Memoire Fini
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FACULTE POLYTECHNIQUE
Département de Métallurgie
Septembre 2023
UNIVERSITE DE KOLWEZI
FACULTE POLYTECHNIQUE
Département de Métallurgie
RESUME
Le présent travail a pour objectif d‟étudier l‟impact de la recirculation des précipités de décuivrage
(communément appelés FAM Cu) au circuit de pré-lixiviation, à l‟extraction par solvant et à la
lixiviation en analysant leurs effets sur la décantabilité lors de la pré-lixiviation, le rendement
d‟extraction par solvant, le rendement de lixiviation du cuivre, cobalt, fer, aluminium et manganèse et
la consommation d‟acide total à la lixiviation.
Ces précipités de cuivre, de fer, d‟aluminium, du manganèse, de l‟uranium..., considérés comme
impuretés au circuit cobalt, peuvent être recirculés en pulpe à la pré-lixiviation car cette dernière
contient une certaine teneur en cobalt et cuivre estimée respectivement à 3.39 % et 1.51%, cette teneur
que l‟on cherche à diminuer le plus possible en récupérant le Cu et le Co d‟entre ces précipités. Une
autre raison pour laquelle on peut recirculer ces précipités à la pré-lixiviation est qu‟ils contiennent la
chaux résiduelle n‟ayant pas réagi avec les ions phosphates dans le but de maximiser la précipitation de
l‟uranium et causer par conséquent sa diminution dans la boucle L.G ainsi que la diminution de la
consommation d‟acide phosphorique au circuit cobalt.
Notre étude a porté sur la variation en proportion des échantillons oxydes et précipités FAM Cu à la
prelixiviation en contact avec le PLS L.G ayant une concentration en acide libre de 7.40 g/l afin
d‟étudier par la suite l‟impact de ces précipités dans le circuit de production du cuivre cathodique et des
hydroxydes de cobalt. La première série considérée comme série d‟orientation a consisté à faire
l‟extraction du cuivre contenu dans le PLS L.G à l‟aide de l‟organique et à lixivier les minerais oxydés
sans ajout des précipités FAM Cu dans les conditions normales exigées par l‟entreprise KCC ,la
seconde série a porté sur la variation en proportion des minerais oxydés et précipités FAM Cu à la pré-
lixiviation dans les conditions suivantes : 100 % des minerais oxydés pour le premier essai, 75% et
25 % des précipités FAM Cu pour le deuxième et 50% oxydes et 50 % FAM Cu pour le troisième
essai.
Ces essais nous ont permis donc de faire ressortir l‟impact de la recirculation des précipités FAM Cu
dans la chaine de production du cuivre cathodique et des hydroxydes de cobalt. A la prelixiviation, les
précipités de FAM permettent une bonne précipitation de l‟Uranium.
L‟augmentation du rendement de lixiviation est directement proportionnel à l‟augmentation des
précipites FAM tandis qu‟à l‟extraction par solvant également nous avons enregistré des meilleurs
rendements lorsque la proportion des précipites du FAM augmente.
Cependant, au fur et à mesure qu‟on augmente en proportion des précipités FAM, la vitesse de
décantation diminue à la prelixiviation et les valeurs d‟interface se rapprochent de plus en plus et par
II
conséquent le temps de décantation se rallonge, nous avons aussi constaté qu‟en recirculant ces
précipités, la consommation en acide augmente à la prelixiviation et à la lixiviation.
III
RESUME ......................................................................................................................................................
DEDICACE ............................................................................................................................................... X
EPIGRAPHE ............................................................................................................................................ XI
INTRODUCTION ...................................................................................................................................... 1
III.2.1 Définition............................................................................................................................... 26
VI.1 INTRODUCTION........................................................................................................................ 54
VI.3.2 Présentation des paramètres et conditions opératoire des essais Décantation V.4.2
Paramètres considérés ...................................................................................................................... 55
CONCLUSION ........................................................................................................................................ 65
PRELEACH: Pré-lixiviation
Cu : Cuivre
Co : Cobalt
Fe : Fer
U : Uranium
DEDICACE
Il convient tout d’abord de rendre Gloire à l’Eternel Dieu tout puissant et créateur de toute chose pour
le souffle de vie qu’il ne cesse de renouveler dans nos vies et pour son soutien dans la réalisation de
cet œuvre scientifique.
A mes très chers parents respectivement Louis NYANZA MWANDWE et Mamie MWAUKA
KASONGO ; MUSHITU VALENTIN et KAMANA Christine qui n’ont jamais cessé de nous soutenir
durant toute notre scolarité jusqu’à la fin de notre cursus universitaire ils nous ont aimé, éclairer,
guider et aider à gravir les échelons jusqu’à en arriver là où nous en sommes aujourd’hui. Pour tout
cela et de tout cœur nous leurs dédions ce travail.
À vous très chers frères et sœurs :
-Hugues Mwandwe, Patricia Mwandwe, Vanessa Mwandwe, Alfred Mwandwe;
Fanny kamana; Marc Mulombe; Sam Mulombe; David Mwangal;Immacule Samba; Christine Kamana
EPIGRAPHE
« Celui qui entend la voix du maitre est capable de marcher sur les eaux comme le
maitre »
Matthieu 14 : 28
XII
AVANT PROPOS
Le présent travail, réalisé aux usines de Luilu, marque la fin de notre cursus universitaire de deuxième
cycle d‟étude d‟Ingénieur Civil Métallurgiste durant notre formation, la connaissance acquise ainsi
que le savoir transmis par plusieurs nous ont permis de gravir les échelons l‟un après l‟autre jusqu‟à
nous retrouver aujourd‟hui au terme de nos études de deuxième cycle. Sans leur aide, leurs idées et
leurs supports, notre tâche aurait été nettement plus difficile. C‟est ainsi que dans les lignes qui
suivent nous exprimons un sentiment de de gratitude envers toutes ces personnes
Nos remerciements s‟adressent à toutes les autorités de l‟université de Kolwezi en général et de la
faculté polytechnique en particulier ;
Nos remerciements s‟adressent également à la société KAMOTO COPPER COMPANY via son
département de métallurgie, pour nous avoir accordé le cadre de nos recherches, à l‟Ingénieur Judel
FANGANA du METLAB Luilu ainsi qu‟à toute son équipe pour leur encadrement et leur disponibilité
pendant la période de la recherche.
Toutes notre gratitude particulière s‟adresse à nos collaborateurs lors de la rédaction de travail je cite Ir
Aubin Tshibanda, Ir Lionel Kabala, Ir Mutonkole Ebedon.
Nous ne pouvons terminer sans remercier nos collègues de promotion et compagnons de lutte : Flavien
Mukoj, Kati Ilunga, Emmanuel shinga, Tony Mulunga pour leur collaboration et contribution à la
réussite de ce travail.
Enfin, notre reconnaissance va tout droit à tous ceux qui, de près ou de loin, nous ont apporté leur
assistance tant matérielle que morale pour la réalisation de cette œuvre scientifique, nous leur
exprimons notre profonde gratitude.
A tous, nous disons merci.
1
INTRODUCTION
L‟objectif majeur des Usines de Luilu se résume à la production en toute sécurité, de manière
responsable et économiquement rentable du cuivre métallique et du cobalt sous forme d‟hydrates, elles
sont alimentées en minerais oxydés et concentrés sulfurés ; les concentrés sulfurés subissent un grillage
sulfatant qui permet la transformation des sulfures de cuivre en Oxydes et en sulfates solubles à la
lixiviation. La lixiviation des minerais est directe et on obtient un PLS qui est purifié par l‟extraction
par solvant puis acheminer à l‟électrolyse afin d‟en extraire le cuivre métallique. Une saignée de la
solution de cobalt est piquée à l‟extraction par solvant pour produire des hydroxydes de cobalt ;
cependant avant d‟entamer la production des hydroxydes de cobalt, on cherche à éliminer par
précipitation la quasi-totalité des impuretés gênantes comme le fer, l‟aluminium, le manganèse, le
cuivre et l‟Uranium.
Bien que ces éléments (cuivre, fer, aluminium, manganèse, uranium...) soient considérés comme
impuretés au circuit cobalt, ils sont recirculés à la section pré-lixiviation car ils présentent une certaine
teneur en cuivre et cobalt évaluée respectivement à 1.51% et 3.39 % car du point de vue économique,
toute entreprise vise à produire d‟une manière rationnelle, efficace et efficience en attendant en retour
les bénéfices et minimiser les pertes par tous les moyens possibles. Une autre raison pour laquelle l‟on
recircule ces précipités à la pré-lixiviation est qu‟ils contiennent de la chaux résiduelle n‟ayant pas
réagi avec les ions phosphates dans le but de maximiser la précipitation de l‟uranium et causer par
conséquent sa diminution dans la boucle L.G ainsi que la diminution de la consommation d‟acide
phosphorique au circuit cobalt.
C‟est dans cette optique que la thématique de l‟étude de l‟impact de la recirculation de ces précipités de
décuivrage (communément appelés FAM) au circuit de pré-lixiviation, extraction par solvant et
lixiviation a été initiée en analysant leurs effets sur la décantabilité lors de la pré-lixiviation, le
rendement d‟extraction par solvant, le rendement de lixiviation du cuivre, cobalt, fer, aluminium et
manganèse et la consommation d‟acide total à la lixiviation.
Pour ce faire ,nous avons procédé par 2 séries d‟essais ,la première considérée comme série
d‟orientation a consisté à faire l‟extraction du cuivre contenu dans le PLS L.G à l‟aide de l‟organique
et à lixivier les minerais oxydés sans ajout des précipités FAM Cu dans les conditions normales exigées
par l‟entreprise KCC ,la seconde série a porté sur la variation en proportion des minerais oxydés et
précipités FAM Cu à la pré-lixiviation :100 % des minerais oxydés pour le premier essai, 75% et 25
% des précipités FAM Cu pour le deuxième et enfin une égalité en proportion de deux solutés pour le
troisième essai au contact du PLS L.G.
2
Outre l‟introduction et la conclusion générale, ce travail est subdivisé en 2 grandes parties à savoir : la
partie théorique qui nous permet de passer en revue toutes les notions qui serviront à la réalisation
pratique ;elle regorge l‟aperçu général du processus de production des usines de Luilu, les généralités
sur la chimie de précipitation, sur la pré-lixiviation et la lixiviation et enfin la théorie de l‟extraction
par solvant .la partie pratique portera essentiellement sur la procédure expérimentale, la présentation et
l‟interprétation des résultats .
3
I.1 INTRODUCTION
Ce chapitre présente tous les processus de la production aux usines de LUILU, Partant de la réception
de la pulpe jusqu‟ à l‟obtention du cuivre métallique et des hydroxydes de cobalt. L‟usine de LUILU
est alimentée par les concentres oxydes et sulfures provenant de KTC. Les oxydés titrent environ 3 à 4%
de cuivre, 0,3 à 0,6% de cobalt alors que les sulfurés titrent environ 25 à 35%. Ce minerai subit un
traitement hydro métallurgique pour en extraire le cuivre sous forme de cathode titrant 99,999%, le
cobalt sous forme d‟hydroxyde titrant 35% et de l‟acide sulfurique.
Les usines de LUILU sont essentiellement constituées de deux circuits :
Le circuit cuivre, qui commence à la réception de la pulpe jusqu‟à l‟obtention du cuivre métallique, il
comprend essentiellement quatre sections : la section WOL : ROASTER ; POST-LEACH ; SX ;
ELECTROWINING.
Le circuit cobalt. La solution issue du SX raffinat Law grade constitue l‟alimentation de ce circuit,
lequel a pour objectif de produire les hydroxydes de cobalt.
- Le débit ;
- La concentration et la dose du floculant
- La charge dans le décanteur ;
I.2.1.2 Pre-Leach (Pré – lixiviation)
Le circuit Pre-Leach a pour fonction d'utiliser l'acide libre contenu dans le raffinat Low grade (alimenté
au circuit de récupération du cobalt) pour pré-lixivier le minerai frais introduit dans l‟installation de
lixiviation. Cela réduit la quantité totale d'acide consommée par le processus de lixiviation, ainsi que la
quantité de chaux nécessaire pour le raffinat Low grade avant la précipitation de cobalt. (Katanga.,
2018)
- Maximiser la récupération de cuivre présent dans le sous verse des décanteurs CCD3 en
solubilisant 90% de cuivre et 75% cobalt présents dans le minerai.
- Contrôler les appoints en acide sulfurique de sorte que la concentration en acide libre à la
décharge ne soit pas supérieure à 10g/l.
Le circuit de lixiviation possède douze réacteurs à agitation mécanique de 1000 m 3 de capacité, soit six
par train avec un temps de séjour de 4 heures. Le processus de lixiviation est réalisé en mélangeant la
pulpe (à une densité de 1.2 à 1.3, avec une dimension de particules maximum de 150 microns et un
pourcentage solide de 35%) avec le high grade raffinat.
Les réactifs qui sont présents dans la section de lixiviation acide sont l‟acide sulfurique dilué présent
dans les solutions appauvries en cuivre après l‟extraction par solvant dites raffinat HG et l‟acide
sulfurique concentré utilisé pour rabaisser le pH en cas d‟augmentation exagéré de ce dernier. Le
Raffinat HG a une concentration en acide sulfurique de 15 à 20g/l, et est alimenté à un débit de 1800
m3/h. Le Méta bisulfite de sodium comme agent réducteur du cobalt, ainsi que le sulfate de fer qui
permet d‟atteindre le potentiel redox de mise en solution du cobalt.
Le cuivre et d'autres métaux de gangue se dissolvent. Avant que la pulpe ne sorte du dernier tank de
lixiviation, approximativement 90% du cuivre disponible aura été solubilisé, avec une concentration
d‟environ 11,0g/l. les paramètres à suivre dans cette section sont donnés au tableau I.1.
5
I.2.1.4 Post-Leach
La pulpe obtenue après lixiviation est directement envoyée dans le décanteur post-Leach dans le but de séparer le
PLS de solides non lixiviés. Cette pulpe a une densité pulpe de1600 soit 65% en solide. Lors de cette décantation
on ajoute le floculant afin de permettre la décantation de fines particules. L‟OF de ce décanteur post-Leach est
envoyée au décanteur clarificateur (HG CLARIFIER) alors que son UF constitue l‟alimentation du CCD
(décantation à contrecourant
Les paramètres à contrôler sont :
- La densité pulpe ;
- La dose de floculant ;
- La charge.
I.2.1.5 Roaster (Grillage sulfatant)
Les sulfures présentent une cinétique de lixiviation faible dans l‟acide sulfurique. A Luilu, ils sont
transformés en sulfate soluble par un « grillage sulfatant ». Ce grillage se réalise dans le four NEW
ROASTER dont les paramètres de marche sont :
- La température de préchauffage : 350°C ;
- La température de fonctionnement du four : 650 à 700°C ;
- La densité de la pulpe alimentée dans le four : 2000 à 2300 ;
- La capacité de : 450 à 500 tonnes ;
- Le débit d‟air de fluidisation : ≈ 18000 Nm3/h.
- L‟extraction : c‟est une étape de purification au cours de laquelle la phase organique entre en
contact avec la phase aqueuse et se charge du cuivre
6
- Le stripage : C‟est une étape de concentration, au cours de laquelle, la phase aqueuse plus acide
entre en contact avec la phase organique chargée et récupère le cuivre.
- La purification ;
- La concentration ;
- Le changement de matrice : le cuivre qui était dans la phase aqueuse passe à la phase organique.
Avant l‟extraction, les PLS HG et LG passent par un décanteur clarificateur appelé „‟PBC‟ (Pined Bed
Clarifier). Ce sont de décanteurs possédant un lit comportant de médian (pin) qui retiennent les solides
en suspension dans les PLS. Les OF de ce décanteur sont envoyés à l‟extraction alors que les UF ayant
une densité pulpe inferieure a 1100 sont recycles dans le décanteur et ceux possédant une densité pulpe
supérieure à 1100 sont envoyé à la lixiviation.
KCC comporte trois trains dont deux pour le HG et l‟autre pour le LG. La phase aqueuse (PLS) circule
à contre-courant avec la phase organique dans un ratio de 1.5 à 1.7.
L‟extraction a trois étages comportant chacun trois mixeurs et un settler. A l‟entrée du settler on trouve
les picket-fence ayant pour rôle :
- De réduire la vitesse du mélange P.O- P.A provenant du mixeur afin de permettre une bonne
décantation dans le settler ;
- De faciliter la coalescence de la P.A par les picket-fence en plastique et celle de la P.O par les
picket-fence métalliques.
Le temps de décantation est de trois minutes. La P.O de densité faible surnage sur la P.A et est
récupéréé dans un chenal alors que la P.A est piégée par une barrière appelée « Wire » qui la conduit
dans un autre chenal. Cette barrière est réglable selon le niveau de la P.A dans le Settler. La P.O sortant
de l‟étage d‟extraction 1 chargée en cuivre alimente l‟étage 1 du stripage.
La P.A sort épuiser en cuivre à l‟étage 3 et est appelé „‟raffinat‟‟. Ce raffinat peut être accompagné de la
P.O entrainée lors de leur séparation dans le settler, pour la récupérer on fait le skimage dans le raffinat
after settler (RAS) : c‟est une opération consistant à faire glisser la phase organique surnageant dans un
chenal. Le raffinat recueilli est envoyé à la lixiviation pour le HG et la prés-lixiviation pour le LG.
7
Paramètre :
- Ratio ;
- Temps de séparation ;
- Continuité de phase ;
- Acidité ;
- Température ;
- Vitesse d‟agitation.
I.2.3 Electrowining (EW)
L‟électrolyse est un phénomène de décomposition accompagnant le passage du courant électrique dans
un liquide (électrolyte). KCC produit le cuivre métallique à 99,999%. L‟electrowining comprend trois
sections qui sont : EW1, EW2 et EW3, le principe de fonctionnement est la même la seule différence est
au niveau du nombre des cuves par section. Les réactions entrant principalement enjeu sont :
L‟electrowining est alimenté par le Rich électrolyte qui provenant de l‟extraction par solvant n‟arrive
pas directement dans les cellules de tank house, il passe d‟abord par l‟échangeur de chaleur avec le
spent électrolyte (électrolyte épuisé). Ce spent sort de l‟électrolyse avec une température susceptible de
détruire la phase organique du SX de ce fait, il doit être refroidi avant d‟être envoyé à l‟extraction par
solvant d‟où la nécessité d‟être refroidi. L‟électrolyse ne se faisant pas à la température ambiante, il est
nécessaire d‟échauffer le Rich électrolyte.
Après cet échange de chaleur les cellules d‟électrolyse sont maintenant alimentées. Le EW2 comporte
dans son tank house 720 cellules comportant chacune 48 cathodes et 49 anodes. Le EW3 comporte 3
tanks house : les deux premiers ont chacun 132 cellules alors qu‟au troisième il y a 136 cellules, au
EW3 chaque cellule a 47 cathodes et 48 anodes. La surface de la face d‟une cathode est de 1,1 m2 et
celle de l‟anode de 0,995 m2. La distance entre cathode et anode est de 4,5 cm ; ce qui donne 9 cm entre
cathode-cathode. Chaque tank house comporte quelques cellules de purification qui reçoivent
directement le Rich électrolyte provenant des échangeurs de chaleur. Le but de ces cellules est de
purifier l‟électrolyte provenant du SX qui peut contient la phase organique et quelques solides en
suspension. C‟est à partir de ces cellules de purification qu‟on alimente les autres cellules dites
„‟commerciales‟‟ du tank house.
Les paramètres suivis au tank house sont :
8
- Cycle de dépôt de 7 jours au EW2 et 4 jours au EW3, il faudra respecter pour ne pas produire
des cathodes plus épaisses et rendre l‟opération de stripage difficile ;
- La température dans les cellules : 45-50°C. Quand la température est basse dans une cellule, la
cinétique de déposition de cuivre est moins bonne alors que pour des températures très élevées,
on risque de solubiliser le plomb par l‟acide se trouvant en solution et conduire à la production
des cathodes de mauvaise qualité ;
- Les débits des flux entrants et sortants du tank house pour ne pas conduire à des débordements
dans les cellules ;
- Le poids cathodes : 50 à 60 kg ; le poids d‟une cathode permet le calcul du rendement de
courant d‟une opération d‟électrolyse ;
- Le rendement de courant : la consigne est de 92%.
1. Close (fermeture)
C‟est une étape de fermeture du filtre, on ferme les battants. Les vérins poussent les plateaux à l‟aide
d‟une pompe à faible pression et une autre à forte pression servira à serrer ces plateaux afin qu‟il n‟y ait
pas fuite d‟eau lors de la filtration proprement dite.
2. Feed (alimentation)
La conduite d‟alimentation passe par le milieu de chaque plateau et remplis chaque chambre de
filtration (espace). C‟est de cette conduite que passe la pulpe à filtrer, elle remplit successivement les
plateaux.
3. Membrane squize (essorage)
Chaque plateau male est muni d‟un tuyau à eau sous une haute pression qui fait gonfler le plateau male
de sorte à presser le gâteau pour libérer la quantité d‟eau contenue dans la pulpe. Il est à noter que
chaque membrane est munie d‟une toile ou membrane filtrante qui permet de retenir les solides.
5. Core Blow
A ce stade on alimente de l‟air dans le sens contraire pour chasser la pulpe collé sur la conduite (au
milieu de plateaux) et cette pulpe est recueillie dans un autre tank et elle sera renvoyée dans la conduite
d‟alimentation.
Pour une bonne filtration, les paramètres suivants sont à contrôler :
- La densité pulpe ;
- La pression d‟eau ;
- La pression de l‟air.
- Alimentation ;
- Usine ;
- Déchargement.
I.3.5. Neutralisation.
La neutralisation a pour but de neutraliser l‟acide contenu dans les rejets de l‟usine à l‟aide d‟une base
pour la protection de l‟environnement. Elle s‟effectue dans un décanteur.
Les Usines de Luilu ont pour mission de produire du cuivre métallique et du cobalt sous forme des
hydrates, elles sont alimentées en minerais oxydés et concentrés sulfurés, ces derniers subissent un
grillage sulfatant. La lixiviation est directe et on obtient une liqueur qui doit être purifiée par
l‟extraction par solvant puis extrait pour obtenir cuivre métallique. Une saignée de la solution de cobalt
est piquée à l‟extraction par solvant pour produire des hydroxydes de cobalt. Les différentes sections
développées brièvement donnent un aperçu général des procédés métallurgiques de ces usines.
Concernant la production du cobalt à KCC, nous constatons clairement que le cobalt de précipitation est
autour de 50 pourcent suite à la forte coprécipitation du cobalt lors de la précipitation du cuivre au
FAM-Cu ; avec comme facteurs de coprécipitation du Co au FAM-Cu :
- Le pH ;
- Acidité libre ;
- Grade du cuivre ;
- Temps de séjour (pH control) ;
- Le ressed (la recirculation des hydroxydes produits).
11
Ce qui fait la thématique de la présente recherche pour savoir les causes exactes et tenter à la résolution
de cette problématique.
12
Dans cette partie nous allons présenter la précipitation de tous les métaux en général, mais nous
allons beaucoup mettre l‟accent sur la précipitation du cuivre pour atteindre les objectifs fixés
dans ce travail.
Suivant la règle de Berthollet, pour qu‟il y ait réaction chimique entre différents réactifs se
trouvant dans une solution aqueuse quelconque ou entre deux solutions ; il faut que le produit
susceptible de se former soit un produit volatil ou soluble (Mutonkole, 2012). Il s‟agit
respectivement d‟une réaction de précipitation et d‟une réaction de volatilisation. Une réaction de
précipitation est une réaction durant laquelle un produit très peu soluble est formé. Ce produit très
peu soluble se nomme précipité et se dépose généralement au fond du récipient : il précipite (B.
Swartz, 2009). La formation d'un précipité peut être la suite de la réaction entre deux électrolytes
(GP.Tyroler et al, 1988)
Lorsqu‟on ajoute progressivement un agent de précipitation, dans le cas de la chaux par exemple,
la précipitation se produit lorsque le produit des concentrations en différents ions sera supérieur
au produit de solubilité.
Selon Mutonkole, 2012, la condition nécessaire et suffisante pour qu‟il y ait précipitation est :
[ An+][Bm-]n>KS (II.3)
13
Etant donné que la précipitation est une opération permettant la séparation de certains métaux en mettant en jeu la
différence de solubilité, l‟hydrométallurgie exploite la précipitation dans la valorisation des métaux soit pour
éliminer les impuretés accompagnateurs gênants (cuivre, fer, aluminium) du circuit de valorisation, soit pour
extraire le métal valorisable du circuit sous forme d‟hydrate ou de carbonate en vue d‟un traitement éventuel
(NGAMBA, 2012).
La solution obtenue après lixiviation des minerais d‟hétérogénéité peut contenir en dehors du cuivre, du
cobalt et du fer, du manganèse, du zinc, du nickel, de l‟aluminium et du magnésium. La purification de
la solution se fait généralement par précipitation sélective à la chaux ou au calcaire. La précipitation des
hydroxydes se fait en partant des pH acides aux pH basiques (voir diagramme).
Le fer et l‟aluminium contenus dans la solution sont précipités aisément de celle-ci par ajout de chaux
ou de calcaire finement broyé. Les ions ferriques proviennent du minerai et de l‟ajout de fer métallique
qui a servi à réduire le cobalt, si c‟est le fer qui est pris comme réducteur.
Le cuivre est précipité sous forme de pulpe chimique d‟hydrate et de sulfate basique, la brochantite
(CuSO4.3Cu(OH)2). En fin de précipitation du cuivre on assiste à un entrainement non négligeable du
cobalt. Pour que ce cobalt ne soit pas trop dilué dans le précipité et qu‟il soit récupérable, le décuivrage
est fait en deux étapes. Le pH final est généralement compris entre 5,5 et 5,9.
Le zinc, le manganèse, le nickel et le fer (II) co-précipitent avec le cobalt, ils ne peuvent être éliminés
séparément par ajout de chaux. Le manganèse et le fer peuvent être séparés du cobalt par précipitation
oxydante au moyen d‟oxydants forts (permanganate, eau oxygénée, hypochlorite …) au même pH que
le pH final du décuivrage.
Le zinc et le nickel ont une forte affinité pour le soufre, ils forment par sulfuration des produits de
solubilités faibles et différentes en solution aqueuse. Les agents sulfurant sont H2S, NaHS, Na2S si l‟on
15
n‟opte pas pour cette voie d‟élimination, la séparation peut se faire par voie thermique, toutefois
certains procédés récents optent pour une purification par solvant ou par échangeur d‟ions.
Le cobalt peut être précipité par le carbonate de sodium. Celui-ci offre l‟avantage de ne pas former de
co-précipité comme c‟est le cas de gypse en milieu sulfurique par addition du calcaire. Le pH de
précipitation de l‟hydroxyde va de 6,3 à 9,3. Le pH choisi dépend de la teneur en manganèse encore
contenu dans la solution : pour des teneurs relativement élevées on choisit un pH proche de 7,5 avec
pour conséquence un plus bas rendement de récupération du cobalt ; et pour des teneurs négligeables en
manganèse le pH choisi est proche de 8,5. Le carbonate obtenu titre autour de 40% cobalt. (R.
WINAND, 1975 ; M.RAY, 1959).
Ci-dessous, nous montrons le cas de la précipitation et dissolution du cobalt à la section purification par
précipitation sélective.
Le processus de précipitation est rarement un processus instantané. II est donc nécessaire d'étudier
les phénomènes en fonction du temps. Ce processus passe généralement par les étapes suivantes :
La vitesse avec laquelle les ions vont s‟ordonner dans le réseau cristallin. Cette vitesse est grande avec
les composés polaires simples, fiables avec les hydroxydes.
Si le premier facteur est prépondérant, les grains du précipité grossissent sans ordre et l‟on obtient des
cristaux très irréguliers présentant des cavités et, par conséquent, une très grande surface (cristaux
poreux). Cependant, si le deuxième facteur est prépondérant, les cristaux sont réguliers. « Moins il y
avait des germes au début, moins les cristaux formés seront nombreux, plus ils seront gros et aussi plus
la précipitation sera lente » (Habachi, 1970).
Dans ce point, nous parlerons des différents paramètres qui influencent une réaction de précipitation
chimique sur l‟aspect cinétique et thermodynamique.
II.6.1 Aspect cinétique de la précipitation chimique
Les principaux paramètres de précipitation à contrôler pour un bon rendement sont :
L'obtention d'un précipité de haute pureté exige une purification assez de la solution qui sera soumise à
la précipitation par cémentation ou soit par une série de précipitation. L‟obtention d‟un carbonate ou
d‟un hydroxyde de cobalt de haute pureté passe par l‟élimination des différentes impuretés se trouvant
dans la solution en amont de l‟opération de précipitation (Tshibwidi. G ,2014). C‟est la raison pour
laquelle aux usines des Luilu, on fait premièrement une élimination des impuretés au circuit secondaire
avant de procéder à une précipitation du cobalt.
b) Nature et la concentration en cations métalliques dans la solution de départ
La présence de l‟élément qu‟on désire précipiter sous une certaine forme et ayant une certaine valence
est directement liée au pH de précipitation donc il influence la précipitation, c‟est à dire que le Cu +
possède un pH de précipitation qui est généralement diffèrent de celui du Cu++. En parlant de la valence,
il est aussi important de dire que pour le cas du cuivre le pH de précipitation du cuivre(I) de formule
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Cu2O est inférieur à celui du cuivre(II) de formule Cu(OH)2 au regard des informations fournies par le
diagramme de tension-pH de Pourbaix à la figure 1.
c) Température
La vitesse des réactions augmente lorsque la température augmente. Ceci s‟explique par le fait que
l‟augmentation de la température accroit l‟agitation moléculaire. Cela a pour conséquence
l‟augmentation du nombre de chocs entre les molécules et lorsqu‟il y a choc, les molécules acquièrent
une certaine quantité d‟énergie dite d‟activation qui leur permet de réagir (Pourbaix, 1963).
L'influence de la température sur la vitesse de réaction peut s'exprimer à l'aide de la relation
d'Arrhenius :
V = K [A]a [B]b (II.7)
Avec :
- Constante de vitesse ;
- : vitesse de réaction ;
- : facteur de fréquence ;
- : énergie d‟activation ;
- : constante des gaz parfaits exprimée soit en Joules, soit en calories ;
19
d) Temps
L'évolution des précipités montre que la solubilité varie très peu lorsque la taille des cristaux devient
grande, alors qu'elle change très rapidement pour les très petits cristaux. Et au-delà d'une certaine
dimension, la solubilité ne change pas ; au-delà d'un certain temps, la précipitation ne se fait presque
plus.
Parmi les conditions de production des précipités purs, on trouve le vieillissement des précipités,
vieillissement que l'on obtient en les laissant suffisamment longtemps au contact de la solution, au
besoin à chaud. La croissance des cristaux ainsi que la production des précipités purs sont ainsi donc
fonction du temps (Kazad.A, 2016).
e) Agitation
Dans le processus de formation des germes et la croissance des cristaux, l'agitation accélère et facilite
cette formation en faisant balayer aux germes un grand volume de solution ; ce qui facilite et favorise
leur croissance qui se fait par adsorption (Mwambay, 2014).
f) pH de la solution
Le pH qui se définit simplement comme logarithme décimal de l‟inverse de la concentration en ion
hydronium, est un aspect important lors de la précipitation. Il doit être réglé à une valeur optimale, le
pH dépend aussi du produit de solubilité du précipité qu‟on désire obtenir (Mukonkole, 2012).
Cependant, le pH prend des valeurs différentes suivant le réactif utilisé. On remarque que les pH de
précipitation de tous les métaux ne coïncident pas. Il faut donc chercher une zone de pH optimale.
g) Concentration en agent de précipitation
La stœchiométrie de la réaction de précipitation donne la quantité d‟agent précipitant à utiliser.
aA + bB →cC + dD (II.8)
La loi d‟action de masses stipule que la vitesse d‟une réaction est proportionnelle aux concentrations de
chacune des substances réactantes. La vitesse de la réaction se produisant de la gauche vers la droite est:
L‟équilibre de cette réaction correspond à une égalité des vitesses V1 et V2. Il résulte que :
(II.12)
L‟intérêt de la loi d‟action de masse est d‟amener à l‟expression des constantes d‟équilibre.
- Solubilité et produit de solubilité
Lorsque l‟application de la loi d‟action de masses conduit à un produit de diverses activités, il s‟agit du
produit de solubilité. Cette constante d‟équilibre permet de calculer la solubilité soit la quantité de sel
pouvant être mise en solution avant d‟atteindre la saturation c‟est-à-dire l‟équilibre eau-sel (Charlot,
1983).
b) Réaction de précipitation :
La précipitation a lieu dans un système contenant des ions pouvant former un solide ionique peu
soluble, quand le produit des concentrations des ions en solution K‟ est supérieur au Ks du solide.
Par exemple, le mélange de NaOH et d‟une solution de sulfate de zinc CuSO4 aboutit à une solution
contenant les ions Na+, OH-, Cu2+ et SO42- :
NaOH (solide soluble) →Na+(aq) + OH-(aq) (II.13)
CuSO4 (solide soluble) →Cu2+(aq) + SO42-(aq) (II.14)
Or les concentrations en solution des ions Zn2+ et OH- provenant de la dissociation des sels solubles sont
régies par le Ks de Cu(OH)2, avec Ks = 7,0.10-18. La précipitation a lieu, si le produit K‟= [Cu2+][OH-]2
est supérieur au Ks. Les ions Na+ et SO42- restent en solution puisqu‟ils peuvent seulement former le sel
soluble Na2SO4. La réaction globale de la précipitation est obtenue en équilibrant et en additionnant les
réactions :
2Na+(aq) + Cu2+(aq) + SO42-(aq) + 2OH-(aq) ↔ Cu(OH)2(s) + 2Na+(aq) + SO42-(aq) (II.15)
Soit :
c) Constante de solubilité
Les solides peu solubles en milieu aqueux que constituent les hydroxydes métalliques donnent lieu à un
équilibre entre le précipité et les ions non dissous en solution, selon l‟équation chimique générale :
M(OH)n→ Mn+ + nOH- (avec M = métal) (II.17)
Les lois de l‟équilibre chimique s‟appliquent et la concentration des espèces est régie par une constante
d‟équilibre, Ks. Son expression est donnée par le produit des concentrations des espèces ioniques
hydratées à l‟équilibre. Chaque concentration est affectée d‟un exposant égal au coefficient
stœchiométrique correspondant de l‟équation. Dans le cas de la formation d‟hydroxydes métalliques, la
constante d‟équilibre est donnée par :
Hydroxydes métalliques Ks
Cu (OH) 2 4,8.10 - 20
Co (OH) 2 1,58. 10 - 15
Fe (OH) 3
1,58. 10 - 15
Al (OH) 3 1,58. 10 - 15
Ca (OH) 2 1,58. 10 - 15
Mg (OH) 2 1,58. 10 - 11
La purification des solutions utilisant le principe de la précipitation des hydroxydes présente des
avantages tels que :
- C‟est un processus maitrisé, simple, abondamment répandu et relativement peu couteux ;
- Le contrôle est régulier et peut être suivi par des instruments (pH mètres) ;
- Ce procédé ne se limite pas à la précipitation des métaux mais sert également à l‟élimination
des composés fluorés.
Les désavantages rencontrés sont :
- La nécessité d‟oxyder ou de réduire certains métaux avant leur précipitation effective, réduction
de rendement, d‟efficacité, de pratique ou de coût. C‟est le cas de Cr6+ en Cr3+, Co3+ en Co2+,
Se6+ en Se4+, As3+ en As5+, Fe3+ en Fe2+. Certains agents chélatants, des complexes organiques
22
III. I. LA PRELIXIVIATION
III.I.1 Introduction
Dans les régions de la ceinture de la république démocratique du Congo et de la Zambie, les
usines de production utilisent une lixiviation par agitation suivie de l‟extraction par solvant et
d‟une extraction électrolytique pour la récupération à la fois du cuivre et du cobalt. La
minéralogie des minerais dans la région du Katanga est généralement associée à forte
consommation d‟acide de gangue pendant le processus de lixiviation.
C‟est ainsi pour parvenir à cette fin, diminuer la consommation d‟acide au circuit de
lixiviation et celle de la chaux au circuit cobalt que la section de pré- lixiviation fut introduite
dans le circuit de traitement des minerais où un minerai finement broyé est mis en solution
partiellement dans une solution aqueuse contenant l‟acide libre et cette solution est par
conséquent alimenter au circuit cobalt.
III.I.2. Notion générale sur la prelixiviation
a. Définition
La prelixiviation est une opération chimique qui consiste à solubiliser de manière partielle les
minerais, dans une phase liquide, des constituants valorisables d‟un concentré ou d‟un
minerai. Il faut noter que lors de cette opération les éléments de la gangue sont aussi lessivés.
Il s‟agit donc d‟un processus mettant en jeu une réaction du type
Solide1 + Liquide → Solide2 + Liquide2 (III.1)
Avec :
Solide 1 : le minerai ;
Liquide1 : réactif de lixiviation
Solide 2 : minéraux utiles +gangues;
Liquide 1 : les constituants valorisables.
Les réactions de prélixiviation sont des réactions hétérogènes comme celles de la lixiviation
qui dépendent fortement de la finesse du minerai ; plus le minerai est fin, plus grande est la
surface de contact et la prelixiviation s‟accélère proportionnellement à cette surface de
contact, l'agitation qui permet de renouveler la surface de contact entre le solide et la solution
lixiviante. Les paramètres de prélixiviation consistent à définir les conditions donnant un bon
24
rendement de lavage et de solubilisation partielle pour un coût minimum. Les paramètres les
plus importants sont :
- Les paramètres thermodynamiques : concentration des réactifs dans le PLS et le pH ;
- Les paramètres cinétiques : la température, la pression, l‟agitation, la granulométrie.
Nous rencontrons généralement deux types de circuit pre-leach dans les usines
hydrométallurgiques de cuivre :
-
La pre-leach dewatering (décanteur + filtre) : C‟est un circuit conventionnel avec
broyage dans l‟eau et opération unitaire d‟épaississement de prélixiviation
-
Pre-leach Milling in raffinat : C‟est un circuit conventionnel où le broyage des
minerais se fait avec du raffinat recyclé à partir des usines d‟extraction par solvant, et
le circuit est sans opération unitaire d‟épaississement de prélixiviation
Rappelons que la lixiviation est une réaction hétérogène mettant en contact deux phases : une
phase liquide et une phase solide constituée par le minerai ou le concentré. C‟est dans une
réaction du type :
Solide1 + Liquide1 → Solide2 + Liquide2 (III.2)
Dans la plupart des cas, le mécanisme d‟une réaction de prélixiviation fait apparaître
plusieurs réactions successives indiquant que la réaction globale se fait en plusieurs stades
comme à la lixiviation proprement dite. Chaque étape Correspond à un état d‟énergie bien
défini. De manière générale, on peut considérer cinq étapes remarquables :
1° La diffusion du solvant vers le solide ;
2° L‟adsorption du solvant à la surface du solide ;
3° La réaction chimique sur l‟interface solide liquide ;
4° La désorption des produits de la réaction à la surface ;
5° La diffusion des produits de la réaction sur la phase liquide.
Le traçage de la courbe de rendement en fonction du temps qui est la courbe cinétique montre
qu‟elle peut prendre plusieurs formes différentes : linéaires, paraboliques, para linéaires, etc.
III.2 LA LIXIVIATION
La pluralité des formes des minéraux existants, la nature et la quantité des substances
polluantes appellent aussi une diversité des méthodes d‟extraction appropriées notamment les
deux principales : la pyrométallurgie et l‟hydrométallurgie. La première voie exige des
concentrés suffisamment riches et très peu de gangue pour limiter la consommation d‟énergie
et permettre la production de petites quantités de scorie.
26
Par contre l‟hydrométallurgie permet le traitement des concentrés même pauvres en utilisant
des transformations chimiques consistant en opérations de lixiviation et de précipitation
permettant, soit par une séparation physique des composés obtenus, soit par réduction de sels
métalliques, d‟obtenir dans le cas échéant le métal recherché. Ce sont des transformations
mettant en jeu un composé solide, que l‟on cherche à former à partir d‟une solution aqueuse
𝑜 𝑜
Parfois, on a également recours à des procédés mixtes, consistant par exemple à faire subir au
minerai un grillage suivi d‟un traitement par voie humide. Ce procédé est appliqué
généralement aux minerais sulfurés ou mixtes dont l‟un de désavantage est d‟ordre
environnemental dû à la production de SO2, un polluant acide de l‟atmosphère. Les usines
qui utilisent ces procédés sont obligées de capter ce gaz et souvent de le transformer en
H2SO4. Tous ces aspects négatifs ont contribué depuis 1950 aux développements des
techniques de lixiviation des minerais, mais pour des raisons économiques, les procédés de
lixiviation en milieu sulfate sont les plus développés 𝑛𝑔𝑎 𝑀 𝑜 𝑜 .
III.2.1 Définition
La lixiviation en tant que transformation chimique est la mise en solution ou dissolution
sélective des constituants d‟un mélange des solides à l‟aide d‟une solution aqueuse
appropriée (Philibert, 2002).
Il s‟agit d‟un processus mettant en jeu une réaction hétérogène du type (III. 3) :
Solide 1 +liquide1 = solide 2+ liquide 2 (III.3)
Avec :
- Lixiviation acide oxydante : elle se déroule en présence d‟un agent oxydant (oxygène ou
ions ferriques). Elle est utilisée pour les minerais oxydés, sulfurés ou mixtes.
Exemples :
𝐶 2𝑂+𝐻2𝑆𝑂4+2𝐹𝑒2 (𝑆𝑂4)3→2𝐶 𝑆𝑂4+4𝐹𝑒𝑆𝑂4+𝐻2𝑂+𝑆0 (III.4)
- Lixiviation acide réductrice : elle est utilisée pour les oxydes supérieurs (Co2O3,
MnO2,...) en présence d‟un agent réducteur (Fe2+, SO2, Na2S2O5, Cu métallique).
Exemples :
𝐶𝑜2𝑂3+𝐶 +3𝐻2𝑆𝑂4→2𝐶𝑜𝑆𝑂4+3𝐻2𝑂+𝐶 𝑆𝑂4 (III.8)
𝐶𝑜2𝑂3+𝐹𝑒𝑆𝑂4+3𝐻2𝑆𝑂4→2𝐶𝑜𝑆𝑂4+𝐹𝑒2(𝑆𝑂4)3+3𝐻2𝑂 (III.9)
Lorsque le métabisulfite de sodium est au préalable dissout dans l‟eau, les réactions se
passent selon les équations suivantes :
𝑁𝑎2𝑆2𝑂5+𝐻2𝑂→2𝑁𝑎𝐻𝑆𝑂3 (III.10)
2𝑁𝑎𝐻𝑆𝑂3+𝐻2𝑆𝑂4→𝑁𝑎2𝑆𝑂4+2𝑆𝑂2+2𝐻2𝑂 (III.11)
𝑆𝑂2+𝐹𝑒2(𝑆𝑂4)3+2𝐻2𝑂→2𝐹𝑒𝑆𝑂4+2𝐻2𝑆𝑂4 (III.12)
28
2𝐹𝑒𝑆𝑂4+𝐶𝑜2𝑂3+3𝐻2𝑆𝑂4→2𝐶𝑜𝑆𝑂4+𝐹𝑒2(𝑆𝑂4)3+3𝐻2𝑂 (III.13)
- Lixiviation ammoniacale
Elle s‟applique aux minerais à gangue dolomitique se prêtant mal à une attaque acide
ainsi qu‟à ceux contenant beaucoup de cuivre à l‟état natif. Les agents complexant
généralement utilisés sont le (NH4)2CO3 ou le NH4OH, ils offrent une bonne sélectivité
car la gangue ne forme pas de complexe lorsqu‟elle est en contact avec ces agents
Quelques réactions de lixiviation ammoniacale à titre d‟exemple :
𝐶 2𝑂+8𝑁𝐻3+2𝐻2𝑂 → 2(Cu𝑁𝐻3)42++4𝑂𝐻− (III.15)
La lixiviation bactérienne est essentiellement utilisée pour la lixiviation des minerais sulfurés.
On utilise des bactéries (microorganismes) capables d‟oxyder le fer (II) en fer (III) et le
soufre en ion sulfate SO4 2- . L‟oxydation du fer facilite la dissolution des sulfures par la
réaction chimique (2.17)
𝑀𝑆+2𝐹𝑒3+→2𝐹𝑒2++𝑀2++𝑆0 (III.19)
Cette réaction risque d‟être inhibée par la formation du soufre élémentaire mais
heureusement les mêmes bactéries l‟occident suivant la réaction (III.19) :
- Lixiviation en tas ;
- Lixiviation en cuve.
Figure III.1 - Aperçu des diverses techniques de lixiviation statique appliquées aux
minerais de cuivre (Morin, 2000).
Il existe deux méthodes :
- Par irrigation (spraying), lorsque le gisement est exposé ;
- Par injection, lorsqu'il est enterré.
Dans la première de ces méthodes, la solution de lixiviation est arrosée sur le dessus du
gisement. Elle percolera à travers la roche, dissolvant sur son passage les minéraux ciblés. La
solution riche (Prégnant Leach Solution) est collectée en bas du gisement et pompée vers la
surface où elle est traitée pour en récupérer le métal et régénérer, si possible, la solution de
lixiviation qui pourrait alors être réutilisée. Dans la deuxième approche, la solution est
injectée dans le gisement à travers un système de tuyaux verticaux perforés. Pour un
ensemble de tuyaux d'injection, il y a un puits de récupération permettant la montée de la
solution riche (par pompage) (Meruane, 1999).
III.3.2 Lixiviation en tas
a. Dump leaching
Le traitement d‟amas concerne des haldes de mine ou des minerais à faible teneur (<0,4 %
Cu), comme à Bingham Canyon aux États-Unis où des amas de plusieurs millionsde tonnes
sont constitués [Morin D., (2000)].
Le minerai, déchargé par camions sur un sol étanche, est directement issu de la mine et
comprend donc, en taille, des fines particules et des blocs de plusieurs mètres. Les minerais ne
sont pas broyés avant leur lixiviation (R.O.M).
Une attention particulière est apportée pour éviter le tassement et le compactage de la matière
solide. La solution arrosant la surface des amas doit percoler dans les meilleures conditions.
31
Les amas peuvent faire 200 m. de hauteur, 80 mètres de large dans la partie supérieure et 250
mètres dans la partie inférieure, Le tonnage peut être de 50.000 à 300.000 tonnes de minerai
[Ruiz M., (1995)].
La solution lixiviante est une eau acide (pH 1,5 à 2,0), après percolation, la solution riche
contient plusieurs grammes par litre de cuivre, qui sont récupérés par cémentation sur fer ou
par extraction par solvant et électrolyse (SX-EW).
b. Heap leaching
Le principe est le même que pour le Dump leaching mais le tas des minerais est placé sur une
surface rendue artificiellement imperméable.
Parmi les problèmes rencontrés lors d'une opération de lixiviation en tas, on peut mentionner
l‟obstruction des trous des tuyaux de collecte (avec de l'argile fine, des sulfates ou de
l'hydroxyde ferrique), les pertes par évaporation en surface du tas ou par fissures dans la toile
du fond et, finalement, la formation de chenaux préférentiels qu‟emprunte l'agent de
lixiviation réduisant ainsi son efficacité (Villar, 2006).
Figure III.2 - Lixiviation en tas et récupération du cuivre par extraction par solvant et
électrolyse (Blazy, 2003).
La granulométrie du minerai varie de - 1/4 ” à - 3/4 ” et le choix de cette granulométrie
dépend du minerai lui-même et de sa réponse à la lixiviation. L‟existence d‟un nombre
32
important de particules ultra fines peut provoquer la migration verticale des fines pendant la
lixiviation, provoquant des problèmes de drainage de solution (Meruane, 1999).
III.3.3 Lixiviation en cuve
diagrammes indiquent la stabilité ou l‟instabilité des minéraux en contact avec les solutions
aqueuses de composition donnée.
Dans le cadre de notre travail, nous allons envisager juste les cas des diagrammes Tension –
pH des systèmes Cu-H2O à 25°C, Co-H2O à 25°C, Fe-H2O à 25°C.
III.3.4.1 Diagramme tension--pH du système Cu--H2O à 25°C.
Dans le diagramme du système cuivre-eau à 25°C (figure 9), nous remarquons que le cuivre
sous forme Cu2+ est stable à des pH acides et en milieu oxydant. D‟une façon générale, il
faudrait des conditions acides et oxydantes pour rompre l‟équilibre afin d‟obtenir les ions
cuivriques, les conditions acides sont suffisantes pour se retrouver dans le domaine de
stabilité de Cu2+ :
(III.22)
→
𝐶𝑜 𝐻 𝑂 ← 𝐶𝑜 𝑂 𝐻 é
(III.25)
L‟oxyde de cobalt trivalent quant à lui, ne passe pas en solution, il faut des conditions
réductrices pour le faire passer en solution. En fait le cobalt sous forme de Co2O3 peut être
réduit par le cuivre métallique, le SO2, le Fe2+, etc. selon les réactions suivantes (III.23) à
(III.26)
𝐶𝑜 𝑂 𝐶 𝐻 𝑆𝑂 𝐶𝑜𝑆𝑂 𝐶 𝑆𝑂 𝐻 𝑂 (III.26)
𝐶𝑜 𝑂 𝐻 𝑆𝑂 𝐻 𝑆𝑂 𝐶𝑜𝑆𝑂 𝐻𝑂 (III.27)
𝐶𝑜 𝑂 𝐹𝑒𝑆𝑂 𝐻 𝑆𝑂 𝐶𝑜𝑆𝑂 𝐹𝑒 𝑆𝑂 𝐻𝑂 (III.28)
Fe2+→Fe3++è (III.29)
3+ −
Fe + 3OH →Fe(OH)3 (III.30)
38
IV.1 PRINCIPE
Ainsi l‟équation d‟extraction par solvant peut s‟écrire dans le cas des ions métalliques
bivalents par :
Avec :
- → : Extraction ;
- ← : Stripage ;
- RH : Molécule de l‟extraction
IV.2 OBJECTIFS
Les usines de SX traitent normalement des solutions impures et de faibles teneurs en espèce
valorisable pour les convertir en des solutions pures de hautes teneurs afin de produire le
métal pur désiré. Ainsi lors d‟une opération d‟SX l‟ion métallique recherché est extrait
tandis que les autres ions considérés comme impuretés restent dans la phase aqueuse
(purification).
D‟autre par une liqueur PLS relativement pauvre en métal rechercher et transformer en une
solution électrolytique riche (concentration) et enfin l‟SX permet de changer la matrice de la
phase aqueuse dans laquelle le métal désiré se trouve. Par exemple d‟une solution lixiviée
d‟acide chlorhydrique et sulfurique à une solution de stripage sulfurique acide ou d‟une
solution lixiviée ammoniacale à une solution de stripage sulfurique acide (conversion).
IV.3 REACTIFS
L‟extraction par solvant fait appel à trois catégories de réactifs : les extracteurs, les diluants et
les modificateurs.
L‟extracteur est le composé organique qui extrait le métal de la phase aqueuse (équation
II.1). En pratique on recherche un extracteur peu dispendieux, insoluble dans la phase
aqueuse, ayant une grande capacité de charge pour le métal visé, facile à éluer et soluble
dans les diluants (Ritcey, 1983).
Un paramètre important dans le choix d‟un extracteur pour un système donné est la perte
anticipée de l‟extracteur pendant les opérations. Cette perte peut être causée par :
- La volatilisation du solvant ;
Pour le Cu, les extracteurs utilisés sont tous de type quelate. Et la plupart des quelates
utilisés pour le Cu appartiennent au groupe hydroxy-oximes. Le tableau 2, reprend quelques
extracteurs du Cu et leurs compagnies respectives.
40
EXTRACTESUR COMPAGNIE
Famille de lix : Lix 63, Lix 64, Lix 65N, Lix
Henkel
984, Lix 984N, etc.
SME 529
Schell
SME 573
b. Diluants
Le diluant est un liquide organique dans lequel on dissout l‟extracteur et les modificateurs. Il
doit permettre la solubilisation de l‟extracteur et du modificateur, avoir une grande solubilité
pour les espèces métalliques, une tension de surface minimale pour favoriser la dispersion
dans le mélangeur, une faible volatilité, un point d‟allumage élevé, et finalement être peu
dispendieux et insoluble dans la phase aqueuse. Le diluant est composé de différents
hydrocarbures de types aromatiques, paraffine et nephtanique. Souvent est utilisé comme
diluant le KEROSENE ou encore le SCHELLSOL 2325 (Kérosène modifié).
c. Modificateurs
Les modificateurs minimisent les risques de formation d‟une troisième phase si l‟extracteur
n‟est pas parfaitement soluble dans le diluant. Ils se comportent habituellement comme des
déprimants pour les espèces à extraire. De nos jours on utilise rarement les modificateurs
puisque les nouvelles générations d‟extracteur et de diluant empêchent la production d‟une
troisième phase. Le tableau IV.2 reprend quelques modificateurs fréquemment utilisés et
leurs propriétés physiques.
41
Tableau IV.2 - Modificateurs fréquemment utilisés (flett et melling 1983, Ritcey 1983)
IV.4 EQUIPEMENTS DE SX
Les équipements utilisés pour l‟extraction par solvant sont appelés « contacteurs ». Les
industries métallurgique et chimique sont les principaux utilisateurs de contacteurs.
L‟industrie chimique utilise des colonnes (Othmer, 1983) comme contacteurs alors que
l‟industrie métallurgique préfère le mélangeur-décanteur.
Le mélangeur (mixeur) fournit l‟agitation nécessaire à la dispersion des phases mais doit
aussi garantir un temps de contact suffisant pour permettre le transfert de matière entre les
phases aqueuse et organique. Les solutions aqueuse et organique entrent dans le mélangeur
par le dessous ce qui permet un meilleur mélange.
Mc Cabe-Thiele joue un grand rôle dans l‟explication de l‟extraction et/ou du stripage lors
de l‟extraction par solvant multiétagée (Cognis, 2005). La prévision du nombre d‟étages
42
b. Paramètres de marche
Lors du déroulement d‟une opération d‟extraction par solvant à partir d‟une solution
aqueuse donnée, les caractéristiques de celle-ci doivent être préalablement établies. En autre
: le débit à traiter, la température, la composition, le taux de solide en suspension, le pH, etc.
Ainsi pour éviter l‟impact négatif marqué, des caractéristiques précitées vis-à-vis des
rendements de l‟opération, il est nécessaire de Contrôler les paramètres suivant :
- Le ph de la solution ;
- La concentration en extractant ;
émulsions, ce qui conduit à l‟augmentation du « temps de séparation des phases » ainsi qu‟à
l‟entraînement de phases.
- La présence des produits organiques (saleté. Cognis, 2005)
Les produits organiques souvent présents dans la phase organique, sont en autre : les agents
modifiants, les humâtes, etc. Dans la phase aqueuse sont souvent présents : le floculant à
base de polymère, bactéries mortes venant de la lixiviation, les produits d‟oxydation
biologique de la phase organique. Signalons en passant que la PA traité au laboratoire
contenait soit le KEM FOAM 9980, soit le WATER CORE 8800 ou même le H5501
comme produits organiques.
En effet, dans une émulsion en continuité organique, les bulles de la phase aqueuse sont
enrobées de contaminants qui vont inhiber leur coalescence, ainsi la séparation des phases
est lente. Cependant les réactifs héteropolaire, tels que les agents tensioactifs polaires
peuvent diminuer la vitesse de séparation de phase en cas aussi bien de continuité organique
qu‟aqueuse. (Cognis, 2005).
44
V.1 INTRODUCTION
Ce chapitre présente les procédures expérimentales de la caractérisation des solutions et
solides étudiés. Il présente aussi les différentes procédures utilisées à chaque étape du travail
tout en exposant les matériels, les réactifs ainsi que les modes opératoires suivis et enfin les
résultats obtenus.
Outre ces deux échantillons nous avons également prélevé le Barem organique dont nous
nous sommes servis à l‟extraction par solvant dans la suite de nos essais. Pour connaitre la
connaissance des éléments présents dans notre phase organique, nous avons effectué un
stripage à mort, à l‟aide de l‟acide sulfurique préparé à une concentration de 1800g/l.
- S‟assurer que la vitesse d‟agitation est entre 400 à 600 tour/min afin de
maintenir les liaisons entre chaines de notre floculant qui est un polymère
synthétique
- Peser 1g de floculant
- Verser dans le bêcher en agitation rempli d‟eau jusqu‟au trait de jauge
- Laisser agiter pendant 2h
- Une fois le floculant obtenu à la concentration de 0.5, diluer 10 fois c‟est à dire
prélever 25ml de ce floculant, transvaser dans un ballon de 250ml, remplir
d‟eau distillée le ballon jusqu‟au trait de jauge
- Stocker le floculant dans ce ballon de 250 ml fermé hermétiquement.
C = 𝐶 (V.1)
Avec :
C=P d (V.2)
Avec
Pour un volume Vx de 1 litre, le volume d‟acide à ajouter pour obtenir de l‟eau acidulée à une
concentration Cx sera :
Remplir un ballon jaugé de 1000 ml de capacité avec de l‟eau distillée à moitié, ensuite
prélever un volume de 336 ml d‟acide frais dans une éprouvette en verre de 500ml de
capacité, à l‟aide d‟un entonnoir, déverser ce volume d‟acide frais dans le ballon
contenant de l‟eau distillée, en fin ajouter de l‟eau distillée jusqu‟au trait de jauge ;pour
nos essais de lixiviation ,nous avons préparé dans les mêmes conditions l‟acide
sulfurique à 600 g/l .
V.2.1.3 Matériels
Pour l‟ensemble des opérations, il a été nécessaire d‟utiliser le matériel et les
Accessoires suivant :
Préparer 18Kg, à partir de nos échantillons, une pulpe à 20% solide en masse et 80% liquide
(PLS LG) comme suit :
- 18 Kg représente 100%
- 20% représente 3,6Kg
- 80% représente 14.4Kg
Trois séries d‟essais ont été effectués et pour chaque série la proportion pour le liquide restait
intacte.
- Nous avons pris pour le 1er essai 100% d‟Oxydes c‟est à dire que nous avons pesé 3,6
Kg d‟Oxydes qu‟on a mélangé à 14,4 litres de solution pour former notre pulpe.
- Pour la 2eme série nous avons pris 75% d‟Oxydes et 25% de FAM
- Et pour la dernière série les proportions pour les solides étaient les mêmes (50%
d‟Oxydes et 50% de FAM)
V.4.1.1 Caractéristiques hydrométallurgiques
Les caractéristiques hydrométallurgiques fondamentales sont les suivantes :
- Le rendement de solubilisation
- La solubilisation
- La consommation d‟acide totale(CAT)
- La consommation d‟acide par la gangue(CAG)
- Le Rendement (Rdt) de lixiviation d‟un metal peut être calculé par des expressions
mathématiques suivantes :
P1T1 P2T2
Rdt (V.4)
P1T1
CV2
Rdt (V.5)
P1T1
P1T1 P2T2
Sol *100 (V.6)
P1
CV2
Sol (V.7)
P1T1
A1V1 A2V2
CAT (V.8)
P1
CAG=CAT-(CACu+CACo) (V.9)
- Régler le chronomètre,
Après une heure de pré-lixiviation, la pulpe obtenue va nous servir dans la suite de nos
essais.
- A cette masse M2 rajouter de l‟eau distillée en veillant à ce qu‟il n‟y a pas formation
des bulles d‟air, fermer hermétiquement puis peser la masse M3
- Nettoyer le pycnomètre, sécher à l‟étuve puis le remplir de l‟eau distillée, pesé puis
lire la masse M4
- Lire le volume du pycnomètre.
- Calculer la densité solide en utilisant la formule suivante :
ds= (V.10)
dl = (V.11)
%S = (V.12)
51
- Eprouvette de 1000 ml ;
- Spatule ;
- Seringue ;
- Chronomètre
- Mode opératoire
Sachant que le ratio PA/PO est de 1 ; le volume à mettre en réaction pour chaque phase est de
300ml et le temps d‟agitation pendant 3 minutes voici de quelle manière nous allons procéder.
- Mode opératoire
Le solvant utilisé pour nos essais de lixiviation est le raffinat hight grade ayant une acidité
libre de 20,50 g/l et l‟acide sulfurique concentré préparé à 600 g/l pour ajuster le pH au cas
où il dépassait la valeur de 1,8.
Le réducteur utilisé pour réduire le Cobalt trivalent en Cobalt bivalent est le SMBS préparé
comme suit :
Pour amorcer les essais de lixiviations, les étapes suivantes étaient observées
o Temps : 4 heures
o Agitation : 400 tours/minute
o Pour la réduction du Cobalt, ajouter le SMBS après 2heures du lancement de la
lixiviation
o Potentiel : 350 à 360 mv
- Matériel utilisés
o Verre de montre
o Spatule
o Bécher
o Balance électronique
o Agitateur magnétique
o Baguette à agitation magnétique
o Burette
o Agitateur mécanique
o Chronomètre
o Etuve
o Filtre à cylindre.
54
VI.1 INTRODUCTION
Pour tirer des conclusions convaincantes et présenter notre travail, il était nécessaire d‟avoir
ce chapitre dans ce document. Son objectif est de présenter les résultats obtenus ainsi que de
donner les interprétations, des discussions qui seront faites sur base de graphiques et tableaux
afin d‟avoir une compréhension claire sur l‟impact de la recirculation des précipités FAM Cu
VI.2 Objectif
L‟objectif poursuivi dans cette étude est de faire ressortir l‟impact de la recirculation des
précipités FAM Cu au circuit preleach, SX et Leach
VI.3 Résultats
VI.3.1 Caractéristique minéralogique et chimique de l’échantillon Solide
L‟analyse chimique a été réalisée par la méthode de spectrométrie d‟absorption atomique
(S.A.A) et une analyse au plasma induit (ICP).
Le résultat de cette analyse révèle ce qui suit dans le tableau VI.1 et V.2 suivants :
Valeurs 4,4 4,19 95% 1,17 1,04 89% 1,29 50,1 0,38 0,11
Les résultats des analyses chimiques des échantillons de HG Raffinat et de LG PLS sont
donnés dans Les tableaux VI.3
Acide libre Cu Co Fe Ca Mg Mn Al
Eléments
(g/l) (g/l) (g/l) (g/l) (g/l) (g/l) (g/l) (g/l)
L‟analyse de la phase liquide appelée Reach électrolyte obtenu après stripage et contenant les
éléments dont on désir connaitre la composition révèle ce qui suit dans le tableau ci-dessous :
Cu Co Fe Ca Mg Mn Al U
Eléments
(g/l) (g/l) (g/l) (g/l) (g/l) (g/l) (g/l) (g/l)
VI.3.2 Présentation des paramètres et conditions opératoire des essais Décantation V.4.2
Paramètres considérés
Les paramètres de décantation sont donnes dans le tableau VI .5 suivant
Température
Paramètres pH observé %S Vitesse observée Temps
20%
Série 1 1,07 - 1,74 400 tr/min 23,9-25,1 °C 1heure
solide
20%
Série 2 2,4 – 3,81 400 tr/min 24,2-25,5 °C 1heure
solide
20%
Série 3 1,8– 4.36 400tr/min 23,3-25,4 °C 1heure
solide
56
Les essais de décantation ont été réalisés dans les conditions optimales de dilution de la pulpe
et de dose de floculant pour chaque série d‟essais, les conditions sont reprises dans le tableau
VI.6 ci-dessous :
Tableau V.6 - Conditions opératoires de décantation pour les trois séries des essais de
décantation
RHEOMAX à 30 g/t
Temps (Seconde) 1 er 2 ème 3 ème
ESSAI ESSAI ESSAI
0 325 325 324
10 310 323 323
20 250 296 322
30 242 279 321
40 227 265 320
50 216 251 319
60 207 229 318
75 199 202 317
90 194 184 316
105 187 169 323
210 160 139 304
Vitesse de
10.0 8.5 0.4
décantation (m/h)
57
350
300
Niveau des solides
250
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250
Temps (minutes)
SERIE 1 SERIE 2 SERIE 3
RHEOMAX à 50 g/t
Temps
(Seconde) ESSAI 3
ESSAI 1 ESSAI 2
0 327 324 326
10 260 300 323
20 225 272 320
30 211 260 318
40 198 242 317
50 192 225 316
60 183 204 315
75 176 189 314
90 170 170 312
105 165 160 310
210 150 135 307
Vitesse de
13.9 9.8 1.0
décantation (m/h)
58
350
VITESSE DE DE SEDIMENTATIION
Floculant g/t E1 E2 E3
30 g/t 10 8.5 0.4
Preleach
50 g/t 13.9 8.9 1
16
Vitesse de décantation (m/h)
14 13.9
12
10 10
8.5 8.9
8
2
0.9 1
0
20 30 40 50 60
Dose de floculant (g/tonne)
E1 E2 E3
59
VI.3.2 Prélixiviation
Le tableau VI.4 ci-dessous reprend les résultats de l‟analyse chimique du filtrat et résidu après
la prélixiviation de tous les trois essais et la consommation d‟acide total dans chaque cas
Co Fe CAT
Filtrat Acidité Cu g/l Al g/l U ppm
g/l g/l (Kg/t)
75% OX et
0 8.58 9.73 0.54 0.6 28.4 28.19
25% FAM
50% OX et
0 5 9.23 5.090.52 0.65 26.9 29.531
50% FAM
75% OX et
2.5 2.01 0.9 0.01 366.7 2.987
25%FAM
50% OX et
1.9 1.5 0.5 0.01 564.7 3.03
50%FAM
Le tableau VI.10 ci-haut nous montre les résultats de l‟analyse du filtrat et résidu de trois
essais de prélixiviation ; en analysant les résultats, nous constatons qu‟au fur et à mesure on
ajoute les précipités FAM Cu, la masse de l‟uranium augmente dans le résidu car à 100%
oxyde, nous avons 137 ppm, à 75% oxyde et 25% FAM ,nous avons 366.7 ppm et à 50%
60
oxyde et 50 % FAM ,nous avons 564.7 ppm et la consommation d‟acide total, 27.605 Kg/t
pour le premier essai, 28.19 Kg/t pour le deuxième et 29.531 pour le troisième .
Tableau VI.11 - analyse chimique PLS ET RAF après chaque essai d’extraction
Acidité Cu Co Fe Ca Mg Mn U Al
Eléments pH
(g/l) (g/l) (g/l) (g/l) (g/l) (g/l) (mg/l) (ppm) (mg/l)
PLS 1 3,01 0 8,83 7,05 0,2 0,76 0,53 4,84 29,8 1,31
RAF 1 1,32 9,15 1,87 6,92 0,21 0,74 0,54 4,84 29,5 1,34
PLS 2 3,75 0 7,85 9,73 0,54 0,58 0,93 0 28,4 6,26
RAF 2 1,27 8,58 1,15 9,61 0,57 0,57 0,93 0 28,1 6,03
PLS 3 3,97 0 5,09 9,23 0,52 0,51 5,6 0,86 26,9 0,65
RAF 3 1,48 7,78 0,65 9,29 0,53 0,51 5,58 0,86 26,9 0,65
Les rendements d‟extractions Cu en en fonction de proportion des FAM recirculés sont repris
dans le tableau VI .6 suivant
Rendement
78,83 85,31 87,18
d'extraction Cu
88.00 87.18
86.00 85.31
Rendement d'extraction Cu
84.00
82.00
80.00 78.83
78.00
76.00
74.00
SERIE 1 SERIE 2 SERIE 3
78.83 85.31 87.18
Serie d'essais (proportion d'Oxydes et des FAM)
Les tableaux VI.11 et VI.12 ci-haut nous donnent les résultats obtenus après extraction du Cu
pour les 3 séries d‟essais et respectivement les valeurs de rendement d‟extraction Cu de
chaque série. Au vu de l‟allure de la courbe sur la figure VI.4 qui présente une tendance
linéaire, nous concluons que l‟ajout des précités FAM améliore le rendement d‟extraction du
cuivre car à 100% d‟oxydes nous avons un rendement d‟extraction de 78,83% ; à 75% oxydes
et 25% FAM nous avons un rendement de 85,31 et 50% d‟oxydes et 50% FAM nous avons un
rendement de 87,18%.
VI.3.3 Lixiviation
VI.3.3.1 Essai d‟orientation
Le premier essai a consisté à lixivier le minerai oxydé tout venant sans faire la prelixiviation
dans les conditions normales exigées par l‟entreprise KCC en vue de comparer la
consommation d‟acide total avec les autres essais et les résultats de l‟analyse chimique du
filtrat, l‟eau de lavage et le gâteau sont repris dans le tableau VI.13 ci-dessous
Tableau VI.13- Analyse chimique du filtrat et résidu après la première série
d’orientation.
Acide Cu Co Fe Al Mn
Résultats
libre (g/l) (g/l) (g/l) (g/l) (mg/l) (g/l)
FILTRAT 1.1 17.69 9.501 2.219 0.155 0.86
Cu Co Fe Al Mn Poids
Résultats
(%) (%) (%) (%) (%) (g)
GATEAU 0.37 0.2 0.15 0.02 0.02 254.15
En analysant les résultats, nous constatons qu‟en lixiviant directement le minerai oxydé sans
passer par la prélixiviation, il y‟a une forte consommation total (45.45 g/t) et le cuivre a été
lixivié à 92% et le cobalt à 77% car le minerai est toujours accompagné de la gangue qui
consomme l‟acide.
VI.3.3.1 Premier essai de lixiviation (100 % Oxydes)
62
Le tableau VI.14 ci-dessous reprend les résultats de l‟analyse chimique du filtrat et résidu
lors du premier essai de lixiviation des minerais oxydés sans mélange des précipités FAM Cu
à la prélixiviation.
Tableau VI.14 - Analyse chimique du filtrat et résidu après le premier essai (100 %
Oxydes)
Acide Cu Co Fe Al
Résultats Mn (g/l)
libre (g/l) (g/l) (g/l) (g/l) (mg/l)
FILTRAT 4.70 6.35 7.77 4.46 1.55 0.69
Co Fe Mn
Résultats Cu (%) Al (%) Poids(g)
(%) (%) (%)
GATEAU 0.09 0.03 0.15 0.015 0.01 261.33
CAT
37.65
(Kg/t)
En analysant les résultats donnés dans le tableau VI.8, nous constatons qu‟à 100% des
minerais oxydés, nous enregistrons des meilleurs rendements de cuivre et cobalt spécialement
de 96.5% et 92.74 % et la consommation d‟acide total est moyenne (34.65 Kg/t).
VI.3.3.2 Deuxième essai de lixiviation (75% Oxyde et 25 % FAM Cu)
Le tableau VI.15 ci-dessous nous donne les résultats de l‟analyse chimique du filtrat et résidu
lors du deuxième essai de lixiviation des minerais oxydés à 75% oxyde avec et les précipités
FAM Cu à 25% à la prélixiviation.
63
Tableau VI.15 - analyse chimique du filtrat et résidu après le deuxième essai (75%
Oxyde et 25 % FAM Cu)
Acide libre Cu Co Fe Al
Résultats Mn (g/l)
(g/l) (g/l) (g/l) (g/l) (mg/l)
FILTRAT 9.50 8.58 6.01 3.23 0.01 0.58
Co Fe Al Mn
Résultats Cu (%) Poids(g)
(%) (%) (%) (%)
GATEAU 0.05 0.02 0.54 0.1 0.0 275.11
L‟analyse des résultats donnés dans le tableau VI.15 nous permet de dégager un constat
indiquant qu‟à 75% des minerais oxydés et 25 % des précipités FAM Cu, on enregistre un
meilleur rendement en cuivre qui est de 98% mais par contre le rendement du cobalt diminue
comparativement au premier essai de lixiviation des minerais oxydés à 100% sans ajout des
précipités FAM Cu et la consommation d‟acide total équivaut à moyenne 39.25 Kg/t
VI.3.3.2 Troisième essai de lixiviation (50% Oxyde et 50% FAM Cu)
Le tableau VI.16 ci-dessous reprend les résultats de l‟analyse chimique du filtrat et résidu
lors du troisième essai de lixiviation des minerais oxydés à 50% avec et les précipités FAM
Cu à 50% à la prélixiviation.
64
Tableau VI.16 - Analyse chimique du filtrat et résidu après le deuxième essai (50%
Oxyde et 50% FAM Cu)
Acide Cu Co Fe Al
Résultats Mn (g/l)
libre (g/l) (g/l) (g/l) (g/l) (mg/l)
FILTRAT 0.8 8.23 9.5 0.44 0.47 0.73
Co Fe Al Mn
Résultats Cu (%) Poids(g)
(%) (%) (%) (%)
GATEAU 0.23 0.3 0.22 0.02 0.01 231.50
En analysant les résultats du dernier essai de lixiviation, nous constatons que le rendement de
lixiviation du cuivre a sensiblement monté (98%), on enregistre un meilleur aussi en cobalt
qui est de 88.682% et la consommation d‟acide total équivaut à moyenne 41.46 Kg/t
41.46
CAT (Kg/tonne)
39.25
37.65
CAT
Figure VI.5 – Evolution de la consommation d’acide total pour les 3 séries d’essais
La figure VI.5 ci-dessus montre les valeurs de CAT pour les 3 séries d‟essai et en analysant
ces trois consommations, nous constatons que l‟augmentation de la consommation d‟acide
total est proportionnellement liée à l‟ajout des précipités FAM Cu ainsi nous avons 37.65
Kg/t pour le premier essai, 39.25 Kg/t pour le deuxième et 41.46 Kg/t pour le troisième
65
CONCLUSION
Le présent travail s‟est fixé comme but de déterminer l‟impact de la recirculation des
précipités FAM Cu au cas où on les recircule au circuit de pré-lixiviation ; ces précipités
titrent en moyenne 1.51% Cu, 3.39 % Co, 0.94 % Fe, 0.11 Mn, 0.38 Ca, 654.49ppm U.
Le travail a consisté en une prelixiviation en cuve agitée en variant les proportions des
minerais oxydés et précipités FAM dont 100 % des minerais oxydés pour le premier essai,
75% et 25 % des précipités FAM Cu pour le deuxième et enfin une égalité en proportion de
deux solutés pour le troisième essai au contact du PLS L.G ayant une concentration en acide
de 7.4 g/l. après la prelixiviation, les over flow ont servi pour extraire le cuivre et les Under
flow quant à eux ont servi pour la mise en solution des métaux enfin d‟étudier dans chaque
section l‟impact de la recirculation des précipités FAM Cu.
Ainsi à la prelixiviation, nous avons constaté que les FAM permettent une bonne
précipitation de l‟Uranium et les résultats donnent 27.605 ppm pour le premier
essai,28.19ppm pour le deuxième et 29.531 ppm pour le troisième ;le rendement d‟extraction
en cuivre augmente chaque fois que les précités FAM sont ajoutés et par conséquent la
concentration en cuivre diminue (78.83 % pour le premier essai,85.31 % pour le deuxième et
87.18 % pour le troisième) et aussi à la lixiviation, nous enregistrons des meilleurs
rendements surtout en cobalt lorsque l‟on recircule les précipités; par contre, au fur et à
mesure qu‟on augmente en proportion des précipités FAM, la vitesse de décantation diminue
à la prelixiviation et les valeurs d‟interface se rapprochent de plus en plus et par conséquent
le temps de décantation se rallonge.
66
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
14. KITOBO W., 2009, « Dépollution et valorisation des rejets miniers sulfurés du
Katanga », Thèse de doctorat, Université de Liège.
16. ALVAYAI, C., 2006, „‟Traitement hydro métallurgique des minerais cupro-
cobaltifères du Katanga‟‟, Thèse, Faculté des sciences appliquées – Ulg, 96 p ;