme
Poil = extension d’une
Si contraction : le poil se redresse
invagination de notre
épiderme
64
Histologie

Blanc dans la gaine du poil


Structure du poil différente en fonction de l’endroit où car le poil a été enlevé en
on se trouve faisant la coupe

2. Glande sébacée indépendantes

Glande sébacée = glande en forme de


sac = glande alvéolaire
En fonction de l’endroit où on est dans
la glande sébacée les cellules ne sont
pas dans un même état de
différentiation
Mode de sécrétion holocrine (=
détachement de la cellule)

Les cellules qui se trouvent le long de la membrane


basale de la glande sébacée va se se diviser et
“créer” une nouvelle cellule à l’intérieur de la
glande, elle va alors grossir et se charger en lipides,
elle finira par mourrir et relâcher les lipides
Les débris de la cellule morte et les lipides
formeront le sebum → GLANDE HOLOCRINE
Noyau pictnotique → mène à la mort de la cellule
car excès de lipide

65
Histologie

3. Glandes sudoripares merocrine


Glandes sudoripares —> fabriquent
sueur —> sont MEROCRINES (exocytose)
Solution aqueuse riche en ions (sodium,
potassium, chlore) qui se déverse dans
le canal excréteur)

Les parties productrices → sont


entourées par cellules myoépithéliales
qui contractent/stimulent les cellules
productrices et favorisent la libération
de la sueur

Glande sudoripare a une partie productrice (rouge) et un canal qui emmène la


transpiration à la surface de la peau

Ca n a l e x c ré t e u r d ’a b o rd
contourné et recouvert d’un
épithélium bistratifié cubique
Le canal devient rectiligne près de
la jonction épiderme-derme et
redevient contourné quand il
traverse l’épiderme (trace)
Partie productrice = claire
Partie canal = plus foncée 66
Histologie

Partie qui produit → profondeur de la peau et début des


canaux
Dans toute la peau (tissus conjonctif) → canal
À l’arrivée de la peau (à partir de l’épithélium) → canal
perd sa couche propre → plus double couche mais trou
par où la transpiration sort

Trous dans la kératine = trous par où sort la transpiration (produit de


sécrétion)

4. Glandes sudoripares apocrine

Glandes « apocrines » modifiées au niveau des


paupières, de la peau de l’aréole du sein, dans le
conduit auditif externe
Au niveau périné, région périanale, les aisselles,
autour des organes génitaux

Au repos Sécrétion

Le produit de sécrétion est emballé


dans du cytoplasme pour être sécrété

67
Histologie

5. Corpuscules

a) Corpuscule de Meissner b) Corpuscule de Paccini

Papilles dermiques —> toucher Terminaison nerveuse encapsulée


sensible à la pression et aux vibrations

Corpuscule de Meissner :
dans la papille en dessous
de la membrane basale
Corpuscule de Paciani :
n’importe où dans le
derme

7. Fonctions de la peau

Thermorégulation
- Libération de la sueur
- Ajustement du débit sanguin dans le derme
Réservoir de sang
8 à 10% du volume sanguin dans VS du derme
Protection
- Barrière mécanique (kératine)
- Barrière chimique (lipides, sébum, pH acide de la sueur, mélanine)
- Barrière immunologique (cellule de Langerhans)
Sensations cutanées
Synthèse de vitamine D (UV active les précurseurs au niveau de la peau – Vitamine D
indispensable à l’absorption du calcium )
Excrétion et absorption —> application

68
Histologie

Chapitre 8 : Système circulatoire


1. Circulation sanguine

Mode principal de transport : oxygène, gaz carbonique, nutriments, produits du


catabolisme des cellules
+ cellules immunitaires, messagers chimiques (hormones) et autres substances (facteurs
de coagulation)

Circulation systémique ( = grande circulation ) : artères, microcirculation, veines —> le


sang oxygéné sort du coeur vers tous les organes du corps puis le sang mal oxygéné
revient au cœur
Circulation pulmonaire ( = petite circulation ) —> le sang arrive du coeur mal oxygéné et
ressort des poumons oxygéné

1. Circulation systémique = grande circulation

ARTERES : transporte le sang oxygéné à partir du coeur vers tous les tissus de
l’organisme (amène le sang dans les capillaires) = Système ARTERIEL de la grande
circulation
MICROCIRCULATION
VEINES : ramène le sang désoxygéné (saturé en dioxyde de carbone) des tissus vers le
coeur (récupère le sang dans les capillaires) = SYSTEME VEINEUX de la grande
circulation

2. Circulation pulmonaire = petite circulation

Transporte le sang désoxygéné (CO2) du coeur aux poumons = Système ARTERIEL de la


petite circulation
Ramène le sang ré-oxygéné des poumons vers le coeur = Système VEINEUX de la petite
circulation

69
Histologie

3. Système porte

Il y a des vaisseaux de même types des deux cotés des


capillaires
Dans le rein = Système porte ARTERIEL quand système de
capillaires avec des artères de part et d’autre des capillaires
Dans le foie = Système porte VEINEUX quand système de
capillaires avec des veines de part et d'autre des capillaires

2. Grande circulation

1. Vaisseaux

Deux grands types de vaisseaux :


Les artères : sang venant du coeur, relativement haute pression
Les veines : sang vers le coeur, relativement basse pression

Structure générale de la paroi des vaisseaux :


a) Intima
b) Media
c) Adventice

a) Intima

- Une couche de cellules endothéliales (cellules aplaties),


reposant sur une lame basale = L’ENDOTHELIUM (cellules
endothéliales + lame basale)
- Tissu de soutien : fibres de collagène + fibres élastiques
- En contact avec la lumière des vaisseaux sanguins
(lumière des vaisseaux sanguins est bordée par un
endothélium)

b) Media

- Principalement du muscle lisse + couches organisées de


fibres élastiques
- Média très développé dans les artères (plus que dans les
veines)
- Tissu élastique très développé dans les vaisseaux près du
coeur (= aorte) = artères élastiques (= exception : média
principalement formé de fibres élastiques et non de
muscles lisses)
- Formation d'une couche « élastique » en dessous de
l’intima dans les artères musculaires et dans les artérioles
= Limitante élastique interne
70
Histologie

c) Adventice

= couche externe de la paroi vasculaire


- Principalement du collagène (+ des cellules musculaires)
- Couche la plus développée dans les veines
- Dans l’adventice des vaisseaux à paroi épaisse :
✴ Petits vaisseaux sanguins : VASA VASORUM —> ils pénètrent dans la média (ils
permettent l’apport de nutriments pour la nutrition des tissus qui composent les
vaisseaux)
✴ Nerfs (viennent du système nerveux autonome) —> ils innervent les muscles lisses
de la média

d) Structure générale

Intima : endothélium - tissu de soutien


Media : muscles lisses - tissu de soutien (fibres de
collagènes + fibres élastiques)
Adventice : tissu de soutien lâche - muscles lisses +
innervation - vasa vasorum

Artère —> média est la partie la + développée


Veine —> adventice est la partie la + développée

e) Endothélium : propriétés générales

Origine : cellules souches (mésenchymateuses ou


hématopoïétiques)
Différent des cellules épithéliales

Morphologie :
- Cellules aplaties peu visibles (noyau)
- Membrane basale
- Jonctions adhérentes (maintiennent les cellules les unes aux autres)
- Présence de petites vésicules de pinocytose
(permettent le transport de substances d’un pole
à l’autre)

71
Histologie

Propriétés :
- Perméabilité sélective (jonctions serrées de perméabilité variable)
- Transport actif
- Production de matériel de matrice
- Maintien du tonus vasculaire
- Diapédèse : cellules quittent les vaisseaux Perméabilité variable + diapédèse
sanguins (par exemple pour aider la réponse
inflammatoire)
- Contrôle de la coagulation

f) Rôle des vaisseaux sanguins

Artères : distribution du sang


Microcirculation : échanges
Veines : drainage du sang et des tissus

72
Histologie

2. Parcours de la grande circulation

3. Circulation artérielle

= Distribution
Grosses artères : artères élastiques
Moyennes artères : artères musculaires
Petites artères : artérioles

Différences : diamètres, épaisseur de la paroi, composition de la média : reflet de leur


fonction

a) Artères élastiques
Artères les plus grosses, les plus proches du coeur
Elles doivent résister à des pressions systoliques (120-160
mmHg)
Elles régularisent le débit sanguin (sang n'est injecté dans
les vaisseaux que lors de la systole) —> le tissu élastique
permet de canaliser la vague de pression

Structure :
a. Intima : endothélium/tissus fibrocollagène
b. Média : très épaisse, surtout des fibres élastiques, rassemblées en lames
concentriques réparties sur toute l’épaisseur (les fibres élastiques dominent mais il
existe toujours des fibres musculaires (écrasées et peu présentes mais présentes
tout de même))
c. Adventice : contient Vasa Vasorum (vaisseaux sanguins) et nerfs

73
Histologie

Média très développé avec de nombreuses fibres élastiques —> feuillets disposés de
manière concentrique sur toute l’épaisseur de la média entre les fibres élastiques, on
trouve des fibres musculaires lisses et du collagène

Disposition concentrique des feuillets de fibres élastiques

b) Artères musculaires

Perte de la majorité des lames élastiques


Subsiste 2 lames élastiques entre les couches
musculaires :
-Limitante élastiques interne (LEI) : entre l’intima et
la media (bien visible)
-Limitante élastique externe (LEE) : entre la media et
l ’a d v e n t i c e ( m o i n s b i e n d é fi n i e , s o u v e n t
discontinue)
(Différent de l’artère élastique puisqu’elle est constituée que de cellules élastiques donc
pas de limitante interne ni externe pour la délimiter)

74
Histologie

Media :
- Principalement constituées couches de fibres musculaires lisses
- 2-3 à 10-40 couches de cellules musculaires lisses (en fonction de la taille) donc
couches musculaires lisses sont disposées de manière concentriques
- Artères très contractiles, degré de contraction et de relâchement contrôlé par :
- Le système nerveux végétatif (système d'innervation entre les couches
musculaires pour les activer)
- Des substances vaso actives provenant de l'endothélium
- Quelques fibres élastiques dispersées entre les cellules musculaires lisses
- LEI et LEE

Petites fibres
rouges en
serpentin = fibres
élastiques (pas la
même organisation
que dans une
artère élastique)

Adventice

Bandeau de média 75
développé —> artère
Histologie

c) Comparaison entre artère élastique et musculaire

Elastique Musculaire

d) Artérioles
Branches les plus fines du système artériel
Diamètre de 30 à 400 μm
Structure :
a. Intima : endothélium avec lame basale plus fine LEI dans les
plus grosses artérioles (LEI pas visible dans les petites artérioles)
b. Média : 1 à 4 couches de cellules musculaires lisses autour du
vaisseau sanguin (pas capillaire ni veine mais ARTERIOLE)
c. Adventice

76
Histologie

4. La microcirculation

= échanges
= vaisseaux sanguins de petit
calibre à paroi très mince,
partiellement perméable et
permettante transport de
certains constituants (sang/
tissus)

Les + petits trajets : artérioles —> système capillaire —> 1er éléments
veineux (veinules)

Spécialisation des capillaires :


- Diamètre de 5 à 10 μm (1 à 2 globules rouges peuvent y voyager
côte à côte)
- Parois les plus minces, siège principal des échanges gazeux
- Permettant le transfert d’oxygène du sang vers les tissus
- Permettant celui du gaz carbonique dans le sens inverse
- Structure du capillaire : cellules endothéliales sur la
membrane/lame basale
- Contiennent péricytes contractiles = cellules contractiles
disséminées
- Forment réseau interconnecté
- Cellules endothéliales permettent les transferts :
- O2 du sang vers les tissus
- CO2 des tissus vers le sang
- Molécules et liquides dans les 2 sens

77
Histologie

Plusieurs types de capillaires :

a) Capillaires continus

Les cellules endothéliales forment un revêtement interne complet sans espace


intercellulaire ni intra cytoplasmique
Dans pancréas, dans tissus conjonctifs qui emballent les cellules musculaires

b) Capillaires fenêtrés

Le cytoplasme des cellules endothéliales est percé de PORES (fenêstrations) qui


traversent toute l’épaisseur du cytoplasme (permettent le passage, se ferment ou
s’ouvrent grâce à la présence du diaphragme)
Pores entre les capillaires mais membrane basale continue
Dans certains des pores : présence d’un mince diaphragme de nature peu connue

c) Capillaires discontinus ou sinusoïdes

Vaisseaux hautement spécialisés


Endothélium et lumière plus grande qu’un capillaire, lame basale peu développée,
discontinue ou absente
Les cellules endothéliales sont souvent fenêtrées (pores volumineux, espaces
intercellulaires importants)

78
Histologie

Les Sinusoïdes :
Variété de capillaires de diamètre supérieur aux autres capillaires
Les cellules endothéliales très fenêtrées reposent sur une membrane basale discontinue
(parfois même absence de membrane basale)
Ex. : dans le foie, la rate, la moelle osseuse
Endothélium percé de pores, discontinu, lame basale discontinue-absente —> passoire

Les capillaires : le plus souvent sont CONTINUS


Dans certains organes :
- Capillaires fenêtrés avec ou sans diaphragme (dans organes tels que la muqueuse
gastro-intestinale, glomérules rénaux…) : les cellules endothéliales reposent sur une
membrane basale mais leur cytoplasme est percé de pores
- Capillaires discontinus (sinusoïdes) : diamètre grand et irrégulier, membrane basale
discontinue voire absente

79
Histologie

5. Circulation veineuse

= Drainage du sang et des tissus

a) Veinules post-capillaires

Diamètre de 10 à 15 μm
Structure fort semblable à celle des capillaires
MAIS avec plus de péricytes
(capillaires se jettent dans veinules post-capillaires)

b) Veinules collectrices

Diamètre de 20 à 50 μm
Couche continue de péricytes
Apparition de fibres de collagène

c) Veinules musculaires

Diamètre de 50 à 100 μm
Les péricytes sont remplacés par des cellules musculaires lisses (1 à 2 couches)
Adventice contient des fibres de collagène

d) Veines

Diamètre de 1mm à 4 cm
Comprend : intima, media, adventice (mais moins distincte)
Les veines ont une lumière plus grande, une paroi plus mince que les artères de même
calibre

Paroi mince :
- Intima : cellules endothéliales qui reposent sur une membrane basale, un peu de
collagène et de fibres élastiques
- Média : nombre variable de cellules musculaires lisses
- Adventice : très développé

Les grosses veines (système valvulaire veineux)


- Présence de VALVULES qui favorisent le retour du sang vers le coeur
Les valvules sont des petits replis de l’intima (axe central de tissu conjonctif
recouvert d’endothélium) qui se projettent dans la lumière et dont les bords
libres sont dirigés vers le coeur (empêche le reflux - action du clapet)
- Circulation à basse pression
Retour veineux est aidé par les contractions des muscles lisses mais aussi par la
pression extérieure due aux muscles striés squelettiques avoisinants

80
Histologie
Varices

Stagnation du sang là où les


clapets ne fonctionnent plus
bien

6. Comparaison de la paroi d’une artère et d’une veine

Paroi de l’artère est plus grande (du à la média) que celle de la veine mais leur lumière
est identique (mais diamètre de la lumière plus irrégulier dans la veine)
Dans l’artère, il y a une LEI et une LEE or dans la veine il y a une LEI absente ou
discontinue

81
Histologie

7. Anastomoses artério-veineuse

= communication directe des artérioles avec les veinules


Sang court-circuite le réseau de capillaires
Très répandues dans certaines régions du corps (pulpes des doigts (glomus neuro
vasculaire…)
Elles jouaient un rôle important dans la thermorégulation de la peau

Fermeture de l’anastomose —> sang dans capillaire (trajet plus long) et perte de chaleur
Ouverture de l’anastomose —> exclusion du sang des capillaires (trajet plus court) et
donc conservation de la chaleur (= boycotte capillaire)

Anastomose —> permet de rétrécir ou d'agrandir le trajet du sang grâce à l’ouverture ou


la fermeture des anastomoses en fonction de la température à perdre ou à garder —>
thermorégulation

8. Innervation des vaisseaux sanguins

Richement pourvus de fibres nerveuses sympathiques adrénergiques (contraction


musculaire, vasoconstriction)
+ innervations parasympathiques cholinergiques (vasodilatation) dans les muscles
squelettiques
+ innervations afférentes (sinus carotidiens, crosse aortique, artère pulmonaire, grosses
veines arrivant au coeur) —> donnent informations sur la pression intraluminale
(barorécepteurs), le contenu en gaz du sang (chémorécepteurs)

3. Système porte

1. Système porte artériel

Au niveau du glomérule du rein —> artère afférente qui


entre dans le glomérule et se divise en 5 capillaires, ces
capillaires sont récoltés par l’artère efférente

82
Histologie

2. Système porte veineux

Au niveau du foie —> capillaires sont sinusoïdes


Dans les sinusoïdes il y a 2 systèmes —> normal ou
porte —> mélange des 2 sangs : ce qui vient de
l’artère hépatique se jette dans le capillaire
sinusoïde et ce qui vient de la veine porte se jette
dans le capillaire sinusoïde pour aller tous les 2
rejoindre la veine centrolobulaire
Espace porte : veine porte + artère hépatique +
canal biliaire
4. Le coeur

Pompe musculaire à 4 cavités :


2 oreillettes : recevant le sang veineux
2 ventricules : envoient le sang dans les
systèmes artériels
Valves cardiaques : empêchent le reflux du sang
entre les différentes cavités

1. Paroi cardiaque

Endocarde (intérieur de la cavité)


Myocarde
E p i c a rd e o u p é r i c a rd e v i s c é r a l
(extérieur de la cavité)

a) Endocarde

= couche la plus interne du coeur

3 couches :
- Une couche interne :
Cellules endothéliales qui reposent sur une membrane basale et forment un
endothélium en continuité avec l’endothélium des VS (qui entrent dans le coeur
ou sortent du coeur)
- Une couche moyenne (la plus épaisse) :
Tissus conjonctif : fibres de collagène (disposition assez régulière) + fibres
élastiques (bien organisées)
- Une couche externe (directement en contact avec le myocarde) :
Fibres de collagène (disposition irrégulière, moins bien organisées), peut
contenir quelques fibres de Purkinje (activité de conduction est non de
contraction —> elles ont été transformées)

83
Histologie

b) Myocarde

= partie la plus volumineuse


Elément contractile contenant les fibres musculaires spécifiques = cellules
myocardiques

b1) Cardiomyocytes contractiles

Cellules musculaires cardiaques sont anastomosées + présence de desmosomes, gap


junction et disques intercalés (stries scalariformes)

Quantité de myocarde et le diamètre des fibres varient en fonction des cavités


cardiaques et selon leur travail respectif

OG et OD : pousse le sang dans les ventricules (contre une faible résistance)


—> couche mince du myocarde
—> cellules de faible diamètre

VD : éjecte le sang par la valve pulmonaire dans l’arbre artériel pulmonaire


—> couche musculaire d’épaisseur moyenne
—> cellule de diamètre moyen

VG : envoie le sang dans tout le corps contre une forte résistance


—> myocarde le plus épais (car doit éjecter le sang)
—> cellules les plus grosses OG VG

84
Histologie

b2) Cellules myoendocrines


- Cellules pauvres en myofibrilles
- Fonction endocrine
Nombreux gains de sécrétion —> hormone article natriurétique
Augmente l’excrétion de H2O, ion sodium et potassium par tubes distaux
Diminue la pression artérielle : inhibition de la sécrétion de rétine (rein) et de
l’aldostérone (surrénales) —> fabriquent des hormones qui n’ont pas spécialement de
fonction dans le coeur (ex : agissent dans le rein)

b3) Cellules cardionectrices


- Cardiomyocytes modifiés —> Système de conduction rapide du myocarde (système
cardionecteur)
—> initiation de l’excitation
—> conduction de l’excitation
2 types : cellules nodales et cellules de Purkinje

c) Epicarde = péricarde viscéral

= Péricarde viscéral qui entoure le coeur


- Tissu de soutien (fibres élastiques des VS qui irriguent le coeur)
- Couche de cellules mésothéliales (qui reposent sur la lame basale)

Cellules qui se sont spécialisées dans la conduction = cellule de Purkinje —> « bulles »
entre le muscle et le mésothélium (= couche mésothéliale)

d) Péricarde pariétal

Cavité péricardique (fluide lubrifiant les surfaces —> mouvement du coeur dans sa cavité
sans frottement) ——> se replie

2. Valves cardiaques

- Empêchent le reflux du sang vers les oreillettes (lors de la contraction des ventricules)
- 1 valve atrio-ventriculaire droite (entre OD et VD) = TRICUSPIDE
- 1 valve atrio-ventriculaire gauche (entre OG et VG) = BICUSPIDE = MITRALE
- Empêchent le reflux du sang vers les 2 ventricules (à la fin de la contraction) —> valves
entre les ventricules et les gros vaisseaux
- 1 valve pulmonaire : VD - artère pulmonaire
- 1 valve aortique : VG - aorte
85
Histologie

Composition générale :
- Lame centrale de fibres de collagène dense
- En périphérie, autour de la lame centrale :
- 1 couche de tissu fibre élastique
- 1 couche de cellules endothéliales
Variation des couches en fonction :
- des valves
- de la zone au sein d’une même valve
- de l’âge
⚠ Pathologie : calcification des valves (valve
aortique —> insuffisance cardiaque)

3. Système de conduction

Fibres musculaires modifiées qui agissent comme


des cellules transmettrices et non comme des
cellules contractiles

Les cellules de ce système sont spécialisées :


- Dans l'initiation de l’excitation
- Dans la conduction de l’excitation

2 types :
- Les cellules nodales/cardiaques
- Les cellules de Purkinje

Gauche : cellules cardiaques Colorées : cellules cardiaques


Droite : cellules de Purkinje Non colorées (et grosses) : cellules de
Purkinje

86
Histologie

Chapitre 9 : Système digestif


3 compartiments fonctionnels :
- Cavité buccale
- Oropharynx, oesophage, canal anal
- Estomac-intestins
Organes associés

1. Organisation générale

1. Muqueuse :
- Epithélium (borde la lumière interne du tube digestif)
- Lamina propria ou chorion
- Muscularis mucosae : muscles lisses (absente dans le 1/3 supérieur de
l’oesophage et canal anal)
2. Sous-muqueuse :
- Tissu conjonctif
- Vaisseaux sanguins et lymphatiques
- GALT (gut associated lymphoide tissue)
- SN autonome
3. Musculature
- Muscles lisses (2 couches)
- Circulaire interne
- Longitudinale externe
- Vaisseaux sanguins et lymphatiques
- SN autonome
4. Tunique externe
5. Innervation intrinsèque
Nerfs er ganglions :
- Plexus de Meissner (sous-muqueuse, perdu dans le tissu conjonctif —>
difficile à conserver et à observer sur une coupe)
- Plexus d’Auerbach (entre les couches musculaires)

87
Histologie

1. Muqueuse

Nombreuses variations tout au long du tractus digestif

a) Epithélium

Œsophage —> épidermoïde


Estomac —> épithélium monostratifié
cubique et présence de cryptre
Intestin grêle —> seul endroit où la
muqueuse fait des villosités et présence
de cryptes
Gros intestin —> ressemble à l’intestin
grêle mais pas de villosités juste des
cryptes

Oesophage —> PROTECTION

Estomac —> SECRETION

Intestin grêle —> ABSORPTION

Gros intestin —> ABSORPTION/


PROTECTION

b) Lamina propria

= tissu conjonctif
fibreux lâche + VS, VL, + glandes dans certaines
nerfs, cellules mobiles localisations
(immunitaires)

c) Muscularis mucosae
= muscles lisses

88
Histologie

2. Sous-muqueuse

Tissu conjonctif fibreux


Vaisseaux sanguins et lymphatiques
GALT (gut associated lymphoïde tissue)
SN autonome (cellules ganglionnaires)
Variations régionales —> présence de
glandes séro-muqueuses dans :
- Oesophage
- Duodénum : glandes de Brünner

Glandes dans sous-muqueuse du duodénum

Localisation :
Distinction entre la lamina propria et la
sous-muqueuse → difficile
Pour aider → localiser la muscularis
mucosae qui délimite le tissus conjonctif
de la lamina propria et de la sous-
muqueuse → au dessus : tissu conjonctif
de la lamina propria et en dessous : tissu
conjonctif (avec glandes) de la sous-
muqueuse

3. Musculature

Muscles lisses (sauf particularités)


Vaisseaux sanguins et lymphatiques
SN autonome

Organisé en 2 couches :
- Une circulaire interne
- Une longitudinale externe
L’incidence de coupe ne peut pas aider à identifier quel muscle est
lequel
On voit le plexus d’Auerbach entre les 2 couches de muscles
89
Histologie

Contraction et relâchement des muscles —> permet de faire


progresser le bol alimentaire = PERISTALTISME

Vague de contraction fait progresser le contenu en direction caudal


vers un segment relaxé

Variation régionale :
1. Epaississement locaux de la couche circulaire : sphincters
- Sphincter oeso-gastrique : entre oesophage et estomac
- Sphincter pylorique : entre estomac et duodénum
(début intestin grêle)
- Valve iléo-caecale : entre intestin grêle et caecum
(gros intestin)
- Sphincter anal : au niveau du rectum
2. Estomacs - 3 couches
- Couche oblique interne
- Couche circulaire intermédiaire
- Couche longitudinale externe
« Malaxage » du bol alimentaire
Exception : dans l’estomac il y a une 3ème couche
oblique de muscles lisses qui permet un rôle
mécanique → elle aide à dissocier les aliments
(malaxage du bol alimentaire)
3. Présence de muscle strié squelettique
- 1/3 supérieur de l’œsophage
- Sphincter anal externe
Déglutition (début de l’oesophage) et
défécation (au niveau anal) sous le
contrôle de la volonté —> pas 2 couches
de muscles lisses mais 2 couches de
muscles striés squelettiques

4. Tunique externe

Adventice : aux extrémités : tissus conjonctif lâche qui la rend solidaire des organes
voisins
Séreuse : entre ces deux extrémités, la tunique externe du tissu
conjonctif lâche + mésothélium

5. Innervation intrinsèque tractus digestif

Nerfs et ganglions
- Plexus de Meissner (sous-muqueuse)
- Plexus d’Auerbach (entre les couches musculaires)
90
Histologie

6. La défense immunitaire

Tissu lymphoïde associé, aux muqueuses


digestives (GALT)
- La lamina propria renferme des cellules
du système immunitaire (lymphocytes,
plasmocytes, macrophages)
- Entre la muqueuse et la sous-muqueuse, les lymphocytes
forment des amas (follicules), dans l’iléon ces amas = plaque
de Peyer

2. Muqueuses

1. Epithélium
2. Lamina propria ou chorion
- Tissu conjonctif lâche
- VS
- VL
- Terminaisons nerveuses
- GALT = système immunitaire (+ ou – développé en fonction de l’endroit)
- (glandes)
3. Muscularis mucosae
Muscles lisses

Variations régionales de cette muqueuse du tube digestif


Reflex de la fonction des différents segments

1. Muqueuse de l’oesophage

Tube de +/- 25 cm et de 2,3 cm de diamètre


Traverse le diaphragme et s’ouvre dans l’estomac au niveau du cardia
Transporte les aliments fragmentés mais non digérés vers l’estomac (petite attaque sur
le bol alimentaire avant l’oesophage → aliments mâchés + action glandes salivaires)
Oesophage = « voie de passage »
Epithélium de type épidermoïde (épais) → bonne protection contre l’abrasion (causées
par les particules alimentaires mastiquées) → cellules se divisent et permettent
renouvellement du tissus abimé suite au passage des aliments

a) Epithélium pavimenteux stratifié de type épidermoïde

Rôle : protection

91
Histologie

b) Musculaire mucosae

= faisceaux musculaires longitudinaux et circulaires (débute à la partie du 1/3 moyen de


l’œsophage et épaisseur maximales dans le 1/3 inférieur)

Muscularis mucosae
Bord inférieur irrégulier (surface n’est pas lisse mais
en forme de « papilles ») : stabilité mécanique,
meilleur encrage

c) Glandes séro-muqueuse
Rôle : protection - lubrification

Pas de distinction entre la lamina et la musculaire


mucosae

d) Métaplasie
Si reflux gastro-oesophagien (sphincter ne se ferme
pas bien) = agression
—> HCl irrite la muqueuse oesophagienne —>
sensations de brûlure (pyrosis)
Conséquence : modification de l’épithélium —>
change de morphologie suite à l’agression —>
métaplasie de l’épithélium (= état précancéreux)
Traitement : inhibiteurs récepteur histamine de type
2 (anti-acides)
e) Jonction oesophage-estomac

Epithélium malpighien (= épithélium pavimenteux


et stratifié) —> épithélium glandulaire simple

92
Histologie

2. Muqueuse de l’estomac

Reçoit nourriture fragmentée de l’oesophage


Réservoir extensible, avec sphincter
—> broie les aliments
—> produits substances :
- Acide chlorhydrique
- Pepsine
- Rénine
- Lipase gastrique
- Mucines neutres
- Facteur intrinsèque
Enzymes —> digestion des aliments
Mucus —> protège la surface (paroi) de l’estomac des autres substances produites

a) Morphologie estomac
- Le cardia
- Le fundus
- Le corps
- L’antre pylorique
- Le pylore

b) Jonction oeso-gastrique
Epidermoïde → oesophage
Epithélium monostratifié → estomac
Changement « en douceur »

c) Epithélium cubique à prismatique simple/monostratifié

c1) Cellules principales (bordantes)

= cellules séreuses
Petites, polyédrique
Sécrétion de pepsinogène et de lipase gastrique
- Grand noyau
- RER bien développé
- Cytoplasme avec nombreuses granules de pepsinogène = grains de sécrétion
93
Histologie

c2) Cellules pariétales

Produit le HCl, facteur intrinsèque


Cellule volumineuse (déborde dans la lamina), noyau central et de nombreuses
vacuoles, nombreuses mitochondries
Surface apicale avec nombreuses microvillosités

c3) Cellules muqueuses

= cellules mucipares
Cytoplasme clair rempli de vésicules de mucus
Noyau refoulé à la base
Surface apicale avec quelques microvillosités et un
glycocalyx

Ronds bordés d’un épithélium → début de la crypte


(quand l’épithélium commence à “tomber” —> forme
crypte)

Noir —> épithélium


Rouge —> lamina
Bleu —> cellules superficielles de l’épithélium = cellules
mucipares

94
Histologie

c4) Cellules souches

= renouvellement

c5) Cellules neuro endocrines

Système parasympathique + peptides gastriques


—> synthétise gastrine qui contrôle la production
de HCl par les cellules bordantes

d) Formation de glandes par l’épithélium

Zone superficielle : cellules muqueuses cryptes ou fossettes


Zone du collet : cellules souches
Zone profonde : glandes (cellules principales, pariétales et/ou cellules à mucus)

Proportion des glandes dépend d'où on se trouve

95
Histologie

3. Muqueuse de l’intestin grêle

Diamètre de 4-5 cm
Longueur de 6m

a) Morphologie de l’intestin grêle

-Duodénum (0,25m)
-Jéjunum (2,5m)
-Iléon (3,5m)

b) Relation fonction et morphologie

Produit des enzymes et reçoit des


enzymes (pancréas, foie)
Complète la digestion gastrique :
absorption des petites molécules
(acides aminés, sucres, graisses)

Rôle de l'intestin : absorption


maximale
Il est formé de
-Plis (muqueuse et sous-muqueuse),
visible à l’oeil nu
-Les plis sont formés de cryptes et
de villosités, visibles au microscope
optique
-Il y a des microvilllosités dans les
cryptes et dans les villosités, visibles
au microscope électronique

1. Augmente la surface d’échange (bleu) en


ajoutant le point C (surface devient rouge) =
plis
2. En vert → villosités (entre vers la lumière)
et cryptes (entre dans la lamina)
3. En mauve → microvillosités (pôle apicale
des cellules)
4. Jaune → lamina (en dessous lamina →
muscles et au dessus → lumière)

96
Histologie

3 zones de l’épithélium :

collet

c) Epithélium prismatique simple/monostratifié

c1) Cellules absorbantes


Replis basaux au niveau de la lame basale
= entérocytes (+)
avec beaucoup de mitochondries au niveau
Forment le plateau absorbant
des replis
Dans les villosités

97
Histologie

c2) Cellules muqueuses

= cellules caliciformes (-)


Dans les villosités
Cellules caliciformes sont remplies de vésicules contenant du mucus → pas de
microvillosité au niveau d’une cellule caliciforme

De la ligne blanche à l’autre ligne


blanche → villosité
Vaisseau lymphatique au milieu de
la villosité
c3) Cellules de Paneth

Au fond des cryptes


Cellules exocrines
Action antimicrobienne
Rôle de défense de la barrière muqueuse intestinale

c4) Cellules neuro endocrines

Dans les cryptes

c5) Cellules souches

Au niveau des cryptes de l’intestin grêle —> cellules souches


se divisent beaucoup (ces cellules sont visées lors de
radiothérapie pour un cancer)

98
Histologie

d) Lamina propria

d1) Au niveau des cryptes

Lumière du tube digestif à l'intérieur, épithélium puis


lamina à l'extérieur

d2) Au niveau des villosités

Axe central des villosités :


- Nerfs
- VS
- VL
- Cellules mobiles (lymphocytes T, plasmocytes, éosinophiles, macrophages,
mastocytes)
- Cellules qui ont la capacité de contraction sont orientées dans l’axe de la villosité →
maintiennent la villosité

e) Iléon

Plaques de Peyer

99
Histologie

4. Muqueuse du gros intestin

1,5 m de longueur
Trajet en cadre :
-Colon ascendant
-Transverse
-Descendant
-Sigmoïde
-Rectum

Les cellules épithéliales sont disposées en formation


tubulaires droites —> glandes de Lieberkhün
⚠ Pas de villosité, que des cryptes

a) Rôle

Résorption de liquides
Lubrification

b) Cellules épithéliales

En formation tubulaires droites

b1) Cellules absorbantes


= e n t é ro c y t e s ( - ) , c e l l u l e s a v e c c a p a c i t é
d’absorption, les mêmes que dans l’intestin grêle
mais moins nombreux
b2) Cellules caliciformes
= majorité (+) des cellules épithéliales de la
muqueuse du gros intestin
b3) Cellules endocrines
b4) Cellules souches

100
Histologie

5. Muqueuse du canal anal

- Glandes de Lieberkühn rares


- Cellules épithéliales cubiques puis
épithélium Malpigien (non kératinisé)

- Zone ano-cutanée (lisse): épithélium


malpigien mince
- Zone cutanée (marge anale) : kératinisée
avec glandes pilo-sébacées

3. Résumé

Muqueuse oesophage : épidermoïde = épithélium pluristratifié pavimenteux non-


kératinisé
Muqueuse estomac : glandes, épithélium monostratifié prismatique
Muqueuse intestin grêle: entérocytes, villosités et épithélium monostratifié prismatique
Muqueuse gros intestin : cellules caliciformes, épithélium monostratifié prismatique

Cryptes → intestin grêle, gros intestin et estomac (glandes = cryptes)


Villosités → uniquement dans intestin grêle

Pas de musculaires mucosae dans le premier tiers supérieur de l’oesophage (elle est en
paquets) et pas présente non plus dans le canal anal
Estomac —> 3 couches de muscles lisses (oblique, circulaire, longitudinale)
Tiers supérieur de l’oesophage et canal anal —> muscle strié squelettique (mouvement
volontaires)

101
Histologie

Chapitre 10 : Système digestif - glandes associées


3 compartiments fonctionnels :
- Cavité buccale
- Oropharynx, oesophage, canal anal
- Estomac-intestins
Organes associés

1. Pancréas

Glande Séreuse :
- Partie endocrine : productions déversées directement dans
le sang
- Partie exocrine : sécrétions déversées à l’extérieur, dans le
duodénum
Le pancréas est entouré d’une capsule de tissu conjonctif
mince qui envoie des septa irréguliers qui délimitent des
lobules composés d’acini glandulaire exocrine (la localisation
de la partie exo/endocrine est bien définie)

1. Pancréas exocrine

= partie dominante du pancréas

102
Histologie

a) Acini

Organisation en acini avec système de canaux excréteurs :

Acini qui est fermé s’ouvre et finira par se


déverser dans un canal de sécrétion

Production de précurseurs d’enzymes


protéiques, lipolytiques, d’amylases, de
ribonucléases, de cholestérol-estérases qui
deviennent actifs dans la lumière du
duodénum…
Canaux principaux se jettent dans le
duodénum au niveau de l’ampoule de Vater
Le réticulum est très développé, noyau avec
chromatine condensée, cellules actives
(mitochondries) et grains de sécrétion qui
seront déversés dans le canal de sécrétion
Les cellules des acini : aspect granuleux
(granules de zymogène), forme pyramidale,
gros noyau arrondi, sommet avec
microvillosités, faces latérales unies par des
complexes de jonction
Un canal excréteur par acini = canal intra
acinaire, intercalaire bordé par des cellules
centro-acinaires

Organisation générale d’une glande :


Capsule de tissu conjonctif qui envoie des cloisons
(septa ou trabécules) —> délimitation des lobes et
des lobules

b) Canaux excréteurs

Branches :
- Entre les lobes = canaux inter lobaires
- Dans les lobes = canaux intra lobaires
Ramifications:
- Entre lobules = canaux inter lobulaires
- Dans les lobules = canaux intra lobulaires
Petites ramifications au niveau des acini =
canaux inter calaires (épithélium pavimenteux
simple)
Canal est encerclé dans le tissu
fibreux 103
Histologie

2. Pancréas endocrine

Îlots de Langerhans

- Amas de cellules (îlots) plus pales (que les cellules exocrines càd
acini)
- Richement vascularisés (réseau de capillaire à endothélium
fenêstré qui est en contact avec chaque cellule), beaucoup de
vaisseaux entre les petites cellules pour récupérer les sécrétions
(insuline…)
- Chaque cellule —> production d’un seul type d’hormone
(insuline, glucagon, somatostatine, polypeptide pancréatique)
- Innervation par le système nerveux autonome

Amas de cellules sans structure spéciale avec entre


eux les cellules des petits canaux
On ne peut pas identifier quelle cellule sécrète quoi
comme ça, il faut des colorations avec des
marquages

L’intensité de la couleur dépend de la quantité de


substance synthétisée et de la nature de la substance
synthétisée

2. Foie

Fonction :
-Synthèse de grosses molécules
-Destruction des toxines, des hormones
-Elimine ou transforme les médicaments
-Synthétise de la bile

104
Histologie

Structure générale :
- Fine capsule de tissu fibreux (en continuité avec le péritoine)
- Hépatocytes , sinusoïdes

Foie = succession d’unités fonctionnelles, chaque unité


fonctionnelle = lobule —> organisation lobulaire (difficile de
délimiter les lobules)

Glande exocrine et endocrine mais pas de localisation/séparation définie pour la partie


exo/endocrine

Caractétisé par :
- Système circulatoire
- Hépatocytes
- Système biliaire
- Trame conjonctive

1. Composition du lobule

Une veine centrolobulaire = veine au centre du lobule —> drainage du sang (moins que
les sinusoïdes)
Plaques d’hépatocytes (= chaque rayon du lobule) —> disposition racinaire entre espace
porte et veine centrolobulaire
Espace porte = espace entre les plaques d’hépatocytes
Vascularisation :
- Branche de la veine porte
- Branche de l’artère hépatique
Petits canaux biliaires
Emballé dans tissu conjonctif

2. Vascularisation

Vascularisation afférente : veine porte et artère hépatique


L’espace porte est constitué d’une veine porte (sang pauvre en oxygène mais riche en
petites molécules) et d’une artère hépatique (sang oxygéné + hormones, toxines,
médicaments) qui sont emballés dans du tissus conjonctif et qui se rejoignent et se
mélangent (sang oxygéné et non-oxygéné se mélangent) dans un sinusoïde puis se
jette dans la veine centrolobulaire

105
Histologie

a) Sinusoïde

Endothélium percé de pores, discontinu,


lame basale discontinue/absente

b) Espace de Diss
Espace de Diss = espace entre l’hépatocyte et le vaisseau
sanguin

c) Vascularisation

Endothélium supporté par réseau de fibres réticulaires


Séparé des hépatocytes par des espaces de Disse

d) Cellules de Kupffer

Se trouvent sans la lumière des sinusoïdes

e) Veine centrolobulaire

Le sang des sinusoïdes est drainé dans les veines centrolobulaires


(les sinusoïdes amènent le sang mélangé et se jettent dans la
veine centrolobulaire = veine au centre du lobule)

106
Histologie

3. Hépatocyte

Cellules épithéliales fortement polarisées


Cellules avec un métabolisme très important

Permettent la sécrétion (donc elle produit) —>


présence de vésicules et de tous les éléments qui
montrent qu’il y a une production :
- Gros noyau arrondit
- Golgi développé
- RE très développé
- Ribosomes libres, gouttelettes de lipides, dépôts de
glycogène
- Lysosomes et peroxysomes
- Mitochondries abondantes

Les surfaces hépatocytaires sont impliquées dans les transports entre les hépatocytes,
les VS et les canalicules biliaires (en fonction du mode de sécrétion, on va vers les VS ou
vers les endroits où on peut collecter la bile = canalicules biliaires)

Ultrastructure :

a) Surfaces sinusoïdales

Pôle au niveau apical = surface sinusoïdale de l’hépatocyte,


elle représente plus de 70% de la surface de l’hépatocyte car
la surface présente de nombreuses microvillosités (replis au
niveau de la membrane) qui augmentent la capacité d’excrété
le produit de sécrétion = mode de sécrétion endocrine
Le produit de sécrétion tombe dans l’espace de Diss, il faut
traverser l’endothélium du sinusoidale pour rejoindre le
sinusoidale (capillaire)
Nombreuses vésicules d’endocytose
107
Histologie

Donc surface sinusoïdale est caractérisée par :


- Espace de Disse
- 70 % des hépatocytes
- Microvillosités

b) Surfaces canaliculaires ou biliaires

= surfaces à travers lesquelles la bile produite par les


hépatocytes est excrétée de manière exocrine
= 15% de la surface totale de l’hépatocyte

Surfaces étroitement accolées sauf à l’endroit du canalicule


biliaire
Paroi des canalicules a des microvillosités

Rouge : sinusoïde = ENDOCRINE


En bleu : hépatocyte
En vert (grand) = microvillosités autour du
canalicule biliaire → excrète la bile (fabriquée par
les hépatocytes) de manière EXOCRINE
En vert (petit) = gap junction → empêche les fuites
de la bile

108
Histologie

c) Fonction endocrine et exocrine

d) Transports aux surfaces hépacitaires

4. Système biliaire intra-hépatique

La bile coule dans les canalicules hépatiques vers l’espace porte où se trouve des
ductules biliaires limités par de petites cellules cubiques —> taille augmente —>
canalicules —> canaux trabéculaires —> canaux intrahépatiques (vers le hile du foie) —>
canaux hépatisues principaux

Canalicule : paroi = surface biliaire des Ductule : paroi de cellules épithéliales


hépatocytes (pas de parois propres) (parois avec épithélium monostratifié)

109
Histologie

a) Organisation en lobules

Espace porte : artère hépatique, veine porte et canal


biliaire emballé dans du tissu conjonctif
Différent du système porte qui est un système sanguin
différent du système sanguin normal

Une veine centrolobulaire


(draine le sang venant des sinusoïdes)
Plaques d’hépatocytes
(disposition radiaire entre espace porte et veine
centrolobulaire)
Espace porte
-branche de la veine porte
-branche de l’artère hépatique
-petits canaux biliaires
-tissu conjonctif

b) Disposition des hépatocytes : travées

c) Espace porte

110
Histologie

d) Lobule hépatique

e) Circulation sang-bile

111
Histologie

Chapitre 11 : Système respiratoire


Partie conductrice : système respiratoire supérieur
Portion respiratoire : système respiratoire inférieur
Mécanisme de ventilation

1. Partie conductrice

- Cavités nasales + sinus


- Nasopharynx
- Larynx
- Trachée
- Bronches
- Bronchioles —> terminales

- Passage de l’air
- Modification de l’air inspiré
- Elimination de particules étrangères
- Réchauffement
- Humidification

1. Cavités nasales et sinus para nasaux

- Réchauffement
- Humidification
- « Nettoyage » : filtration de poussières
- Odorat : muqueuse (nasale) olfactive

Chaque cavité nasale est séparée


de l’autre par un septum constitué
d’un vestibule, d’une partie
respiratoire et d’une partie
olfactive
Narine: épithélium pluristratifié et
kératinisé
Vestibule: épidermoïde
Portion respiratoire: pseudo
stratifié

112
Histologie

a) Muqueuse de la portion respiratoire : épithélium

Epithélium cylindrique pseudo stratifié


Cellules ciliées
Cellules muqueuses = cellules caliciformes (cellules qui
déversent le mucus)
Cellules basales

Tissus conjonctif
Glandes muqueuses et séreuses :
lysozyme et amylase
Cellules immunitaires : lymphocytes,
macrophages, éosinophiles, mastocytes

Elle repose sur du cartilage ou sur de l’os

Le mucus :
- emprisonne les particules étrangères (ex : poussières),
le mucus nettoie l’air avant qu’il n’arrive au niveau des
poumons
- est déplacée par les mouvements de cils (l’épithélium
est cilié) —> pharynx (avalé ou expectoré)

b) Aire olfactive

-Cellules basales
-Cellules sensorielles olfactives
-Cellules sustentaculaires
-Glandes de Bowman : OBP

2. Nasopharynx et larynx

3. Trachée et bronches extrapulmonaires

Trachée : +/- 10 cm, diamètre de 2 à 3 cm


Se divise en 2 bronches principales extrapulmonaires qui
entrent dans les poumons au niveau du hile
Donc d’abord extrapulmonaires puis se ramifient dans le
poumon au niveau du hile et deviennent intrapulmonaires

113
Histologie

a) Architecture de la paroi

- Epithélium
- Lamina propria : riche en fibres élastiques
- Sous-muqueuse : il y a des glandes sous forme d’acini qui
peuvent être séreuses ou muqueuses
- Cartilage (= structure en dessous de la sous-muqueuse) et
muscles
- Périconde = structure au dessus du cartilage —> amène une
couche supplémentaire si besoin

Lumière

Epithélium

Lamina propria

Sous-muqueuse (avec
glandes)

b) Epithélium

Caractéristiques :
Epithélium pseudostratifié cylindrique/
prismatique
- Cellules ciliées (+/- 30%)
- Cellules mucus (+/- 30%) = cellules
caliciformes
- Cellules basales (précurseues) (+/- 30%)
- Cellules endocrines (+/- 10%)

Distinction entre les cellules ciliées et les cellules à mucus à la


surface de l’épithélium (autres cellules sont dans les
profondeurs de l’épithélium)

c) Cartilage et muscles

Anneaux de cartilage qui


entourent la trachée
Anneaux ne sont pas fermés
mais jointifs par un muscle
lisse

114
Histologie

4. Segments intra pulmonaires de la portion conductrice = bronches

- Bronches lobaires
- Bronches segmentaires
- Bronches sous-segmentaires
- Bronchioles sous-segmentaires
- Bronchioles terminales
Bronches ont les mêmes particularités que la trachée sauf qu’il n’y a pas d’anneaux de
cartilage qui les entoure mais des îlots de cartilage (petits morceaux)

Comparaison :

1. Bronches :
- Épithélium respiratoire (Epithélium qui parait pluristratifié mais qui est
pseudostratifié)
- Lamina propria : fibres élastiques, couche circulaire discontinue de muscles
lisses, glandes séromuqueuses, anneaux de cartilage

2. Bronchioles :
- Épithélium simple
- Pas de cartilage
- Pas de glande
115
Histologie
Trachée et Bronches Bronchioles
- Epithélium pseudostratifié - Epithélium monostratifié
- Présence de cellules caliciformes et - Pas de cellules caliciformes
ciliées - Pas de glandes
- Présence de glandes - Pas d’élément cartilagineux
- Anneaux ou pièces cartilagineuses

Paroi bronchique Paroi bronchiale

Epithélium bronchique Epithélium brinchiolaire

Quand on se rapproche des bronchioles


et qu’on quitte la bronche → épithélium
devient pluristratifié pas trop épais (fin
bronche) puis monostratifié prismatique
(début bronchioles)

116
Histologie

2. Portion respiratoire

- Branchioles respiratoires
- Conduits alvéolaires
- Sacs alvéolaires
(plusieurs alvéoles vont se
jeter dedans)

Tractus respiratoire inférieur

Muqueuse bronchiole respiratoire = bronchiole terminale


Elle est cependant interrompue au niveau des alvéoles
Épithélium cubique ! pavimenteux
Les muscles lisses forment des bourrelets autour des
ouvertures alvéolaires

Bronchioles respiratoire - alvéole

117
Histologie

1. Alvéoles : échanges gazeux

a) Alvéoles

- Entre 150 et 400 millions


d’alvéoles/poumon (70 à 80
m2)
- Pa ro i m i n c e f o r m é e d ’ u n
épithélium, d’une membrane
basale et d’un tissu conjonctif
- Percées de pores « Kohn »
(équilibre des pressions entre les
alvéoles, circulation des
macrophages)

b) Cellules épithéliales

b1) Pneumocytes de type 1


- 40% des cellules de la paroi et 90% de la surface
de recouvrement —> très grand pouvoir de
recouvrement au niveau de la paroi
- Cellules aplaties, jonctions occlusives
- Membrane basale interviennent dans la filtration
b2) Pneumocyte de type 2
- 60% des cellules de la paroi - 10% de la surface
- Forme arrondie, noyau sphérique
- RER et lisse bien développé
- Rôle dans la fabrication du surfactant

(difficiles à reconnaitre)

c) Septa alvéolaire

= morceaux de tissu conjonctif qui permettent de séparer les


alvéoles

Tissu fibreux
Très riche en fibres élastiques (permet distension des alvéoles lors
de l’inspiration —> se gonfle puis se relâche)
Contribue à l’expulsion des gaz alvéolaires lors de l’expiration

Contient des fibroblastes, des macrophages, des lymphocytes, des


mastocytes richement vascularisé par des capillaires

118
Histologie

d) Fibres élastiques

Fibres élastiques en brun au niveau des bronches

2. Vascularisation des poumons

a) Capillaires de la paroi alvéolaire

Alvéoles ont une paroi riche en vaisseaux sanguins

b) Double circulation

- Circulation systémique classique (artères et veines


pulmonaires)
- Circulation pulmonaire (artères et veines bronchiques)
Circulation dans le poumon est en parallèle avec les
alvéoles

Les artères pulmonaires


- Vient du coeur droit et amènent le sang pauvre en oxygène jusqu’aux poumons
- entrent dans le poumon au niveau du hile et leurs branches suivent le trajet des
bronches et de leurs ramifications
- !réseau de capillaires au niveau des septa interalvéolaires (!les échanges gazeux)
=> Repris par les veinules puis les veines —> sang riche en O2 vers le coeur gauche

c) Artère élastique

Le sang est expulsé sous une pression moindre que pour la


circulation systémique
Elles doivent résister à des forces d’étirement (appliquées lors de
l’expansion des poumons)
Leur média comprend des fibres élastiques irrégulières,
fragmentées et de nombreuses cellules musculaires lisses

119
Histologie

3. Barrière d’échanges gazeux

Echanges gazeux entre l’air et le sang : O2 et


CO2 se fait au niveau des alvéoles
pulmonaires
Diffusion à travers la barrière alvéolo-
capillaire —> adossement du cytoplasme des
pneumocytes I au cytoplasme des cellules
endothéliales des capillaires pulmonaires
Les lames basales épithéliales et
endothéliales peuvent fusionner
(endothélium vaisseaux sanguins et parois
des alvéoles (pneumocytes 1) sont mis en
contact pour l’échange)
Épaisseur de la barrière: 0.5μm

2 membranes basales doivent fusionner et n’en former plus qu’une pour permettre les
échanges

Tissu en vert et rouge —> septa de tissu


conjonctif
Pneumocyte de type 1 est en relation
étroite avec un vaisseau sanguin

Barrière d’échanges gazeux :


Pneumocyte 1 (cellule épithéliale de
l’endothélium) SANS PNEUMOCYTE 2
Membrane basale du pneumocyte 1
Capillaire et endothélium du capillaire (tissus
pavimenteux avec noyau vers la lumière
Endothélium du VS repose sur une
membrane basale
Contact étroit entre les 2 membranes
basales, la membrane basale de
l’endothélium du capillaire et la membrane
basale du pneumocyte 1

120
Histologie

Pneumocyte 2 : cellules épithéliales de l’alvéole et fabriquent du surfactant

121
Histologie

4. Macrophages alvéolaires

3. Mécanisme de ventilation = Plèvre

1 feuillet viscéral et 1 feuillet pariétal


Feuillet viscéral :
Attaché au poumon
Bordé de cellules mésothéliales reposant sur la lame basale
En contact avec le tissu fibreux riches en fibres élastiques (en
continuité avec celui des septa)
Feuillet pariétal :
Plus épais
Tissu conjonctif contient cellules graisseuses
Ces 2 feuillets glissent l’un sur l’autre —> cavité virtuelle —> cavité
pleurale

Plèvres :

122
Histologie

Chapitre 12 : Système urinaire


Production, stockage et excrétion d’urine
Urine : solution aqueuse avec excès d’anions et de
cations, des produits du métabolisme, des produits
avec dérivés azotés (urée, créatinine)
Variation de composition et de volume de l’urine —>
HOMEOSTASIE

1. Le rein

Le rein est responsable de la production d’urine à partir du plasma sanguin


Siège de : réabsorption d’eau, d’ions, de sel, de sucres, de carbohydrates et de
protéines de petits poids moléculaires

1. Structure générale

Cortex —> partie extérieure


Médullaire —> sous le cortex

Le cortex contient des glomérules


Il y a du tissu conjonctif autour du cortex

2. Vascularisation

Artère rénale (au niveau du hile)


—> 2 branches
—> artères inter lobaires (entre les
pyramides médullaires)
—> branches latérales : les artères
arciformes (jonction cortex/médullaire)
—> artères inter lobulaires
—> artérioles latérales afférentes
—> artérioles sous-capsulaires et plexus
capillaire

123
Histologie

La microcirculation : 2 systèmes de capillaires


Artères afférentes —> réseau capillaire : touffe glomérulaire (filtration du sang)
Artériole efférente —> 2ème réseau de capillaires (contacts avec tubes rénaux —>
réabsorption, échanges gazeux) —> les vasa recta (long vaisseaux capillaires à paroi
minces —> échanges de liquides et d’ions entre VS et lumière des tubes)
—> urine primitive est fabriquée dans le glomérule
—> les échanges rééquilibrent le système et maintient l’homéostasie

Le système veineux est parallèle au système


artériel
⚠ Pas d’équivalent de la touffe glomérulaire

3. Système porte

Artère - capillaire - artère —> système porte artériel dans le


rein

4. Le néphron

Néphron = unité fonctionnelle du rein


Néphron se trouve en partie dans le cortex et
aussi dans la médullaire

Corpuscule rénal : formé du glomérule et


d’une capsule qui l’entoure + d’un réseau
de tubes qui récoltent l’urine primitive
qui sortent du glomérule + d’un tube
collecteur qui récolte l’urine

124
Histologie

Glomérule → cortex
Tube proximal → cortex
Hanse de Henle → médullaire
Tube distal → cortex
Tube collecteur → début cortex et majorité
dans médullaire

5. Glomérule

Filtration de l’urine primitive se fait dans le glomérule


puis absorption et échanges (tube proximal, anse de
Henlé, tube distal et tube collecteur) → urine sort du
tube collecteur (très différente de l’urine primitive)

Artère afférente se divise en capillaires puis se jettent


dans l’artère efférente
Pôle vasculaire —> endroit dans le glomérule où les
artères entrent et sortent (EA et AA)
Pôle urinaire —> endroit dans le glomérule où l’urine
sort du glomérule et sort dans le tube proximal (TP)

Vascularisation du glomérule

Artère afférent entre dans le glomérule par le pôle vasculaire puis donne 5 branches qui
vont donner un réseau/plexus de capillaires, ces capillaires se jettent dans les artères
efférentes qui portent au niveau du pôle vasculaire
Sphère limitée par des cellules épithéliales (tissu qui englobe tout ça est du tissu
épithélial) —> corpuscule de Bowman :
- Feuillet viscéral : entoure glomérule et contient podocytes qui créent l’urine
primitive et qui filtrent le sang
- Feuillet pariétal
- Espace entre les deux feuillets = chambre de Bowman
125
Histologie

a) Capsule de Bowman

Feuillet viscéral : épithélium comme une


pieuvre avec des prolongements des
podocytes (leurs pieds)
Feuillet pariétal : épithélium
pavimenteux

Glomérule :
-2 pôles à l’opposé l’un de l’autre
-Pôle vasculaire = une artériole qui entre
et une artériole qui sort
-Pôle urinaire = endroit où il sort l’urine
primitive, s’ouvre vers le tube proximal
-Chambre urinaire = endroit où urine
est collectée avant d’être versée dans le
tube proximal (tout les espaces blancs
dans l’espace de Bowman)
-Lumière dans les capillaire est bordée
par un endothélium (cellules
épithéliales bordent les capillaires)
-Epithélium pariétal = épithélium
pavimenteux et monostratifié
-E p i t h é l i u m v i s c é ra l = p i e d d e s
podocytes

126
Histologie

b) Barrière de filtration glomérulaire

Podocyte et pied du podocyte


Cellule endothéliale FENESTREE
(endothélium pas continu) du capillaire
(glomérule)
Membrane basale de l’endothélium du
capillaire
Membrane basale des podocytes
Echanges lorsque fusion entre les 2
membranes basales

c) Cellules endothéliales

Pores de 70 nm

d) Membrane basale

Très épaisse : 310-350 nm


Lamina dansa : collagène IV
Lamina raras : héparane sulfate (barrière électrique)
Externe (en contact avec cellules épithéliales=podocytes)
Interne (en contact avec cellules endothéliales)

e) Cellules épithéliales : podocytes

Fentes de filtration : 30-60 μm


Podocalyx

127
Histologie

6. Mésangium

Les cellules méangliales:


- Forme irrégulière
- Nombreux prolongements
- Noyau arrondi
- Cytoplasme avec filaments qui ressemblent à la myosine et des
récepteurs pour l’angiotensine H
- La matrice produite ressemble à celle de la lamina rara interna

Rôle :
- Support mécanique
- Contrôle du flux sanguin (myosine, récepteur
angiotensine)
- Phagocytose
- Maintien de la membrane basale glomérulaire Histologie générale et humaine- 2019-2020
2ème bloc Pharma

38

2. Système tubulaire

128
Histologie

Tube proximal : réabsorption

Epithélium monostratifié prismatique


Bordure en brosse
Microvillosité —> réabsorption

Pôle apical : Pôle basal :


Bordure en brosse Interdigitations
Vésicules Mitochondries
Lysozymes

Bordure en brosse —> très colorée

Cellules avec bordure en brosse et replis vasolatéraux (pour la


réabsorption)
Jonctions occlusives/serrées à proximité du pôle apical —>
barrière imperméable entre la lumière et les espaces
intercellulaires
Nombreuses mitochondries (énergie nécessaire pour le transport
actif des substances)

129
Histologie

Chapitre 13 : Système locomoteur


1. Les os : les tissus osseux

1. Matrice osseuse

2. Les cellules du tissu osseux

Les cellules de la lignée ostéoblastique


Les cellules de la lignée ostéoclastique
Ces cellules sont impliquées dans :
- La formation de l’os
- Résorption de l’os
- Maintien de la structure de l'os

a) Préostéoblastes

= cellules ostéogéniques
= ostéoprogénitrices

- Origine mésenchymateuse
- Propriétés des cellules souches
(division et différentiation en ostéoblastes sous le contrôle de facteurs de
croissance et de transcription)
- Activation lors de la réapparition de fractures

b) Ostéoblaste : différentiation

Cellule souche mésenchymateuse (non-


différenciée) puis pré-ostéoblaste
(commence à se différencier) —> synthétise
matrice osseuse puis ostéoblaste puis
ostéocyte

130
Histologie

Ostéoblaste peut devenir un ostéocyte, il peut aussi


devenir une cellule bordante = pour redevenir un
préostéoblaste (quand on a pas besoin de lui)

c) Ostéoblastes

Origine : les préostéoblastes ou cellules ostéogéniques


Synthétisent les constituants de la matrice = ostéoïde
Impliquées dans un phénomène de minéralisation
Morphologie :
- Grandes cellules
- Hautement polarisée
- Forme polygonale
- Un noyau excentrique (base de la cellule, opposé à la surface de la matrice
osseuse)
- RER et Golgi bien développés
- Nombreuses vésicules de sécrétion
- Phosphatase alcaline (face externe de la membrane)

Ob : ostéoblaste
OS : ostéroïde non-minéralisé
mOS : matrice osseuse

131
Histologie

- À la surface de croissance de l’os : surface assez régulière recouverte des


ostéoblastes qui sont déployés sur la matrice qu'ils conduisent, à ce stade les
ostéoblastes ne sont pas incorporés dans la matrice
- Lorsque l’os est formé —> les ostéoblastes deviennent des cellules limitantes qui
contrôlent les flux ioniques pour le maintien de la matrice et produisent des
phosphoprotéines et des glycoprotéines

Les ostéoblastes produisent :


- Du collagène de type I
- Du collagène de type V
- Des protéines indispensables à la minéralisation : ostéonectine (lie minéraux et
collagènes), ostéocalcine (lie le calcium)
- La sialoprotéine osseuse (liaison ostéoblastes à la matrice)
- Des cytokines (TGF-beta, IGF-1, PDGF, FGF)

- IGF1, TGF-béta et PDGF: accélèrent la formation de l’os et sa réparation

- Sous l’influence de l’iL-1, les ostéoblastes produisent des enzymes qui digèrent la
matrice non minéralisée et libère l’ostéoblaste de la matrice
- Ils produisent du RANKL et du M-CSF —> contrôle l’activité des ostéoclastes
- Ils interviennent dans le contrôle de l’hématopoïèse

d) Ostéocyte

- Cellules plus petites que les ostéoblastes


- Cellules emprisonnées dans des logettes

- Les ostéocytes ont de longs prolongements cytoplasmiques (dans canalicules qui


s’ouvrent près des VS) (la matrice osseuse ne laisse pas diffuser l’oxygène et les
molécules) —> prolongements cytoplasmiques s’insèrent dans les VS afin de
permettre la nutrition car la matrice osseuse ne permet pas de diffuser l’oxygène ni
les molécules qui permettent la nutrition
- Les ostéocytes ne se divisent pas
- Les ostéocytes maintiennent le bon état de la matrice (pas de minéralisation
excessive)

132
Histologie

e) Ostéoblastes - ostéocytes

Ostéoblaste → en bordure de la structure osseuse (fait beaucoup de synthèse)


Ostéoblaste qui a déposé ostéoïde (allonge la cellule) se fait emprisonner dans la
matrice = ostéocyte

f) Ostéoclastes : différentiation

- Les ostéoclastes : lignée monocytaire (proviennent du sang et/ou de la moelle


hématopoïétique
- Les cellules monocytaires vont jusque l’os via la voie sanguine puis y fusionnent —>
grandes cellules mobiles multinuclées (jusqu’à 30 noyaux par cellule)
- Les ostéoclastes sont de très grandes cellules (0,1mm de diamètre, très polarisées
- Les ostéoclastes occupent les concavité qu’ils creusent à la surface de l’os = baies de
résorption

Cellule souche
hématopoïétique —> pré-
ostéoclaste —> fusion des pré-
ostéoclastes —> ostéoclastes

g) Ostéoclaste

Oc: ostéoclaste

133
Histologie

Présence d’une « ruffled border » à sa surface qui fait face à


la lacune

Nombreuses mitochondries
Sécrétion par exocytose d’enzymes
—> dégradation de la matrice

Dégradation et résorption de la matrice :


- Attachement des ostéoclastes à la surface minéralisée de l’os
- Création d'un environnement acide (—> déminéralisation de l’os, exposition de la
matrice organique)
- Dégradation de la matrice par des enzymes protéolytiques (cathepsin K)
- Capture des ions minéraux et des acides aminés
==> processus de REMODELAGE OSSEUX

h) Remodelage osseux

Dégradation de la matrice est suivie de l’apposition d’une nouvelle matrice


Rôle importante durant toute la vie
Déséquilibre de l’activités des ostéoblastes et des ostéocytes à diminution de la densité
osseuse (ostéoporose) ou augmentation de la densité osseuse (ostéopétrose)
==> Equilibre entre ostéoblaste, ostéocytes et ostéoblastes → Fabrication de l’os (il
grandit et s’entend) et résorption (lui donner une forme pour être plus performant) en
même temps

134
Histologie

Grosses cellules = ostéoclastes


qui résorbent la matière

3. Propriétés du tissu osseux

- Résiste à la flexion, à la torsion, à l’étirement, à la compression


- Dureté (sels calciques insolubles)
- Résistance (collagène)
- Réserve de minéraux pour l’organisme

4. Anatomie de l’os adulte

Les os sont cassé en 2 grandes catégories :


- Os longs
- Os courts ou plats
Structure interne comparable

1.1 Structure générale de l’os

Os long :
-Au centre : os spongieuse qui forme un « filet » avec la
moelle hématopoïétique
-En périphérie : os compacte : os haversien + os
périostique

Os trabéculaire= os spongieux Os compact

Lamelles de tissu osseux spongieux avec Os compact : en dessous —> os


des logettes périostique (lamelles mieux organisées
que lamelles haversiennes) et au dessus
—> lamelles haversiennes

135
Histologie

Structure interne :

--> Zone externe d'os compact (= os haversien + os périostique)


—> Cavité médullaire centrale (contenant de la moelle (rouge ou jaune)) avec une trame
d'os trabéculaire (= os spongieux)

1. Os compact

= lamelles microscopiques
- Soit circulaires qui forment le périoste
- Soit concentriques qui forment la masse de l’os
compact —> os haversien et délimitent l’unité
métabolique de base de l’os : l’ostéon
- Soit interstitielles qui sont disposées entre les lamelles
concentriques adjacentes et remplissez les espaces
libres entre ces dernières

2. Tissu osseux haversien

Architecture élaborée —> résistance majeure


Systèmes cylindriques tubulaires concentriques réunis =
ostéons ou systèmes de Havers

Composition de l’ostéon : Système tubulaire lamellaires concentriques microscopiques:


matrice extra-cellulaire
logette = cavité concentriques par rapport au canal de Havers
ostéocyte = cellule osseuse vivante (dans logette)
canalicules= les prolongements cytoplasmiques des ostéocytes
Canal de Volkmann (parallèle aux autres canaux) —> permet la communication
entre les ostéons
Plus l'os est vieux, plus il y a des lamelles et plus le centre est
petit

136
Histologie

3. Périoste

Entouré en rouge =
périoste

Périoste cellulaire —>


cellules qui ont la capacité
de se différencier et de se
diviser en ostéoblastes qui
synthétiseront la matrice
osseuse → permettent
l’augmentation en largeur
de l’os

Couche ostéogène = partie cellulaire : la plus


importante, elle est vascularisée et donne naissance aux
ostéoblastes

Chez enfant → grande couche


cellulaire (car s’allonge beaucoup
puisque enfant grandit) et une
couche fibreuse
Chez adulte → petite couche cellulaire, presque que de la couche
fibreuse → le périoste est petit et fibreux (peu cellulaire), si os se
casse il peut se reformer mais prendra du temps car on doit
« remettre la machine en route »
137
Histologie

1.2 Ostéogenèse

Tous les tissus viennent du mésenchyme embryonnaire


- Endomembraneuse : os plats
- Endochondrale : os longs et courts

- Ossification structurale

1. Ossification endomembraneuse

Détermine la formation d’os plats


Contribue à la formation de l’enveloppe
d’os cortical et d’os long

a) Étapes
1.Fusion des cellules mésenchymateuses
—> membrane (amas condensé) de
mésenchyme embryonnaire
Bien vascularisé
==> On forme l’os → au niveau
embryonnaire : cellule
mésenchymateuses se condensent, il y a
besoin de vaisseaux sanguins et d’une
forte concentration en cellule (cellule
mésenchymateuses condensée) pour
créer os plat
2. Apparition d'un centre d’ossification (au niveau de la membrane (là où elle est bien
vascularisée))
Les cellules mésenchymateuses se différencient en ostéogéniques puis en
ostéoblastes puis la matrice se calcifie
==> Plaque osseuse se crée (cellules mésenchymateuses) et cellule emprisonnées
dans logettes, ostéoblastes en périphérie qui permettent augmentation de l’os
3. Cellules enchâssées dans la matrice = ostéocytes
==> Processus rapide (partie du tissu conjonctif préexistant persiste dans l’ostéoïde)

138
Histologie

Matrice peu minéralisée, très cellulaire


Déposées sous forme de petites travées irrégulière, (les spicules), qui s’allongent,
s’épaississent et subissent presqu’instantanément des remodelages
!Trabécules (anastomosés) qui forment l’os primaire
!Le tissu conjonctif (mésenchyme) se condense autour de l'os et donne le périoste

Certaines cellules , à la surface, restent des cellules ostéogéniques


" stock de cellules capables de reformer de l’os (fracture,...)
Les spicules et trabécules fusionnent et forment des plaques
osseuses Le mésenchyme résiduel !des VS
!de la BM

Os qui se forme n'est pas dans le même


stade de développement : il y a du mésenchyme qui se
condense = étape précoce et il y a un stade plus avancé
avec des ostéocytes et des ostéoblastes

Apparition d'autres points d’ossification


Anastomose de points —> trabécules
Couche d'os spongieux primaire en dentelle
(aspect d’un os en dentelle —> tissu
anastomosé)

Apparition du périoste Chaque spicule osseux progresse à son


rythme :
Au dessus → beaucoup de cellules autour → os
est en train de grandir
À gauche → peu de cellules roses autour → il
ne se passe pas grand chose
Os fusionnent et donnent boite crânienne

Lorsque la dentelle a atteint une certaine


épaisseur, le tissu conjonctif qui la recouvre se
met à fonctionner comme un périoste —>
couche ostéogène d’Ollier, fibres de Sharpey
Partie bleu en bas : périoste fibreux
Partir du dessus : périoste cellulaire —>
enveloppe de l’os
139
Histologie

b) Remodelage très rapide

Développement embryonnaire : voute


crânienne se forme et on en augmente la taille
Le système nerveux (cerveau) grandit aussi →
ostéoblastes à l’extérieur de la voute crânienne
vont permettre de l’augmenter
Ostéoclastes du côté interne vont résorber les
os et augmenter volume de la voute crânienne
→ Développement embryonnaire : on ne fait
pas que construite il y a aussi de la résorption

2. Ossification endochondrale - ossification primaire

a) Modèle cartilagineux

Implique une ossification endochondrale et endoconjonctive

Forme grossière de l'os définitif : On fait d’abord un « modèle » en cartilage


qui sera ensuite remplacé par du tissu osseux
Cartilage hyalin entouré de périchondre (sauf sans les futures régions
articulaires)
Matrice de cartilage avec des cellules emprisonnées dans les logettes
Continue à croître durant l'édification de l’os tout en se transformant
2 types de croissance s-dans le cartilage
Interstitielle : augmente la taille intérieure du cartilage
Appositionnnelle : augmente la taille extérieure du cartilage : périchondre —>
tissus fibreux → à l’extérieur de la cellule et tissus cellulaire → à l’intérieur de la
cellule

Les cellules du périchondre prolifèrent —> ostéoblastes


Élaborent substance préosseuse —> minéralisée
Périchondre se transforme en périoste et ne fabrique plus de cartilage mais de la moelle
osseuse
Anneau osseux primaire = virole +/- complète qui s’accroît en longueur et en épaisseur

Explications des dias :


Dans le même temps : point d'ossification diaphysaire par x des
chondrocytes
Virole osseuse rigide
Groupes isogéniques axiaux (mitoses dans le même plan)

Hypertrophie des chondrocytes


Accumulent du Ca2+ et des PO4-, sécrètent des phosphatases
—> la matrice cartilagineuse se minéralise
140
Histologie

Chondrocalcine : la liaison initiale avec protéoglycanes médiée par le Ca

L’hypertrophie des chondrocytes et la calcification gagnent de proche


en proche la périphérie
Difficultés de nutrition —> les chondrocytes dégénèrent

Des capillaires issus du périoste perforent


la virole = bourgeons conjonctivo-
vasculaires
Cellules souches ostéoblastes et ostéoclastes
Résorption du cartilage calcifié —> cavité médullaire
primitive
Quelques spicules = travées directrices —> tissu osseux
endochondral
Cette séquence gagne de proche en proche
La cavité médullaire primitive s’agrandi
Le tissu osseux endochondral le plus ancien est résorbé
—> La diaphyse = fut de tissu osseux primaire encadrant la moelle

Explications tp :
Il y a un cartilage de départ au niveau de l’ébauche
Les cellules emprisonnées dans les logettes vont proliférer et s’entasser (elles ont peu
de temps pour déposer la matrice cartilagineuse car la prolifération est importante =
cartilage sérié)
Après avoir proliféré les cellules vont maturer et augmenter de volume → leur
comportement change et on a un cartilage hypertrophié → la taille et le métabolisme
de la cellule augmentent → la cellule fabrique de la chondrocalcine
La chondrocalcine va avoir un effet direct sur les cellules et sur la matrice (donc a un
effet direct sur la minéralisation) = cartilage minéralisé → on ne sait plus nourrir cellules
car plus de diffusion → mort cellulaire et nécrose
Les vaisseaux sanguins du périoste doivent pénétrer dans cartilage et vasculariser le
cartilage pour fabriquer du tissus osseux
La vascularisation se fait au niveau de la cellule de cartilage nécrosée = bourgeon
conjonctif vasculaire
Le chondroblastes meurt et les VS amènent des chondroclastes qui résorbent la matrice
cartilagineuse pour laisser les ostéoblastes fabriquer la matrice de l’os
Les VS emmènent derrière eux les précurseurs des ostéoblastes → peut commencer à
créer os

141
Histologie

Modification de l’os a lieu en


haut et en bas (pas juste d’un
coté)

Dans certains tissus osseux, la tête de l’os


est un lieu d'ossification secondaire (dans
le temps)

142
Histologie

b) Résultats de l'ossification primaire

La maquette est remplacée par une pièce


osseuse :
- Étui diaphysaire d’os périostique non lamellaire
- 2 épiphyses : tissu osseux aréolaire (spongieux)
- Cavité médullaire avec moelle osseuse
- Cartilage de conjugaison (plaque de croissance)

Cartilage de conjugaison/de croissance —> permet


à l'os long de grandir en longueur, tant qu'il est
présent, l’os a la capacité de grandir
Avec le temps, le cartilage de conjugaison est remplacé par l'os

c) Cartilage de conjugaison

Chaque métaphyse est occupée


par une zone de cartilage
1 à 2 mm d’épaisseur
Conditionne l’allongement de
l'os

3. L'ossification secondaire

Immédiatement après mise en place du tissu osseux primaire


Mécanisme de modelage—> remplacement par du tissu osseux secondaire
Plus solide, plus favorablement nourri

143
Histologie

1.3 Remodelage de l’os trabéculaire

Facteurs qui influencent l’équilibre

Effet de l'âge et de la ménopause --> mène à l’ostéoporose

144
Histologie

1.4 L’appareil locomoteur

1. Les muscles striés squelettiques-organisation

Reconnaissance histologique (strié cardiaque, lisse)

a) Fibre musculaire striée squelettique

145
Histologie

b) Organisation du muscle - mouvement volontaire

Les cellules musculaires s’organisent en groupe


!Muscles anatomiquement distincts
!Dont les caractéristiques sont:
!Alignement régulier ds cellules (force directionnelle)
!Ancrage à d’autres structures par intermédiaire de tissus denses organisés
!Riche vascularisation sanguine (métabolisme important)
!Innervation et contrôle par neurones moteur (Plaque motrices)
!Fuseaux neuro-musculaires (détecte l’étirement, transmettent l’information au
système nerveux via fibres nerveuses sensitives)

Le muscle est associé a du tissu de soutien

C h a q u e fi b r e ( c e l l u l e ) e s t e n t o u r é
d’endomysium
(tissu de soutien (// lame basale))
(forme des couches de lame externe qui
accrochent les fibres les unes aux autres)
(contient des capillaires, petites terminaisons
nerveuses)

Les faisceaux son entourés par un tissu


fibrocollagène: le périmysium
(VS, VL, nerfs)

L’ensemble du muscle est entouré par un tissu fibreux épais, l’épimysium

!Tissus en continuité
!Permet la cohésion des unités musculaires

Plus on approche de la cellule et plus le nerf est petit

146
Histologie

2. Enveloppes conjonctives

1.5 Innervation

Nerfs volumineux traversent l’épimysium


(fibres nerveuses motrices et sensitives)
Nerfs se divisent en petits nerfs dans le périmysium
Les axones moteurs (motoneurones alpha)
traversent l’endomysium
se divisent pour innerver plusieurs fibres
A l’extrémité de chaque ramification des fibres nerveuses
!PLAQUE MOTRICE (ou jonction neuro-musculaire)
!Synapse excitatrice
Contrôle de la contraction de la fibre musculaire

==> Structure d’un nerf basée sur un axone avec la gaine de myéline

1. Structure du nerfs

Le nerf —> manchon externe (tissu conjonctif fibreux dense) : épinèvre


—> septa qui pénètrent dans le nerf et entourent les faiseaux de fibres : périnèvre
Les fibres sont individuellement entourées d’une fine couche de TC lache : endonèvre

Fibres nerveuses —> axone avec gaine de myéline


Cellules de Schwann

147
Histologie

2. Plaque motrice

3. Unité motrice

Un même signal peut donner un signal de contraction à plusieurs cellules

1.6 Vascularisation

Nombreuses artères traversent l’épimysium


==> Petites branches (périmysium)
Chaque fibre musculaire est associée à différents capillaires
—> Capillaires (endomysium)

1. Nerf et VS dans périmysium

2. Innervation du muscle

148
Histologie

2. Tendons

Innervation sensorielle tendineuse

3. Articulations

Les os sont reliés par les articulations


- articulation permettant des mouvements limités (synarthrose)
-articulations fibreuses
-articulations cartilagineuse
- articulations à mouvements amples (diathroses)
-articulation synoviales

Articulations synoviales : diarthroses


Articulations qui permettent des mouvements dits libres
À ce niveau: les extrémités osseuses, recouvertes de cartilage hyalin, sont maintenues
par des ligaments (tissus fibreux et une capsule fibreuse)
La capsule, les ligaments et les tendons —> stabilité de l’ensemble —>limite le
mouvement
La face interne de la capsule: limité par une membrane synoviale —> liquide synoviale
(lubrifiant pour les surfaces articulaires)

149
Histologie

Une membrane synoviale


constitué d’un tissu fibreux (lâche et bien vascularisé)
recouvert par une à Quatre couches de cellules
enchâssées dans une matrice sans fibres
—> ces cellules = synoviocytes (pas couche continue)
! La cavité articulaire est en contact avec le tissu conjonctif de la membrane synoviale
! Les synoviocytes de type I: sorte de macrophages !phagocytose
! Les synoviocytes de type II: sorte de fibrocytes !production de glycoprotéines et
acide hyaluronique

Le liquide synovial:
liquide visqueux
formé par ultrafiltration sanguin + acide hyaluronique
contient des cellules (macrophages, synoviocytes libres, des leucocytes)

Pas de périchonde au
niveau du cartilage
articulaire → couche ne
peut pas se restaurer au
niveau du cartilage (une
fois qu’il est abimé c’est à
vie)

Membrane synoviale

150
Histologie

Chapitre 2 : Cellules épithéliales et tissus épithéliaux 1


1. Caractéristiques générales 1

2. Classification des épithéliums de revêtement 1

1. Critères 1

2. Epithéliums simples 1
a) Epithélium pavimenteux simple 1

b) Epithélium cubique simple 2

c) Epithélium cylindrique ou prismatique simple 2

3. Epithélium pluristratifié 2
Epithélium pavimenteux stratifié 2

4. Epithélium pseudostratifié 3

5. Epithélium urinaire ou de transition urothélium 3

6. Polarisation de la cellule 4

3. Spécialisations de surface et baso-latérales 4

1. Les cils 4

2. Les microvillosités 5

3. Replis de la membrane baso-latérale 5

4. Canaux striés 5

4. Molécules d’adhésion et jonctions 6

1. Jonctions cellulaires 6
a) Jonctions serrées ou tight junctions 6

b) Jonctions d’ancrage 7

b1) Jonctions adhérentes 7

b2) Desmosome 7

c) Complexe jonctionnel 8

2. Jonctions cellules-membrane basale 8


a) Membrane basale en général 8

b) Jonctions cellules-membrane basale 8

5. Adaptation sécrétoires 9

1. Cellules séreuses 9

2. Le pancréas 9

3. Cellules muqueuses 10

4. Comparaison cellules séreuses et muqueuses 10

5. Cellules épithéliales « pompes à ions » 11

6. Formation des glandes 11

7. Mode de sécrétion 11
a) Glandes endocrines 11

b) Glandes exocrines 12
151
Histologie

b1) Glande mérocrine 12

b2) Glande apocrine 12

b3) Glande holocrine 13

c) Glande exocrine : canal excréteur 13

d) Partie endocrine du pancréas 14

8. Epithélium 14
a) Fonction « barrière » 14

b) Renouvellement des épithéliums 14

c) Renouvellement des épithéliums pluristratifiés 14

Chapitre 3 : Tissus conjonctifs - tissus de soutien 15


1. Architecture générale 15

1. Cellules dispersées dans une matrice 15

2. Types de tissu conjonctif 15

3. Tissu de soutien 15

2. Matrice extra-cellulaire 16

2.1 Collagène 16

1. Collagènes 16

2. Fibroblaste et collagène 17

3. Collagènes fibrillaires 17

4. Réticuline 17

5. Types de collagène 18
a) Collagène IV 18

b) Collagène IX 18

c) Collagène VII 18

6. Anomalies du collagène : Elhers-Danlos 18

2.2 Fibres élastique 18

1. Elastine (protéine hydrophobe) et fibrilline 18

2. Collagène - élastine 19

3. Anomalies de la fibrilline : Marfan 19

2.3 Substance fondamentale 19

1. Glycosaminoglycans 20

2. Réseau de protéoglycans 20

2.4 Glycoprotéines structurales 20

3. Membrane basale et lame basale 21

1. Interface 21

2. Membrane basale 22

3. Composition 22

152
Histologie

4. Adhésion cellules-membrane basale 22

5. Adhésion membrane basale-matrice 23

4. Les cellules et les types de tissu de soutien 24

1. Cellules « fixes » - « libres » 24

2. Cellules des tissus de soutien 24


a) Les cellules fixes 24

b) Les cellules libres 24

3. Origine cellules 24

5. Tissus conjonctif/fibreux 25

1. Fibroblastes 25

2. Fibrocytes 25

3. Propriétés des fibroblastes 25

4. Types de tissus conjonctifs 25


a) Mésenchyme 26

b) Tissu conjonctif fibreux lâche 26

c) Tissu conjonctif dense 26

d) Tissu réticulaire 27

5. Propriétés générales 27

6. Tissus conjonctifs spéciaux 27

6.1 Tissus adipeux 27

1. Différenciation 27

2. Adipocytes 28

3. Tissu adipeux uniloculaire 28

4. Tissu adipeux multiloculaire 28

5. Tissus conjonctifs spécialisés 28

6.2 Chondroblastes-chondrocytes et tissu cartilagineux 29

1. Matrice cartilagineuse 29

2. Tissus cartilagineux 29

3. Croissance interstitielle 30

4. Propriétés générales 31

5. Cartilage hyalin 31

6. Cartilage fibreux 32

7. Cartilage élastique 32

6.3 Cellules du tissu osseux et tissu osseux 33

1. Matrice osseuse 33

2. Partie organique 33

3. Partie inorganique 33

153
Histologie

4. Cellules de l’os 34
a) Ostéoblastes : différenciation 34

b) Ostéocyte 35

c) Ostéoclastes 35

Chapitre 4 : Les cellules contractiles et les tissus musculaires 37


1. Définition 37

2. Cellules (fibres) musculaires striées squelettiques 37

2.1 Niveau d’organisation 38

1. Myofibrilles 38

2. Sarcomère 38

3. En coupe longitudinale 39

4. En coupe transversale 39

5. Triade membraneuse 40

2.2 Contraction 41

1. Triade membraneuse 41

2. Cellules satellites 41

3. Cellules musculaires striées cardiaques 42

1. Disque intercalaire = stries scalariformes 43

2. Cellules musculaires striées cardiaques 43

4. Cellules musculaires lisses 44

1. En coupe longitudinale 44

2. En coupe transversale 44

3. Cellules musculaires lisses 44

Chapitre 5 : Le tissu nerveux 46


1. Composition cellulaire 46

2. Neurones 46
a) Cytologie 46

b) Synapse 47

1. Classification (selon morphologie et fonction) 47

2. Jonction neuro-musculaire 48
a) Conduction du courant électrique : la myéline 49

b) Noeud de Ranvier : conduction saltatoire 49

3. Système nerveux central 50

1. Neurones 50

2. Cellules de la glie 50
a) Astrocyte 50

b) Oligodendrocyte 51

154
Histologie

c) Cellules de la microglie 51

d) Les cellules épendymaires 52

3. Substance blanche et substance grise 52


a) Substance grise 52

b) Substance blanche 52

4. Méninges 52

5. Le cortex cérébral 53

6. Cervelet 53

7. La moelle épinière 54

4. Système nerveux périphérique 55

1. Nerfs 55

2. Myélinisation - cellule de Schwann 56

3. Comparaison oligodendrocyte/cellule de Schwann 56

4. Ganglions nerveux 56

5. Régénération 56

Chapitre 7 : La peau 57
1. Fonctions de la peau 57

2. Introduction 57

1. Vascularisation de la peau 57

2. Innervation 58

3. Derme 58

4. Hypoderme 59

5. Epiderme 59

1. Desmosome 60

2. Couche basale 60

3. Couches spinocellulaires (cellules à épines) 61

4. Couche granuleuse 61

5. Liaisons entre le derme et l’épiderme 62

6. Les cellules de l’épiderme 63


a) Les cellules de Merkel 63

b) Les mélanocytes 63

c) Les cellules de Langerhans 64

6. Annexes cutanées 64

1. Le follicule pilo-sébacé 64

2. Glande sébacée indépendantes 65

3. Glandes sudoripares merocrine 66

4. Glandes sudoripares apocrine 67

155
Histologie

5. Corpuscules 68
a) Corpuscule de Meissner 68

b) Corpuscule de Paccini 68

7. Fonctions de la peau 68

Chapitre 8 : Système circulatoire 69


1. Circulation sanguine 69

1. Circulation systémique = grande circulation 69

2. Circulation pulmonaire = petite circulation 69

3. Système porte 70

2. Grande circulation 70

1. Vaisseaux 70
a) Intima 70

b) Media 70

c) Adventice 71

d) Structure générale 71

e) Endothélium : propriétés générales 71

f) Rôle des vaisseaux sanguins 72

2. Parcours de la grande circulation 73

3. Circulation artérielle 73
a) Artères élastiques 73

b) Artères musculaires 74

c) Comparaison entre artère élastique et musculaire 76

d) Artérioles 76

4. La microcirculation 77
a) Capillaires continus 78

b) Capillaires fenêtrés 78

c) Capillaires discontinus ou sinusoïdes 78

5. Circulation veineuse 80
a) Veinules post-capillaires 80

b) Veinules collectrices 80

c) Veinules musculaires 80

d) Veines 80

6. Comparaison de la paroi d’une artère et d’une veine 81

7. Anastomoses artério-veineuse 82

8. Innervation des vaisseaux sanguins 82

3. Système porte 82

1. Système porte artériel 82

2. Système porte veineux 83

156
Histologie

4. Le coeur 83

1. Paroi cardiaque 83
a) Endocarde 83

b) Myocarde 84

b1) Cardiomyocytes contractiles 84

b2) Cellules myoendocrines 85

b3) Cellules cardionectrices 85

c) Epicarde = péricarde viscéral 85

d) Péricarde pariétal 85

2. Valves cardiaques 85

3. Système de conduction 86

Chapitre 9 : Système digestif 87


1. Organisation générale 87

1. Muqueuse 88
a) Epithélium 88

b) Lamina propria 88

c) Muscularis mucosae 88

2. Sous-muqueuse 89

3. Musculature 89

4. Tunique externe 90

5. Innervation intrinsèque tractus digestif 90

6. La défense immunitaire 91

2. Muqueuses 91

1. Muqueuse de l’oesophage 91
a) Epithélium pavimenteux stratifié de type épidermoïde 91

b) Musculaire mucosae 92

c) Glandes séro-muqueuse 92

d) Métaplasie 92

e) Jonction oesophage-estomac 92

2. Muqueuse de l’estomac 93
a) Morphologie estomac 93

b) Jonction oeso-gastrique 93

c) Epithélium cubique à prismatique simple/monostratifié 93

c1) Cellules principales (bordantes) 93

c2) Cellules pariétales 94

c3) Cellules muqueuses 94

c4) Cellules souches 95

c5) Cellules neuro endocrines 95

d) Formation de glandes par l’épithélium 95


157
Histologie

3. Muqueuse de l’intestin grêle 96


a) Morphologie de l’intestin grêle 96

b) Relation fonction et morphologie 96

c) Epithélium prismatique simple/monostratifié 97

c1) Cellules absorbantes 97

c2) Cellules muqueuses 98

c3) Cellules de Paneth 98

c4) Cellules neuro endocrines 98

c5) Cellules souches 98

d) Lamina propria 99

d1) Au niveau des cryptes 99

d2) Au niveau des villosités 99

e) Iléon 99

4. Muqueuse du gros intestin 100


a) Rôle 100

b) Cellules épithéliales 100

b1) Cellules absorbantes 100

b2) Cellules caliciformes 100

b3) Cellules endocrines 100

b4) Cellules souches 100

5. Muqueuse du canal anal 101

3. Résumé 101

Chapitre 10 : Système digestif - glandes associées 102


1. Pancréas 102

1. Pancréas exocrine 102


a) Acini 103

b) Canaux excréteurs 103

2. Pancréas endocrine 104

2. Foie 104

1. Composition du lobule 105

2. Vascularisation 105
a) Sinusoïde 106

b) Espace de Diss 106

c) Vascularisation 106

d) Cellules de Kupffer 106

e) Veine centrolobulaire 106

3. Hépatocyte 107
a) Surfaces sinusoïdales 107

b) Surfaces canaliculaires ou biliaires 108

158
Histologie

c) Fonction endocrine et exocrine 109

d) Transports aux surfaces hépacitaires 109

4. Système biliaire intra-hépatique 109


a) Organisation en lobules 110

b) Disposition des hépatocytes : travées 110

c) Espace porte 110

d) Lobule hépatique 111

e) Circulation sang-bile 111

Chapitre 11 : Système respiratoire 112


1. Partie conductrice 112

1. Cavités nasales et sinus para nasaux 112


a) Muqueuse de la portion respiratoire : épithélium 113

b) Aire olfactive 113

2. Nasopharynx et larynx 113

3. Trachée et bronches extrapulmonaires 113


a) Architecture de la paroi 114

b) Epithélium 114

c) Cartilage et muscles 114

4. Segments intra pulmonaires de la portion conductrice = bronches 115

2. Portion respiratoire 117

1. Alvéoles : échanges gazeux 118


a) Alvéoles 118

b) Cellules épithéliales 118

b1) Pneumocytes de type 1 118

b2) Pneumocyte de type 2 118

c) Septa alvéolaire 118

d) Fibres élastiques 119

2. Vascularisation des poumons 119


a) Capillaires de la paroi alvéolaire 119

b) Double circulation 119

c) Artère élastique 119

3. Barrière d’échanges gazeux 120

4. Macrophages alvéolaires 122

3. Mécanisme de ventilation = Plèvre 122

Chapitre 12 : Système urinaire 123


1. Le rein 123

1. Structure générale 123

2. Vascularisation 123

159
Histologie

3. Système porte 124

4. Le néphron 124

5. Glomérule 125
a) Capsule de Bowman 126

b) Barrière de filtration glomérulaire 127

c) Cellules endothéliales 127

d) Membrane basale 127

e) Cellules épithéliales : podocytes 127

6. Mésangium 128

2. Système tubulaire 128

Chapitre 13 : Système locomoteur 130


1. Les os : les tissus osseux 130

1. Matrice osseuse 130

2. Les cellules du tissu osseux 130


a) Préostéoblastes 130

b) Ostéoblaste : différentiation 130

c) Ostéoblastes 131

d) Ostéocyte 132

e) Ostéoblastes - ostéocytes 133

f) Ostéoclastes : différentiation 133

g) Ostéoclaste 133

3. Propriétés du tissu osseux 135

4. Anatomie de l’os adulte 135

1.1 Structure générale de l’os 135

1. Os compact 136

2. Tissu osseux haversien 136

3. Périoste 137

1.2 Ostéogenèse 138

1. Ossification endomembraneuse 138


a) Étapes 138

b) Remodelage très rapide 140

2. Ossification endochondrale - ossification primaire 140


a) Modèle cartilagineux 140

b) Résultats de l'ossification primaire 143

c) Cartilage de conjugaison 143

3. L'ossification secondaire 143

1.3 Remodelage de l’os trabéculaire 144

1.4 L’appareil locomoteur 145

160
Histologie

1. Les muscles striés squelettiques-organisation 145


a) Fibre musculaire striée squelettique 145

b) Organisation du muscle - mouvement volontaire 146

2. Enveloppes conjonctives 147

1.5 Innervation 147

1. Structure du nerfs 147

2. Plaque motrice 148

3. Unité motrice 148

1.6 Vascularisation 148

1. Nerf et VS dans périmysium 148

2. Innervation du muscle 148

2. Tendons 149

3. Articulations 149

161

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