Cours de Gestion Commercial l1 Ok Ok
Cours de Gestion Commercial l1 Ok Ok
Cours de Gestion Commercial l1 Ok Ok
I.S.C./BUTEMBO
E-mail : [email protected]
COURS DE GESTION
COMMERCIALE POUR 30H
Destiné aux étudiants de L1 comptabilité, fiscalité et marketing
Appartenant à :…………………………………………………………
1
PLAN DU COURS
00 INTRODUCTION GENERALE
01 Le temps des expériences 1900-1950
02 Le temps de la théorie 1950-1970
03 Le temps de la diffusion 1970-1990
3 1 Sur le plan géographique
3 2 Sur le plan sectoriel
04 Le temps de l’appropriation du marketing 1990 à nos jours
CHAP I. QUELQUES NOTES DEFINITIONNELLES
1 1 Définition du terme marketing
1 1 1 le marketing en tant qu’état d’esprit
1 1 2 le marketing en tant qu’ensemble de techniques
1 1 3 le marketing en tant que méthode
1 2 le marché
1 3 la stratégie marketing
1 4 l’action marketing
CHAP II . LE PLAN MARKETING
2 1 L’entreprise et son marché
2 2 les stratégies et objectifs
2 3 le programme d’actions
2 4 la politique de produit
a) La politique de gamme
b) La politique de marque
c) La politique de conditionnement
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
3
1. Philip Kotler, Kevin Lane Keller, Bernard Dubois, Delphine Manceau, Marketing
Management, 12e edition, Nouveaux Horizons, Paris 2006
00 INTRODUCTION GENERALE
4
Dans un contexte concurrentiel, la réussite des entreprises passe par ces deux
objectifs à savoir : l’optimisation des moyens et la capitalisation des expériences.
C’est pourquoi toute entreprise doit savoir gérer ses 6 M de base notamment :
moyens humains, matières, machines, méthode, monnaie, marché : en vue d’un bon
management des ressources et d’aboutir à un résultat escompté. Cela est plus
remarquable dans le schéma du processus de gestion qui est représenté ainsi :
Planification Organisation
Moyens humains
Matières
Machines 60%
30%
Méthodes %à0
Il a fallu créer une doctrine c'est-à-dire une méthode ainsi que les outils appropriés,
cela ne se fait pas instantanément. Il faut du temps pour élaborer la théorie et plus
du temps encore pour la mettre en œuvre dans les entreprises puis prouver son bien
être fond é sur l’évolution et le développement marketing de l’entreprise.
Dans l’ancien temps les industriels ne voyaient que la vente ou l’écoulement de leurs
produits mais ne pensaient pas à susciter l’acte d’achat.
A l’éveil du marketing, ils se sont ressaisis qu’il ne fallait pas seulement produire
mais surtout savoir écouler sa production dans la création des besoins de
consommation auprès de consommateurs potentiels ou actuels. Si l’on ne connait
pas son marché de consommation, il est alors dans le concept actuel, inutile de
produire et cette connaissance et contraintes liées à l’écoulement d’un produit, d’un
service ou d’une marchandise.
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L’émergence du marketing ne s’est pas faite sans réticence mais à cette époque et
dans les nombreux secteurs l’offre était inférieure à la demande.
Ayant fait la preuve de son efficacité dans son domaine d’origine (commerce des
produits de grande consommation) : le marketing est diffusé tant sur le plan sectoriel
que géographique.
le transfert s’est fait avec des multiples adaptations au niveau des méthodes et des
outils.
L’Amérique centrale, l’Amérique latine et le continent Africain tout au moins dans les
pays où il existe une économie de marché, ont ensuite été investis.
Dans le pays de l’extrême orient et d’Asie du sud est, les entreprises de ces régions
à l’instar des entreprises japonaises elles lui ont conféré une forme opérationnelle
spécifique.
Il n’y a pas eu transfert mais une véritable création d’un marketing original.
Le marketing a élargi peu à peu son champ d’action à partir de son pôle d’origine de
biens de grande consommation. Il a investi progressivement le secteur des services
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Avec la dernière décennie du XXe siècle s’ouvre pour le marketing, une ère
d’adaptation marquée des changements parfois plus importants. Partout dans le
monde les entreprises et d’une façon générale, toutes les organisations vont devoir
s’approprier le marketing et de façonner à leur mesure en fonction de leur
environnement, de leur propre culture, de leur activité et de leur taille.
Toutes les entreprises n’ont pas la tradition du marketing ; dans la majorité d’entre
elles, c’est le règne de l’esprit de production. Les dirigeants de ces entreprises ont la
conviction de mieux connaitre les besoins des clients que les clients eux-mêmes ;
= Mercatique : des latins mercantis ; marché spécialisé dans l’étude des aspects
généraux et théoriques de la vente.
Même s’il existe une multitude de définitions, le marketing admet cependant une
définition unique ; le marketing est à la fois un état d’esprit, un ensemble des
techniques et une méthode permettant de conquérir puis de conserver une clientèle
rentable.
Pour comprendre ce qu’est exactement le marketing, quels sont les contours, ce qu’il
peut apporter à l’entreprise et les conditions de sa mise en œuvre, il faut en détailler
les composants. Il est trop souvent réduit aux seules études de marché, à la
publicité, aux actions proportionnelles et ce, exclusivement dans le secteur des biens
de grande consommation ; en fait le marketing est assimilé à la vente
L’esprit marketing est une vision de l’entreprise qui part de règles plus strictes. En
effet dans une entreprise qui a intégré le marketing, la satisfaction du client doit être
le principal guide dans son activité d’où la devise « le marché a toujours raison »
Discipline de synthèse tournée vers l’action, le marketing fait appel à des techniques
dans des domaines très variés et divers ; le responsable du marketing doit être un
généraliste maîtrisant lui-même un nombre important des techniques ou au moins
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capable d’en définir, d’en contrôler et d’en exploiter la subsistance ; on trouve dans le
marketing :
Enfin le marketing est également consommateur des techniques de gestion puis qu’il
L’esprit marketing ne suffit pas, il doit être canalisé, orienté par une méthode dans
laquelle s’inscrit la demande marketing notamment :
Certains auteurs définissent le marché comme étant le volume d’affaires total annuel
d’une catégorie des produits réalisés par l’ensemble de fabricants avec une
catégorie des clients.
Au vu de toutes ces définitions ci-dessus, on peut dire que le marché est un produit
de la perception d’une réalité, en effet il est possible d’affirmer que :
Ainsi, plutôt que d’adresser à la totalité de la population le produit unique qui ne satisfait
personne, on crée des produits parfaitement adaptés à des segments précis et en
constitue de ce fait, une clientèle particulièrement attachée aux différentes variations d’un
produit.
b) L’offre : elle peut être abordée de deux points de vue : celui de la segmentation et
celui de la concurrence
+ La concurrence : elle est constituée par l’ensemble des entreprises qui, sur un
marché se disputent les parts de marché. Il ne faut pas considérer à priori comme
concurrent toutes les entreprises fabriquant les mêmes biens, en effet :
Ces distributeurs eux-mêmes ont des besoins que les producteurs prennent en
charge dans l’élaboration de leurs produits destinés au marché (publicité sur le lieu
de vente)
d. L’environnement
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Les entreprises doivent donc tenir compte, dans leur politique commerciale,
des effets de cet environnement multidimensionnel sur le marché.
Plusieurs indicateurs sont utilisés pour mesurer le marché. Ils peuvent être élaborés
par types de produit, par gamme et peuvent se rapporter a un type de clientèle par
une région, un canal de distribution, etc. on peut les effectuer dans une perspective
explicative de la situation actuelle de l’entrepris e ou pour apprécier l’évolution dans
le temps de la situation de l’entreprise et celle de ses concurrents
2°) part de marché global en valeur = vente de l’entreprise en valeur / ventes totales
en valeur sur le marché ;
5°) Marché potentiel = client de l’entreprise + clients des concurrents + Client relatifs
EXERCICE 1
Calculer pour chaque marque, son prix moyen, sa part de marché global en volume
et en valeur, sa part de marché relative et son taux de pénétration.
Résolution
EXRCICES 2
Sur les 20 millions des ménages français, les 4/5 possèdent au moins une marque
d’insecticide. Certains en possèdent même plusieurs.
C’est profiter d’un emplacement d’affaire, prévoir une publicité qui attirera et
convaincra les clients les petites entreprise pour survivre et se développer doivent :
Aussitôt qu’un projet d’entreprise a pris naissance, toute l’action du dirigent est
devenue aux yeux des autres le miroir de ce que sera l’entreprise. Les premières
démarches qui s’imposent après l’étude du marché sont soit de songer à la
meilleure façon de faire connaître le produit ou le service.
.1°. L’entrepreneur
2° L’entreprise
Une entreprise c’est avant la réponse à besoin , c’est donc un nom facilement
identifiable pour l’acheteur potentiel , un emplacement visible, un lieux attirant, un
produit attrayant, un bel emballage, une marque de commerce, un prix,…Il faut
mettre au point autant d’élément de marketing qui contribueront à visibilité de
l’entreprise.
L’image d’une entreprise est une réputation qui s’établie au fil des années et des
contacts : réputation de dynamisme l’innovateur, réputation de solvabilité et de
réputation pour les créanciers et les fournisseurs, réputation de qualité et de service.
Une entreprise progresse avec des partenaires et en vendant de la satisfaction.
b. La communication commerciale
C’est toute cette communication qui entoure la vente. Elle intervient donc dans
les démarches de prospection (recherche de la clientèle), lors du processus de
persuasion et au moment de la transaction et même après.
C’est communication recouvre toutes les relations que l’entreprise entretien
avec ses différents interlocuteurs (ceux du monde des affaires ou ceux qui
composent son environnement social).
La communication commerciale est définie comme étant l’art d’utiliser toutes
les ressources possibles pour se rendre visible et faire connaître son produit ou
service dans le but de stimuler la demande et d’attirer la clientèle.
Toutes les ressources possibles, pour certains suppose : la publicité
uniquement. La publicité n’est pas le seul outil. C’est un moyen efficace de se faire
connaître, mais il en existe d’autres tout aussi efficace et moins coûteux ; la
promotion au point de vente, les relations publiques, la vente directe,…
●● ●
● ●
●●
●● ● ●
●
a. Pas de segmentation
b. Segmentation total du marché
1 2
1
1 3
3
cherche plutôt à cerner des larges catégories d’acheteurs qui différent tant par leur
exigence face au produit ou au service que par leur réceptivité à l’effort de marketing.
1). Le vendeur peut constater que les groupes ayant des revenus différents
pourraient également avoir des désirs différents à la figure (C), un chiffre 1,2 ou 3
désigne chacune des catégories de revenus servant à classer les acheteurs. La
segmentation par catégorie des revenus donne ici trois segments :
1. le segment le plus important en nombre, étant la catégorie de revenu1.
2. le vendeur peut également déceler des différences entre les acheteurs plus jeunes
et les acheteurs plus âgés, à la figure. (d) une lettre A ou B indique les groupes d’âge
de chaque acheteur. La segmentation par groupe d’âge donne deux segments
chacun comptant trois groupes d’acheteurs.
3. les deux variables âge et niveau de revenu pourrait, à la fois avoir une influence
sur le comportement de l’acheteur. Le marché pourrait alors être divisé en cinq
segments :
1A, 1B, 2B, 3A, 3B. Nous aurons ainsi trois segments de marché avec deux groupes
d’acheteurs pour le segment 1A. Si on a bien identifié les caractéristiques de son
produit, il devient plus facile de définir son segment de marché et ses clients
potentiels.
En somme il doit exister un rapport logique entre produit et marché ; mieux on le
connaît, plus il est facile d’adapter l’un à l’autre.
Egalement la facilité d’accès à un emplacement est d’une importance déterminante.
Peu de consommateurs feront des longs détours pour se rendre à un magasin
éloigné s’ils peuvent se procurer les mêmes biens dans un endroitplus accessible et
aux mêmes conditions.
Selon les attentes et les besoins de chaque entrepreneur, nous avons soit les études
de marché faites par les spécialistes et cela pour un dirigeant qui compte sue une
études de marché pour justifier un investissement très important, mais la personne
qui n’est pas disposée à consacrer une certaine somme à la programme de
marketing ou qui songe à fonder une entreprise peut tirer d’une études de marché
les éléments à une prise de décision.
Elle lui permet de déterminer presque sans frais et avec une exactitude raisonnable :
1. Les avantages de son produit
2. Le marché auquel il veut s’adresser
3. L’état du marché
4. Le comportement de ses concurrents.
En fait, l’étude de marché aurait une synthèse de toutes les informations que
l’entrepreneur aurait recueillies sur la clientèle, le produit, la concurrence que n’en
sait jamais assez.
A chaque fois un brouillard dissimule les réalités. Pour la percer, il faut obtenir la
réponse à une infinité des questions, notamment :
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1. Bien identifier la clientèle cible c’est à dire ceux qui voudront acheter le
produit ou le service offert (âge, statut social, profession, sexe….). Ceci
permettra de cibler le nombre d’acheteurs potentiels et de cibler le segment
de marché adéquat.
2. Faire une étude de marché auprès des acheteurs potentiels (Sur leur désir
d’acheter un bien ou un service comme celui que l’entreprise offre, sur le prix
qu’ils seraient prêts à payer). Tester le produit sur le marché et recueillir les
commentaires des utilisateurs
3. Réfléchir sur la part de marché que l’entreprise pense conquérir pour réaliser
le chiffre d’affaires escompté.
4. Comparer par rapport aux principaux concurrents : le produit et le service
- Le prix et accessoire du prix (rabais, conditions de payement….)
- La distribution
- La communication publicitaire et communicationnelle
L’objectif sera de faire sortir les forces et les faiblesses de l’entreprise ainsi que les
opportunistes qui se présentent à elle. Au début fautes des chiffres précis,
l’entrepreneur se contentera d’estimation qu’il améliorera peu à peu.
II.2. Stratégies et objectifs
La connaissance du marché et la satisfaction du client sont des éléments
importants dans la réussite d’une entreprise. Toutefois les entreprises qui atteignant
un niveau d’excellence sont celle qui savent comment s’adapter et répondre à un
marché en perpétuel changement.
A. Dans un premier temps l’entreprise doit pouvoir se définir une raison d’être
donc une mission (quel est notre domaine d’activité ?), qui est notre client,
qu’est-ce qui a de la valeur pour ce client ? ces questions peuvent paraître
simples mais en fait elles sont parmi les plus difficiles à résoudre. La mission
de l’entreprise n’est pas uniquement de faire des profits. Les profits sont les
résultats.
B. Dans un deuxième temps, l’entreprise formule ses objectifs. En général, une
entreprise poursuit plusieurs objectifs notamment la profitabilité, la croissance
des ventes, la diminution du risque, l’innovation et une bonne réputation. Ces
objectifs visent à corriger progressivement des défaillances (problèmes de
qualité, de délai de payement des rebuts, de marge, d’insuffisance de
production, de gestion de stock, de tarification). La gestion de l’entreprise
devrait donc se faire par objectif
Pour que cette démarché réussisse les divers objectifs devraient être :
Hiérarchisés : vu que l’entreprise fixe plusieurs objectifs, ils devraient être placés
dans un ordre hiérarchique allant des plus importants aux moins importants.
Quantifiés : Dans la mesure du possible, les objectifs devront être annoncés d’une
façon quantitative. L’objectif d’accroître le rendement des investissements n’est pas
aussi satisfaisant que celui d’accroître le rendement des investissements à 15% ou
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bien encore d’accroître le rendement des investissements à 15% dans les deux ans
à venir. Les gestionnaires utilisent souvent des concepts de buts pour décrire les
objectifs dont le niveau est spécifié et dont le délai est fixé. La transformation des
objectifs en buts concrets facilite le processus de planification, de mise en œuvre et
de contrôle.
Réaliste : le niveau des objectifs devrait être fixé de façon réaliste en tenant compte
des perspectives qui s’offrent à l’entreprise ; également en tenant compte de la
concurrence. Il ne faudrait pas prendre ses désirs pour des réalités.
Cohérents : Une entreprise devrait poursuivre des objectifs cohérents autrement dit,
il y aura de la confusion : c’est – à dire l’entreprise devra clairement définir ce qu’elle
devrait atteindre en fonction de ses mayens (atouts) et de ses faiblesses. Il est
impossible pour une entreprise de maximiser à la fois les ventes et le profit ou
d’atteindre le plus haut niveau de ventes possible, au plus faible coût ou encore de
concevoir des meilleurs produit possibles, dans les plus courts délais possibles.
2. dans un troisième temps l’entreprise conçoit ses stratégies : l’objectif indique où
l’entreprise désir se rendre, la stratégie indique comment l’entreprise a l’intention de
s’y rendre. Chaque entreprise doit avoir une stratégie en vue d’atteindre ses
objectifs.
Il existe autant des stratégies que d’entreprises et il s’agira de trouver la meilleure
stratégie. PORTER (1980), les a rassemblées en trois grandes catégories :
1. La Domination globale par le coût
L’entreprise qui adopte cette stratégie devrait atteindre le plus bas coût de
production et de distribution possible pour fixes le prix à un niveau plus bas que
celui de la concurrence et gagner ainsi que part importance du marché. Mais
l’inconvénient et nuirons à l’entreprise est qui aura tout misé sur les bas prix.
2. La Différentiation
La stratégie par la différentiation permet à une entreprise de se concentrer sur
l’atteinte d’une qualité supérieure par rapport à un ensemble d’avantages
jugés importants et valorisés par l’ensemble du marché.
3. La Concentration
L’entreprise peut également concentrer tous ses efforts sur un ou quelques
segments du marché plutôt que de s’attaquer à tous les segments.
Selon PORTER l’ensemble des entreprises qui poursuivent la même stratégie
par rapport à un même marché ou segment de marché constitue un groupe
stratégique. L’entreprise qui sera la meilleure dans l’application des stratégies
obtiendra les meilleurs résultats.
Tout en cherchant à se démarquer de la concurrence, l’entreprise se fixe un
certain nombre des principes pouvant accompagner sa stratégie face à un
environnement concurrentiel. En outre, elle peut opter pour des stratégies
dites guerrières selon le niveau de mesure dont elle est exposée.
Quelques principes de stratégie :
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Variété Canaux
Qualité Marketing – mix Point de vente
Désign Stock
Marque Produit Place
Taille Transport
Services après Marché ciblé.
ventes
Garanties Promotion
(Communication)
Prix Promotion des ventes
Réduction (RRR) Publicité
Condition de Forces de vente
Paiement Relations publiques
Les gens satisfont leurs besoins et leurs désirs avec des produits. Au sens
large un produit se définit comme tout ce qui est susceptible de satisfaire un besoin
ou un désir. Normalement le mot produit évoque un objet physique (une voiture, un
téléviseur, une boisson, un pain, un soulier,…) on emploie le terme produit et
services pour différencier les objets physiques des actes, qui sont intangibles.
Mêmes si les produits sont physiques, leur intérêt ne résulte souvent pas tant dans
leur possession que dans leur utilisation pour satisfaire des désirs.
On n’achète pas une voiture pour la regarder mais parce qu’elle fournit des
services de transport. Les produits sont des objets qui rendent des services. Un
entrepreneur aura plus de chances de réussir en faires s’il offre un produit ou un
service qui répond à une forte demande. Le produit devra donc combler un besoin
qui n’avait pas été comblé adéquatement jusqu’à présent.
2. Les caractéristiques du produit
En marketing tout produit, si banal soit – il, est une association complexe des
caractéristiques très diverses.
1. Les caractéristiques techniques
Ce sont des caractéristiques qui ne sont pas importantes en marketing. Elles ne
sont citées qu’à titre informatif.
2. Les caractéristiques fonctionnelles
C’est la fonction que remplit le produit. Les caractéristiques fonctionnelles doivent
répondre aux besoins du consommateur à chacune des phases d’utilisation.
3. Les caractéristiques visuelles.
La forme, la couleur, la matière d’un produit sont des éléments de séduction
du consommateur. La prise en compte de ces caractéristiques a donné
naissance à une nouvelle discipline le « design » ou l’esthétique industrielle.
Egalement l’odeur d’un produit quant à elle n’est pas directement une
caractéristique fonctionnelle comme pour un parfum, il peut être un élément
non négligeable d’acceptation ou de rejet (produit d’entretien ménager, produit
d’hygiène, produit alimentaire ; etc.).
4. Les caractéristiques d’indentification
La marque du produit, son image, sa couleur distinctive son thème musical
publicitaire, sont autant d’éléments de reconnaissance d’un produit. La
marque d’un produit joie un rôle particulièrement important. Outre la fonction
de reconnaissance du produit, elle est une sorte de label de garantie aux yeux
de l’acheteur et contribue à donner une fonction symbolique au produit.
5. Les caractéristiques économiques
La caractéristique économique est le prix auquel le produit est proposé à la
Vente.
6. Les caractéristiques de conditionnement et d’emballage
Le conditionnement caractérise la condition sous laquelle le produit est
proposé à la vente (Vrac, en sacs, en boîtes, en bouteilles). Le choix du
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3. Le positionnement
Le positionnement est l’acte de concevoir l’offre (un produit, un service) d’une
entreprise de façon qu’elle occupe une place distinctive et valorisée dans
l’esprit du marché cible. Chaque entreprise fait la promotion des différences
de son produit qui seront les plus attrayantes pour son marché cible.
Elle adoptera donc le positionnement. Le positionnement exige que
l’entreprise décide du nombre et de la nature des différences qui seront
promues auprès des clients cibles. Pour positionner un produit ou un service il
faudrait, dans un premier temps, définir le marché cible, puis dans un
deuxième temps sélectionner les points de différentiation par rapport à la
concurrence.
1) Définition du marché cible pour le produit
2) Après avoir segment son marché, l’entreprise devrait sélectionner une cible
constituée d’un ou de plusieurs segments. Si la cible est constituée d’un seul
segment, nous parlons alors de cible étroite. Et l’entreprise utilise alors la
stratégie concentrée pour positionner son produit. Si la cible regroupe
plusieurs segments nous parlons alors d’une cible large, et l’entreprise utilise
alors deux stratégies :
La stratégie différenciée associant à chaque segment un positionnement
spécifique.
L1
L2 P1 P2 P3 P4
Largeur de la
gamme L3
L4
24
Pour rappel la gamme représente l’ensemble des produits proposés par une même
entreprise et qui répondent au même besoin. La largeur de la gamme correspond au
nombre des lignes différents qui composent la gamme.
La profondeur de la gamme correspond au nombre moyen des produits par ligne. La
taille de la gemme = largeur de cette gamme X profondeur de la gamme soit le
nombre total des produits.
1) La gestion de la gamme
De manière générale, la composition et l’entendue de la gamme sont appelées à
évaluer. Comme on l’a souligné plus haut une entreprise peut se positionner en
fonction de la qualité, du prix ou bien en tenant compte de la concurrence, des
marchés cibles ou le haut ou vers le bas de la gamme de manière à influencer le
positionnement de son produit. Avec l’extension vers le haut une entreprise ajoute un
produit plus onéreux dans l’esprit qu’il va aider à l’augmentation des ventes des
produits meilleurs marchés de la même gamme. Dans ce cas les efforts marketing
seront accès sur le produit meilleur marché. A l’inverse l’entreprise peut centrer tous
efforts sur le nouveau produit afin d’assurer la promotion et son développement. Une
entreprise effectue une extension vers le bas en ajoutant à sa gamme un produit bon
marché. Le danger du recours aux stratégies d’extension vers le bas est celui de
désorienter les consommateurs. Un déplacement de la consommation vers le bas de
la gamme ne profite pas à l’entreprise.
En cas d’extension vers le bas de gamme, il faut veiller à ce que l’image de haut les
consommateurs de la justesse des prix élèves.
La gestion d’une gamme courte
Avantages Inconvénients
Avantages Inconvénients
1) Définition
La marque est, un nom, terme, symbole signe, dessin ou toute combinaison
de ces éléments servant à identifie le bien ou le service d’un vendeur ou
groupe de vendeurs et à les différencier des concurrents.
2) Rôle
La marque sert avant tout d’identifier le produit. Elle est un moyen
d’expression, une signature, donnant des indications nombreuses dans un
minimum d’espace les marques peuvent être des noms des personnes (ex :
Fond), un terme comportant une signification ou sans signification (ex : OMO).
26
III. Maturité
Iv. Déclin
Croissance
Ventes et profits
I.
Profit
II.
Résultat
s
Temps
Perte
31
1. Lancement
Est une période de croissance lente des ventes du produit. Le nouveau produit est
encore inconnu du public. Les acheteurs sont donc peu nombreux. Les profits sont le
plus souvent négatifs. Cette étape accuse de dépenses élevées de démarrage.
1. La croissance
Elle est une 1ériode d’acceptation à croissance rapide du produit. S’il est bien
accueilli, on constate une amélioration substantielle de la rentabilité. C’est alors que
se manifeste la concurrence : le succès d’un produit incite à l’imitation.
2. La maturité
Est une période de ralentissement de la croissance des ventes parce que le produit a
déjà été accepté par une partie importante des acheteurs potentiels. Les profits
s’établissent ou décroissent en proportion des dépenses de marketing qui doivent
être engagé pour soutenir le produit face à la concurrence.
3. Le déclin
C’est la période pendant laquelle les ventes diminuent fortement et les profits
s’effritent. Toutefois, les améliorations du produit pourront contribuer à des relances
successives. Ces améliorations porteront sur l’efficacité, la flexibilité, la durabilité,
l’apparence etc.
Bref : Tout ce qui pourrait rendre le produit plus concurrentiel. La durée de phases
devrait être revue périodiquement l’intensité de la concurrence peut contribuer à
réduire la durée du cycle de vie, ce qui signifie que le produit doit rapporter des
profits en moins de temps
Tableau n° : caractéristiques de chaque étape du cycle de vie d’un produit
également naître par des nouveaux besoins, par les possibilités du développement
technologie, etc.
Toutefois les nouveaux produits peuvent échouer. Le risque de l’innovation est ainsi
grand que des avantages qu’elle procure. Pour réussir avec succès l’introduction des
nouveaux produits, l’entreprise doit établir une organisation efficace pour gérer le
développement des nouveaux produits.
3. Processus de lancement
Les opérations de lancement d’un produit nouveau sont délicates et risquées.
En effet, le synchronisme, la stratégie géographique, le marché cible et la stratégie
de lancement. Supposons qu’une entreprise ait presque achevé le travail du
développement de son nouveau produit et après qu’un concurrent achève lui aussi
le développement d’un nouveau produit. Quelles seraient les alternatives pour la
direction de l’entreprise.
1) Entrer tout de suite
2) Entrer en parallèle
3) Entrer plus tard
A chacune des décisions de la direction générale il y aurait des avantages et des
risques
4. Où faire le lancement (la stratégie géographique)
L’entreprise doit décider de l’endroit où elle doit faire le lancement de son nouveau
produit (dans une seule ville, dans une seule région, dans plusieurs régions, sur le
marché national ou sur le marché international).
En général, les entreprises élaborent un plan d’élargissement progressif du marché.
Les petites entreprise choisirons une ville qui semble offrir un bon potentiel et ferons
une campagne éclairée pour entrer sur ce marché. Ensuite, elles introduiront dans
d’autres villes une à une. La présence de la concurrence est un facteur très
important. Il sera peut être nécessaire d’évaluer chaque marché local soigneusement
pour déterminer s’il faut lancer ou un non le produit sur le marché.
5. Vers qui faire le lancement (le marché cible)
Parmi les marchés qui feront l’objet d’un élargissement progressif, l’entreprise doit
orienter sa distribution et sa promotion vers les groupes offrant les meilleures
possibilités.
6. Comment se fera le lancement (la stratégie de lancement)
L’entreprise doit élaborer un plan d’action pour lancer progressivement le nouveau
produit sur le marché retenu. Face à des nouveaux produits ou services, les
consommateurs répondent à des rythmes différents selon les caractéristiques du
produit ou du service et de celle des consommateurs. Les fabricants essaient
d’attirer l’attention des clients précoces potentiels et celle des consommateurs ayant
des caractéristiques de leader.
33
Qté o
M
Prix
D
Variables de personnalité
Environnement social
Prix affiché
Distribution Prix Comportement Demande
Perçu de l’acheteur
Conditionné
Publicité
Design etc.
35
Pour Stern et El-Ansary (1988), les circuits de distribution sont des ensembles
d’organisations intermédiaires interdépendantes engagées dans un processus qui a
pour objet de rendre accessible un produit ou un service pour utilisation ou pour
commercialisation.
a. Pourquoi un fabricant se sert- il d’intermédiaires
En utilisant un circuit de distribution, un fabricant délégué une partie de la
responsabilité de vendre ses produits à des intermédiaires et court le risque de
perdre la maîtrise du droit client et des méthodes de vente.
Le fabricant recourt à des intermédiaires parce que ceux – ci sont en mesure de
distribuer de façon efficace leurs produits au marché et cela grâce à leurs
contacts, leurs expériences, leurs spécialisations, …..
Selon Stern et El-Ansary (1988) les intermédiaires facilitent la distribution de produit
et de service (…) c’est un processus essentiel dont le but est de combler, écart
entre des bien et des services proposés par les fabricants et ceux demande par
les consommateurs. Cet écart résulte du fait que le fabricant produit
généralement une grande quantité d’un type limité des produits, tandis que les
consommateurs en général désirent une grande quantité limitée d’une grande
variété des produits.
Fig. 8. Comment un intermédiaire permet de réduire le nombre de transaction
F C F C
F C F I C
F C F C
a. Nombre de contrats FxC=3x3=9
b. Nombre de contrats FxC=3+3=6
F= Fabricant
La partie (a) de la figure C=montre
Client trois fabricants qui vendent directement à trois
clients. Ce qui exige 9 transactions différentes. La partie (b) montre 3 fabricants se
I= Intermédiaire
servant d’un seul intermédiaire qui entre en contact avec les 3 clients, ce qui exige 6
transactions. L’utilisation d’un intermédiaire permet de réduire le nombre de
transaction entre fabricant et client.
b) quels sont les niveaux d’un circuit de distribution ?
Un circuit de distribution est caractérise par le nombre de niveaux qu’il comporte.
Chaque intermédiaire qui remplit une fonction pour amener le produit plus près de
l’acheteur constitue un niveau du circuit. Les fabricants ainsi que les consommateurs
font partie du circuit puisqu’ ils contribuent tous deux au processus qui achemine le
produit à sa distribution finale.
37
Que cherchons- Quels sont nos Comment expliquer Que devrions- nous
nous à accomplir ? résultats ? ces résultats faire ?
circuit de distribution
Quelques questions :
1. Présenter les caractéristiques d’un produit ?
2. Présentez avec brève explication la définition du marketing ?
IV. - L'ANALYSE MARKETING : ANALYSE SWOT
a) Analyse détaillée
- La structure : le type d'entreprises, le nombre et le type de fournisseurs,
l'organisation (association, franchise,...),
- Evolution générale : variation CA, variation situation financière (résultat, cash-
flow, dettes,...), variation des effectifs, variation des frais fixes et variables,...
- La structure et sa puissance financière : capacité d'autofinancement,
actionnariat, partenaires,...,
- Approvisionnement : quantité de fournisseurs, possibilité de substitution,...
- Production ou gamme : programme de production, largeur et profondeur,
intégration verticale, technologie de production et/ou de commercialisation,...
- Recherche et développement : Investissements dans la recherche, activités dans
la recherche, capacité à produire des choses utiles,...
- Potentiel de motivation : Nouveaux produits lancés, nouveaux marchés obtenus,
nouveaux circuits de distribution,...
- Finances : structure financière (capital), structure des actionnaires, réserves,
fonds de roulement, liquidité, rotation des stocks,...
- Ressources Humaines : productivité des collaborateurs, qualification, langues,
ambiance, teamwork, corporate identité, fidélité,...
- Management : compétence des cadres, structure d'organisation, structure de
communication interne, divisions, marketing stratégique,...
- Localisation : implantation des sites de production ou des points de vente,
possibilité d'en trouver d'autres,...
- Marketing : place sur le marché (assortiments, produits et services, qualité,
structure de la clientèle), politique de prix (niveau, conditions de paiement,
promotion), publicité et promotion (concept et investissement, style et moyens),
image de marque, action commerciale et vente (conception, foires,...), politique de
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Préambule
a) L'environnement économique: variation de l'économie en général (PIB,...),
des revenus dans le pays, du commerce international (mesure de protection,...), de
l'inflation, des taux d'intérêt, du marché de l'emploi...,
b) L'environnement politico-social :
Variation de la politique générale, position et force des syndicats, législation sociale,
droit du travail, droit du consommateur, droit de localisation, heures légales
d'ouverture,..., (point de vue technique, point de vue écologique, point de vue
administratif, social, et fiscal, problèmes liés à l'établissement de la société, la
fiscalité, la publicité).
d) L'environnement écologique :
Disponibilité des sources d'énergie, droit de l'environnement, opinions sur
l'environnement, recyclage,...,
Ce n’est que plus tard que jean MARCHAL a enrichi ce tableau en ajoutant un
quatrième élément : la fluidité ou la viscosité de l’offre et de la demande, il obtient
le tableau ci-après :
1 2 3 4 5
Offre Offre un Quelques Infinité des vendeurs Infinité des vendeurs
Demande vendeur vendeurs Offre visqueuse Offre fluide
Un acheteur Monopole Monopole Monopole visqueux Monopole fluide
Bilatéral contrarié
Quelques Monopole Oligopole Oligopole visqueux Oligopole fluide
acheteurs contrarié bilatéral
Infinité d’acheteurs Monopole Oligopole Concurrence Concurrence
Demande visqueux ou visqueux ou doublement imparfaite imparfaite des
visqueuse monopoloïde oligopoloïde acheteurs
Infinité d’acheteurs Monopole fluide Oligopole fluide Concurrence imparfaite Concurrence parfaite
Demande fluide des vendeurs
Quelques précisions
- Fluidité : c’est le caractère de tout ce qui est difficile à fixer, à apprécier. La
fluidité du marché c’est son caractère changeant.
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a) Le marché actuel
b) Le marché potentiel
Tous les individus vivant sur un territoire ne sont pas obligatoirement
consommateurs d’un produit donné. Par conséquent, la clientèle de ce produit ne
correspond pas forcément à la population du territoire. On distingue parmi les non
consommateurs :
- Les non consommateurs relatifs
- Les non consommateurs absolus
1. Les non consommateurs relatifs
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Cette catégorie est constituée par les individus qui ne consomment pas
actuellement le produit en question pour des raisons suivantes :
- Ils consomment un autre produit
- Ils n’éprouvent pas le besoin de consommer le produit considéré
- Ils ne consomment pas le produit
- Ils sont actuellement dans l’impossibilité de le consommer faute d’un pouvoir
d’achat suffisant ou des raisons majeures.
Ex : Conduire une voiture pour un enfant de 8 ans.
Toutefois ces personnes sont susceptibles de consommer un jour le produit.
2. Les prospects
On désigne sous ce nom les clients des concurrents et les non consommateurs
relatifs
C’est donc l’ensemble des consommateurs des produits de la concurrence qui sont
visés par l’entreprise.
3. Marché théorique et marché potentiel
Le marché théorique de la profession (Marché en puissance) est constitué
par l’ensemble des clients (acheteurs de produits).
Le marché potentiel de l’entreprise (sous partie du marché théorique), quant
à lui est plus restreint que le marché théorique car il dépend des prévisions des
conquêtes de l’entreprise compte tenu de tendances observées. C’est l’objectif que
l’entreprise s’efforce d’atteindre dans le cadre d’une stratégie de croissance.
4. Les non consommateurs absolus
Cette partie de la population ne consomme jamais le produit en question. Elle
est réfractaire à toute action de publicité pour des raisons physiques ou morales.
Ex : Un aveugle et les lunettes.
Certains non consommateurs absolus peuvent devenir les non
consommateurs relatifs à la suite de la disparition de la contrainte matérielle ou
physique, morale ou psychologique qui leur interdit actuellement, la consommation
du produit.
En fin, la politique visant à créer un marché plus large avec des prix unitaires
plus bas peut aussi être profitable à l’entreprise. En effet, dans une situation de
monopole, un fabricant peut s’introduire sur le marché, accroître sa production et ses
bénéfices en l’attirant toujours plus d’acheteurs grâce à des prix plus bas.
La marque déposée
C’est l’augmentation qu’a une entreprise de produire un produit qu’elle n’a pas
inventé et dont elle ne dispose pas de brevet. L’entreprise possédant ce brevet, lui
donne des éléments composant ce produit et cette dernière marque sur l’emballage
marque déposée.
L’étude du consommateur nous montre que la clientèle de la concurrence peut
être prospectée par l’entreprise à laquelle appartient le vendeur et que le concurrent
peut aussi prospecter la clientèle de l’entreprise. Ainsi la concurrence pourra porter
sur :
- Une marque
- Une affaire
- Des produits substituables
1. Que connaître des entreprises concurrentes ?
- Leurs spécialités, les produits commercialisés, les services qui y sont
attachés.
- Leurs stratégies commerciales, les méthodes de vente, prix, tarif, condition de
vente, etc.
- Leur implantation, leur part de marché, etc.
- Les liens qui les unissent à d’autres entreprises.
2. Evaluation de la concurrence
- Chiffre d’affaire : ensemble des ventes journalières
- Le nombre d’employés d’une entreprise
- L’importance des parcs d’automobiles
- Les volumes publicitaires
- La surface des ventes.
Définition
La prospection est la recherche d’une nouvelle clientèle en vue de prendre de
commandes. Prospecter, c’est découvrir un client, l’attirer, le convaincre afin de la
conserver. Ces quatre étapes sont indispensables
A) Découvrir un client
C’est avant tout découvrir un prospect, puis l’amener à l’état de client. La
découverte du nouveau client passe par deux étapes :
1. La recherche qualitative :
En vue de dessiner le profil du consommateur et pour y arriver, on recourt aux
études de motivation.
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Exemple : La firme X dit dans sa publicité : « Cette annonce ne concerne que ceux
dont le revenu est supérieur à 500 dollars »
Ainsi l’entreprise aura auparavant déterminé le profit du consommateur et ne
prospecte pas les individus dont le revenu est inférieur au seuil qu’il a déterminé.
Exemple : La classe fait la différence venez acheter. Les personnes aisées de
Butembo, il est temps de ne pas se confondre aux voitures taxi de Butembo ; venez
(chercher) acheter des voitures Mercedes pour vous distinguer des autres.
2. La recherche quantitative
En vue de localiser les prospects et d’en déterminer le nombre, on recourt en cet
effet aux enquêtes, aux sondages, aux panels (réunions sous forme de débat), aux
consommateurs, aux interviews, aux annuaires statistiques professionnels.
L’entreprise possède en outre, un outil sérieux pour découvrir les clients : Le ficher
de prospection.
C) Convaincre
C’est trouver l’argumentation déclarant la commande.
D) Conserver
Prospecter ne consiste pas à découvrir les prospects mais les clients. C’est par la
visite de la clientèle et la qualité de la prestation fournie que l’on obtient la fidélité des
prospects devenus clients.