Partie 1: Unite Et Diversite Des Etres Humains P 6 À 67
Partie 1: Unite Et Diversite Des Etres Humains P 6 À 67
Partie 1: Unite Et Diversite Des Etres Humains P 6 À 67
CLASSE DE 3EME
PARTIE 1 : UNITE ET DIVERSITE DES ETRES HUMAINS p 6 à 67.
a. Cet arbre généalogique comporte 3 générations. 2 individus pour la génération I, 3 individus pour la génération II et 1
individu pour la génération III. Je n’ai pas compté les individus issus d’un mariage.
b. Les parents de l’individu II.3 sont les individus I.1 et I.2.
c. Les individus qui présentent le caractère « lobe de l’oreille détaché » sont les individus I.1, II1, II3 et III.1. Ce caractère
est qualifié d’héréditaire car il se retrouve dans les générations successives.
a. Au début de l’expérience, les individus du groupe 2 ont en moyenne une concentration d’hémoglobine dans le sang
moins importante (13.5 < 16.8) que les individus du groupe 1 qui vivent à moyenne altitude. A la fin de l’expérience,
après 28 jours en haute altitude (Himalaya), la concentration en hémoglobine a augmenté pour les deux groupes. En
effet, l’organisme compense la raréfaction du dioxygène en altitude par une production accrue d’hémoglobine.
b. La modification de la concentration d’hémoglobine dans le sang n’est pas un caractère héréditaire car si tel était le cas,
les enfants dont les parents vivaient à une altitude moyenne auraient une concentration d’hémoglobine élevée, ce qui
n’est pas le cas. Ce trait physiologique est une acclimatation de l’organisme à un environnement extrême (le manque de
dioxygène).
a. Au sein des deux caryotypes, les chromosomes sont classés par paires de taille décroissante. Au sein du noyau d’une
cellule humaine, il y a 23 paires soit 46 chromosomes. Au sein du noyau d’une cellule de rat, il y a 19 paires soit 38
chromosomes. Le nombre de chromosomes varie selon l’espèce considérée.
b. La cellule humaine provient d’une femme car on peut observer la présence de deux chromosomes sexuels X.
a. Comme pour les caryotypes de la page 18, les chromosomes sont classés par paire de taille décroissante.
b. Dans ce caryotype, on peut compter 45 chromosomes au lieu de 46. Il n’y a qu’un chromosome sexuel X au lieu de
deux. C’est une anomalie chromosomique que l’on nomme le syndrome de Turner.
On peut en conclure qu’un nombre anormal de chromosomes empêche le développement de l’embryon ou entraîne des
caractères différents chez l’individu concerné (dans ce cas, l’individu est de petite taille et ses organes reproducteurs sont peu
développés).
Il y a donc un lien entre chromosomes et caractères de l’individu car la présence d’un chromosome supplémentaire entraîne chez
l’individu des caractères physiques modifiés.
c. Une trisomie est une anomalie chromosomique due à la présence de 3 chromosomes au lieu de 2 pour une paire donnée.
Le syndrome de Turner est qualifié de monosomie car un chromosome X se retrouve « seul » (1 = mono).
1 : génome
2 : allèle
3 : ADN
4 : chromosome
a. Voir p 33.
b. Sur cette paire de chromosomes n°1, on identifie les allèles Rh- et Rh+. L’individu étant de caractère Rh+, il s’agit de
l’allèle Rh+ qui s’exprime. C’est un allèle dominant. Rh- est un allèle récessif qui doit être présent en double
exemplaires pour pouvoir s’exprimer.
c. Les autres combinaisons possibles sont : Rh-//Rh- et Rh+//Rh+. Le signe « / » symbolise ici un chromosome.
a. L’homme qui présente des testicules normaux possède un chromosome X et un chromosome Y tandis que l’homme
dont les testicules sont peu développés possède deux chromosomes X.
b. L’homme B ne possède pas de chromosome Y au sein de ses cellules or celui-ci est indispensable à la masculinisation
de l’organisme. Dans le cas de cet homme, le gène SRY normalement présent sur le chromosome Y est présent sur le
chromosome X.
c. Le gène SRY normalement présent sur le chromosome Y est nécessaire à l’apparition des traits masculins comme par
exemple la production de spermatozoïdes. La présence de ce gène sur un chromosome X a pour conséquence des
caractères sexuels masculins peu développés. Ce gène est nécessaire pour la détermination du sexe.
a. Au sein de cette fratrie, 5 enfants sont daltoniens ce qui permet de penser que ce trait est héréditaire.
b. Le gène impliqué dans le daltonisme se situe sur le chromosome X. Une femme atteinte de daltonisme peut donc porter
sur ses deux chromosomes X soit deux fois l’allèle impliqué dans le daltonisme, soit une fois cet allèle et une fois
l’allèle impliqué dans la vision « normale » des couleurs (ou deux fois l’allèle « vision normale des couleurs »).
c. L’allèle responsable de la vision normale des couleurs est dominant par rapport à l’allèle impliqué dans le daltonisme.
Ainsi, un homme (XY) qui porte ce dernier sera daltonien puisqu’il n’a pas de second chromosome X pour compenser.
Une femme est rarement atteinte de daltonisme car le second chromosome X peut compenser la défaillance du premier.
Cette femme pourra cependant transmettre le gène impliqué dans le daltonisme à sa descendance mâle.
a. Ordre chronologique : d – b – a – c
b et c. Les cellules qui composent un individu contiennent toutes la même information génétique que celle de la cellule-œuf dont
elles proviennent. Cette information est transmise de la cellule mère aux cellules filles lors de la division cellulaire. La division
d'une cellule est préparée par la duplication (multiplication par 2) des chromatides de chacun des 46 chromosomes, on observe
alors des chromosomes à 2 chromatides. Avant la division, ceux-ci se réunissent sur le plan équatorial de la cellule, puis on
observe la séparation de ces chromatides au niveau des centromères dans chacune des cellules filles formées. Celles-ci recevant
donc 23 paires de chromosomes identiques à ceux de la cellule initiale.
a. Un des deux chromosomes de la paire n°1 d’une cellule de neuroblastome est raccourci. Il manque de l’ADN donc de
l’information génétique contrairement à une cellule normale.
b. La partie manquante de ce chromosome porte vraisemblablement des gènes qui contrôlent la vitesse du cycle cellulaire.
En l’absence de contrôle, le cycle cellulaire peut s’emballer et la cellule s’engager sur la voie de la cancérogenèse. Le
neuroblastome est une forme de cancer du cerveau.
a. L’étape correspondant à une phase de multiplication cellulaire est l’étape 4, c'est-à-dire la phase embryonnaire. Il ne
faut pas oublier que la mitose se poursuit à l’âge adulte pour remplacer les cellules mortes.
b. Le noyau de la cellule-œuf à l’origine de Dolly provient d’une cellule de glande mammaire de la brebis A tandis que le
cytoplasme et la membrane proviennent d’un ovule de la brebis B.
c. Dolly est le clone de la brebis A car elle a hérité de son information génétique localisée dans le noyau cellulaire.
b.
c. Durée de la phase de préparation : environ 15 jours. Durée de la phase de multiplication : environ quelques heures.
d. Au bout de 25 jours : chromosomes doubles à 2 chromatides. Au bout de 35 jours : chomosomes simples à 1
chromatide.
a. Vrai.
b. Faux. Chaque cellule reproductrice humaine contient 23 chromosomes.
c. Faux. Chaque être humain possède un patrimoine génétique qui lui est propre : chaque individu est unique.
d. Faux. Au cours de sa formation, chaque cellule reproductrice reçoit un chromosome de chaque paire.
e. Vrai.
a. Fécondation.
b. Gamètes.
c. Une paire de chromosomes.
a. Il n’est pas possible, en l’absence d’un chromosome Y de déterminer le sexe de l’individu à l’origine de cette cellule
reproductrice. La présence d’un chromosome X ne permet pas de trancher.
b. Ce caryotype de gamète possède 24 chromosomes au lieu de 23. Il y a un chromosome 21 surnuméraires.
c.
d. Voir ci-dessus.
a, b et c. Au sein de cette famille, la fratrie comprend un enfant malade et deux enfants en bonne santé. L’enfant malade a donc
hérité de ses parents l’allèle m du gène impliqué dans la mucoviscidose. Cet allèle est récessif (non dominant), l’enfant possède
donc cet allèle en double exemplaires (un sur chacun des chromosomes 7). Les parents portent donc chacun un exemplaire de
cet allèle. Ils sont porteurs sans être malade car la présence chez eux de l’allèle M permet de compenser l’action de l’allèle m.
On peut donc résumer la situation de la façon suivante :
Enfant malade
Dans ce cas de figure, ce couple a une chance sur quatre à chaque fécondation de donner naissance à un enfant atteint de
mucoviscidose.