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Dépôt légal : 2016MO0417


ISBN : 978-9954-37064-3
ECT IDRISSI 𝑀𝑜ℎ𝑎𝑚𝑒𝑑

CONCOURS NATIONAL D’ACCÈS


Aux Écoles de Management
(CNAEM)

Session 2015

ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES
Durée 4 heures

FILIÈRE : ECT

Les épreuves corrigées de Mathématiques


Posées aux concours ISCAE et CNAEM Page 2
ECT IDRISSI 𝑀𝑜ℎ𝑎𝑚𝑒𝑑

Exercice 1
On donne les matrices :
7 −3
−3
2 2 1 1 1 −1 0 0 1 0 0
3 1
A= −3 , P = (1 1 −1) , D = ( 0 2 0) et I = (0 1 0)
2 2
3 −3 1 0 1 0 0 2 0 0 1
−1
(2 2 )

Partie I

1) a) Montrer que P est une matrice inversible et calculer sa matrice inverse.


−5
−3 4
−1 2 1
b) Vérifier que P ( 0 )=
2
−2 −3
(4)

2) a) Vérifier que A=PDP −1 .

b) Montrer par récurrence que pour tout entier naturel n, An = PDn P −1 .

c) pour tout entier naturel n, calculer Dn en fonction de n.

d) Pour tout entier naturel n, en déduire l’expression de An en fonction de n.

Partie II

Les suites (xn )n∈ℕ , (yn )n∈ℕ , (zn )n∈ℕ sont définies par les conditions initiales :
x0 = −4 , y0 = −2 et z0 = −1 et pour tout entier naturel n

7 3
xn+1 = xn − yn −3 zn + 1
2 2
3 1
yn+1 = xn + yn − 3zn + 1
2 2
3 3
{ zn+1 = 2 xn − 2 yn − zn − 2

1 xn
On pose B= ( 1 ) et pour tout entier naturel n, X n = (yn )
−2 zn

1) Justifier que pour tout entier naturel n, Xn+1 = AXn + B. (1)

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2) On se propose de trouver la matrice colonne U ∈ ℳ3,1 (ℝ) telle que :

U=AU+B (2)

a) Montrer que la relation (2) est équivalente à (I-A)U=B.

b) Vérifier que A2 − A − 2I = 0 où 0 est la matrice nulle de ℳ3,1 (ℝ) et que


1
(− A) (I − A) = I.
2

c) En déduire que la matrice I-A est inversible et calculer son inverse.


−4
1
d) En déduire que U= − 2 AB et vérifier que U=(−4).
−1

3) a) Montrer que pour tout entier naturel n Xn+1 − U = A( Xn − U).

b) En déduire par récurrence que pour tout entier naturel n, Xn − U =


An (X 0 − U).

4) En utilisant l’expression de An obtenue dans la partie 1) question 2) d),


calculer xn , yn et zn en fonction de n.

5) Posons (an )n∈ℕ , (bn )n∈ℕ , (cn )n∈ℕ les suites qui sont définies par les conditions
initiales a0 = e−4 , b0 = −2 et c0 =e−1 , telles que an , bn et cn sont positives et pour
tout entier naturel n.

7 3
ln(an+1 ) = ln(an ) − bn −3 ln(cn ) + 1
2 2
3 1
bn+1 = ln(an ) + bn −3 ln(cn ) + 1
2 2
3 3
{ ln ( c n+1 ) = ln (a n ) − b − ln(cn ) − 2
2 2 n

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Exercice 2
0 si x < 0
Soit f la fonction définie pour tout réel x par f(x)= { 1 −x
(x 3 + 2x 2 )e si x ≥ 0
2
8

On désigne par (C) la courbe représentative de f dans un repère du plan.

Partie 𝚰

1) Déterminer la limite de f en +∞.


−1 −x
2) Montrer que pour tout x réel positif, f ′ (x)= 16 x(x 2 − 4x − 8)e 2 .

−1 −x
3) En déduire que pour tout x réel positif f ′ (x)= 16 x(x − x1 )(x − x2 )e 2 , avec
x1 et x2 à déterminer.

4) Donner le tableau de variation de f sur ℝ+ .

Partie 𝚰𝚰
+∞ −x +∞ n −x
1) On pose I0 = ∫0 e 2 dx et pour tout entier naturel non nul, In = ∫0 2 x e dx.

a) Montrer que I0 est une intégrale convergente égale à 2.

b) En utilisant une intégration par parties, montrer que pour tout réel positif A,
A −x −A A −x
∫0 x n+1 e 2 dx= -2An+1 e 2 + 2(n + 1) ∫0 x n e 2 dx
−A
lim An+1 e 2
c) Montrer que A→+∞ = 0, On pourra faire un changement de variable en
A
posant t= .
2(n+1)

d) Montrer que pour tout entier naturel n, In est convergente et que :


In+1 = 2(n + 1)In .

e) En déduire par récurrence que pour tout entier naturel n, In = 2n+1 n!.
1
2) Soit la fonction g définie sur R par g(x)=16 f(x).

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a) Montrer que g est une densité de probabilité d’une variable aléatoire que l’on
notera s.

Calculer l’espérance E(S) et la variance V(S) de S.

Partie 𝚰𝚰𝚰
N
Ik−1
Posons pour tout entier naturel non nul N, sN = ∑ (k+1)!2k
k=1
1 1 1
1) a) Vérifier que pour tout entier naturel non nul k, k(k+1)
= −
k k+1

1
b) En déduire que pour tout entier naturel non nul N, SN =1- N+1

∑ I
2) Montrer que n≥1 n−1
(n+1)!2n
est convergente et calculer sa valeur.

Exercice 3
On dispose d’un dé cubique classique équilibré et d’une pièce de monnaie
équilibrée. On lance le dé et on observe son résultat. Si celui-ci est un nombre pair
c’est-à-dire 2 ou 4 ou 6, on lance la pièce de monnaie deux fois.

Dans tous les autres cas, on lance la pièce de monnaie une seule fois.

On note X la variable aléatoire égale au résultat du dé. On note Y la variable


aléatoire égale au nombre de piles apparus au cours de cette expérience.

1) a) Vérifier que X suit une loi uniforme.

b) Donner l’espérance E(X) et la variance V(X).


1
2) a) Montrer que pour k ∈ {1, 3, 5}, P(X=k) (Y = 0) = 2.

1
b) Montrer que pour k ∈ {2, 4, 6}, P(X=k) (Y = 0) = 4.

c) En déduire la valeur de P(Y=0).

3) Montrer que P(y=2)=P((Y=2)∩(X=2)) + P((Y=2)∩(X=4)) +


P((Y=2)∩(X=6)).

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4) Donner finalement la loi de la variable aléatoire Y, Calculer son espérance E(Y)


et sa variance V(Y).

5) a) Donner, sous la forme d’un tableau à double entrée, la loi du couple (X, Y).

b) Est-ce que les deux variables X et Y sont indépendantes ? Justifier votre


réponse.

c) Calculer la covariance de X et Y.

d) Déterminer le coefficient de corrélation entre les deux variables aléatoires X et


Y.

Exercice 4
f(t) = 0, si t ≤ 0
On considère la fonction définie sur R par { −1
t
−1
t
f (t ) = e 4 −e 3 , si t > 0

1) a) Montrer que f est continue sur R.

b) Soit θ un réel de l’intervalle ]0, 1[, montrer que θ3 − θ4 > 0.


−1
c) Montrer que si t> 0 alors e 12 t est un réel de l’intervalle ]0, 1[.
−1
d) En déduire que pour tout réel t, f(t)≥ 0, ( on pourra poser θ = e 12 t ).
x
Dans toute la suite de l’exercice on note pour tout réel x, F(x)=∫−∞ f(t)dt.
x
2) a) Que vaut F(x) lorsque x ≤ 0 ? Justifier que si x > 0, F(x)=∫0 f(t)dt.

b) Montrer que pour tout couple de réels (x, a) tel que x > 0 et a > 0,
x 1
∫0 e−at dt = a (1 − e−ax )

−1 −1
c) En déduire que pour tout réel x strictement positif, F(x)=1-4e 4 x +3e 3 x

lim
d) Déterminer F(x)
x → +∞

On considère alors une variable aléatoire X admettant une densité f et de fonction


de répartition F.

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−4 −3
3) Vérifier que P(3< 𝑋 ≤ 4)=-7++e−1 +3e 3 +4e 4 .

4) On s’intéresse dans cette question à l’équation notée (E) : P(X ≤ μ)=P(X > 𝜇).
Equation dont l’inconnue est le réel strictement positif μ.

a) i) Justifier que pour tout réel x, P(X > 𝑥)= 1- P(X ≤ x).
1
ii) En déduire que l’équation (E) est équivalente à l’équation (E’) : P(X ≤ μ) = 2.
−1 −1
iii) Montrer que (E’) est équivalente à l’équation (E’’) : 1-8e 4 μ +6e 3 μ =0.

b) Montrer que la fonction g définie sur ]0, 1[ par g(θ)=1-8θ3 +6θ4 réalise une
bijection de ]0, 1[ sur ]−1, 1[.

c) En déduire que l’équation (E) admet une et une seule solution (qu’on ne
cherchera pas à calculer).

Corrigé CNAEM 2015

Exercice 1

Partie I
1 1 1
1 a) On a P = (1 1 −1)Montrons que P est inversible.
1 0 1
x a
Soient : X = (y) et Y = (b). On a :
z c
1 1 1 x a
PX = Y ⇔ (1 1 −1) (y) = (b)
1 0 1 z c

x+y+z=a
PX = Y ⇔ {x + y − z = b
x+z =c

x+y+z=a
⇔ { −2z = b − a L2 ⟵ L2 − L1 et L3 ⟵ L3 − L1
−y = c − a

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1 1
x=a+c−a− a+ b
2 2
⇔{ z= a− b
1 1
2 2
y=a−c

−1 1
x= a+ b+c
2 2
⇔{ y=a−c
1 1
z= a− b
2 2

Donc le système PX = Y admet une solution unique ce qui prouve que P est
−1 1
1
2 2
inversible est P −1 = ( 1 0 −1).
1 −1
0
2 2

−5
−3 4
2 1
b) Vérifions que P −1 ( 0 )= 2
−2 −3
(4)
−5
−1 1
−3 1 −3 4
2 2 2 2 1
On a P −1 ( 0 ) = ( 1 0 −1) ( 0 ) = 2
1 −1
−2 0 −2 −3
2 2
(4)

2) a) Vérifions que A = PDP −1 .

Calculons tout d’abord PD

1 1 1 −1 0 0 −1 2 2
(
PD = 1 1 −1 ) ( 0 2 ) (
0 = −1 2 −2)
1 0 1 0 0 2 −1 0 2

Donc

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7 −3
−1 1 −3
1 2 2
−1 2 2 2 2 3 1
−1
PDP = (−1 2 −2) 1 0 −1 = −3
−1 0 2 1 −1 2 2
0 3 −3
(2 2 ) ( −1)
2 2

On conclut donc que A = PDP −1

b) Montrons par récurrence que pour tout entier naturel n, An = PDn P −1 .


0 −1
 Pour n = 0. On a { PD P = PIP −1 = PP −1 = I
A0 = I

Donc A0 = PD0 P −1 Alors la relation est vraie pour n = 0.

 On suppose qu’il existe n ∈ ℕ tel que An = PDn P −1 .

An+1 = An A = (PDn P −1 )(PDP −1 ) = PDn (P −1 P)DP −1 = PDn IDP −1

An+1 = PDn DP −1 = PDn+1 P −1

 On suppose alors que selon le principe de la récurrence que :

∀ n ∈ ℕ An = PDn P −1

c) Calculons Dn en fonction de n, pour tout entier naturel n.

Puisque D est une matrice diagonale alors :

(−1)n 0 0
∀n ∈ℕ Dn = ( 0 ( 2)n 0 )
0 0 (2)n

d) Calculons An en fonction de n, pour tout entier naturel n.

1 1 1 (−1)n 0 0
Soit n ∈ ℕ ; PDn = (1 1 −1) ( 0 (2)n 0 )
1 0 1 0 0 (2)n

(−1)n 2n 2n
PDn = ((−1)n 2n −2n )
(−1)n 0 2n

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−1 1
(−1)n 2 n
2 n 1
2 2
PDn P −1 = ((−1)n 2n −2n ) 1 0 −1
(−1)n 0 2n 1 −1
0
(2 2 )
−1 3 1 1
(−1)n + 2n (−1)n − 2n (−1)n − 2n
2 2 2 2
−1 1 1 1
PDn P −1 = (−1)n + 2n (−1)n + 2n (−1)n − 2n
2 2 2 2
−1 1 1 1
(−1)n + 2n (−1)n − 2n (−1)n
(2 2 2 2 )

Donc

1 −(−1)n + 3 × 2n (−1)n − 2n 2(−1)n − 2n+1


An = ( −(−1)n + 2n (−1)n + 2n 2(−1)n − 2n+1 )
2
−(−1)n + 2n (−1)n − 2n 2(−1)n

Partie II

1) Montrons que pour tout entier naturel n, Xn+1 = AX n + B.


7 −3 7 3
−3 xn − yn −3 zn + 1
2 2 xn 1 2 2
3 1 3 1
Soit n ∈ ℕ, AX n + B = −3 (yn ) + ( 1 ) = x + yn − 3zn + 1
2 2 2 n 2
3 −3 zn −2 3 3
−1 xn − yn − zn − 2
(2 2 ) (2 2 )
xn+1
AX n + B = (yn+1 )
zn+1

On conclut donc que : ∀ n ∈ ℕ X n+1 = AX n + B.

2 a) Démontrons l’équivalence demandée :

U = AU + B ⇔ U − AU = B ⇔ IU − AU = B ⇔ (I − A)U = B

b) Vérifions que : A2 − A − 2I = 0.

−(−1)2 + 3 × 22 (−1)2 − 22 2(−1)2 − 22+1


1
On a A2 = ( −(−1)2 + 22 (−1)2 + 22 2(−1)2 − 22+1 )
2
−(−1)2 + 22 (−1)2 − 22 2(−1)2

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11 −3 −6
1
A2 = ( 3 5 −6). Donc :
2
3 −3 2
11 −3 7 −3
−3 −3
2 2 2 2
3 5 3 1 2 0 0
A2 − A − 2I = −3 − −3 − (0 2 0)
2 2 2 2 0 0 2
3 −3 3 −3
(2 1) ( −1)
2 2 2

Donc A2 − A − 2I = 0
1 1 1 1 1
Et On a aussi : (− A) (I − A) = − A + A2 = − A + (A + 2I)
2 2 2 2 2

1
Donc (− A) (I − A) = I.
2

c) Déduction de l’inversibilité de I − A.
1
D’après l’égalité (− A) (I − A) = I. On conclut que (I − A) est inversible et son
2
1
inverse est égale à − A.
2

d) Déduction, puis calcul de U:


1 1
On a (I-A)U=B Donc (− A) (I − A)U = − AB
2 2

1 1
d’où IU = − AB Donc U = − AB.
2 2

7 −3
−3
2 2 1 −4
1 3 1
Donc U = − −3 ( 1 ) = (−4).
2 2 2
3 −3 −2 −1
−1
(2 2 )

3) a) Montrons que pour tout entier naturel n Xn+1 − U = A( Xn − U).

Soit n ∈ ℕ.

On a : X n+1 = AX n + B = AX n + U − AU

Donc ∀n ∈ℕ X n+1 − U = A( X n − U).

b) Montrons par récurrence que pour tout entier naturel n,

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X n − U = An (X 0 − U).

 Pour n = 0. A0 (X 0 − U) = I(X 0 − U) = (X 0 − U).

Donc la relation est vraie pour n = 0

 On suppose qu’il existe n ∈ ℕ tel que X n − U = An (X 0 − U).

X n+1 − U = A(X n − U) = A(An (X 0 − U)) = An+1 (X 0 − U)

 Donc selon le principe de la récurrence ∀ n ∈ ℕ X n+1 − U = A( X n − U).

4) Calculons xn , yn et zn en fonction de n.
−4 −4 0
On a : X 0 − U = (−2) − (−4) = (2)
−1 −1 0

Soit n ∈ ℕ. On a :

X n − U = An (X 0 − U)

( )n 3 × 2n (−1)n − 2n 2(−1)n − 2n+1 0


1 − −1 +
X n − U = ( −(−1)n + 2n (−1)n + 2n 2(−1)n − 2n+1 ) (2)
2
−(−1)n + 2n (−1)n − 2n 2(−1)n 0

(−1)n − 2n −4
X n = ((−1)n + 2n ) + (−4)
(−1)n − 2n −1

xn (−1)n − 2n − 4
(yn ) = ((−1)n + 2n − 4)
zn (−1)n − 2n − 1

xn = (−1)n − 2n − 4
Et finalement ∀ n ∈ ℕ { yn = (−1)n + 2n − 4
zn = (−1)n − 2n − 1

5) Calculons an , bn et cn en fonction de n.

Soit n ∈ ℕ. On a :

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7 3
ln(an+1 ) = ln(an ) − bn −3 ln(cn ) + 1
2 2
3 1
bn+1 = ln(an ) + bn −3 ln(cn ) + 1
2 2
3 3
{ ln( cn+1 ) = 2 ln(an ) − 2 bn − ln(cn ) − 2

xn = ln(an )
Par le changement de variable { yn = bn Le système précédent équivaut :
zn = ln(cn )

7 3
xn+1 = xn − yn −3 zn + 1
2 2
3 1
yn+1 = x + yn − 3zn + 1 Donc
2 n 2
3 3
zn+1 = xn − y − zn − 2
{ 2 2 n

xn = (−1)n − 2n − 4
{ yn = (−1)n + 2n − 4 Donc
zn = (−1)n − 2n − 1

ln(an ) = (−1)n − 2n − 4
∀n∈ℕ { bn = (−1)n + 2n − 4 Donc :
n n
ln(cn ) = (−1) − 2 − 1

an = exp((−1)n − 2n − 4)
∀n∈ℕ { bn = (−1)n + 2n − 4
cn = exp((−1)n − 2n − 1)

Exercice 2

Partie I

1) On a :

lim −x
x3 e 2 = 0
lim ( ) lim 1 ( 3 −x
f x = x + 2x 2 )e 2 = 0 ( Car {x → +∞ −x ).
x → +∞ x → +∞ 8 lim
x2 e 2 = 0
x → +∞

2) f est dérivable sur [0 ; +∞[. Et pour tout x réel positif, on a :

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1 −x 1 3 −x
f ′ (x) = (3x 2 + 4x)e 2 − (x + 2x 2 )e 2
8 16
−1 3 2 2 4 −x
f ′ (x) = ( x 3 + x 2 − x + x) e 2
16 8 16 8
−1 −x
Donc f ′ (x)= x(x 2 − 4x − 8)e 2 .
16

3) soit x un réel positif. Cherchons tout d’abord les racines du polynôme:


2
x 2 − 4x − 8. Le discriminant de ce polynôme vaut 16 + 32 = 48 = (4√3) .

4 + 4 √3
x1 == 2 + 2√3
Les deux racines sont ∶ 2
4 − 4 √3
x2 = = 2 − 2√3
{ 2
−1 −x
On a finalement: f ′ (x)= x(x − x1 )(x − x2 )e 2 .
16

−1 −x
4) Pour tout réel positif x, 16 xe 2 ≤ 0. Donc le signe de f ′ (x) sur ℝ+ est l’opposé
du signe de (x − x1 )(x − x2 ). Ainsi le tableau de variation de f sur ℝ+ est le
suivant :

x 0 x1 +∞

𝑓 ′ (𝑥 ) + 0 −

𝑓 (𝑥 )
0 0

Partie II

1) a) Soit A un réel positif.


A
−x −x A −A
∫ e 2 dx = [−2e 2 ] = −2e 2 + 2.
0
0

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lim A −x lim −A
Donc ∫0 e 2 dx = − 2e 2 + 2 = 2
A → +∞ A → +∞
+∞ −x
Donc I0 = ∫0 e 2 dx est une intégrale convergente égale à 2.

A −x
b) Soit A un réel positif. Calculons ∫0 x n+1 e 2 dx
−x −x

On pose { u (x) = en+1 { ′ u(x) = −2e n
2 2
Alors
v(x) = x v (x) = (n + 1)x
Une intégration par partie nous donne :
A A
−x −x A −x
∫ x n+1 e 2 dx = [−2x n+1 e 2 ] + 2(n + 1) ∫ x n e 2 dx
0
0 0

A −x −A A −x
Donc ∫0 x n+1 e 2 dx= -2An+1 e 2 + 2(n + 1) ∫0 x n e 2 dx
−A
lim An+1 e 2
c) Montrons que A→+∞ =0
−A
A lim An+1 e 2 lim (2(n+1)t)n+1 e− (n+1)t
En posant t= . En trouve A→+∞ = t→+∞
2(n+1)
−A n+1 −(n+1)t
lim An+1 e 2 lim 2n+1 ((n+1)t) e
A→+∞ = t→+∞

−A n+1 −(n+1)t
lim An+1 e 2 lim 2n+1 ((n+1)t) e
A→+∞ = t→+∞
−A
lim An+1 e 2 lim 2n+1 (X)n+1 e−X
A→+∞ = X→+∞ =0

A −x A −x
lim lim
Alors on a A→+∞ ∫0 x n+1 e 2 dx = A→+∞ 2(n + 1) ∫0 x n e 2 dx.
A −x
Cette relation de récurrence montre que si ∫0 e 2 dx possède une limite finie
A −x
lorsque A tend vers +∞ alors il en est de même que ∫0 x n e 2 dx.
+∞ −x +∞ n −x
Or I0 = ∫0 e 2 dx est convergente donc In = ∫0 2 x e dx l’est aussi.
+∞ n+1 −x +∞ n −x
Donc ∫0 x 2 e dx = 2(n + 1) ∫0 x e dx
2

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Donc In+1 = 2(n + 1)In .

e) Montrons par récurrence que pour tout entier naturel n, In = 2n+1 n!.
 Pour n = 0 : I0 = 0 = 20+1 0!. Donc la relation est vraie pour n = 0.
 On suppose qu’il existe n ∈ ℕ tel que In = 2n+1 n!.
On a : In+1 = 2(n + 1)In = 2(n + 1)2n+1 n!
Donc In+1 = 2n+2 (n + 1)!.
 Donc selon le principe de la récurrence ∀ n ∈ ℕ In = 2n+1 n!.

2 a) Montrons que g est une densité de probabilité d’une variable aléatoire S.


La fonction g est donc définie pour tout réel x par :
0 si x < 0
g(x)= { 1 −x
(x 3 + 2x 2 )e si x ≥ 0
2
128

 D’après le tableau de variation de f, ∀ x ∈ [0 ; +∞[ f(x) ≥ 0


Donc ∀ x ∈ [0 ; +∞[ g(x) ≥ 0 et puisque g est nulle sur ]−∞ ; 0[
Alors ∀ x ∈ ℝ g(x) ≥ 0.
1 −x
 La fonction x → (x 3 + 2x 2 )e 2 est continue sur [0 ; +∞[ comme produit
128

de fonctions continue (polynôme et exponentiel).


lim
La fonction nulle est continue sur ]−∞ ; 0[ et g(x) = 0 = g(0).
x → 0−
Alors la fonction g est continue sur ℝ.
+∞ 1 +∞ 1 +∞
 ∫−∞ g(x)dx = ∫−∞ f(x)dx = ∫0 f(x)dx =
16 16

+∞
1 +∞ 1 3 −x
∫ g(x)dx = ∫ ( (x + 2x 2 )e 2 )dx
−∞ 16 0 8
+∞
1 1 +∞ 3 −x 1 +∞ −x
∫ g(x)dx = ( ∫ x e 2 dx + ∫ x 2 e 2 dx )
−∞ 16 8 0 4 0
+∞
1 1 1 1 1 4 1
∫ g(x)dx = ( I3 + I2 ) = ( 2 (3!) + 23 (2!))
−∞ 16 8 4 16 8 4
+∞
On trouve finalement : ∫−∞ g(x)dx = 1.

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On vient de démontrer donc que g est positive est continue sur ℝ et


+∞
∫−∞ g(x)dx = 1. On peut donc affirmer que g est une densité de probabilité
d’une variable aléatoire S.

b) Calculons l’espérance E(S) et la variance V(S) de S.


+∞
1 +∞ 1 4 −x
E(S) = ∫ xg(x)dx = ∫ ( (x + 2x 3 )e 2 )dx
−∞ 16 0 8

1 1 +∞ 4 −x 1 +∞ 3 −x
E(S) = ( ∫ x e 2 dx + ∫ x e 2 dx )
16 8 0 4 0

1 1 1 1 1 5 1
E(S) = ( I4 + I3 ) = ( 2 (4!) + 24 (3!))
16 8 4 16 8 4

1 15
E(S) = (96 + 24) =
16 2
+∞
2 2
1 +∞ 1 5 −x
E(S ) = ∫ x g(x)dx = ∫ ( (x + 2x 4 )e 2 )dx
−∞ 16 0 8

1 1 +∞ 5 −x
2
1 +∞ 4 −x
E(S ) = ( ∫ x e 2 dx + ∫ x e 2 dx )
16 8 0 4 0

1 1 1 1 1 6 1
E(S 2 ) = ( I5 + I4 ) = ( 2 (5!) + 25 (4!))
16 8 4 16 8 4

1
E(S 2 ) = (960 + 192) = 72
16
15 2
V(X)= E(S 2 ) − E(S)2 = 72 − ( )
2

63
Donc V(X) =
4

Partie III
1 1 1
1) a) Vérifions que pour tout entier naturel non nul k, k(k+1)
= −
k k+1
.

Soit k un entier naturel non nul,


1 1 k+1−k 1
− = =
k k+1 k(k+1) k(k+1)

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1
b) Montrons que pour tout entier naturel non nul N, SN =1- N+1.

Soit N un entier naturel non nul,

N Ik−1 N (k − 1)! 2k
sN = ∑ = ∑ =
(k + 1)! 2k (k + 1)! 2k
k=1 k=1
N 1 N 1 1
sN = ∑ = ∑ ( − )
k (k + 1) k k+1
k=1 k=1
1
Par télescopage des termes SN =1- .
N+1

∑ In−1
2) Montrons que n≥1 (n+1)!2n
est convergente.

N Ik−1
lim lim
∑ = S =1
N → +∞ (k + 1)! 2 k N → +∞ N
k=1
∑ In−1
Donc la série n≥1 (n+1)!2n
est convergente et sa valeur est égale à 1.

Exercice 3

1) a) Vérifions que X suit une loi uniforme.

X(Ω) = ⟦1 ; 6⟧
Il est claire que { 1
∀ k ∈ ⟦ 1 ; 6⟧ P(X = k) =
6

Donc X suit la loi uniforme ( X↝ 𝒰(⟦1 ; 6⟧))

6+1 7 62 −1 35
b) X↝ 𝒰(⟦1 ; 6⟧) alors E(X)= 2
=
2
et V(X) =
12
=
12

2 a) Pour k ∈ {1, 3, 5}, c’est-à-dire X impair, on lance la pièce de monnaie une


seule fois. L’événement (Y=0) se produit lorsqu’on obtient face lors de l’unique
1
lancer effectué . Donc P(X=k) (Y = 0) = .
2

b) Pour k ∈ {2, 4, 6}, c’est-à-dire X pair, on lance la pièce de monnaie deux fois.
L’événement (Y=0) se produit lorsqu’on obtient face lors des deux lancers
32 1
effectués . Donc P(X=k) (Y = 0) = = .
62 4

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c) La formule des probabilités totales appliquée au système complet d’événement


(X pair ; X impair) montre que :

P(Y = 0) = P((Y = 0) ∩ (X pair)) + P((Y = 0) ∩ (X impair))

P(Y = 0) = P(X pair) (Y = 0)P(X pair) + P(X Impair) (Y = 0)P(X Impair)

1 1 1 1 3
P (Y = 0) = ( × ) + ( × ) =
4 2 2 2 8

3) Montrons que :

P(Y=2)=P((Y=2)∩(X=2)) + P((Y=2)∩(X=4)) + P((Y=2)∩(X=6)).

La formule des probabilités totales appliquée au système complet d’événement


((X=1) ; (X=2) ; (X=3) ; (X=4) ; (X=5) ; (X=6)) montre que :

P(Y=2)=P((Y=2)∩(X=1)) + P((Y=2)∩(X=2)) + P((Y=2)∩(X=3))

+ P((Y=2)∩(X=4)) + P((Y=2)∩(X=5)) + P((Y=2)∩(X=6)).

Or P((Y=2)∩(X=1))= P((Y=2)∩(X=3))= P((Y=2)∩(X=5))=0.

Car on ne peut pas lancer la pièce de monnaie une seule fois, et avoir deux piles.

Donc P(Y=2)=P((Y=2)∩(X=2)) + P((Y=2)∩(X=4)) + P((Y=2)∩(X=6)).

4) Cherchons la loi de la variable aléatoire Y, et calculons son espérance E(Y) et


sa variance V(Y).

Il est clair que Y(𝛺) = {0; 1; 2}

On a P(Y = 1) = 1 − P(Y = 0) − P(Y = 2)


3 1 1
Donc P(Y = 1) = 1 − − =
8 8 2

On résume donc la loi de Y dans le tableau suivant :

k 0 1 2

𝑃 (𝑌 = 𝑘 ) 3 1 1
8 2 8

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L’espérance de Y :

E(Y)=0 P(Y = 1)+1 P(Y = 1) + 2P(Y = 2)


1 2 3
E(Y)= + =
2 8 4

La variance de Y :

E( Y 2 ) =0 P(Y = 1)+1 P(Y = 1) + 22 P(Y = 2)

1 4
E( Y 2 ) = + =1
2 8

V(Y) = E( Y 2 ) − (E(Y))2

3 2 7
( )
V Y =1−( ) =
4 16

5 a) Donnons la loi du couple (X, Y).


1 1 1
- P((X = 1) ∩ (Y = 0)) = P(X = 1)P(X=1) (Y = 0) = × =
6 2 12
1 1 1
- P((X = 2) ∩ (Y = 0)) = P(X = 2)P(X=2) (Y = 0) = × =
6 4 24
1 1 1
- P((X = 3) ∩ (Y = 0)) = P(X = 3)P(X=3) (Y = 0) = × =
6 2 12
1 1 1
- P((X = 4) ∩ (Y = 0)) = P(X = 4)P(X=4) (Y = 0) = × =
6 4 24
1 1 1
- P((X = 5) ∩ (Y = 0)) = P(X = 5)P(X=5) (Y = 0) = × =
6 2 12
1 1 1
- P((X = 6) ∩ (Y = 0)) = P(X = 6)P(X=6) (Y = 0) = × =
6 4 24
1 1 1
- P((X = 1) ∩ (Y = 1)) = P(X = 1)P(X=1) (Y = 1) = × =
6 2 12
1 1 1
- P((X = 2) ∩ (Y = 1)) = P(X = 2)P(X=2) (Y = 1) = × =
6 2 12
1 1 1
- P((X = 3) ∩ (Y = 1)) = P(X = 3)P(X=3) (Y = 1) = × =
6 2 12
1 1 1
- P((X = 4) ∩ (Y = 1)) = P(X = 4)P(X=4) (Y = 1) = × =
6 0 12
1 1 1
- P((X = 5) ∩ (Y = 1)) = P(X = 5)P(X=5) (Y = 1) = × =
6 2 12
1 1 1
- P((X = 6) ∩ (Y = 1)) = P(X = 6)P(X=6) (Y = 1) = × =
6 2 12

- P((X = 1) ∩ (Y = 2)) = P(X = 1)P(X=1) (Y = 2) = 0

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1 1 1
- P((X = 2) ∩ (Y = 2)) = P(X = 2)P(X=2) (Y = 2) = × =
6 4 24

- P((X = 3) ∩ (Y = 2)) = P(X = 3)P(X=3) (Y = 2) = 0


1 1 1
- P((X = 4) ∩ (Y = 2)) = P(X = 4)P(X=4) (Y = 2) = × =
6 4 24

- P((X = 5) ∩ (Y = 2)) = P(X = 5)P(X=5) (Y = 2) = 0


1 1 1
- P((X = 6) ∩ (Y = 2)) = P(X = 6)P(X=6) (Y = 2) = × =
6 4 24

On résume cela dans le tableau suivant :

X
Y 1 2 3 4 5 6

0 1 1 1 1 1 1 3
12 24 12 24 12 24 8
1 1 1 1 1 1 1
1
12 12 12 12 12 12 2

2 0 1 0 1 0 1 1
24 24 24 8

1 1 1 1 1 1
1
6 6 6 6 6 6

P((X = 1) ∩ (Y = 2)) = 0
b) D’après le tableau { 1 1 1
𝑃 (𝑋 = 1) × 𝑃 (𝑌 = 2) = × =
6 8 48

Donc P((X = 1) ∩ (Y = 2)) ≠ 𝑃(𝑋 = 1) × 𝑃(𝑌 = 2)

Donc X et Y ne sont pas indépendantes.

c) Calculons la covariance de X et Y.

On a 𝑋Y(𝛺) = {0; 1; 2; 3; 4; 5; 6; 8; 12}

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Il est clair que :

- (𝑋𝑌 = 0) = (𝑌 = 0)
- (𝑋𝑌 = 1) = (𝑋 = 1) ∩ (𝑌 = 1)
- (𝑋𝑌 = 2) = (𝑋 = 2) ∩ (𝑌 = 1)
- (𝑋𝑌 = 3) = (𝑋 = 3) ∩ (𝑌 = 1)
- (𝑋𝑌 = 4) = [(𝑋 = 4) ∩ (𝑌 = 1)] ∪ [(𝑋 = 2) ∩ (𝑌 = 2)]
- (𝑋𝑌 = 5) = (𝑋 = 5) ∩ (𝑌 = 1)
- (𝑋𝑌 = 6) = (𝑋 = 6) ∩ (𝑌 = 1)
- (𝑋𝑌 = 8) = (𝑋 = 4) ∩ (𝑌 = 2)
- (𝑋𝑌 = 12) = (𝑋 = 6) ∩ (𝑌 = 2)

On résume cela dans le tableau suivant :

k 0 1 2 3 4 5 6 8 12

P(XY=k) 3 1 1 1 1 1 1 1 1
8 12 12 12 8 12 12 24 24

1 2 3 4 5 6 8 12
Donc 𝐸 (𝑋𝑌) = + + + + + + +
12 12 12 8 12 12 24 24

67
Donc 𝐸 (𝑋𝑌) =
24

Et on sait que 𝑐𝑜𝑣(𝑋, 𝑌) = 𝐸 (𝑋𝑌) − 𝐸 (𝑋 )𝐸(𝑌)

67 7 3 1
𝑐𝑜𝑣 (𝑋, 𝑌) = − × =
24 2 4 6

d) Déterminons le coefficient de corrélation entre les deux variables aléatoires X


et Y : 𝜌𝑋,𝑌 .

1
𝑐𝑜𝑣(𝑋, 𝑌) 6 1 192
𝜌𝑋,𝑌 = = = √
𝜎𝑋 𝜎𝑌 6 245
√35 √ 7
12 16

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Exercice 4

1) a) Montrons que f est continue sur ℝ.


−1 −1
 La fonction t→ e 4 t − e 3 t est continue sur ]0 ; +∞[ comme somme et
composée de fonctions continues.
 La fonction nulle est continue sur ]−∞ ; 0].
𝑙𝑖𝑚 ( ) 𝑙𝑖𝑚 −1 t
−1
t
 𝑓 𝑡 = e 4 − e 3 = 1 − 1 = 0 = f(0)
𝑡 → 0+ 𝑡 → 0+

Ces trois points montrent que la fonction f est continue sur ℝ.

b) Soit θ un réel de l’intervalle ]0, 1[.

θ3 > 0
θ3 − θ4 = θ3 (1 − θ). Et puisque {
(1 − θ) > 0

Alors θ3 − θ4 > 0.

c) Soit t un réel.
−1 −1
𝑡>0 ⇒ t < 0 ⇒ 0 < e 12 t < e0
12
−1
Donc si 𝑡 > 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 e 12 t ∈ ]0 ; 1[

d) Montrons que pour tout réel t, 𝑓(𝑡) ≥ 0.

 Si 𝑡 ∈ ]0 ; +∞[
−1 −1 −1 −1 −1
𝑓 (𝑡 ) = e 4 t − e 3 t = e3( 12 t) − e4( 12 t) = θ3 − θ4 (En posant θ = e 12 t )

D’après la question 1 b) θ3 − θ4 > 0. Donc 𝑓 (𝑡 ) > 0.

 Si 𝑡 ∈ ]−∞ ; 0] 𝑓(𝑡 ) = 0 Donc 𝑓(𝑡 ) ≥ 0.

On conclut donc que pour tout réel t, 𝑓(𝑡) ≥ 0.

2) a)
x
 Lorsque x ≤ 0 : F(x)=∫−∞ f(t)dt = 0. ( Car f est nulle si t ≤ 0 )

 Lorsque x > 0 :

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x 0 x x
F(x)=∫−∞ f(t)dt = ∫−∞ f(t)dt + ∫0 f(t)dt = ∫0 f(t)dt.

b) Soient x > 0 et a > 0,


x
−at
−1 −at x 1
∫ e dt = [ e ] = (1 − e−ax )
0 a 0 a
c) Soit x > 0 ,
x x −1 x −1 −1 −1
F(x) = ∫ f(t)dt = ∫ e 4 x dt − ∫ e 3 x dt = 4 (1 − e 4 x ) − 3 (1 − e 3 x ) .
0 0 0
−1 −1
x x
Donc F(x)=1-4e 4 +3e 3

lim −1
e4x = 0
lim
d) On sait que {x → +∞ −1 Donc F(x) = 1
lim x → +∞
e3x = 0
x → +∞
3) On sait que : P(3< 𝑋 ≤ 4) = F(4) − F(3). Donc :
−4 −3
P(3< 𝑋 ≤ 4) = ( 1-4e−1 +3e 3 ) − (1 − 4e 4 + 3e−1 )
−4 −3
Finalement : P(3< 𝑋 ≤ 4)=-7e−1 +3e 3 +4e 4 .
4) a) i) Soit x un réel.
P(X > 𝑥) = P(X > 𝑥) = 1 − P(X ≤ x)

Où (X > 𝑥) est l’événement contraire de (X > 𝑥).


ii) P(X ≤ μ) = P(X > 𝜇) ⇔ P(X ≤ μ) = 1 − P(X ≤ μ) ⇔ 2P(X ≤ μ) = 1
1
Donc P(X ≤ μ) = P(X > 𝜇) ⇔ P(X ≤ μ) =
2
1 1 −1 −1 1
iii) P(X ≤ μ) = 2 ⇔ F(u) = 2 ⇔ 1 − 4e 4 μ + 3e 3 μ = 2
1 −1 −1
Donc P(X ≤ μ) = ⇔ 1 − 8e 4 μ + 6e 3 μ = 0.
2

b) g est dérivable sur ]0, 1[ avec g ′ (θ) = −24θ2 (−1 + θ) < 0.


Donc g est strictement décroissante sur ]0, 1[ et puisqu’elle continue sur cet
intervalle alors g est une bijection de ]0, 1[ vers g(]0, 1[) = ]−1 ; 1[
lim lim ( )
( Car + g(x) = 1 et g x = −1 )
x → −1 x → 1−
1 −1 −1
c) On sait que : (E) ⇔ P(X ≤ μ) = 2 ⇔ 1 − 8e 4 μ + 6e 3 μ = 0
Pour que μ soit solution de (E) il faut que μ > 0 car sinon P(X ≤ μ) = 0.

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−1
Par un changement de variable θ = e 12 μ : μ > 0 donc θ ∈ ]0, 1[
(E) ⇔ 1 − 8θ3 + 6θ4 ⇔ g(θ) = 0
Or 0 ∈ ]−1, 1[ et g est une bijection de ]0, 1[ vers ]−1, 1[ donc la solution de
l’équation g(θ) = 0 est unique d’où l’unicité de θ et par la suite de μ.

Pour vos remarques ou pour contacter l’auteur :

Email : [email protected]

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CONCOURS NATIONAL D’ACCÈS


Aux Écoles de Management
(CNAEM)

Session 2014

ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES
Durée 4 heures

FILIÈRE : ECT
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Exercice 1

On considère les matrices suivantes :


−3 2 −3 1 1 1 0 1 1
1
𝐴 = (−6 4 −5) , 𝑇 = (0 1 2) , 𝑄 = 2 (−2 1 −3) ,
2 −1 2 0 0 1 −2 1 −1
1 1 −2
𝑃 = (2 1 −1)
0 −1 1
1) Montrer que la matrice T est inversible et calculer la matrice inverse 𝑇 −1 .
2) Calculer 𝑇 2 .
1 𝑛 𝑛2
𝑛
3) Vérifier, par récurrence, que ∀ 𝑛 ∈ ℕ on a : 𝑇 = (0 1 2𝑛).
0 0 1
4) Calculer le produit, PQ. En déduire que P est inversible et donner son inverse.
5) Calculer PTQ.
6) En déduire que A est inversible et calculer son inverse en fonction de P, 𝑇 −1 et
Q (on ne vous demande pas de donner l’expression de 𝐴−1 ).
7) Donner l’expression de 𝐴𝑛 en fonction de n, P, Q et 𝑇 𝑛 .
8) Pour tout entier naturel n, calculer les coefficients de la matrice 𝐴𝑛 en fonction de n
uniquement.
9) On considère trois suites (𝑎𝑛 ), (𝑏𝑛 ) 𝑒𝑡 (𝑐𝑛 ) définies par des conditions initiales
𝑎0 , 𝑏0 𝑒𝑡 𝑐0 et par les relations :

an+1 = −3an + 2bn −3 cn


∀𝑛 ∈ ℕ, { bn+1 = −6an +4bn − 5cn
cn+1 = 2an − bn + 2cn
an
On introduit la matrice 𝑋𝑛 = (bn )
cn
a) Reconnaître, pour tout entier naturel n, le produit 𝐴𝑋𝑛 .
En déduire l’expression de 𝑋𝑛 en fonction des matrices 𝐴𝑛 𝑒𝑡 𝑋0 et de l’entier
naturel n.

b) En déduire l’expression des suites (𝑎𝑛 ), (𝑏𝑛 ) 𝑒𝑡 (𝑐𝑛 ) en fonction de n


uniquement dans le cas où 𝑎0 = 1; 𝑏0 = 2 𝑒𝑡 𝑐0 = 4.
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Exercice 2

1 𝑥 2𝑛+1
Pour 𝑛 ∈ ℕ, on pose 𝐼𝑛 = ∫0 𝑑𝑥
1+𝑥 2

1) a) Calculer 𝐼0
b) Calculer 𝐼0 + 𝐼1 . En déduire 𝐼1 .
2 a) Quel est le signe de 𝐼𝑛 ?
1
b) Montrer que ∀𝑛 ∈ ℕ 𝐼𝑛 + 𝐼𝑛+1 = 2𝑛+2.
1
c) En déduire que ∀𝑛 ∈ ℕ 𝐼𝑛 ≤ 2𝑛+2

d) Montrer que la suite (𝐼𝑛 )𝑛∈ℕ est convergente et calculer sa limite.


e) Montrer par récurrence que :
𝑛

(−1)𝑘−1
∀𝑛 ∈ ℕ 2(−1 )𝑛−1 𝐼𝑛 = ∑ − 𝑙𝑛2
𝑘
𝑘=1

𝑙𝑖𝑚 ∑𝑛 (−1)𝑘−1
f) En déduire .
𝑛 → +∞ 𝑘=1 𝑘
3 a) À l’aide d’une intégration par parties, montrer que :
1
1 1 𝑥 2𝑛+3
𝐼𝑛 = + ∫ 𝑑𝑥
4( 𝑛 + 1) 𝑛 + 1 0 ( 1 + 𝑥 2 ) 2
1 𝑥 2𝑛+3 1
b) Etablir les inégalités : ∀𝑛 ∈ ℕ, 0 ≤ ∫0 (1+𝑥 2 )2
𝑑𝑥 ≤
2𝑛+4

𝑙𝑖𝑚
c) En déduire 𝑛𝐼 .
𝑛 → +∞ 𝑛
𝑛
(−1)𝑘−1
4) A l’aide des questions précédentes, donner un équivalent de ∑ 𝑘
− 𝑙𝑛2
𝑘=1
quand n tend vers +∞.

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Exercice 3
On considère une urne U contenant 4 boules numérotées 1, 2, 3, 4 et
indiscernables au toucher. On effectue une suite de tirages d’une boule avec
remise de la boule dans l’urne U.
⟦1 ; 4⟧ Désignera les entiers naturels i tel que 1 ≤ 𝑖 ≤ 4. C’est-à-dire 𝑖 = 1, 2, 3, 4.
k désigne un entier supérieur ou égale à 1. Pour tout 𝑖 ∈ ⟦1 ; 4⟧, On pose 𝑋𝑖 la
variable aléatoire égale au nombre d’obtentions de la boule numéro i au cours
des k premiers tirages.
1) Pour 𝑖 ∈ ⟦1 ; 4⟧, donner la loi de 𝑋𝑖 puis son espérance 𝐸(𝑋𝑖 ) et sa variance 𝑉(𝑋𝑖 ).
2) Les variables aléatoires 𝑋1 , 𝑋2 , 𝑋3 , 𝑋4 sont-elles indépendantes ?
3) Soient (𝑖, 𝑗) ∈ ⟦1 ; 4⟧2 tel que 𝑖 ≠ 𝑗
a) Déterminer la loi de la variable aléatoire 𝑋𝑖 + 𝑋𝑗 . Rappeler la variance de 𝑋𝑖 + 𝑋𝑗 .
b) En déduire la covariance du couple (𝑋𝑖 + 𝑋𝑗 ).
Pour tout entier k supérieur ou égal à 1, on note Zk la variable aléatoire égale au
nombre de numéros distincts obtenus au cours des k premiers tirages et on note
𝐸(𝑍𝑘 ) l’espérance de Zk .
4) Déterminer la loi de la variable aléatoire Z1 et la loi de la variable aléatoire Z2 .
En déduire E(Z1 )et E(Z2 ).
5) Pour k un entier supérieur ou égale à 1.
5) a) Déterminer P(Zk = 1).
b) Déterminer P(Zk = k).
c) Montrer que pour tout 𝑗 ∈ ⟦1 ; 4⟧,
𝑗 5−j
𝑃(𝑍𝑘+1 = 𝑗) = P(Zk = j) + P(Zk = j − 1).
4 4
3
d) En déduire que 𝐸 (𝑍𝑘+1 ) = 4 𝐸 (𝑍𝑘 ) + 1.

6) Montrer que la suite (𝑣𝑛 ) définie par 𝑣𝑘 = 𝐸(𝑍𝑘 ) − 4 est une suite géométrique
dont on déterminera la raison et le premier terme.
7) Déterminer P(Zk ≥ 5).
2𝑘 −2
8) Montrer que 𝑃(𝑍𝑘 = 2) = 6 4𝑘
.

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Exercice 4
Pour cet exercice, on donne 𝑒 −1 = 0.37.
On considère la fonction f définie pour tout réel x par :
𝑓 (𝑥 ) = 0 𝑠𝑖 𝑥 < 0
{ −𝑥
𝑓 (𝑥) = 𝑥𝑒 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 0
1) Etudier les variations de f sur [0 , +∞[.
2) Déterminer la limite de 𝑓(𝑥) quand x tend vers +∞.
3) Dresser le tableau de variation de f puis construire sa courbe représentative.
4) a) Soit a un réel strictement positif ; en utilisant une intégration par parties,
𝑎
calculer l’intégrale ∫0 𝑥𝑒 −𝑥 𝑑𝑥.
𝑙𝑖𝑚 𝑎
4) b) Déterminer ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝑎 → +∞
5) Montrer que f est la densité de probabilité d’une variable aléatoire X.
6) Calculer l’espérance E(X) de X.

Corrigé CNAEM 2014

Exercice 1
1) T est une matrice triangulaire dont les coefficients diagonaux sont tous non
nuls. Donc elle est inversible.
Pour déterminer son inverse on va utiliser la méthode du pivot de Gauss.

1 1 1 1 0 0
( 0 1 2 | 0 1 0 )
0 0 1 0 0 1

1 1 0 1 0 −1
( 0 1 0 | 0 1 −2 ) L2 ⟵ L2 − 2L3 et L1 ⟵ L1 − L3
0 0 1 0 0 1

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1 0 0 1 −1 1
( 0 1 0 | 0 1 −2 ) L1 ⟵ L1 − L2
0 0 1 0 0 1

1 −1 1
Donc T est inversible et T −1 = (0 1 −2)
0 0 1
2) Calculons T 2
1 1 1 1 1 1 1 2 4
2
T = (0 1 2) ( 0 1 2) = ( 0 1 4)
0 0 1 0 0 1 0 0 1
1 n n2
n
3) Vérifions, par récurrence, que ∀ n ∈ ℕ T = (0 1 2n).
0 0 1
1 0 0
0
 Pour n=0 : T = I = (0 1 0)
0 0 1
Donc la relation est vraie pour n=0.
1 n n2
 On suppose qu’il existe n ∈ ℕ tel que T n = (0 1 2n).
0 0 1
1 n n2 1 1 1 1 n+1 (n + 1)2
T n+1 n
= T T = (0 1 2n) (0 1 2) = ( 0 1 2(n + 1))
0 0 1 0 0 1 0 0 1
Donc la relation reste vraie pour n+1.
 Par le principe de la récurrence on conclut donc que
1 n n2
n
∀ n ∈ ℕ T = (0 1 2n).
0 0 1
4) Calculons PQ
1 1 1 −2 0 1 1 1 0 0
PQ = (2 1 )
−1 −2( 1 −3 ) = ( 0 1 0) = I
2
0 −1 1 −2 1 −1 0 0 1
Donc P est inversible et son inverse est : P−1 = Q

5) Calculons PTQ.

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1 1 −2 1 1 1 1 2 1
PT = (2 1 −1) (0 1 2 ) = ( 2 3 3)
0 −1 1 0 0 1 0 −1 −1
1 1 2 1 0 1 1
PTQ = (2 3 3 ) (−2 1 −3)
2
0 −1 −1 −2 1 −1
−3 2 −3
PTQ = (−6 4 −5) = A
2 −1 2
6) A=PTQ Donc A est inversible car elle est produit de matrices inversibles.
A−1 = (PTQ)−1 = ((PT)Q)−1 = Q−1 (PT)−1 = Q−1 T −1 P−1
Donc A−1 = PT −1 Q

7) A=PTQ Donc par une simple récurrence on montre que :


∀n∈ℕ An = PT n Q

8) Soit n un entier naturel. Calculons An .


1 1 −2 1 𝑛 𝑛2 1 𝑛+1 𝑛2 + 2𝑛 − 2
n
PT = (2 1 −1) (0 1 2𝑛 ) = ( 2 2𝑛 + 1 2𝑛2 + 2𝑛 − 1)
0 −1 1 0 0 1 0 −1 −2𝑛 + 1
1 1 𝑛+1 𝑛2 + 2𝑛 − 2 0 1 1
PT n Q = (2 2𝑛 + 1 2𝑛 + 2𝑛 − 1) (−2
2 1 −3)
2
0 −1 −2𝑛 + 1 −2 1 −1
−2𝑛2 − 6𝑛 + 2
1
𝑛2 + 3𝑛 −𝑛2 − 5𝑛
Donc An = ( −4𝑛2 − 8𝑛 2𝑛2 + 4𝑛 + 2 −2𝑛2 − 8𝑛)
2
4𝑛 −2𝑛 2𝑛 + 2
9) a) Soit n un entier naturel.
−3 2 −3 an −3an + 2bn −3 cn an+1
𝐴𝑋𝑛 = (−6 4 −5) (bn ) = ( −6an +4bn − 5cn ) = (bn+1 ) = 𝑋𝑛+1
2 −1 2 cn 2an − bn + 2cn cn+1
Donc par une simple récurrence on montre que :
∀n∈ℕ 𝑋𝑛 = An 𝑋0
9) b)
2
1 −2𝑛 − 6𝑛 + 2 𝑛2 + 3𝑛 −𝑛2 − 5𝑛 1
n
A 𝑋0 = ( 2
−4𝑛 − 8𝑛 2𝑛2 + 4𝑛 + 2 −2𝑛 − 8𝑛 2)
2 ) (
2
4𝑛 −2𝑛 2𝑛 + 2 4

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1 −4𝑛2 − 20𝑛 + 2 −2𝑛2 − 10𝑛 + 1


An 𝑋0 = (−8𝑛2 − 32𝑛 + 4) = (−4𝑛2 − 16𝑛 + 2)
2
8𝑛 + 8 4𝑛 + 4
an −2𝑛2 − 10𝑛 + 1
Or A 𝑋0 = 𝑋𝑛 = (bn ) = (−4𝑛2 − 16𝑛 + 2)
n

cn 4𝑛 + 4
an = −2𝑛2 − 10𝑛 + 1
Ainsi ∀ n ∈ ℕ {bn = −4𝑛2 − 16𝑛 + 2
cn = 4𝑛 + 4

Corrigé exercice 2 :
1 𝑥 1 1 1
1) a) On a 𝐼0 = ∫0 2
𝑑𝑥 = [ ln(1 + 𝑥 2 )] = 𝑙𝑛2
1+𝑥 2 0 2

1 𝑥 3 +𝑥 1 𝑥(1+𝑥 2 ) 1 1 1 1
b) 𝐼0 + 𝐼1 = ∫0 𝑑𝑥 = ∫0 𝑑𝑥 = ∫0 𝑥𝑑𝑥 = [ 𝑥 2 ] =
1+𝑥 2 1+𝑥 2 2 2 0
1 1
Donc 𝐼1 = − 𝐼0 = (1 − 𝑙𝑛2)
2 2
𝑥 2𝑛+1 1 𝑥 2𝑛+1
2) a) Soit 𝑛 ∈ ℕ. On a ∀𝑥 ∈ [0 , 1] 1+𝑥 2
≥ 0 . Donc ∫0
1+𝑥 2
𝑑𝑥 ≥ 0

Ainsi 𝐼𝑛 est positif pour tout 𝑛 ∈ ℕ.

1 𝑥 2𝑛+1 +𝑥 2𝑛+3 1 𝑥 2𝑛+1 (1+𝑥 2 ) 1


b) Soit 𝑛 ∈ ℕ. 𝐼𝑛 + 𝐼𝑛+1 = ∫0 𝑑𝑥 = ∫0 𝑑𝑥 = ∫0 𝑥 2𝑛+1 𝑑𝑥
1+𝑥 2 1+𝑥 2
1
𝑥 2𝑛+2 1
Donc 𝐼𝑛 + 𝐼𝑛+1 = [ ] =
2𝑛+2 0 2𝑛+2

c) Soit 𝑛 ∈ ℕ. D’après la question 2-a) 𝐼𝑛+1 ≥ 0 Donc 𝐼𝑛 + 𝐼𝑛+1 ≥ 𝐼𝑛


1
Ce qui prouve que ≥ 𝐼𝑛 .
2𝑛+2
1
Donc ∀𝑛 ∈ ℕ 𝐼𝑛 ≤
2𝑛+2

1
d) D’après ce qui précède ∀𝑛 ∈ ℕ 0 ≤ 𝐼𝑛 ≤ 2𝑛+2
𝑙𝑖𝑚 1
Or = 0 Donc par passage à la limite on conclut par le théorème des
𝑛 → +∞ 2𝑛+2
𝑙𝑖𝑚
gendarmes que la suite (𝐼𝑛 )𝑛∈ℕ est convergente et 𝐼 = 0.
𝑛 → +∞ 𝑛
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(−1)𝑘−1
e) Montrons par récurrence que : ∀𝑛 ∈ ℕ∗ 2(−1)𝑛−1 𝐼𝑛 = ∑𝑛𝑘=1 𝑘
− 𝑙𝑛2

Pour 𝑛 = 1. La formule est vraie puisque 2𝐼1 = 1 − 𝑙𝑛2


(−1)𝑘−1
On suppose qu’il existe 𝑛 ∈ ℕ∗ tel que 2(−1)𝑛−1 𝐼𝑛 = ∑𝑛𝑘=1 − 𝑙𝑛2
𝑘

1 2(−1)𝑛
2(−1)𝑛 𝐼𝑛+1 = 2(−1)𝑛 ( − 𝐼𝑛 ) = − 2(−1)𝑛 𝐼𝑛
2𝑛 + 2 2𝑛 + 2
𝑛 𝑛+1
(−1)𝑛 (−1)𝑘−1 (−1)𝑘−1
2(−1)𝑛 𝐼𝑛+1 = +∑ − 𝑙𝑛2 = ∑ − 𝑙𝑛2
𝑛+1 𝑘 𝑘
𝑘=1 𝑘=1

Ainsi la formule reste vraie pour n+1.


(−1)𝑘−1
Donc ∀𝑛 ∈ ℕ∗ 2(−1)𝑛−1 𝐼𝑛 = ∑𝑛𝑘=1 − 𝑙𝑛2
𝑘

(−1)𝑘−1
f) On a ∀𝑛 ∈ ℕ∗ 2(−1)𝑛−1 𝐼𝑛 = ∑𝑛𝑘=1 𝑘
− 𝑙𝑛2
𝑙𝑖𝑚
Puisque 𝐼 = 0. Alors par passage à la limite on a
𝑛 → +∞ 𝑛
𝑙𝑖𝑚 ∑𝑛 (−1)𝑘−1
= 𝑙𝑛2.
𝑛 → +∞ 𝑘=1 𝑘

1 𝑥 2𝑛+1
3) a) Calculons 𝐼𝑛 = ∫0 1+𝑥 2
𝑑𝑥
1
𝑢′ (𝑥) = 𝑥 2𝑛+1 𝑢 (𝑥 ) = 𝑥 2𝑛+2
2𝑛+2
On pose { 1 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 { ′ 2𝑥
𝑣 (𝑥 ) = 2 𝑣 (𝑥) = − (1+𝑥2 )2
1+𝑥

Une intégration par partie nous donne :


1 1
1 1 2𝑛+2
1 𝑥 2𝑛+3
𝐼𝑛 = [ 𝑥 ] + ∫ 𝑑𝑥
1 + 𝑥 2 2𝑛 + 2 0 𝑛 + 1 0 (1 + 𝑥 2 )2
1 1 1 𝑥 2𝑛+3
Donc 𝐼𝑛 =
4(𝑛+1)
+ ∫
𝑛+1 0 (1+𝑥 2 )2
𝑑𝑥

𝑥 2𝑛+3 1 𝑥 2𝑛+3
b) Soit 𝑛 ∈ ℕ. On a ∀𝑥 ∈ [0 , 1] (1+𝑥 2 )2
≥ 0 . Donc ∫0 (1+𝑥 2 )2
𝑑𝑥 ≥ 0

Et on a aussi ∀𝑥 ∈ [0 , 1] 1 + 𝑥 2 ≤ (1 + 𝑥 2 )2
𝑥 2𝑛+3 𝑥 2𝑛+3 1 𝑥 2𝑛+3 1 𝑥 2𝑛+3
Donc ∀𝑥 ∈ [0 , 1] (1+𝑥 2 )2
≤ Alors ∫0 𝑑𝑥 ≤ ∫0 𝑑𝑥 = 𝐼𝑛+1
1+𝑥 2 (1+𝑥 2 )2 1+𝑥 2
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1 1 𝑥 2𝑛+3 1
Or d’après la question 2-c) 𝐼𝑛+1 ≤ Donc ∫0 (1+𝑥 2 )2
𝑑𝑥 ≤
2𝑛+4 2𝑛+4

1 𝑥 2𝑛+3 1
Il en résulte que ∀𝑛 ∈ ℕ, 0 ≤ ∫0 (1+𝑥 2 )2
𝑑𝑥 ≤
2𝑛+4

𝑛 1 𝑥 2𝑛+3 𝑛
c) D’après la question précédente ∀𝑛 ∈ ℕ, 0 ≤ 𝑛+1 ∫0 (1+𝑥 2 )2
𝑑𝑥 ≤
(𝑛+1)(2𝑛+4)

𝑙𝑖𝑚 𝑛
Or =0
𝑛 → +∞ (𝑛+1)(2𝑛+4)

𝑙𝑖𝑚 𝑛 1 𝑥 2𝑛+3
Donc selon le théorème des gendarmes ∫ 𝑑𝑥 = 0
𝑛 → +∞ 𝑛+1 0 (1+𝑥2 )2
𝑛 𝑛 1 𝑥 2𝑛+3 𝑙𝑖𝑚 𝑛 1
Et on a : 𝑛𝐼𝑛 = + ∫ 𝑑𝑥 et =
4(𝑛+1) 𝑛+1 0 (1+𝑥 2 )2 𝑛 → +∞ 4(𝑛+1) 4

𝑙𝑖𝑚 1
Donc par passage à la limite 𝑛𝐼𝑛 =
𝑛 → +∞ 4

𝑙𝑖𝑚 1 1
4) On a 𝑛𝐼𝑛 = Donc 𝐼𝑛 est équivalent à quand n tend vers +∞.
𝑛 → +∞ 4 4𝑛

(−1)𝑘−1 (−1)𝑘−1
Et puisque ∀𝑛 ∈ ℕ∗ 2(−1)𝑛−1 𝐼𝑛 = ∑𝑛𝑘=1 − 𝑙𝑛2. Alors ∑𝑛𝑘=1 − 𝑙𝑛2 est
𝑘 𝑘
(−1)𝑛−1
équivalent à quand n tend vers +∞.
2𝑛

Corrigé exercice 3 :

1) Soit 𝑖 ∈ ⟦1 ; 4⟧, 𝑋𝑖 représente le nombre de succès (Avoir une boule numérotée


1
i dont la probabilité est égale à ) dans k épreuves identiques et indépendantes.
4
1
Donc 𝑋𝑖 suit la loi binomiale 𝑋𝑖 ↝ ℬ (𝑘 , )
4

𝑋𝑖 (Ω) = ⟦0 ; 𝑘 ⟧
Ainsi { 𝑝 1 𝑝 3 𝑘−𝑝
∀𝑝 ∈ ⟦0 ; 𝑘 ⟧ 𝑃(𝑋𝑖 = 𝑝) = 𝐶𝑘 ( ) ( )
4 4

Connaissant l’espérance et la variance d’une variable aléatoire suivant la loi


𝑘 3𝑘
binomiale on conclut que : 𝐸 (𝑋𝑖 ) = et 𝑉 (𝑋𝑖 ) = .
4 16

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2) Indépendances des variables aléatoires 𝑋1 , 𝑋2 , 𝑋3 , 𝑋4 :


Soient (𝑖, 𝑗) ∈ ⟦1 ; 4⟧2 tel que 𝑖 ≠ 𝑗.
Il est clair qu’on ne peut pas avoir simultanément la boule numéro i k fois et la
boule numéro j k fois. On traduit ceci en terme de probabilité par :

𝑃 ((𝑋𝑖 = 𝑘 ) ∩ (𝑋𝑗 = 𝑘)) = 0


1 𝑝 1 𝑝
Mais on sait que 𝑃(𝑋𝑖 = 𝑘 )𝑃(𝑋𝑗 = 𝑘) = ( ) ( ) ≠ 0
4 4

Il en résulte que les variables aléatoires 𝑋𝑖 et 𝑋𝑗 ne sont pas indépendantes.


Donc les variables aléatoires 𝑋1 , 𝑋2 , 𝑋3 , 𝑋4 ne sont pas indépendantes.

3) a) 𝑋𝑖 + 𝑋𝑗 représente le nombre de succès (Avoir une boule numérotée i ou


1
avoir une boule numérotée j dont la probabilité est égale à ) dans k épreuves
2

identiques et indépendantes.
1
Donc 𝑋𝑖 + 𝑋𝑗 suit la loi binomiale 𝑋𝑖 + 𝑋𝑗 ↝ ℬ (𝑘 , )
2

(𝑋𝑖 + 𝑋𝑗 )(Ω) = ⟦0 ; 𝑘 ⟧
Ainsi { 𝑝 1 𝑝 1 𝑘−𝑝 𝑝 1 𝑘
∀𝑝 ∈ ⟦0 ; 𝑘 ⟧ 𝑃(𝑋𝑖 + 𝑋𝑗 = 𝑝) = 𝐶𝑘 ( ) ( ) = 𝐶𝑘 ( )
2 2 2

3) b) Connaissant la variance d’une variable aléatoire suivant la loi binomiale on


𝑘
a alors 𝑉(𝑋𝑖 + 𝑋𝑗 ) = .
4

Et on sait que 𝑉(𝑋𝑖 + 𝑋𝑗 ) = 𝑉 (𝑋𝑖 ) + 𝑉(𝑋𝑗 ) + 2𝑐𝑜𝑣( 𝑋𝑖 , 𝑋𝑗 )


1
Donc 𝑐𝑜𝑣( 𝑋𝑖 , 𝑋𝑗 ) = (𝑉(𝑋𝑖 + 𝑋𝑗 ) − 𝑉 (𝑋𝑖 ) + 𝑉(𝑋𝑗 ))
2
1 𝑘 3𝑘 3𝑘 𝑘
Donc 𝑐𝑜𝑣( 𝑋𝑖 , 𝑋𝑗 ) = ( − − )=− .
2 4 16 16 16

4) On a Z1 (𝛺) = {1} et P(Z1 = 1) = 1 et E(Z1 ) = 1.


Et on a : Z2 (𝛺) = {1, 2}
12 1
P(Z2 = 1) = 4 × = 7
42 4
Et { 1 3 3
Et E(Z2 ) = P(Z2 = 1) + 2P(Z2 = 2) = 4
P(Z2 = 2) = 4 × × =
4 4 4

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5)a) Soit k un entier supérieur ou égale à 1.


1k 1
P(Zk = 1) = 4 × k = k−1
4 4

5) b) Déterminons P(Zk = k)
P(Z1 = 1) = 1
3
P(Z2 = 2) =
4
1 3 2 6 3
P(Z3 = 3) = 4 × × × = =
4 4 4 16 8
1 3 2 1 3
P(Z4 = 4) = 4 × × × × =
4 4 4 4 32
Si k ≥ 5 alors P(Zk = k) = 0 Car on ne peut pas avoir plus de 4 numéros
distincts.

5) c) Soit j ∈ ⟦1 ; 4⟧
P(Zk+1 = j) = P(Zk = j)P(Zk=j) (Zk+1 = j) + P(Zk = j − 1)P(Zk=j−1) (Zk+1 = j)
j
Or P(Zk=j) (Zk+1 = j) = Car elle correspond à l’événement « choisir , lors du
4

(k + 1)ième tirage une boule déjà choisie lors des tirages précédents ».
4−(j−1)
Et P(Zk=j−1) (Zk+1 = j) = . Car elle correspond à l’événement « choisir , lors
4

du (k + 1)ième tirage une boule non choisie lors des tirages précédents ».
j 5−j
Donc P(Zk+1 = j) = P(Zk = j) + P(Zk = j − 1).
4 4

3
5) d) Montrons que E(Zk+1 ) = 4 E(Zk ) + 1
3 3
On a E(Zk ) + 1 = (P(Zk = 1) + 2P(Zk = 2) + 3P(Zk = 3) + 4P(Zk = 4)) + 1
4 4

Et puisque 1 = P(Zk = 1) + P(Zk = 2) + P(Zk = 3) + P(Zk = 4)


3 7 5 13
E(Zk ) + 1 = P(Zk = 1) + P(Zk = 2) + P(Zk = 3) + 4P(Zk = 4)
4 4 2 4
D’un autre côté :
E(Zk+1 ) = P(Zk+1 = 1) + 2P(Zk+1 = 2) + 3P(Zk+1 = 3) + 4P(Zk+1 = 4)

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Et on a d’après la question 5-c)


1 5−1 1
P(Zk+1 = 1) = P(Zk = 1) +
P(Zk = 0) = P(Zk = 1)
4 4 4
2 5−2
P(Zk+1 = 2) = P(Zk = 2) + P(Zk = 2 − 1)
4 4
1 3
P(Zk+1 = 2) = P(Zk = 2) + P(Zk = 1)
2 4
3 5−3
P(Zk+1 = 3) = P(Zk = 3) + P(Zk = 3 − 1)
4 4
3 1
P(Zk+1 = 3) = P(Zk = 3) + P(Zk = 2)
4 2
4 5−4
P(Zk+1 = 4) = P(Zk = 4) + P(Zk = 4 − 1)
4 4
1
P(Zk+1 = 4) = P(Zk = 4) + P(Zk = 3)
4
Ainsi on obtient :
7 5 13
E(Zk+1 ) = P(Zk = 1) + P(Zk = 2) + P(Zk = 3) + 4P(Zk = 4)
4 2 4
3
Ce qui prouve que 𝐸 (𝑍𝑘+1 ) = 𝐸 (𝑍𝑘 ) + 1.
4

6) Montrons que la suite (𝑣𝑛 ) définie par 𝑣𝑘 = 𝐸 (𝑍𝑘 ) − 4 est une suite
géométrique.
3 3
𝑣𝑘+1 = 𝐸 (𝑍𝑘+1 ) − 4 = 𝐸 (𝑍𝑘 ) + 1 − 4 = 𝐸 (𝑍𝑘 ) − 3
4 4
3 3
Donc 𝑣𝑘+1 = (𝐸 (𝑍𝑘 ) − 4) = 𝑣𝑘
4 4
3
Il en résulte que la suite (𝑣𝑛 ) est une suite géométrique de raison .
4

Et son premier terme est 𝑣1 = 𝐸 (𝑍1 ) − 4 = 1 − 4 = −3

7) P(Zk ≥ 5) = 0 Car on dispose uniquement de 4 boules distinctes, donc on ne


peut pas obtenir 5 numéros distincts ou plus, au cours des k premiers tirages.

2𝑘 −2
8) Montrons que 𝑃(𝑍𝑘 = 2) = 6 4𝑘
.

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On va procéder par récurrence sur k.


21 −2
- 𝑃(𝑍1 = 2) = 6 = 0 Donc la formule est vraie pour k = 1
41
2𝑘 −2
- On suppose qu’il existe un entier k ≥ 1 tel que 𝑃(𝑍𝑘 = 2) = 6 .
4𝑘

2 5−2
𝑃(𝑍𝑘+1 = 2) = P(Zk = 2) + P(Zk = 2 − 1)
4 4
2 3
𝑃(𝑍𝑘+1 = 2) = P(Zk = 2) + P(Zk = 1)
4 4
2 2𝑘 − 2 3 1 3 × 2𝑘 − 6 + 3 12 × 2𝑘 − 12
𝑃(𝑍𝑘+1 = 2) = 6 + = =
4 4𝑘 4 4k−1 4𝑘 4𝑘+1
2𝑘+1 −2
Donc 𝑃(𝑍𝑘+1 = 2) = 6
4𝑘+1

Donc la formule reste vraie pour k+1.


Il en résulte par le principe de la récurrence que pour tout entier k ≥ 1 on a :
2𝑘 −2
𝑃(𝑍𝑘 = 2) = 6 .
4𝑘

Corrigé exercice 4 :

1) Etudions les variations de f sur [0 , +∞[.


Soit x ∈ [0 , +∞[
f est dérivable sur [0 , +∞[ et f ′ (x) = e−x − xe−x = (1 − x)e−x .
Ainsi le signe de f ′ (x) sur [0 , +∞[ est celui de (1 − x).
f ′ (x) ≥ 0 si 0 ≤ x ≤ 1 f est croissante sur [0 ; 1]
Donc { Alors {
f ′ (x) ≤ 0 si x ≥ 1 f est décroissante sur [0 ; +∞[

2) Déterminons la limite de f(x) quand x tend vers +∞.


lim ( ) lim lim ( ) t
f x = xe−x = −t e = 0 ( par changement de variable
x → +∞ x → +∞ t → −∞
t = −x).

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3) On résume ces résultats dans le tableau de variation suivant :

0 1
x −∞ +∞
e−1

f(x) 0 0 0

a
4) a) calculons l’intégrale ∫0 xe−x dx.
u′ (t) = e−x u(t) = −e−x
On pose { Alors { ′
v(t) = x v (t ) = 1
Une intégration par partie nous donne :
a a

∫ xe−x dx = [−xe−x ]a0 + ∫ e−x dx = [−xe−x ]a0 + [−e−x ]a0 = −ae−a − e−a + 1
0 0

lim a
4) b) Déterminons ∫0 f(x)dx
a → +∞
lim a lim
On a donc : ∫0 f(x)dx = − ae−a − e−a + 1 = 1
a → +∞ a → +∞

5) Montrons que f est la densité de probabilité d’une variable aléatoire X.


 Positivité de la fonction f :
∀𝑥 ∈ ]−∞ ; 0[ 𝑓(𝑥) ≥ 0 (Car f est nulle sur ]−∞ ; 0[ ).
𝑥≥0
∀𝑥 ∈ [0 ; +∞[ { Donc ∀𝑥 ∈ [0 ; +∞[ 𝑓(𝑥) ≥ 0.
e−x > 0
Donc f est positive sur ℝ.
 Continuité de f :
La fonction nulle est continue sur ]−∞ ; 0[.
La fonction 𝑥 → xe−x est continue sur ]0 ; +∞[ (Comme produit de fonctions
continues).
Donc f est continue sur ℝ (Sauf peut-être en 0).
 Convergence de l’intégrale
lim a +∞
On a ∫0 f(x)dx = 1 Donc l’intégrale ∫0 f(x)dx converge et vaut 1.
a → +∞
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0
Et puisque f est la fonction nulle sur ]−∞ , 0[, alors l’intégrale ∫−∞ f(x)dx converge
et vaut 0.
+∞ +∞
Il en résulte que l’intégrale ∫−∞ f(x)dx converge et ∫−∞ f(x)dx = 1.
Ces trois points qu’on vient de démontrer prouve que f est la densité de
probabilité d’une variable aléatoire X.

6) Calculons l’espérance E(X) de X.


a
calculons l’intégrale ∫0 x 2 e−x dx.
u′ (t) = e−x u(t) = −e−x
On pose { Alors {
v (t ) = x 2 v ′ (t) = 2x
Une intégration par partie nous donne :
a a

∫ x 2 e−x dx = [−x 2 e−x ]a0 + 2 ∫ xe−x dx = −a2 e−a + 2(−ae−a − e−a + 1)


0 0

lim a lim a
Donc ∫0 xf(x)dx = ∫0 x 2 e−x dx
a → +∞ a → +∞
lim a lim
Donc ∫0 xf(x)dx = − a2 e−a + 2(−ae−a − e−a + 1) = 2
a → +∞ a → +∞
+∞
Donc l’intégrale ∫0 xf(x)dx converge et vaut 2.
0
Et puisque f est la fonction nulle sur ]−∞ , 0[, alors l’intégrale ∫−∞ xf(x)dx
converge et vaut 0.
+∞ +∞
Il en résulte que l’intégrale ∫−∞ xf(x)dx converge et ∫−∞ xf(x)dx = 2.
Donc 𝐸 (𝑋 ) = 2

Pour vos remarques ou pour contacter l’auteur :

Email : [email protected]

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Exercices corrigés du
concours ISCAE

Analyse

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Exercice 1)
Soit 𝑓𝑛 la fonction définie pour tout réel x et tout entier naturel n par :
𝑒 −𝑛𝑥
𝑓𝑛 (𝑥) = .
1+𝑒 −𝑥
1
Pour tout entier naturel n, on pose 𝑈𝑛 = ∫0 𝑓𝑛 (𝑥)𝑑𝑥.
Alors la suite (𝑈𝑛 )𝑛∈ℕ est :

A B C D E
divergente Converge vers Converge vers Converge vers Autre réponse
1 𝑒 −1 0

Corrigé exercice 1)
∀𝑛 ∈ ℕ 0 ≤ 𝑓𝑛 (𝑥) ≤ 𝑒 −𝑛𝑥
1 1
Par intégration : ∀𝑛 ∈ ℕ 0 ≤ ∫0 𝑓𝑛 (𝑥)𝑑𝑥 ≤ ∫0 𝑒 −𝑛𝑥 𝑑𝑥
−𝑒 −𝑛𝑥 1
Donc ∀𝑛 ∈ ℕ 0 ≤ 𝑈𝑛 ≤ [ ]
𝑛 0
1
D’où ∀𝑛 ∈ ℕ 0 ≤ 𝑈𝑛 ≤ (1 − 𝑒 −𝑛 )
𝑛

𝑙𝑖𝑚 1
=0
𝑙𝑖𝑚 1 (
{ 𝑛 → +∞
𝑛
Or Donc 1 − 𝑒 −𝑛 ) = 0
𝑙𝑖𝑚 𝑛 → +∞ 𝑛
𝑒 −𝑛 = 0
𝑛 → +∞
𝑙𝑖𝑚
On conclut finalement grâce au théorème des gendarmes que 𝑈 =0
𝑛 → +∞ 𝑛
La bonne réponse est donc 𝐷
*****************************************************************************

Exercice 2)
Soit a un nombre réel et n un entier naturel non nul et soit f la fonction définie sur
l’intervalle [0 ; +∞[ par :
1−(1+𝑥)−𝑛
f(x)= { 𝑠𝑖 𝑥 > 0
𝑥
𝑎 𝑠𝑖 𝑥 = 0
La condition nécessaire et suffisante pour que f soit continue en 0 est :

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A B C D E
𝑎 = −1 𝑎=0 𝑎 =𝑛+1 𝑎 =𝑛−1 Autre réponse

Corrigé exercice 2)
Soit n un entier naturel non nul et soit g la fonction définie sur l’intervalle
[0 ; +∞[ par :
g(x)= (1 + 𝑥)−𝑛 .
G est dérivable sur [0 ; +∞[ comme quotient de deux fonctions dérivables et
dont le dénominateur ne s’annule pas.
Donc ∀ 𝑥 ∈ [0 ; +∞[ 𝑔′ (𝑥) = −𝑛(1 + 𝑥)−𝑛−1
𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥)−𝑔(0) 𝑙𝑖𝑚 1−(1+𝑥)−𝑛
On a donc: + =− = 𝑔′ (0) = −𝑛
𝑥→0 𝑥−0 𝑥 → 0+ 𝑥

𝑙𝑖𝑚 1−(1+𝑥)−𝑛 𝑙𝑖𝑚 ( )


Alors : + =𝑛= 𝑓 𝑥
𝑥→0 𝑥 𝑥 → 0+
𝑙𝑖𝑚 ( )
Pour que f soit continue en 0 il faut que 𝑓 𝑥 = 𝑓 (0) = 𝑎
𝑥 → 0+
La condition nécessaire et suffisante pour que f soit continue en 0 est que 𝑎 = 𝑛

La bonne réponse est donc 𝐸


*****************************************************************************
Exercice 3)
Soient a, b et c trois nombres réels vérifiant la condition :
𝑎 + 𝑏𝑥 + 𝑐𝑥 2 > 0, 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 ≥ 0
𝑙𝑛𝑥
On considère la fonction f définie sur [1 ; +∞[ par : 𝑓(𝑥) =
𝑎+𝑏𝑥+𝑐𝑥 2

Où ln désigne le logarithme népérien.


𝑙𝑛2 𝑙𝑛3 𝑙𝑛4
On suppose que 𝑓 (2) = ; 𝑓 (3) = ; 𝑓 (4) =
8 15 24

On en déduit alors que le coefficient b est égale à :

A B C D E
0 1 2 3 Autre réponse

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Corrigé exercice 3)

𝑙𝑛2 𝑙𝑛2
𝑓 (2) = =
8 𝑎+2𝑏+4𝑐
𝑙𝑛3 𝑙𝑛2
On a : 𝑓 (3) = = On aboutie alors au système linéaire suivant :
15 𝑎+3𝑏+9𝑐
𝑙𝑛4 𝑙𝑛2
( )
{𝑓 4 = 24
=
𝑎+4𝑏+16𝑐

𝑎 + 2𝑏 + 4𝑐 = 8
{ 𝑎 + 3𝑏 + 9𝑐 = 15
𝑎 + 4𝑏 + 16𝑐 = 24

𝑎 + 2𝑏 + 4𝑐 = 8
{ 𝑏 + 5𝑐 = 7 𝐿2 ⟵ 𝐿2 − 𝐿1 et 𝐿3 ⟵ 𝐿3 − 𝐿1
2𝑏 + 12𝑐 = 16

𝑎 + 2𝑏 + 4𝑐 = 8
{ 𝑏 + 5𝑐 = 7 𝐿3 ⟵ 𝐿3 − 2𝐿2
2𝑐 = 2

𝑎=0
On trouve finalement : {𝑏=2
𝑐=1

La bonne réponse est donc 𝐶


*****************************************************************************
Exercice 4)
𝑈0 = 0
Soit la suite (𝑈𝑛 )𝑛∈ℕ définie par : { 2𝑈𝑛 +3
𝑈𝑛+1 = 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑛 ∈ ℕ
𝑈𝑛 +4
𝑈𝑛 −1
La suite (𝑉𝑛 )𝑛∈ℕ définie pour tout n ∈ ℕ par 𝑉𝑛 = est une suite géométrique
𝑈𝑛 +3

de raison q. Quelle est la valeur de q ?

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A B C D E
3 2 −1 1 Autre réponse
4 3 5

Corrigé exercice 4)

2𝑈𝑛 +3 2𝑈𝑛 +3−𝑈𝑛 −4


𝑈𝑛+1 −1 −1 𝑈𝑛 −1
𝑈𝑛 +4 𝑈𝑛 +4
Soit n ∈ ℕ, 𝑉𝑛+1 = = 2𝑈𝑛 +3 = 2𝑈𝑛 +3+3𝑈𝑛 +12 =
𝑈𝑛+1 +3 +3 5𝑈𝑛 +15
𝑈𝑛 +4 𝑈𝑛 +4

1 𝑈𝑛 −1
Donc 𝑉𝑛+1 = ( )
5 𝑈𝑛 +3

1
Finalement : 𝑉𝑛+1 = 𝑉𝑛
5

1
La suite (𝑉𝑛 )𝑛∈ℕ est une suite géométrique de raison 𝑞 = .
5

La bonne réponse est donc 𝐷


*****************************************************************************
Exercice 5)
1 𝑥 𝑛 𝑒 1−𝑥
On considère, pour tout n entier naturel, l’intégrale : 𝐼𝑛 = ∫0 𝑑𝑥.
𝑛!

Après une intégration par partie donnant une relation de récurrence entre
𝐼𝑛 𝑒𝑡 𝐼𝑛+1 montrer que pour tout entier naturel n, on a : 𝐼𝑛 =

A B C D E
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 Autre réponse
1 1 2 1
𝑒+ ∑ ∑ 1− ∑ 𝑒− ∑
𝑝 = 0 𝑝! 𝑝 = 0 𝑝! 𝑝 = 0 𝑝! 𝑝 = 0 𝑝!

Corrigé exercice 5)
Soit 𝑛 ∈ ℕ
1 𝑥 𝑛+1 𝑒 1−𝑥
On a : 𝐼𝑛+1 = ∫0 𝑑𝑥.
(𝑛+1)!

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𝑢′ (𝑥) = 𝑒 1−𝑥 𝑢(𝑥) = −𝑒 1−𝑥


On pose { 𝑥 𝑛+1 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 { 𝑥𝑛
𝑣 (𝑥 ) = 𝑣 ′ (𝑥 ) =
(𝑛+1)! 𝑛!

Une intégration par partie nous donne :


1
−𝑥 𝑛+1 𝑒 1−𝑥 1 𝑥 𝑛 𝑒 1−𝑥
𝐼𝑛+1 = [ ] − ∫0 𝑑𝑥.
(𝑛+1)! 0 𝑛!

−1
𝐼𝑛+1 = + 𝐼𝑛
(𝑛+1)!
𝑛
1
Démontrons par récurrence que ∀𝑛∈ℕ ∗
𝐼𝑛 = − ∑ + 𝐼0
𝑝!
𝑝=1
1
−11
- Pour 𝑛 = 1 on a 𝐼1 = + 𝐼0 = − ∑ + 𝐼0
(0+1)! 𝑝!
𝑝=1
Donc la relation est vraie pour 𝑛 = 0
𝑛
1
- On suppose qu’il existe 𝑛 ∈ ℕ tel que 𝐼𝑛 = − ∑ ∗
+ 𝐼0 .
𝑝!
𝑝=1
𝑛
−1 −1 1
On a 𝐼𝑛+1 = (𝑛+1)! + 𝐼𝑛 = (𝑛+1)! − ∑ + 𝐼0 .
𝑝!
𝑝=1
𝑛+1
1
Donc 𝐼𝑛+1 =− ∑ + 𝐼0
𝑝!
𝑝=1
- Alors par le principe de récurrence on conclut que
𝑛
1
∀𝑛 ∈ℕ ∗
𝐼𝑛 = − ∑ + 𝐼0
𝑝!
𝑝=1
1
Or 𝐼0 = ∫0 𝑒 1−𝑥 𝑑𝑥 = [−𝑒 1−𝑥 ]10 = −1 + 𝑒
𝑛 𝑛
1 1 1
Donc 𝑛 ∈ ℕ 𝐼𝑛 = − ∑∗
+ −1 + 𝑒 = − ∑ + − +𝑒
𝑝! 𝑝! 0!
𝑝=1 𝑝=1
𝑛
1
D’où : 𝐼𝑛 = 𝑒 − ∑ Cette relation reste vraie pour 𝑛 = 0
𝑝!
𝑝=0
𝑛
1
Finalement ∀ 𝑛 ∈ ℕ 𝐼𝑛 = 𝑒 − ∑
𝑝!
𝑝=0

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La bonne réponse est donc 𝐷


*****************************************************************************

Exercice 6)
𝑥 𝑡−1
Soit F la fonction définie sur ]0, +∞[ par F(x)=∫0 𝑑𝑡
√2𝑡+1

𝑙𝑖𝑚
𝐹(𝑥)=
𝑥 → +∞

A B C D E
−∞ 1 0 +∞ Autre réponse
2

Corrigé exercice 6)
Soit x ∈ ]0, +∞[ ,
𝑥 𝑡−1
On a: F(x) =∫0 𝑑𝑡
√2𝑡+1
1
𝑢 ′ (𝑥 ) = 𝑢(𝑥) = √2𝑡 + 1
On pose { √2𝑡+1 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 {
𝑣 (𝑥 ) = 𝑡 − 1 𝑣 ′ (𝑥 ) = 1
Une intégration par partie nous donne :
𝑥 𝑥
F(x) = [((𝑡 − 1)√2𝑡 + 1)] − ∫0 √2𝑡 + 1𝑑𝑥.
0

1 3 𝑥
( ) ( ) ( )
F x = ( 𝑥 − 1 √2𝑥 + 1 + 1) − [ 2𝑡 + 1 2 ]
3 0

1 3 1
F(x) = (𝑥 − 1)√2𝑥 + 1 + 1 − (2𝑥 + 1)2 +
3 3
1 4
F(x) = √2𝑥 + 1 (𝑥 − 1 − (2𝑥 + 1)) +
3 3
1 4 4
F(x) = √2𝑥 + 1 ( 𝑥 − ) +
3 3 3
𝑙𝑖𝑚
Donc 𝐹(𝑥) = +∞
𝑥 → +∞
La bonne réponse est donc 𝐷
*****************************************************************************

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Exercice 7)
On considère la fonction définie par : 𝑓 (𝑥) = 𝑙𝑛(𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥 ) pour tout x ∈ ]0 ; +∞[.
Au voisinage de +∞ (𝑓 (𝑥) − 𝑥) est équivalent à :

A B C D E
𝑒 −𝑥 −𝑒 −𝑥 𝑒 −2𝑥 −𝑒 −2𝑥 Autre réponse

Corrigé exercice 7)
𝑒 𝑥 −𝑒 −𝑥
Soit x ∈ ]0 ; +∞[. 𝑓 (𝑥) − 𝑥 = 𝑙𝑛(𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥 ) − 𝑙𝑛(𝑒 𝑥 ) = 𝑙𝑛( )
𝑒𝑥

Donc 𝑓 (𝑥) − 𝑥 = 𝑙𝑛(1 − 𝑒 −2𝑥 )


𝑙𝑖𝑚
On sait que 𝑒 −2𝑥 = 0 Donc par le changement de variable 𝑋 = −𝑒 −2𝑥
𝑥 → +∞
𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛(1−𝑒 −2𝑥) 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛(1+𝑋)
On a : = =1
𝑥 → +∞ −𝑒 −2𝑥
𝑋→0 𝑋
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)−𝑥
D’où =1
𝑥 → +∞ −𝑒 −2𝑥
On conclut finalement que :
(𝑓 (𝑥) − 𝑥) 𝑒𝑠𝑡 é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑙𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑢 𝑣𝑜𝑖𝑠𝑖𝑛𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑒 + ∞ à −𝑒 −2𝑥

La bonne réponse est donc 𝐷


*****************************************************************************

Exercice 8)
Calculer l’intégrale suivante :
2 𝑙𝑛𝑥
𝐼 = ∫1 (𝑥+1)2
𝑑𝑥.

A B C D E
−𝑙𝑛2 −𝑙𝑛2 −𝑙𝑛2 −𝑙𝑛2 Autre
+ 2𝑙𝑛2 + 𝑙𝑛2 + 𝑙𝑛3
3 3 3 3 réponse
− 𝑙𝑛3 − 𝑙𝑛3 − 𝑙𝑛3
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Corrigé exercice 8)
1 −1
𝑢′ (𝑥) = (𝑥+1)2 𝑢 (𝑥 ) =
𝑥+1
On pose { 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 { 1
𝑣 (𝑥) = 𝑙𝑛𝑥 𝑣 ′ (𝑥 ) =
𝑥

Une intégration par partie nous donne :


−𝑙𝑛𝑥 2 2 1
𝐼=[ ] + ∫1 𝑑𝑥.
𝑥+1 1 𝑥(𝑥+1)
2
−𝑙𝑛2 1 1
𝐼= +∫ ( − ) 𝑑𝑥.
3 1 𝑥 𝑥+1
−𝑙𝑛2
𝐼= + [𝑙𝑛𝑥 − 𝑙𝑛(𝑥 + 1)]12
3
−𝑙𝑛2
Et finalement : 𝐼= + 2𝑙𝑛2 − 𝑙𝑛3
3

La bonne réponse est donc 𝐴

*****************************************************************************
Exercice 9)
Soit (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ une suite réelle vérifiant ( ∀ 𝑛 ∈ ℕ) 0 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 1 et
1
( 1 − 𝑢𝑛 )𝑢𝑛+1 >
4

𝑙𝑖𝑚 ( )
Alors 𝑢 =
𝑛 → +∞ 𝑛

A B C D E
1 1 0 +∞ Autre réponse
2

Corrigé exercice 9)
𝑙𝑖𝑚 ( ) 𝑙𝑖𝑚 (
On pose : 𝑢𝑛 = 𝑙. Donc on a aussi 𝑢 ) = 𝑙.
𝑛 → +∞ 𝑛 → +∞ 𝑛+1
1
Par passage à la limite dans l’inéquation ( 1 − 𝑢𝑛 )𝑢𝑛+1 > on trouve
4

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1 1
( 1 − 𝑙)𝑙 ≥ ⇔ 𝑙 − 𝑙2 ≥ ⇔ 4𝑙 − 4𝑙2 − 1 ≥ 0 ⇔ (2𝑙 − 1)2 ≤ 0 ⇔ 2𝑙 − 1 = 0
4 4

1
On trouve finalement 𝑙= (On a bien 0 ≤ 𝑙 ≤ 1)
2

La bonne réponse est donc 𝐵

*****************************************************************************
Exercice 10)
Soit a un nombre réel non nul, on considère la suite (𝑝𝑛 )𝑛 ≥0 définie par
1 2+𝑎𝑛
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑝𝑛 = ( ).
8 𝑛!

Pour quelle valeur de a, la suite (𝑝𝑛 )𝑛 ≥0 définit-elle une loi de probabilité ?

A B C D E
ln2 ln(8-2e) 1-ln(8-e) 1 Autre réponse
2

Corrigé exercice 10)


Pour que la suite (𝑝𝑛 )𝑛 ≥0 définit une loi de probabilité il faut que :
∀ 𝑛 ∈ ℕ 0 ≤ 𝑝𝑛 ≤ 1
+∞
{
∑ 𝑝𝑛 = 1
𝑛=0
+∞ +∞ +∞ 𝑛 +∞ +∞ 𝑛
1 2 1 𝑎 1 (1)𝑛 1 𝑎
∑ 𝑝𝑛 = ∑ + ∑ = ∑ + ∑
8 𝑛! 8 𝑛! 4 𝑛! 8 𝑛!
𝑛=0 𝑛=0 𝑛=0 𝑛=0 𝑛=0

+∞
1 1
Donc : ∑ 𝑝𝑛 = 4 𝑒 + 8 𝑒 𝑎 (Car la somme d’une série exponentielle)
𝑛=0
Donc pour que la suite (𝑝𝑛 )𝑛 ≥0 définit une loi de probabilité il faut que :
1 1
𝑒 + 𝑒 𝑎 = 1 ⇔ 𝑒 𝑎 = 8 − 2𝑒
4 8

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C’est-à-dire 𝑎 = ln(8 − 2𝑒)

La bonne réponse est donc 𝐵


*****************************************************************************
Exercice 11)
Calculer la limite de la suite (𝑈𝑛 )𝑛 ≥1 définie par :
2𝑛 𝑛
𝑈𝑛 = ∑ 2
𝑛 +𝑘
𝑘=1

A B C D E
+∞ 3 3𝑒 2 2 Autre réponse
2

Corrigé exercice 11)


Soit 𝑛 ∈ ℕ∗
𝑛 𝑛 𝑛
∀𝑘 ∈ ⟦1 ; 2𝑛⟧ ≤ ≤
𝑛2 + 2𝑛 𝑛2 + 𝑘 𝑛2
Donc
1 𝑛 1
∀𝑘 ∈ ⟦1 ; 2𝑛⟧ ≤ 2 ≤
𝑛+2 𝑛 +𝑘 𝑛
2𝑛 2𝑛 2𝑛
1 𝑛 1
Donc ∑ 𝑛+2 ≤ ∑ 𝑛2 +𝑘 ≤ ∑
𝑛
𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1
2𝑛 𝑙𝑖𝑚 2𝑛
Ainsi ≤ 𝑈𝑛 ≤ 2 Or =2
𝑛+2 𝑛 → +∞ 𝑛+2

𝑙𝑖𝑚
Finalement d’après le théorème des gendarmes : 𝑈 =2
𝑛 → +∞ 𝑛
La bonne réponse est donc 𝐷
*****************************************************************************

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Exercice 12)
Soit n un entier naturel non nul. On considère l’intégrale 𝐼𝑛 définie par :
1
𝐼𝑛 = ∫0 𝑥 𝑛 𝑒 1−𝑥 𝑑𝑥. Alors 𝐼𝑛+1 =

A B C D E
-1-(n+1) 𝐼𝑛 -1-𝐼𝑛 -1+n𝐼𝑛 -1+(n+1) 𝐼𝑛 Autre réponse

Corrigé exercice 12)


Soit 𝑛 ∈ ℕ∗
1
On a 𝐼𝑛+1 = ∫0 𝑥 𝑛+1 𝑒 1−𝑥 𝑑𝑥
𝑢′ (𝑥) = 𝑒 1−𝑥 𝑢(𝑥) = −𝑒 1−𝑥
On pose { 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 {
𝑣 (𝑥) = 𝑥 𝑛+1 𝑣 ′ (𝑥 ) = (𝑛 + 1 )𝑥 𝑛
Une intégration par partie nous donne :
1
𝐼𝑛+1 = [−𝑒 1−𝑥 𝑥 𝑛+1 ]10 − ∫0 −(𝑛 + 1)𝑥 𝑛 𝑒 1−𝑥 𝑑𝑥
1
𝐼𝑛+1 = −1 + (𝑛 + 1) ∫ 𝑥 𝑛 𝑒 1−𝑥 𝑑𝑥
0

Finalement : 𝐼𝑛+1 = −1 + (𝑛 + 1)𝐼𝑛

La bonne réponse est donc 𝐷


*****************************************************************************

Exercice 13)
Calculer l’intégrale suivante :
1
1
𝐼=∫ 𝑑𝑥
0 (𝑒 𝑥 + 1)2

A B C D E

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3 1 𝑒+1 𝑒+1 𝑒+1 Autre


𝑒 − 𝑙𝑛2 − 𝑙𝑛 ( ) 𝑙𝑛 ( ) 𝑙𝑛 ( )
2 2 2 2 2 réponse
1 1 1
+ + −
𝑒+1 𝑒+1 𝑒+1

Corrigé exercice 13)

1 1 1 −𝑒 𝑥 +𝑒 𝑥 +1 1 𝑒𝑥 1 1
On a : 𝐼 = ∫0 (𝑒 𝑥 +1)
2
𝑑𝑥 = ∫0 (𝑒 𝑥 +1)2
𝑑𝑥 = − ∫0 (𝑒 𝑥 +1)2
𝑑𝑥 + ∫0 𝑑𝑥
𝑒 𝑥 +1
1
𝑒𝑥 −1 1 −1 1
∫ 𝑑𝑥 = [ ] = +
0 (𝑒 + 1)
𝑥 2 𝑒𝑥 + 1 0 𝑒 + 1 2
1 1 1 𝑒 𝑥 +1−𝑒 𝑥 1 𝑒𝑥
Et ∫0 𝑑𝑥 = ∫0 𝑑𝑥 = ∫0 (1 − ) 𝑑𝑥
𝑒 𝑥 +1 𝑒 𝑥 +1 𝑒 𝑥 +1
1 1
Donc ∫0 𝑑𝑥 = [𝑥 − 𝑙𝑛(𝑒 𝑥 + 1)]10 = 1 − 𝑙𝑛(𝑒 + 1) + 𝑙𝑛2
𝑒 𝑥 +1

1 1
𝐼= − + 1 − 𝑙𝑛(𝑒 + 1) + 𝑙𝑛2
𝑒+1 2
1 𝑒+1 1
Finalement : 𝐼 = − 𝑙𝑛 ( )+
2 2 𝑒+1

La bonne réponse est donc 𝐵


*****************************************************************************
Exercice 14)
Calculer l’intégrale suivante :
3
2𝑥
𝐼=∫ 𝑙𝑛𝑥 𝑑𝑥
2 (𝑥 2 − 1)2

A B C D
13 13 13 17 13 17
− 𝑙𝑛3 − 𝑙𝑛3 − 𝑙𝑛3 + 𝑙𝑛2 − 𝑙𝑛3 + 𝑙𝑛2
4 8 8 2 8 6
17 17
+ 𝑙𝑛2 + 𝑙𝑛2
6 3
E
Autre réponse

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Corrigé exercice 14)


On a
3
2𝑥
𝐼=∫ 𝑙𝑛𝑥 𝑑𝑥
2 (𝑥 2 − 1)2
2𝑥 −1
𝑢′ (𝑥) = (𝑥2 𝑢 (𝑥 ) =
−1)2 𝑥 2 −1
On pose { 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 { 1
𝑣 (𝑥) = 𝑙𝑛𝑥 𝑣 ′ (𝑥 ) =
𝑥

Une intégration par partie nous donne :


−𝑙𝑛𝑥 3 3 1 −1
𝐼=[ ] + ∫2 𝑑𝑥
𝑥 2 −1 2 𝑥 𝑥 2 −1

1 1
−𝑙𝑛𝑥 3 3
−1
𝐼=[ 2 ] +∫ ( + 2 + 2 ) 𝑑𝑥
𝑥 −1 2 2 𝑥 𝑥+1 𝑥−1
−𝑙𝑛𝑥 3 3
1 3
1 3
𝐼=[ 2 ] + [−𝑙𝑛𝑥]2 + [ ln(𝑥 + 1)] + [ ln(𝑥 − 1)]
𝑥 −1 2 2 2 2 2

−1 1 1 1 1
𝐼= ln3 + ln2 − ln3 + ln2 + ln4 − ln3 + ln2
8 3 2 2 2
13 17
Et finalement : 𝐼=− 𝑙𝑛3 + 𝑙𝑛2
8 6

La bonne réponse est donc 𝐷


*****************************************************************************

Exercice 15)

Soit a un nombre réel et n un entier naturel non nul et soit f la fonction définie sur
1−(1+𝑥)−𝑛
l’intervalle [0 ; +∞[ par f(x)={ 𝑠𝑖 𝑥 > 0
𝑥
𝑎 𝑠𝑖 𝑥 = 0
La condition nécessaire et suffisante pour que f soit continue en 0 est :

A B C D E
a=-1 a=0 a=n a=n+1 Autre réponse

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Corrigé exercice 15)


𝑙𝑖𝑚 ( )
f est continue en 0 si et seulement si 𝑓 𝑥 = 𝑓(0)
𝑥 → 0+
𝑙𝑖𝑚 1−(1+𝑥)−𝑛
Donc f est continue en 0 si et seulement si = 𝑎.
𝑥 → 0+ 𝑥

Soit g la fonction définie sur [0 ; +∞[ par g(x)= (1 + 𝑥)−𝑛


g est dérivable sur [0 ; +∞[ et 𝑔′ (𝑥) = −𝑛(1 + 𝑥)−𝑛−1
𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥)−𝑔(0)
Donc = 𝑔′ (0) = −𝑛
𝑥 → 0+ 𝑥−0
𝑙𝑖𝑚 (1+𝑥)−𝑛 −1 𝑙𝑖𝑚 ( )
Alors + = −𝑛 d’où 𝑓 𝑥 =𝑛
𝑥→0 𝑥 𝑥 → 0+

Donc f est continue en 0 si et seulement si 𝑎=𝑛


La bonne réponse est donc 𝐶

*****************************************************************************
Exercice 16)
On considère la fonction f définie sur ℝ par :
1
− 2
f(0)=0 et ∀ 𝑥 ∈ ℝ∗ f(x)= 𝑒 𝑥 . Soit (𝐶𝑓 ) la courbe représentative de f.
La tangente à (𝐶𝑓 ) à l’origine a pour équation :

A B C D E
y=x y=-x y=x+1 y=0 Autre réponse

Corrigé exercice 16)


f est dérivable sur ℝ∗ comme composée de deux fonctions dérivables.
Etudions la dérivabilité de f en 0.
𝑙𝑖𝑚 𝑓 (𝑥) − 𝑓(0) 𝑙𝑖𝑚 1 − 𝑥12 𝑙𝑖𝑚 ( )12 − 𝑡
+ = + 𝑒 = 𝑡 𝑒 =0
𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 𝑥 𝑡 → +∞
Donc f est dérivable en 0 et on a 𝑓 ′ (0) = 0
Ainsi la tangente à (𝐶𝑓 ) à l’origine a pour équation : 𝑦 = 𝑓 ′ (0)(𝑥 − 0) + 𝑓 (0)

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C’est-à-dire : 𝑦=0

La bonne réponse est donc 𝐷

*****************************************************************************
Exercice 17)
Pour tout réel y supérieur ou égal à 1 et pour tout entier n supérieur ou égal à 2,
𝑦 𝑙𝑛(𝑥)
on pose : 𝑓𝑛 (𝑦) = ∫1 𝑑𝑥.
𝑥𝑛

La limite de 𝑓𝑛 (𝑦) quand y tend vers +∞ est égale à :

A B C D E
ln(𝑛2 − 1) 1 𝑛 𝑙𝑛(2) Autre réponse
(𝑛 − 1)2 (𝑛 − 1)2 (𝑛 − 1)2

Corrigé exercice 17)


Soient y un réel supérieur ou égal à 1 et n un entier supérieur ou égal à 2.
𝑦 𝑙𝑛 (𝑥)
On a : 𝑓𝑛 (𝑦) = ∫1 𝑑𝑥.
𝑥𝑛
1
𝑢 ′ (𝑥 ) =
1 𝑢(𝑥) = (1−𝑛)𝑥𝑛
On pose { 𝑥𝑛 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 { 1
𝑣 (𝑥) = 𝑙𝑛𝑥 𝑣 ′ (𝑥 ) =
𝑥

Une intégration par partie nous donne :


𝑙𝑛𝑥 𝑦 𝑦1 1 𝑙𝑛𝑥 𝑦 1 𝑦 1
𝑓𝑛 (𝑦) = [(1−𝑛)𝑥𝑛−1] -∫1 (1−𝑛)𝑥 𝑛−1
𝑑𝑥 = [(1−𝑛)𝑥𝑛−1] - ∫ 𝑑𝑥 =
1 𝑥 1 1−𝑛 1 𝑥𝑛

𝑙𝑛𝑥 𝑦 1 1 𝑦 𝑙𝑛𝑦 1 1
𝑓𝑛 (𝑦) = [(1−𝑛)𝑥𝑛−1] - [(1−𝑛)𝑥𝑛−1] = (1−𝑛)𝑦 𝑛−1 - (𝑛−1)2 ( − 1)
1 1−𝑛 1 𝑦 𝑛−1

𝑙𝑛𝑦
𝑙𝑖𝑚𝑦→+∞ 𝑛−1 = 0 𝑙𝑖𝑚 1
𝑦
Or { donc 𝑓 (𝑦 ) =
1
𝑙𝑖𝑚𝑦→+∞ 𝑛−1 = 0 𝑦 → +∞ 𝑛 (𝑛−1)2
𝑦

La bonne réponse est donc 𝐵


*****************************************************************************

Exercice 18)

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Pour n ∈ ℕ, on désigne par 𝑆𝑛 la somme des (n+1) premiers nombres entiers


naturels impaires. Pour tout n ∈ ℕ, 𝑆𝑛 =

A B C D E
𝑛2 (𝑛 + 1)2 (𝑛 + 2)2 − 𝑛 2 2𝑛+1 Autre réponse

Corrigé exercice 18)


Pour n ∈ ℕ, 𝑆𝑛 désigne la somme des (n+1) premiers nombres entiers naturels
impaires.
Par exemple :
- 𝑆0 = 1
- 𝑆1 = 1 + 3
- 𝑆5 = 1 + 3 + 5 + 7 + 9 + 11
Alors pour tout entier naturel n, 𝑆𝑛 = 1 + 3 + 5 + ⋯ +(2n+1).
On va démonter par récurrence que pour tout entier naturel n, 𝑆𝑛 = (𝑛 + 1)2 .
- Pour n=0, 𝑆0 = 1 = (0 + 1)2 . Donc la formule est vraie pour n=0.
- On suppose qu’il existe n ∈ ℕ tel que 𝑆𝑛 = (𝑛 + 1)2
𝑆𝑛+1 = 𝑆𝑛 + (2n+3)= (𝑛 + 1)2 + (2n+3).
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑆𝑛+1 = (𝑛 + 3)2 .
− Donc selon le principe de la récurrence, ∀ 𝑛 ∈ ℕ 𝑆𝑛 = (𝑛 + 1)2

La bonne réponse est donc 𝐵


*****************************************************************************

Exercice 19)
Soit f la fonction réelle polynomiale définie par f(x)=6𝑥 4 + 5𝑥 3 − 38𝑥 2 + 5𝑥 + 6.
On note 𝑥1 (respectivement 𝑥2 ) la plus petite (respectivement la plus grande)
solution réelle de l’équation f(x)=0 ; alors 𝑥1 +𝑥2 =

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1
(Indication : On pourra songer à effectuer le changement de variable t=x+ et on
𝑥
2
pourra utiliser le calcul suivant 35 = 1225.)

A B C D E
-3 -2 -1 0 Autre réponse

Corrigé exercice 19)


5 6
Soit x un réel. f(x)=0 ⇔ 𝑥 2 (6𝑥 2 + 5𝑥 − 38 + + )=0
𝑥 𝑥2
5 6
Donc f(x)=0 ⇔ 6𝑥 2 + 5𝑥 − 38 + + = 0.
𝑥 𝑥2
1 1 1
On pose t=x+ . On a donc 𝑡 2 = 𝑥 2 + 2 + d’où 𝑥 2 + = 𝑡2 − 2
𝑥 𝑥2 𝑥2

Donc f(x)=0 ⇔ 6(𝑡 2 − 2)+5t − 38=0 ⇔ 6𝑡 2 + 5𝑡 − 50 = 0


Le discriminant de cette équation est :
∆= 25 + 1200 = 1225 = (35)2 > 0.
Donc l’équation : 6𝑡 2 + 5𝑡 − 50 = 0 admet deux solutions
−5 + 35 5
𝑡1 = =
{ 12 2
−5 − 35 −10
𝑡2 = =
12 3
1
Et on sait que t=x+ ⇔ 𝑥 2 − 𝑡𝑥 + 1 = 0
𝑥

Cette dernière équation a comme discriminant : ∆ = 𝑡 2 − 4


−10 64 8 2
- Pour t = . ∆= =( )
3 9 3

Donc l’équation : 𝑥 2 − 𝑡𝑥 + 1 = 0 admet deux solutions


−10 8

𝑥1 = 3 3 = −3
2
−10 8
+
𝑥 = 3 3 = −1
{ 3
2 3

5 9 3 2
- Pour t = . ∆ = = ( )
2 4 2

Donc l’équation : 𝑥 2 − 𝑡𝑥 + 1 = 0 admet deux solutions


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5 3
+
𝑥2 = 2 2 = 2
2
5 3

𝑥 = 2 2=1
{ 4 2 2
−1 1
Les solutions de l’équation f(x)=0 sont donc {𝑥1 ; 𝑥2 ; 𝑥3 ; 𝑥4 } = {−3 ; 2 ; ; }
3 2

La bonne réponse est donc 𝐶


*****************************************************************************

Exercice 20)
𝑛
(𝑘 2 −1)2𝑘
On pose pour tout n ∈ ℕ : 𝑆𝑛 = ∑ .
𝑘!
𝑘=0
𝑙𝑖𝑚
𝑆 =
𝑛 → +∞ 𝑛

A B C D E
5𝑒 2 2 𝑒2 − 1 +∞ Autre réponse
5 2

Corrigé exercice 20)


Soit n un entier naturel
𝑛 𝑛 𝑛
(𝑘 2 −1)2𝑘 𝑘 2 2𝑘 2𝑘
𝑆𝑛 = ∑ = ∑ - ∑
𝑘! 𝑘! 𝑘!
𝑘=0 𝑘=0 𝑘=0
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
𝑘 2 2𝑘 𝑘2𝑘 ((𝑘−1)+1)2𝑘 2𝑘 2𝑘
∑ = ∑ = ∑ = ∑ + ∑
𝑘! (𝑘−1)! (𝑘−1)! (𝑘−2)! (𝑘−1)!
𝑘=0 𝑘=1 𝑘=1 𝑘=2 𝑘=1
𝑛 𝑛−2 𝑘 𝑛−1 𝑘
𝑘 2 2𝑘 2 2
Donc par un changement d’indice on obtient : ∑ =4 ∑ +2 ∑
𝑘! 𝑘! 𝑘!
𝑘=0 𝑘=0 𝑘=0
𝑛−2 𝑘 𝑛−1 𝑘 𝑛
2 2 2𝑘
Ainsi : 𝑆𝑛 = 4 ∑ +2 ∑ − ∑
𝑘! 𝑘! 𝑘!
𝑘=0 𝑘=0 𝑘=0
Par passage à la limite :

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+∞ 𝑘 +∞ 𝑘 +∞ 𝑘
𝑙𝑖𝑚 2 2 2
𝑆𝑛 = 4 ∑ +2 ∑ − ∑
𝑛 → +∞ 𝑘! 𝑘! 𝑘!
𝑘=0 𝑘=0 𝑘=0
Connaissant la somme d’une série exponentielle
𝑙𝑖𝑚
𝑆 = 4𝑒 2 + 2𝑒 2 − 𝑒 2 = 5𝑒 2
𝑛 → +∞ 𝑛
La bonne réponse est donc 𝐴
*****************************************************************************
Exercice 21)
Pour tout entier naturel n, On note :
1 2 1 2
𝐼𝑛 = ∫0 𝑒 −𝑥 (1 − 𝑥)𝑛 𝑑𝑥 et 𝐽𝑛 = ∫0 𝑥𝑒 −𝑥 (1 − 𝑥)𝑛 𝑑𝑥
Pour tout n de ℕ 𝐼𝑛 =

A B C D
1 1 1 1
(1 − 2𝐽𝑛+1 ) (2 − 3𝐽𝑛+1 ) (3 (4 − 5𝐽𝑛+1 )
𝑛+1 𝑛+1 𝑛+1 𝑛+1
− 4𝐽𝑛+1 )
E
Autre réponse

Corrigé exercice 21)


1 2
On a : 𝐼𝑛 = ∫0 𝑒 −𝑥 (1 − 𝑥)𝑛 𝑑𝑥
1
𝑢 ′ (𝑥 ) = (1 − 𝑥 ) 𝑛 𝑢(𝑥) = − (𝑛+1) (1 − 𝑥)𝑛+1
On pose { 2 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 {
𝑣 (𝑥) = 𝑒 −𝑥 𝑣 ′ (𝑥) = −2𝑥𝑒 −𝑥
2

Une intégration par partie nous donne :


2
1 2 1 1 2𝑥𝑒 −𝑥
𝐼𝑛 = [− (𝑛+1) (1 − 𝑥)𝑛+1 𝑒 −𝑥 ] -∫0 (𝑛+1)
(1 − 𝑥)𝑛+1 𝑑𝑥
0
1
1 2 2
𝐼𝑛 = − ∫ 𝑥𝑒 −𝑥 (1 − 𝑥)𝑛+1 𝑑𝑥
(𝑛 + 1) (𝑛 + 1) 0
1 2
𝐼𝑛 = − 𝐽
(𝑛 + 1) (𝑛 + 1) 𝑛+1
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Finalement
1
𝐼𝑛 = (1 − 2𝐽𝑛+1 )
(𝑛 + 1)

La bonne réponse est donc 𝑨


*****************************************************************************

Exercice 22)
Soit f la fonction réelle de la variable réelle x définie sur D= ]0 ; 1[ ∪ ]1 ; +∞[ par
𝑥 2 𝑑𝑡
f(x)=∫𝑥 . Alors f est dérivable sur D, et pour tout x ∈ 𝐷 sa dérivée 𝑓 ′ (𝑥) est :
𝑙𝑛𝑡

A B C D E
𝑥 𝑥−1 𝑥2 − 1 𝑥2 Autre réponse
𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥

Corrigé exercice 22)


1
Soit F une primitive de la fonction t→ .
𝑙𝑛𝑡

Donc pour tout x ∈ 𝐷, 𝑓(𝑥)=F(𝑥 2 )−F(x)


Donc pour tout x ∈ 𝐷, 𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑥𝐹 ′ (𝑥 2 ) − 𝐹 ′ (𝑥)
1 1 𝑥−1
𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑥 − =
𝑙𝑛𝑥 2 𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥

𝑥−1
∀x ∈𝐷 𝑓 ′ (𝑥 ) =
𝑙𝑛𝑥
La bonne réponse est donc 𝑩
*****************************************************************************

Exercice 23)

3
L’intégrale ∫0 𝑥 √1 + 𝑥𝑑𝑥 est égale à :

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A B C D E
115 116 117 15 Autre réponse
15 15 15 2

Corrigé exercice 23)


2 3
𝑢 ′ ( 𝑥 ) = √1 + 𝑥 𝑢 (𝑥 ) = (1 + 𝑥 ) 2
On pose { 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 { 3
𝑣 (𝑥 ) = 𝑥 𝑣 ′ (𝑥 ) = 1
Une intégration par partie nous donne :
3
2 3 3 2 3 3
∫ 𝑥√1 + 𝑥𝑑𝑥 = [ 𝑥 (1 + 𝑥)2 ] − ∫ (1 + 𝑥)2 𝑑𝑥
0 3 0 3 0
3 3 2 2 5 3 4 116
∫ 𝑥√1 + 𝑥𝑑𝑥 = 2(4)2 − [ 𝑥 (1 + 𝑥)2 ] = 16 − (32 − 1) =
0 3 5 0 15 15
La bonne réponse est donc 𝐵

*****************************************************************************

Exercice 24)
Soit f la fonction réelle de la variable réelle x définie par :
x
f(x) = ln √x2 ; on désigne par f ′ la fonction dérivée de f, alors f ′ (x) est égale à :
−x+1

A B C D E
2−𝑥 2+𝑥 2−𝑥 2 Autre réponse
𝑥(𝑥 2 − x + 1) 2𝑥(𝑥 − 𝑥 + 1) 2𝑥(𝑥 2 − x + 1)
2 𝑥(𝑥 2 − 𝑥 + 1)

Corrigé exercice 24)



x
( )
√x2 −x+1
Soit x un réel, on a : f ′ (x) = x
√x2−x+1

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2x − 1 2(x 2 − x + 1) − 2x 2 + x
′ √x 2 − x + 1 − x
x 2√x 2 − x + 1 2√x 2 − x + 1
( ) = =
√x 2 − x + 1 x2 − x + 1 x2 − x + 1
x ′ 2−x
Donc (√x2 ) =
−x+1 2(x2 −x+1)√x2 −x+1

2−x √x2 −x+1 2−x


Alors f ′ (x) = × =
2(x2 −x+1)√x2 −x+1 x 2x(x2 −x+1)

La bonne réponse est donc C


*****************************************************************************

Exercice 25)

On considère la suite (un )n∈ℕ∗ définie par :


n
1
un = ∑ . La suite (un )n∈ℕ∗ converge vers :
√n2 +p
p=1
A B C D E
1 √2 3 1 Autre réponse
2 2

Corrigé exercice 25)


Soit n ∈ ℕ∗
∀p ∈ ⟦1 ; n⟧ 1≤p≤n
∀p ∈ ⟦1 ; n⟧ n2 + 1 ≤ n2 + p ≤ n2 + n

∀p ∈ ⟦1 ; n⟧ √n2 + 1 ≤ √n2 + p ≤ √n2 + n


1 1 1
∀p ∈ ⟦1 ; n⟧ √n2 +n
≤ ≤ √n2
√n2 +p +1

n n
1 1
Donc ∑ ≤ un ≤ ∑ √n2
√n2 +n +1
p=1 p=1
n n
∀p ∈ ⟦1 ; n⟧ √n2 +n
≤ un ≤ √n2
+1
n n
∀p ∈ ⟦1 ; n⟧ 1
≤ un ≤ 1
n√1+ n√1+ 2
n n

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1 1
Donc ∀p ∈ ⟦1 ; n⟧ 1
≤ un ≤ 1
√1+ √1+ 2
n n

𝑙𝑖𝑚 1 𝑙𝑖𝑚 1 𝑙𝑖𝑚


Or = =1 Donc u =1
𝑛 → +∞ √1+ 𝑛 → +∞ √1+ 12
1 𝑛 → +∞ n
n n

La bonne réponse est donc D

*****************************************************************************

Exercice 26)
1
tln(1 + t 2 )
∫ dt =
0 1 + t2

A B C D E
(ln2)2 e2 − 1 1 1 Autre réponse
(ln2 − 1)
4 2 2

Corrigé exercice 26)


On a :
1 1
tln(1 + t 2 ) 1 1
∫ 2
dt = [ (ln(1 + t )) ] = (ln2)2
2 2
0 1+t 4 0 4
La bonne réponse est donc A .
*****************************************************************************
Exercice 27)
Soit f une fonction réelle de la variable réelle définie sur un intervalle ouvert
contenant un nombre réel x. On suppose que f est dérivable en x, de dérivée f ′ (x).
lim f(x + h) − f(x − h)
=
h→0 h
A B C D E
f ′ (x) 2f ′ (x) 1 ′ 0 Autre réponse
f (x)
2

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Corrigé exercice 27)


lim f(x + h) − f(x − h) lim f(x + h) lim f(x − h)
= +
h→0 h h→0 h h → 0 −h
lim f(x + h) − f(x − h) lim f(x + h) lim f(x + (−h))
= +
h→0 h h→0 h (−h) → 0 (−h)
lim f(x + h) − f(x − h)
= f ′ (x) + f ′ (x) = 2f ′ (x)
h→0 h
La bonne réponse est donc B
*****************************************************************************

Exercice 28)
Soit f la fonction définie sur ℝ par : f(x) = x − ln(1 + x 2 )
La courbe représentative (C) de f admet deux points d’inflexion d’abscisses
respectives :
A B C D E
2 et -2 1 et -1 Ln2 et –ln2 1-ln2 et 1+ln2 Autre réponse

Corrigé exercice 28)


La fonction f est deux fois dérivable sur ℝ et pour tout x ∈ ℝ, on a :
2x
f ′ (x) = 1 −
1 + x2
′′ (
2(1 + x 2 ) − 2x(2x) 2(x − 1)(x + 1)
f x) = − =
( 1 + x 2 )2 (1 + x 2 )2
Ainsi f ′′ (x) s’annule et change de signe deux fois sur ℝ (en 1 et -1).
Donc la courbe représentative (C) de f admet deux points d’inflexion d’abscisses
respectives 1 et -1.
La bonne réponse est donc B
*****************************************************************************

Exercice 29)
On considère pour tout entier naturel n la suite de terme général

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n n2
un = ( ) . Alors :
n+1

A B C D E
(un ) est une (un ) est une (un ) est une (un ) est une Autre réponse
suite suite suite suite
géométrique géométrique arithmétique arithmétique
1 1
de raison e de raison e de raison e de raison e

Corrigé exercice 29)


On va procéder par élimination des cas :
Tout d’abord on calcul u1 et u2 :
1 2 4 16
u1 =
2
et u2 = (3) = 81
32
Donc u2 = 81 u1 . Ainsi (un ) n’est pas une suite géométrique de raison e ni de
1 1
raison e. (Car si c’est le cas on doit avoir u2 = eu1 ou u2 = e u1 ).
49
On a aussi u2 − u1 = − 162. Ainsi (un ) n’est pas une suite arithmétique de raison e
1 1
ni de raison e. (Car si c’est le cas on doit avoir u2 − u1 = e ou u2 − u1 = e).

La bonne réponse est donc E


*****************************************************************************

Exercice 30)
Soit (un )n∈ℕ∗ la suite numérique définie par :
n
n lim
un = ∑ √n2 . Alors u =
+k n → +∞ n
k=1
A B C D E
0 1 +∞ 1 Autre réponse
2

Corrigé exercice 30)


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Soit n ∈ ℕ∗
∀k ∈ ⟦1 ; n⟧ 1≤k≤n
∀k ∈ ⟦1 ; n⟧ √n2 + 1 ≤ √n2 + k ≤ √n2 + n
n n n
∀k ∈ ⟦1 ; n⟧ ≤ ≤
√n2 + n √n2 + k √n2 + 1
n n n n n n
Donc ∑ ≤ ∑ ≤ ∑
2 2 2
k = 1 √n + n k = 1 √n + k k = 1 √n + 1
n2 n2
Donc ≤ un ≤
√n2 + n √n2 + 1
lim n2 lim n2 lim n
Or = = = +∞
n → +∞ √n2 +n
n → +∞ n√1+ 1 n → +∞ √1+ 1
n n

lim
Alors u = +∞
n → +∞ n
La bonne réponse est donc C

*****************************************************************************

Pour vos remarques ou pour contacter l’auteur :

Email : [email protected]

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Exercices corrigés du
concours ISCAE

Algèbre linéaire

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Exercice 1)
1
0 0
4
1
On considère la matrice A = 1 1
2
1
0 0
( 4 )
Pour tout entier naturel n, il existe des réels 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛 tels que :
𝐴𝑛 = 𝑎𝑛 𝐴2 + 𝑏𝑛 𝐴
Alors on a :

A B C D E
1 1 1 1 Autre
𝑎𝑛+1 = 𝑎𝑛 + 2𝑏𝑛 𝑎𝑛+1 = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 𝑎𝑛+1 = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 𝑎𝑛+1 = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛
2 2 { 2 2
{
1
{
1 1
répons
𝑏𝑛+1 = 2𝑎𝑛
𝑏𝑛+1 = 𝑎𝑛 𝑏𝑛+1 = 𝑎𝑛 𝑏𝑛+1 = 𝑏𝑛 e
2 2 2

Corrigé exercice 1)
1 1
0 0 0 0
4 4
1 1
On a : 𝐴2 = 𝐴 × 𝐴 = 1
2
1 × 1
2
1
1 1
0 0 0 0
( 4 ) ( 4 )
2 1 2
1
Donc 𝐴2 = (4 6 4)
8
2 1 2
1
0 0
4
3 2
1 2 1 2 1
𝐴 = 𝐴 × 𝐴 = (4 6 4) × 1 1
8 2
2 1 2
1
(0 4
0)
3
1 1
2
1 1 1
Ainsi 𝐴3 = (6 5 6) On constate alors que 𝐴3 = 2 𝐴2 + 2 𝐴
8 3
1 1
2

En multipliant la relation 𝐴𝑛 = 𝑎𝑛 𝐴2 + 𝑏𝑛 𝐴 par la matrice A. On obtient :


𝐴𝑛+1 = 𝑎𝑛 𝐴3 + 𝑏𝑛 𝐴2

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1 1 1 1
Donc 𝐴𝑛+1 = 𝑎𝑛 ( 𝐴2 + 𝐴) + 𝑏𝑛 𝐴2 = ( 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 ) 𝐴2 + 𝑎𝑛 𝐴
2 2 2 2

Or 𝐴𝑛+1 = 𝑎𝑛+1 𝐴2 + 𝑏𝑛+1 𝐴. Donc par identification des coefficients on trouve


1
𝑎𝑛+1 = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛
2
finalement: { 1
𝑏𝑛+1 = 𝑎𝑛
2

La bonne réponse est donc 𝐵


*****************************************************************************
Exercice 2)
Soit le système linéaire suivant :
𝑥 + 2𝑦 + 5𝑧 = 0
2𝑥 − 𝑦 + 5𝑧 = 1
(S) : { Où m est un paramètre réel
𝑥 − 3𝑦 = 1
−𝑥 + 2𝑦 − 𝑧 = 𝑚
Pour quelle valeur de m le système (S) admet une infinité de solutions ?
A B C D E
1 -1 −4 1 Autre réponse
5 2

Corrigé exercice 2)

𝑥 + 2𝑦 + 5𝑧 = 0
2𝑥 − 𝑦 + 5𝑧 = 1
On a {
𝑥 − 3𝑦 = 1
−𝑥 + 2𝑦 − 𝑧 = 𝑚

𝑥 + 2𝑦 + 5𝑧 = 0
−5𝑦 − 5𝑧 = 1
Donc { 𝐿2 ⟵ 𝐿2 − 2𝐿1 𝑒𝑡 𝐿3 ⟵ 𝐿3 − 𝐿1 𝑒𝑡
−5𝑦 − 5𝑧 = 1
4𝑦 + 4𝑧 = 𝑚
𝐿4 ⟵ 𝐿4 + 𝐿1

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𝑥 + 2𝑦 + 5𝑧 = 0
Ce système est équivalent à : { −5𝑦 − 5𝑧 = 1
4𝑦 + 4𝑧 = 𝑚
𝑥 + 2𝑦 + 5𝑧 = 0
−4 −4
D’où { 4𝑦 + 4𝑧 = 5 𝐿2 ⟵ 𝐿2
5
4𝑦 + 4𝑧 = 𝑚

−4
Le système (S) admet une infinité de solutions si et seulement si 𝑚=
5

*****************************************************************************
Exercice 3)
3 1 1
Soit A la matrice définie par ( 2 −1 1 ), la matrice inverse de A est :
−1 1 −2

A B C D E
1 −1 3 2 1 1 3 2 1 1 3 2 1 1 −3 −2 Autre
(3 5 −1) (3 −5 −1) (3 −5 −1) (3 −5 −1)
7 7 7 7
1 −4 −5 1 −4 −5 1 4 5 1 −4 −5 répons
e

Corrigé exercice 3)

Utilisons la méthode du pivot de Gauss pour trouver l’inverse de A

3 1 1 1 0 0
( 2 −1 1 | 0 1 0 )
−1 1 −2 0 0 1

1 1 1
1 0 0
3 3 3 1
( 2 −1 1 | 0 1 0 ) 𝐿1 ⟵ 𝐿1
3
−1 1 −2 0 0 1
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1 1 1
1 0 0
3 3 3
−5 1 | −2
0 | 1 0 𝐿2 ⟵ 𝐿2 − 2𝐿1 𝑒𝑡 𝐿3 ⟵ 𝐿3 + 𝐿1
3 3 3
4 −5 1
0 0 1
( 3 3 3 )

1 1 1
1 0 0
3 3 3
−1 | 2 −3 −3
0 1 | 0 𝐿2 ⟵ 𝐿2
5 5 5 5
4 −5 1
0 0 1
( 3 3 3 )

1 1 1
1 0 0
3 3 3
−1 | 2 −3 4
0 1 | 0 𝐿3 ⟵ 𝐿3 − 𝐿2
5 5 5 3
−7 −1 4
0 0 1
( 5 5 5 )

1
1
1 1 0 0
3
3 3 2 −3
| −5
0 1
−1
| 0 𝐿3 ⟵ 𝐿3
5 5 7
5 1 −4 −5
0 0 1
( 7 7 7 )

2 4 5
1
1 0 7 21 21
3 | 3 −5 −1 1 1
0 1 0 | 7 7 7
𝐿2 ⟵ 𝐿2 + 𝐿3 𝑒𝑡 𝐿1 ⟵ 𝐿1 − 𝐿3
5 3
0 0 1 1 −4 −5
( 7 7 7 )

1 3 2
1 0 0 7 7 7
3 −5 −1 1
0 1 0 || 7 7 7
𝐿1 ⟵ 𝐿1 − 𝐿2
3
0 0 1 1 −4 −5
( 7 7 7 )
1 3 2
−1 1
Ainsi A est inversible est son inverse est : 𝐴 = (3 −5 −1)
7
1 −4 −5

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La bonne réponse est donc 𝐵


*****************************************************************************
Exercice 4)
1 2 4
Soit la matrice A=(1 3 9 ) et soit 𝐴−1 la matrice inverse de A.
1 4 16
Le deuxième vecteur-colonne de la matrice inverse 𝐴−1 𝑒𝑠𝑡 𝑛𝑜𝑡é 𝐶2 . On a alors
𝐶2 =

A B C D E
−4 −8 3 6 Autre réponse
(6) (6) 1 3
(− ) (− )
1 −1 2 4
0 3

Corrigé exercice 4)
Utilisons la méthode du pivot de Gauss pour trouver l’inverse de A

1 2 4 1 0 0
( 1 3 9 | 0 1 0 )
1 4 16 0 0 1

1 2 4 1 0 0
( 0 1 5 | −1 1 0 ) 𝐿2 ⟵ 𝐿2 − 𝐿1 et 𝐿3 ⟵ 𝐿3 − 𝐿1
0 2 2 −1 0 1

1 2 4 1 0 0
( 0 1 5 | −1 1 0 ) 𝐿3 ⟵ 𝐿3 − 2𝐿2
0 0 2 1 −2 1

1 2 4 1 0 0
1
( 0 1 5 | −1
1
1 0 )
1
𝐿3 ⟵ 𝐿3
2
0 0 1 −1
2 2

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−1 4 −2
1 2 0 −7 −5
( 0 1 0 | 6 ) 𝐿2 ⟵ 𝐿2 − 5𝐿3 et 𝐿1 ⟵ 𝐿1 − 4𝐿3
2 2
1 1
0 0 1 −1
2 2

−8 −8 3
1 0 0 −7 −5
( 0 1 0 | 6 ) 𝐿1 ⟵ 𝐿1 − 2𝐿2
2 2
1 1
0 0 1 −1
2 2

−8 −8 3
−7 −5
Ainsi A est inversible et 𝐴−1 = ( 6 )
2 2
1 1
−1
2 2

−8
−1
Le deuxième vecteur-colonne de la matrice inverse 𝐴 𝑒𝑠𝑡: 𝐶2 = ( 6 )
−1
La bonne réponse est donc 𝐵
*****************************************************************************
Exercice 5)
Soient A, B et I les trois matrices carrées d’ordre 3 définies par :
1 2 3 0 2 3 1 0 0
A = (0 1 2) B = (0 0 2) A = (0 1 0)
0 0 1 0 0 0 0 0 1
Après avoir calculer B2 et B3 et exprimé A en fonction de B et I, pour tout entier
naturel n, An est égale à :

A B C D E
1 2𝑛 2𝑛 + 1 1 2𝑛 2𝑛 + 1 1 2𝑛 𝑛(2𝑛 + 1) 1 2𝑛 2𝑛 + 1 Autre
(0 1 2 ) (0 1 2𝑛 ) (0 1 2𝑛 ) (0 𝑛 2 )
0 0 1 0 0 1 0 0 1 réponse
0 0 1

Corrigé exercice 5)
0 2 3 0 2 3 0 0 4
On a B2 = BB = (0 0 2) ( 0 0 2) = ( 0 0 0)
0 0 0 0 0 0 0 0 0

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0 0 4 0 2 3 0 0 0
Donc B3 = B2 B = (0 0 0) ( 0 0 2 ) = ( 0 0 0)
0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0
k
Ainsi ∀k ≥ 3 B = (0 0 0)
0 0 0
n(n−1)
On constate que A = I + B Donc An = (I + B)n = I + nB + B2
2

1 2n n(2n + 1)
n
Donc A = (0 1 2n )
0 0 1
La bonne réponse est donc C
*****************************************************************************
Exercice 6)
Un mobile se déplace aléatoirement dans l’ensemble des sommets d’un triangle
ABC de la façon suivante : si, à l’instant n, il est sur l’un quelconque des trois
2
sommets, alors à l’instant (n+1), soit il y reste, avec une probabilité de 3, soit il se
déplace sur l’un des deux autres sommets, et ceci avec la même probabilité.
On note :
 𝐴𝑛 l’événement : « le mobile se trouve en A à l’instant n ».
 𝐵𝑛 l’événement : « le mobile se trouve en B à l’instant n ».
 𝐶𝑛 l’événement : « le mobile se trouve en C à l’instant n ».
On pose, 𝑎𝑛 = 𝑃(𝐴𝑛 ), 𝑏𝑛 = 𝑃(𝐵𝑛 ), 𝑐𝑛 = 𝑃(𝐶𝑛 )
𝑎𝑛
Soit le vecteur-colonne de ℝ 𝑋𝑛 = (𝑏𝑛 )
3

𝑐𝑛
On a alors : 𝑋𝑛+1 = 𝑀𝑋𝑛 , où M est la matrice carrée d’ordre 3 suivante :
A B C D E
2 1 1 2 1 1 1 2 1 2 Autre réponse
0 0
3 3 6 3 6 6 6 3 3 3
1 1 1 2 1 1 1 2 1 1 1 1
6 3 2 3 6 6 6 3 6 3 2 6
1 1 1 1 1 2 2 1 1 1 1 1
(6 3 2) (6 6 3) (3 6 6) (3 2 6)

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Corrigé exercice 6)
On a: 𝑎𝑛+1 = 𝑃(𝐴𝑛+1 ) = 𝑃(𝐴𝑛+1 ∩ 𝐴𝑛 ) + 𝑃(𝐴𝑛+1 ∩ 𝐵𝑛 ) + 𝑃(𝐴𝑛+1 ∩ 𝐶𝑛 )
Donc 𝑎𝑛+1 = 𝑃(𝐴𝑛 )𝑃𝐴𝑛 (𝐴𝑛+1 ) + 𝑃(𝐵𝑛 )𝑃𝐵𝑛 (𝐴𝑛+1 ) + 𝑃(𝐶𝑛 )𝑃𝐶𝑛 (𝐴𝑛+1 )
2 1 1
Donc 𝑎𝑛+1 = 3 𝑎𝑛 + 6 𝑏𝑛 + 6 𝑐𝑛
𝑏𝑛+1 = 𝑃(𝐵𝑛+1 ) = 𝑃(𝐵𝑛+1 ∩ 𝐴𝑛 ) + 𝑃(𝐵𝑛+1 ∩ 𝐵𝑛 ) + 𝑃(𝐶𝑛+1 ∩ 𝐶𝑛 )
𝑏𝑛+1 = 𝑃(𝐴𝑛 )𝑃𝐴𝑛 (𝐵𝑛+1 ) + 𝑃(𝐵𝑛 )𝑃𝐵𝑛 (𝐵𝑛+1 ) + 𝑃(𝐶𝑛 )𝑃𝐶𝑛 (𝐵𝑛+1 )
1 2 1
Donc 𝑏𝑛+1 = 6 𝑎𝑛 + 3 𝑏𝑛 + 6 𝑐𝑛
𝑐𝑛+1 = 𝑃(𝐶𝑛+1 ) = 𝑃(𝐶𝑛+1 ∩ 𝐴𝑛 ) + 𝑃(𝐶𝑛+1 ∩ 𝐵𝑛 ) + 𝑃(𝐶𝑛+1 ∩ 𝐶𝑛 )
𝑐𝑛+1 = 𝑃(𝐴𝑛 )𝑃𝐴𝑛 (𝐶𝑛+1 ) + 𝑃(𝐵𝑛 )𝑃𝐵𝑛 (𝐶𝑛+1 ) + 𝑃(𝐶𝑛 )𝑃𝐶𝑛 (𝐶𝑛+1 )
1 1 2
Donc 𝑐𝑛+1 = 6 𝑎𝑛 + 6 𝑏𝑛 + 3 𝑐𝑛
2 1 1
𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 + 𝑐𝑛
𝑎𝑛+1 3 6 6
1 2 1
On a alors 𝑋𝑛+1 = (𝑏𝑛+1 ) = 6
𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 + 𝑐𝑛
3 6
𝑐𝑛+1 1 1 2
𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 + 𝑐𝑛
(6 6 3 )
2 1 1 2 1 1
3 6 6 𝑎𝑛 3 6 6
1 2 1 1 2 1
Donc 𝑋𝑛+1 = 6 3 6
(𝑏𝑛 ) Ainsi 𝑀= 6 3 6
1 1 2 𝑐𝑛 1 1 2
(6 6 3) (6 6 3)

La bonne réponse est donc E


*****************************************************************************

Exercice 7)
Soit le système à 3 inconnues réelles x, y et z
𝑥 − 3𝑦 + 7𝑧 = −25
{ 3𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 5
3𝑥 + 11𝑦 − 19𝑧 = 85
Alors l’ensemble des solutions de ce système est :

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A B C
{(−𝑧 − 1; 2𝑧 − 8; 𝑧); 𝑧 {(−𝑧 − 1; 2𝑧 + 8; 𝑧); 𝑧 {(𝑧 + 1; 2𝑧 − 8; 𝑧); 𝑧
∈ ℝ} ∈ ℝ} ∈ ℝ}
D E
{(−1; 8; 0); 𝑧 ∈ ℝ} Autre réponse

Corrigé exercice 7)
𝑥 − 3𝑦 + 7𝑧 = −25
On a { 3𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 5
3𝑥 + 11𝑦 − 19𝑧 = 85
𝑥 − 3𝑦 + 7𝑧 = −25
𝐿2 ← 𝐿2 −3𝐿1
Donc { 10𝑦 − 20𝑧 = 80 {
𝐿3 ← 𝐿3 − 3𝐿1
20𝑦 − 40𝑧 = 160
𝑥 − 3𝑦 + 7𝑧 = −25 1
𝐿2 ← 𝐿
10 2
Donc { 𝑦 − 2𝑧 = 8 { 1
𝑦 − 2𝑧 = 8 𝐿3 ← 𝐿3
20

𝑥 = −25 + 3(8 + 2𝑧) − 7𝑧 𝑥 = −1 − 𝑧


Donc { Et finalement : {
𝑦 = 8 + 2𝑧 𝑦 = 8 + 2𝑧

Donc la solution du système est : {(−𝑧 − 1; 2𝑧 + 8; 𝑧); 𝑧 ∈ ℝ}


La bonne réponse est donc B
*****************************************************************************

Exercice 8)
Soit le système à 4 inconnues réelles x, y, z et t :
𝑥 − 𝑦 + 𝑧 − 2𝑡 = −8
2𝑥 − 𝑦 + 3𝑧 + 𝑡 = 23
{
4𝑥 + 3𝑦 + 5𝑧 − 3𝑡 = 7
5𝑥 − 2𝑦 + 8𝑧 + 5𝑡 = 77
Alors l’ensemble des solutions de ce système est :

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A {(2𝑧 − 3𝑡 + 31; −𝑧 − 5𝑡 + 39; 𝑧; 𝑡 ); (𝑧, 𝑡) ∈ ℝ2 }


B {(−2𝑧 + 3𝑡 + 31; 𝑧 − 5𝑡 + 39; 𝑧; 𝑡 ); (𝑧, 𝑡) ∈ ℝ2 }
C {(−2𝑧 − 3𝑡 + 31; −𝑧 − 5𝑡 + 39; 𝑧; 𝑡 ); (𝑧, 𝑡) ∈ ℝ2 }
D {(28; 34; 0; 1); (𝑧, 𝑡) ∈ ℝ2 }
E Autre réponse

Corrigé exercice 8)
On peut procéder par les méthodes classiques ( Pivot de Gauss, substitution…)
Comme dans l’exercice précédent. Mais pour un QCM tel que celui de l’ISCAE on
peut aussi tester les propositions une par une.
Voici une démonstration de cette méthode :
𝑥 − 𝑦 + 𝑧 − 2𝑡 = −8 𝐿1
2𝑥 − 𝑦 + 3𝑧 + 𝑡 = 23 𝐿2
On a le système : {
4𝑥 + 3𝑦 + 5𝑧 − 3𝑡 = 7 𝐿3
5𝑥 − 2𝑦 + 8𝑧 + 5𝑡 = 77 𝐿4
 Test de la proposition A : (𝑥 , 𝑦 , 𝑧 , 𝑡) = (2𝑧 − 3𝑡 + 31; −𝑧 − 5𝑡 + 39; 𝑧; 𝑡 ).

𝑥 − 𝑦 + 𝑧 − 2𝑡 = (2𝑧 − 3𝑡 + 31) − (−𝑧 − 5𝑡 + 39) − 2𝑡 = 4𝑧 − 8


2𝑥 − 𝑦 + 3𝑧 + 𝑡 =
{
4𝑥 + 3𝑦 + 5𝑧 − 3𝑡 =
5𝑥 − 2𝑦 + 8𝑧 + 5𝑡 =
Donc 𝐿1 n’est pas vérifiée pour tout réel z.
Donc la proposition A n’est pas une solution de ce système.
 Test de la proposition B : (𝑥 , 𝑦 , 𝑧 , 𝑡) = (−2𝑧 + 3𝑡 + 31; 𝑧 − 5𝑡 + 39; 𝑧; 𝑡 )
𝑥 − 𝑦 + 𝑧 − 2𝑡 = (−2𝑧 + 3𝑡 + 31) − (𝑧 − 5𝑡 + 39) − 2𝑡 = −2𝑧 + 6𝑡 − 8
2𝑥 − 𝑦 + 3𝑧 + 𝑡 =
{
4𝑥 + 3𝑦 + 5𝑧 − 3𝑡 =
5𝑥 − 2𝑦 + 8𝑧 + 5𝑡 =
Donc 𝐿1 n’est pas vérifiée pour tout couple de réels (𝑧 , 𝑡).
Donc la proposition B n’est pas une solution de ce système.

 Test de la proposition C : (𝑥 , 𝑦 , 𝑧 , 𝑡) = (−2𝑧 − 3𝑡 + 31; −𝑧 − 5𝑡 + 39; 𝑧; 𝑡 )

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𝑥 − 𝑦 + 𝑧 − 2𝑡 = (−2𝑧 − 3𝑡 + 31) − (−𝑧 − 5𝑡 + 39) − 2𝑡 = −8


2𝑥 − 𝑦 + 3𝑧 + 𝑡 = 2(−2𝑧 − 3𝑡 + 31) − (−𝑧 − 5𝑡 + 39) + 3𝑧 + 𝑡 = 23
4𝑥 + 3𝑦 + 5𝑧 − 3𝑡 = 4(−2𝑧 − 3𝑡 + 31) + 3(−𝑧 − 5𝑡 + 39) + 5𝑧 − 3𝑡 = −6𝑧 − 30𝑡 + 241
{ 5𝑥 − 2𝑦 + 8𝑧 + 5𝑡 =
Donc 𝐿3 n’est pas vérifiée pour tout couple de réels (𝑧 , 𝑡).
Donc la proposition C n’est pas une solution de ce système.

 Test de la proposition D : (𝑥 , 𝑦 , 𝑧 , 𝑡) = (28; 34; 0; 1).


𝑥 − 𝑦 + 𝑧 − 2𝑡 = 28 − 34 = 6
2𝑥 − 𝑦 + 3𝑧 + 𝑡 =
{
4𝑥 + 3𝑦 + 5𝑧 − 3𝑡 =
5𝑥 − 2𝑦 + 8𝑧 + 5𝑡 =
Donc 𝐿1 n’est pas vérifiée.
Donc la proposition D n’est pas une solution de ce système.
Et finalement on peut conclure que la bonne réponse est donc E
*****************************************************************************

Exercice 9)
On considère les matrices carrées d’ordre 3 suivantes :
1 −1 1 1 −√2 1 0 1 0
P = (−√2 0 √2 ), Q = (−2 0 2) , A = (1 0 1)
1 1 1 1 √2 1 0 1 0
1
On pose 𝐵 = 4 𝑄𝐴𝑃

A B C D E
1 0 0 √2 0 0 0 0 0 √2 0 0 Autre
(0 √2 0 ) (0 −√2 0) ( 0 √2 0 ) (0 0 0 ) répons
0 0 −√2 0 0 1 0 0 −√2 0 0 −√2
e

Corrigé exercice 9)

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1 −√2 1 0 1 0 −√2 2 −√2


On a QA = (−2 0 2) ( 1 0 1) = ( 0 0 0 )
1 √2 1 0 1 0 √2 2 √2
−√2 2 −√2 1 −1 1 −4√2 0 0
Donc QAP = ( 0 0 0 ) (−√2 0 √2 ) = ( 0 0 0 )
√2 2 √2 1 1 1 0 0 4√2

1
−√2 0 0
Ainsi 4 QAP = ( 0 0 0)
0 0 √2
La bonne réponse est donc E
*****************************************************************************

Exercice 10)
1 −1 1
−1
Soit P la matrice (−√2 0 √2 ). P est inversible et son inverse 𝑃 est égale à
1 1 1
A B C D E
0 1 1 Autre
1 1 1 −√2 1 1 1 −√2 1 1 −1 −√2 −1
(−√2 0 √2) (−2 0 2) (−2 0 2) (−2 0 2 ) réponse
4 4 4 4
1 √2 1 1 √2 1 √2 √2 1 1 √2 1

Corrigé exercice 10)


𝑥 𝑎
On pose 𝑋 = (𝑦) et 𝑌 = (𝑏 )
𝑧 𝑐
1 −1 1 𝑥 𝑎
𝑃𝑋 = 𝑌 ⇔ (−√2 0 √2 ) (𝑦) = (𝑏 )
1 1 1 𝑧 𝑐
𝑥−𝑦+𝑧 =𝑎 𝑥−𝑦+𝑧 =𝑎
𝑃𝑋 = 𝑌 ⇔ {−√2x + √2z = b ⇔ {√2z = b + √2x {𝐿2 ← 𝐿2 + √2𝐿1
𝐿3 ← 𝐿3 − 𝐿1
𝑥+𝑦+𝑧 =𝑐 2𝑦 = 𝑐 − 𝑎
1 1 √2
𝑥 − (− 𝑎 + 𝑐) + ( 𝑏 + 𝑥) = 𝑎
2 2 2
1 1
Donc 𝑦 = − 2 𝑎 + 2 𝑐
√2
{𝑧 = 2
𝑏+𝑥

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1 √2 1
𝑥= 𝑎− 𝑏+ 𝑐
4 4 4
1 1
Ainsi : 𝑦 = − 2 𝑎 + 2 𝑐 Donc le système 𝑃𝑋 = 𝑌 admet une solution
1 √2 1
{𝑧 = 4 𝑎 + 4
𝑏+ 𝑐
4
1 √2 1

4 4 4
−1 1 1
unique. On conclut donc que P est inversible et 𝑃 = − 0
2 2
1 √2 1
( 4 4 4)

1
1 −√2 1
−1
Donc 𝑃 = (−2 0 2)
4
1 √2 1
La bonne réponse est donc B
*****************************************************************************

Exercice 11)
0 1 3
On considère la matrice carrée d’ordre 3 : A=(0 1 3)
0 0 4
Soit X ∈ ℳ31 (ℝ) un vecteur colonne de ℝ3 .
On définit la matrice P avec les propriétés suivantes :
-Les termes diagonaux de P sont tous égaux à 1.
-La première colonne de P est une solution non nulle de AX=0.
-La deuxième colonne de P est une solution non nulle de AX=X.
-La troisième colonne de P est une solution non nulle de AX=4X.
On vérifie que P est inversible. La matrice 𝑃−1 est alors égale à :

A B C D E
−1 −1 0 1 1 0 1 −1 0 1 −1 0 Autre
(0 1 −1) (0 −1 −1) (0 1 −1) (0 1 −1)
0 0 1 0 0 1 0 0 1 0 0 −1 réponse

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Corrigé exercice 11)


1 0 1 3 1 0
La première colonne de P est de la forme (𝑥 ) avec (0 1 3) ( 𝑥 ) = ( 0)
𝑦 0 0 4 𝑦 0
𝑥 + 3𝑦 = 0 𝑥=0
Donc { donc {
4𝑦 = 0 𝑦=0
1
La première colonne de P est (0)
0
𝑥 0 1 3 𝑥 𝑥
1
La deuxième colonne de P est de la forme ( ) avec (0 1 3) ( ) = ( 1 )
1
𝑦 0 0 4 𝑦 𝑦
1 + 3𝑦 = 𝑥 𝑥=1
Donc { donc {
4𝑦 = 𝑦 𝑦=0
1
La deuxième colonne de P est (1)
0
𝑥 0 1 3 𝑥 4𝑥
𝑦
La troisième colonne de P est de la forme ( ) avec (0 1 𝑦
3) ( ) = (4𝑦)
1 0 0 4 1 4
𝑦 + 3 = 4𝑥 𝑥=1
Donc { donc {
𝑦 + 3 = 4𝑦 𝑦=1
1
La troisième colonne de P est (1)
1
1 1 1
Ainsi 𝑃 = (0 1 1) et reste donc à déterminer 𝑃−1 .
0 0 1
𝑥 𝑎
On pose 𝑋 = (𝑦) e t 𝑌 = (𝑏 )
𝑧 𝑐
1 1 1 𝑥 𝑎 𝑥+𝑦+𝑧 =𝑎
𝑃𝑋 = 𝑌 ⇔ (0 1 1) (𝑦) = (𝑏 ) ⇔ { 𝑦 + 𝑧 = 𝑏
0 0 1 𝑧 𝑐 𝑧=𝑐
𝑥 =𝑎−𝑏
𝑃𝑋 = 𝑌 ⇔ { 𝑦 = 𝑏 − 𝑐 Donc le système 𝑃𝑋 = 𝑌 admet une solution unique ; ce
𝑧=𝑐
1 −1 0
−1
qui prouve que P est inversible et 𝑃 = 0 1 −1)
(
0 0 1
La bonne réponse est donc C

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Exercice 12)
On considère le système linéaire suivant :
𝑎𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 0
{𝑥 + 𝑎𝑦 + 𝑧 = 0 où a ∈ ℝ
𝑥 + 𝑦 + 𝑎𝑧 = 0
Pour quelle (s) valeur de a le système (S) admet une infinité de solutions ?
A B C D E
{−2 ; 1} 3 1 1 Autre réponse
{−1 ; } {− ; 0 ; 2}
2 2 2

Corrigé exercice 12)


Utilisons la méthode du pivot de Gauss pour résoudre ce système.
𝑥 + 𝑦 + 𝑎𝑧 = 0
{𝑥 + 𝑎𝑦 + 𝑧 = 0 L1 ↔ L3
𝑎𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 0
𝑥 + 𝑦 + 𝑎𝑧 = 0
{ (a − 1)𝑦 + (1 − a)𝑧 = 0 L2 ← L2 − L1 et L3 ← L3 − aL1
(1 − a)𝑦 + (1 − a2 )𝑧 = 0
𝑥 + 𝑦 + 𝑎𝑧 = 0
{(a − 1)𝑦 + (1 − a)𝑧 = 0 L3 ← L 3 + L2
(2 − a − a2 )𝑧 = 0
𝑥 + 𝑦 + 𝑎𝑧 = 0
Donc le système est équivalent à : {(a − 1)𝑦 + (1 − a)𝑧 = 0
−(a + 2)(a − 1)𝑧 = 0
On a donc un système de Cramer si et seulement si les éléments diagonaux sont
non nuls, donc le système (S) admet une infinité de solutions a ∈ {−2 ; 1}.
La bonne réponse est donc A .
*****************************************************************************
Exercice 13)
Soient x et y deux nombres réels quelconques et (un )n∈ℕ , (vn )n∈ℕ et (wn )n∈ℕ trois
suites réelles définies par (u0 , v0 , w0 ) = (x, y, −x) et
4un+1 = vn − 3wn
(∀n ∈ ℕ) {4vn+1 = 4un + 3vn + 3wn lim (
Alors u + vn − 2wn ) =
n → +∞ n
4wn+1 = −4un − vn − wn

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A B C D E
1 x+y 2(x + y) 4(x + y) Autre réponse
(x + y)
4

0 1 −3
Indication : On pourra considérer les matrices A = 4( 3 3 ) et
−4 −1 −1
1 −1 1
P = (−1 1 1 ) , puis calculer P3 − P2 − 4P et P −1 AP.
1 1 −1

Corrigé exercice 13)


un
On pose Xn = ( vn ). Le système précédent est équivalent à 4Xn+1 = AXn
wn
1 n
Donc par une simple récurrence on démontre que Xn = (4) An X0 .
1 −1 1 1 −1 1 3 −1 −1
2
Et on a P = (−1 1 1 ) (−1 1 1 ) = (−1 3 −1)
1 1 −1 1 1 −1 −1 −1 3
3 −1 −1 1 −1 1 3 −5 3
Donc P3 = P2 P = (−1 3 −1) (−1 1 1 ) = ( −5 3 3)
−1 −1 3 1 1 −1 3 3 −5
−4 0 0
3 2
Donc P − P − 4P = ( 0 −4 0 ) = −4I
0 0 −4
1
Donc P(P2 − P − 4I) = −4I Donc P (4 (4I + P − P2 )) = I

2 0 2
−1 1
2) 1
(
Donc P est inversible et P = 4 4I + P − P = 4 (0 2 2)
2 2 0

−1
1 2 0 2 0 1 −3 −2 0 −2
P A = ( 0 2 2) ( 4 3 3 )=( 0 1 1 )
4
2 2 0 −4 −1 −1 2 2 0
−2 0 −2 1 −1 1 −4 0 0
−1
P AP = ( 0 1 1 ) (−1 1 1 ) = ( 0 2 0) = D
2 2 0 1 1 −1 0 0 4
Et on sait que P −1 AP = D ⇔ A = PDP −1
Puis par une simple récurrence on démontre que An = PDn P −1

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1 −1 1 (−4)n 0 0 (−4)n 2n 4n
n
PD = (−1 1 1 )( 0 2n 0 ) = (−(−4)n 2n 4n )
1 1 −1 0 0 4n (−4)n 2n −4n
(−4)n 2n 4n 2 0 2
n n −1
1
A = PD P = (−(−4)n 2n n
4 ) (0 2 2)
4
(−4)n 2n −4n 2 2 0
[2(−4)n + 2 × 4n ] [−2 × 2n + 2 × 4n ] [2(−4)n − 2 × 2n ]
1
= ([−2(−4)n + 2 × 4n ] [2 × 2n + 2 × 4n ] [−2(−4)n + 2 × 2n ])
4
[2(−4)n − 2 × 4n ] [2 × 2n − 2 × 4n ] [2(−4)n + 2 × 2n ]
un
1 n
Donc ( vn ) = Xn = (4) An X0
wn
un [2(−4)n + 2 × 4n ] [−2 × 2n + 2 × 4n ] [2(−4)n − 2 × 2n ] x
1 1 n
( vn ) = ( ) ([−2(−4)n + 2 × 4n ] [2 × 2n + 2 × 4n ] [−2(−4)n + 2 × 2n ]) ( y )
wn 4 4 −x
[2(−4)n − 2 × 4n ] [2 × 2n − 2 × 4n ] [2(−4)n + 2 × 2n ]

1 n 1 n
2x (1 + ( ) ) + 2y (1 − ( ) )
2 2
un n
1 1 1 n
v
( n) = 2x (1 + ( ) ) + 2y (1 + ( ) )
wn 4 2 2
n
1 1 n
2x (−1 + ( ) ) + 2y (−1 + ( ) )
( 2 2 )
1 1 1 n 1 n
Donc un + vn − 2wn = 4 (8x + 8y) − 4 (4y (2) ) = 2(x + y) − y (2)
lim 1 n lim (
Puisque ( ) = 0 Alors u + vn − 2wn ) = 2(x + y)
n → +∞ 2 n → +∞ n
La bonne réponse est donc C .
*****************************************************************************

Exercice 14)
Une sauterelle se déplace toutes les minutes d’un sommets à l’autre de sa cage qui
a la forme d’un tétraèdre dont les quatre sommets sont notés A, B, C, D. Elle reste
exactement une minute au même endroit.
Quand elle est au sommet A, elle a autant de chance d’aller sur les trois autres
sommets.

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Quand elle est au sommet B, elle ne se rend que sur les sommets A et D, de façon
équiprobable.
Quand elle est au sommet C, elle ne se rend que sur les sommets A et B, et elle
1
choisit A avec une probabilité égale à 3.
Quand elle est au sommet D, elle choisit A, B ou C avec les probabilités respectives
1 1 1
, et .
2 4 4

A l’instant 0 où on met la sauterelle dans sa cage, celle-ci se trouve en A.


On note An (respectivement Bn , Cn , Dn ) l’événement « la sauterelle est au sommet
A (respectivement B, C et D) au bout de n minutes ».
On note an (respectivement bn , cn , dn ) la probabilité de l’évènement An (
respectivement Bn , Cn , Dn ).
On considère le vecteur-ligne de ℝ4 : Xn = (an bn cn dn )
On a alors : Xn+1 = Xn M où M est la matrice carrée d’ordre 4 suivante :
A B C D E
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Autre
0 0 0 0
3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 réponse
1 1 1 1 1 1 1
0 0 0 0 0 0 0 0 0
2 2 2 2 2 2 2
2 1 2 1 1 2 2
0 0 1
3 3 0 0 3 3 0 0 3 3 1 0 3 1 0
1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 0 1 3 0
4 2 0
(2 2 ) (2 2 ) (2 4 ) (2 )

Corrigé exercice 14)


Selon la formule des probabilités totales appliquée au système complet d’événements
(An , Bn , Cn , Dn )
an+1 = P(An+1 ) = P(An+1 ∩ An ) + P(An+1 ∩ Bn ) + P(An+1 ∩ Cn ) + P(An+1 ∩ Dn )
an+1 = P(An )P(An) (An+1 ) + P(Bn )P(Bn) (An+1 ) + P(Cn )P(Cn) (An+1 )
+ P(Dn )P(Dn) (An+1 )
1 1 1
an+1 = bn + cn + dn
2 3 2

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En appliquant la même formule sur Bn+1 on trouve :


bn+1 = P(An )P(An) (Bn+1 ) + P(Bn )P(Bn) (Bn+1 ) + P(Cn )P(Cn) (Bn+1 )
+ P(Dn )P(Dn) (Bn+1 )
1 2 1
bn+1 = an + cn + dn
3 3 4
En appliquant la même formule sur Cn+1 on trouve :
cn+1 = P(An )P(An) (Cn+1 ) + P(Bn )P(Bn) (Cn+1 ) + P(Cn )P(Cn) (Cn+1 )
+ P(Dn )P(Dn) (Cn+1 )
1 1
cn+1 = an + dn
3 4
En appliquant la même formule sur Dn+1 on trouve :
dn+1 = P(An )P(An ) (Dn+1 ) + P(Bn )P(Bn) (Dn+1 ) + P(Cn )P(Cn) (Dn+1 )
+ P(Dn )P(Dn) (Dn+1 )
1 1
dn+1 = an + bn
3 2
1 1 1
0 3 3
3
1 1
0 0
2 2
Donc (an+1 bn+1 cn+1 dn+1 ) = (an bn cn dn ) 1 2
3 3
0 0
1
1 1 0
(2 4
4 )
1 1 1
0 3 3
3
1 1
0 0
2 2
Ainsi M = 1 2
3 3
0 0
1
1 1 0
(2 4
4 )
La bonne réponse est donc C .
*****************************************************************************

Pour vos remarques ou pour contacter l’auteur :

Email : [email protected]

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Exercices corrigés du
concours ISCAE

Probabilités

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Exercice 1)
1
On joue à un jeu où la probabilité de gagner à une partie est de . Si le joueur
4

gagne à une parie, il obtient un gain net de 600 DH, sinon il perd 300 DH (le gain
du joueur à une partie est donc soit 600 DH, soit −300 𝐷𝐻). Si le joueur joue à 10
parties de ce jeu, alors l’espérance de son gain total est :

A B C D E
−1000DH -700 DH +750 DH +1000 DH Autre réponse

Corrigé exercice 1)
Soit X la variable aléatoire égale au nombre de parties gagnées
1
Il est claire que X↝ ℬ(10 ; )
4

Soit G la variable aléatoire égale au gain algébrique du joueur.


On a 𝐺 = 600𝑋 − 300(10 − 𝑋 ) = 900𝑋 − 3000
1
Donc l’espérance de G est : 𝐸 (𝐺 ) = 900𝐸 (𝑋 ) − 3000 = 900 × 10 × − 3000
4

Donc 𝐸 (𝐺 ) = −750 𝐷ℎ𝑠

La bonne réponse est donc 𝐸

*****************************************************************************
Exercice 2)
Une urne contient 3boules blanches et 2 boules rouges. On extrait successivement
et avec remise 3 boules de l’urne. On désigne par X la variable aléatoire égale au
nombre de boules rouges tirées.
Quelle est la probabilité de tirer au moins une boule rouge ( 𝑃(𝑋 ≥ 1)).
A B C D E
98 72 60 36 Autre réponse
125 125 125 225

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Corrigé exercice 2)
En utilisons la relation entre un événement et son événement contraire on a :
33
𝑃 (𝑋 ≥ 1) = 1 − 𝑃 (𝑋 = 0) = 1 −
53
98
Ainsi 𝑃(𝑋 ≥ 1) =
125

La bonne réponse est donc 𝐴

*****************************************************************************
Exercice 3)
Un jeu de hasard consiste d’abord à choisir, au hasard et de manière
équiprobable, une boite parmi trois, désignées par A, B et C ; puis à sélectionner
encore, au hasard et de manière équiprobable, dans la boite choisie, un bon qui
est soit gagnant dit de type (G), soit perdant dit de type (P).
- La boite A contient 2 bons gagnants et 8 bons perdants.
- La boite B contient 3 bons gagnants et 7 bons perdants
- La boite C contient 4 bons gagnants et 6 bons perdants
Un joueur vient d’être déclaré gagnant et on ne connaît pas la boîte qu’il a
choisie ; la probabilité qu’il aît choisi la boîte A est :

A B C D E
1 1 1 1 Autre réponse
3 4 5 8

Corrigé exercice 3)
On considère les événements suivants :
- A : « Le joueur choisit la boite A ».
- B : « Le joueur choisit la boite B ».
- C : « Le joueur choisit la boite C ».
- G : « Le joueur choisit un bon gagnant ».

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𝑃(𝐴∩𝐺) 𝑃𝐴 (𝐺)𝑃(𝐴)
𝑂𝑛 𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑒: 𝑃𝐺 (𝐴) = = .
𝑃(𝐺) 𝑃(𝐺)

La formule des probabilités totales appliquée au système complet d’événements


{𝐴 ; 𝐵 ; 𝐶 } donne: 𝑃(𝐺 ) = 𝑃(𝐴 ∩ 𝐺 ) + 𝑃(𝐵 ∩ 𝐺 ) + 𝑃(𝐶 ∩ 𝐺).
𝑃(𝐺 ) = 𝑃𝐴 (𝐺 )𝑃(𝐴) + 𝑃𝐵 (𝐺 )𝑃(𝐵) + 𝑃𝐶 (𝐺 )𝑃(𝐶 )
2 1 3 1 4 1 3
𝑃 (𝐺 ) = + + =
10 3 10 3 10 3 10

2 1
𝑃𝐴 (𝐺 )𝑃(𝐴) 10 × 3
𝑃𝐺 (𝐴) = =
𝑃(𝐺) 3
10
2
Et finalement 𝑃𝐺 (𝐴) =
9

La bonne réponse est donc 𝐸

*****************************************************************************
Exercice 4)
Soit la fonction définie sur ℝ par :
0, 𝑠𝑖 𝑡 ≤ 1
f(t)= {16𝑙𝑛𝑡
, 𝑠𝑖 𝑡 > 1
𝑡5

f est la densité de probabilité d’une variable aléatoire X dont l’espérance et la


variance sont respectivement :
A B C D E
16 16 16 4
E(X)= 4 E(X)= E(X)= E(X)= 3 Autre réponse
5 9
68 64
V(X)=4 V(X)=4 V(X)= 81 V(X)= 9

Corrigé exercice 4)
- Calculons l’espérance de X
+∞ +∞ 16𝑙𝑛𝑡
E(X)= ∫−∞ 𝑡𝑓 (𝑡 )𝑑𝑡 = ∫1 𝑑𝑡
𝑡4
1
𝑢 ′ (𝑡 ) =
1 𝑢 (𝑡 ) = −
3𝑡 3
On pose { 𝑡4 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 { 16
𝑣 (𝑡 ) = 16𝑙𝑛𝑡 𝑣 ′ (𝑡 ) =
𝑡

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Une intégration par partie nous donne :


16𝑙𝑛𝑡 +∞ 16 +∞ 1
E(X)= [− ] + ∫1 𝑑𝑡.
3𝑡 3 1 3 𝑡4

16 1 +∞ 16
E(X)= [− 3
] =
3 3𝑡 1 9

- Calculons la variance de X
+∞ +∞ 16𝑙𝑛𝑡
E(𝑋 2 ) = ∫−∞ 𝑡 2 𝑓(𝑡 )𝑑𝑡 = ∫1 𝑑𝑡
𝑡3
1
𝑢 ′ (𝑡 ) =
1 𝑢 (𝑡 ) = −
2𝑡 2
On pose { 𝑡3 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 { 16
𝑣 (𝑡 ) = 16𝑙𝑛𝑡 𝑣 ′ (𝑡 ) =
𝑡

Une intégration par partie nous donne :


16𝑙𝑛𝑡 +∞ 16 +∞ 1
E(𝑋 2 )= [− ] + ∫1 𝑑𝑡.
2𝑡 2 1 2 𝑡3

16 1 +∞ 16
E(𝑋 2 )= [− 2
] = =4
2 2𝑡 1 4

V(X)= E(𝑋 2 ) −(𝐸(𝑋))2


16 2 68
V(X)= 4 − ( ) =
9 81

La bonne réponse est donc 𝐶


*****************************************************************************
Exercice 5)
n étant un entier naturel supérieur ou égal à 2, on considère une urne contenant :
- Une boule portant le numéro 1
- deux boules portant le numéro 2
- ………………………………………….
- n boules portant le numéro n
On tire dix fois une boule avec remise dans cette urne, on note Y la variable
aléatoire représentant le nombre de fois où l’on a obtenu une boule numérotée n.
L’espérance de Y est :

A B C D E
10n(n+1) 20(𝑛 − 1) 10(𝑛 − 1) 20(𝑛 − 1) Autre réponse
(𝑛 + 1)2 (𝑛 + 1)2 (𝑛 + 1)

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Corrigé exercice 5)
𝑛(𝑛+1)
L’urne contient boules
2
𝑛 2
La probabilité d’avoir une boule numérotée n est égale à : 𝑛(𝑛+1) =
𝑛+1
2

2
Il est claire que Y↝ ℬ(10 ; )
𝑛+1

20
Finalement on obtient : 𝐸(𝑌) =
𝑛+1

La bonne réponse est donc 𝐸


*****************************************************************************
Exercice 6)

Chaque jour, une entreprise envoie un colis. Elle utilise les services des sociétés
de transport A et B.
La probabilité que la société A livre le colis avec retard est 0,1 ; alors que la
probabilité que la société B livre le colis avec retard est 0,2. Les retards successifs
sont supposés indépendants. Pour des raisons tarifaires, l’entreprise décide
d’utiliser la société A dans 40% des cas, et la société B dans 60% des cas. Un jour
donné, le colis arrive en retard. La probabilité qu’il ait été livré par la société A
est :
A B C D E
1 2 1 12 Autre réponse
21 21 11 21

Corrigé exercice 6)
On considère les événements suivants :
- A : « Le colis est livré par la société A ».
- B : « Le colis est livré par la société B ».
- R: « Le colis arrive en retard».
D’après l’énoncé :
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𝑃(𝐴) = 0,4 𝑃𝐴 (𝑅) = 0,1


{ 𝑒𝑡 {
𝑃(𝐵) = 0,6 𝑃𝐵 (𝑅) = 0,2
𝑃(𝑅∩𝐴) 𝑃𝐴 (𝑅)𝑃(𝐴)
On sait que 𝑃𝑅 (𝐴) = = .
𝑃(𝑅) 𝑃(𝑅)

La formule des probabilités totales appliquées sur le système complet


d’événements (𝐴 ; 𝐵) donne : P(R)=𝑃(𝑅 ∩ 𝐴) + 𝑃(𝑅 ∩ 𝐵).
P(R)=𝑃𝐴 (𝑅)𝑃(𝐴) + 𝑃𝐵 (𝑅)𝑃(𝐵)
Ainsi P(R)=(0,1× 0,4) + (0,2 × 0,6) =0,16
𝑃𝐴 (𝑅)𝑃(𝐴) 0,1×0,4 0,04
Alors 𝑃𝑅 (𝐴) = = = .
𝑃(𝑅) 0,16 0,16

1
Finalement 𝑃𝑅 (𝐴) =
4

La bonne réponse est donc 𝐸


*****************************************************************************
Exercice 7)
Un pépiniériste dispose d’un stock de plants. Chacun des plants fleurit une fois
par an. Pour chaque plant, la première année, la probabilité de donner une fleure
3
rose est de
4
1
Et la probabilité de donner une fleure blanche est . Pour les années suivantes,
4

pour tout entier naturel non nul n :


- Si l’année n, le plant a donné une fleure rose, alors il donnera une fleure
rose l’année n+1.
- Si l’année n, le plant a donné une fleure blanche, alors il donnera l’année
n+1 de façon équiprobable une fleure blanche ou une fleure rose.
On note 𝑃𝑛 la probabilité de l’événement 𝑅𝑛 « Le plant donne une fleure rose la
𝑛𝑖è𝑚𝑒 année ».
Après avoir exprimé 𝑃𝑛+1 en fonction de 𝑃𝑛 , puis 𝑃𝑛 en fonction de n. Calculer
𝑙𝑖𝑚
𝑃=
𝑛 → +∞ 𝑛
A B C D E
1 3 1 1 Autre réponse
2 4 4

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Corrigé exercice 7)
Analysons tout d’abord les données de l’énoncé.
- Pour chaque plant, la première année, la probabilité de donner une fleure
3 1
rose est de et la probabilité de donner une fleure blanche est . En en
4 4
3
déduit donc que 𝑃1 = .
4

- Si l’année n, le plant a donné une fleure rose, alors il donnera une fleure
rose l’année n+1. Et si l’année n, le plant a donné une fleure blanche, alors
il donnera l’année n+1 de façon équiprobable une fleure blanche ou une
1
fleure rose. En en déduit donc que 𝑃(𝑅𝑛 ) (𝑅𝑛+1 ) = 1 𝑒𝑡 𝑃(𝑅𝑛 ) (𝑅𝑛+1 ) = .
2

On a :
𝑃𝑛+1 = 𝑃(𝑅𝑛+1 ) = 𝑃(𝑅𝑛+1 ∩ 𝑅𝑛 ) + 𝑃(𝑅𝑛+1 ∩ 𝑅𝑛 )

𝑃𝑛+1 = 𝑃(𝑅𝑛 )𝑃(𝑅𝑛 ) (𝑅𝑛+1 ) + 𝑃(𝑅𝑛 )𝑃(𝑅𝑛) (𝑅𝑛+1 )


1 1
𝑃𝑛+1 = 𝑃𝑛 + (1 − 𝑃𝑛 ) = (1 + 𝑃𝑛 )
2 2
On considère la suite (𝑣𝑛 ) 𝑛∈ℕ∗ définit pour tout n ∈ ℕ∗ par 𝑣𝑛 = 1 − 𝑃𝑛
Montrons que (𝑣𝑛 ) 𝑛∈ℕ∗ est une suite géométrique :
1 1 1
Soit n ∈ ℕ∗ 𝑣𝑛+1 = 1 − 𝑃𝑛+1 = 1 − (1 + 𝑃𝑛 ) = (1 − 𝑃𝑛 ) = 𝑣𝑛 .
2 2 2
1
Donc (𝑣𝑛 ) 𝑛∈ℕ∗ est une suite géométrique de raison . Et son premier terme est :
2
1
𝑣1 = 1 − 𝑃1 = .
4

1 𝑛−1 1 1 𝑛−1
Ainsi pour tout n ∈ ℕ∗ 𝑣𝑛 = 𝑣1 ( ) = ()
2 4 2

1 1 𝑛−1
Et donc pour tout n ∈ ℕ∗ 𝑃𝑛 = 1 − ( )
4 2

1 𝑙𝑖𝑚 1 𝑛−1
Et puisque −1 ≤ ≤ 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 () =0
2 𝑛 → +∞ 2
𝑙𝑖𝑚
Et finalement 𝑃 =1
𝑛 → +∞ 𝑛
La bonne réponse est donc 𝐷
*****************************************************************************

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Exercice 8)
𝑛
Soit n un entier naturel, alors ∑ (−1)𝑘 ∁𝑘𝑛 =
𝑘=0
A B C D E
-1 0 1 (−2)𝑛 Autre réponse

Corrigé exercice 8)
𝑛 𝑛
On a : ∑ (−1) ∁𝑛 = ∑ ∁𝑘𝑛 (−1)𝑘 (1)𝑛−𝑘 . En utilisant donc la formule du
𝑘 𝑘

𝑘=0 𝑘=0
𝑛
binôme de Newton : ∑ (−1)𝑘 ∁𝑘𝑛 = (1 − 1)𝑛
𝑘=0
𝑛
Finalement : ∑ (−1)𝑘 ∁𝑘𝑛 = 0
𝑘=0

La bonne réponse est donc 𝐵


*****************************************************************************

Exercice 9)
Un jeu vidéo est constitué de n niveaux successifs
Lorsque le joueur commence un niveau, ce qui suppose qu’il réussit tous les
2
niveaux précédents, la probabilité qu’il le réussisse est . Le jeu s’arrête dès que
3

le joueur échoue à un niveau. On note X la variable aléatoire égale au nombre de


niveau réussis par le joueur. Pour tout entier naturel k de {1 ; 2 ; … … ; 𝑛},
exprimer la probabilité P(X≥ 𝑘) en fonction de k.

A B C D E
2 𝑘 2 𝑘 1 𝑘+1 2 1 𝑘 Autre réponse
(𝑘 − 1) ( ) ( ) ( ) ( )
3 3 3 3 3

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Corrigé exercice 9)
On considère les événements : 𝑁𝑖 « le joueur réussit le niveau i » 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑖 ∈
{1 ; 2 ; … … ; 𝑛}.
L’événement (X ≥ 𝑘)est réalisé lorsque le joueur a réussi les niveaux 1 ; ….. ; k.
c’est-à-dire que les événements 𝑁1 ; … . ; 𝑁𝑘 sont tous réalisés.
Donc (X ≥ 𝑘) = 𝑁1 ∩ 𝑁2 ∩ … … . .∩ 𝑁𝑘 .
En appliquant la formule généralisée des probabilités composées on obtient :
𝑃(𝑋 ≥ 𝑘 ) = 𝑃(𝑁1 )𝑃𝑁1 (𝑁2 ) × … … … × 𝑃𝑁1∩𝑁2∩……..∩𝑁𝑘−1 (𝑁𝑘 ).
Et d’après l’énoncé la probabilité que le joueur réussit un niveau sachant qu’il a
2
réussit les tous les niveaux qui le précédent est égale à .
3
2 2 2
Donc 𝑃(𝑋 ≥ 𝑘 ) = × × … … × . (𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑘 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒𝑠).
3 3 3

2 𝑘
Et finalement : 𝑃 (𝑋 ≥ 𝑘 ) = ( )
3

La bonne réponse est donc 𝐵


*****************************************************************************

Exercice 10)
On considère le modèle très simple ci-après, qui décrit l’évolution du cours d’une
action à la bourse. On suppose que chaque jour de cotation, trois cas seulement
sont possibles :
- i) le prix de l’action augmente de 1 Dhs
- ii) Le prix reste stable
- iii) Le prix diminue d’un dirham
De plus la variation journalière du prix est considérée comme une variable
aléatoire X. D’après ce qui précède, X prend les valeurs : -1 ; 0 et 1. Les
probabilités correspondantes seront notées respectivement : q ; 1-q-r et r.
La variance de X est alors égale à :

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A B C D E
(𝑟 − 𝑞 ) 2 (𝑟 + 𝑞 ) 2 (𝑟 − 𝑞)(𝑟 + 𝑞) 𝑟 2 + 𝑞2 + 1 Autre réponse

Corrigé exercice 10)


E(X)=∑ 𝑥𝑖 𝑝𝑖 = −1 𝑃(𝑋 = −1) + 0 𝑃(𝑋 = 0) + 1 𝑃(𝑋 = 1)
𝐸 (𝑋 ) = −𝑞 + 𝑟
E(𝑋 2 )=∑ 𝑥𝑖 2 𝑝𝑖 = (−1)2 𝑃(𝑋 = −1) + (0)2 𝑃(𝑋 = 0) + (1)2 𝑃(𝑋 = 1)
𝐸(𝑋 2 ) = 𝑞 + 𝑟
2
𝑉(𝑋) = 𝐸(𝑋 2 ) − (𝐸 (𝑋 ))
𝑉 (𝑋 ) = 𝑞 + 𝑟 − ( 𝑟 − 𝑞 ) 2

*****************************************************************************

Exercice 11)
On joue à un jeu où la probabilité de gagner à une partie est de 5%. Si le joueur
gagne à une partie, il obtient un gain net de 900, sinon il perd 100( le gain du
joueur à une partie est donc soit +900, soit -100). Si le joueur joue à 25 parties de
ce jeu, alors la variance de son gain moyen est :

A B C D E
1800 1900 2000 2100 Autre réponse

Corrigé exercice 11)


Soit X la variable aléatoire égale au nombre de parties gagnées
1
Il est claire que X↝ ℬ(25 ; )
20

Soit G la variable aléatoire égale au gain algébrique du joueur.


On a 𝐺 = 900𝑋 − 100(25 − 𝑋 ) = 1000𝑋 − 2500
𝐺
Alors le gain moyen du joueur est : 𝐺𝑀 = = 40𝑋 − 100.
25

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Ainsi la variance du gain moyen est : 𝑉 (𝐺𝑀 ) = (40)2 𝑉(𝑋)


1 1 19
Puisque X↝ ℬ(25 ; ) alors 𝑉 (𝑋 ) = 25 × ×
20 20 20

On obtient après calcule : 𝑉 (𝐺𝑀 ) = 1900

La bonne réponse est donc 𝐵

*****************************************************************************
Exercice 12)
Une urne contient 4 boules blanches et 2 boules noires. On extrait les boules de
l’urne au hasard, une à une et sans remise, jusqu’à ce qu’il ne reste dans l’urne
que des boules de la même couleur.
On désigne par X la variable aléatoire égale au nombre total de tirages
nécessaires. Calculer la probabilité P(X=4).

A B C D E
2 4 8 3 Autre réponse
3 15 81 15

Corrigé exercice 11)


On considère les événements suivants :
- A « Les trois premiers tirages donnent deux boules blanches et une boule
noire »
- 𝐵𝑖 « Le 𝑖 è𝑚𝑒 tirage donne une boule blanche »
- 𝑁4 « Le 4è𝑚𝑒 tirage donne une boule noire »
Il est claire que (𝑋 = 4) = (𝐴 ∩ 𝑁4 ) ∪( 𝐵1 ∩ 𝐵2 ∩ 𝐵3 ∩ 𝐵4 )
Donc 𝑃(𝑋 = 4) = 𝑃[(𝐴 ∩ 𝑁4 ) ∪ ( 𝐵1 ∩ 𝐵2 ∩ 𝐵3 ∩ 𝐵4 )]

D’où 𝑃(𝑋 = 4) = 𝑃[(𝐴 ∩ 𝑁4 )] + 𝑃[( 𝐵1 ∩ 𝐵2 ∩ 𝐵3 ∩ 𝐵4 )] car les deux événements

(𝐴 ∩ 𝑁4 ) et ( 𝐵1 ∩ 𝐵2 ∩ 𝐵3 ∩ 𝐵4 ) sont incompatible.
Or 𝑃[(𝐴 ∩ 𝑁4 )] = 𝑃(𝐴)𝑃𝐴 (𝑁4 )
3𝛢12 𝛢24 1 1
𝑃[(𝐴 ∩ 𝑁4 )] = × =
𝛢36 3 5
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𝛢44 1
Et 𝑃[( 𝐵1 ∩ 𝐵2 ∩ 𝐵3 ∩ 𝐵4 )] = =
𝛢46 15

4
Donc 𝑃 (𝑋 = 4 ) =
15

La bonne réponse est donc 𝐵

*****************************************************************************

Exercice 13)
Une personne possède 4 clefs parmi lesquelles une seule ouvre la porte. Elle les
essaie au hasard en éliminant celles qui ne marchent pas. On pose X la variable
aléatoire égale au nombre d’essai nécessaire pour ouvrir la pote.
Alors la variance de X est égale à :
A B C D E
5 2 5 1 Autre réponse
2 4

Corrigé exercice 13)


Par équiprobabilité :
1
𝑃 (𝑋 = 1) = 𝑃 (𝑋 = 2) = 𝑃 (𝑋 = 3) = 𝑃 (𝑋 = 4) =
4
L’espérance de X est donnée par la formule :
1 2 3 4 5
𝐸 (𝑋 ) = ∑ 𝑥𝑖 𝑝𝑖 = + + + =
4 4 4 4 2
1 4 9 16 30
Donc 𝐸(𝑋 2 ) = ∑ 𝑥𝑖 2 𝑝𝑖 = + + + =
4 4 4 4 4

La variance de X est donné par la formule : 𝑉(𝑋) = 𝐸 (𝑋 2 ) − (𝐸(𝑋))2


Donc 𝑉(𝑋) = 5/4

La bonne réponse est donc 𝐶


*****************************************************************************
Exercice 14)
On considère une succession de sacs que l’on désigne par 𝑆1 , 𝑆2 , … . . 𝑆𝑘 .

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Au départ le sac 𝑆1 contient 2 jetons noirs et un jeton blanc ; tous les autres sacs
contiennent chacun un jeton noir et un jeton blanc.
On tire au hasard un jeton du sac 𝑆1 que l’on place dans le sac 𝑆2 . Puis on tire au
hasard un jeton du sac 𝑆2 que l’on place dans le sac 𝑆3 , et ainsi de suite.
On note 𝐵𝑘 l’événement « le jeton tiré du sac 𝑆𝑘 est blanc » et 𝑝𝑘 =𝑃(𝐵𝑘 ) sa
probabilité.
Alors pour tout 1 ≤ 𝑛 ≤ 𝑘 − 1: 𝑝𝑛+1 =

A B C D E
1 2 1 1 1 2 1 1 Autre réponse
𝑝𝑛 + 𝑝𝑛 + 𝑝𝑛 − 𝑝𝑛 −
3 3 3 3 3 3 3 3

Corrigé exercice 14)


Soit 1 ≤ 𝑛 ≤ 𝑘 − 1.
̅̅̅
On a 𝑝𝑛+1 = 𝑃(𝐵𝑛+1 ) = 𝑃(𝐵𝑛+1 ∩ 𝐵𝑛 ) + 𝑃(𝐵𝑛+1 ∩ 𝐵 𝑛 ) (Selon la formule des

̅̅̅
probabilités totales appliquée au système complet d’événements (𝐵𝑛 ; 𝐵 𝑛 ) ).

̅̅̅
D’où 𝑝𝑛+1 = 𝑃𝐵𝑛 (𝐵𝑛+1 )𝑃(𝐵𝑛 ) + 𝑃𝐵̅̅̅̅𝑛 (𝐵𝑛+1 )𝑃(𝐵 𝑛)
2 1
Donc 𝑝𝑛+1 = 𝑝𝑛 + (1 − 𝑝𝑛 )
3 3

1 1
Et finalement : 𝑝𝑛+1 = 𝑝𝑛 +
3 3

La bonne réponse est donc 𝐵


*****************************************************************************

Exercice 15)
Une urne contient n boules numérotées de 1 à n, et on suppose que n ≥ 3. On tire
au hasard et successivement 3 boules de l’urne ; les tirages sont effectués sans
remise.
La probabilité de l’évènement : « On a obtenu dans l’ordre trois numéros
consécutifs » est :

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A B C D E
1 1 1 1 Autre réponse
𝑛2 𝑛(𝑛 − 1)(𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 − 1) 𝑛(𝑛 + 1)

Corrigé exercice 15)


On considère les deux évènements :
- 𝐴𝑖𝑗 : « Tirée la boule numéro i lors du 𝑗 è𝑚𝑒 tirage ».
- A : « obtenir dans l’ordre trois numéros consécutifs ».
On a :
A = (𝐴11 ∩ 𝐴22 ∩ 𝐴33 ) ∪ (𝐴21 ∩ 𝐴32 ∩ 𝐴43 ) ∪ … … … … … .∪ (𝐴(𝑛−2)1 ∩ 𝐴(𝑛−1)2 ∩
𝐴𝑛3 )
Donc
𝑃(𝐴) = 𝑃[(𝐴11 ∩ 𝐴22 ∩ 𝐴33 ) ∪ (𝐴21 ∩ 𝐴32 ∩ 𝐴43 ) ∪ … … … .
∪ (𝐴(𝑛−2)1 ∩ 𝐴(𝑛−1)2 ∩ 𝐴𝑛3 )]
D’où
𝑃(𝐴) = 𝑃(𝐴11 ∩ 𝐴22 ∩ 𝐴33 ) + 𝑃(𝐴21 ∩ 𝐴32 ∩ 𝐴43 )
+ ⋯ … … . +𝑃(𝐴(𝑛−2)1 ∩ 𝐴(𝑛−1)2 ∩ 𝐴𝑛3 )
Par équiprobabilité des événements:
𝑃(𝐴11 ∩ 𝐴22 ∩ 𝐴33 ) = 𝑃(𝐴21 ∩ 𝐴32 ∩ 𝐴43 ) = ⋯ … … = 𝑃(𝐴(𝑛−2)1 ∩ 𝐴(𝑛−1)2 ∩ 𝐴𝑛3 )
Or d’après la formule des probabilités composées: 𝑃(𝐴11 ∩ 𝐴22 ∩ 𝐴33 ) =
𝑃(𝐴11 )𝑃𝐴11 (𝐴22 )𝑃𝐴11∩𝐴22 (𝐴33 )
1 1 1
𝑃(𝐴11 ∩ 𝐴22 ∩ 𝐴33 ) = × ×
𝑛 𝑛−1 𝑛−2
1
Ainsi : 𝑃(𝐴) = (𝑛 − 2) ×
𝑛(𝑛−1)(𝑛−2)

1
Finalement : 𝑃 (𝐴 ) =
𝑛(𝑛−1)

La bonne réponse est donc 𝐶

*****************************************************************************
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Exercice 16)
Soit X une variable aléatoire de densité de probabilité f définie sur ℝ par :
−(𝑥−𝑎) 𝑠𝑖 𝑥 >𝑎
f(x)={𝑒 ; a∈ℝ
0 𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠
1
Déterminer le nombre réel m tel que: F(m)= où F est la fonction de répartition
2

de X.
A B C D E
ln2 a+ln2 1
a- 3 𝑙𝑛2 1 Autre réponse
𝑎
2

Corrigé exercice 16)


On a :
𝑚 𝑚
𝑚
𝐹 (𝑚) = ∫ 𝑒 −(𝑥−𝑎) 𝑑𝑥 = ∫ 𝑒 −(𝑥−𝑎) 𝑑𝑥 = [−𝑒 −(𝑥−𝑎) ]𝑎
−∞ 𝑎

𝐹 (𝑚) = −𝑒 −(𝑚−𝑎) + 1
1 1 1
𝐹 (𝑚 ) = ⇔ −𝑒 −(𝑚−𝑎) + 1 = ⇔ 𝑒 −(𝑚−𝑎) =
2 2 2
1
𝐹 (𝑚) = ⇔ −𝑚 + 𝑎 = −𝑙𝑛2
2
Finalement on obtient : 𝑚 = 𝑎 + 𝑙𝑛2
La bonne réponse est donc 𝐵

*****************************************************************************
Exercice 17)

Soit X une variable aléatoire admettant pour densité la fonction f définie par :
𝑓 (𝑥 ) = 0 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 0 1
{

𝑥2 On pose Y= 𝑋 2
2
𝑓 (𝑥) = 𝑥𝑒 2 𝑠𝑖 𝑥 > 0
L’espérance de la variable aléatoire Y est égale à :

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A B C D E
𝑒2 𝑒−1 1 2 Autre réponse
2 𝑒2 3

Corrigé exercice 17)


Calculons l’espérance de Y
𝑥 2
1 2 +∞ 1 1 +∞ −
E(Y)=E( 𝑋 ) =
2
∫−∞ 2 𝑥 2 𝑓 (𝑥)𝑑𝑥=2 ∫0 𝑥 2 𝑥𝑒 2 dx.

Effectuons une intégration par partie :


𝑥2
𝑥2
𝑢′ (𝑥) = 𝑥𝑒 − 2 −
{ 1
𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 {𝑢(𝑥) = −𝑒 2

𝑣 (𝑥 ) = 𝑥 2 𝑣 ′ (𝑥 ) = 𝑥
2

𝑥 2 𝑥2
𝑦 𝑥 2 𝑦2
𝑦1 − 1 𝑦 1
Soit y > 1, ∫0 2 𝑥 2 𝑥𝑒 2 dx = [− 𝑥2𝑒− 2 ] +∫0 𝑥𝑒 − 2 dx = − 𝑦2𝑒− 2 +
2 2
0

𝑥2
𝑦

[− 𝑒 2 ]
0
𝑥 2 𝑦2 𝑦2
𝑦1 − 1
Donc ∫0 2 𝑥 2 𝑥𝑒 2 dx = − 𝑦2𝑒− 2 −𝑒 −
2 +1
2

𝑙𝑖𝑚 𝑦2
2 − 2
𝑦 𝑒 =0 𝑥2
𝑦 → +∞ 𝑙𝑖𝑚 𝑦1 2 −
Or { Donc 𝑥 𝑥𝑒 2 dx = 1
𝑙𝑖𝑚 −
𝑦2 𝑦 → +∞ ∫0 2
𝑒 2 =0
𝑦 → +∞
+∞ 1 𝑥2
Ainsi ∫0 𝑥 2 𝑥𝑒 − 2 dx=1 donc 𝐸(𝑌) = 1
2

La bonne réponse est donc 𝐶


*****************************************************************************

Exercice 18)
Une urne contient cinq boules noires et cinq boules blanches. On tire
successivement et avec remise n de ces boules dans l’urne, n étant un entier
naturel supérieur ou égal à 2.
On considère les deux événements suivants :
A : « On obtient des boules des deux couleurs »
B : « On obtient au plus une boule blanche »
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Les événements A et B sont indépendants si et seulement si :


A B C D E
2𝑛−1 = 𝑛 2𝑛 = 𝑛 + 1 2𝑛−1 = 𝑛 + 1 2𝑛 = 𝑛 Autre réponse

Corrigé exercice 18)


On a :
5𝑛 +5𝑛 1 𝑛
P(A)=1 − 𝑃(𝐴̅ ) = 1 − = 1- 2( )
10𝑛 2

5𝑛 + 𝑛 5𝑛 1 𝑛
P(B) = = (n+1)( )
10𝑛 2

𝑛 5𝑛 1 𝑛
P(A ∩ 𝐵)= = n( )
10𝑛 2

A et B sont indépendant si et seulement si


1 𝑛 1 𝑛 1 𝑛
P(A ∩ 𝐵)= P(A)P(B) ⇔ n( ) = (1- 2( ) ) (n+1)( )
2 2 2

On trouve après simplification :


𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴)𝑃(𝐵) ⇔ 2𝑛−1 = 𝑛 + 1

La bonne réponse est donc 𝐶


*****************************************************************************
Exercice 19)
Soient 2 dés A et B à 6 faces équiprobables. Le dé A a pour faces 2 ; 6 ; 2 ; 6 ; 2 ; 2,
et le dé B a pour faces 1 ; 5 ; 1 ; 5 ; 1 ; 5.
Deux joueurs 𝐽1 𝑒𝑡 𝐽2 s’affrontent et lancent chacun un dé. Le gagnant est celui
dont le dé montre la face qui comporte le chiffre le plus grand.
Si 𝐽1 joue avec le dé A et 𝐽2 joue avec le dé B, alors 𝐽1 a une probabilité de gagner
égale à :

A B C D E
1 1 1 2 Autre réponse
3 2 3

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Corrigé exercice 19)


On considère l’événement G « Le joueur A gagne le jeu »
Et soient X la variable aléatoire égale au numéro de la face du dé A et Y la variable
aléatoire égale au numéro de la face du dé B.
On a alors G = ((𝑋 = 2) ∩ (𝑌 = 1)) ∪ (𝑋 = 6)
Donc P(G)= P((𝑋 = 2) ∩ (𝑌 = 1)) ∪ (𝑋 = 6)
P(G)= P((𝑋 = 2) ∩ (𝑌 = 1)) + P(𝑋 = 6)
P(G)= P((𝑋 = 2)𝑃(𝑌 = 1)) + P(𝑋 = 6)
4 1 2 2
𝑃(𝐺) = ( × )+ =
6 2 6 3
La bonne réponse est donc 𝐷
*****************************************************************************

Exercice 20)
Une urne 𝑈1 contient 3 boules rouges et 5 vertes.
Une urne 𝑈2 contient n boules rouges et 3 vertes et 2 blanches.
On tire au hasard une boule de 𝑈1 , puis on la jette dans 𝑈2 . On tire ensuite au
hasard deux boules de 𝑈2 .
Si on tire deux boules rouges de 𝑈2 , on gagne 50 dirhams.
Si on tire deux boules vertes de 𝑈2 , on gagne 20 dirhams.
Si on tire deux boules blanches de 𝑈2 , on gagne 10 dirhams.
Si on tire deux boules de couleurs différentes de 𝑈2 , on perd 20 dirhams.
Soit X la variable aléatoire « gain en dirhams à l’issue d’une telle épreuve ».
L’espérance de X est:
A B C D
50(4𝑛2 − 19𝑛 − 12) 50(4𝑛2 − 14𝑛 − 12) 50(4𝑛2 − 17𝑛 − 12) 50(3𝑛2 − 19𝑛 − 12)
4(𝑛 + 5)(𝑛 + 6) 4(𝑛 + 5)(𝑛 + 6) 4(𝑛 + 5)(𝑛 + 6) 4(𝑛 + 5)(𝑛 + 6)
E
Autre réponse

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Corrigé exercice 20)


On considère les événements suivant pour tout i ∈ ⟦1 ; 2⟧.
- V « la boule tirée de l’urne 𝑈 1 est verte »
- 𝑉𝑖 « la 𝑖 è𝑚𝑒 boule tirée de l’urne 𝑈 2 est verte »
- 𝑅𝑖 « la 𝑖 è𝑚𝑒 boule tirée de l’urne 𝑈 2 est rouge »
- 𝐵𝑖 « la 𝑖 è𝑚𝑒 boule tirée de l’urne 𝑈2 est blanche »
On a alors :
 P(X=50)= P(𝑅1 ∩ 𝑅2 )= P(𝑅1 ∩ 𝑅2 / V ) P(V) + P(𝑅1 ∩ 𝑅2 / 𝑉 ) P(𝑉)
∁2𝑛 5 ∁2𝑛+1 3 𝑛(𝑛−1) 5 𝑛(𝑛+1) 3
P(X=50)= ( × )+( × )= ((𝑛+6)(𝑛+5) × ) + ((𝑛+6)(𝑛+5) × )
∁2𝑛+6 8 ∁2𝑛+6 8 8 8

𝑛(4𝑛−1)
P(X=50)=
4(𝑛+6)(𝑛+5)

 P(X=20)= P(𝑉1 ∩ 𝑉2 )= P(𝑉1 ∩ 𝑉2 / V ) P(V) + P(𝑉1 ∩ 𝑉2 / 𝑉 ) P(𝑉)


∁24 5 ∁23 3 12 5 6 3
P(X=20)= ( 2 × )+( 2 × )=((𝑛+6)(𝑛+5) × ) + ((𝑛+6)(𝑛+5) × )
∁𝑛+6 8 ∁𝑛+6 8 8 8
39
P(X=20)=
4(𝑛+6)(𝑛+5)

∁22
 P(X=10)= P(𝐵1 ∩ 𝐵2 )=
∁2𝑛+6
2
P(X=10)= (𝑛+6)(𝑛+5)

 𝑃(𝑋 = −20) = 1 − P(X = 10) − P(X = 20) − P(X = 50)


𝑛(4𝑛−1) 39 2
𝑃(𝑋 = −20)= 1 − − − (𝑛+6)(𝑛+5)
4(𝑛+6)(𝑛+5) 4(𝑛+6)(𝑛+5)
45𝑛+73
𝑃(𝑋 = −20)=
4(𝑛+6)(𝑛+5)

L’espérance de X est donnée par la formule :


E(X)=∑ 𝑥𝑖 𝑝𝑖 = 50 𝑃(𝑋 = 50) + 20 𝑃(𝑋 = 20) + 10 𝑃(𝑋 = 10) − 20 𝑃(𝑋 = −20)
𝑛(4𝑛 − 1) 39 2
𝐸 (𝑋 ) = 50 + 20 + 10
4(𝑛 + 6)(𝑛 + 5) 4(𝑛 + 6)(𝑛 + 5) (𝑛 + 6)(𝑛 + 5)
45𝑛 + 73
− 20
4(𝑛 + 6)(𝑛 + 5)
50𝑛(4𝑛−1)+780+80−900𝑛−1460
Ainsi 𝐸 (𝑋 ) =
4(𝑛+6)(𝑛+5)

50(4𝑛2 −19𝑛−12)
Finalement : 𝐸 (𝑋 ) =
4(𝑛+6)(𝑛+5)

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La bonne réponse est donc 𝑨


*****************************************************************************

Exercice 21)
Une entreprise produit des objets sur deux chaines de montage 𝐶1 𝑒𝑡 𝐶2 qui
fonctionnent indépendamment l’une de l’autre. Pour une chaine donnée, les
fabrications des pièces sont indépendantes.
La chaine 𝐶1 PRODUIT 60% des objets et la chaine 𝐶2 produit 40% des objets. La
probabilité pour qu’un objet construit par la chaine 𝐶1 soit défectueux est 0,1
alors que la probabilité pour qu’un objet construit par la chaine 𝐶2 soit défectueux
est 0,2. On choisit au hasard un objet à la sortie de l’entreprise. On constate que
cet objet est défectueux. La probabilité de l’événement « l’objet provient de la
chaine 𝐶1 » est égale à :
A B C D E
2 1 4 3 Autre réponse
3 3 17 8

Corrigé exercice 21)


On considère les événements suivants
- 𝐶1 « L’objet est produit par la chaine 𝐶1 »
- 𝐶2 « L’objet est produit par la chaine 𝐶2 »
- 𝐷 « L’objet est défectueux »
D’après l’énoncé :
𝑃(𝐶1 ) = 0,6 𝑃𝐶1 (𝐷 ) = 0,1
{ 𝑒𝑡 {
𝑃(𝐶2 ) = 0,4 𝑃𝐶2 (𝐷 ) = 0,2
𝑃(𝐷∩𝐶1 ) 𝑃𝐶1 (𝐷)𝑃(𝐶1 )
On sait que 𝑃𝐷 (𝐶1 ) = = .
𝑃(𝐷) 𝑃(𝐷)

La formule des probabilités totales appliquées sur le système complet


d’événements (𝐶1 ; 𝐶2 ) donne : P(D)=𝑃(𝐷 ∩ 𝐶1 ) + 𝑃(𝐷 ∩ 𝐶1 ).
P(D)=𝑃𝐶1 (𝐷 )𝑃(𝐶1 ) + 𝑃𝐶2 (𝐷 )𝑃(𝐶2 )

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Ainsi P(D)=(0,1× 0,6) + (0,2 × 0,4) =0,14


𝑃𝐶1 (𝐷)𝑃(𝐶1 ) 0,1×0,6
Alors 𝑃𝐷 (𝐶1 ) = = .
𝑃(𝐷) 0,14

3
Finalement 𝑃𝐷 (𝐶1 ) =
7

La bonne réponse est donc 𝑬


*****************************************************************************

Exercice 22)
Des enfants s’entrainent à réussir des paniers de basket. Pour chacun d’eux,
indépendamment les uns des autre et des essais successifs, la probabilité de
réussite d’un panier est p (𝑝 ∈ ]0 ; 1[).
Hamza est l’un de ces enfants ; Soit N le nombre d’essais que va faire Hamza.
La condition nécessaire et suffisante pour que la probabilité qu’il réussisse au
moins un panier soit supérieure ou égale à 1-a (𝑎 ∈ ]0 ; 1[), est :

A B C D E
𝑙𝑛𝑎 𝑙𝑛𝑎
N ≥ 𝑙𝑛𝑝 N≥
𝑙𝑛(1−𝑎)
N ≥ 𝑙𝑛(1−𝑝) N≥
𝑙𝑛(1−𝑝) Autre réponse
𝑙𝑛𝑝 𝑙𝑛𝑎

Corrigé exercice 22)


Soit X la variable aléatoire égale au nombre de paniers que va réussir Hamza.
P(X ≥ 1) = 1 − 𝑃(𝑋 = 0) = 1 − (1 − 𝑝)𝑁
P(X ≥ 1) ≥ 1 − 𝑎 ⇔ 1 − (1 − 𝑝)𝑁 ≥ 1 − 𝑎
P(X ≥ 1) ≥ 1 − 𝑎 ⇔ (1 − 𝑝)𝑁 ≤ 𝑎 ⇔ 𝑁𝑙𝑛(1 − 𝑝) ≤ 𝑙𝑛𝑎

𝑙𝑛𝑎
Finalement : P(X ≥ 1) ≥ 1 − 𝑎 ⇔ 𝑁 ≥
ln(1−𝑝)

La bonne réponse est donc 𝑪

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Exercice 23)
Soit n un entier naturel supérieur ou égal à 2.
On considère deux variables aléatoires discrètes indépendantes X et Y telles que :
X suit une loi binomiale de paramètres n et 𝑝1 ( notée ℬ(𝑛 , 𝑝1 ) avec 𝑝1 ∈ ]0 , 1]).
Y suit une loi binomiale de paramètres n et 𝑝2 ( notée ℬ(𝑛 , 𝑝2 ) avec 𝑝2 ∈ ]0 , 1[).
On pose alors Z la variable aléatoire discrète définie par : 𝑍 = 2𝑛 − 𝑋 − 𝑌.
La probabilité de l’événement (𝑍 = 2𝑛 − 1) est alors égale à :

A B C D E
𝑛 𝑛 𝑛
(𝑝1 𝑝2 )𝑛 ((1 − 𝑝1 )(1 − p2 )) ((1 − 𝑝1 )p2 ) (𝑝1 (1 − 𝑝2 )) Autre réponse

Corrigé exercice 23)


Il est clair que 𝑃(𝑍 = 2𝑛 − 1) = 𝑃(𝑋 + 𝑌 = 1)
𝑃(𝑍 = 2𝑛 − 1) = 𝑃((𝑋 = 1) ∩ (𝑌 = 0) + 𝑃((𝑋 = 0) ∩ (𝑌 = 1)
𝑃(𝑍 = 2𝑛 − 1) = 𝑃(𝑋 = 1)𝑃(𝑌 = 0) + 𝑃(𝑋 = 0)𝑃(𝑌 = 1) (Car X et Y sont
indépendants).
Donc :
𝑃(𝑍 = 2𝑛 − 1) = 𝑛𝑝1 (1 − 𝑝1 )𝑛−1 (1 − 𝑝2 )𝑛 + 𝑛𝑝2 (1 − 𝑝2 )𝑛−1 (1 − 𝑝1 )𝑛
Donc 𝑃(𝑍 = 2𝑛 − 1) = 𝑛𝑝1 (1 − 𝑝1 )𝑛−1 (1 − 𝑝2 )𝑛−1 (𝑝1 + 𝑝2 − 2𝑝1 𝑝2 )
La bonne réponse est donc 𝐸
*****************************************************************************

Exercice 24)
On considère un type de composants électroniques dont la durée de vie X,
exprimée en heure, est une variable aléatoire de densité de probabilité f, telle
que :
10
𝑓 (𝑥) = { 𝑡 2 , 𝑠𝑖 𝑡 ≥ 10
0 𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛
Déterminer le réel m pour lequel : 𝑃(𝑋 ≤ 𝑚) = 𝑃(𝑋 > 𝑚)

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A B C D E
15 20 1 2 Autre réponse
10 5

Corrigé exercice 24)


On a: 𝑃(𝑋 ≤ 𝑚) = 𝑃(𝑋 > 𝑚) ⇔ 𝑃(𝑋 ≤ 𝑚) = 1 − 𝑃(𝑋 ≤ 𝑚) ⇔ 2𝑃(𝑋 ≤ 𝑚) = 1
1
Donc 𝑃(𝑋 ≤ 𝑚) = 𝑃(𝑋 > 𝑚) ⇔ 𝑃(𝑋 ≤ 𝑚) =
2
𝑚 𝑚 10 10 𝑚 10
Or 𝑃(𝑋 ≤ 𝑚) = ∫−∞ 𝑓 (𝑡 )𝑑𝑡 = ∫10 2
𝑑𝑡 = [− ] =− +1
𝑡 𝑡 10 𝑚

10 1
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑃(𝑋 ≤ 𝑚) = 𝑃(𝑋 > 𝑚) ⇔ − + 1 = ⇔ 𝑚 = 20
𝑚 2
La bonne réponse est donc 𝐵
*****************************************************************************

Exercice 25)
Deux tireurs ouvrent le feu simultanément. La probabilité d’un coup au but du
premier tireur est égale à 𝑝1 ; celle du second tireur est égale à 𝑝2 . La probabilité
pour qu’un tireur atteigne le but et que l’autre le rate est égale à :

A B C D E
(𝑝1 + 𝑝2 )2 (𝑝1 − 𝑝2 )2 |𝑝1 − 𝑝2 | |𝑝1 + 𝑝2 | Autre réponse

Corrigé exercice 25)


La probabilité pour que le premier tireur atteigne le but et que l’autre le rate est
égale à :
𝑝1 (1 − 𝑝2 ).
La probabilité pour que le deuxième tireur atteigne le but et que l’autre le rate est
égale à : 𝑝2 (1 − 𝑝1 ).
Donc la probabilité pour qu’un tireur atteigne le but et que l’autre le rate est égale
à:
𝑝1 (1 − 𝑝2 )+ 𝑝2 (1 − 𝑝1 ).
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La bonne réponse est donc 𝐸


*****************************************************************************

Exercice 26)
La COVECOR est une coopérative de vente par correspondance. Chaque sociétaire
est muni d’un indicatif. De plus, pour commander par le réseau internet, il doit
posséder un code secret personnel. L’indicatif du sociétaire est formé d’un
numéro de 4 chiffres suivi de deux lettres, répondant aux conditions suivantes :
 Il peut y avoir répétition des chiffres.
 Il ne peut y avoir répétition de lettres.
 Le premier chiffre à gauche ne peut être zéro.
 La lettre ne peut être B.
Alors le nombre d’indicatifs est :

A B C D E
(104 − 94 ) (105 − 94 ) (105 − 94 ) 2158 Autre réponse
× 252 × 50 × 25

Corrigé exercice 26)


Le nombre de choix pour le premier chiffre à gauche est : 9
Le nombre de choix pour le deuxième chiffre à gauche est : 10
Le nombre de choix pour le troisième chiffre à gauche est : 10
Le nombre de choix pour le quatrième chiffre à gauche est : 10
Le nombre de choix pour la première lettre à gauche est : 25
Le nombre de choix pour la deuxième lettre à gauche est : 24
Alors le nombre d’indicatifs est : 9 × 10 × 10 × 10 × 25 × 24
La bonne réponse est donc 𝐸
*****************************************************************************

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Exercice 27)
Une urne contient 3 dés équilibrés. Deux d’entre eux sont normaux : ils possèdent
six faces numérotées de 1 à 6. Le troisième est truqué : il possède deux faces
numérotées 1 et quatre faces portent le numéro 6.
On prend un dé au hasard dans l’urne et on effectue de manière indépendante des
lancers successifs de celui-ci. On note pour tout n entier non nul, 𝑆𝑛 l’évènement
« on obtient 6 à chacun des n premiers lancers » et 𝑃𝑛 sa probabilité. Alors 𝑃𝑛 =:

A B C D E
1 1 1 1 Autre réponse
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
1 1 1 2
2( ) + 1 2( ) + 1 2( ) + 1 2( ) + 1
4 3 6 3

Corrigé exercice 27)


On considère les événements suivants :
𝐷1 : « On choisit l’un des deux dés équilibrés »
𝐷2 : « On choisit le dé non équilibré »
𝑃𝑛 = 𝑃(𝑆𝑛 ) = 𝑃(𝑆𝑛 ∩ 𝐷1 ) + 𝑃(𝑆𝑛 ∩ 𝐷2 )
𝑃𝑛 = 𝑃(𝐷1 )𝑃𝐷1 (𝑆𝑛 ) + 𝑃(𝐷2 )𝑃𝐷2 (𝑆𝑛 )
2 1 𝑛 1 2 𝑛
𝑃𝑛 = ( ) + ( )
3 6 3 3
La bonne réponse est donc E
*****************************************************************************

Exercice 28)
On effectue des tirages successifs et sans remise d’une boule dans une urne
contenant 2 boules blanches et 3 boules noires. Soit X la variable aléatoire égale
au rang de sortie de la première boule blanche, et Y la variable aléatoire égale au
rang de sortie de la seconde boule blanche.
Après avoir déterminé la loi du couple (X, Y), calculer la covariance de X et Y,
cov(X, Y).
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A B C D E
1 -3 1 0 Autre réponse
2 2

Corrigé exercice 28)


On résume la loi du couple (X , Y) ainsi que la loi de X et la loi de Y dans le tableau
suivant :

Y
2 3 4 5 Loi de X
X

1 1 1 1 1 4
10 10 10 10 10
2 0 1 1 1 3
10 10 10 10
3 0 0 1 1 2
10 10 10
4 0 0 0 1 1
10 10
Loi de Y 1 2 3 4
10 10 10 10

Après on donne la loi de XY qu’on résume dans le tableau suivant :

k 2 3 4 5 6 8 10 12 15 20
𝑃(𝑋𝑌 = 𝑘) 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
10 10 10 10 10 10 10 10 10 10

On calcule après les espérances de X , Y et de XY :


4 6 6 4 20
𝐸 (𝑋 ) = ∑ 𝑥𝑖 𝑝𝑖 = + + + = =2
10 10 10 10 10
2 6 12 20 40
𝐸 (𝑌) = ∑ 𝑦𝑖 𝑝𝑖 = + + + = =4
10 10 10 10 10

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2 3 4 5 6 8 10 12 15 20 85
𝐸 (𝑋𝑌) = ∑ 𝑥𝑖 𝑦𝑖 𝑝𝑖 = + + + + + + + + + =
10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10
85 1
Et on sait que 𝑐𝑜𝑣(𝑋 ; 𝑌) = 𝐸 (𝑋𝑌) − 𝐸 (𝑋 )𝐸 (𝑌) = −8=
10 2

La bonne réponse est donc A


*****************************************************************************
Exercice 29)
La durée de fonctionnement moyenne d’un téléviseur d’une référence donnée
avant sa première panne est de 10 ans. On suppose que la variable aléatoire T
définissant la durée de la vie de ce téléviseur (temps écoulé entre sa mise en
service et sa première panne) a pour densité de probabilité la fonction f définie
sur ℝ par :
1 𝑡

F(t)={ 𝑒 −10 𝑠𝑖 𝑡≥0


10
0 𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛
La probabilité que le téléviseur n’ait pas de panne pendant 12 ans, sachant qu’il
n’en a pas pendant 4 ans est :

A B C D E
𝑒 1 1 𝑒 −0,8 Autre réponse
3 2 3

Corrigé exercice 29)


𝑃((𝑇>12)∩(𝑇>≥4)) 𝑃(𝑇>12)
La probabilité recherchée est : 𝑃(𝑇>4) (𝑇 > 12) = =
𝑃(𝑇>4) 𝑃(𝑇>4)
1−𝑃(𝑇≤12)
𝑃(𝑇>4) (𝑇 > 12) = .
1−𝑃(𝑇≤4)

𝑡 𝑡 𝑡 12
12 1 12 1
On a 𝑃(𝑇 ≤ 12) = ∫−∞ 10 𝑒 −10 𝑑𝑡 = ∫0 10
𝑒 −10 𝑑𝑡 = [−𝑒 −10 ] = −𝑒 −1,2 + 1
0

4 1 −𝑡 4 1 −𝑡 𝑡 4

Et on a : 𝑃(𝑇 ≤ 4) = ∫−∞ 10 𝑒 10 𝑑𝑡 = ∫0 10 𝑒 10 𝑑𝑡 = [−𝑒 10 ] = −𝑒 −0,4 + 1
0
𝑒 −1,2
Donc 𝑃(𝑇>4) (𝑇 > 12) = 𝑒 −0,4 = 𝑒 −0,8

La bonne réponse est donc D


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Exercice 30)
On désigne par 𝜆 un réel strictement positif et on considère la fonction f définie
2
sur ℝ par : ∀𝑥 ∈ ℝ , f(x)= |𝑥|𝑒 −𝜆𝑥 .
La fonction f peut être considérée comme densité d’une variable aléatoire X si 𝜆
est égale à :

A B C D E
1 1 Ln2 3 Autre réponse
2 4

Corrigé exercice 30)


+∞
Tout d’abord si 𝜆 = 0 alors l’intégrale ∫0 𝑓 (𝑥)𝑑𝑥 diverge ; donc pour que f soit
une densité de probabilité il faut que 𝜆 ≠ 0.
On a f est continue et positive sur ℝ.
+∞
Vérifions la convergence de l’intégrale ∫−∞ 𝑓 (𝑥)𝑑𝑥 .
Soit a un réel strictement positif
𝑎 𝑎
−𝜆𝑥 2
𝑎
−𝜆𝑥 2
1 −𝜆𝑥2 𝑎 1 2 1
∫ 𝑓 (𝑥)𝑑𝑥 = ∫ |𝑥|𝑒 dx = ∫ x𝑒 dx = [− 𝑒 ] = − 𝑒 −𝜆𝑎 +
0 0 0 2𝜆 0 2𝜆 2𝜆
𝑙𝑖𝑚 𝑎 1 +∞ 1
Donc ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 2𝜆 Donc l’intégrale ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 converge et vaut 2𝜆.
𝑎 → +∞
Soit a un réel strictement négatif
0 0
−𝜆𝑥 2
0
−𝜆𝑥 2
1 −𝜆𝑥2 0 1 1 2
∫ 𝑓 (𝑥)𝑑𝑥 = ∫ |𝑥|𝑒 dx = ∫ −x𝑒 dx = [ 𝑒 ] = − 𝑒 −𝜆𝑎
𝑎 𝑎 𝑎 2𝜆 𝑎 2𝜆 2𝜆
𝑙𝑖𝑚 0 1 0 1
Donc ∫𝑎 𝑓 (𝑥)𝑑𝑥 = 2𝜆 Donc l’intégrale ∫−∞ 𝑓 (𝑥)𝑑𝑥 converge et vaut .
𝑎 → −∞ 2𝜆
+∞ 1
Donc l’intégrale ∫−∞ 𝑓 (𝑥)𝑑𝑥 converge et vaut 𝜆.
La fonction f peut être considérée comme densité d’une variable aléatoire X si
+∞
∫−∞ 𝑓 (𝑥)𝑑𝑥 = 1 Donc si 𝜆 = 1.

La bonne réponse est donc A


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Exercice 31)
Soit X une variable aléatoire réelle dont la loi de probabilité est définie par :
𝑘 2 +1
∀ 𝑘 ∈ ℕ, 𝑃(𝑋 = 𝑘) = 𝑎( ) ; où a est un nombre réel strictement positif.
𝑘!

La valeur de a est égale à :

A B C D E
1 1 2ln2 1 Autre réponse
3𝑒 𝑒 2

Corrigé exercice 31)


+∞ +∞
𝑘 2 +1
On sait que ∑ 𝑃(𝑋 = 𝑘)=1. Donc ∑ 𝑎( ) =1. D’où :
𝑘!
𝑘=0 𝑘=0
+∞ 2 +∞ +∞
𝑘 1 𝑘
𝑎 ∑ +𝑎 ∑ = 1 Donc 𝑎 ∑ + 𝑎𝑒 = 1
𝑘! 𝑘! (𝑘−1)!
𝑘=0 𝑘=0 𝑘=1
+∞ +∞ +∞
(𝑘−1)+1 1 1
Alors 𝑎 ∑ + 𝑎𝑒 = 1 d’où 𝑎 ∑ +𝑎 ∑ + 𝑎𝑒 = 1
(𝑘−1)! (𝑘−2)! (𝑘−1)!
𝑘=1 𝑘=2 𝑘=1
+∞ +∞
1 1
Donc 𝑎 ∑ + 𝑎 ∑ + 𝑎𝑒 = 1 Donc 3𝑎𝑒 = 1
𝑘! 𝑘!
𝑘=0 𝑘=0
1
On obtient finalement 𝑎 =
3𝑒

La bonne réponse est donc 𝐴


*****************************************************************************

Exercice 32)
Soit 𝑝 ∈ ]0 , 1[. On note 𝑞 = 1 − 𝑝.
Soit n un entier naturel non nul. On considère n joueurs qui visent une cible.
Chaque joueur effectue deux tirs. A chaque tir, chaque joueur a la probabilité p
d’atteindre la cible. Les tirs sont indépendants les uns des autres.
Soit W la variable aléatoire égale au nombre de joueurs ayant atteint la cible au
moins une fois à l’issue des deux tirs.

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L’écart-type de W est alors égal à :

A B C D E
√𝑛𝑝𝑞 q√𝑛(1 − 𝑞2 ) √𝑛𝑝𝑞(1 − 𝑝𝑞) √𝑛(1 − 𝑝2 )(1 − 𝑞) Autre
réponse

Corrigé exercice 32)


En utilisant la relation entre un événement et son événement contraire la
probabilité qu’un joueur atteint la cible au moins une fois à l’issue des deux tirs
est 1 − 𝑞2 .
Il est claire que W↝ ℬ(𝑛 , 1 − 𝑞2 )
Donc 𝑉(𝑋) = 𝑛𝑞2 (1 − 𝑞2 ) Alors 𝜎(𝑋 ) = 𝑞√𝑛(1 − 𝑞2 )
La bonne réponse est donc 𝐵
*****************************************************************************

Exercice 33)
On considère un type de composants électroniques, dont la durée de vie X,
exprimée en heures, est une variable aléatoire de densité f telle que :
𝐶
𝑠𝑖 𝑡 ≥ 10
𝑓(𝑡) = {𝑡 2 . La valeur du réel C est :
0 𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛

A B C D E
10 6 12 20 Autre réponse

Corrigé exercice 33)


Puisque f est une densité de probabilité d’une variable aléatoire X.
+∞ +∞ 𝐶
Alors ∫−∞ 𝑓 (𝑡 )𝑑𝑡 = 1. Donc ∫10 𝑑𝑡 = 1.
𝑡2
𝑥 𝐶 −𝐶 𝑥 −𝐶 𝐶
Soit 𝑥 > 10. ∫10 2
𝑑𝑡 = [ ] = +
𝑡 𝑡 10 𝑥 10

𝑙𝑖𝑚 −𝐶 𝑥 𝐶 𝑙𝑖𝑚 −𝐶 𝑥 +∞ 𝐶
Donc [ ] = Or [ ] = ∫10 2 𝑑𝑡 = 1
𝑥 → +∞ 𝑡 10 10 𝑥 → +∞ 𝑡 10 𝑡

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𝐶
Donc = 1. Et finalement on obtient 𝐶 = 10
10

La bonne réponse est donc 𝐴


*****************************************************************************

Exercice 34)
Soucieux de mieux connaître sa clientèle, le gérant d’un magasin situé dans un
centre commercial à Casablanca a réalisé une étude portant sur le mode de
paiement en fonction du montant des achats.
Elle a permis d’établir les probabilités suivantes :
𝑃[𝑋 = 0 ∩ 𝑌 = 0] = 0,4
𝑃[𝑋 = 0 ∩ 𝑌 = 1] = 0,3
𝑃[𝑋 = 1 ∩ 𝑌 = 0] = 0,2
𝑃[𝑋 = 1 ∩ 𝑌 = 1] = 0,1
Où X représente la variable aléatoire prenant la valeur 0 si le montant des achats
est inférieur ou égal à 500 Dirhams et prenant la valeur 1 sinon. Et Y représente
la variable aléatoire prenant la valeur 0 si la somme est réglée par carte bancaire
et prenant la valeur 1 sinon.
La covariance du couple (X , Y) est égale à :
A B C D E
0,1 -0,5 -0,02 -0,1 Autre réponse

Corrigé exercice 34)


Déterminons tout d’abord la loi de X et la loi de Y.
On résume les résultats dans le tableau suivant :

Y 0 1 Loi de X
X

0 0,4 0,3 0,7


1 0,2 0,1 0,3
Loi de Y 0,6 0,4

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Il est clair que 𝑃(𝑋𝑌 = 1) = 𝑃((𝑋 = 1) ∩ (𝑌 = 1)) = 0,1


Donc 𝐸(𝑋) = 0,3 ; 𝐸(𝑌) = 0,4 𝑒𝑡 𝐸(𝑋𝑌) = 0,1
Ainsi 𝑐𝑜𝑣(𝑋 , 𝑌) = 𝐸 (𝑋𝑌) − 𝐸(𝑋)𝐸(𝑌) = −0,02
La bonne réponse est donc 𝐶
*****************************************************************************

Exercice 35)
Une personne envoie chaque jour un courrier électronique par l’intermédiaire de
deux serveurs : le serveur 𝑆1 ou le serveur 𝑆2 .
On constate que le serveur 𝑆1 est choisi dans 70% des cas et donc que le serveur
𝑆2 est choisi dans 30% des cas. Les choix des serveurs sont supposés
indépendants les uns des autres.
La probabilité d’une erreur de transmission avec le serveur 𝑆1 est de 0,1 ; alors
que la probabilité d’erreur de transmission avec le serveur 𝑆2 est de 0,05.
Si le courrier a subi une erreur de transmission, la probabilité pour que le serveur
utilisé soit le serveur 𝑆1 est égale à :

A B C D E
1 1 9 23 Autre réponse
13 2 11 29

Corrigé exercice 35)


On considère les événements suivants :
𝑆1 : Le courrier électronique est envoyé par l’intermédiaire du serveur 𝑆1 .
𝑆2 : Le courrier électronique est envoyé par l’intermédiaire du serveur 𝑆2 .
E : Une erreur de transmission se produit lors de l’envoi.
La probabilité recherchée est : 𝑃𝐸 (𝑆1 ).
𝑃(𝐸∩𝑆1 )
On sait que 𝑃𝐸 (𝑆1 )=
𝑝(𝐸)

On a 𝑃(𝐸 ∩ 𝑆1 ) = 𝑃(𝑆1 )𝑃𝑆1 (𝐸 ) = 0,7 × 0,1 = 0,07

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Et on appliquant la formule des probabilités totales sur le système complets


d’événements (𝑆1 , 𝑆2 ) on obtient :
𝑃(𝐸 ) = 𝑃(𝐸 ∩ 𝑆1 ) + 𝑃(𝐸 ∩ 𝑆2 ) = 𝑃(𝑆1 )𝑃𝑆1 (𝐸 ) + 𝑃(𝑆2 )𝑃𝑆2 (𝐸 )
Donc 𝑃(𝐸 ) = (0,7 × 0,1) + (0,3 × 0,05) = 0,085.
70 14
On obtient finalement : 𝑃𝐸 (𝑆1 ) = = .
85 17

La bonne réponse est donc 𝐸


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