Comptabilite Generale NV

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 239

Institut des Techniciens Spécialisés en Agriculture

de Fquih ben Salah

Comptabilité Générale

Présenter par: Mr HSINI Radouan


Comptabilité Générale,
Eléments introductifs

« Est une technique qui cherche à décrire, sous


forme numérique, à l’aide de tableaux chiffrés
en valeurs, la situation et l’activité de
l’entreprise»
Objectif de la CG

 La CG est un instrument de gestion

 La CG est un outil d’information

 La CG est un moyen de preuve


Développement de la CG au Maroc

 Avant 1992: la CG marocaine se basait sur les plants comptables français

de 1957 & 1982

 Après la période 1992: un 1er plan comptable typiquement a vu le jour

 À partir 1994 toutes les E/ses marocaines sont obligées de tenir leur

comptabilité sur la base du plan comptable marocain


Le présent document essaie de retracer les traits saillants de la comptabilité

générale. Il composé de trois parties :

 la première présente les fondements conceptuels et les outils d’analyse de la

technique comptable.

 La deuxième décrit les traitements comptables des opérations usuelles

effectuées par l’entreprise au cours de son exercice comptable.

 En fin la troisième partie est consacré aux travaux de fin d’exercice.


Chapitre 1:

les fondements conceptuels et les outils


d’analyse de la technique comptable
I: Généralité sur l’entreprise:

- Définition et caractéristiques
- Les partenaires de l’entreprise
 Une Entreprise est un ensemble organisé regroupant des

facteurs de production permettant de vendre des biens

ou des services dans le but de satisfaire les besoins d’un

marché et d’en retirer un profit.


Hommes
Apporteurs De capitaux

Salariés....

Biens
Locaux, machines, Matières
premières, marchandises

Capitaux
Fonds Nécessaires Au
Financement De l’entreprise
RAPPEL sur Types d’Entreprises
II: La notion de flux économique
Les opérations de l’entreprise
Des opérations aux flux :
En vue de leur analyse comptable, les opérations d’investissement-
financement et les opérations d’exploitation doivent être étudiées de façon
détaillée par une décomposition en flux élémentaires.

 Des flux externes : réel ou financiers reliant l’entreprise et ses partenaires


économiques. ex : Achat et vente de produits

 Des flux internes (cessions internes) : c’est l’ensemble des transactions


internes constatés au sein de l’entreprise dans le cadre de son analyse
et de son calcul économique. Ex : utilisation des produits de l’exploitation
au sein de l’exploitation
Définition du flux :
 Les flux économiques sont des mouvements de produits et de services (flux réel)
ou des mouvements de valeur ou de monnaie (flux monétaires) entre l’entreprise
et les autres agents économiques. Un flux a toujours un caractère bilatéral, il
procède à l’échange entre l’entreprise et un autre agent économique.
Principe :
L’exemple type de flux est l’achat/vente d’un bien (produit ou service) payé au
comptant entre un client et l’entreprise.

BIEN

Client Entreprise
1000dhs
Ce Schéma représente une analyse de l’opération valable pour l’entreprise et le
client ainsi :

 Le client acquiert le bien (emploi) à l’aide des fonds (1000dhs) remis à l’entreprise,
c'est-à-dire les 1000dhs représentent le moyen d’obtenir le bien (une ressource).

 L’entreprise vend le bien (ressource) pour obtenir 1000dhs (emploi) représentant la


valeur monétaire du bien vendu

N.B : On appelle emploi la valeur obtenue par chaque agent en échange de la


ressource qu’il a fournie

Le terme ressources est utilisé dans le sens de source de valeur et emploi est utilisé
dans le sens d’emploi de valeur.
 Afin de pouvoir fournir les informations nécessaires à la gestion financière de

l’entreprise les différentes opérations (flux) de l’entreprise sont enregistrées sur

des documents comptables.


III: L’analyse comptable des opérations
de l’entreprise
 L’enregistrement comptable des opérations s’effectue en termes d’emplois
et de ressource

• On entend par ressource les moyens


Ressources qui a permis la réalisations de
l’opération

• Par emploi, on désigne l’utilisation qui


emplois a été faite de ce moyen.
Illustration:
Au cours du mois de mai, l’entreprise FSB, spécialisée dans le prêt à porter, a
réalisé les opérations ci-après:

 TAF: Pour chaque opération, dégager la ressource, l’emploi et le montant


correspondant
LE COMPTE

 Définition:

Le compte est un tableau où on l’inscrit les opérations économiques de même nature. Il est
formé de deux parties:

❖ La partie gauche, réservée aux emplois, est appelée DEBIT.

❖ La partie droit, réservée aux ressources, est appelée CREDIT.


 SOLDE DU COMPTE
La différence entre le total du débit et le total du crédit est appelé SOLDE.

Ce solde est:
✓Débiteur si le total débit est > total crédit
✓Créditeur si le total débit est < total crédit
✓Nul (soldé( si total débit est = total crédit

❑ Lorsque le solde est débiteur, on l’inscrit au crédit du compte.


❑ Lorsque le solde est créditeur, on l’inscrit au débit du compte.
Présentation du compte
Formes du compte

Il existe trois types de forme de compte :


 -Le compte à colonnes séparées
 - Le compte à colonnes mariées
 - Le compte schématique en T
Le compte à colonnes séparées :
 C’est un tableau à deux colonnes séparées contenant des informations reportées au
débit et au crédit. Il comporte un numéro qui lui est attribué par le plan comptable
Marocain, son libellé, les dates des opérations, leurs libellés, les montants et sommes des
opérations et enfin le solde à la fin d’une période donnée.
Le compte à colonnes mariées

 C’est un tableau qui regroupe les dates des opérations, les libellés des opérations, les
mouvements débiteurs et les mouvements créditeurs des opérations réalisées par une
entreprise dans des colonnes unifiées et les soldes après chaque opération enregistrée
Comptes selon le tracé informatique :

 Nom de l’entreprise N° et nom du compte

Soldes début Mouvements Soldes fin


Dates Libellés
Débit Crédit Débit Crédit Débit Crédit
Le compte schématique en T:
 Pour des raisons de simplification, on utilise Le compte schématique en forme de T
communément utilisé en cours et en résolution des exercices
exemple d'application

Au cours de la première semaine du mois d’avril 2019, le compte caisse de


l’entreprise FARAH a connu les mouvements suivant :
01-04 :Existant en caisse 4000 DH
02-04 :Retrait de la banque pour alimenter la caisse 1000 DH ( pièce de caisse
n°D40)
03-04 :Règlement d’un fournisseur en espèce 2000 DH ( pièce de caisse n° C25)
04-04 :Encaissement d’une créance client en espèce 3000 DH ( pièce de caisse n°
D41)
06-04 :Paiement du salaire d’un employé en espèce 4000 DH ( pièce de caisse n°
C26)
Le compte à colonnes séparées :
Date Libellé Débit Date Libellé Crédit
01-04 Avoir 4000 03-04 PC n° C 25 2000
02-04 PC n° D 40 1000 06-04 PC n° C 26 4000
04-04 PC n° D 41 3000 Solde
débiteur

2000

Total Total

8000 8000
 Remarque :

Par convention et pour présenter un compte équilibré, on place le solde du côté

opposé à sa nature
Le compte à colonnes mariées :

Mouvement Solde
Date Libellé
Débit Crédit débiteur créditeur

Avoir
01-04 43000 - 4000 -

Pièce de caisse n° D 40
02-04 1000 - 5000 -

Pièce de caisse n° C 25
03-04 - 2000 3000 -

Pièce de caisse n° D 41
04-04 3000 - 6000 -

Pièce de caisse n° C 26
06-04 - 4000 2000 -
Fonctionnement des comptes
Les comptes de l’actif et les comptes de charges
 Les comptes de l’actif (charge) représentent des emplois de valeurs
 Ils ont soldes débiteurs
 Ils augmentent au débit et diminuent au crédit

Comptes d’actif (charges)

+ -
Illustration

 Acquisition d’un mobilier de bureau par chèque bancaire pour 1000 dhs
 Achat de marchandises 2000 dhs, moitié en espèces, l’autre moitié par chèque
bancaire.
Les comptes du passif et les comptes de produits
 Les comptes du passif (produits) représentent des ressources
 Ils ont des soldes créditeurs
 Ils augmentent au crédit et diminuent au débit

Comptes du passif (produits)

- +
illustration
 Ventes de marchandises pour 2000 dhs, moitié en espèces et moitié à crédit.
Principe de la partie double
Toute opération comptable de l’entreprise concerne au moins deux comptes, l’un est débité
et l’autre est crédité pour des montants tels que:

Total débits = Total crédits


 D’après le principe de la partie double, toute écriture doit affecter au moins

deux comptes, l’un est débité et l’autre est crédité de la même somme. La

partie double intéresse le changement du bilan ensuite de toute opération.

Pour qu’elle soit remplie, tout écrit dans un compte faut interpréter : Le

contant de l’opération, un libellé clair acceptant de recouvrer la pièce

comptable d’origine, la date.


Application

 Un exploitant,
1- Apporte, pour créer une entreprises, une somme de 160 000 DH déposée en banque
2- Acheté un ordinateur à 8 500 DH réglé comptant contre un chèque bancaire
3- Acheté un camion à 135 000 DH payé comptant contre chèque bancaire
4- Prélever de la banque une somme de 3 500 DH pour alimenter la caisse.

SOLUTION:
Exploitation

Charges Produits
Achat de marchandises, Ventes de
Règlement des salaires, marchandises, ventes
Paiement du loyer,... MF,....
Pourquoi tenir une comptabilité

Définition: la comptabilité est technique qui permet, à


partir de la collecte d’informations concernant
l’entreprise, de connaître la situation financière de cette
entreprises à une date déterminée de suivre les
variations de cette situation.
Utilité de la comptabilité pour les
partenaires internes
Utilité de la comptabilité pour les partenaires
externes
Le code générale de normalisation
comptable (C.G.N.C)
 le code général de normalisation comptable comprend deux parties:
La norme générale comptable
 Appliquée aux entités économiques quelques soient leur taille, leur secteur (public
ou privé), leur objet (Agricole, industriel et commercial) et leur forme juridique, la
norme générale comptable regroupe les principes fondamentaux qui régissent la
normalisation comptable au Maroc.

 Ces principes sont au nombre de sept:


le principe de continuité d'exploitation ;
le principe de permanence des méthodes ;
le principe du coût historique ;
le principe de spécialisation des exercices ;
le principe de prudence ;
le principe de clarté ;
le principe d'importance significative.
1- Principe de la continuité d’exploitation

 Selon le principe de continuité d'exploitation, l'exploitation agricole doit établir ses états

de synthèse dans la perspective d'une poursuite normale de ses activités.

 Dans le cas où les conditions d'une cessation d'activité totale ou partielle sont réunies,
l'hypothèse de continuité d'exploitation doit être abandonnée au profit de l'hypothèse de
liquidation ou de cession.
Le principe de permanence des méthodes

 En vertu du principe de permanence des méthodes, l’exploitation agricole établit ses


états de synthèse en appliquant les mêmes règles d'évaluation et de présentation d'un
exercice à l'autre.
Le principe du coût historique

 En vertu du principe du coût historique, la valeur d'entrée d'un élément inscrit


en comptabilité pour son montant exprimé en unités monétaires courantes à
la date d'entrée reste intangible quelle que soit l'évolution ultérieure du
pouvoir d'achat de la monnaie ou de la valeur actuelle de l'élément, sous
réserve de l'application du principe de prudence.
Le principe de spécialisation des exercices

 En raison du découpage de la vie de l’exploitation agricole en exercices comptables, les

charges et les produits doivent être, en vertu du principe de spécialisation des exercices,

rattachés à l'exercice qui les concerne effectivement et à celui-là seulement.


Le principe de prudence

 En vertu du principe de prudence, les incertitudes présentes susceptibles d'entraîner un

accroissement des charges ou une diminution des produits de l'exercice doivent être prises

en considération dans le calcul du résultat de cet exercice.

 Ce principe évite de transférer sur des exercices ultérieurs ces charges ou ces minorations

de produits, qui doivent grever le résultat de l'exercice présent.


Le principe de clarté

 les opérations et informations doivent être inscrites dans les comptes sous la rubrique

adéquate, avec la bonne dénomination et sans compensation entre elles;

 les éléments d'actif et de passif doivent être évalués séparément ;

 les éléments des états de synthèse doivent être inscrits dans les postes adéquats sans aucune

compensation entre ces postes.


Le principe d'importance significative

 Selon le principe d'importance significative, les états de synthèse doivent révéler tous

les éléments dont l'importance peut affecter les évaluations et les décisions.
Le plan comptable des entreprises (P.C.G.E)
1- Classification des comptes
 Le plan des comptes de l’entreprise est un document qui donne la nomenclature
des comptes à utiliser. Il comporte une architecture des comptes en catégories
homogènes appelées « CLASSE »

 Les classes comprennent:

➢ Des classes de comptes de situation

➢ Des classes de compte de gestion

➢ Des classe des comptes spéciaux et analytiques


Les comptes de situation

La Classe 5, à la différence

des autres première classes,

incluse des comptes débiteurs

et des comptes créditeurs.


Les comptes de gestion

Comptes de gestion
Classe 6: Comptes de charge

(C.P.C
Classe 7: Comptes de produits

Classe 8: Comptes de résultat


Les comptes de situation

Les comptes de
situation
Classe 9: comptes de la comptabilité
analytique

Classe 0: Comptes « Spéciaux »


2: Lecteur du Plan Comptable

 Le plan comptable générale des entreprises présente les classe des comptes selon

deux modèle

❖ Le modèle Normal: prévu pour toutes les entreprises, il prévoi10 classe

❖ Le modèle simplifié: réservé aux petites et moyennes entreprises, il simplifie la

comptabilité en réduisant le nombre de comptes. Il prévoit seulement 8 classe « de 1

à 8 » pour la comptabilité générale.


Codification:
Quelques astuces
illustration
L’établissement des états de synthèse

 A la fin de chaque exercice comptable, les entreprises doivent établir un

ensemble de documents comptables qui fournissent des informations

fiables et pertinentes sur leurs résultats. Par patrimoine en entend tout ce

que l’entreprise posséder en tant que terrains, constructions, matériels,

stocks, titres, créances, dettes, monnaie…


 Ces documents comptables sont appelés, les états de synthèse et

comportent le Bilan, le Compte de Produit et Charge (CPC); l’Etat de solde

de gestion (ESG); le tableau de financement et l’état des informations

complémentaires (ETIC).

 Cependant le modèle simplifié prévoit seulement deux états de synthèse à

savoir le Bilan et le CPC


I/ Le patrimoine
 Définition
 Le patrimoine de l’entreprise est, à une date donnée, l’ensemble de ses

biens (durables et consommables, des droits de créances et de la

trésorerie diminués des dettes.


illustration
corrigé
II/ Le bilan
– schéma général -
définition

 Le bilan est l’état de synthèse qui donne une photographie de la situation


du patrimoine de l’entreprise à un moment donné
corrigé
Structure simplifiée
Les composantes (masses de l’actif du bilan
Immobilisation en non valeur

 Ensemble de charges qui ont participées à la création ou à la croissance

de l’entreprise.

 On distingue: Frais préliminaire, charges à repartie sur plusieurs exercices,

primes de remboursement des obligation.


Immobilisation en non-valeur
Exercice comptable
Immobilisation incorporels

 Dépenses qui participent à l’amélioration de l’activité de l’entreprise. Elle


ont une valeur propre donc elle peuvent faire l’objet d’une revente.
Immobilisation corporelles

 Sont des actifs physiques que l’entreprise entend utiliser sur plus d’un

exercice comptable, destinés à être utilisés par l’entreprise dans le cadre

de son activité, loués à des tiers ou à des fins de gestion interne.


Immobilisation financières
 Correspondent aux actifs financiers d’utilisation durable possédés par l’entreprise. Il

s’agit notamment des titres de participation, des prêts accordés, des dépôts et des

cautions.
Action

 est un titre de propriété qui correspond à une part de capital de société. Son détenteur,

appelé actionnaire, a plusieurs droits en contrepartie du capital investit dans la société.

Ces droits sont divers. Chaque type d'acteur économique leur donne un degré

d'importance différent
obligation

 est définie comme un titre négociable émis par une entreprise publique ou

privée ou par le Trésor (l'Etat) et donnant à son souscripteur le droit de créance

sur l'émetteur (l'entreprise). Une entreprise qui émet donc un emprunt

obligataire* sur le marché boursier donne un titre à chaque acheteur.


L’actif circulant – hors trésorerie
 L'actif circulant d'une entreprise est constitué des actifs détenus par l'entreprise et

destinés à ne pas y rester durablement, c'est à dire pendant moins d'un cycle

d'activité.

 L'actif circulant se trouve dans la partie basse du bilan. Il regroupe principalement :

 les stocks

 les créances

 les valeurs mobilières de placement


La trésorerie

 c'est l'ensemble des possibilités de liquidités disponibles pour une société

commerciale : les comptes bancaires créditeurs, les placements, les

actions détenues et autres valeurs mobilières, etc. On dit aussi trésorerie de

l'actif ou actif circulant d'une entreprise.


illustration
Reclassement des éléments de l’actif
Les composantes du passif du bilan
Le financement Permanent

représentent l'ensemble des fonds dont dispose une


entreprise pour une durée assez longue c'est-à-dire à un
horizon de moyen ou long terme. ... Ils sont destinés
à financer les actifs immobilisés, c'est-à-dire les biens qui
seront conservés durablement par l'entreprise.
Le Passif Circulant – hors trésorerie

 correspond à l'ensemble des dettes de l'entreprise dont le dénouement est prévu

à court terme, c'est-à-dire à l'issue d'une période inférieure à 12 mois. Il est

principalement constitué des dettes non financières c'est-à-dire des dettes

fournisseurs, fiscales et sociales.


La trésorerie passif

 Il s'agit là des découverts bancaires ou encore des concours bancaires

courants. Il s'agit en réalité des dettes à court terme des entreprises vis à vis

de leurs banques.
Le bilan
- récapitulatif
Le Bilan de départ -illustration

 Au 1er janvier de l’Ex. N, la situation de l’Ees ABC se présente comme suit:

Un capital de 700 000 DHS


Un emprunt auprès d’une banque pour une durée de 5 ans 300 000 DHS
Des dettes envers des fournisseurs 51 480 DHS
Des taxes envers l’Etat 29 160 DHS

 TAF:
Reclasser les éléments en passif
Reclassement en actif et en passif
Établissement du bilant d’ouverture au
01/01/N
III/ Compte des produits et charges
- CPC -
 Définition:

Le compte des produits et charges (CPC) est un état de synthèse qui décrit en
terme de produits et charges les composantes du résultat final de l’exercice
comptable d’une entreprise , il est déterminé à partir des compte des produits
et charges (classe 6 et 7 du plan comptable marocain). Un Produit
correspond à une entrée d’argent (recettes principalement issues de la
vente).
STRUCTURE DU CPC
La logique de la présentation du CPC
Le C.P.C. est subdivisé en trois parties

distinctes qui reprennent les opérations

d'exploitation, les opérations financières

et les opérations non courantes.


1. Les opérations d'exploitation
 Il s’agit des charges et des produits réalisés dans le cadre de l’objet social de l’entreprise.

A- Les charges d’exploitation :

Elles enregistrent toutes les opérations réalisées dans le cadre d'un exercice pour acheter les biens à
revendre ou à transformer des services tels que le travail des salariés, les taxes payées à l'Etat, le service
bancaire, le transport,...
B- Les produits d'exploitation :

Ils correspondent à toutes les opérations d'exploitation effectuées par l'entreprise


durant un exercice, ils ont pour origine :

- La vente de marchandises ou de produits fabriqués par l'entreprise ;

- La fourniture de service à des tiers ;

- L'encaissement de subventions émanant des pouvoirs publics ou de tiers en liaison


avec l'objet social de l'entreprise.
Résultat d'exploitation = produits d'exploitation - charges d'exploitation
2. Les opérations financières

 Ce niveau concerne tout ce qui est en rapport avec la trésorerie.


A- Les charges financières :
Elles concernent la rémunération de ceux qui prêtent de l'argent à l'entreprise (intérêts), la
rémunération des clients qui paient avant le terme normal convenu (escompte de règlement
accordé) et les charges résultantes de l'utilisation de trésorerie en dirhams ou en devises.

B- Les produits financiers :

Ils concernent les revenus des placements (exemple intérêt d'un prêt), la rémunération de l'entreprise
par les fournisseurs pour règlements anticipés (escomptes de règlement obtenus) et les produits
résultats de l'utilisation de trésorerie en dirhams ou en devises.
Résultat financier = produits financiers - charges financières

Résultat courant = résultat d'exploitation + résultat financier


3. Les opérations non courantes

Ce niveau reprend tous les éléments qui ne sont pas assimilables à des opérations de gestion courante.

A- Les charges non courantes :

Elles comprennent en particulier :

- Les charges supportées par l'entreprise lors de la vente d'une partie de ses immobilisations ;

- Le paiement par l’entreprise de pénalités en faveur de tiers.

B- Les produits non courants :

Ils comprennent en particulier :

- Les produits réalisés par l'entreprise lors de la cession d'une partie de ses immobilisations

- Le paiement à l'entreprise de dédits par des tiers (exemple : subvention reçue,...).


Résultat non courant = produits non courants -charges non courantes

Résultat avant impôt = résultat courant + résultat non courant

Résultat net = Résultat avant impôt - Impôt sur les bénéfices


Illustration:
Au 31 Décembre de l’exercice N, Les produits et les charges de l’entreprise ALPHA
se présentent comme suit:
 TAF :
1. Reclasser Les éléments du CPC en produits et Charges d’exploitation,
Financier Et Non courant
2. Etablir le CPC au 31 décembre de l’exercice
Reclassement des charges et des produits
Application:
Au 31 décembre 2019, en fin d'exercice, les produits et les charges d’une entreprise se
présentent ainsi :
▪ Frais postaux 45 000,00 DH
▪ Ventes de marchandises 1 920 000,00 DH ▪ Locations versées 92 000,00 DH
▪ Achats d'emballages 27 000,00 DH ▪ Transport sur achat 40 000,00 DH
▪ Charges de personnel 120 000,00 DH ▪ Pénalités et amendes 700,00 DH
▪ Droits d'enregistrement et de timbre 21 400,00 ▪ Services bancaires 15 000,00 DH
DH
▪ Dons non courants reçus 12 000,00 DH
▪ Escomptes accordés 4 000,00 DH
▪ Produits des titres de participation 7 200,00
▪ Escomptes obtenus 4 200,00 DH DH
▪ Charges d'intérêt 52 800,00 DH T.A.F. : Etablir le C.P.C. de l'exercice et
▪ Achats de marchandises 850 000,00 DH déterminer le résultat de l'entreprise.
▪ Taxe d'édilité 8 500,00 DH
▪ Déplacements, missions et réception 90
000,00 DH
▪ Achats de fourniture non stockables 340
000,00 DH
Balance générale des comptes: instrument de
contrôle
 La balance générale n’est pas un état comptable obligatoire. Elle est utilisée en tant

qu’outil de gestion, très facile à consulter, car elle résume de façon synthétique les

comptes de l’entreprise sur une certaine période (exemple : un exercice fiscal). Les

comptes de bilan et les comptes de gestion présentés sont soumis à analyse par

l’entrepreneur ou le DAF. Ces derniers sont en mesure de prendre les bonnes décisions

pour les finances de la société.


Créer la balance générale
 La balance générale doit contenir l’ensemble des comptes de l’entreprise qui ont été
sujets à au moins un mouvement. Ils sont nécessairement classés selon le PCG (Plan
Comptable Général). En face de chaque compte apparaissent les soldes (créditeur et
débiteur). Le tableau présente donc :

 le libellé du compte,

 le numéro du compte,

 la valeur totale des débits,

 la valeur totale des crédits,

 le solde.
 Les comptes présentés sont identifiés dans l’ordre des classes, 1 à 7 :

 classe 1 : comptes de capitaux,

 classe 2 : comptes d’immobilisations,

 classe 3 : comptes de stocks et en-cours,

 classe 4 : comptes de tiers,

 classe 5 : comptes financiers,

 classe 6 : comptes de charges,

 classe 7 : comptes de produits.


On distingue:
Balance à 4 colonnes
Balance à 6 colonnes
Les système d’enregistrement comptable

 L’organisation de la comptabilité suppose l’adoption d’un plan de


comptes (PCGE), le choix de supports et la définition de la procédure de
travail.

 Les livres et les autres supports comptable

 Le système classique
Les livres et les autres supports comptable
Les livres et les autres supports de base de la comptabilité sont:

 Un manuel décrivant les procédures et l'organisation comptable lorsqu'il est nécessaire à la


compréhension du système de traitement et à la réalisation des contrôles. Ce document est
conservé aussi longtemps qu'est exigée la présentation des documents comptables auxquels il se
rapporte.

 Le livre journal tenu dans les conditions prescrites par la loi dans lequel sont enregistrées les
opérations soit jour par jour, soit sous forme de récapitulations au moins mensuelles des totaux de ces
opérations, à condition de conserver, dans ce cas, tous documents permettant de les reconstituer
jour par jour.

 Le grand-livre formé de l'ensemble des comptes individuels et collectifs, qui permet le suivi de ces
comptes. Les comptes du grand-livre font apparaître distinctement pour les comptes de situation le
solde au début de l'exercice, et pour tous les comptes le cumul des mouvements "débit" et celui des
mouvements "crédit" depuis le début de l'exercice (non compris le solde initial), ainsi que leur solde
en fin de période.
 La balance état récapitulatif faisant apparaître, pour chaque compte, le solde débiteur
ou le solde créditeur au début de l'exercice, le cumul des mouvements débiteurs et le
cumul des mouvements créditeurs depuis le début de l'exercice, le solde débiteur et le
solde créditeur constitués en fin de période.

 Le livre d'inventaire tenu dans les conditions prescrites par la loi est un support dans
lequel sont transcrits le Bilan (BL) et le Compte de Produits et Charges (CPC) de chaque
exercice.
Le système classique

 Toute opération comptable de l'exploitation agricole (entreprises) est traduite par une

écriture affectant au moins deux comptes dont l'un est débité et l'autre est crédité

d'une somme identique.


Schéma général
Le journal

 Le journal est un livre comptable obligatoire, sur lequel les éléments affectant le

patrimoine de l’entreprise sont enregistrés opération par opération et jour par jour.

 Lorsqu'une opération est enregistrée, le total des sommes inscrites au débit des comptes

et le total des sommes inscrites au crédit des comptes doivent être égaux, et reportées sur

la première ligne de la page suivante.

 Les écritures comptables sont enregistrées sur le journal dans un ordre chronologique.
Présentation du journal
Illustration

 20/05/N : Achat de marchandises à crédit auprès du fournisseur SARAYA pour 10 000 dhs,
Facture FA24

20/05/N

Facture: FA 24
Le Grand-livre

 Les écriture du livre-journal sont reportées sur un registre dénommé

« Grand-livre » ayant pour objet de l’enregistrés selon le plan des comptes

du commerçant « Article n° 2 de la loi 9-88 ».

 Donc le grand-livre est un registre où sont reportées toutes les écritures du

livre-journal.
La balance

 La balance est un document de contrôle dans lequel sont reportés les


comptes du grand-livre. Pour chacun, d’entre eux, sont repris:

 Le solde débiteur ou le solde créditeur au débit de l’exercice;

 Mouvement débit et mouvement crédit de la période;

 Le solde débiteur ou le solde créditeur constitués en fin de période.


 Élément de contrôle:

Total des soldes débiteurs de début de période = Total des soldes créditeurs de début de période

Total des mouvements débits de la période = Total des mouvements crédits de la période

Total des soldes débiteurs de fin de période = Total des soldes créditeurs de fin de période
L’enregistrement des opérations d’achats
et de ventes:

 Les opérations d’achat et de ventes donnent lieu à l’établissement de


deux types de factures :

 Facture DOIT

 Et Facture d’Avoir
Facture DOIT

 Définition:

La facture est un écrit obligatoire établi entre le vendeur et l’acheteur, c’est


une pièce justificative dressée par le commerçant vendeur pour illustrer les
condition auxquelles il a vendu les biens et services au client.

La facture est le document commercial à la base de l’enregistrement


comptable qui constate ce que le client doit au fournisseur.
Les éléments de la facture
La facture doit obligatoirement mentionner:
 L’identité du vendeur
 L’identité de l’acheteur
 Le numéro de facture
 La date de la vente
 La désignation de la quantité
 Le prix de la marchandise livrée
 Le montant des réductions commerciales
 Le montant de l’escompte de règlement
 Le montant de la TVA
 Le net à payer
 Les conditions de règlement
 L’identifiant fiscal,, Registre de commerce « RC »
 L’identité commun de l’entreprise « ICE »
 Le numéro de la patente
 L’arrêter en litre
Présentation de la Facture
 Pour qu’une facture soit valide il faut délivrer aux acheteurs ou clients des

factures ou mémoires pré-numérotés et tirés d’une série continue par un

système informatique. Ils doivent mentionner.


Comptabilisation :

a. les comptes de gestion :


Ils enregistrent le montant du net commercial hors taxes.
 Chez l’acheteur le montant des achats est enregistré pour le montant net commercial au
débit du compte de charge appartenant à la rubrique « 61xx »

61XX Achats (marchandises; Matières premières; Loyer; transports ; …) MONTANT (Net


commercial)

XXXX Moyen de règlement MONTANT


N° Facture…
 Chez le vendeur, les ventes sont enregistrées pour le montant du net commercial hors taxes
au crédit des comptes de produit appartenant à la rubrique « 71xx ».

XXXX Moyen de règlement MONTANT

71XX Vente (Produits finis ; marchandises ; services ; produits MONTANT


accessoires ; …
(Net commercial)

N° Facture…
NB :

- le cas où le règlement est par chèque bancaire : Même écritures sauf en remplaçant le
compte 5161 caisse par le compte 5141 banque
- la vente au compte (à crédit) : Même écritures sauf en remplaçant le compte caisse par le
compte ‘ 4411 Fournisseur ’ pour Mr Brahim et ‘3421 client’ pour l’entreprise SAID.
l’enregistrement des factures comportant des réductions :

1- les réductions à caractères commercial :

 On distingue trois types de réductions commerciales : les rabais, les remises


et les ristournes.

➢ Rabais : ce sont des réductions accordées exceptionnellement à un client


pour tenir compte d’un défaut de la qualité des marchandises livrées ou de
la non-conformité de la livraison.
➢ Remises : ces sont des réductions habituellement consenties à tous ceux qui
remplissent certaines conditions (achats de grandes quantités).
➢ Ristournes : ce sont des réductions consenties généralement en fonction du
volume de chiffre d’affaires réalisé avec le client.
b- Mode de calcul et enregistrement comptable :

Les réductions commerciales (rabais, remise, ristourne) qui

figurent sur la facture « doit » (facture initiale) ne sont jamais

comptabilisées : seul le montant net appelé net commercial est

comptabilisé.

Net commercial = Montant brut – Réductions commerciales


 Chez l’acheteur:

 Chez le vendeur:
 2- les réductions à caractère financier :

Ce sont des réductions consenties à un client qui règle avant la date de l’échéance normale. L’escompte est

généralement accordé pour le paiement comptant.


b- Mode de calcul et enregistrement comptable :

b-1) Mode de calcul :

L’escompte de règlement, souvent exprimé en


pourcentage, est calculé sur la base du dernier net
commercial ou le montant brut s’il s’agit d’une facture
simple.
Le montant de l’escompte financier est soustrait du
net commercial pour obtenir le net financier.

Net financier = Dernier net commercial – Escompte financier


Avec :
Escompte financier = Dernier net commercial (ou montant
brut) * Taux d’escompte
b-2) Enregistrement comptable

 En matière d’enregistrement comptable, et contrairement aux


réductions commerciales, l’escompte de règlement est toujours
comptabilisé quelque que soit la nature du document comptable sur
lequel il figure (facture « Doit » ou facture « Avoir »).

 L’escompte représente :

Pour le fournisseur Pour le client


➢ Une charge (classe 6) ➢ Un produit (classe 7)
➢ Une charge financière ➢ Un produit
(rubrique 63) financier (rubrique 73)
➢ Compte concerné :
6386 : Escomptes accordés
➢ Compte concerné :
7386 : Escomptes obtenus
 Exemple : Facture comportant des réductions commerciales et financières :

Le 25/03/94, SAID adresse à son client Brahim la facture n° S-59.

Montant brut des M/ses 2 600,00

Remise 5% - 130,00

Net commercial 1 2 470,00

Remise 10% : -247,00

Net commercial 2 223,00

Escompte 2% : - 44,46

Net à payer 2 178,54


(net financier)
2223
l’enregistrement des factures comportant de majorations

 Trois types de majorations :


 TVA,
 les frais de port,
 les emballages récupérables consignés.
Mécanismes de la TVA
 En matière de TVA, l’entreprise joue le rôle d’intermédiaire
entre les opérateurs économiques (son fournisseur et son
client) et l’Etat.
 L’entreprise collecte auprès de ses clients la TVA facturée
(qui figure sur la facture envoyée au client) lors d’une
opération de vente, et déduit (récupère) la TVA dite TVA
récupérable que ses fournisseurs lui ont facturé lors d’une
opération d’achat.
 A la fin de chaque période (le mois ou le trimestre),
l’entreprise calcule la différence entre la TVA facturée et la
TVA récupérable appelée TVA Due et la verse à l’Etat dans
le cas où le montant de la TVA due est supérieur à zéro.
 Dans le cas échéant (TVA due inférieur à zéro), l’entreprise
déduit cette TVA Due négative appelée Crédit de TVA de
la déclaration de la période suivante (Mois suivant ou le
trimestre suivant).
 Le 26/06, l’entreprise WAMA vend contre chèque bancaire N°856 :
montant brut 18 000 Dh, remise 5%, escompte 3%, TVA 20%.
Facture N°365 au client RIMA.
 Travail à faire : Etablir la facture.
 Exemple 2 :

le 08/04/94, RAJI reçoit de son fournisseur RAMZANI la facture n°R-118 relative à un lot de matière première (biens

produits par RAMZANI) d’UN MONTANT DE 8100 DH TVA 20%. Règlement : dans 30 jrs
les frais de port,
 Parmi les frais d’accessoires sur ventes on trouve les frais de transport ou de port.
La facturation de ces frais aux clients est très fréquente en pratique.
 Les frais de transport peuvent être soit à la charge du client, soit à la charge du
fournisseur.
 dans ce cas, c’est le client qui supporte les frais de transport
I. Transport à la charge du client :
des biens achetés.
 Dans cette situation, il existe trois cas :
 Transport assuré par les propres moyens du client,
 transport assuré par les propres moyens du fournisseur (entreprise),
 transport assuré par un tiers transporteur (CTM, SNTL, ONCF,
DHL…):Il existe deux cas dans cette situation, soit port débours
(récupérable) ou port forfaitaire.
 Dans ce cas, il existe deux situations soit le transport assuré par les
II. Frais de port à la charge du fournisseur :
moyens de fournisseur ( franco de port), soit assuré par un tiers
transporteur :
 1)Transport assuré par les moyens de transport du fournisseur :
La vente de marchandise ou de produit est dite franco de port lorsque les frais
de transport sont à la charge du fournisseur qui assure le transport par ses
propres moyens. Dans ce cas les frais de port ne figurent pas dans la facture et
ne sont donc pas comptabilisé.
 2) Transport assuré par un tiers transporteur :
Dans cette situation les frais de port constituent une charge pour le fournisseur. Dans sa
comptabilité il doit passer les écritures suivantes : en débutant : 61426, en débutant 34552 et
en créditant 4418 ou un compte de trésorerie.
Les emballages les opérations courants
Les emballages sont des objets destinés à contenir des produits ou
marchandises livrés à la clientèle.
Il existe deux grandes catégories d’emballage, le matériel
d’emballage et les emballages commerciaux.
 I- Le matériel d’emballage :

Ce sont des objets utilisés pour le conditionnement des matières, produits et


marchandises manutentionnés dans l’entreprise. Ils ne sont pas destinés à être
livrés au client mais à rester dans l’entreprise pour ses besoins internes.
Exemple : citernes, tonneaux…
II-Les emballages commerciaux :
 Les emballages commerciaux sont des objets destinés à contenir
les produits ou les marchandises et livrés à la clientèle en même
temps que leur contenu.
 Suivant l’usage qui en est fait, on distingue trois sortes d’emballage
perdus, les emballages récupérables et les emballages mixtes.
2 : Facture « AVOIR »
 La facture d’avoir est adressée à l’occasion d’un retour de marchandises non-conformes ou

d’une réduction hors facture de doit.


Retour de marchandises ou de
produits :
Application :
 05/05, Facture n° 11 : montant brut de marchandises 50 000 dhs HT, Remise 10%, Remise 5%, TVA
20% à crédit.

 09/05, retour de 20 000 dhs HT ‘montant brut’ de marchandises facture d’avoir n°21

TAF : présenter et comptabiliser les deux factures chez le fournisseur et chez le client.
Facture n° 11 Facture D’avoir n° 21
Montant brut 50 000 Montant brut 20 000
Remise 10% 5 000
Remise 10% 2 000
45 000 Net commercial 18 000
Net commercial
2 250 900
Remise 5% Remise 5%
42 750
Net commercial Net commercial 17 100
TVA 20%
8 550 TVA 20% 3 420
Net à déduire
Net à payer (TTC) 51 300 20 520
(TTC)

Règlement à crédit de 60 Jours


Réduction hors facture :
 Le montant de la réduction est inscrit chez :

Le fournisseur au début du compte le client au crédit du compte

 7119 : RRR accordés par l’entreprise 6119 : RRR obtenus sur achats de marchandises

 7129 : RRR accordés par l’entrepris 6129 : RRR obtenus sur achats consommés de M et F
Application :

Reprenons l’application précédente. En prévision d’un retour de marchandises, le fournisseur accorde à son client une

remise supplémentaire de 8% sur le net commercial conservé par le client, Le 15/09, le fournisseur adresse au client la

facture d’avoir n°25 correspondantes.


 Solution :

Net commercial conservé = 42 750 – 17 100


= 25 650
Montant de la réduction = 25 650 x 8%
= 2 052
Facture d’AVOIR n°25

Remise 2 052
TVA 20% 410, 40

Net à déduire 2 462,40


 Chez le fournisseur Chez le client
Réductions financières
 L’escompte de règlement accordé sur une facture d’avoir est enregistré
comme sur une facture de doit.

 Application :

17/09 Le client fait savoir à son fournisseur qu’il pourra régler cette dette à condition de
bénéficier d’un escompte de 8%

18/09, une facture d’avoir n°49, relative à cet escompte, est adressée au client.
 Escompte = 42 750– 17 100 – 2 052

= 23 598

Facture d’AVOIR n°49


Escompte 1 887,84
23 598 x 8%
TVA 20% 377,568
Net à déduire 1 510,272
 Chez le fournisseur Chez le client
Les opération d’investissement

 Ce type d’opération concerne notamment les emplois en biens matériels,

valeurs et titres destinés à rester durablement dans l’entreprise, c’est-à-dire

pendant une durée supérieure à 12 mois. On les appelé les immobilisations

et elles sont regroupés dans la classe 2 dite classe de l’actif immobilisé.


1 : Les immobilisation en non-valeur

Il s’agit d’un ensemble de charge qui ont contribué à la création ou à la croissance de


l’entreprise et qui vont normalement profiter aux exercice à venir. Par conséquent, elles n’ont
aucune valeur de revente à des tiers. On peut distinguer entre :

• Frais préliminaires ;
• Charges à répartir sur plusieurs exercice ;
• Les primes de remboursement des obligations.
2 : les immobilisation incorporelle

 ce sont des dépenses qui concourant à l’amélioration de l’activité de l’entreprise et elles sont de
nature à générer des revenus futures. Elles peuvent faire l’objet d’une revente à des tiers, c’est-à-dire
qu’elles ont une valeur propre. Parmi ces immobilisations incorporelles ont peut distinguer entre :

✓ Immobilisation en recherche et développement ;


✓ Brevet, marque, droits et valeurs similaires ;
✓ Fond commercial.

a : Immobilisation en recherche et développement

 définit comme étant des dépenses qui correspondent à l’activité réalisée par l’entreprises pour son
propre compte, en matière de recherche appliquée et de développement.
b : Brevet, marque, droits et valeurs similaires

 ce sont des frais engagés par une entreprise pour obtenir l’avantage de la protection de la
propriété industrielle, commerciale, scientifique ou artistique contre l’imitation et la contrefaçon.
Cette protection peut prendre la forme d’un brevet, d’une marque déposée, d’un droit
d’auteurs,…

c : Le fond commercial

Il se compose de cinq éléments suivants:

• La clientèle : c’est l’ensemble des clients habituels de l’entreprise ;


• L’achalandage : il s’agit des clients potentiels justifiés par l’emplacement géographique de l’entrprise;
• Le droit au bail : il signifie le droit de pouvoir exploiter un local commercial en location (le pas de porte ;
• L’enseigne : c’est le symbole ou l’image qui permet d’identifier les produits de l'entreprise et donc de les
différencier nettement des autres produits concurrents ;
• Le nom commercial : il indique la réputation commerciale dont bénéficie l’entreprise sur le marché.

 Il y a lieu de noter que ses éléments du fond commercial concourent ensemble au renforcement
du potentiel d’activité de l’entreprise et donc ils ne font pas l’objet d’une évaluation et d’une
comptabilisation séparé au bilan. Ils sont inscrits ,à leur valeur d’entrée, au débit du compte
« Fonds commercial » 2230.
3 : les immobilisation corporelles

 Cette rubrique comporte l’ensemble des biens matériels dont dispose l’entreprise. Il s’agit
de Terrains, constructions, Matériels d’équipement, Matériel de Transport, Matériel et
mobilier du bureau, ….

 L’entrée des immobilisations en patrimoine de l’entreprise se traduit par le débit des


comptes d’immobilisations concernées. Elles sont enregistrées à leurs valeurs d’entrée.

 Cette valeur d’entrée peut être égale au coût de production si les immobilisations en
question sont produites par l’entreprise pour elle-même, ou bien elle peut correspondre
au coût d’acquisition dans le cas où le bien immobilisé est acquis à titre onéreau (sur le
marché.
A noter :

- les immobilisations acquises à titre onéreux sont enregistrées à leurs coûts d’acquisition

qui est égal :

Coût d’acquisition = prix d’achat + charges accessoires d’achat (droits de douane, transports,

frais de transit, frais de réception, assurance,…) + charges d’installation et de montage

- Par contre, les frais d’essai et de mise au point du bien immobilisé acquis, sont à enregistrer dans les

comptes de charge d’exploitation et, donc, il n’entrent pas dans le coût d’acquisition des

immobilisations ;

- En outre, certains frais relatifs à l’acquisition des immobilisations tels que les droits de mutations

(enregistrement et conservation foncière ), honoraires et commissions et les frais d’actes, ne font pas

partie du coût d’acquisition mais ils sont enregistrés dans le compte spéciale de l’immobilisation en non

valeur appelé « Frais d’acquisition des immobilisations » 2121.


4 : les immobilisation finanacière :

 Dans les immobilisations financière on peut distinguer entre deux catégories différentes, à
savoir les créances immobilisées et les titres de propriété.
 Application :

• L’entreprise Adil, a réalisé au cours du mois de janvier, les opérations ci-après:

 TAF:

• Enregistrer ces opérations au journal de l’entreprise Adil sans tenir compte de la TVA.
Troisième partie : les travaux d’inventaire

I: Généralités :
1-l’inventaire :
Avant d’établir le bilan, il est nécessaire de procéder à un inventaire des
Éléments actifs et passifs de l’entreprise. Cet inventaire consiste à
 Dénombrer les éléments de l’actif et du passif.
 Evaluer ces éléments c'est-à-dire leur donner une valeur réelle exprimée en
monnaie nationale.
2- Principes comptables fondamentaux
Le plan comptable a retenu sept principes fondamentaux :
 Principe de continuité d’activité.
 Principe de permanence des méthodes.
 Principe de coût historique .
 Principe de spécialisation des exercices.
 Principe de prudence.
 Principe de clarté.
 Principe d’importance significative.
Il faut rappeler que tous ces principes doivent converger vers l’objectif De l’image
fidèle de :
✓ La situation financière de l’entreprise.
✓ Son patrimoine.
✓ Ses résultats.
C’est dans cet objectif justement que l’on procède aux travaux D’inventaire.
II: la dépréciation des immobilisations

 Les immobilisations sujettes à des dépréciations font l’objet à la fin de


l’exercice à des corrections qui prennent la forme d ‘amortissement et / ou
de provisions pour dépréciation à inscrire aux comptes portant la racine 28
et ou 29.

 Les comptes d’une immobilisation pouvant faire l’objet d’une dépréciation


appartiennent aux rubriques :

➢ 21- immobilisations en non valeurs.

➢ 22 - immobilisations incorporelles

➢ 23 - immobilisations corporelles. 24- immobilisations financières.


l’amortissement des immobilisations
1-Généralités
1-1 La dépréciation des immobilisations.
Les causes de cette dépréciation sont multiples, mais pour la majorité d’entre –
elles, on peut citer l’usage, la vétusté ; le changement des techniques
(L’obsolescence) .
1-2 Définition de l’amortissement pour dépréciation.
❖ l’amortissement pour dépréciation est la constatation comptable en fin
d’exercice d’un amoindrissement de la valeur d’un élément d’actif résultant de
l’usage, du temps ou le progrès technologique.
❖ L’amortissement es t une technique de renouvellement des immobilisations
(reconstitution du capital).
❖ l‘amortissement permet de répartir le coût d’un élément d’actif immobilisé sur
sa durée probable de vie.
1-3 les immobilisations amortissables.

Toutes les immobilisations incorporelles et corporelles qui se déprécient avec


le temps sont amortissables.

Les immobilisations qui ne perdent pas de leur valeur avec l’usage ou le


temps ne sont pas amortissables .c’est le cas notamment :
 du fond commercial (comptes n° 223)
 des terrains (compte n°231)
 des immobilisations financières (compte n° 24 /25 )
 Pour l’amortissement de l‘immobilisation en non valeurs l’entreprise peut
soit Amortir la totalité du montant sur le ou les premiers exercices
bénéficiaires, soit L’étaler sur 5 ans.
N.B:

Les immobilisations non amortissables

Certaines immobilisations ne se déprécient pas avec le temps : elles sont donc non
amortissables :

- fonds commercial ;
- terrains ;
- immobilisations financières.
2- calcul des amortissements.

Le mode de répartition de l’amortissement sur les différents exercices doit être


choisi sur la base de considération essentiellement économique , il peut
conduire à des amortissements annuels constants (méthodes de
l’amortissement linéaire) , dégressifs (Décroissants) ou exceptionnel.
Elément de calcul de l’amortissement

PARAMETRES COMMENTAIRE

a = annuité c’est l’amortissement annuel

Vo = valeur d’origine Valeur du bien figurant en immobilisation = coût d’achat + TVA non déductible

N = durée d’utilisation Durée normale d’utilisation du bien (années)

t = taux d’amortissement Permet de calculer l’annuité

VNC = Valeur Nette Comptable Valeur comptable du bien à une date donnée = valeur d’origine – cumul des amortissements
Taux usuels préconisés par l’administration fiscale

Type d’immobilisation Durée de vie Taux d’amortissement

✓ Constructions 50 ans … 20 ans 2% … 5%

✓ matériel et outillage 10 ans … 5 ans 10% … 20%

✓ matériel et mobilier du bureau 10 ans … 5 ans 10% … 20%

✓ matériel du transport 5 ans … 4 ans 20% …25%

✓ immobilisation en non-valeur 5 ans 20%


a : Amortissement linéaire ou constant

Comme son nom l’indique, l’amortissement constant signifie que le montant de la dépréciation

de la valeur (annuité) d’un élément immobilisé ne change pas d’un exercice comptable à

l’autre. Ce qui veut dire que la valeur d’un élément amortissable est répartie de façon linéaire

sur le nombre d’années de son utilisation normale.


✓ Principe et règles :

• Selon le procédé d’amortissement constant, le montant de la dépréciation annuelle reste constant

pendant toute la vie de l’immobilisation en entreprise.

• L’amortissement se calcule à partir de la date de mise en service (et non d’acquisition)

• La 1ère annuité, en cas d’acquisition en cours d’exercice, se calcule proportionnellement au nombre de

jours écoulés entre la mise en service et la clôture de l’exercice : on retient habituellement des mois de

30 jours ;

• Si l’acquisition à lieu en cours d’exercice, la 1 ère annuité supplémentaire, complément de la 1 ère

annuité.
Calcul de l’annuité, cumul et valeur nette
d’amortissement
 Terminologie :
➢ Valeur d’entrée (VE) : coût d’acquisition ou de production de l’immobilisation hors
taxes récupérables.
➢ Annuité d’amortissement (A) : montant de l’amortissement pratiqué annuellement.
➢ Durée de vie (d) :
✓ Durée de « vie probable » : appréciée en fonction de facteurs physiques (usure) ou
économiques (obsolescence).
✓ Durée d’utilisation « propre » à l’entreprise (qui peut être inférieure à la durée de vie) choisie
en fonction de sa politique ou de sa stratégie de renouvellement des immobilisations.

➢ Taux d’amortissement : nombre d’années d’utilisation exprimé en pourcentage. t =


100 / nombre d’années Si durée de vie = 20 ans , t = 100/20 = 5 %
➢ Amortissements cumulés (AC) : total des amortissements pratiqués depuis
l’acquisition des immobilisations
➢ Valeur nette d’amortissement (VNA) : différence, à une date donnée, entre la valeur
d’entrée et les amortissements cumulés.
➢ Plan d’amortissement : tableau préétabli qui donne pour chaque immobilisation,
l’amortissement annuel, les amortissements cumulés et la valeur nette d’amortissement
à la fin de chaque exercice (VNA).

C’est la valeur d’entrée ou valeur d’origine telle qu’elle figure au bilan (cf. Module
des opérations courantes – Acquisition des immobilisations).
Cette valeur peut être :
 Le prix d’acquisition augmenté des frais accessoires (transport, assurance, frais de
pose,..). A exclure les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’acte)
 La valeur d’apport dans le cas de la constitution ou de la fusion des sociétés.
 Le coût réel dans le cas des immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même.
a = Vo / N = Vo x T x J/360

a = Vo * t où t = 100/N

cumul d’amortissement = Vo x Taux x N

VNA = Vo – Cumul D’amortissement


 Exemple :
Une entreprise a acheté le 1/1/2010 un camion au prix de 200 000 DH. Elle prévoit
pour ce camion une durée probable d’utilisation de 5 ans. Etablissons le plan
d’amortissement de cette immobilisation.
Solution :
 VE = 200000 d = 5 ans t = 100/d = 100 / 5 t = 20 % Cela signifie que ce camion va
perdre, chaque année, un cinquième de sa valeur. D’où, A = VE / d = 200000 / 5 =
40000. Cela signifie également que, à la fin de la durée d’amortissement, la VNA
sera nulle.
 Plan d’amortissement

Base de calcul Amortissements


Années Taux Annuité VNA
(VE) cumulés
2010 200000 20% 40000 40000 160000

2011 200000 20% 40000 80000 120000

2012 200000 20% 40000 120000 80000

2013 200000 20% 40000 160000 40000

2014 200000 20% 40000 200000 00000


Comptabilisation de l’amortissement :
 Annuité d’amortissement = VE x t ou A = VE / d = dotation aux amortissements de
l’exercice
Débit : un des comptes de charges suivants :
6191 DEA de l’immobilisation en non-valeurs
6192 DEA des immobilisations incorporelles
6193 DEA des immobilisations corporelles
6391 DA des primes de remboursement des obligations
6591 DAE des immobilisations
Crédit : Compte d’amortissement de l’immobilisation
concernée
 Rappel :
Le chiffre 8 en deuxième position indique un compte d’amortissement quand ce
compte appartient à la classe 2.
Pour obtenir le numéro d’un compte d’amortissement, il suffit d’insérer le chiffre 8
en deuxième position, dans le numéro de compte de l’immobilisation concernée.
 Reprenons l’exemple vu dans le II, et comptabilisons l’amortissement à la
fin de l’exercice 2013. l’écriture au journal sera la suivante :

31/12/13
B L’amortissement dégressif :

 Ce système a été introduit pour la 1ère fois au Maroc par la loi de finances

1994 Il est applicable, sur option irrévocable, aux biens d’équipement

acquis à compter du 1er janvier 1994, à l’exclusion des immeubles et des

véhicules de transport des personnes.


 L’amortissement dégressif est le deuxième mode de calcul de l’amortissement des

immobilisations, la différence entre le mode dégressif et linéaire c’est que dans le mode

dégressif la dépréciation de la valeur des immobilisations est plus rapide pendant les

premières années de l’amortissement que les dernières.

 La possibilité d’amortissement dégressif est donnée, pour encourager les entreprises à

renouveler rapidement leurs immobilisations.

 Ce système, d’origine fiscale, permet un amortissement décroissant : les annuités étant

plus fortes au départ.


Calcul :
 Le calcul de l’annuité d’amortissement s’effectue en appliquant le taux
d’amortissement dégressif à la valeur nette d’amortissement (VNA). De ce fait, les
amortissements successifs sont décroissants.
 Le taux d’amortissement dégressif est obtenu en multipliant le taux
d’amortissement linéaire par un coefficient de :
➢ 1,5 si la durée d’amortissement est 3 ou 4 ans
➢ 2 si la durée d’amortissement est 5 ou 6 ans
➢ 3 si la durée d’amortissement est supérieure à 6 ans.

a = VNC x Td

avec Td = Taux dégressif = Taux linéaire x coefficient


 Exemple : pour une durée d’utilisation de 5ans le taux dégressif est de : (1/5*2) * 100 = 40%

Exemple : pour une durée d’utilisation de 3ans le taux dégressif est de : (1/3*1.5) * 100 = 50%

 NB : le taux constant est appliqué au moment où il devient supérieur au taux dégressif (voir

cas pratique amortissement dégressif)


Exemple:

 Le 15/05/2008 l’entreprise IMA a acquis un matériel industriel pour une valeur de 25000 HT, ce

matériel est amortissable sur 5ans. Mode d’amortissement dégressif.

 Travail à faire :

- Etablir le plan d’amortissement du matériel industriel

- Enregistrer au journal de l’entreprise IMA les opérations relatives à l’amortissement du

matériel industriel en 2008.


 Solution :
 Calcul du taux d’amortissement :
- Taux dégressif : (1/5*2) * 100 = 40%
- Calcul de la première annuité : la machine est acquise au 15/05/2008, donc la première annuité doit être
calculé à partir cette date jusqu’à la date de clôture de l’exercice 2008 le 31/12/2008 (on doit considérer tous
le mois de mai) :
VO * Taux dégressif * 8mois (du 15/05/2008 au 31/12/2008 : 8mois)/12
 Annuité : 25000 * 40% * 8/12 = 6666,67
Première annuité (annuité 2008) = 6666,67

- Tableau d’amortissement du matériel industriel :

Années Taux dég Base d’amortissement Annuités VNA

2008 40% 25 000 6 666,67 18 333,33

2009 40% 18 333,33 7 333,33 11 000

2010 40% 11 000 4 400 6 600

2011 50% 6 600 3 300 3 300

2012 100% 3 300 3 300 0


 - Enregistrement comptable au 31/12/2008 :

31/12/08

6193 Dotation d’exploitation aux amortissements 18 333,33

des immobilisations corporelles


18 333,33
2833 Amortissement du
matériel Et outillage

annuité de l’année 2008


C:LES CESSIONS DIMMOBILISATIONS
Pour l’entreprise, la cession d’une immobilisation revêt un caractère exceptionnel,
il peut s’agir d’une immobilisation amortissable ou non amortissable.
I- L’immobilisation cédée est amortissable Dans ce cas, la cession doit être
enregistrée en 3 étapes :
➢ 1 ère étape : enregistrement du produit de cession.
✓ Débit : compte de trésorerie ou 3481 : créances sur cessions d’immobilisation.
✓ Crédit : 751 produits de cession des immobilisations.

➢ 2ème étape : constatation de la dotation aux amortissements depuis le début de


l’exercice jusqu’à la date de cession.

➢ 3ème étape : enregistrement de la sortie de l’immobilisation.


Exemple

 Une entreprise a acheté une machine industrielle, le 01/01/93 pour 60.000 .au 31/12 de
chaque exercice le comptable enregistre les amortissements de cette machine au taux de
15%.

 Le 01/10/95 l’entreprise vend cette machine en espèce à Monsieur TAZI pour 29000
passer au journal , les écritures nécessaires de cette cession
Solution

 At Complémentaire : ( 60.000 x 15/100) x 9/12 = 6750


At Total : ( 60.000 x 15/100) x 2 + 6750 = 24750
VNA = 60.000 – 24750 = 35250
La perte est de : 35250 – 29000 = 6250

Vous aimerez peut-être aussi