Bilan Act 1 Sur Le Cycle Cellulaire Et La Réplication

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Chapitre 1 : le cycle cellulaire et les divisions chez les eucaryotes.

I- Le cycle cellulaire et les divisions chez les eucaryotes.


Après la fécondation, on observe la formation d’une cellule-œuf. Cette cellule se divise très rapidement et un très grand nombre de
fois pour obtenir un individu. Néanmoins, chaque cellule ainsi produite contient l’intégralité du patrimoine génétique de l’individu.
Le cycle cellulaire correspond aux phases de la vie d’une cellule : en effet, les cellules doivent subir plusieurs processus, en
particulier une phase de copie de l’ADN puis une phase de division pour répartir équitablement le matériel génétique.
Problème : Comment obtient-on un organisme entier à partir d’une cellule unique tout en conservant son patrimoine
génétique ?
- on décrira les différentes phases du cycle cellulaire puis
- on précisera les modalités de la réplication qui permet de copier l’ADN.
- puis on décrira comment la division cellulaire (mitose) répartit l’ADN dans les 2 cellules filles.
- Et enfin, on parlera d’une autre division cellulaire qui interrompt le cycle cellulaire : la méiose, qui produit les gamètes et
permet la formation d’un nouvel individu.

A- Le cycle cellulaire.TP1.
TP 1 : Le maintien de l’information génétique lors de la division cellulaire
Activité 1 : Le cycle cellulaire Problématique : Comment le cycle cellulaire permet-il de maintenir l’intégralité de l’information
génétique dans toutes les cellules?
1- Les phases du cycle cellulaire :

L’analyse de la quantité d’ADN au cours du temps montre que celle-ci varie au cours d’un cycle formé de 4 phases distinctes. Ce
cycle de 4 étapes est appelé cycle cellulaire qui comprend 4 phases chronologiques qui se répètent :
- La Phase G1 (Gap 1) qui est la plus longue et correspond à la vie « classique » de la cellule et durant laquelle la quantité d’ADN
est égale à 1.
- La Phase S (Synthèse) durant laquelle la quantité d’ADN est doublée (on parle également de duplication).
- La phase G2 qui est plus courte que la phase G1 et durant laquelle la quantité d’ADN est constante et égale à 2.
- La phase M (Mitose) durant laquelle la quantité d’ADN est divisée par 2. Il s’agit d’une division cellulaire.
2- La notion d’interphase.
Grâce à l’aspect de l’ADN au cours cycle cellulaire, on oppose l’interphase durant lesquelles le matériel génétique a un aspect
filamenteux très fin (ADN décondensé), et la phase M durant laquelle l’ADN est condensé sous forme de chromosome
nettement visibles. On regroupe les phases G1, S et G2 au sein d’une phase appelée INTERPHASE. Le cycle cellulaire alterne
donc entre interphase et mitose.
3- L’état du matériel génétique au cours du cycle cellulaire.
On peut observer l’aspect de l’ADN au cours du cycle cellulaire grâce au microscope électronique à transmission (MET) qui permet
d’agrandir très fortement les structures.
- La phase G1 correspond à une étape de préparation de la cellule pour la réplication (synthèse des éléments nécessaires).
L’ADN est alors sous la forme d’un filament (1 chromatide) unique, très fin, et présentant des sortes de « perles » appelées
nucléosomes (ce sont des protéines qui maintiennent l’ADN). On dit que l’ADN est décondensé.
- La phase S correspond au doublement de la quantité d’ADN, on observe des structures en forme d’ellipse appelées « yeux de
réplication ».
- La phase G2 correspond à la préparation de la cellule pour la division. L’ADN est alors formé de 2 filaments. L’ADN comporte
alors 2 chromatides (ADN à 2 bâtonnets)
- Lors de la mitose (M), l’ADN est condensé sous la forme d’un chromosome. Ce chromosome est en forme de X : il comprend 2
chromatides (chromosome à 2 chromatides). Au moment de la division, le chromosome se sépare et chaque cellule reçoit un
chromosome à un chromatide.

B- La réplication de l’ADN (phase S), durant l’interphase.


TP 1 activité 2.
1- Les hypothèses du fonctionnement de la réplication.
En 1958, les scientifiques pensent que la réplication pourrait avoir lieu selon 3 modes :
- Le mode conservatif qui forme une nouvelle copie d’ADN à partir de l’ancienne
- Le mode semi-conservatif qui forme une copie d’ADN content un brin ancien (brin parental) et un brin nouvellement formé (brin
néoformé)
- Le mode dispersif dans lequel les constituants parentaux sont distribués dans toutes les molécules d’ADN formées.
dispersif dans lequel les constituants parentaux sont distribués dans toutes les molécules d’ADN formées.
2- Les expériences de Meselson et Stahl.
Les expériences de Meselson et Stahl (1958) ont permis de comprendre le mode de fonctionnement de la réplication. Pour cela, ils
ont marqué l’ADN avec de l’azote lourd (15N) et ensuite suivi le devenir des molécules d’ADN radioactives lorsque les réplications
avaient lieu dans un milieu non radioactif (azote léger 14N). Ils pouvaient alors identifier la nature des molécules par centrifugation.
Ils ont identifié que la réplication se fait sur un mode semi conservatif grâce à 2 observations majeures :
- après la première réplication, ils observent de l’ADN 100% hybride (mixte) mais pas d’ADN exclusivement lourd : ceci invalide le
modèle « conservatif »
- après la deuxième réplication, ils observent 50% d’ADN mixte et 50% d’ADN léger (ne pouvant pas exister si mode dispersif), ce
qui invalide le mode dispersif.
3- Modalités de la réplication.
La réplication a lieu au niveau de l’œil de réplication que l’on peut observer au microscope électronique à transmission (MET). Au
niveau des yeux de réplication, la molécule d’ADN est ouverte (Hélicase). Puis, une enzyme appelée ADN polymérase crée un
nouveau brin d’ADN par ajout de nucléotides successifs selon la complémentarité des bases (A-T et C-G). En absence d’erreur, ce
phénomène conserve par copie conforme, la séquence de nucléotides.

Remarques :
- La réplication débute à plusieurs endroits de l’ADN en même temps et progresse dans les 2 sens formant des yeux de réplication
de plus en plus larges.
- La molécule d’ADN présente un sens (5’ -> 3’) si bien que la réplication se fait sans interruption sur un brin.

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