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INTRODUCTION

Nous avons été acceptés comme stagiaire à la société d’assainissement et épuration des eaux
de la vallée du hain (INBW) à Braine le château pour une durée d’un mois dans le cadre de
notre stage pour le compte de l’année scolaire 2023-2024. Nous avons travaillé avec les
agents de cette station tout le long de notre stage. Nous avons également travaillé avec les
électriciens de la station. Le but pour notre maître de stage était qu’on puisse toucher du doigt
le métier, qu’on soit capable d’identifie un disfonctionnement sur une machine, qu’on soit
capable de poser un diagnostic, de faire une ouverture un chantier, d’évalue les risque lies à
une intervention, de démonter et de remonter une machine, de travailler en équipe afin de se
faire une idée personnelle de ceux à quoi consiste réellement le travail d’un électromécanicien
et comment se présente l’environnement ou il évolue. Dans cette station nous étions amenés à
démonter, identifier les pannes, réviser et remonter des moteurs réducteurs. Nous étions
également appelés à travaille en équipe et a exécuté les ordres du contre maitre. Durant notre
séjour à l’inbw on se retrouve plusieurs fois dans l’incapacité de faire une intervention à cause
du fais que le ventilateur était en panne et qu’il était impossible pour nous de respiré dans la
cale de relevage. S’est ainsi que nous avons décidée de redimensionne le ventilateur et de
sorti un plan de maintenance de celui-ci.
1. Présentation générale de l’INBW
INBW est le résultat de la fusion entre l’IBW (Intercommunale du Brabant wallon) et
l’IECBW (Intercommunale des Eaux du Centre du Brabant wallon), opérée au 1er
janvier 2018. Celles-ci ont décidé d’unir leurs forces pour encore mieux servir la
population, les entreprises et les communes du Brabant wallon.

1966 - 2017 : l’IBW, au service du Brabant wallon


L’Intercommunale du Brabant wallon s’est développée autour de trois principaux
secteurs d’activité :

 Le développement économique et territorial ;


 L’assainissement (épuration) des eaux usées ;
 La collecte, le tri et la valorisation des déchets des ménages.
Au fil du temps, l’intercommunale a aussi développé un savoir-faire dans plusieurs
autres domaines : la conception, la réalisation et la gestion du crématorium du Champ
de Court, l’étude et la réalisation d’infrastructures à usage public (casernes de
pompiers, commissariats de police, contournements routiers, ouvrages de lutte contre
les inondations…) et, plus récemment, l’aide au redéploiement des centres urbains.
L’IBW est active dans l’ensemble des 27 communes du Brabant wallon (±395.000
habitants) et une en Hainaut : Braine-le-Comte (uniquement pour la gestion des
déchets). Dans la province du brabant wallon, c’est l’INBW qui mène la politique de
l’assainissement des eaux usées urbaine pour le compte de la S.P.G.E. (société
publique de gestion de l’eau). Les premiers pas de cette politique, dont l’objectif est
d’épurer nos eaux usées (toilettes, éviers, lave-vaisselle, lave-linge ; …) avant leur
rejet dans nos rivières, ont eu lieu dans les années`70. La réalisation des premiers
collecteurs de la vallée du Hain date des années `90. En matière de gestion des
déchets, INBW dessert les 27 communes du brabant wallon et la commune de Braine-
le-Comte (Hainaut), soit plus de 412.000 habitants.

1.1. Organigramme de INB


Le comité interne de INBW est forme de 10 membres principaux avec à la tête un directeur
générale du nom de Laurent DAUGE et 09 autres membres qui travail en semble pour la
gestion et le bon fonctionnement de la structure. La direction générale de l’INBW est située à
la rue de la religion 10, 1400 Nivelle. Nous avons ci-après l’organigramme du comité de
direction de l’INBW de la Belgique.
Yves Rensond directeur du
département eau potable

Pierre leuris directeur du


département
assainissement

Laurent Mafa directeur du


département déchét
Valerie Kessen diectrice
économique
Emmanuel Gaziaux
Laurent Dauge directeur
directeur financier et
général
cliéntel

Anne schaanheydt
directrice des ressouces
humaine

Benoit Parnentier directeur


de la transition numerique
et durable

Nathalie swaelens chef du


service communication

Nous avons effectué notre stage à la station d’assainissement et d’épuration de la vallée du


Hain. Dans notre station la hiérarchie se présente de la faction suivante :

Christophe leton
chef de zone

Maxime Wauters Belnato Salvatore


Akoéte Chaold
responsable responsable
contre maitre
securite electricité

Amlal lashen
Orosz lucas agent Iommazzo fillippo Morland Rémi
agent
2. Fonctionnement de la station d’assainissement et
d’épuration de la vallée du Hain

2.1. Prétraitement
Les eaux usées parviennent à la station au moyen d’un collecteur en béton de 1400 mm de
diamètre. Deux dégrilleurs grossiers placés au fond de la fosse de relevage de 25 m de
profondeur permettent d’en extraire les déchets solides (morceaux de bois, plastiques,
canettes...). Les eaux sont ensuite relevées jusqu’à la station d’épuration au moyen de 9
pompes installées en cave sèche équipées de variateurs de fréquence. Par temps sec, un
débit de 910 m³/h d’eaux usées est relevé. Par temps de pluie, le débit, jusqu'à 6 fois
supérieur que celui par temps sec est pompé vers la station d'épuration. La première étape
de prétraitement de la station est un dégrillage fin (3 dégrilleurs fins de 3mm). À la sortie
du dégrillage, les eaux usées sont dirigées vers deux dessableurs-déshuileurs
longitudinaux permettant d’extraire les sables (par décantation) ainsi que les huiles et les
graisses (par raclage en surface). Les sables sont lavés pour obtenir une teneur en matières
organiques inférieure à 3 % de matières sèches, ce qui permet de les valoriser dans le
secteur de la construction.

2.2. L’extraction d’air et la désodorisation


Pour traiter les gaz odorants, il faut d’abord les extraire des locaux et des cuves. Ceci
s’opère par la mise en dépression des locaux. L’air est renouvelé à un taux horaire calculé
pour réduire les teneurs en gaz jusqu’à une valeur seuil tolérable par le personnel (de 5 à 8
renouvellements du volume d’air par heure, soit un débit de 70 500 Nm³/h). La technique
d’absorption retenue consiste à transférer les composés malodorants de la phase gazeuse
vers une phase aqueuse par l’intermédiaire de colonnes d’échange. Les solutions aqueuses
utilisées dans les tours de lavage des gaz sont associées à des produits chimiques
spécifiquement ciblés pour obtenir une neutralisation complète.

2.3. L’intégration de la station dans


l’environnement
Le site choisi pour l’implantation de la station d’épuration est localisé dans une vallée du
Hain, dans le lieu-dit HOUSTA. Il s’agit d’un vallon herbager ferme du côté nord par le
talus d’une ancienne ligne de chemin de fer, au-delà duquel coule le Hain d’est en ouest.
La station d’épuration s’est implantée sur le coteau est d’un terrain cultivé d’une
superficie de 4 hectares. Le versant était occupé par une vaste zone agricole labourée,
travaillée mécaniquement et améliorée pour la culture de maïs notamment. Ce site était
sans intérêt d’un point de vue écologique. De plus, une exploitation contribuait à
l’eutrophisation de la haie adjacente et des pâtures en contrebas gérées de manière
extensive, où poussent de nombreuses orchidées. Les bâtiments ont été assis le long de la
rue Nicolas Baudine pour une meilleure intégration dans le paysage. Les trois ouvrages de
traitement sont implantés en cascade à flanc de coteau afin de respecter le relief du sol. Le
bâtiment administratif a reçu une toiture plate végétalisée dans le prolongement du niveau
du sol existant, de sorte à préserver la perspective depuis la rue Nicolas Baudine. La
station s'intègre dans l’environnement au sud du site. La toiture du local des surpresseurs
présente la même architecture. La position de la clôture et du portail d’entrée, la structure
et la composition des haies en périmètre des bâtiments ont été étudiées pour diminuer
l’impact visuel de l’ouvrage tout en offrant des trouées visuelles aux piétons qui
cheminent le long de la rue Baudine. Dans la station d’épuration, les espaces verts sont
traités en prairie de fauche pour favoriser le retour de la biodiversité. Au nord des
clarificateurs et à proximité du point bas du versant, un complexe de petites mares a été
créé tandis qu’à l’ouest le fossé existant a été planté. Compte tenu de la vulnérabilité de la
Zone Humide d’Intérêt Biologique voisine, ces éléments contribuent à la gestion et à
l’épuration finale des eaux de ruissellement sur le versant. L'intercommunale in BW a
veillé à insonoriser les équipements les plus bruyants en les abritant dans des bâtiments.
De nombreux efforts ont été réalisés afin d’économiser l’énergie. En guise d’exemple,
l’énergie calorifique des surpresseurs d’aération est récupérée au profit du bâtiment voisin
(traitement des boues) en vue de maintenir ce dernier hors gel en hiver.

2.4. Traitement biologique et pluvial


Désormais débarrassées des déchets qui peuvent entraver l’épuration biologique, les eaux
usées sont acheminées vers trois bassins dans lesquels a lieu l’épuration proprement dite. Les
eaux usées sont mélangées à des « boues activées » constituées d’une multitude de micro-
organismes qui consomment la pollution dissoute. De l’oxygène est apporté aux bactéries via
8 surpresseurs de 3.000 Nm³/h de capacité unitaire. À l’issue de ce traitement biologique, le
mélange d’eaux épurées et de micro-organismes doit être séparé par décantation. Cette étape
s’opère dans trois bassins circulaires de 35 m de diamètre appelés « clarificateurs ». L’eau
épurée surnageante rejoint le Hain tandis que les boues, récupérées au fond du bassin, sont
recirculées vers le bassin biologique afin d’y conserver une quantité de biomasse (bactéries)
suffisante. La partie du débit excédant 1.716 m³/h se déverse dans un bassin d’orage après le
dégrillage fin. Quand la capacité de ce bassin est atteinte et que l’averse se poursuit, les eaux
usées diluées transitent par un ouvrage de décantation lamellaire d’une capacité de 3.750
m³/h.

2.5. Traitement des boues


Les boues d’épuration (boues secondaires et boues d’orage) sont, quant à elles, pompées
vers deux tables d’égouttage puis vers deux filtres-presses. Cette opération permet
d’augmenter leur siccité (teneur en matière sèche) jusqu’à 300 g/l. Elles sont
conditionnées à l’aide de chaux, de polymère et de chlorure ferrique avant d’être filtrées.
Ces boues sont ensuite valorisées en agriculture.

3. Objectif du travail a réalise


Nous avons comme tâche d’effectuer le redimensionnement du ventilateur du système de
changement d'air de la station d'épuration de la vallée du Hain et d’élaborer un plan de
maintenance qui lui est propre. L’objectif de ce travail est de remettre le système de
changement d’air de la station en bon état de fonctionnement, de réduire les temps d’arrêt
pour panne et faire un plan de maintenance régulier qui lui est propre. Chaque fois que le
ventilateur tombe en panne il est impossible pour les agents de travailler dans les locaux, car
l’air qui s’y trouvé n’est pas de bonne qualité et est très toxique pour la santé du personnel de
l’INBW et aussi pour l’environnement. L’air qui sort de la station n’étant pas traité est chargé
en produits toxiques pour l’ensemble des êtres vivants. Nous pensons qu’en le
redimensionnant, nous pourrons limiter les pannes et l’empêcher de tomber en panne
régulièrement. Nous ferons également un planning d’entretien régulier afin de prévenir les
pannes et les arrêts pour intervention sur la machine. Cela nous permettra également de
minimiser les coûts de réparation et de mieux gérer notre budget de maintenance.

4. Dimensionnement du ventilateur
Nous avons choisi un ventilateur centrifuge plastique a haute pression car il est celui qui convient le
mieux sur le marché pour notre utilisation qui est le traitement des gaz (odeurs). Dans ses
ventilateurs les gaz sont aspirée axialement et rejeté radialement. Ils permettent de gérer les
pressions élèves et ont un bon rendement. Des mesures effectuées en amont du ventilateur à la
station épuration de la vallée du hain a indiqué un débit Q= 75000 m3/h et une température de 20°C
à l’entrée du ventilateur et la pression statique dans les tuyaux est de 2750P a. Nous allons basé nous
calcul sur ses données pour la suite de nos calcul.

4.1. Détermination des caractéristiques du


ventilateur centrifuge haute pression
La vitesse de rotation maximale de notre ventilateur étant de 800 trs/min, nous optons avec les
caractéristiques détermine pour un ventilateur centrifuge plastique de haute pression en orientation
vue coté moteur a entrainement par couroi de marque europa-plast.

3 3
Q=75000 m /h → Q=20 , 83 m /s
Q
Or Q=V × S → V = or S=π r 2 et d=12000 mm d ' ou r =600 mm
S
20 , 83
Donc S=π ∙ 0 , 62=1,132 m 2 d’où V = V =18 , 40 m/s
1,132
Grace à la courbe caractéristique on a pour la vitesse maximale du ventilateur (800 trs/min) :

 la pression statique pour un débit de 75000 m3/h qui est Pstat= 2750 Pa ;
 la puissance P= 110 kW
La transmission est faite par courroi trapézoïdale, le ventilateur sera orienté vue coté moteur
(opposé à l’ouïe d’aspiration), elle sera livrée avec une turbine, des joints, un châssis et un pare-
éclats.

4.2. Choix du moteur, de la turbine et de


l’entrainement

5. Plan de maintenance et mode de fonctionnement

5.1. Plan de maintenance

5.1.1. Entretien
Le ventilateur doit être positionné de manière à ce qu’un espace minimum soit garanti pour
permettre un bon fonctionnement et une bonne accessibilité pour les interventions d’entretien. Une
fois le ventilateur installé, il aura besoin d’une période de rodage durant laquelle ses performances
vont se stabiliser. Apres cette période des contrôles vont être réalise sur l’équipement, les résultats
relevés lors de ses contrôles serviront de référence pour un diagnostic future ou définir un plan de
maintenance préventive.

Avec le temps, il peut se produire des dépôts sur les pales de la turbine et ainsi crée des
déséquilibres pouvant provoquer une détérioration de la turbine et de la ligne d’arbre (roulements
des palier) pour les entrainements par poulies courroies. Pour cela un contrôle périodique de la
turbine par la trappe de visite est recommandé (ventilateur à l’arrêt et consigné électriquement). Les
dépôts sur la turbine doivent être éliminer à l’aide d’une brosse synthétique et au jet d’eau. Ne pas
oublier de de refermer la trappe de visite avant la remise en service.

5.1.2. Ventilateur en marche


Les travaux sur le ventilateur en marche ne doivent être effectués que par le personnel spécialisé. Les
prescriptions de sécurité qui s’y rapporte doivent toujours être respectées.

 Vérifier que le ventilateur fonctionne sans bruit anormaux comme les bruits de roulements,
le claquement de courroies, les bruits discontinus ;
 Vérifier que le ventilateur ne vibre pas au-delà du seuil d’alarme ;
 Contrôler si la température des paliers et du moteurs est normale
 Respecter les prescriptions générales du fabricant ;
5.1.2.1. Lubrification des paliers et intervalles
de lubrification
Dans le cadre d’une maintenance, il est recommandé de contrôler la quantité et l’état de la graisse
des paliers. Un appoint de graisse peut être effectué lors que la machine fonctionne. L’intervalle de
lubrification sont déterminer en fonction de la taille et du type de roulement, de la vitesse de
rotation, de la température de fonctionnement et de la qualité de la graisse. Le diagramme ci-
dessous, nous donne les intervalles de lubrification pour des températures de 70°C maximum relevé
sur la bague extérieure du roulement. Pour chaque tranche de 15°C supplémentaire, le résultat doit
être divisé par deux.

Intervalle de lubrification par heures de travail :

Exemple : Un roulement radial à billes ayant un diamètre nominal de 100 mm (d) tourne à 1000
t/mn la température de service est comprise entre 60°C et 70°C. Que doit-on prendre comme
intervalle de lubrification ? Si l’on trace une verticale à partir de la valeur 1000 sur l’axe des abscisses
du diagramme jusqu’au point d = 100 mm. Si on trace une ligne horizontale du point d’intersection
jusqu’à l’axe des ordonnées des roulements à bille, on trouve la valeur 10 000, qui correspond à la
période de graissage en heure.

5.1.2.2. Quantité et types de graisse


La quantité de graisse en relubrification est déterminée par cette formule : G = 0,005 x D x B avec :
 G = quantité de graisse en gramme
 D = diamètre extérieur du roulement en mm
 B = largeur du roulement en mm

Ci-dessous, le tableau récapitulatif des quantités de graisses pour chaque type de palier installé.

Sur les paliers à flasque type DFL, les roulements à billes sont graissés « à vie » (25000 hrs). Sur les
paliers doubles type PDNI, les roulements à billes sont pré-lubrifiés avec ALVANIA R3 de SHELL. Sur
les paliers à semelle type SN, la graisse utilisée est la LGMT 2 de chez SKF pour des températures de
fonctionnement de -30°C à 120°C.

Il est également possible d’utilise d’autre type de graisse :


5.1.3. Ventilateur à l’arrêt
Toute intervention sur le réseau électrique est à effectuer par du personnel qualifié et habilité. Ne
jamais manipuler le matériel sans l’avoir préalablement débranché du réseau (consignation
électrique). Si des produits nocifs ou dangereux sont transportés, appliquer les mesures de sécurité
nécessaires avant l’ouverture de la trappe de visite, de la manchette souple ou du pavillon
d’aspiration.

 Contrôler l’état général du ventilateur ;


 Contrôler et éliminer soigneusement les dépôts sur la turbine et dans la volute
(enveloppe) ;
 Contrôler si toute la boulonnerie est correctement serrée ;
 Contrôler l’usure des poulies et courroies ;

5.1.3.1. Contrôler l’alignement et la tension


des courroies trapézoïdale
Le montage correct des courroies trapézoïdales est indispensable pour obtenir une parfaite
transmission de la puissance et une durée de vie des courroies acceptable. Elles peuvent être à
l’origine de dysfonctionnements tel que l’oscillation des courroies, la courroie saute dans la gorge de
la poulie, le glissement de la courroie et bien d’autre problème.

L’alignement des poulies à gorges trapézoïdales se contrôle à l’aide d’une règle ou d’une ficelle
tendue avant et après le serrage des moyeux amovibles (voir dessin ci-dessous).
Il est recommandé de contrôler régulièrement la transmission, tous les 3 ou 6 mois par exemple.

 Méthode de contrôle simplifiée (OPTIBELT) : Déterminer la tension des courroies grâce aux
diamètres des poulies et contrôler à l’aide de l’appareil de mesure de tension type OPTIKRIK
0, I, II ou III (ci-contre).

Pour garantir le bon fonctionnement de l’installation les pièces usées doivent être remplacé
par les pièces d’origine disponible chez le constructeur.

5.1.3.2. Intervention sur le ventilateur VCP HP

5.1.3.2.1. Moteur
Le ventilateur livré est en entraînement poulies courroies (EC), c'est-à-dire turbine est montée sur
un palier, transmission par poulies courroies, et moteur posé sur un châssis commun au ventilateur.
DEMONTAGE DU MOTEUR :

a. Déposer le couvercle du carter de protection des poulies courroies.


b. Dévisser les contre écrous plus écrous sur les vis à œillet.

c. Sous le support moteur, dévisser les écrous des vis à œillets afin de détendre les courroies.

d. Déposer les courroies.

e. Déposer le moteur, en dévissant les 4 écrous sur le support moteur.

5.1.3.2.2. Paliers
DEMONTAGE DE L’ENSEMBLE ARBRE ENTRE PALIER A SEMELLE type SN : EC (transmission poulies
courroies)

a. Déposer la turbine.

b. Déposer le couvercle du carter de protection des poulies courroies.

c. Dévisser les contre écrous plus écrous sur les vis à œillet.

d. Sous le support moteur, dévisser les écrous des vis à œillets afin de détendre les courroies.

e. Déposer les courroies.

f. Déposer le carter de protection des poulies courroies. g. Déposer le palier, en dévissant les 4
écrous sur le châssis.

5.1.3.2.3 Turbine
DEMONTAGE ET REMONTAGE DE LA TURBINE

 Démontage

a. Déconnecter le ventilateur du réseau en partie amont (coté aspiration).

b. Déposer le pavillon d’aspiration. Repérer le marquage de positionnement sur le dessus des brides.
c. Dévisser le capuchon d’étanchéité de la turbine.

d. Dévisser la vis de serrage de turbine.

e. Avant l’extraction de la turbine, ouvrir la trappe de levage sur le dessus de la volute, passer une
élingue au travers de la trappe et sur plusieurs pâles de la turbine.

f. Enfiler les 2 côtés de l’élingue sur le crochet du palan.

g. Lever le palan afin de tendre l’élingue et ainsi reprendre le poids de la turbine.

h. Extraire la turbine, à l’aide d’un arrache moyeu adapté à la taille de celle-ci.

 Remontage

a. Graisser, à la graisse standard, le passage de l’étanchéité volute/turbine, ainsi que l’arrière du


moyeu de la turbine.

b. Placer la turbine à l’intérieur de la volute.

c. Repasser une élingue au travers de la trappe et sur plusieurs pâles de la turbine (penser à orienter
la rainure de clavette et la clavette de l’arbre verticalement).
d. Enfiler les 2 côtés de l’élingue sur le crochet du palan.

e. Lever le palan afin de positionner l’axe de la turbine sur l’axe de l’arbre.

f. Pousser sur la turbine pour l’engager sur l’arbre et aligner la rainure de clavette sur la clavette de
l’arbre.

g. Enfiler la turbine, à l’aide d’un outil spécial (voir schéma ci-dessous).

h. En serrant l’écrou contre la rondelle, la turbine va avancer jusqu’à l’épaulement de l’arbre.

i. Enlever l’outillage, en desserrant l’écrou soudé sur la tige filetée.

j. Placer la vis de serrage de turbine avec rondelle et du frein filet moyen sur le bout d’arbre.

k. Visser le capuchon d’étanchéité de turbine, en vérifiant que son joint ne soit pas abîmé. Le changer
si nécessaire. Souder un cordon de soudure pour éviter le desserrage.

l. Poser le pavillon d’aspiration, en alignant le marquage de positionnement et en vérifiant que son


joint ne soit pas abîmé. Le changer si nécessaire.

Pour les petites tailles des ventilateurs standards (jusqu’à 400 en PPh) les moyeux sont en plastiques
armés. Donc les turbines sont démontables à la main. Au-delà de cette taille, les moyeux sont en
acier ou en aluminium. Un arrache moyeu est nécessaire pour la dépose de la turbine. Ces arraches
moyeu peuvent être commandés chez le constructeur.

5.1.3.2.4 Courroies

DEPOSE DES COURROIES TRAPEZOÏDALES


a. Déposer le couvercle du carter de protection des poulies courroies.

b. Dévisser les contre écrous plus écrous sur les vis à œillet.

c. Sous le support moteur, dévisser les écrous des vis à œillets afin de détendre les courroies.

d. Déposer les courroies.

5.1.4 analyse et solution de disfonctionnement


L’énumération suivante de disfonctionnement possible n’est pas exhaustive.

5.1.4.1 problèmes mécanique


Causes probables Solutions
Ventilateur ne démarre pas
 Mauvaise alimentation électrique ;  Vérifier le branchement du moteur.
 Contrôler l’armoire électrique.
 Moteur endommagé.  Contrôler le bobinage du moteur.
 Accouplement élastique cassé.  Remplacer l’accouplement élastique.
 Courroies cassées.  Remplacer la courroie.
 Courroies détendues.  Retendre la courroie.
 Objet bloquant la rotation de la turbine.  Retirer l’objet.
 Condensants gelés bloquant la turbine.  Dégeler et vider les condensats.
 Polyfusion de la turbine avec bague  Démontage de l’ensemble pour sortir la
d’étanchéité. turbine.
Vibration et bruit anormaux
 Turbine desserrée.  Resserrer la vis de serrage turbine.
 Turbine encrassée, colmatée.  Nettoyer la turbine.
 Turbine déséquilibrée.  Equilibrer la turbine.
 Turbine endommagée.  Remplacer la turbine.
 Turbine tourne à l’envers.  Modifier la polarité aux bornes du
moteur.
 Purge obstruée, eau dans la volute.  Libérer le passage de la purge.
 Courroies endommagées.  Remplacer les courroies.
 Courroies détendues.  Retendre les courroies.
 Poulies désalignées.  Réaligner les poulies
 Boulonnerie desserrée.  Resserrer toute la boulonnerie.
 Palier(s) défectueux.  Changer le(s) palier(s) complet.
 Roulements défectueux.  Changer les roulements.
 Manque de graissage.  Graisser le(s) palier(s) et le moteur (si
graisseurs automatiques les percuter)
 Accouplement élastique désaligné.  Réaligner le moteur sur le palier.
 Fondations instables.  Contrôler les supports.
 Si les vibrations persistent.  Réaliser une analyse vibratoire.
Pompage du ventilateur
 Résistance réseau trop importante, trop  Modifier le réseau ou changer de
de perte de charge. ventilateur.
Vitesse de l’air excessive
 Le réseau est sous dimensionné.  Augmenter la section des gaines
Ventilateur en dehors de son point de fonctionnement demandé
 Appareil de mesure défectueux.  Changer les piles ou re étalonner
 Le réseau n’est pas équilibré.  Equilibrer le réseau.
 Le réseau est obstrué en amont ou en  Libérer le passage d’air.
aval.
 Tension d’alimentation insuffisante.  Vérifier le câblage bet section du câble
 Turbine tourne à l’envers.  Modifier la polarité aux bornes du
moteur.
 Vitesse de rotation turbine fausse.  Contrôler la vitesse de rotation de la
turbine.
 Courroies détendues  Retendre les courroies.
Courroies de rechange différente
 Pas le même lot de fabrication  Remplacer le jeu de courroies.
 Courroies de marque/longueur  Remplacer le jeu de courroies
différentes (fig.6)
 Mauvais alignement des poulies (fig.7).  Aligner correctement les poulies.
 Gorges des poulies usées ou cassées  Remplacer les poulies.
(fig.11 et 12).
 Tension initiale insuffisante (fig.1).  Corriger la tension initiale.
Glissement de la courroie
 Tension initiale insuffisante (fig.1 et 4).  Corriger la tension initiale.
 Transmission surchargée (fig. 5 ET 15).  Redimensionner la transmission.
 Gorges des poulies usées (fig. 9 et 11).  Remplacer les poulies.
 Présence d’huile, de graisse, de produit  Protéger la transmission, nettoyer les
chimique (fig. 2). poulies avec de l’essence ou du
benzène, changer le jeu de courroies.
 Section de courroie et gorge de poulie  Utiliser la même section pour les deux.
différente (fig. 8 et 10).
Courroies allongées excessivement
 Tension excessive (fig. 3).  Corriger la tension.
 Transmission surchargées (fig.5 et 15).  Redimensionner la transmission.
 Possibilités de réglage de l’entraxe  Modifier les possibilités de réglage.
insuffisantes.
Courroies déchirées
 Montage effectué en force.  Installer la transmission conformément
aux instructions du fabricant.
 Transmission surchargée (fig. 5 et 15).  Redimensionner la transmission.
 Glissement de la courroie (fig. 4).  Corriger la tension.
 Sollicitation par à- coups.  Corriger la tension.
 Présence d’huile, de graisse, de  Protéger la transmission, nettoyer les
produits chimiques (fig. 2). poulies avec de l’essence ou du
benzène, changer le jeu de courroies.
 Blocage de la transmission.  Supprimer le blocage.
La courroie saute dans la gorge de la poulie
 Mauvais alignement des poulies (fig. 7).  Aligner correctement les poulies.
 Tension initiale insuffisante (fig. 1 et 4).  Corriger la tension initiale.
 Oscillation des poulies (fig.13).  Changer les pouliers ou rigidifier le
support.
 Vibrations excessives.  Diminuer l’entraxe ; ajouter un galet
tendeur.
 Corps étranger sur la gorge de la  Protéger la transmission, nettoyer les
poulies (fig. 2 et 14). poulies.
Oscillation des courroies
 Résonances  Diminuer l’entraxe.
 Sollicitation par à-coups.  Corriger la tension. Redimensionner la
transmission.
 Poulies non équilibrées  Equilibrer les poulies.
 Support ou axes sous dimensionner.  Rigidifier le support ou changer les
axes.
La gorge s’use trop vite
 La courroie frotte des éléments  Augmenter la distance, réaligner les
proches. poulies.
 Gorges des poulies usées (fig. 9 et 11).  Remplacer les poulies.
 Transmission surchargée (fig. 5).  Redimensionner la transmission.
 Température ambiante trop élevé ou  Augmenter la ventilation ou monter des
trop basse. courroies en exécution spéciale.
 Corps étranger sur gorge de poulies
(fig.2 et 14).
6. Mode de fonctionnement

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