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INTRODUCTION
I-APPROCHE CONCEPTUELLE
1- Sociologie
2- Politique éducative
3- Système éducative
A- Evolution
B- Organisation
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Introduction
Le système éducatif camerounais a traversé des phases significatives depuis l'époque coloniale, période
durant laquelle l'éducation était principalement conçue pour servir les intérêts des colonisateurs.
Initialement, l'enseignement dispensé était limité à une élite restreinte, visant à former des
administrateurs et des travailleurs qualifiés pour le colonialisme. Avec l'indépendance en 1960, le
Cameroun a entrepris une réforme de son système éducatif, cherchant à répondre aux besoins d'une
population en quête de développement et de modernisation. Cependant, les défis demeurent
nombreux, notamment en matière d'accès, de qualité et d'adéquation aux réalités socio-économiques
du pays. Cette introduction vise à explorer l'évolution du système éducatif camerounais, en mettant en
lumière les impacts de l'héritage colonial et les efforts déployés pour bâtir un modèle éducatif inclusif et
efficace.De ceci, jaillit une interrogation : Quelles sont les étapes de l'évolution du système éducatif
camerounais depuis l'époque coloniale ? Répondre à cette question nous conduira à définir quelques
concepts d'une part et d'autre part présenter les différentes étapes de l'évolution et l'organisation du
système éducatif du Cameroun.
I- APPROCHE CONCEPTUELLE
1- Sociologie
2- 2- Politique éducative
3- Système éducative
Schématiquement, trois moments clés ont marqué le développement de l’école et des politiques
scolaires au Cameroun : la période coloniale (1844-1959), la période post indépendance (1960-1985) et
de 1990 à nos jours. La présente analyse prend en compte les trois paliers de la scolarisation et insiste
sur ces grandes évolutions chronologiques.
L’origine de l’école au Cameroun est précise. Nombreux auteurs s’accordent à dire que c’est avec
l’arrivée des missionnaires de la Baptist Missionary de Londres, installés sur le littoral camerounais
depuis 1841, que la scolarisation démarre. Dans les faits, la première école ouvre ses portes en 1844 à
Bimbia à l’instigation de Joseph Merrick. Plus tard, on voit s’installer d’autres congrégations, et
notamment les missionnaires bâlois de confession protestante, les pères pallotins de la société
Appotolus Catholici (1890) et les presbytériens américains. Toutes interviennent sur la scène scolaire et
le terrain de la conversion. En 1859, on compte déjà sept écoles baptistes dont cinq à Douala, une à
Victoria et une à Bimbia.
Au moment où Gustave Nachtigal fait du « Kamerun » un protectorat allemand en 1884, il existe bien
déjà une tradition scolaire vieille de quarante années. L’administration allemande, arrivée fort
tardivement dans l’aventure coloniale, n’entend pas développer en colonie un « appareil administratif »
qui nécessiterait l’envoi d’un grand contingent de fonctionnaires. Faute d’une administration
conséquente, la scolarisation des « indigènes » amorcée par les baptistes anglais ne connaîtra pas,
pendant le protectorat, un effort soutenu.
De 1919 à 1959 le Cameroun est successivement placé sous le mandat et la tutelle de la France et de
l’Angleterre. La Première guerre mondiale débouche sur le départ des Allemands du « Kamerun » en
1918. Dans le partage des possessions allemandes en Afrique, la France hérite de 80 % du Kamerun
allemand, et l’Angleterre de 20 %. Le traité de Versailles du 29 juin 1919 attribue à la France et à
l’Angleterre le rôle d’administrer respectiveme
2- Pendant la période coloniale
Le système éducatif camerounais de 1844 à 1959 était assez limité et se concentrait principalement sur
l'éducation des missionnaires et des colons européens. Les missionnaires catholiques et protestants ont
établi les premières écoles et ont enseigné aux élèves la religion et les principes de base de la lecture, de
l'écriture et des mathématiques.
En 1922, le gouvernement colonial a pris en charge l'éducation et a créé des écoles pour les enfants
autochtones. Ces écoles offraient un programme limité comprenant principalement l'apprentissage de la
langue française, la religion et quelques notions élémentaires de mathématiques.
En 1946, l'administration coloniale a créé l'enseignement primaire pour les autochtones et a étendu le
programme à l'enseignement secondaire. Cependant, l'éducation restait largement sous le contrôle des
missionnaires et était réservée à une élite restreinte.
Dans les années 1950, les mouvements nationalistes ont commencé à revendiquer une éducation plus
large et plus accessible pour tous les Camerounais. Ces revendications ont été entendues et la législation
de 1959 a introduit une éducation plus adaptée aux besoins des Camerounais, comprenant une
éducation agricole et une formation professionnelle. Cette réforme a permis une augmentation
significative du nombre d'élèves fréquentant les écoles et a jeté les bases d'un système éducatif plus
inclusif dans les années suivantes.
Depuis les années 1990, le système éducatif camerounais a connu de nombreux changements. En 1993,
le gouvernement a adopté une nouvelle loi sur l'éducation qui visait à réformer le système éducatif en
promouvant l'éducation pour tous et en introduisant de nouvelles méthodes d'enseignement. Dans les
années qui ont suivi, des efforts ont été faits pour améliorer la qualité de l'enseignement en augmentant
les salaires des enseignants et en mettant l'accent sur la formation continue des enseignants. Le
gouvernement a également créé de nouvelles écoles pour répondre aux besoins des élèves, tels que les
écoles techniques et professionnelles.
Avant la colonisation, l'éducation au Cameroun était basée sur des traditions orales et des pratiques
culturelles, où les jeunes apprenaient des compétences pratiques et des connaissances de leurs aînés
dans leur communauté. Les écoles coraniques ont également été créées dans certaines régions du pays.
Après la colonisation, le gouvernement camerounais a pris en charge le système éducatif et l'a étendu
pour inclure un plus grand nombre d'étudiants autochtones. Cependant, les élèves autochtones n'ont
pas eu accès aux mêmes opportunités que les enfants des colons ou des élites locales. Le système
éducatif était largement axé sur l'enseignement académique en français ou en anglais, et n'incluait pas
d'enseignement pratique ou professionnel. Dans les années 1960 et 1970, la réforme de l'éducation a
commencé à se concentrer sur un système plus inclusif et équitable pour tous les Camerounais. Des
écoles primaires et secondaires ont été créées dans tout le pays, et le gouvernement a commencé à
promouvoir l'éducation professionnelle pour répondre aux besoins de l'économie nationale.
Aujourd'hui, le système éducatif camerounais est divisé en quatre niveaux : l'éducation de base,
l'enseignement secondaire général, l'enseignement secondaire technique et l'enseignement supérieur.
Le gouvernement a promulgué des réformes éducatives visant à améliorer la qualité de l'enseignement,
à réduire les disparités régionales, à encourager la formation professionnelle et à promouvoir
l'éducation des filles. Cependant, des défis persistent dans le système, tels que des pénuries de
ressources et des inégalités socio-économiques.
B- Organisation
Il n'existe pas de système éducatif propre au Cameroun. Le système éducatif camerounais est hérité de
la colonisation. En cela, le Cameroun a hérité de deux systèmes éducatifs distincts mais coexistant : le
système éducatif britannique et le système éducatif français. L'unification des deux systèmes était
considérée comme un symbole d'intégration nationale entre les parties anglophone et francophone du
Cameroun. Les deux systèmes ont été fusionnés en 1976, mais des études suggèrent qu'ils ne se sont
pas bien mélangés. Peu après l'indépendance, le français était considéré comme la langue principale du
pays, mais avec la montée de l'anglais comme première langue commerciale dans le monde, l'équilibre
est passé à cette dernière. Les écoles des missions chrétiennes ont été une partie importante du
système éducatif, mais la plupart des enfants ne peuvent pas se les payer et sont obligés de choisir des
écoles publiques4. L'éducation est devenue obligatoire jusqu'à l'âge de 11 ans, lorsque 6 années de
scolarité primaire sont terminées. L'éducation était gratuite mais les uniformes et les livres etc. étaient
fournis par les parents et, les étudiants du niveau tertiaire recevaient de l'argent mensuellement à
l'époque du président Ahmadou Ahidjo et, pendant les premières années du président Paul Biya.
L'éducation primaire est gratuite (depuis 2000), mais les familles doivent payer les uniformes, les livres
et parfois même la prophylaxie anti-malaria pour les élèves. Les frais de scolarité au niveau secondaire
sont élevés, et donc inabordables pour de nombreuses familles5. Le pays dispose d'institutions pour la
formation des enseignants et l'enseignement technique.
le cycle maternel qui comporte 3 classes (pre-nursery, nursery 1, nursery 2 /petite section à la grande
section), l'âge légal d'entrée est de 4 ans.
le primaire 6 classes (class one to class six / de la SIL (Section d'Initiation à la Lecture, première classe du
primaire, sans équivalent en France) CM2. Au terme de cette section l'élève présente : le certificat
d'études primaires (CEP) / First School Leaving certificate (FSLC) et le concours d'entrée en 6e / common
entrance
Enseignement secondaire
le 1er cycle : qui est composé de quatre classes pour les francophones (de la 6e en 3e) et est sanctionné
par le Brevet d'étude du premier cycle (BEPC) et de cinq classes pour les anglophones (form 1 to form 5)
sanctionné par le General Certificate of Education - Ordinary level (GCE Ordinary Level) ;
le second cycle composé trois classes pour les francophones (seconde première) avec le Probatoire
comme diplôme, la terminale sanctionnée par le Baccalauréat. Les deux examens sont préparés et
organisés par l'Office du Baccalauréat du Cameroun. Le second cycle anglophone est composé de deux
classes pour les anglophones (lower sixth et upper sixth) sanctionné par le General Certificate of
Education - Advanced Level (GCE Advanced Level). Le GCE Ordinary Level et le GCE Advanced Level sont
organisés et géré par le Cameroon GCE Board.
Technique
le 1er cycle (de la 1re à la 4e année) sanctionné par l'obtention du Certificat d'Aptitude Professionnelle
(CAP)
Enseignement supérieur
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
- Nicolas Ossama : La mission catholique de Mvolyé fondation et modèle d'une animation missionnaire
par les Pallottins allemands
- A. Bame Nsamenang, Therese M.S. Tchombe, "Handbook of African Educational Theories and
Practices", Human Development Resource Centre (HDRC), Bamenda, 2011, pp. 483-492.
- Edith Esch, "English and French pedagogical cultures: convergence and divergence in Cameroonian
primary school teachers’ discourse", in Comparative Education, Vol. 48, No. 3, August 2012, p. 305.
- John Mukum Mbaku, "Culture and Customs of Cameroon", Greenwood Press, Westport, Connecticut,
2005, p. 15.