Machine Asynchrone
Machine Asynchrone
Machine Asynchrone
INTRODUCTION
La machine asynchrone est utilisée partout. Utilisée en moteur, elle forme presque 60 pour-
cent de la charge totale du réseau. Comme génératrice elle est utilisée dans certaines
applications comme dans la production éolienne et la production par marées.
Des courants alternatifs passent dans les enroulements statoriques et rotoriques. Le stator est
connecté à une source triphasée équilibrée. Les enroulements rotoriques sont soit court-
circuités à l’intérieur de la machine (rotor à cage d’écureuil) soit reliés à un circuit extérieur
(rotor bobiné). Les courants rotoriques sont induits par les courants statoriques, d’où le nom
machine à induction.
Les enroulements statoriques sont similaires au stator de la machine synchrone. Quand il y’a
un décalage entre champ tournant statorique et le rotor, des courants sont induits dans le rotor,
et la fréquence des courants rotoriques et égale à celle statorique à l’arrêt. La réaction du
courant rotorique avec le champ tournant statorique va créer un couple qui va accélérer le
rotor dans la direction du champ tournant. Quand la vitesse rotorique nr approche la vitesse du
champ tournant ns, les tensions et courants rotoriques approchent zéro. Pour développer un
couple positif la vitesse nr doit être inférieure à ns, et ainsi le rotor glisse en arrière par rapport
au champ tournant avec une vitesse ns - nr. Le glissement est défini par s = (ns - nr) / ns.
Si le rotor est entrainé à une vitesse supérieure à celle du champ tournant le glissement
devient négatif et les polarités des tensions du rotor sont inversées, ce qui cause un couple
contraire au sens de rotation; la machine fonctionne ainsi en mode générateur. Notons que
même en ce mode, la machine doit toujours consommer de la puissance réactive du réseau.
EQUATIONS DE LA MACHINE
Le diagramme ci-dessous représente les circuits de la machine. Les enroulements du stator a,
b et c sont décales de 120 degrés dans l’espace et les enroulements rotoriques A, B et C sont
soit réels dans le cas du rotor bobiné soit équivalents. Dans le cas du rotor à cage les tensions
vA, vB et vC sont identiquement nulles. Pour simplifier l’analyse on prendra le cas d’une paire
de pôles et on néglige la saturation.
θ = ωr t ou θ = ( 1 – s) ωs t
Equations de tensions
et
Dans le cas d’un courant du neutre nul (pas de connexion ou régime équilibre),
En prenant
TRANSFORMATION d-q
Comme dans le cas de la machine synchrone, les équations peuvent être simplifiées en
performant une transformation des variables de phases rotoriques et statoriques vers des axes
d et q rotatifs. Pour la machine synchrone on a pris des axes liés au rotor, mais dans le cas
présent ; il est plus avantageux d’utiliser les axes tournant au synchronisme, avec l’axe q en
avance de 90 degrés par rapport à l’axe d. Si à l’instant initial l’axe d coïncide avec l’axe de la
phase statorique a, alors θ = ωs t.
Ainsi en choisissant Kd et Kq égaux à 3/2, alors les courants transformés statoriques sont
Des équations similaires sont obtenues pour les flux et les tensions statoriques.
avec
En utilisant les équations des flux et des tensions on obtient des flux statoriques et rotoriques
avec p θr = s ωs .
Puissance et couple
et le couple est
Les équations développées jusqu’à présent sont valables quel que soit le régime de
fonctionnement. Parmi les régimes transitoires, l’un des plus importants est le comportement
d’un gros moteur lors du régime transitoire du réseau.
avec
avec