Principales Figures de Style
Principales Figures de Style
Principales Figures de Style
ou
La métaphore filée : il s'agit d'une métaphore qui est développée (par ex. dans tout un
paragraphe) à travers une succession de termes.
La métonymie : Elle remplace un terme par un autre qui est lié au premier par un
rapport logique. Ex: le contenant pour le contenu (« boire un verre »), L'écrivain pour
son oeuvre (Lire un « Zola »)
La synecdoque : C'est un cas particulier de métonymie. On prend le tout pour la partie
ou la partie pour le tout. Ex: le tout pour la partie « Metz a gagné la finale » (pour «les
joueurs de l'équipe de foot de Metz»...). La partie pour le tout : « Les voiles prennent
le départ » (pour «les bateaux à voiles»).
La périphrase : elle consiste à remplacer un mot par une expression équivalente. La
capitale de la France pour «Paris»
La personnification : elle attribue des capacités et des caractéristiques humaines à des
objets ou à des choses. « L'habitude venait me prendre dans ses bras, comme un petit
enfant. » (Proust)
L’allégorie : elle consiste à représenter de façon imagée, en la matérialisant, une idée
abstraite. « Une femme aux yeux bandés tenant une balance : allégorie de la Justice »,
« La Colombe et le rameau d'olivier : allégorie de la Paix. »
La prosopopée : elle consiste à faire parler un mort, un animal, une chose
personnifiée.
L’antithèse : elle met en parallèle des mots qui désignent des réalités opposées. Elle
est souvent renforcée par un parallélisme de construction. Ex: « Certains aiment la nuit
comme d'autres vénèrent le jour. »
L’oxymore : il consiste à placer l'un à côté de l'autre deux mots opposés. «Cette
obscure clarté» (Corneille, Le Cid ), « un silence éloquent », « un mort-vivant »...
Le chiasme : il dispose en ordre inverse les mots de deux propositions qui s’opposent
(schéma ABBA ou ABB’A’). Ex. « Il était très riche en défauts, en qualités très
pauvre. »
Les principales figures de rhétorique
L’assonance : elle désigne la répétition d'un même son voyelle. Ex: «Lève, Jérusalem,
lève ta tête altière» (Racine). Il s'agit ici d'une assonance en [è]
L’allitération : elle désigne la répétition d'un même son consonne. Le cas le plus
célèbre d'allitération se trouve chez Racine: «Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur
vos têtes». Il s'agit ici d'une allitération en [s]
La paronomase : elle consiste à rapprocher des termes très proches par leurs
sonorités. « Ménage ton manège » (M. Jacob)