593 Senegalnatreport
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Mai 2012
1
« La République du Sénégal garantit à tous les citoyens les libertés individuelles
fondamentales, les droits économiques et sociaux ainsi que les droits collectifs. Ces libertés et
droits sont notamment [………….], le droit à un environnement sain, …….. » Article 8 de la
Constitution (22 Janvier 2001)
2
Table des Matières
SIGLES ET ACRONYMES……………………………………………………………………………….…4 - 6
INTRODUCTION………………………………………………………………………………………..…..7 - 10
PRINCIPALES RECOMMANDATIONS……………………………………………….……………………40
BIBLIOGRAPHIE …………………………………………………………………………………………40 - 43
3
LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES
CC Changement Climatique
DD Développement Durable
ER Energie Renouvelable
4
FEM Fonds pour l’Environnement Mondial
IED Innovations-Environnement-Développement
OS Objectif Stratégique
5
PIC Plan d’Investissement Communal
SN Sénégal
6
Introduction
Les principaux résultats issus de cette première conférence ont été : (i) la Déclaration de Rio
sur l’environnement et le développement, (ii) le Programme Action 21 (un programme
d’action comportant 40 chapitres) et, iii) la Déclaration des Principes sur les Forêts.
A cette conférence, ont été également ouvertes à signature, la Convention-cadre des Nations
Unies sur les Changements Climatiques et la Convention sur la Diversité Biologique, la
création d’une Commission Mondiale du Développement Durable (CMDD) et d’une
Commission fonctionnelle du Conseil Economique et Social des Nations Unies (ECOSOC)
aux fins de s’assurer du suivi efficace de la CNUED, de l’amélioration de la coopération
internationale et de l’examen des progrès accomplis dans la mise en œuvre d’Action 21 aux
niveaux local, national, régional et international.
Dix (10) ans après Rio, la communauté internationale s’est donnée rendez-vous à
Johannesburg (Afrique du Sud), du 26 août au 4 septembre 2002, dans le cadre du Sommet
Mondial sur le Développement Durable afin de procéder à l’examen et à l’évaluation des
progrès accomplis depuis la CNUED dans la mise en œuvre du Programme Action 21 ; mais
aussi et surtout de revigorer l’engagement mondial en faveur du développement durable.
A ce sommet, ont été négociés et adoptés, deux (2) principaux documents: le Plan
d’application de Johannesburg (PAJ) et la Déclaration de Johannesburg sur le développement
durable.
Le PAJ a été conçu comme un cadre d’action pour la mise en œuvre des engagements
convenus ; tandis que la Déclaration de Johannesburg mettait en exergue les défis à relever,
exprimait un engagement en faveur du développement durable et mettait en relief
l’importance du multilatéralisme tout en soulignant la nécessité de sa mise en œuvre.
Vingt (20) ans après Rio, la communauté internationale va s’y retrouver à nouveau à travers la
tenue de la Conférence des Nations Unies sur le Développement Durable appelée CNUDD.
Elle mettra également l’accent sur les thèmes suivants: la mise en place d’une économie verte
dans le contexte du développement durable et l’éradication de la pauvreté et la création d’un
cadre institutionnel du développement durable (CIDD).
Ainsi, au cours de ces deux (2) dernières décennies, les questions liées au binôme
« environnement-développement » et au « développement durable » ont été placées au centre
des préoccupations de la communauté internationale, avec comme toile de fond, la nécessité
de prendre en compte les premières dans la définition et la mise en œuvre des politiques de
7
développement en vue d’asseoir et/ou de garantir un monde « meilleur » pour les générations
présente et future.
Il a également fourni pendant ces deux décennies, d’importants efforts en vue de mettre en
place des stratégies et des institutions, de mettre en œuvre des politiques et des programmes,
de créer des partenariats et de mobiliser des ressources pour tendre vers un développement dit
durable.
Le but de l’exercice est de renforcer la capacité du pays afin qu’il puisse s’impliquer
davantage dans le processus Rio+20 et de s’assurer que la mise en œuvre des résultats de la
conférence fassent l’objet d’efforts soutenus.
Le processus préparatoire national s’est articulé autour de trois (3) phases consécutives
suivantes:
Les interviews et consultations ont été réalisées sur la base d’un questionnaire d’orientation
proposé par la DAES, autour des thèmes suivants :
Le présent rapport constitue une synthèse du rapport sur la situation nationale en matière
de développement durable et celui de l’atelier multipartite d’échange et de concertation.
8
Il se veut un cadre d’évaluation des progrès réalisés et des difficultés rencontrés par le
Sénégal dans la mise en œuvre du développement durable au cours des deux dernières
décennies. Il dégage également les perspectives et les défis nouveaux et émergents dans ce
domaine ainsi que la vision des différentes catégories d’acteurs sur les questions liées à
l’économie verte et à la gouvernance du développement durable
Méthodologie
Ce rapport a été élaboré sur la base d’une approche participative impliquant les différentes
catégories d’acteurs concernés (Administration, Collectivités Locales, Privé, ONG,
Institutions de Formation, Partenaires au Développement, Elus, etc.) à partir :
• d’une revue et d’une analyse synthétisée des principaux documents de planification existants
(stratégies nationales, plans, politiques, évaluation des besoins en capacités et expériences
pratiques, etc.) ;
• d’entretiens et de consultations avec les différentes parties prenantes nationales sur les
différentes questions abordées par l’étude à savoir les progrès réalisés par le Sénégal dans la
mise en œuvre du DD, les défis et questions émergentes (économie verte dans le cade du
développement durable et de la lutte contre la pauvreté, la gouvernance internationale du DD)
Cette partie portera sur l’évaluation des principaux efforts entrepris ainsi que les difficultés
rencontrées par le Sénégal dans le cadre de la mise en œuvre des politiques et programmes de
DD au niveau national, notamment les cadres de planification et les cadres institutionnels mis
en place, la mise en œuvre des AMEs, la coopération (technique et financière) existant dans
ce domaine/
Elle mettra également en exergue les impacts, autrement dit, les effets induits de ces
politiques sur le vécu des populations car le DD n’a de sens que s’il contribue à l’amélioration
des conditions d’existence des populations pour lesquelles il est établi.
Enfin, elle tentera de dégager quelques initiatives nationales prises pour mieux asseoir le DD.
Portant essentiellement sur les questions émergentes qui seront examinées à Rio en juin 2012,
cette partie fera état de la perception des différentes catégories d’acteurs sur les questions
liées à l’économie verte dans le cadre du développement durable, d’établir des exemples
d’initiatives nationales menées dans ce domaine et pour finir, de dégager les attentes du
Sénégal par rapport à la CNUDD.
Cette partie du rapport présente les grandes conclusions tirées de l’atelier d’échange et de
partage des acteurs concernés sur les questions liées au développement durable et celles
inscrites à l’ordre de la CNUDD ainsi que les principales recommandations qui ont été
9
formulées pour installer le Sénégal dans la voie « de la croissance inclusive et du
développement humain durable ».
2. Au cours de ces vingt dernières années, le Sénégal a enregistré d’importants progrès dans
la mise en œuvre des principales recommandations issues des conférences Rio (1992) et
de Johannesburg (2002) ainsi que des engagements liés aux AME (Accords Multilatéraux
sur l’Environnement);
4. L’économie verte constitue un concept nouveau pas encore bien compris par les autorités
nationales et beaucoup d’acteurs évoluant dans le cadre du développement durable ;
10
PARTIE 1 : MISE EN ŒUVRE DU DEVELOPPEMENT DURABLE AU SENEGAL :
PROGRES REALISES ET ECARTS ENREGISTRES (1992 – 2012)
Dans le cadre du suivi de la mise en œuvre des recommandations issues des différentes
rencontres internationales et autres engagements internationaux sur l’environnement et le
développement durable, le Sénégal a, au cours de ces vingt (20) dernières années, pris
d’importantes dispositions et mis en œuvre d’importantes activités allant dans le sens de la
prise en compte [l’intégration] des principes, fondements et objectifs de développement
durable dans la formulation et l’exécution de ses politiques, programmes et projets.
Cette première partie du rapport se fixe comme objectifs, de passer en revue ces différentes
dispositions et mesures prises par le Sénégal dans le cadre de la réalisation des engagements
pris à Rio (1992) et à Johannesburg (2002), d’analyser les progrès réalisés, les écarts
enregistrés et de dégager les défis et perspectives, tels que définis à travers les différents
points énumérés ci-dessus.
Divers plans, programmes et stratégies, allant des documents d’orientation [Plan National
d’Action pour l’Environnement (PNAE), Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté
(DRSP), Plan d’Orientation pour le Développement Economique et Social (PODES),
Document de Politique Economique et Sociale (DPES), Analyse Environnement Pays (AEP),
Rapports sur l’Etat de l’Environnement, Lettres de Politique Sectorielle (Environnement et
Ressources Naturelles, Agriculture, Elevage, etc.)], aux documents de planification en
matière de DD à proprement parler [Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD),
Plan National d’Action sur les Modes de Production et de Consommation Durables
(PAN/MPCD)], en passant par les documents de planification pour la mise en œuvre des
conventions [Plan d’Action National pour la Lutte contre la Désertification (PAN/LCD),
Stratégie et Plan National d’Action pour la Conservation de la Biodiversité (SPNACB), Plan
National d’Adaptation aux Changements Climatiques (PANA),…..] ont été élaborés afin
d’intégrer la dimension DD au niveau des différents documents de planification d’une part, ou
de traduire en réalités, les recommandations et autres engagements pris par le Sénégal sur la
voie du DD.
Ces différents documents, élaborés sur la base de processus participatifs et itératifs ont permis
au Sénégal, de :
11
• Disposer d’une masse critique d’information et de documents de planification
environnementale (état de l’environnement et des ressources naturelles sur lesquels repose
le développement économique et social harmonieux et durable recherché) et de DD ;
• Avoir une bonne maîtrise des procédures de formulation prenant en compte les
différents piliers du DD ;
• Intégrer les diverses préoccupations liées au DD dans la définition des politiques et
programmes de développement économique et social tant au niveau national que local
Il reste sans conteste que parmi ces instruments de planification stratégique qui ont été établis,
figurent en bonne posture la Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD), le Plan
d’Action National décennal sur les Modes de Production et de Consommation Durables
(PAN/MPCD) et le Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté (DSRP) devenu
aujourd’hui Document de Politique Economique et Social (DPES), pour mieux apprécier les
efforts enregistré dans le domaine du DD.
1
Créé par décret n°204-562 du 22 avril 2004, à la faveur des recommandations de la SNDD, le Ministère du Plan et du
Développement Durable (MPDD) avait pour mission d’élaborer et de mettre en œuvre la politique de l’Etat dans le domaine
de la planification des ressources économiques, humaines et spatiales et du développement durable
12
Ce qui constitue un handicape réel pour établir les cadres de synergie nécessaires pour mieux
arrimer les politiques aux objectifs de développement durable.
Cette rencontre a été un signal fort pour la prise en compte du concept des modes de
production et de consommation durables dans la définition des politiques nationales à travers
l’élaboration de plans d’actions spécifique y afférents.
Ce plan a permis d’établir sur la base d’un diagnostic complet, une revue de principaux
secteurs (production, transformation, service, gestion des déchets), d’identifier les pratiques
qui ne concourent pas à un développement durable et de définir, au besoin, des mesures
d’amélioration avec des projets y afférents pour tendre vers des procédés plus viables. Aligné
par la suite au DSRP II pour faciliter la mise en œuvre des projets qui en sont issus, ce plan
n’a fait l’objet à ce jour d’aucune évaluation.
Ce faisant, le DSRP qui constitue le cadre de référence de toutes les interventions de tous les
acteurs à partir de 2003, a servi de base pour l’élaboration des plans sectoriels de
développement et des programmes d’investissement en vue de renverser les tendances lourdes
liées principalement à la lutte contre la pauvreté devenue la principale priorité du
Gouvernement.
Pour rappel, la vision qui sous-tend les objectifs du DSRP établit un lien fort entre la
croissance et l’obligation de solidarité dans une même finalité de développement humain
global.
Articulé autour des objectifs spécifiques suivants : (i) réduction de l’incidence de la pauvreté
des populations en dessous de 30% d’ici 2015, par une croissance accélérée, forte, équilibrée
et mieux répartie, (ii) accélération de l’accès aux services sociaux de base et l’amélioration de
13
la sécurité alimentaire des populations, (iii) protection des populations, en particulier les plus
vulnérables, contre les risques sociaux et les catastrophes, (iv) réduction des inégalités et
éradication de toutes les formes d’exclusion au sein de la Nation notamment par l’instauration
de l’égalité des sexes dans tous les domaines, (v) promotion de la bonne gouvernance et de
l’État de droit, le but de cette stratégie est d’améliorer de manière durable le bien-être des
populations
Toujours dans cette analyse des progrès, il convient de signaler la contribution de secteurs
d’activités particuliers pour lesquels, un engagement politique fort a été apporté par le
Gouvernement, pour promouvoir et/ou impulser l’atteinte des objectifs de développement
durable.
Parmi ceux-ci :
Le programme Action 21, adopté par la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et
le développement (CNUED) en 1992, avait souligné le rôle important que les États devaient
jouer dans sa mise en œuvre au niveau national, à travers la communication des actions
entreprises dans ce domaine, des obstacles et problèmes rencontrés, et de toute autre question
liée à l’environnement et au développement qu’ils jugeaient pertinente.
A ce titre, il était recommandé aux États, d’établir des rapports nationaux afin de
communiquer à la Commission du développement durable, les activités entreprises pour
mettre en œuvre Action 21.
En réponse à cette recommandation, le Sénégal a toujours établi des rapports nationaux sur
différents chapitres de l’Agenda 21 soumis à examen lors des différentes sessions de la
Commission du Développement Durable (CDD).
En ce qui concernent les Agenda 21 locaux, les entretiens ont fait ressortir que malgré
l’engagement timide noté dans ce domaine, certaines collectivités locales comme St-Louis,
Guédiawaye, Louga, Matam, Rufisque et Fissel Madal (Région de Thiès) s’étaient investies
dans ce processus avec l’appui de ONU-HABITAT et/ou le concours d’ONG comme
Innovations-Environnement-Développement (IED) Afrique , à mettre en place cet important
3
Source : Cellule d’Etudes et de Planification Stratégique (CEPS)/MEPN
4
Voir Note d’information en Annexe pages 49 - 50
5
Création d’un Ministère des Energies Renouvelables et d’une Agence Nationale d’Economie de l’Energie, la mise en place
d’un cadre législatif et réglementaire attractif pour les investisseurs, l’élaboration et l’adoption d’une loi d’orientation sur les
Energies Renouvelables (ER)
15
instrument de planification articulé autour des questions de développement durable au niveau
local.
Quoi qu’il advienne, force est de reconnaitre que ces documents ne sont pas bien connus des
acteurs (principalement les institutions étatiques chargées de coordonner le DD) ; quid de leur
articulation avec les autres instruments de planification élaborés au niveau décentralisé (Plan
Régional de Développement Intégré, Plan Local de Développement, Stratégie Régional
d’Action pour l’Environnement, Stratégie Régionale de Développement Durable, Plan
d’Investissement Communal, etc.), de leur mise en œuvre et de leur évaluation.
16
Le Sénégal a une vieille tradition dans la mise en place de cadres institutionnels et de
concertation pour assurer le suivi des recommandations et autres engagements issus des
différentes conférences internationales.
Créé par le Décret n°93-885 du 04 août 1993, le CONSERE est chargé de la supervision et de
la coordination des plans d’action en matière de gestion des ressources naturelles et de
l’environnement. L’Article 2 dudit décret le définit comme « un cadre de concertation
permettant d’intégrer les considérations environnementales dans le développement
économique et social du Sénégal. »
Les attributions du CONSERE ont couvert entre autres, la définition de politiques cohérentes
globales et sectorielles en matière de gestion des ressources naturelles et de protection de
l’environnement afin de poursuivre et d’assurer un développement durable.
Le sommet de la Terre (Rio 92) a formulé des recommandations dans l'Agenda 21 qui invitent
à intégrer la prise en compte des préoccupations de durabilité dans le processus de
développement économique et social.
Aussi, l'Assemblée Générale des Nations Unies a créé une Commission pour le
développement durable (CDD) qui a invité les pays membres lors de sa première session
annuelle, à mettre en place des Commissions Nationales.
17
Donnant suite à cette recommandation, le Sénégal a institué par arrêté primatorial N° 5161 du
26 mai 1995, la CNDD chargée de définir la stratégie nationale de développement durable ;
d’élaborer un plan d’Action national de développement durable ; de suivre la mise en œuvre
de l’Action 21 et du Plan d’Application de Johannesburg ; de présenter à la Commission du
Développement durable des Nations Unies un rapport annuel sur la mise en œuvre de l’Action
21 et du Plan d’Application de Johannesburg ; de favoriser les échanges d’expériences avec
d’autres pays par le biais de la coopération sous régionale, régionale et internationale.
Elle est composée de 3 sous commissions de travail sur les questions relatives au
développement durable :
Cependant, la CNDD est confrontée à de réelles difficultés dans son fonctionnement. Cette
situation ne lui permet pas de mener à bien sa mission de promouvoir le développement
durable et ne favorise pas la concertation multisectorielle et pluridisciplinaire nécessaire.
18
Cette situation fait que le Sénégal souffre aujourd’hui de l’inexistence d’un cadre de
gouvernance performant, d’une autorité meneuse forte, capable de conduire convenablement
le processus de développement durable, à l’image des pays de la sous-région comme le Bénin,
le Burkina Faso, la Niger, pour ne citer que ceux-ci.
C’est dans cette perspective, et dans un souci d’approfondir le processus de mise en œuvre du
développement durable au Sénégal, qu’un projet de décret portant création, organisation et
fonctionnement de la Commission Nationale de Développement Durable a été introduit dans
le circuit d’habilitation.
Les missions assignées à la nouvelle structure qui sera mise en place, se résument comme
suivent :
Pour l’exécution de ces missions, la CNDD « rénovée » s’appuiera sur les organes suivants :
19
• Un Secrétariat permanent chargé d’assurer l’animation et la coordination des activités de
la CNDD, de coordonner l’élaboration de la stratégie et du plan d’action national de
développement durable, en relation avec les acteurs concernés, de préparer le plan de
travail annuel de la CNDD et le budget y afférent, d’élaborer et présenter les rapports
annuels de la CNDD, de préparer les rapports à présenter à la Commission du
Développement Durable des Nations Unies, d’assurer le suivi des négociations sur le
développement durable, d’assurer le suivi – évaluation des actions de développement
durable. Il constitue la pièce maitresse du dispositif de mise en œuvre de la politique de
développement durable.
- des cadres de concertation pour faciliter la mise en œuvre des engagements internationaux
(convention) pris par le Sénégal 7
- des cadres mis en place au niveau décentralisé par les Collectivités locales pour mieux
prendre en charge les questions de l’environnement et du développement durable
(Direction de l’Environnement et du Développement Durable au niveau de la ville de
Dakar, Commissions Environnement des collectivités, etc.)
6
Créée suivant la loi organique N°2008-38 du 03 Août 2008 relative à l’organisation et au fonctionnement du CES et qui a
pour mission d’apporter appui et conseils au Gouvernement dans les domaines du développement durable, de
l’environnement, de la protection de la nature et des écosystèmes, de l’érosion côtière, des eaux et forêts, de l’efficacité
énergétique, etc.
7
Cf. Encadré 3 : Structures et cadres de concertation pour le suivi de la mise en œuvre des AME,
20
Cette mise en place de cadres institutionnels est accompagnée par d’importantes réformes au
plan juridique, législatif et réglementaire visant l’atteinte des objectifs de développement
durable. Il concerne entre autres :
1) la Loi N° 2001 - 01 du 15 Janvier 2001 portant code de l’environnement et de son Décret
d’application N° 2001 – 282 du 12 avril 2001 et ses arrêtés qui définissent les principes
d’évaluation environnementale avec la mise en place de procédures et le développement
d’outils de gestion de l’environnement pour un DD comme les Plan de Gestion
Environnementale et Sociale (PGES).
2) la Loi 2004-16 du 4 juin 2004 portant loi d'orientation agrosylvo-pastorale de 2004 qui
vise l’efficacité économique, l’équité sociale, la durabilité environnementale, l’économie
de marché, la décentralisation, la responsabilisation des collectivités locales, des
organisations professionnelles agricoles et de la société civile, la solidarité, le partenariat
et la subsidiarité.
3) la Loi N°98/03 du 8 janvier 1998 portant code forestier et ses décrets définissent les
modalités de gestion des ressources forestières ;
4) la Loi N° 96 – 07 du 22 mars 1996 portant transfert des compétences aux collectivités
locales ainsi que le Décret N° 96-1134 du 27 décembre 1996 qui définit une nouvelle
configuration de la gestion de l’environnement et des ressources naturelles, en renforçant
entre autres, les pouvoirs et responsabilités des collectivités dans ce domaine
5) la Loi nº88-05 portant Code de l'urbanisme définit les règles d’urbanisme et
d’aménagement du territoire ;
6) la Loi nº 86-04 de 1986 portant Code de la chasse et de la protection de la nature définit la
réglementation relative aux activités de chasse.
7) la Loi N° 2003 – 36 du 24 novembre 2003 portant Code minier avec les dispositions
concernant la prise en charge des préoccupations environnementales et la demande sociale
des populations vivant au niveau des zones d’exploitation minière (Programme social
minier)
8) la Loi n° 2009-23 du 8 juillet 2009 portant Code de la Construction avec les dispositions
liées entre autres, aux caractéristiques énergétiques et acoustiques
9) la Loi instituant la « parité absolue entre les hommes et les femmes dans toutes les
institutions partiellement ou totalement électives » adoptée le 14 mai 2010 qui lève des
obstacles et qui permet l’accès des femmes aux instances de décision.
10) la Loi d’orientation sociale votée le 26 mai 2010 et qui a pour objet « de garantir l’égalité
des chances des personnes handicapées ainsi que la promotion et la protection de leur
droit contre toute forme de discrimination »
A cela s’ajoutent : la faible implication du secteur privé dans la mise en œuvre des
programmes, l’insuffisance de la synergie des points focaux des conventions et leur
implication effective dans la planification et la mise en œuvre des politiques et programmes
de DD.
21
1.3. Mise en œuvre des engagements liés aux Accords Multilatéraux sur
l’Environnement (AME)
Le Sénégal a signifié et ratifié la plupart des AME, ceux issus de Rio en particulier. Leur
mise en œuvre s’est traduite par la mise en place de cadres institutionnels de concertation
comme évoqué ci-haut, la formulation et la mise en œuvre de différents projets et programmes
y afférents.
Cf. Tableau ci-dessous sur « les structures et cadres de concertation pour le suivi de la mise en
œuvre des AME »
22
Conventions Années d’adoption et de Institution responsable et Principaux instruments de Projets et Programmes mis en œuvre
ratification principaux cadres de planification élaborés
concertation
CCNUCC Signature : 13/05/1992 DEEC/MEPN Communications nationales I (1997) : Programme ACCA (CRDI – DFID)
inventaire des émissions de Gaz à Effet
Protocole de Ratification : 14/06/1994 Comité National Changements Programme Adaptation aux Changements
de Serre (GES), II (1999) : inventaire
Kyoto (1997) climatiques (COMNACC) et Climatiques dans les zones Côtières en
des émissions des GES, études sur
Commissions Régionales CC Afrique de l’Ouest (ACCC)
l’atténuation, la vulnérabilité et
(COMRECC) : cas de la région de
l’adaptation face aux changements
Diourbel
climatiques, III (2011) : Projet PAA/INTAC « Intégration de
SNMO l’adaptation aux changements climatiques
PANA en 2006 dans le DD au Sénégal » - Coopération
nippone
8
Le Rapport sur « l’inventaire des projets et études sur le CC » réalisé par la DEEC en Août 2003 a permis de faire une revue descriptive de l’ensemble des projets et études en rapport avec la
mise en œuvre de la Convention Cadre sur les Changements Climatiques dans les secteurs les plus pertinents.
Ces projets et études, dont certains ont démarré en 1991, se répartissent comme suivent : Publics 28 % - Privé (Industriel) : 22% - ONG : 22 % - Universités / Centres de Recherche : 11 % -
Parapublics : 6% - Idées de projets : 11%
23
CNULCD Signature : 1994 DEFC/MEPN PAFS en 1993 ; PROGERT
Ratification : PNAE et PAN/LCD en 1997 Projet GDT
CDB Signature : 1992 DPN/MEPN Stratégie national et Plan national Projet GIRMAC (2e phase prévue)
Ratification : 1994 d’action pour la conservation de
Comité National sur la biodiversité Projet de Gestion Intégrée des Adventices
Biodiversité 1998 – Révision prévue en
Comité National Biosécurité – Aquatiques en Afrique de l’Ouest
Protocole de Cartagena 2012
Autorité National Biosécurité PROGEDE : Projet de Gestion Durable et
Stratégie nationale de gestion des AMPs
Protocole de Nagoya (Protocole de Cartagena) Participative des Energies Traditionnelles
Plan stratégique pour la diversité et de Substitution
Avant-projet de loi sur la biologique 2011-2020 et les objectifs PGIES : Programme de Gestion Intégrée
Biodiversité et les aires d’Aichi (COP 10 Nagoya) des Ecosystèmes du Sénégal
protégées en cours
d’élaboration Projets transfrontaliers de Réserves de
biosphère (Sénégal- Mauritanie, Sénégal-
Guinée entre le SN et la RIM 2005
Projets Sites transfrontaliers RAMSAR
(Sénégal -Gambie, Sénégal-Guinée
Bissau)
Projet APA (Accès et Partage des
Avantages issues de la conservation de la
biodiversité (GIZ)
24
Une attention particulière a été également apportée au renforcement des compétences des
différentes catégories d’acteurs et institutions, jugées insuffisantes, à travers le projet Auto
évaluation Nationale des Capacités à Renforcer (ANCR) mis en œuvre grâce à l’appui
financier et technique du PNUD/FEM. 9
Mis en œuvre au Sénégal depuis 1993, sa mission est la protection de l’environnement mondial par le
financement de micro – projets (d’un maximum de 50 000 US $) qui assurent des avantages
environnementaux au plan mondial.
Le PMF/FEM est administré par le PNUD. Il est piloté par un Comité National de Pilotage (CNP) du
programme et mis en œuvre par une Coordination Nationale (CNP) comprenant : les représentants du
Gouvernement (Point Focal FEM du Ministère de l’Environnement, Ministère de la famille et du
Développement social), du PNUD, de l’Université (Institut des Sciences de l’Environnement), des ONG
(Conseil des ONG d’Appui au Développement), des donateurs
Il couvre cinq (5) domaines de priorité : i) Préservation de la Biodiversité, ii) Atténuation des
changements climatiques, iii) Protections des eaux internationales, iv) Gestion durable des sols, v)
Lutte contre les Polluants Organiques Persistants (POPs)
Les bénéficiaires sont : les ONGs et les Organisations Communautaires à la Base (OCB),
Montant des subventions accordées par le PMF/FEM Sénégal entre 1993 et 2009 (la moyenne annuelle
des subventions est de 500 000 $) : 6 000 000 $ US de subventions accordés à plus de 190 projets (avec
un taux d’exécution de 99%) ainsi réparti :
25
concertation mis en place, des instruments de planification élaborés et l’exécution des
nombreux projets / programmes y afférents.
Toutefois, la « personnalisation » des points focaux telle que observée et regrettée par la
plupart des acteurs concernés, combinée au manque de synergie entre eux, la faible
implication du secteur privé, le manque d’établissement de liens entre les conventions et les
politiques et programmes de DD, la léthargie observée au niveau de certains cadres de
concertation (cas de la Commission Nationale sur la Biodiversité) et l’absence notée chez
d’autres (cas de la Convention sur la Désertification), pourraient constituer des facteurs
limitant leurs bonnes mises en œuvre et suivi-évaluation.
A cela, s’ajoutent les faibles capacités des acteurs notamment non étatiques (ONG,
Collectivités locales, Associations de Développement, etc.) à mobiliser des ressources
financières, du fait de leur faible maîtrise des techniques de négociation, la méconnaissance
des procédures des partenaires techniques et des sources de financement (cas du FEM et
autres mécanismes mis en place dans le cadre des conventions), etc.
Les autres sources importantes d'apports financiers extérieurs aux fins d'activités liées au
développement durable sont les sources bilatérales avec notamment la coopération
Allemande, la coopération des Pays Bas, la coopération Japonaise, les sources multilatérales
avec la Banque Africaine de Développement, la Banque Mondiale, le FIDA, le PNUD, les
Organisation Spécialisées des Nations Unies, la Banque Islamique de Développement, les
bailleurs Arabes (BID, BADEA, Fonds Saoudien de Développement, Fonds de l’OPEP,
Fonds Koweitien, etc.…).
L’examen des différents cadres de coopération établis entre le Sénégal et le PNUD (Plan-
Cadre des Nations Unies pour l’Aide au développement (2007-2011) et le Plan d’Action du
Programme Pays (2012 – 2016)) a permis de noter : (i) l’importance accordée aux questions
liées au DD, (ii) les résultats importants enregistrés au niveau de la mise en œuvre de
composantes comme «la réduction de la pauvreté humaine et le développement durable »,
(iii) la proposition de programmes futurs articulés autour du DPES et portant sur « l’Appui à
l’adaptation aux changements climatiques pour le développement durable (PRODAC) ».
26
l’élaboration du Plan National d’Adaptation aux Changements Climatiques (PANA). Cette
dynamique a permis au Sénégal de figurer parmi les premiers pays dont l’Entité Nationale
d’Exécution a été accréditée par le Fonds d’Adaptation; ce qui lui a permis de bénéficier d’un
appui de US$8.6 millions pour la protection des ressources côtières. 10
Par ailleurs, la volonté des autorités de rendre plus visibles les actions en faveur de
l’environnement, a facilité la mobilisation des ressources pour le secteur qui a bénéficié de
plus de 136 milliards de FCFA, soit en moyenne, 23 milliards de FCFA/an de 2003 à 2008 11 .
Ces budgets connaissent une tendance générale à la hausse avec un taux de croissance
annuelle moyenne de 15% d’après l’évaluation du CDSMT 2008 – 2010. Le soutien des
partenaires techniques et financiers constitue un atout pour le secteur. Il permet, à l’instar
d’autres atouts, d’espérer le renforcement des actions pour la réhabilitation et la préservation
de l’environnement et des ressources naturelles dans une perspective de DD.
Toutefois, il ressort des différents entretiens que ces cadres de coopération devraient être
davantage élargis aux acteurs non étatiques ; ce qui leur permettrait de bénéficier des
différentes opportunités disponibles pour réaliser, au plan local, leurs projets de
développement durable ou concourant à la mise en œuvre des différentes conventions.
Différentes initiatives peuvent être notées au Sénégal dans le cadre de la promotion du DD.
Celles-ci tournent entre autres autour de la mise en œuvre de programmes et/ou projets de
développement intégrés, basés sur une gestion saine et durable de l’environnement et des
ressources naturelles et qui contribuent à la lutte contre la pauvreté.
10
Source : Draft Programme de pays pour le Sénégal (2012 – 2016) – Version du 14 février 2011
11
Source : 11e Plan de Développement Economique et Social (PODES 2012 – 2017)
27
Au Sénégal, au-delà de la dorsale constituée d’espèces végétales adaptées aux différents
faciès écologiques et à valeurs économiques avérées, la GMV a intégré l’aménagement de
bassins de rétention, des systèmes de production agricoles et autres activités génératrices de
revenus, ainsi que des infrastructures sociales de base, dans une approche intégrée de
développement et de gestion durable des terres.
Les actions initiées depuis 2008, date de démarrage du projet, ont permis d’enregistrer les
résultats suivants : 9.405.000 plants produits par 19 pépinières, ce qui a permis la réalisation
de 20.600 ha de plantation ; 10.000 ha de mise en défens ; la mise en place de 5 jardins
polyvalents villageois qui a engrangé des recettes maraichères au profit des populations, sans
compter l’amélioration de l’alimentation.
Le projet des Villages du Millénaire est né d’un partenariat entre l’Institut de la Terre de
l’Université Columbia, le Projet du Millénaire, le PNUD, le Millenium Promise et le
Millenium Village International. C’est un projet régional qui concerne 10 pays africains dont
le Sénégal, pays pilote de l’initiative du Millénaire.
Comme son nom l’indique, il repose sur une démarche visant à faciliter la mise en œuvre des
OMD au niveau locale (échelle Communauté Rurale - CR), à travers : le développement de
techniques agricoles et agro-forestières pour augmenter la production agricole tout en
améliorant l’environnement, la supplémentation en vitamines et minéraux pour combattre la
malnutrition, l’allégement des travaux des femmes, l’introduction de nouvelles technologies
en matière d’énergie et d’eau, la formation pour appuyer l’accès au finances rurales, l’équité
par les sexes par le biais d’interventions complets. La zone d’intervention du projet est la CR
de Leona (Région de Louga).
L’examen du Rapport annuel de 2010 a permis de noter les importantes activités réalisées
depuis 2007, date de démarrage du projet ainsi que les résultats enregistrés dans les
domaines : du développement communautaire, de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, de
l’amélioration des sources de revenus, de l’éducation, de la santé et de la nutrition, de l’eau et
de l’assainissement, des infrastructures et de l’environnement.
Financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et le PNUD pour un montant de
4,5 milliards de Dollars US, ce programme sert à propulser et à mettre en application, un
12
Cf. : www.pmv.org.sn
13
Source : 11e Plan d’Orientation et de Développement Economique et Social (PODES 2012 – 2017)
28
modèle novateur de développement écologique durable participatif, solidaire et citoyen,
fondé sur le principe de l’écologie appliquée et de la conservation intégrée des écosystèmes
sur la base de mécanismes de réduction des émissions des gaz à effets de serre (atténuation)
mais également de réduction des effets de CC sur le cadre biophysique et socio-économique
(adaptation).
Fondé sur l’esprit et les recommandations du Sommet de la Terre (Rio 1992), il vise à
promouvoir un développement durable et une conservation participative de l’environnement
global sur la base d’un mode de vie écologique, communautaire, solidaire et responsable.
L’examen du Rapport de performance 2011 du Ministère des Éco villages, des Bassins de
Rétention, Lacs Artificiels et Pisciculture (MEBRLAP) a permis d’apprécier les principaux
résultats enregistrés à travers la mise en œuvre de l’Objectif Stratégique 1 : « réalisation des
programmes relatifs à la réalisation des éco villages et à la lutte contre la dégradation des
ressources naturelles ».
Ils tournent autour du renforcement des compétences des acteurs concernés sur les concepts
« d’éco villages », « d’éco chartes » et sur l’élaboration d’une vision de développement axé
sur la planification spatiale et le développement socio-économique, l’amélioration de l’accès
aux énergies renouvelables avec l’acquisition de 3 villasols14 , la distribution de 35 cuiseurs
solaires et de 120 foyers améliorés.
14
Les Villasols constituent une solution d’électrification à faible coût et efficace en zone rurale pour permettre aux
populations d’avoir accès à l’électricité. Il s’agit d’une microcentrale de production d’électricité autonome alimentée en
énergie solaire constituée de panneaux photovoltaïques, d'une batterie centrale et d‘une station de charge de batteries
portables permettant un système de recharge communale. Elle permet ainsi de répondre aux besoins domestiques,
commerciaux et collectifs d'une centaine de foyers maximum, sans avoir à être raccordée au réseau national, tout en
permettant le fonctionnement des services communaux (établissements scolaires, centres de santé, approvisionnement en eau,
éclairage collectif).
29
d’Etudes et de Recherches sur les Energies Renouvelables - CERER, Direction des Energies
Renouvelables - DER), pour bénéficier de leurs expertises en matière d’électrification rurale,
etc.
Créée en 2008, l’Initiative RSE Sénégal, a pour finalité de conduire les entreprises, de toutes
tailles, dans la mise en œuvre de projets ayant un impact durable sur la lutte contre la pauvreté
et les Objectifs du Millénaire pour le Développement (engagement communautaire).
Financé sur fonds propres au démarrage des activités, cette initiative tire sa légitimité de :
l’évolution du nombre d’entreprises soutenant les activités de RSE Sénégal (3 en 2008, 15 en
2011), du nombre de partenaires publics internationaux et nationaux soutenant les activités de
RSE Sénégal (Gouvernement du Canada, Agence Française de Développement, Coopération
Technique Allemande GIZ, Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Réseau Normalisation et
Francophonie, Association RSE et Développement), la durabilité et la régularité des activités
menées au profit des entreprises et des parties prenantes.
Le financement des activités est actuellement assuré à 95% par les entreprises soutenant
l’Initiative RSE Sénégal et à 5% par les partenaires publics.
2. Du partage des informations et bonnes pratiques liées à la RSE à travers des supports
électroniques à diffusion gratuite (lettres d’informations et site internet) ;
3. De l’organisation d’un Forum annuel traitant des problématiques liées à la RSE : «
Forum de Dakar sur la RSE ». Trois (3) éditions ont déjà été réalisées en 2009, 2010 et
2011 ;
4. De la réalisation d’études et de recherches sur les thématiques liées à la RSE en relation
avec l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) et l’appui financier de la GIZ
(ex GTZ) ;
5. De l’accompagnement des entreprises à la mise en œuvre de démarches opérationnelles
RSE ;
6. De l’assistance technique à la vulgarisation de la RSE dans les pays de l’Afrique de
l’Ouest et à la mise en place de Réseau RSE, avec l’appui du Gouvernement du Canada.
15
Cf. www.rse-et-ped.info
30
1.5.6. Actions menées par les acteurs non étatiques dans le cadre du développement
durable : Cas du Réseau Environnement Développement du CONGAD
(RED/CONGAD) 16
Appuyées principalement par l’Ambassade des Pays Bas, l’Union Mondiale pour la Nature
(UICN Sénégal), WWF-WAMER et Westland International, ces actions tournent autour de :
• Le renforcement des capacités des ONG et OCB sur les thèmes : plaidoyer
environnemental, veille écologique, changements climatiques, adaptation aux CC,
contentieux environnemental, contrôle citoyen dans le domaine de l’environnement et la
gestion des ressources naturelles, les conventions internationales sur l’environnement et la
GRN, les codes en rapport avec l’environnement et les ressources naturelles, les études
d’impact environnemental ;
• L’appui au processus de mise en place du Forum social national pour l’environnement et
le développement durable qui regroupe toutes les ONG et OCB actives dans
l’environnement et le développement durable ;
• La participation aux rencontres nationales et internationales sur les questions de l’eau, de
l’assainissement, de la sécurité alimentaire, de la foresterie, de la dégradation des terres,
du développement durable ;
• Etc.
Les différentes crises mondiales notées au cours des dernières années (alimentaire,
énergétique et financière, catastrophes naturelles) combinées aux besoins d’atteinte des OMD,
ont amené le Sénégal à prendre différentes mesures pour s’y adapter.
Ces situations ont amené le Sénégal à bâtir sa nouvelle politique économique autour des défis
majeurs ci-après 17 :
• la mise en synergie des actions des collectivités locales pour renforcer la mise en œuvre
des OMD ;
16
Source : Note d’informations RED/CONGAD
17
Source : Rapport OMD : Progrès réalisés et perspectives, MEF, 2010
31
• la mise en œuvre du Schéma Directeur de la Statistique (SDS) pour le suivi et l’évaluation
des OMD ;
Ces différents éléments évoqués ci-dessus révèlent, si besoin est, la volonté manifeste du
Gouvernement du Sénégal, de faire du DD, le centre d’intérêt par excellence qui sous-tendra
les politiques et programmes de développement.
A cela s’ajoutent :
La Gestion Durable des Terres, avec la mise en place d’un Cadre National d’Investissement
Stratégique (CNIS) dont l’objectif global est d’assurer une synergie dans l’intervention de
tous les acteurs pour arriver à inverser durablement les tendances de dégradation des terres au
Sénégal.
18
Ce projet contribue à l’amélioration des activités de transformation du Karité exécutées par les femmes avec l’appui
technique et financier des principales sociétés d’exploitation minière intervenant dans la zone
32
PARTIE 2 : ECONOMIE VERTE DANS LE CADRE DU DEVELOPPEMENT
DURABLE ET DE LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE : VISION DU SENEGAL
Les questions liées à l’économie verte ou à la croissante verte sont devenues au cours de ces
dernières années objet de débats sur la scène internationale, en relation avec les aspects liés à
la préservation de l’environnement, la lutte contre la pauvreté et le DD.
Les crises qui ont frappé les secteurs du climat, de la biodiversité, de l’énergie, des denrées
alimentaires et de l’eau au cours de la dernière décennie et, plus particulièrement le
dysfonctionnement du système financier économique mondial en 2008, ont entrainé une prise
de conscience d’une mauvaise allocation des capitaux au détriment des ressources
renouvelables. Celle-ci s’est traduite par un épuisement et une dégradation excessive du
capital naturel malgré la croissance économique générée sur le plan mondial. En effet 60 %
des biens et des services environnementaux mondiaux majeurs dont dépendent les moyens
d’existence se sont dégradés ou ont été utilisés sans souci de durabilité. (Source : vers une
économie verte pour un développement durable et une éradication de la pauvreté - Synthèse à
l’intention des décideurs – PNUE, 2011)
D’importantes études y ont été consacrées par le Programme des Nations Unies pour
l’Environnement (PNUE) en collaboration avec de multiples partenaires internationaux et
d’experts dans le cadre de ce qui est communément appelé « Initiative pour une économie
verte ».
Au Sénégal, ce concept est encore nouveau et n’est pas bien encore compris des différentes
catégories d’acteurs évoluant dans le domaine de l’environnement et du DD comme l’attestent
les entretiens tenus avec nombre d’entre eux dans le cadre de cette étude.
Les études y relatives ne sont pas non plus nombreuses et les quelques unes réalisées ne sont
pas connues du public.
Il s’agit principalement de :
Cette étude fait une analyse de « l’état des lieux sur les initiatives en cours dans le domaine
des secteurs verts émergents » afin de mieux cerner les potentialités des régions de Kolda,
Matam et Saint Louis en matière d’emplois verts dans une perspective de développement
durable.
33
L’objectif, étant de constituer les bases de réflexion qui pourrait mener à la mise en œuvre
d’un programme liant développement local et création d’emploi à travers la mise en place de
politiques actives nationales et régionales dans le domaine de l’économie verte et qui, selon le
succès, pourra s’étendre dans la région sahélienne.
Elle a permis d’établir, sur la base d’une approche filière (chaîne de valeur), des secteurs qui
constituent de véritables viviers en matière de création d’emplois verts. Il s’agit
principalement de :
Projet à caractère conjoint faisant intervenir des agences onusiennes (PNUE) et des
institutions gouvernementales (Direction des Eaux et Forêts, Direction de l’Environnement et
des Etablissements Classés, Centre de Suivi Ecologique, Direction des Parcs Nationaux et
l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie), le PASEF a pour objectif, de
contribuer à la réduction de la pauvreté à travers une meilleure conservation et une gestion
équitable des services des écosystèmes forestiers à travers notamment la détermination de la
contribution des biens et services des écosystèmes forestiers au niveau de l’économie
nationale.
De manière spécifique, il vise : (i) l’évaluation du flux annuels des biens et services des
écosystèmes forestiers (marchands et non marchands) pertinents en rapport avec le bien être
des communautés aux niveaux local et /ou national ; (ii) l’évaluation du stock de capital
forestier disponible et (iii) la détermination de la contribution nette des services et
écosystèmes forestiers à l’économie nationale.
Pour le PNUE, l’économie verte est une économie qui entraine une amélioration du bien être
humain et de l’équité social tout en réduisant de manière significative les risques
environnementaux et la pénurie des ressources 19 .
Sous sa forme la plus simple, elle se caractérise par un faible taux d’émission de carbone,
l’utilisation rationnelle des ressources et l’inclusion sociale.
Dans ce même ordre d’idées, l’économie verte pourrait être comprise comme étant : « une
économie dans laquelle la transformation des modes de production et de consommation,
l’utilisation rationnelle des ressources naturelles et de l’énergie, la réduction des déchets et
des polluants contribuent à revitaliser et à diversifier les économies, offrant des possibilités de
création d’emplois décents et de lutte contre la pauvreté » 20
2.2 Liens entre Economie verte – Développement Durable et Lutte contre la pauvreté
La lecture des différentes définitions énumérées ci-dessus fait ressortir la prise en compte des
différents piliers du DD. Elles reposent en plus sur la protection de l’environnement et
l’utilisation judicieuse des ressources naturelles, considérées comme un atout économique et
une source de bienfaits pour les populations pauvres dont dépendent les moyens d’existences
et de sécurité.
Les différentes études réalisées par le PNUE et évoquées ci-dessus établissement les liens
entre les trois (3) concepts et montrent que l’économie verte ne remplace pas le
développement durable dont la réalisation dépend presque entièrement d’une bonne approche
économique qui nécessite aujourd’hui un verdissement.
La gestion du capital naturel doit reposer sur la maîtrise des connaissances exactes sur les
potentialités et sur l’utilisation d’indicateurs macroéconomiques et sectoriels adéquats. Les
instruments économiques et financiers constituent de puissants outils de régulation de l’usage
des biens et services procurés par les écosystèmes.
Toutefois la faiblesse des comptes nationaux courants tient du fait qu’elles ne comportent pas
des mesures de l’épuisement des ressources ou des mesures de la dégradation de celles-ci ou
encore de la diminution de l’aptitude de l’environnement à fournir des bienfaits économiques
en termes d’approvisionnement, de régulation ou de services culturels. En outre les services
environnementaux non monétaires font l’objet d’une invisibilité économique qui entraîne leur
sous évaluation ce qui compromet leur durabilité.
2.3 Dispositions offertes au Sénégal pour tendre vers une économie verte
L’élaboration et l’adoption d’une loi d’orientation sur les ER ainsi que la mise en place d’un
cadre législatif et réglementaire attractif 21 pour les investisseurs, méritent d’être saluées à ce
titre.
Différents programmes et/ou projets ont été mis en œuvre dans divers secteurs d’activités,
lesquels ont permis d’enregistrer d’importants acquis pouvant servir aujourd’hui de leviers
pour établir une véritable économie verte au Sénégal. Parmi ceux-ci, il convient de retenir :
D’importantes initiatives issues des premiers résultats du projet sont actuellement en cours et
parmi lesquelles, la mise en place d’un observatoire socio-économique environnemental,
qui va servir de plateforme de diffusion et d’échanges de données qui vont concourir
régulièrement à l’amélioration de la contribution de l’environnement à l’économie nationale
21
Il s’agit des Décrets N° 2011 – 2013 et 2011 – 2014 du 21 décembre 2011 portant application de la loi d’orientation sur les
ER et portant respectivement sur les conditions d’achat et de rémunération de l’électricité produite à partir de sources d’ER
par des centrales et leur raccordement, et sur les conditions d’achat et de rémunération du surplus d’ER résultant d’une
production pour consommation propre.
36
et aux revenus des ménages. Il permettra de fournir en plus, des données de base, pour estimer
la valeur intrinsèque des services écosystèmiques.
• Le Projet «VALorisation des Espèces pour une Utilisation durable des Ressources
Sauvages au Sénégal (VALEURS) »
Ce projet a permis de renforcer les connaissances sur les potentialités des ressources naturelles
et de leur contribution à l’économie nationale et à la réduction de la pauvreté à travers, le
développement de filières axés sur l’exploitation, la valorisation, la commercialisation et la
consommation de produits sauvages. 22
Ce projet a été ficelé depuis 2007 par la Direction de l’Industrie avec l’appui financier et
technique de l’ONUDI. Construit sur le modèle des NCPC (National Cleaner Production
Center) mis en place par ce dernier, le CPPS vise entre autres, le soutien logistique et
opérationnel direct aux industriels dans la définition et la mise en œuvre de leur démarche
environnementale ; le soutien et l’organisation de sessions la formation et à l’information
(prévention des risques, environnement, technologies plus propres, techniques de dépollution
et de recyclage, bonnes pratiques environnementales dans l'industrie, etc.) ; l’appui-conseil
dans le domaine de l’expertise en matière d’audit technologique, de diagnostic
environnemental, et de transfert de technologie, etc.
A ces différents projets, s’ajoutent d’autres expériences menées par les acteurs à la base avec
parfois le soutien d’ONG d’appui au développement et portant sur le développement de
filières de valorisation de ressources et/ou de produits issus de la production/consommation à
l’image de :
• L’unité de pré-traitement des déchets plastiques mise en place par le Groupement des
Femmes de Silmang (Région de Thiès) avec l’appui de l’ONG italienne LVIA
(Association Internationale des Volontaires Laïcs) ;
• Le campement éco-touristique mis en place et géré par les femmes au niveau de la Réserve
de Popenguine ;
• L’épuration des eaux usées et leur utilisation dans l’agriculture urbaine avec Enda RUP ;
• Les expériences en matière de valorisation énergétiques de la biomasse, etc.
22
Par produits sauvages, il faut entendre les différents produits tirés des écosystèmes (Produits Forestiers Ligneux ou Non
Ligneux, viande sauvage issue des activités de chasse, etc.)
23
Source : http://www.bmn.sn
37
Ces différents éléments témoignent des expériences et acquis enregistrés ainsi que des
dispositions existantes et mises en place par le Sénégal, pour promouvoir davantage ou
assurer une transition vers l’économie verte dans un contexte de développement durable et de
lutte contre la pauvreté.
38
RESUME DE L’ATELIER DE CONSULTATION MULTIPARTITE SUR LA
PREPARATION DU SENEGAL A LA CONFERENCE DES NATIONS UNIES SUR LE
DEVELOPPEMENT DURABLE - RIO+20
(17 – 18 Avril 2012)
---------------
Dans le cadre du processus préparatoire du Sénégal en direction de la Conférence des Nations Unies
sur le Développement Durable (CNUDD) plus connue sous Rio + 20 prévue en juin 2012, s’est tenu
les 17 et 18 Avril 2012 dans les locaux de la Direction de l’Environnement et des Etablissements
Classés (DEEC), un atelier de consultation multipartite.
L’objet de cette rencontre portait sur l’examen du rapport de situation sur la mise en œuvre du
développement durable préparé à cet effet et sur les principaux thèmes inscrits à l’ordre du jour de la
CNUDD à savoir : l’économie verte dans le contexte du développement durable et de
l’élimination de la pauvreté, le cadre institutionnel nécessaire au développement durable.
L’Atelier s’est déroulé sous forme de présentation de communications en plénière suivies de débats et
par des travaux au sein de deux (2) groupes.
Ces différentes communication ont permis de faire le point sur : i) Les objectifs et enjeux de la
Conférence Rio+20 ; ii) l’état des préparatifs de la Conférence Rio+20 au plan international et
régional ; iii) le processus préparatoire du Sénégal en direction de Rio+20 ; iv) l’analyse des progrès
réalisés et des écarts enregistrés par le Sénégal dans la mise en œuvre du Développement Durable
(1992 – 2012), v) la présentation des résultats de l’étude réalisée par le BIT sur l’Economie Verte et
les opportunités de création d’emplois verts au Sénégal et, vi) les éléments la transition vers une
Economie Verte au Sénégal : analyse situationnelle et éléments de discussion.
39
Les résultats de ces ateliers ainsi que les conclusions du rapport de situation ont permis de formuler les
recommandations ci-après.
Celles-ci s’inscrivent à la fois sur les dispositions à prendre et mesures à mettre en œuvre en vue
d’améliorer et/ou de consolider la promotion de la gouvernance du développement durable et de
l’Economie verte au Sénégal et au-delà.
PRINCIPALES RECOMMANDATIONS
40
Références
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BARRY Ph, BA Amath, 2012, Contribution de RSE Sénégal au Forum Francophone de Lyon sur
Rio+20, 5 pages
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l’agriculture urbaine, 126 pages
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pages
MEF, 2011, Document de Politique Economique et Sociale (DPES 2011 – 2015), 131 pages
41
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durable des Ressources Sauvages au Sénégal (VALEURS), 34 pages
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(LPSERN) 2009 – 2015, 16 pages
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forestiers et de leurs services au Sénégal, 244 pages
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au titre des trois Conventions de Rio, 40 pages
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acteurs au Sénégal au titre des trois Conventions de Rio, 22 pages
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Saint Louis. Migration, développement local et potentialité, 37 pages.
42
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PNUE, 2011, Vers une économie verte : Pour un développement durable et une éradication de la
pauvreté – Synthèse à l’intention des décideurs, 43 pages, www.unep.org/greeneconmy
43