Vins Mousseux
Vins Mousseux
Vins Mousseux
I. Réglementation :
Voici quelques définitions afin dʼessayer dʼy voir plus clair.
Vins tranquilles : La concentration en dioxyde de carbone que contient le vin est inférieure à 4 g/
l à 20°C,
vins pétillants : La concentration en dioxyde de carbone est égale ou supérieure à 3 g/l et au
plus égale à 5 g/l à 20°C.
Vins mousseux : Vins spéciaux provenant de raisins, de moûts ou de vins traités selon les
techniques admises par l'OIV, caractérisés, au débouchage, par la production d'une mousse plus
ou moins persistante résultant d'un dégagement de dioxyde de carbone d'origine exclusivement
endogène. La surpression de ce gaz dans la bouteille est au moins égale à 3,5 bars à 20°C.
Toutefois, pour les bouteilles d'une capacité inférieure à 0,25 l, la surpression minimale est
ramenée à 3 bars à 20°C.
Selon la technique d'élaboration, les vins mousseux sont dits:
Vins gazéifiés : Vins spéciaux provenant de vins traités selon les techniques admises par l'OIV,
présentant des caractéristiques physiques analogues à celles des vins mousseux, mais dont le
dioxyde de carbone est d'origine partiellement ou totalement exogène.
Définition de la CEE :
En France, les vins dʼAOC mousseux ne sont pas élaborés par la méthode de la cuve close, on a
exclusivement des méthodes en bouteilles. Le champagne, les crémants, le bourgogne mousseux,
le saumur font partie de cette catégorie.
Crémant : dénomination normalisée en Europe pour un type de VMQPRD blanc ou rosé élaboré
en bouteille et obtenu dans des conditions particulières précisées par chaque état membre pour
ses appellations ; parmi les caractéristiques communes, la vendange doit être manuelle, le
rendement de pressurage est limité à 100 litres de moût pour 150 kg de vendange entière, le
vieillissement est au minimum de 9 mois et la teneur en sucre de moins de 50 g par litre.
Le Vin Mousseux de Qualité de type aromatique Produit dans une Région Déterminée
(VMQPRDTA) est un VMQPRD qui provient directement de moûts de raisins partiellement
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fermentés ou non, issus de cépages aromatiques définis tels que les muscats, la clairette, le
mauzac ou le gamay.
- Titre alcoométrique volumique réel (*) du VMQPRDTA : au moins 6 % vol
- Titre alcoométrique volumique total (*) du VMQPRDTA : au moins 10 %vol.
- Surpression minimale : 3 bar à 20°C.
- Fermentation contrôlée exclusivement par réfrigération ou procédés physiques
- Durée de vieillissement minimale : 1 mois.
Noter que l'élaboration de ce type de VMQ doit démarrer de moûts et que lʼadjonction de liqueur
dʼexpédition est donc interdite.
La blanquette de Limoux, le gaillac méthode ancestrale, la clairette de Die sont des VMQPRDTA
AUTRES CATÉGORIES :
vin mousseux de qualité supérieur à 3,5 atm - durée vin de marque : Casino de
minimum sur lies (90 jours) paris
tous les vins mousseux doivent être qualifiés par une mention correspondant à leur teneur en
sucre - ou dosage - apporté par la liqueur dʼexpédition:
Noter que certaines catégories se recouvrent, et qu'il est accordé une tolérance de 3 g/l entre la
mention et la teneur mesurée.
Cépage :
la mention du cépage utilisé est possible pour tout type de vin mousseux élaboré à partir dʼune
seule variété de vigne, à condition que ce cépage représente au moins 85% du raisin mis en
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oeuvre (hors liqueur de tirage et liqueur d'expédition); la mention de plusieurs cépages est
également possible à condition qu'ils représentent ensemble 100 % du raisin mis en oeuvre (hors
liqueurs). Depuis août 2009, il n'y a plus d'obligations particulières de vieillissement ou de repos
sur lies.
Au milieu du 17e siècle, la noblesse anglaise recherche des vins qui lui permettront de se
distinguer du peuple. Elle délaisse alors les rosés de Loire, les blancs de Bordeaux ou de Jerez,
jugés trop communs, et se tourne vers le Porto, les vins rouges du Médoc ou les tout nouveaux
vins effervescents.
Vers 1660, le Comte de Saint-Evremont avait fait acheminer de France vers la Grande-Bretagne
des vins tranquilles qui refermentèrent durant le trajet et furent trouvés « écumant » à leur arrivée.
Ce vin fût finalement apprécié.
En Champagne, le célèbre moine bénédictin Dom Pérignon (1639-1715) effectue des essais sur
des vins blancs élaborés à partir de cépage pinot noir, en vue de maîtriser lʼeffervescence
naturelle qui se produisait régulièrement au printemps quand redémarrait la fermentation des vins
interrompue par le froid de lʼhiver ; la légende raconte quʼil est lʼinventeur de la méthode
champenoise ou méthode traditionnelle, dans laquelle la refermentation contrôlée en bouteille
confère au vin, outre la pétillance, cette légère note de levure qui se combine parfaitement avec la
nature aromatique de ce cépage.
Finalement, la complète maîtrise de la méthode traditionnelle prit des dizaines dʼannées avant
quʼelle ne se généralise à diverses appellations telles que nous les connaissons aujourdʼhui. Son
succès aurait été impossible sans la maîtrise du flaconnage, également initiée par Dom Pérignon
qui fit fabriquer de solides bouteilles de verre et mit au point le bouchage liège, initialement tenu en
place par une ficelle.
Une autre grande étape dans le développement des vins effervescents est relativement récente
puisquʼelle remonte au début du vingtième siècle. Elle est initiée par Eugène Charmat, ingénieur
français et œnologue qui invente en 1907 le procédé de « prise de mousse » dans des réservoirs
fermés.
Il utilise pour la fermentation des acratophores (surnom donné à Dyonisos le dieu du vin et
signifiant « qui donne le vin pur ») ; ce terme compliqué désigne les cuves sous pression ou
autoclaves dans lesquelles se déroule la prise de mousse des vins mousseux. Ces cuves étaient
autrefois en acier émaillé, elles sont maintenant en acier inoxydable et équipées dʼune régulation
de température permettant de piloter la fermentation et dʼobtenir des arômes frais et fruités. Cette
technique est dite en Cuve close.
Au 20°siècle, en raison dʼun contexte économique et social optimiste propice à lʼengouement pour
les boissons « pétillantes », la consommation dʼAsti Spumante piémontais, de Cava catalan ou de
Sekt allemand connût une progression rapide et constante en Europe.
Dans le sillage de ces vins à succès, les élaborateurs français de toutes régions se mirent à
développer la production et la commercialisation de leurs vins effervescents en capitalisant sur des
facteurs naturels : terroir, tradition, climat, vignoble :
Vers 1700 : invention - selon la légende - de la méthode champenoise par le moine Bénédictin
Dom Pérignon (1639-1715), qui développe aussi lʼassemblage des raisins avant le pressurage,
encourage la fabrication de bouteilles résistantes à la pression et imagine le bouchage au liège
plus étanche que les chevilles de bois utilisées jusquʼalors.
1720 : les moines Bénédictins, toujours eux, élaborent le Gaillac, toujours à base de Mauzac.
À cette même date, on voit apparaître des vins traditionnels comme le Die, la Clairette et le
Muscat.
1728 : un édit royal autorise le transport des vins en bouteilles, seul moyen de déplacer un vin
mousseux à cette époque.
1820 à 1840 : on assiste à lʼessor de lʼélaboration des vins mousseux par des méthodes
traditionnelles.
1822 : Jules Lausseure, négociant à Nuits Saint Georges, fait les premières expériences de
ʻChampagnisationʼ ; leur importance est cruciale, car la méthode sera ensuite généralisée à tous
les types de vins de Bourgogne. Jusquʼen 1830, la mousse contenue dans les vins mousseux est
obtenue naturellement. On ne maîtrise pas lʼorigine du phénomène et on ne sait pas encore la
créer intentionnellement.
1880 : cʼest seulement à la fin du 19° siècle que le mécanisme de la fermentation est compris et
que le rôle des levures est mis en évidence par Louis Pasteur (1822-1895).
1907 : Eugène Charmat, ingénieur agricole spécialisé dans le vin, met au point la méthode de
prise de mousse en cuve close ; certains historiens attribuent cette invention à lʼœnologue Italien
Federico Martinotti 10 ans auparavant, mais cʼest Charmat dont lʼhistoire a retenu le nom.
1908 à nos jours : les procédés dʼélaboration des vins mousseux nʼont que peu évolué, mais les
produits ont énormément progressé en qualité et en régularité grâce aux techniques et aux
matériaux modernes : cuveries en acier inoxydable - matériau parfaitement inerte vis-à-vis du vin
et plus facile à nettoyer, régulation automatique des températures de fermentation, sélection de
souches de levures donnant des vins plus aromatiques, etc.
La production
Les pétillants étrangers (Cava espagnol et Lambrusco Italie) commercialisés en France, même
sʼils ne représentent quʼun faible pourcentage du volume global des produits consommés, ont
connu une progression à la fois en volume et en valeur (source SFVM).
Pour lʼensemble des vins mousseux, lʼindice brut des prix à la production a progressé légèrement
de 2010 à 2011, de 107,3 à 108,5 (base 100 en 2005).
• Le Champagne
En 2010, 36,7 % des ventes de Champagne sont réalisées en France. Le marché français a
progressé de 2,4 % avec 185,1 millions de bouteilles expédiées. Cʼest 4,3 millions de bouteilles de
plus quʼen 2009, année au cours de laquelle la France avait montré une bonne résistance (-0,3 %)
dans un contexte de crise économique. Les ventes en France sʼétaient bien maintenues par la
compétitivité des prix même si la perte en valeur est surtout due à une descente en gamme.
En 2010, les maisons et les coopératives voient progresser leurs parts de marché qui atteignent
respectivement 55,7 % et 8,5 % alors que les parts de marché des vignerons baissent de 38,4 % à
35,8 % (données Comité interprofessionnel du vin de Champagne).
• La consommation
En France, la consommation de vins effervescents en 2009 atteignait 5,7 litres/habitant/an, la
consommation de vins étant de 48 litres/habitant/an.
Sur les 8 premiers mois de lʼannée 2011, selon le panel de IRI France1 (source SFVM), les vins
mousseux, toutes catégories confondues, ont perdu 0,7 % en volume en grande distribution (hyper
et supermarchés hors discount), mais ont progressé de 2 % en valeur.
Marques Dénominations
Millions de cols
Kriter vin mousseux de qualité 5,3
Jaillance clairette de Die 2,9
Freixenet cava espagnol 1,7
Arthur Metz crémant dʼAlsace 0,8
Ch. Moncontour Vouvray 0,7
Charles Volner vin mousseux de qualité 6,3
Café de Paris vin mousseux de qualité 3,8
Wolfberger crémant dʼAlsace 1,9
Veuve Ambal crémant de Bourgogne 1,0
Ackerman saumur 0,7
En 2011, les exportations de Champagne vers les pays tiers dépassent de 26 % le volume
élevé de 2006.
À destination de lʼUnion européenne, elles restent toutefois inférieures de 7 % toujours par
rapport à 2006.
Les champagnes rosés voient leur part dans la production française augmenter en 2009
puis 2010. Elle atteint en 2010, 8,5 % des volumes exportés et 10,7 % de la valeur. Leur
prix moyen en euros constants progresse de 1,2 %.
Les principaux marchés extérieurs pour le Champagne en 2010 sont présentés ci-après
(nombre de cols, source CIVC)
Vendange :
les vins mousseux en bouteille sont élaborés à partir de cépages aussi variés que le Sauvignon ou
le Viognier, le Gamay ou le Merlot, le Mauzac ou le Muscat.
Préparation du moût :
par le pressurage de la vendange, on extrait le moût, jus fermentescible qui doit être clarifié par
débourbage avant fermentation;
Préparation du vin :
le vin tranquille stabilisé est additionné de levures et dʼune petite quantité de « liqueur de tirage »,
solution sucrée destinée à provoquer la seconde fermentation. Le vin est alors mis en bouteille et
capsulé.
remuage :
pour débarrasser le vin des résidus de levures et d'autres impuretés sans être obligé de vider les
bouteilles pour filtrer le vin, on utilise la technique du "remuage". Les bouteilles sont placées sur
des pupitres inclinés et tournées sur elles-mêmes, un petit peu chaque jour, en même temps
quʼelles sont progressivement redressées sur pointe, tête en bas ;
dégorgement :
Le col des bouteilles, toujours sur pointe, est plongé dans un bain glacé qui congèle le bouchon de
dépôt déposé sur la capsule. On redresse la bouteille et on fait sauter la capsule, de sorte que la
pression interne expulse le dépôt congelé hors de la bouteille. Pour rétablir le niveau de liquide et
éventuellement donner au vin plus de douceur, on ajoute alors la liqueur de dosage appelée aussi
liqueur dʼexpédition, mélange de vin, dʼeau-de-vie de vin et dʼun peu de sucre.
Bouchage et habillage :
la bouteille est fermée par un bouchon en forme de champignon maintenu par un muselet
métallique torsadé et habillée dʼune coiffe en aluminium plissé. Elle est ensuite étiquetée et mise
en caisse pour expédition.
Fabrication du crémant
Le Crémant est élaboré selon les règles des vins effervescents précisés par un règlement
communautaire datant du 14 juillet 2009*.
Une deuxième fermentation en bouteille : après une première fermentation en cuve, cʼest dans
la bouteille même que sʼeffectue la prise de mousse, grâce à une nouvelle et deuxième
fermentation.
Neuf mois de vieillissement : après une période de vieillissement sur lattes de neuf mois au
minimum et identique à tous les Crémants, les bouteilles sont tournées sur leur pointe afin que le
dépôt, formé exclusivement de levures naturelles, sʼaccumule dans le col en attendant lʼheure du
dégorgement.
Séparation des lies par dégorgement : lʼopération dite de « dégorgement »permet dʼéliminer le
dépôt de levures rassemblé à lʼextrémité du goulot de la bouteille. Le dépôt est évacué par
refroidissement. Vient alors la pose du bouchon et de son muselet.
Lʼexpression « Crémant » ne peut être utilisée que pour les vins mousseux de qualité blancs ou
rosés bénéficiant dʼune appellation dʼorigine protégée (AOP ). Outre le fait dʼêtre élaborés selon la
méthode traditionnelle, ils doivent respecter les méthodes de production suivantes :
1. Première fermentation:
vendange :
de nombreux cépages conviennent pour la cuve close ; on peut aussi utiliser des cépages
aromatiques qui donnent des vins très fruités.
Préparation du moût :
par le pressurage de la vendange, on extrait le moût, jus fermentescible qui doit être clarifié par
débourbage avant fermentation.
préparation du vin :
le vin tranquille stabilisé est additionné de levures et dʼune petite quantité de sucre destinée à
provoquer la seconde fermentation ;
le vin est alors mis en cuve close résistante à la pression, en acier inoxydable ou acier émaillé,
permettant de maintenir le gaz qui se forme pendant la fermentation dissous dans le vin.
Clarification : avant embouteillage, il faut débarrasser le vin des résidus de levures et autres
impuretés. Le vin est refroidi, puis filtré ou centrifugé sous pression et à basse température afin
dʼéliminer les levures résiduelles et éviter lʼapparition éventuelle de sédiments dus aux tanins ou
aux cristaux de tartre au cours de sa conservation en bouteille. Pour rendre le vin plus doux, on
peut ajouter un peu de liqueur de dosage appelée aussi liqueur dʼexpédition, mélange de moût de
raisin ou de sucre, de vin et parfois dʼeau-de-vie de vin.
mise en bouteille :
le vin est mis en bouteille par des machines isobarométriques, c'est-à-dire sous pression de gaz
carbonique, pour éviter le moussage, lʼoxygénation et le dégazage du vin ;
la bouteille est fermée par un bouchon en forme de champignon maintenu par un muselet
métallique torsadé et habillée dʼune coiffe en aluminium plissé ;
elle est ensuite étiquetée et mise en caisse pour expédition.
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Différents termes utilisés pour les vins mousseux
Collerette, muselet, coiffe, bouchon, étiquette … vous connaissez ces termes, mais savez-
vous exactement quel est le rôle de chacun de ces éléments, contenu sur chaque
bouteille ?
Voici quelques clés pour comprendre lʻhabillage dʼune bouteille de vin mousseux :
La coiffe
Appliquée sur le haut du muselet et ajustée en général grâce à quatre plis, la coiffe
métallique (généralement en aluminium) recouvre le bouchon et une partie du haut de la
bouteille. Elle peut être remplacée par une feuille dʼaluminium enroulée autour du goulot :
on lʼappelle alors staniole, souvenir de lʼépoque elles étaient découpées dans une feuille
dʼétain.
Le muselet
Le muselet est une cage en fil métallique torsadé composé de 4 pattes qui permet de tenir
le bouchon en place.
La plaque
Neutre ou à lʼeffigie de la marque, la plaque posée sur le bouchon empêche les fils de fer
du muselet de sʼy enfoncer.
La collerette
Bande de papier recouvrant la base de la coiffe.
Le médaillon
Elément en face avant de la collerette dont la présence reste facultative, le médaillon a
une fonction purement ornementale ; y figure généralement le blason du producteur ou le
millésime.
Le bouchon
Obturateur, mais aussi poumon et filtre, le bouchon peut, selon sa composition, influer sur
le vieillissement dʼun vin. Selon la bouteille que vous achetez, vous pouvez rencontrer 2
types de bouchons : en liège ou en matière synthétique :
- le liège : matériau naturel le plus couramment utilisé pour la fabrication, le liège massif
ou aggloméré est étanche, souple et très légèrement perméable à lʼair. Le bouchon pour
vin mousseux présente la particularité dʼêtre constitué dʼune base de deux rondelles en
liège naturel qui font lʼétanchéité surmontée dʼun « manche » en liège aggloméré qui
prend une forme de champignon dans la bouteille.
- les matières synthétiques : quʼils soient extrudés, co-extrudés ou injectés, les bouchons
en plastique ont de bonnes performances dʼétanchéité à lʼair.
Lʼétiquette
Permettant à un vin de se démarquer des concurrents en magasin, lʼétiquette est la carte
de visite du produit.
Elle contient bien sûr les informations réglementaires obligatoires afin de faciliter le choix
du consommateur, mais elle permet aussi au consommateur dʼidentifier au premier coup
dʼœil le type de produit et son origine.
La contre-étiquette
Ainsi appelée parce quʼelle est placée au dos de la bouteille, cette seconde étiquette
délivre en général des informations complémentaires. Elle peut aussi contenir les données
obligatoires, quand le producteur préfère utiliser lʼétiquette frontale pour mettre en valeur
sa marque ou un décor.
Idée de plats :
Apéritif
poissons légèrement fumés (saumon, truite, anguille) servis sur toasts, en rillettes, cuits à la
vapeur ou marinés à servir en mini-brochettes ou sur pique (bar, dorade, saumon…), tarama, œufs
de truite ou de saumon sur blinis…coquillages (moules, coques, bigorneaux) et crevettes poêlées
et juste salées, crudités (tomates cerise, radis…), légumes en bâtonnets (carottes, céleri,
endives…) accompagnés d'une sauce à base de fromage blanc ou de yaourt avec une pointe de
ciboulette, estragon, persil, menthe… ou en tempura (beignets japonais), foie gras sur toast de
pain d'épices, piques de jambon à l'os avec ananas, pruneaux au bacon, légumes marinés à
l'orientale, mini-boudins antillais à condition qu'ils ne soient pas trop pimentés. Crudités avec une
sauce paprika ou encore quelques fruits en lamelles (melon de Cavaillon, mangue, pêche de
vigne…) ou entiers (fraises, cerises, framboises…), des gougères légères, jambon serrano en
copeaux avec melon ou figue, assortiment de différents pains : blanc, noir, aux céréales, aux
olives, aux noix, aux lardons, dés de comté, parmesan ou copeaux de mimolette vieillie, piques de
gruyère et tomate-cerise, de cantal et de raisin, Sushis, dès de lotte au safran, Brochette de
gambas au curry et ananas.
Entrée
Gratinée d'huîtres ou Feuilleté de noix de Saint-Jacques, jambon de pays, rillettes ou fricassée de
champignons des bois.Terrines, fromage de tête, andouille, rillettes, rillons, gésiers confits, cou
d'oie farci, jambon de pays, champignons en fricassée, en aumônière ou en tourte.
plat de résistance
Volailles ou des viandes blanches, grillées, rôties, laquées, mijotées ou sucrées-salées : Canard
laqué aux poires rôties, cochon de lait grillé sous la peau, chapon farci aux figues et truffes
fraîches… le mode de cuisson ainsi que l'accommodement repose sur un principe de
concentration, de suc, de jus. Les gibiers à poils ou à plumes et les volailles, accompagnés de
champignons sauvages, choux, lentilles, haricots secs, pommes de terre, châtaignes…
Ils s'accordent à merveille avec les préparations longuement mijotées, confites, les rôtis, les
cuissons à la broche ou en cocotte et ne craignent ni les sauces à base de crème ni celles à base
de vin (à condition qu'elles soient légères). Le gibier à poils en terrine, en daube, en civet, à la
broche, rôti au four se déguste avec des vins blancs de noirs matures, puissants, charpentés et
délicats. Le gibier à plumes préparé au four, en cocotte, en salmis, en tourte… s'accompagne de
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blancs de noirs de plénitude, millésimés.
Finale et Dessert
Le dessert sera choisi pour son sublime fondant et son subtil croquant. Fraises prisonnières d'un
coulis de chocolat, gâteaux secs ou moelleux à base de fruits secs et d'épices comme les
madeleines, macarons, pain d'épices, cakes, les gâteaux aux noix, aux marrons.
Ingrédients :
Pour la sauce :
- 2 échalotes
- 25 g de beurre
- vin mousseux brut : 20 cl
- 20 cl de fumet de poisson
- 40 cl de crème fraîche liquide
Préparation :
- Préchauffez le four à 180°C
- Dans un bol, mélangez lʼœuf entier, le blanc dʼœuf, la farine, le sel et lʼhuile dʼolive jusquʼà
lʼobtention dʼune pâte lisse et homogène.
- Disposez cette pâte sur une plaque beurrée en formant 8 petites galettes de 6 à 7 cm de
diamètre.
Vin mousseux conseillé : un vin mousseux brut à déguster entre 6°C et 8°C.
Ingrédients
- 1 bouteille de vin mousseux brut
- 1 turbot de 2,5 kg (détaillé par votre poissonnier en 8 filets égaux)
- 1 homard de 750 g
- 200 g de crème fraîche
- 1 cuillère à soupe de Bénédictine
- 3 échalotes finement hachées
- 16 brins de ciboulette
- 1 carotte
- ½ poireau émincé
- 1 brin de thym
- feuilles de laurier
- 50 g de beurre
- sel, poivre, huile dʼolive
Préparation :
- Plongez le homard dans une grande casserole dʼeau bouillante salée pendant 3 minutes puis
décortiquez-le en prenant soin de garder la chair intacte.
- Dans une autre casserole à feu vif, faites revenir à lʼhuile dʼolive les échalotes et le reste des
aromates.
- Ajoutez la carapace de homard, faites flamber avec la Bénédictine.
- Versez la bouteille de vin mousseux, salez, poivrez et mettez à réduire environ ¾ dʼheure à feu
modéré.
- En fin de cuisson ajoutez la crème, laissez réduire au chinois en pressant bien la carapace afin
dʼobtenir une sauce onctueuse, savoureuse et légère.
- Pochez les filets de turbot dans de lʼeau frémissante pendant 6 minutes juste avant de servir.
- Pendant ce temps, découpez la chair de homard en 6 médaillons + les pinces, mettez-les dans
un plat allant au four avec une noix de beurre sur chaque médaillon, salez, poivrez et enfournez le
homard pendant 4 minutes.
- Dressez les filets de turbot bien égouttés sur 8 assiettes, ajoutez un médaillon de homard, versez
la sauce et décorez avec les brins de ciboulette.
Vin mousseux conseillé : un vin mousseux brut à déguster entre 6°C et 8°C.
- 1,5 kg de lotte
- 2 pommes Granny Smith
- 30 g de sucre
- 1 cuillère à soupe dʼhuile dʼolive
- vin mousseux brut : 150 ml
- 150 g de beurre doux
- 100 g de crème
- sel
- poivre
Préparation :
- Dépouillez la lotte et levez les deux filets, coupez en médaillons.
- Faites les sauter dans lʼhuile dʼolive jusquʼau ¼ de leur cuisson.
- Retirez-les de la sauteuse.
- Faites sauter les pommes en quartiers dans 50 g de beurre et le sucre, déglacez avec
les 150 ml de vin mousseux brut et crémez.
- Ajoutez les médaillons de lotte, assaisonnez et surveillez la cuisson en montant la sauce
avec le reste du beurre.
Vin mousseux conseillé : un vin mousseux brut à déguster entre 6°C et 8°C.
Ingrédients :
Préparation :
- Faites revenir les échalotes ciselées dans une casserole, ajoutez le sucre et le vin
mousseux brut et laissez cuire à feu doux jusquʼà évaporation complète du liquide (environ
1h30). Retirez du feu et ajoutez le beurre par petites noix.
- Réservez au chaud.
- Levez les filets de brochet pour les poêler dans lʼhuile en laissant bien dorer côté peau.
- Disposez dans les assiettes et nappez avec les échalotes confites.
- Accompagnement :
- Pommes de terre nouvelles cuites à la vapeur.
Vin mousseux conseillé : un vin mousseux brut à déguster entre 6°C et 8°C.
Les viandes
Ingrédients :
- 8 médaillons de filets mignons de veau de 75 g pièce
- 100 g de beurre
- 3 échalotes
- 1 poireau
- 2 grosses carottes
- 1 cuillère à café dʼhuile
- 1 bouteille de 75 cl de vin mousseux brut
- 2 grosses carottes
- 1 cuillère à café dʼhuile
Vin mousseux conseillé : un vin mousseux brut à déguster entre 6°C et 8°C.
Ingrédients :
- 2 bouteilles de vin mousseux brut
- 1 poularde ou 1 poulet de grande qualité (1,8 à 2 kg)
- 300 g de champignons sauvages (cèpes, pieds de mouton, autres, …)
- 80 g de beurre
- 1 bouquet garni
- Cognac
- 2 branches de céleri
- 2 carottes coupées grossièrement
- 1 oignon
- ½ citron
- 250 g de chair de porc et de veau
- 1 noix de beurre manié (25 g de beurre mélangé à 25 g de farine)
- 200 g de crème double liquide
- 1 jaune dʼœuf
Préparation :
- Videz la poularde.
- Composez un hachis avec le foie de la poularde, la chair de porc et de veau et les champignons.
- Faites les sauter au beurre, assaisonnez, arrosez avec un peu de Cognac introduisez cette farce
à lʼintérieur de la poularde que lʼon enveloppera dʼun linge.
- Gardez au frais pendant quelques heures pour que les arômes se développent.
- Dans un cuiseur vapeur, versez les 2 bouteilles de vin mousseux, le bouquet garni et les autres
aromates ; déposez la poularde dans le cuiseur, fermez hermétiquement avec le couvercle et
laissez cuire 1h30.
- En fin de cuisson, réservez la volaille au chaud, décantez le fond de cuisson, réduisez si
nécessaire et liez avec le beurre manié.
- Sur feu moyen, ajoutez la crème préalablement mélangée avec le jaune dʼœuf. Ajoutez un trait
de jus de citron, tenez au chaud. Faites cuire le riz sauvage.
- Découpez la poularde et la farce, servez à part la sauce et le riz sauvage.
Vin mousseux conseillé : un vin mousseux brut à déguster entre 6°C et 8°C
Bibliographie/ Sources
http://www.cremantdebourgogne.fr/
http://agriculture.gouv.fr/Presentation-generale-du-secteur,18800
http://www.limoux-aoc.com/histoire.asp
http://www.champagne.fr/