Mecanique Quantique 1

Cours Mécanique Quantique Approfondie MT 2024
Cours de Mécanique Quantique Approfondie

Mastère M1 de Recherche en Physique
Parcours: Nanophysique et Nanotechnologies
Mourad Telmini
[email protected]
Département de Physique
Faculté des Sciences de Tunis
Université de Tunis El Manar
2024-2025
Plan du cours
1 Rappels de mécanique quantique
2 Rappels de Mécanique Quantique de base
3 Théorie des perturbations stationnaires
4 Méthode variationnelle
5 Théorie des perturbations dépendant du temps
6 Composition des moments cinétiques
7 Introduction à l’optique quantique
8 Introduction à l’information quantique

Rappels de mécanique quantique
Plan du cours

Rappels de Mécanique Quantique de base
Plan du cours

Chapitre 1 : Rappels de Mécanique Quantique de base
Ce cours s’appuie sur l’enseignement de mécanique quantique de L3.


Il est nécessaire de maîtriser les outils de MQ de base pour suivre ce
cours.

cours.
Dans ce chapitre introductif, nous allons passer en revue brièvement les
principaux points.

cours.
Dans ce chapitre introductif, nous allons passer en revue brièvement les
principaux points.
A vous de nir le travail en procédant à une révision approfondie.
Chapitre 1 : Rappels de mécanique Quantique de base


La conférence internationale sur les électrons et les photons, plus

connue sou le nom de la conférence de Solvay s’est tenue le 5 Octobre
1927, avec pour principal thème, la mécanique quantique.

Les grands physiciens qu menaient les débats étaient Albert Einstein
d’un côté et Niels Bohr de l’autre.

Einstein, très gêné par le principe d’incertitude de Heisenberg, a lancé
sa fameuse phrase : “Dieu ne joue pas aux dés”.

Bohr repliqua : “Einstein, Arretez de dire à Dieu ce qu’il doit faire”.

Bohr repliqua : “Einstein, Arretez de dire à Dieu ce qu’il doit faire”.
Parmi les 29 particpants, 17 ont reçu le Prix Nobel, parmi lesquels,
Marie Curie se distingue comme étant la seule femme, mais aussi la
seule scientique ayant reçu 2 prix Nobel dans deux discipline
diérentes : Physique (1903) et chimie (1911).
Dualité onde-corpuscule
On sait depuis 1924, et les travaux de Louis de Broglie, que les

particules massiques en mouvement, peuvent révéler dans certaines
expériences un aspect ondulatoire, analogue à la lumière.

Depuis l’expérience de Davisson et Germer (1927), qui a mis en
évidence pour la première fois des interférences dans les faisceaux
d’électrons diractés par un cristal, les physiciens n’ont pas cessé de
réaliser des expériences d’interférométrie avec des objets de plus en
plus gros (atomes, molécules).

Depuis l’expérience de Davisson et Germer (1927), qui a mis en
évidence pour la première fois des interférences dans les faisceaux
d’électrons diractés par un cristal, les physiciens n’ont pas cessé de
réaliser des expériences d’interférométrie avec des objets de plus en
plus gros (atomes, molécules).
L’expérience la plus récente concerne des molécules de 2000 atomes .
Interférences moléculaires
Interférences moléculaires
Figure 1: Y. Fein et al, Nature Physics volume 15, pages 1242-1245 (2019).
Figure 2: Matter-wave interference experiments provide a direct conrmation of

the quantum superposition principle, a hallmark of quantum theory, and thereby
constrain possible modications to quantum mechanics
Mécanique ondulatoire
Equation de Schrödinger
L’équation de Schrödinger d’une particule de masse m, dont a position

est repérée par −

r , et soumise à l’interaction V (−

r , t) s’écrit :
∂Ψ(−

r , t) ℏ2
iℏ =− ∆Ψ(−

r , t) + V (−

r , t)Ψ(−

r , t)
∂t 2m
Equation de Schrödinger
L’équation de Schrödinger d’une particule de masse m, dont a position

est repérée par −

r , et soumise à l’interaction V (−

r , t) s’écrit :
∂Ψ(−

r , t) ℏ2
iℏ =− ∆Ψ(−

r , t) + V (−

r , t)Ψ(−

r , t)
∂t 2m
Si l’interaction est indépendante du temps (∂V ∂t = 0), alors la
fonction d’onde Ψ(− r , t) se factorise comme :
Ψ(−

r , t) = (t)(−

r)
où (t) = eiEt/ℏ et (−


r ) est la fonction d’onde stationnaire, solution
de l’équation de Schrödinger stationnaire :
ℏ2
− ∆(−

r ) + V (−

r )(−

r ) = E(−

r)
2m
Équation de Schrödinger
Si le problème est à une dimension, l’équation de Schrödinger

stationnaire s’écrit :
ℏ2 d2 
− + V (x)(x) = E(x)
2m dx2

ℏ2 d2 
− + V (x)(x) = E(x)
2m dx2
Si le potentiel V (x) est constantV (x) = V0 sur un intervalle donné, il y
a 2 classes de solutions:
Si E ≥ V0 , les solutions sont oscillatoires :
φ(x) = Aeikx + Be−ikx
Si E ≤ V0 , les solutions exponentielles:
φ(x) = Aeρx + Be−ρx
où E = ℏ2 k2 /2µ si E > 0 et E = −ℏ2 ρ2 /2µ si E < 0 (ici on a pris
V0 = 0 pour alléger les notations).

ℏ2 d2 
− + V (x)(x) = E(x)
2m dx2
Si le potentiel V (x) est constantV (x) = V0 sur un intervalle donné, il y
a 2 classes de solutions:
Si E ≥ V0 , les solutions sont oscillatoires :
φ(x) = Aeikx + Be−ikx
Si E ≤ V0 , les solutions exponentielles:
φ(x) = Aeρx + Be−ρx
où E = ℏ2 k2 /2µ si E > 0 et E = −ℏ2 ρ2 /2µ si E < 0 (ici on a pris
V0 = 0 pour alléger les notations).
Souvent, pour un même potentiel V (x), les 2 types de solutions sont
valables selon la région considérée (puits ni symétrique ou
asymétrique, barrière de potentiel, etc.).
Propriétés de la fonction d’onde
La fonction d’onde (x) est continue en tout point, quelque soit le

potentiel V (x).

potentiel V (x).
La dérivée de fonction d’onde ′ (x) est continue en tout point, pour les
potentiels réguliers. Si le potentiel présente une singularité en un point
x0 , alors ′ (x) est discontinue en ce point.

potentiel V (x).
C’est le cas par exemples aux bords d’un puits inni, où pour un puits
en δ(x − x0 ).

potentiel V (x).
en δ(x − x0 ).
La fonction d’onde est de carré sommable, et on prend le soin de la
normaliser :  +∞
∗ (x)(x)dx = 1
−∞

potentiel V (x).
en δ(x − x0 ).
La fonction d’onde est de carré sommable, et on prend le soin de la
normaliser :  +∞
∗ (x)(x)dx = 1
−∞
De sorte que le carré du module de la fonction d’onde n’est autre que

la densité spatiale de probabilité de présence de la particule.
Interprétation de Max Born
On doit cette interprétation probabiliste à Max Born, qui a permis de

jeter un pont entre la formulation continue et déterministe de
Schrödinger et celle probabiliste de Heisenberg.
Interprétation de Max Born
On doit cette interprétation probabiliste à Max Born, qui a permis de

jeter un pont entre la formulation continue et déterministe de
Schrödinger et celle probabiliste de Heisenberg.
Il est intéressant de signaler que dans sa première formulation, Born
s’est trompé en utilisant la fonction d’onde elle même plutôt que le
carré de son module.
Potentiels admettant une solution analytique exacte
Two-state quantum system Free particle

Delta potential Double-well Dirac delta potential
Innite potential well Finite potential well*
Triangular potential Ring or ring wave guide potential
Spherically symmetric potential Harmonic oscillator
Harmonic oscillator with in linear eld Coulomb potential
Hydrogen atom in a spherical cavity One-dimensional lattice
Morse potential Step potential
Linear rigid rotor Symmetric top
Hooke’s atom Spherium atom
Zero range interaction in a harmonic trap Quantum pendulum
Rectangular potential barrier Pöschl–Teller potential
Inverse square root potential Multistate Landau–Zener models
The Luttinger liquid1
1
the only exact quantum mechanical solution to a model including interparticle
interactions (Wikipedia)
Système à N corps N > 2
Figure 3: We mathematically proved that exact analytical solutions for

Schrödinger equation for elements and molecules made of three or more particles
do not admit nontrivial exact solutions if the potential energy is expressed by
means of Coulomb potential. One important corollary is that the exact solutions
proposed by Fock are not exact, although very accurate, because they admit
Taylor expansion at most points.
Recherches actuelles
Figure 4: The exact solutions of the 1D Schrödinger equation with the Mathieu
potential V (x) = a2 sin2 (bx) − ab(2c + 1) cos(bx) + vb2 are presented as a conuent
Heun function Hc (α, β, γ, δ, η; z) with (a > 0, b > 0)
.
Superposition d’états quantiques
La superposition est une notion clé en mécanique quantique.


Si on considère un système classique, qui peut avoir 2 états possibles
dans une expérience donnée (par exemple condensateur chargé /
déchargé, où une pièce de monnaie avec ses 2 côtés pile / face), le
système ne peut exister exclusivement que dans l’un de 2 ces états.

En revanche, un système quantique à 2 niveaux (notés 0⟩ et 1⟩), peut
exister dans n’importe quel état Ψ⟩, superposition des états 0⟩ et 1⟩ :
Ψ⟩ = α0⟩ + β1⟩
où α, β  C, avec la condition de normalisation :
α2 + β2 = 1

En revanche, un système quantique à 2 niveaux (notés 0⟩ et 1⟩), peut
exister dans n’importe quel état Ψ⟩, superposition des états 0⟩ et 1⟩ :
Ψ⟩ = α0⟩ + β1⟩
α2 + β2 = 1
Ce principe a suscité beaucoup d’interrogations, rendues populaires par

le fameux "Chat de Schrödinger"
Chat de Schrödinger
L’expérience de
pensée "Gedanken
expriment"
proposée par
Schrödinger :
Chat de Schrödinger
L’expérience de
pensée "Gedanken
expriment"
proposée par
Schrödinger :
Le chat peut-il
être dans une
superpositions
d’états : à moitié
vivant et à moitié
mort ?
Superposition et mesure
Évolution d’un système quantique
La dynamique d’un système quantique est gouvernée par l’équation de

Schrödinger :
dΨ⟩
iℏ = HΨ(t)⟩
dt
où Ψ(t)⟩ est le ket décrivant l’état du système (premier postulat) et H
le hamiltonien (deuxième postulat)
La dynamique d’un système quantique est gouvernée par l’équation de

Schrödinger :
dΨ⟩
iℏ = HΨ(t)⟩
dt
où Ψ(t)⟩ est le ket décrivant l’état du système (premier postulat) et H
le hamiltonien (deuxième postulat)
Si H de dépend pas explicitement du temps (∂H∂t = 0), le système
est dit conservatif et on peut déduire le ket Ψ(t)⟩ à partir de l’état
initial Ψ(t = t0 )⟩, par l’action de l’opérateur d’évolution :
i
U(t, t0 ) = exp −( H(t − t0 ))
ℏ
Ainsi,
Ψ(t)⟩ = U(t, t0 )Ψ(t = t0 )⟩
Si on connaît les énergies propres En et les états propres ϕn ⟩, ainsi que
l’état initial : 
Ψ(t = t0 )⟩ = Cn (0)ϕn ⟩
n
alors l’état du système à tout instant ultérieur t sera :

 i
Ψ(t)⟩ = Cn (0) exp −( En (t − t0 ))ϕn ⟩
n
ℏ
Si on connaît les énergies propres En et les états propres ϕn ⟩, ainsi que
l’état initial : 
Ψ(t = t0 )⟩ = Cn (0)ϕn ⟩
n
alors l’état du système à tout instant ultérieur t sera :

 i
Ψ(t)⟩ = Cn (0) exp −( En (t − t0 ))ϕn ⟩
n
ℏ
Cette évolution,donnera dans le cas du système à 2 niveaux les

oscillations de Rabi, qui sont la signature de la superposition quantique
d’états.
Postulats de mesure
Postulats de mesure
Les postulats de mesure sont au coeur de la mécanique quantique et

sont un élément clé dans le calcul et la cryptographie quantique.
Postulats de mesure
Postulats de mesure

On rappelle que la mesure d’une observable A, dont les valeurs propres
sont an et les kets propres associés an ⟩, ne peut donner que l’une des
valeurs propres. Ceci est indépendant de l’état du système.
Postulats de mesure
Postulats de mesure

On rappelle que la mesure d’une observable A, dont les valeurs propres
sont an et les kets propres associés an ⟩, ne peut donner que l’une des
valeurs propres. Ceci est indépendant de l’état du système.
La probabilité pour que le résultat de la mesure soit an , dépend de
l’état Ψ⟩ du système, et vaut :
Si an n’est pas dégénérée : P (an ) = ⟨ϕn Ψ⟩2 ,
Si an est dégénérée gn fois, alors
gn

P (an ) = ⟨ϕα
n Ψ⟩
2
α=1
Postulats de mesure
Postulat de la réduction du paquet d’onde
Si la mesure de A donne comme résultat an , alors que le système est

dans l’état Ψ⟩, alors l’état du système juste après la mesure bascule
instantanément vers l’état normé :
Pn Ψ⟩
Ψ⟩ = 
⟨Ψn Pn Ψn ⟩
où
gn

Pn = ϕα α
n ⟩⟨ϕn 
α=1
est le projecteur sur le sous-espace de dégénérescence associé à la

valeur propre an .
Postulats de mesure
Postulat de la réduction du paquet d’onde
Si la mesure de A donne comme résultat an , alors que le système est

dans l’état Ψ⟩, alors l’état du système juste après la mesure bascule
instantanément vers l’état normé :
Pn Ψ⟩
Ψ⟩ = 
⟨Ψn Pn Ψn ⟩
où
gn

Pn = ϕα α
n ⟩⟨ϕn 
α=1
est le projecteur sur le sous-espace de dégénérescence associé à la

valeur propre an .
If faut noter que ce postulat a été vérié sur toutes les expériences
menées jusqu’aujourd’hui. Cependant, il reste l’un des postulats les
plus mystérieux et suscite encore beaucoup de débats.
Postulats de mesure
Interprétation des postulats
Bohr :"Si cette histoire de sauts

quantiques venait à être conrmée, je
regretterai d’avoir contribué au
développement de la mécanique
quantique" (Extrait du livre de Roger
Penrose, Prix Nobel de Physique 2020)
Postulats de mesure
Interprétation des postulats
Bohr :"Si cette histoire de sauts

quantiques venait à être conrmée, je
regretterai d’avoir contribué au
développement de la mécanique
quantique" (Extrait du livre de Roger
Penrose, Prix Nobel de Physique 2020)
"Parmi les postulats de la mécanique

quantique, c’est celui de la réduction du
paquet d’onde qui pose le plus de
problèmes quant à la compréhension de
sa signication" (Intervention de Claude
Cohen-Tannoudji, Prix Nobel de
Physique 1997, International Conference
on Atomic Physics, Barcelona 2018)
Postulats de mesure
Théorème d’Ehrenfest
La valeur moyenne d’une observable A dans l’état Ψ⟩ est :

⟨A⟩ = ⟨ΨAΨ⟩
Postulats de mesure

⟨A⟩ = ⟨ΨAΨ⟩
l’évolution de la valeur moyenne de A est décrite par l’équation :
d 1 ∂A
⟨A⟩ = ⟨[A, H]⟩ + ⟨ ⟩
dt iℏ ∂t
Postulats de mesure

⟨A⟩ = ⟨ΨAΨ⟩
d 1 ∂A
⟨A⟩ = ⟨[A, H]⟩ + ⟨ ⟩
dt iℏ ∂t
Si A ne dépend pas explicitement du temps, alors :
d 1
⟨A⟩ = ⟨[A, H]⟩
dt iℏ
Postulats de mesure

⟨A⟩ = ⟨ΨAΨ⟩
d 1 ∂A
⟨A⟩ = ⟨[A, H]⟩ + ⟨ ⟩
dt iℏ ∂t
d 1
⟨A⟩ = ⟨[A, H]⟩
dt iℏ
Pour une particule de masse m, soumise à l’interaction V (−

r ), on
 −
− 
prenant successivement A = R , P , on trouve :
d −  1 −
⟨R⟩ = ⟨P ⟩
dt m
d −   −
− 
⟨ P ⟩ = −⟨ V ( R )⟩
dt
Postulats de mesure

⟨A⟩ = ⟨ΨAΨ⟩
d 1 ∂A
⟨A⟩ = ⟨[A, H]⟩ + ⟨ ⟩
dt iℏ ∂t
d 1
⟨A⟩ = ⟨[A, H]⟩
dt iℏ
Pour une particule de masse m, soumise à l’interaction V (−

r ), on
 −
− 
prenant successivement A = R , P , on trouve :
d − 1 −
⟨R⟩ = ⟨P ⟩
dt m
d −  −
− 
⟨ P ⟩ = −⟨ V ( R )⟩
dt
C’est le théorème d’Ehrenfest qui montre que les valeurs moyennes des
observables quantiques obéissent à des lois analogues à celles de la
mécanique classiques (équations de Hamilton-Jacobi).
Système à 2 niveaux
Système à 2 niveaux : le qubit
Un qubit est un système quantique à 2 niveaux, notés 0⟩ et 1⟩.

Comme exemples de qubit, on peut citer l’atome à 2 niveaux g⟩ et e⟩,
ou encore un spin 12 dont les 2 états propres sont notés +⟩ et −⟩ ou
bien  ⟩ et  ⟩

bien  ⟩ et  ⟩
Contrairement à un bit classique, qui ne peut avoir que l’un des deux
états 0 ou 1 (par exemple condensateur chargé / déchargé), un qubit
peut exister dans n’importe quel état Ψ⟩, superposition des états 0⟩ et
1⟩ :
Ψ⟩ = α0⟩ + β1⟩
α2 + β2 = 1

bien  ⟩ et  ⟩
Contrairement à un bit classique, qui ne peut avoir que l’un des deux
états 0 ou 1 (par exemple condensateur chargé / déchargé), un qubit
peut exister dans n’importe quel état Ψ⟩, superposition des états 0⟩ et
1⟩ :
Ψ⟩ = α0⟩ + β1⟩
α2 + β2 = 1
Notons que les kets 0⟩ et 1⟩ sont orthonormés, et qu’ils forment une
base de l’espace des états du qubit.
⟨00⟩ = ⟨11⟩ = 1 et ⟨01⟩ = ⟨10⟩ = 0
avec la relation de fermeture :
0⟩⟨0 + 1⟩⟨1 = 1
Sphère de Bloch
On peut réécrire, en toute généralité la superposition sous la forme :

θ θ
Ψ⟩ = cos 0⟩ + eiϕ sin 1⟩
2 2
qu’on peut réécrire sous une forme plus symétrique :
 
iϕ −i ϕ θ iϕ θ
Ψ⟩ = e 2 e 2 cos 0⟩ + e sin 1⟩
2
2 2
Sphère de Bloch

θ θ
Ψ⟩ = cos 0⟩ + eiϕ sin 1⟩
2 2
 
Ψ⟩ = e 2 e 2 cos 0⟩ + e sin 1⟩
2
2 2
Le choix des angles 0 ≤ θ ≤ π et 0 ≤ ϕ ≤ 2π ici renvoie aux angles
sphériques portant les mêmes symboles, ce qui permet une
représentation géométriques des états ⟩ du qubit dans l’espace,
analogue à celle d’un vecteur unitaire en coordonnées sphériques.
Sphère de Bloch

θ θ
Ψ⟩ = cos 0⟩ + eiϕ sin 1⟩
2 2
 
Ψ⟩ = e 2 e 2 cos 0⟩ + e sin 1⟩
2
2 2
Le choix des angles 0 ≤ θ ≤ π et 0 ≤ ϕ ≤ 2π ici renvoie aux angles
sphériques portant les mêmes symboles, ce qui permet une
représentation géométriques des états ⟩ du qubit dans l’espace,
analogue à celle d’un vecteur unitaire en coordonnées sphériques.
La sphère associée aux états du qubit est appelée "sphère de Bloch".
Sphère de Bloch
Sphère de Bloch
Cependant, cette analogie doit être considérée avec précaution à cause

de la nature et des propriétés diérentes des vecteurs et des kets.
Sphère de Bloch

En eet, les angles sphériques (θ, ϕ) repèrent la direction dans l’espace
d’un vecteur unitaire par rapport à un système d’axes orthogonaux,
générés par une base orthonormée (− 
ex , −

ey , −

ez ). Ainsi , la direction
(θ = 0, ϕ quelconque) correspond au vecteur − 
ez , alors que les directions
(θ = π2, ϕ = 0) et (θ = π2, ϕ = π2) correspondent aux vecteurs − 
ex

−
et ey respectivement.
Sphère de Bloch

En eet, les angles sphériques (θ, ϕ) repèrent la direction dans l’espace
d’un vecteur unitaire par rapport à un système d’axes orthogonaux,
générés par une base orthonormée (− 
ex , −

ey , −

ez ). Ainsi , la direction
(θ = 0, ϕ quelconque) correspond au vecteur − 
ez , alors que les directions
(θ = π2, ϕ = 0) et (θ = π2, ϕ = π2) correspondent aux vecteurs − 
ex

−
et ey respectivement.
En revanche, pour le ket Ψ⟩, qui est déni à une phase près, l’angle ϕ
n’a pas la même signication. C’est l’angle θ qui est déterminant.
Ainsi, sur la sphère de Bloch, la direction (θ = 0, ϕ quelconque)
correspond au ket 0⟩, alors que la direction (θ = π, ϕ quelconque)
correspond au ket 1⟩.
Sphère de Bloch
Autrement dit, les deux kets de la base de l’espace des états du qubit
0⟩, 1⟩ pointent dans deux directions opposées: 0⟩ vers le pôle nord
et 1⟩ vers le pôle sud de la sphère de Bloch, alors qu’ils sont
orthogonaux au sens du produit scalaire, déni dans l’espace des états
du qubit.
Sphère de Bloch
Autrement dit, les deux kets de la base de l’espace des états du qubit
0⟩, 1⟩ pointent dans deux directions opposées: 0⟩ vers le pôle nord
et 1⟩ vers le pôle sud de la sphère de Bloch, alors qu’ils sont
orthogonaux au sens du produit scalaire, déni dans l’espace des états
du qubit.
Le plan de l’équateur (θ = π2), qui pour les vecteurs correspond au
plan Oxy et donc aux combinaisons linéaires des vecteurs de base
(−

ex , −

ey ), devient, sur la sphère de Bloch, le lieu de représentation
géométrique du ket, qui est déni, rappelons le à une phase près
exprimée ici en fonction de l’angle ϕ.
1
+⟩ = √ (0⟩ + 1⟩)
2
qui est une superposition des états 0⟩ et 1⟩.
Sphère de Bloch
Il y a une correspondance entre le vecteur −


ez et le ket 0⟩. Ceci est dû
au choix de l’axe Oz comme axe de quantication.
En revanche aucun des 2 autres vecteurs (−
e ,−
x

e ), ni aucune
y
combinaison linéaire ne coïncide avec le ket 1⟩, mais plutôt le vecteur
−−
ez .
Sphère de Bloch


e ,−
x

e ), ni aucune
y
−−
ez .
Sphère de Bloch


e ,−
e ), ni aucune
x y
−−
ez .
Par ailleurs, en dénissant le ket :
1
−⟩ = √ (0⟩ − 1⟩)
2
+⟩, −⟩ forment également une base orthonormé de l’espace des
états du système à 2 niveaux.
Sphère de Bloch


e ,−
e ), ni aucune
x y
−−
ez .
Par ailleurs, en dénissant le ket :
1
−⟩ = √ (0⟩ − 1⟩)
2
+⟩, −⟩ forment également une base orthonormé de l’espace des
états du système à 2 niveaux.
Ces deux kets vont jouer un rôle important dans la cryptographie
quantique.
Transformations unitaires
Dans l’espace des états du qubit, on dénit les transformations

unitaires U qui agissent sur un état Ψ⟩ du qubit en le transformant en
un autre état Φ⟩.

On a les propriétés suivantes
UU† = U† U = 1
(⟨Ψ1 U† )(UΨ2 ⟩) = ⟨Ψ1 Ψ2 ⟩ (conservation du produit scalaire)

On a les propriétés suivantes
UU† = U† U = 1
(⟨Ψ1 U† )(UΨ2 ⟩) = ⟨Ψ1 Ψ2 ⟩ (conservation du produit scalaire)
L’opérateur d’évolution
i
U(t, t0 ) = exp −( H(t − t0 ))
ℏ
est un exemple important d’opérateur unitaire en mécanique quantique.
L’oscillateur harmonique
Le hamiltonien d’un oscillateur harmonique à une dimension de masse

m et de pulsation propre  est :
P2 1
H= + m 2 X 2
2m 2

P2 1
H= + m 2 X 2
2m 2
On introduit les grandeurs sans dimensions :
X
X̂ = 
ℏ
mω
P
P̂ = √
mℏ

P2 1
H= + m 2 X 2
2m 2
On introduit les grandeurs sans dimensions :
X
X̂ = 
ℏ
mω
P
P̂ = √
mℏ
et les opérateurs création a et annihilation a+ :
1
a = √ (X̂ + iP̂ )
2
+ 1
a = √ (X̂ − iP̂ )
2
On peut réécrire le hamiltonien

d’un oscillateur harmonique:
1
H = ℏ(a+ a + )
2

1
H = ℏ(a+ a + )
2
Les énergies propres sont :
1
Eν = ℏ(ν + ); ν  N
2

1
H = ℏ(a+ a + )
2
1
Eν = ℏ(ν + ); ν  N
2
Les énergies propres sont non
dégénérées et les états propres
sont repérés par l’entier ν et
notés ν⟩.

1
H = ℏ(a+ a + )
2
1
Eν = ℏ(ν + ); ν  N
2
notés ν⟩.
Le spectre est formé d’une
innité de niveaux équidistant de
ℏ.
La fonction d’onde de l’état du

On peut réécrire le hamiltonien vide réalise la condition du
d’un oscillateur harmonique: paquet d’onde minimum
∆X∆P = ℏ2.
1
H = ℏ(a+ a + )
2
1
Eν = ℏ(ν + ); ν  N
2
notés ν⟩.
Le spectre est formé d’une
innité de niveaux équidistant de
ℏ.
Moments cinétiques
Moment cinétique en MQ

−
La dénition générale d’un moment cinétique J est un opérateur
vectoriel (ou tensoriel de rang 1), dont les 3 composantes Jx , Jy , Jz 
vérient les relation de commutation suivantes :
[Jx , Jy ] = iℏJz
[Jy , Jz ] = iℏJx
[Jz , Jx ] = iℏJy
Moments cinétiques

−
[Jx , Jy ] = iℏJz
[Jy , Jz ] = iℏJx
[Jz , Jx ] = iℏJy
−
 
−
L’opérateur J 2 = J  J = Jx2 + Jy2 + Jz2 commute avec ses composantes.
On choisit conventionnellement J 2 , Jz comme E.C.O.C., dont la base
commune, appelée base standard est notée jmj ⟩.
Moments cinétiques

−
[Jx , Jy ] = iℏJz
[Jy , Jz ] = iℏJx
[Jz , Jx ] = iℏJy
−
 
−
L’action des diérents opérateurs sur les kets jmj ⟩ s’écrit :
J 2 jmj ⟩ = ℏ2 j(j + 1)jmj ⟩
Jz jmj ⟩ = ℏmj jmj ⟩
Moments cinétiques

−
[Jx , Jy ] = iℏJz
[Jy , Jz ] = iℏJx
[Jz , Jx ] = iℏJy
−
 
−
L’action des diérents opérateurs sur les kets jmj ⟩ s’écrit :
J 2 jmj ⟩ = ℏ2 j(j + 1)jmj ⟩
Jz jmj ⟩ = ℏmj jmj ⟩
Les nombres quantiques j et mj prennent les valeurs suivantes :
1 3
j = 0, , 1, , 2, 
2 2
−j ≤ mj ≤ j
Moments cinétiques
Opérateurs J±
On introduit les opérateurs J± :
J+ = Jx + iJy
J− = Jx − iJy
Moments cinétiques
Opérateurs J±
J+ = Jx + iJy
J− = Jx − iJy
Leur action sur les kets jmj ⟩ est :


J+ jmj ⟩ = ℏ j(j + 1) − mj (mj + 1)jmj + 1⟩

J− jmj ⟩ = ℏ j(j + 1) − mj (mj − 1)jmj − 1⟩
Moments cinétiques
Opérateurs J±
J+ = Jx + iJy
J− = Jx − iJy
Leur action sur les kets jmj ⟩ est :


J+ jmj ⟩ = ℏ j(j + 1) − mj (mj + 1)jmj + 1⟩

J− jmj ⟩ = ℏ j(j + 1) − mj (mj − 1)jmj − 1⟩
L’action des opérateurs J± rappelle celle des opérateurs a et a+ de

l’oscillateur harmonique. On les appelle parfois les opérateurs d’échelle
(ladder operators).
Moments cinétiques
Moment cinétique orbital
Un exemple central de moments cinétiques est le moment cinétique

orbital :
 −
−  − 
L = R∧P
Moments cinétiques
Moment cinétique orbital
Un exemple central de moments cinétiques est le moment cinétique

orbital :
 −
−  − 
L = R∧P
Il joue un rôle important dans les problèmes à champ central, où il
constitue une constante du mouvement et permet de classer les états
propres et dénir leurs symétrie, comme en physique atomique et
moléculaire ou en physique nucléaire, etc.
Moments cinétiques
Moment de spin
Contrairement à une idée fausse, mais assez répandue, le spin n’est pas
le moment cinétique associé à la rotation de la particule autour d’elle
même.
Moments cinétiques
Moment de spin
même.
Le spin est une grandeur purement quantique, sans équivalent
classique.
Moments cinétiques
Moment de spin
même.
classique.
C’est une propriété intrinsèque des particules élémentaires, comme la
masse et la charge électrique.
Moments cinétiques
Moment de spin
même.
classique.
C’est une propriété intrinsèque des particules élémentaires, comme la
masse et la charge électrique.
Un petit calcul simple permet de se rendre compte de l’absurdité de
traiter le spin comme une grandeur classique.
Moments cinétiques
Démonstration
Supposons que la particule (l’électron par exemple) tourne autour d’un

axe passant par son centre, avec la vitesse linéaire uniforme −

v.
Moments cinétiques
Démonstration


v.
La particule est assimilée à une sphère de masse m et de rayon rc ,
appelé rayon classique.
Moments cinétiques
Démonstration


v.
La particule est assimilée à une sphère de masse m et de rayon rc ,
appelé rayon classique.
Dans ce cas, le moment cinétique de rotation s’écrit :
−

rc ∧ m −
S =−
 
v
Moments cinétiques
Démonstration
Si on identie ce moment au spin, alors on a :

ℏ
rc mv =
2
Moments cinétiques
Démonstration
Si on identie ce moment au spin, alors on a :

ℏ
rc mv =
2
D’où on déduit :
ℏ
v=
2mrc
Moments cinétiques
Démonstration
Par ailleurs, le rayon classique rc est déni à partir de l’équivalence

entre l’énergie électrostatique (l’électron est assimilé à une sphère
uniformément chargée, portant une charge totale −e) et l’énergie de
masse, soit :
e2
= mc2
4πϵ0 rc
Moments cinétiques
Démonstration

masse, soit :
e2
= mc2
4πϵ0 rc
D’où on tire :
e2
rc =
4πϵ0 mc2
Moments cinétiques
Démonstration

masse, soit :
e2
= mc2
4πϵ0 rc
D’où on tire :
e2
rc =
4πϵ0 mc2
Ce qui donne une nouvelle expression de la vitesse v
4πϵ0 ℏc2
v=
2e2
Moments cinétiques
Démonstration
On peut réécrire la vitesse en fonction de la constante de structure ne

α = e2 4πϵ0 ℏc comme :
c
v=
2α
Moments cinétiques
Démonstration

c
v=
2α
Or α ≃ 1137, ce qui donne :
137
v≃ c≫c !!!
2
Moments cinétiques
Démonstration

c
v=
2α
137
v≃ c≫c !!!
2
Ce résultat est absurde, car il est en contradiction agrante avec le
postulat de la relativité restreinte v < c.
Moments cinétiques
Démonstration

c
v=
2α
137
v≃ c≫c !!!
2
Ce résultat est absurde, car il est en contradiction agrante avec le
postulat de la relativité restreinte v < c.
Conclusion : Le spin n’est pas le moment cinétique associé à la
rotation de la particule autour d’elle même.
Moments cinétiques
Principales propriétés
Les particules élémentaires fermioniques (exp: électrons, protons,

neutrons) ont un spin s = 12. Ces particules acquièrent un moment
magnétique qui interagit avec les champs magnétiques :
champ magnétiques internes de certains systèmes (atomes, molécules)
donnant à une panoplie riche de phénomènes physiques comme
l’interaction spin-orbite ou spin-spin.
champ magnétique externe donnant lieu à l’Eet Zeeman (champ faible)
ou l’eet Paschen-Back (champ fort)
Moments cinétiques


−
Le spin S est un moment cinétique dont les composantes (Sx , Sy , Sz )
obéissent aux règles de commutation.
Moments cinétiques


−
Dans le cas important s = 12, on a aaire à un système à 2 niveaux,
dès que le spin est en présence d’un champ magnétique. C’est un
exemple central de qubit pour l’information quantique.
Moments cinétiques


−
Dans le cas important s = 12, on a aaire à un système à 2 niveaux,
dès que le spin est en présence d’un champ magnétique. C’est un
exemple central de qubit pour l’information quantique.
Les composantes (Sx , Sy , Sz ) sont directement liées aux matrices de
Pauli (σx , σy , σz )
Moments cinétiques
Matrices de Pauli
Les matrices de Pauli s’écrivent :

     
0 1 0 −i 1 0
σx = ; σy = ; σz =
1 0 i 0 0 −1
Moments cinétiques
Matrices de Pauli

     
0 1 0 −i 1 0
σx = ; σy = ; σz =
1 0 i 0 0 −1
Elles ont des propriétés remarquables et elle jouent un rôle important

dans l’implémentation des algorithmes de calcul quantique.
Moments cinétiques
Matrices de Pauli

     
0 1 0 −i 1 0
σx = ; σy = ; σz =
1 0 i 0 0 −1
Elles ont des propriétés remarquables et elle jouent un rôle important

dans l’implémentation des algorithmes de calcul quantique.
Toute observable M est décrite par une matrice hermitienne 2 × 2
(M = M † ) se développe comme :

M = λ0 I + λk σk
k=x,y,z
où I est la matrice identité, et σk les 3 matrices de Pauli.

Moments cinétiques
Matrices de Pauli
Les principales propriétés algébriques des matrices de Pauli sont :

det(σk ) = −1
Tr(σk ) = 0
Les valeurs propres des σk sont ±1
σk2 = 1
[σk , σl ] = 2iσm où (k, l, m) est une permutation circulaire de (x, y, z)
σk , σl  = 0 
σk σl = δkl I + i ϵklm σm où ϵklm sont les éléments du tenseur de
m
Levi-Civita vériant :

0 si (k, l, m) ne sont pas tous diérents
ϵklm = 1 si (k, l, m) est une permutation paire de (x, y, z)
−1 si (k, l, m) est une permutation impaire de (x, y, z)
Moments cinétiques
Matrices de Pauli
Les principales propriétés algébriques des matrices de Pauli sont :

det(σk ) = −1
Tr(σk ) = 0
Les valeurs propres des σk sont ±1
σk2 = 1
[σk , σl ] = 2iσm où (k, l, m) est une permutation circulaire de (x, y, z)
σk , σl  = 0 
σk σl = δkl I + i ϵklm σm où ϵklm sont les éléments du tenseur de
m
Levi-Civita vériant :

0 si (k, l, m) ne sont pas tous diérents
ϵklm = 1 si (k, l, m) est une permutation paire de (x, y, z)
−1 si (k, l, m) est une permutation impaire de (x, y, z)
Dans le calcul quantique, on adopte les notations suivantes
X ≡ σx ; Y ≡ σ y ; Z ≡ σz
Moments cinétiques
Conclusions du chapitre 1
Dans ce chapitre introductif, nous avons passé en revue les principaux

éléments du cours de mécanique quantique de licence, qui sont
nécessaire pour réaliser le programme de ce cours de mécanique
quantique approfondie.
Moments cinétiques

Les étudiants sont vivement encouragés à reprendre leurs cours de L3,
avec l’aide du support fourni pour s’assurer de la bonne assimilation
des points évoqués plus haut.
Moments cinétiques

Dans le chapitre suivant, nous allons entamer l’étude des méthodes

d’approximation, en commençant par la théorie des perturbations
stationnaires (TPS).
Théorie des perturbations stationnaires
Plan du cours

Méthode variationnelle
Plan du cours

Théorie des perturbations dépendant du temps
Plan du cours

Composition des moments cinétiques
Plan du cours

Introduction à l’optique quantique
Plan du cours

Introduction à l’information quantique
Plan du cours

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Cours Mécanique Quantique Approfondie MT 2024

Cours de Mécanique Quantique Approfondie

1 Rappels de mécanique quantique

2 Rappels de Mécanique Quantique de base

3 Théorie des perturbations stationnaires

5 Théorie des perturbations dépendant du temps

6 Composition des moments cinétiques

7 Introduction à l’optique quantique

8 Introduction à l’information quantique

1 Rappels de mécanique quantique

2 Rappels de Mécanique Quantique de base

3 Théorie des perturbations stationnaires

5 Théorie des perturbations dépendant du temps

6 Composition des moments cinétiques

7 Introduction à l’optique quantique

8 Introduction à l’information quantique

1 Rappels de mécanique quantique

2 Rappels de Mécanique Quantique de base

3 Théorie des perturbations stationnaires

5 Théorie des perturbations dépendant du temps

6 Composition des moments cinétiques

7 Introduction à l’optique quantique

8 Introduction à l’information quantique

Chapitre 1 : Rappels de Mécanique Quantique de base

Ce cours s’appuie sur l’enseignement de mécanique quantique de L3.

Chapitre 1 : Rappels de Mécanique Quantique de base

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La conférence internationale sur les électrons et les photons, plus

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