Management de L'organisation CM1

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 6

27/09/24

Management de l’organisation

examen :
25/10 travail de groupe sur le nancement de l’entreprise 40%
29/11 (individuel) 60% sur l’ensemble des cours

https://padlet.com/dominiquefernandez4/lea-2-session-2024-2025-tln-la-garde-
snpo0fpk65hft97x

Cours 1 : Introduction (Théorie des organisations), nalités de l’entreprise et


parties prenantes

Partie 1: Théorie(s) des organisations : naissance, développement et di érenciation

Les types d’organisation :

*But lucratif : le nalité est de faire du pro t.


*Exemple de services non marchand : hôpital, école…

La dé nition de l’organisation :

- L’organisation comme une entité :

Ensemble de moyens structuré constituant une unité de communication ayant des


frontière identi able en but d’atteindre un objectif partagé par les membres participants.

- L’organisation comme une structure :

L’organisation est vu comme une structure ou il y a des liens hiérarchiques.

- Autre sens d’organisation :

Elle peut aussi être dé nie comme l’action d’organiser, de réaliser des taches de manière
structurée.
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
ff
27/09/24
Partie 2: Un classement des Théories des organisations en 6 approches

Naissance et croissance des théories des organisations:

Précurseur : Smit au XVIIIème siècle


Taylor (1911)
Fayol (1916)
Brunsson, symbolise la véritable naissance de la discipline est 1958.

A - L’Approche classique « organisation et rationalisation » :


Dans les approches classiques les organisations doivent être rationalisées.

Vidéo : Les théories classiques du management, Taylor, Fayol, Weber, Ford

Ces approches se sont mise en place au XVIIIème siècle suite à la révolution industrielle.
On note un fort exode rural a cette époque là mais aussi des ouvriers peu quali é (donc
plus « dociles » face aux taches qu’on leur demande de faire).

- Le taylorisme :

Il va considerer l’organisation comme une OST (Organisation Scienti que du Travail).


Selon lui le travail est en deux divisions :

1. La division verticale du travail : il sépare les executant « cols bleus » et les


concepteur « cols blancs ».
2. La division horizontale du travail : avec le « one best way », chaque individus se
concentre sur une tache. Le but est de transformer une grande tâche compliquée en
plusieurs petites tâches simples.

Cependant, les salariés ne supportaient plus ces conditions de travail : impression de ne


plus apprendre, ras le bol…Ce qui a causé de l’absentéisme mais aussi du « sabottage »
sur les produits de la part des employés.

Aujourd’hui, on parle de néo-taylorisme car on retrouve cette pratique par exemple dans
les fast food. On garde le côté pratique et rapide. On peut noter que ce n’est pas que
l’entreprise qui impose ce rythme mais aussi le client, qui demande un produit et un
service le plus rapidement possible.

- Le Fordisme :

« Je construirai une voiture automobile pour le plus grand nombre »


Henry Ford.

S’est inspiré du taylorisme, il va intégrer l’utilisation des machines au seins de la


chaine, c’est la principale di érence avec le taylorisme. Cela va contribuer a une
augmentation conséquente de productivité, la notion de « travail à la chaîne » apparait.

On retrouve aussi l’introduction de la notion de salaire au rendement : au plus le salarié


est productif au plus il gagnera de l’argent.
ff
fi
fi
27/09/24
- Fayol (français) :

Dans son ouvrage administration industrielle et générale il dé nit l’organisation en


décrivant les 6 fonctions de l’entreprise :

- La fonction technique : production, fabrication, transformation


- La fonction nancière : recherche et utilisation optimale des capitaux mis a
disposition de l’entreprise
- La fonction commerciale : achat, vente et échange
- La fonction de sécurité : protection des personnes, des biens, du patrimoine de
l’entreprise
- La fonction comptable : calcul de la paye des salariés, recensement du patrimoine de
l’entreprise…
- La fonction administrative : c’est la plus importante car elle recouvre les 5 taches :
Prévoir Organiser Commander Coordonner Contrôler (POCCC), il a également
développé 14 principes d’administration.

- Weber :

Il analyse les rapports de pouvoirs au sein de l’entreprise et classe les gestionnaires de


l’organisation 3 catégories :

1. Charismatique : le pouvoir s’appuie sur les qualités personnelles du leader


Exemple : hommes politiques

2. Traditionnelle : le pouvoir s’exerce selon la structure et la tradition de l’organisation


Exemple : dans une entreprise familiale, l’enfant reprend le ambeau de PDG car c’est de
famille et non pour ses compétences

3. Bureaucratique : règle écrites qui encadre l’organisation du pouvoir, le plus


compétent va prendre le pouvoir, celui qui dirige est la pour ses compétences.

B- L’école des relations humaines : « organisation et RH »

Vidéo : L’école des relations humaines

- l’experience de Mayo

Il formalise l’idée que l’amélioration du rendement du salarié peut dépendre d’autre


facteurs que la simple améliorations des conditions de travail. Il va indiquer et démontrer
l’importance des relations interpersonnelles dans l’entreprise. Le fait de s’intéresser au
salarié va améliorer son travail.

Vidéo : Retour sur les expériences d’Elton Mayo à la Western Electric


fi
fl
fi
27/09/24

- Maslow

Il démontre qu’il existe des besoins hiérarchisés qui


doivent être satisfaits successivement. Tant que l’un
n’est pas accompli, le suivant ne peut pas l’être.

1. Besoins physiologiques : manger, dormir


2. Besoins de sécurité : avoir un logement, gagner
su samment d’argent pour vivre
3. Besoin d’appartenance : besoin d’a ection et de la
création d’un lien
4. Besoin d’estime : con ance en soi et en son
entourage, ses collègues
5. Besoin de s’accomplir : notion du bonheur au travail

Partie 3: Les nalités et les parties prenantes (partie prenantes) de l’entreprise

- On distingue 3 types de nalités dans l’entreprise :

La nalité économique : elle est importante car les pro ts générés permettent
l’embauche, le payement des salariés et de l’état, l’investissement dans la recherche…
Elle est vitale pour l’avenir de l’entreprise.

*Valeur ajoutée : richesse crée par l’entreprise


ffi
fi
fi
fi
fi
ff
fi
27/09/24

La nalité sociale : on retrouve la notion de « marque employeur », cela consiste à


déliser ses salariés et à considérer su samment celui-ci pour qu’il se sente bien, et qu’il
reste au sein de l’entreprise (cela passe par l’augmentation des salaires, services rendus,
aménagement de l’emploi du temps, proposition de formation…). Si les salariés sont
épanouis ils seront plus productifs.

La nalité sociétale : le but est de dégager une bonne image au yeux de la société,
notamment en améliorant son impact sur la planète; elle est en rapport avec la notion de
développement durable.

Exercice :

1) Quelles sont les di érentes missions que Michelin s’est xées ?


2) Par quelles actions l’entreprise atteint-elle ces missions ?

Satisfaire le client avec des produits durables > investissement dans la rechercher et le
développement pour mettre en place de bons produits
L’épanouissement de ses salarié > développement du salarié
La protection de l’environnement > limiter leur empreinte écologique, implication et
partenariat dans les projets bio

Parties prenantes : c’est un partenaire, c’est de manière interne (qui touche directement
l’entreprise) ou de manière externe (facteur non nécessairement liées au fonctionnement
de l’entreprise).
1. Partie prenantes internes : dirigeants, salariés et les actionnaires
2. Parties prenantes externes : les clients, les syndicat, les ONG, l’État, la banque…

Chaque partie prenante à un intérêt qui n’est pas nécessairement le même.


Exemple : le salarié cherche à gagner de l’argent, l’actionnaire cherche à avoir des
dividendes…
Il est di cile de satisfaire tout le monde (clients, salariés…). Il y a une divergence
d’intérêt.

- La théorie parties prenantes de Freeman :

L’entreprise ne doit pas se focaliser uniquement sur les actionnaires, mais aussi sur les
autres personnes impacté par l’entreprise.

Cela s’oppose à la théorie de Friedman, qui assurait qu’il ne fallait satisfaire uniquement
les actionnaires.

Freeman parle de la théorie des parties prenantes car il indique qu’il faut prendre en
compte toutes les parties prenantes pour que l‘entreprise perdure. Chaque partie
prenante a des attentes di érentes mais à un objectif commun : faire durer l’entreprise.
fi
fi
fi
ffi
ff
ff
ffi
fi
27/09/24

Ici se pose la notion d’enjeux et d’intérêt des parties prenantes. Cyerte et March en
1963 parlent de coalition entre individus.
Pour essayer de satisfaire tout le monde il faut faire des compromis, s’ils ne sont pas
trouvé il faudra faire intervenir la justice.

On remarque aussi que chaque personne au sein de l’entreprise à un pouvoir quelque soit
sont rôle, c’est le jeu des pouvoirs et des contrepouvoirs.
Exemple : une femme de ménage qui ne nettoie pas une sale de réunion > rendra le lieu
moins professionnel

Vous aimerez peut-être aussi