Le Petit Guide Du Jeune Enseignant Ressource 1352

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Petit guide

du jeune enseignant

Ministère de la Communauté française


Administration générale de l’enseignement et de la recherche scientifique
Petit guide
du jeune enseignant
Petit guide du jeune enseignant

Rédaction :
Anne-Marie PIRARD

Mise à jour :
Sophie PETYT

Illustrations :
Henri DEFRESNE

Dossier documentaire de base :


Conseil de l’Education et de la Formation

Éditrice responsable : Martine HERPHELIN


Directrice générale adjointe
20-22 Bd du Jardin Botanique, 1000 Bruxelles

4e édition mise à jour


Dépôt légal : D/2011/9208/36

2
SOMMAIRE

Préface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

PREMIÈRE PARTIE :
ENTRER DANS L’ÉCOLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1. Un métier, de multiples facettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.1. Des objectifs communs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.2. Des règles de déontologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2. Où, quand et comment postuler
dans un établissement scolaire ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.1. Dans l’enseignement de la Communauté française . 14
2.2. Dans l’enseignement officiel subventionné
(Provinces et Communes) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.3. Dans l’enseignement libre subventionné . . . . . . . . . . 17
2.4. Peut-on postuler simultanément dans plusieurs
réseaux et/ou pouvoirs organisateurs ? . . . . . . . . . . . . 18
2.5.  Vous souhaitez enseigner mais ne disposez
pas des titres requis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.6. Le site des offres d’emploi dans les
établissements scolaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
 omment rédiger une lettre de candidature
C
efficace et convaincante ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

3
Petit guide du jeune enseignant

3. Quand peut-on être nommé à titre définitif ? . . . 22


3.1. Le passage par l’état de « temporaire prioritaire » . . 22
1) D ans l’enseignement de la Communauté
française . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2) D ans l’enseignement officiel subventionné
(Provinces et Communes) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3) Dans l’enseignement libre subventionné . . . . . . . 23
3.2. La nomination . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
1) Dans l’enseignement de la Communauté
française . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2) D ans l’enseignement officiel subventionné
(Provinces et Communes) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
3) Dans l’enseignement libre subventionné . . . . . . . 25
4. L’enseignement spécialisé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
5. L’enseignement de Promotion sociale . . . . . . . . . . . 27
6. Maîtres spéciaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

DEUXIÈME PARTIE :
LES PREMIERS PAS DANS L’ÉCOLE . . . . . . . . . . . . . . . . 29
1. L’entretien avec le chef d’établissement . . . . . . . . . . 30
1.1. Le cadre de l’établissement scolaire . . . . . . . . . . . . . . . . 32
1) Le projet d’établissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
2) Le règlement des études . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
3) Le règlement d’ordre intérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
1.2. Conseils et soutien dans la vie professionnelle . . . . 35
1) Se situer dans le programme des cours . . . . . . . . 35
2) Tenir le journal de classe
et les documents officiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
3) Évaluer les élèves . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37

4
4) Organiser les activités dans la classe
et en dehors de la classe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
2. Les procédures administratives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
2.1. Le dossier administratif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
2.2. L’acte de désignation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
2.3. La rémunération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
2.4. Les procédures à suivre en cas de maladie . . . . . . . . 43
2.5. L’évaluation et le rapport de la direction . . . . . . . . . 45

TROISIÈME PARTIE :
ÉVOLUER DANS L’ÉCOLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
1. Gérer son travail dans la classe
et hors de la classe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
1.1. Gérer les apprentissages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
1) Les référentiels de compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
2) Les programmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
3) Les ressources pédagogiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
1.2. Gérer le groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
1) L’autorité, la discipline . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
2) La supervision, les réseaux d’échanges,
les personnes-ressources . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
3) L’assistance en justice et/ou
psychologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
1.3. Gérer les relations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
1) Les relations avec les élèves . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
2) Les relations avec les parents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
3) Le Conseil de participation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
4) Les relations avec d’autres partenaires
de l’école . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59

5
Petit guide du jeune enseignant

2. Les relations avec les collègues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61


2.1. Prendre sa place dans l’équipe éducative . . . . . . . . . . 62
1) La salle des professeurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
2) La concertation et les conseils de classe . . . . . . . 62
2.2. Prendre sa place dans la profession . . . . . . . . . . . . . . . 64
1) Les associations d’enseignants . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
2) Les organisations syndicales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65

QUATRIÈME PARTIE :
ÉLARGIR SES HORIZONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
1. Gérer sa propre formation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
1.1. Six demi-jours obligatoires par an . . . . . . . . . . . . . . . . 69
1.2. Des formations sur base volontaire . . . . . . . . . . . . . . . 69
2. Des initiatives culturelles, scientifiques . . . . . . . . . 70
3. Bénéficier d’échanges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
3.1. Le programme pour l’éducation et la formation tout
au long de la vie de l’Union européenne (LLP) . . . 69
1) Le programme Comenius . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
2) Le programme Grundtvig . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
3) Le programme Erasmus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
4) Le programme Leonardo da Vinci . . . . . . . . . . . . . . 73
3.2. Autres programmes d’échanges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
1) Le programme Trèfle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
2) Les programmes des Relations internationales . . 74

EN GUISE DE CONCLUSION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
INFORMATIONS PRATIQUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
1. Le jargon de la profession . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
2. Adresses utiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83

6
PRÉFACE

C e « Petit guide du jeune enseignant » a été réalisé pour


vous : vous qui entamez une carrière d’enseignant, qui
venez d’obtenir votre premier « intérim »; vous qui allez
terminer des études d’instituteur, de régent ou d’agrégé
de l’enseignement secondaire supérieur et qui serez à la
recherche d’un poste dans les prochains mois.

Il a été réalisé par le Ministère de la Communauté française


pour vous aider à trouver un emploi, à entrer dans le métier,
à faire vos premiers pas dans l’école, à ne pas rester démuni
face aux premières questions, aux premiers soucis.

Tous les jeunes enseignants sont confrontés, un jour ou


l’autre, aux mêmes situations, aux mêmes doutes, aux
mêmes interrogations.

Il suffit parfois d’avoir accès à une information, de connaître


une adresse, un numéro de téléphone pour résoudre en
quelques minutes une difficulté qui paraît insurmontable.

Conservez-le et consultez-le chaque fois que vous vous


posez une question sur votre nouveau ou futur métier.

Bonne lecture.

Jean-Pierre Hubin,
Administrateur général

7
8
Première partie

Entrer dans l’école

9
Petit guide du jeune enseignant

1
Un métier,
de multiples facettes

Devenir enseignant, cela passe par l’entrée dans une


école, une équipe éducative, une ou plusieurs classes…
Selon l’école où ils travaillent, les enseignants exercent
leur profession de manières diverses : on n’enseigne
pas de la même manière dans le fondamental, le secon-
daire ou en haute école. Les réalités de l’enseignement
ordinaire et de l’enseignement spécialisé sont diffé-
rentes. Les écoles accueillent des publics différents ce
qui détermine d’autres manières d’aborder les élèves…

M ais, si le métier d’enseignant revêt des facettes


multiples, il s’agit toujours du même métier.
Et, dans toutes les écoles de tous les réseaux, quelles
que soient leurs spécificités, il répond à des objectifs
communs que la société assigne à l’enseignement et
confie aux enseignants.

1.1. Des objectifs communs

Ces objectifs communs sont fixés dans le décret


« Missions» du 24 juillet 1997 :
❚❚ promouvoir la confiance en soi et le développement
de la personne de chacun des élèves;
❚❚ amener tous les élèves à s’approprier des savoirs et
à acquérir des compétences qui les rendent aptes à
apprendre toute leur vie et à prendre une place ac-
tive dans la vie économique, sociale et culturelle;
❚❚ préparer tous les élèves à être des citoyens respon-
sables, capables de contribuer au développement

10
ENTRER DANS L’ÉCOLE

d’une société démocratique, solidaire, pluraliste et


ouverte aux autres cultures;
❚❚ assurer à tous les élèves des chances égales d’éman-
cipation sociale.

Ces objectifs doivent être traduits dans la réalité du


système scolaire. Cette responsabilité incombe aux
différents pouvoirs organisateurs (PO)*. Chacun,
individuellement ou collectivement au sein des or-
ganes de coordination, le fait avec ses valeurs, sa
pédagogie, ses méthodes.

Pour ce faire, les réseaux* définissent :


❚❚ leur projet éducatif : « Le projet éducatif définit, dans
le respect des objectifs généraux, l’ensemble des valeurs,
des choix de société et des références à partir desquels un
pouvoir organisateur ou un organe de représentation et
de coordination des pouvoirs organisateurs définit ses ob-
jectifs éducatifs» (article 63 du décret «Missions») ;
❚❚ leur projet pédagogique : «Le projet pédagogique
définit les visées pédagogiques et les choix méthodo-
logiques qui permettent à un pouvoir organisateur
ou un organe de représentation et de coordination des
pouvoirs organisateurs de mettre en œuvre son projet
éducatif» (article 64 du décret «Missions»).

Chaque école est ensuite chargée d’élaborer son


projet d’établissement, dans le cadre des objectifs
généraux de l’enseignement et des projets éducatif et
pédagogique du réseau auquel elle appartient. (Voir le
point 1.2 dans la deuxième partie de ce Petit guide).

* Les termes ou expressions suivis d’un astérisque sont définis à


la fin du guide dans la rubrique «Le jargon de la profession »

11
Petit guide du jeune enseignant

1.2. Des règles de déontologie


1 – Les devoirs et règles de conduite de l’enseignant

Les enseignants sont tenus à un certain nombre de


règles et de devoirs propres à leur fonction.
En toutes occasions, les enseignants doivent avoir
le souci constant des intérêts de la Communauté et
de leur réseau d’enseignement. Ils doivent accomplir
personnellement et consciencieusement les charges
qui leur sont imposées par les lois et les règlements.
Ceci implique notamment :
❚❚ d’exécuter ponctuellement les ordres de services
et d’accomplir sa tâche avec zèle et exactitude;
❚❚ d ’éviter tout ce qui pourrait compromettre l’hon-
neur ou la dignité de la fonction;
❚❚ de s’en tenir à la correction la plus stricte dans les
rapports de service ainsi que dans les rapports avec
les parents d’élèves et le public;
❚❚ de ne pas pouvoir solliciter, exiger ou recevoir, direc-
tement ou par personne interposée, même en dehors
de leurs fonctions mais à raison de
celles-ci, des dons, cadeaux, gra-
tifications ou avantages
quelconques.

12
ENTRER DANS L’ÉCOLE

Par ailleurs, dans l’exercice de ces règles et devoirs,


l’enseignant bénéficie des droits garantis par la Consti-
tution belge, comme c’est le cas pour tout citoyen.
2 – Le secret professionnel
L’enseignement fait partie des professions tenues au
secret professionnel.

Les membres du personnel ne peuvent pas révéler


les faits dont ils auraient eu connaissance en rai-
son de leurs fonctions et qui auraient un caractère
confidentiel.

Les délibérations du conseil de classe, les résultats


obtenus par les élèves lors des épreuves internes,
des évaluations externes non certificatives ou certi-
ficatives (CEB - CE1D - TESS) relèvent du secret
professionnel. L’enseignant ne peut communiquer les
résultats d’un élève qu’aux parents de l’élève concerné.

La direction générale de l’enseignement obligatoire


(DGEO) a consacré une brochure au secret profes-
sionnel des enseignants. Elle est téléchargeable sur
le site www.enseignement.be, à l’adresse http://www.
enseignement.be/publicationscarriere.

13
Petit guide du jeune enseignant

2Où, quand et
comment postuler
dans un établissement scolaire ?

Devenir enseignant passe donc par l’entrée dans une école.


Comment introduire sa candidature dans un établisse-
ment scolaire ? Que faut-il faire, comment s’y prendre ?
Constituer des dossiers, bien sûr. Mais les «formulaires
ad hoc» ne sont pas les mêmes pour toutes les écoles.
Tout dépend du réseau, du pouvoir organisateur, du
caractère*...

2.1.Dans l’enseignement de la Commnunauté


française

Dans l’enseignement de la Communauté française,


chaque école appartient au même pouvoir organisateur
(PO) et au même réseau : la Communauté française.
Le statut du personnel de l’enseignement de la
Communauté française est fixé par l’arrêté royal du
22 mars 1969.

Chaque année, durant le mois de janvier, un appel


est lancé aux candidats à une désignation à titre
temporaire dans l’enseignement de la Communauté
française afin de pourvoir aux emplois à conférer au
cours de l’année scolaire suivante.

Cet appel reprend les conditions de validité des


candidatures :
❚❚ être belge ou ressortissant d’un pays membre de
l’Union européenne;

14
ENTRER DANS L’ÉCOLE

❚❚ ê tre de conduite irréprochable et fournir à l’appui


un extrait du casier judiciaire (modèle 2);
❚❚ posséder le titre de capacité requis pour l’exercice
de la fonction.
Il précise aussi les délais à observer, la forme à respec-
ter et les documents à joindre. Il est impératif de se
conformer à ces directives et d’adresser sa demande
par une lettre recommandée à la poste sous peine de
voir sa candidature non retenue.

L’appel est publié au Moniteur belge. Une circulaire


le reproduisant est transmise au même moment à
chaque établissement scolaire du réseau ainsi qu’aux
Hautes Ecoles et aux Universités qui organisent la
formation initiale des enseignants.

Les candidatures ne valent que pour l’année scolaire


visée. La démarche doit donc être renouvelée chaque
année. Les étudiants inscrits en dernière année d’étu-
des doivent introduire leur candidature, comme ceux
déjà diplômés, en janvier également. Toutefois, cette
candidature ne sera valable que s’ils prouvent en temps
utile qu’ils satisfont à la condition de titre requis.

L’ensemble des établissements scolaires du réseau


est réparti en dix zones géographiques. Pour une
désignation à titre temporaire (qui ne vaut donc que
pour une année scolaire), on peut poser sa candidature
pour une ou plusieurs zones si on le souhaite. En
revanche, on ne peut émettre un choix d’écoles : la
candidature vaut pour n’importe quel établissement
de la zone.

15
Petit guide du jeune enseignant


2.2.Dans l’enseignement officiel subventionné
(Provinces, Villes, Communes et Cocof )

Dans cet enseignement, le PO de l’école est une


Province, une Ville, une Commune ou la Cocof
(Commission communautaire française de la Région
bruxelloise). Ces écoles appartiennent au réseau
officiel subventionné.

Le décret du 6 juin 1994 qui fixe le statut du per-


sonnel de l’enseignement officiel subventionné est
un texte unique valant pour tout cet enseignement :
il s’applique donc à chaque pouvoir organisateur
communal ou provincial ainsi qu’à l’enseignement
organisé par la Cocof. Celle-ci a repris la gestion
des écoles francophones de l’ancienne Province de
Brabant situées sur le territoire de la Région de
Bruxelles-Capitale.

Tout enseignant qui souhaite être désigné dans l’en-


seignement officiel subventionné doit faire acte de
candidature auprès du pouvoir organisateur dans
lequel il souhaite être désigné.
Dans ce réseau, c’est donc le candidat qui doit prendre
l’initiative de la démarche.
Le décret n’impose pas de forme particulière de can-
didature ou de délai. Il convient de se faire connaître
auprès du PO ou directement auprès des directions
des écoles.
Les candidats doivent être belges ou ressortissants
d’un pays de l’Union européenne, être de conduite
irréprochable et posséder un titre de capacité requis
ou jugé suffisant.

16
ENTRER DANS L’ÉCOLE

2.3. Dans l’enseignement libre subventionné


Dans cet enseignement, le pouvoir organisateur
(PO) de l’école est une association de droit privé
(ASBL, congrégation, etc.) confessionnelle ou non
confessionnelle. Ces écoles appartiennent au réseau
libre subventionné.

Le statut du personnel de l’enseignement libre sub-


ventionné est régi par le décret du 1er février 1993.
Ce texte vaut pour l’ensemble du réseau qui regroupe
l’enseignement libre subventionné confessionnel et l’en-
seignement libre subventionné non confessionnel.

Chaque PO est responsable de la gestion de son


personnel.

Les candidatures pour une désignation temporaire


dans une charge d’enseignement doivent donc être
adressées au pouvoir organisateur ou auprès de la
direction de l’établissement où l’on souhaite ensei-
gner. Le PO peut faire paraître une offre d’emploi,
mais le candidat peut aussi se présenter de sa propre
initiative.
Dans l’enseignement libre subventionné, il est dressé
(au plus tard au moment de l’engagement dans une
fonction de recrutement) une convention écrite,
signée par les deux parties, établie en double exem-
plaire dont l’un est remis au nouveau membre du
personnel.

17
Petit guide du jeune enseignant

2.4.Peut-on postuler simultanément


dans plusieurs réseaux et/ou pouvoirs
organisateurs ?

Oui, on peut postuler simultanément dans plusieurs


réseaux. Toutefois les statuts de chaque réseau étant
différents, l’ancienneté de service* acquise dans un
PO n’est pas valable dans un autre. L’enseignant qui
preste des services dans différents réseaux ou PO
risque donc de ne jamais totaliser suffisamment
de jours de service dans un des PO pour pouvoir
y devenir temporaire prioritaire et accéder ainsi à
une nomination.

Le passage d’un réseau ou d’un PO à un autre ne


porte pas préjudice à l’ancienneté pécuniaire*. En
revanche, l’ancienneté de fonction* est comptabilisée
par pouvoir organisateur dans les réseaux officiel et
libre subventionné.

2.5.Possibilité d’enseigner sans disposer


des titres requis

Dans l’enseignement organisé par la Communauté


française, il faut en théorie être en possession d’un

18
ENTRER DANS L’ÉCOLE

titre requis pour pouvoir postuler à une fonction. Il


est néanmoins possible d’enseigner dans un établis-
sement de la Communauté française sans disposer
du diplôme requis. La réglementation autorise une
certaine souplesse au vu de la réalité du terrain,
tout en protégeant légitimement les détenteurs d’un
diplôme. Le fait de ne pas disposer du titre requis
rétrograde donc le candidat de manière à privilégier
l’accès à la fonction aux diplômés.

Dans l’enseignement subventionné officiel et li-


bre, il existe, à côté des titres requis, des titres jugés
suffisants. Certains, classés dans le groupe A, sont
très proches des titres requis et offrent l’accès à la
fonction sans démarche particulière. D’autres, classés
dans le groupe B ou non repris explicitement dans
la réglementation, s’en éloignent davantage. Pour les
porteurs de ces titres, la rémunération est condition-
née à l’octroi d’une dérogation, le cas échéant sur avis
d’une Commission des titres jugés suffisants.

La réglementation en matière de titres étant parti-


culièrement complexe, il est préférable de s’adresser
directement au PO recherchant des enseignants, voire
aux fédérations de pouvoirs organisateurs.

Une fois dans l’enseignement, il est parfois possible


de suivre des études conférant le titre requis ou un
titre suffisant (obtention, par exemple, d’un certificat
d’aptitudes pédagogiques). Certaines formations
peuvent être suivies dans l’enseignement à horaire
décalé.

19
Petit guide du jeune enseignant

2.6.Des sites d’ offres d’emploi


dans les établissements scolaires

La Communauté française a mis en place un site


des offres d’emploi dans les établissements scolaires :
http://www.emploi-ecole.cfwb.be. Il permet aux
enseignants à la recherche d’un emploi de déposer
leur candidature et de consulter les offres d’emploi
disponibles dans les établissements d’enseignement
fondamental ou secondaire, ordinaire ou spécialisé,
qui ont fait connaître leurs offres sur le site.
Attention ! Le dépôt d’une candidature sur le site ne
dispense en aucun cas le jeune enseignant d’effectuer
les démarches administratives précitées.

Par ailleurs, la plupart des établissements d’ensei-


gnement subventionné qui cherchent à recruter des
enseignants font appel aux services des organismes
régionaux compétents en matière d’emploi. Ces or-
ganismes publient les offres d’emploi sur leur site
Internet.
❚❚ En Région wallonne, il s’agit du FOREM :
http://www.leforem.be.
❚❚ A Bruxelles-Capitale, il s’agit d’ACTIRIS :
http://www.actiris.be.

Par ailleurs, certains PO importants (en particulier de


l’enseignement officiel) publient au Moniteur belge
la liste des emplois pour lesquels ils recherchent des
titulaires.

20
ENTRER DANS L’ÉCOLE

Comment rédiger une lettre de candidature


efficace et convaincante?

D ans le réseau de la Communauté française, les candidats


doivent simplement remplir les formulaires ad hoc. Ils
ne doivent donc rédiger ni lettre de candidature ni curricu-
lum vitae (CV).
En revanche, dans les réseaux officiel et libre subventionnés,
ils se font connaître grâce à une lettre qu’ils accompagnent
généralement d’un CV.
La lettre de candidature – dite aussi lettre de motivation – a
pour objectif de retenir l’attention de l’employeur et de le
persuader d’accorder un entretien d’embauche à son auteur.
Elle doit être brève, personnelle et soignée. Différents ren-
seignements y figureront selon une présentation classique :
les coordonnées du candidat en haut, à gauche ; celles du
destinataire en haut, à droite, juste sous l’indication de la
ville et de la date de l’envoi. Si le candidat répond à une offre
d’emploi, il le signale en « objet ».
La lettre indique la démarche, les raisons pour lesquelles le
candidat postule cet emploi.
Elle fait ressortir les points forts du CV et se termine sur une
note positive (« espoir de pouvoir compléter cette description de
vive voix ») et une formule de politesse sobre et classique.
Le CV doit être clair, précis, donner des informations brèves et
complètes. Le soin apporté à sa présentation est important :
quel chef d’établissement voudrait engager un enseignant
brouillon ? Il est conseillé de le dactylographier (de préférence
sur papier blanc). C’est un CV, pas un annuaire des mérites :
l’idéal est de le faire tenir sur une page.
On y trouve : des renseignements généraux (nom, prénom,
adresse, numéro de téléphone, adresse e-mail, nationalité,
état civil et date de naissance), la formation, l’expérience
professionnelle, les connaissances en langues et en infor-
matique, les hobbies (qui traduisent certains éléments de
la personnalité).

21
Petit guide du jeune enseignant

3
Quand peut-on être
nommé à titre définitif ?
3.1. L e passage par l’état de
« temporaire prioritaire »

Pour pouvoir être nommé à titre définitif dans une


fonction enseignante, il faut d’abord avoir été reconnu
comme « temporaire prioritaire ».
1 – Dans l’enseignement de la Communauté française
Les candidats à une désignation à titre temporaire
sont classés en deux groupes. Ceux du premier groupe
ont priorité sur ceux du deuxième. Dans le premier
groupe sont classés les candidats comptant au moins
240 jours de service à la date du 31 janvier de l’année
de l’appel.

Dans l’enseignement de la Communauté française,


un temporaire prioritaire l’est toujours pour l’en-
semble du réseau.

Un appel aux candidats temporaires prioritaires paraît


au Moniteur belge, chaque année, dans le courant du
mois de mars. Pour entrer dans ce classement, il faut
réunir le nombre de jours que le ministre détermine
annuellement pour chaque fonction considérée. Ce
nombre de jours comprend au moins 300 jours dans
la fonction considérée au cours des trois dernières
années scolaires.

22
ENTRER DANS L’ÉCOLE

2– D
 ans l’enseignement officiel subventionné
(Provinces et Communes)
Pour être nommé dans une fonction du réseau offi-
ciel subventionné, l’enseignant doit d’abord devenir
prioritaire pour cette fonction. Pour cela, il doit
compter 360 jours de service répartis sur deux années
scolaires au moins ou les avoir acquis au cours des
cinq dernières années scolaires dans une fonction de
la catégorie en cause.

C’est l’enseignant qui doit prendre l’initiative et faire


acte de candidature auprès du pouvoir organisateur. Il
doit le faire par lettre recommandée, avant le 31 mai.
La candidature en tant que prioritaire pour une
fonction ne vaut que pour l’année scolaire suivante.
Elle doit donc être renouvelée chaque année pour
maintenir les droits qui y sont attachés.
3 – Dans l’enseignement libre subventionné
Au sein d’un même pouvoir organisateur, pour chaque
fonction, les membres du personnel définitif à temps
partiel sont classés dans deux groupes d’ancienneté
à condition de l’avoir demandé par écrit au pouvoir
organisateur avant le 15 avril et de posséder le titre qui
donne droit, sans limitation de temps, à l’octroi d’une
subvention traitement pour l’exercice de la fonction.

Les groupes d’ancienneté, dans la fonction visée au


sein du pouvoir organisateur, sont les suivants :
❚❚ groupe 1: à partir de 721 jours d’ancienneté;
❚❚ groupe 2 : de 360 à 720 jours d’ancienneté répar-
tis sur deux années au moins au sein du pouvoir
organisateur.

23
Petit guide du jeune enseignant

Les agents ayant acquis l’ancienneté nécessaire


doivent introduire leur candidature par lettre recom-
mandée auprès de leur pouvoir organisateur pour le
15 mai de l’année scolaire qui précède celle au cours
de laquelle ils veulent faire valoir leur priorité, qu’ils
soient ou non en activité de service auprès de ce
pouvoir organisateur.

3.2. La nomination

Pour avoir accès à l’engagement à titre définitif dans


une fonction d’enseignement, l’enseignant doit rem-
plir un certain nombre de conditions :

❚❚ ê tre belge ou ressortissant d’un pays de l’Union


européenne;
❚❚ jouir des droits civils et politiques;
❚❚ être porteur du titre requis (ou d’un titre jugé
définitivement suffisant dans l’enseignement
subventionné);
❚❚ satisfaire aux obligations légales et réglementaires
relatives au régime linguistique;
❚❚ être de conduite irréprochable.

A ces conditions générales s’en ajoutent d’autres,


propres à chaque réseau d’enseignement.
1 – Dans l’enseignement de la Communauté française
Le membre du personnel qui a été désigné en tant
que temporaire prioritaire est automatiquement
nommé, le 1er janvier ou le 1er juillet suivant, s’il
occupe un emploi vacant comportant au moins le
tiers d’une charge complète. Dans ce cas, aucune
demande n’est à formuler.

24
ENTRER DANS L’ÉCOLE

2 – Dans l’enseignement officiel subventionné


(Provinces et Communes)
Chaque année, dans le courant du mois de mai, le
pouvoir organisateur adresse aux membres du per-
sonnel figurant dans le classement des prioritaires un
appel en vue des nominations et communique la liste
des emplois vacants. Les candidats doivent réagir à
cet appel et se conformer aux modalités prescrites
par la Commission paritaire locale.

Les principales conditions retenues sont le classement


comme prioritaire, le fait de compter au moins 600
jours de service dont 240 au moins, répartis sur trois
années scolaires au moins, dans la fonction postulée.

La candidature à une nomination définitive dans une


fonction ne vaut que pour l’année scolaire suivante. Elle
doit donc être renouvelée chaque année aussi long-
temps que l’on ne bénéficie pas d’une nomination.
3 – Dans l’enseignement libre subventionné
Dans le réseau libre subventionné, entre le 15 février
et le 30 avril, le pouvoir organisateur transmet à tous
les temporaires de son personnel un avis reprenant la
nature et le volume des emplois offerts, les conditions
requises, la forme et le délai dans lequel les candidatures
doivent être introduites. L’obligation d’engager à titre
définitif ne vaut que pour les membres du personnel
qui font acte de candidature.

Pour être engagé à titre définitif, l’enseignant doit oc-


cuper un emploi vacant et avoir acquis une ancienneté
dans l’enseignement subventionné. Cette ancienneté
doit correspondre à 720 jours de service répartis sur

25
Petit guide du jeune enseignant

trois années scolaires au moins dont 360 jours, répartis


sur deux années scolaires au moins, acquis dans la
fonction auprès du pouvoir organisateur. L’engagement
à titre définitif prend effet au 1er octobre.

De plus, l’enseignant doit avoir introduit sa candi-


dature dans la forme et le délai fixés par l’appel aux
candidats.

Les priorités pour être engagé à titre définitif sont


liées aux deux groupes définis au point 3.1. Le pou-
voir organisateur engage le candidat du groupe 1 qui
compte le plus grand nombre de jours d’ancienneté
dans la fonction. A défaut d’un candidat du groupe 1,
le pouvoir organisateur choisit librement un candidat
du groupe 2, dont l’ancienneté a été acquise dans la
fonction considérée.

4L’enseignement spécialisé
Les prestations effectuées dans l’enseignement ordi-
naire et dans l’enseignement spécialisé sont toujours
globalisées pour le calcul de l’ancienneté.

Les enseignants qui font acte de candidature dans


l’enseignement de la Communauté française et qui
ne sont pas désireux d’exercer dans l’enseignement
spécialisé peuvent le préciser. Ce choix restrictif ne
porte que pour l’année scolaire visée et il n’engage pas
l’avenir. Il permet simplement au ministre compétent
de faire appel à d’autres candidats volontaires même
s’ils disposent d’une priorité moindre.

26
ENTRER DANS L’ÉCOLE

5
L’enseignement
de Promotion sociale
L’enseignement de Promotion sociale offre à un
étudiant la possibilité d’acquérir un titre d’études qu’il
n’a pas obtenu dans sa formation initiale. Il s’agit d’un
véritable enseignement « tout au long de la vie », que
ce soit en formation continue ou de perfectionnement,
en complément d’une formation initiale, ou encore
en recherche d’épanouissement personnel.

Bien entendu, tout jeune enseignant peut faire acte


de candidature dans cet enseignement.
La législation y est similaire à celle de l’enseignement
de plein exercice, à l’exception des procédures de no-
mination sensiblement différentes eu égard à la par-
ticularité de l’enseignement de Promotion sociale.

6
Maîtres de cours
spéciaux
Dans l’enseignement fon­
damental, les maîtres de
cours spéciaux en édu-
cation physique et les
maîtres de seconde langue sont
engagés et nommés dans les
mêmes conditions que les autres
enseignants.

27
Petit guide du jeune enseignant

Les maîtres de morale et de religion (catholique,


islamique, israélite, orthodoxe et protestante) dans
le fondamental et les professeurs de religion dans le
secondaire sont nommés dans les mêmes conditions
que les autres enseignants. Toutefois, les maîtres de
religion sont engagés par le pouvoir organisateur
sur proposition de l’autorité compétente du culte
concerné.

28
Deuxième partie

Les premiers pas


dans l’école

29
Petit guide du jeune enseignant

Être nouvel élève dans une nouvelle école est souvent


fort intimidant. Etre nouvel enseignant dans un établis-
sement scolaire inconnu l’est tout autant... Il est pos-
sible toutefois, grâce à la bonne volonté de tous et un
minimum de préparation, d’effectuer ses premiers pas
sans trop hésiter ou tituber !

L orsqu’un enseignant est désigné pour un poste


dans une école, il est reçu par le chef d’établisse-
ment ou son délégué puis il fait la connaissance de
ses futurs collègues. Ces rencontres ont pour buts de
fixer le cadre de la mission assignée à l’enseignant
et de lui donner toutes les informations utiles pour
remplir cette mission dans les meilleures conditions.
C’est donc un moment clé pour faciliter son insertion
dans l’équipe éducative.

1
L’entretien avec
le chef d’établissement
Avant la rencontre vient généralement la communi-
cation téléphonique si ardemment espérée. Le chef
d’établissement ou son délégué ou un membre du
PO propose l’engagement. C’est le moment de poser
une série de questions pratiques : le cours à donner,
le programme de ces cours, les classes concernées,
l’horaire.
Il faut aussi convenir d’un moment de rencontre
avant l’entrée en fonction.
Cet entretien avec le Chef d’établissement se déroule
dans des conditions très variées selon les circonstances.

30
LES PREMIERS PAS DANS L’ÉCOLE

Parfois, il est prévu de longue date et le chef d’établis-


sement peut le planifier et ainsi lui consacrer tout le
temps nécessaire. Parfois, il se déroule dans l’urgence et
chacun fait de son mieux pour parer au plus pressé.

Lors de l’entretien « normal » (voire « idéal »), le chef


d’établissement peut remettre au nouvel enseignant
des informations très diverses : il peut lui rappeler
le cadre général de l’enseignement et les procédures
administratives les plus concrètes. (Celles-ci sont
respectivement détaillées ci-dessus au point 1 de la
première partie et, ci-dessous, au point 2. Le plus
souvent le chef d’établissement consacrera l’essentiel
de son propos à son établissement scolaire et aux
tâches qui attendent le jeune enseignant.

L’entretien avec le chef d’établissement sera évidemment


différent selon qu’il s’agit d’une désignation de longue
ou de courte durée. Il arrive aussi que cet entretien soit
sérieusement bousculé pour des raisons d’urgence et

31
Petit guide du jeune enseignant

qu’à peine entré dans l’école le nouvel enseignant se


retrouve en classe, quasi sans préparation.

Même dans de telles circonstances, l’enseignant tem-


poraire doit impérativement disposer des informa-
tions qui lui permettront de se présenter devant la
classe en étant au courant d’un minimum d’éléments
sur le fonctionnement de l’école et qui lui donneront
un minimum de garanties sur son emploi.

L’enseignant ne doit donc pas hésiter à demander :


❚❚ l’horaire de ses cours;
❚❚ le programme de ses cours;
❚❚ la ou les listes des noms de ses élèves;
❚❚ le journal de classe de la classe ou des classes qui
lui sont confiées. De nombreux enseignants consi-
dèrent ce document comme un document person-
nel et refusent de le communiquer à d’autres ; ils
peuvent alors lui en donner une photocopie. Dans
tous les cas, le chef d’établissement doit donner au
jeune enseignant le moyen de savoir où les élèves
sont arrivés dans le programme.

Il est toujours conseillé au temporaire qui se rend


dans une école de prévoir la possibilité d’une ur-
gence et de ne pas se présenter sans avoir réfléchi
à la manière d’aborder la classe, de la gérer et de la
faire travailler.

1.1. Le cadre de l’établissement scolaire

Lors de l’entretien, le chef d’établissement - à qui


le Statut des directeurs accorde une compétence
générale d’organisation de l’établissement - va tracer

32
LES PREMIERS PAS DANS L’ÉCOLE

le cadre dans lequel s’inscrivent les activités péda-


gogiques de l’école :
1 – Le projet d’établissement
Chaque école doit poursuivre les objectifs généraux
communs à tout l’enseignement en Communauté
française et les projets éducatif et pédagogique propres
à son réseau et/ou à son pouvoir organisateur. (Voir au
point 1 de la première partie de ce Petit guide).

Mais elle a la liberté de les décliner dans son projet


d’établissement :
« Le projet d’établissement définit l’ensemble dwes choix
pédagogiques et des actions concrètes particulières que
l’équipe éducative de l’établissement entend mettre en
œuvre en collaboration avec l’ensemble des acteurs et
partenaires pour réaliser les projets éducatif et pédago-
gique du pouvoir organisateur.

Le projet d’établissement est élaboré en tenant compte :


1° des élèves inscrits dans l’établissement, de leurs carac-
téristiques tant culturelles que sociales, de leurs besoins
et de leurs ressources dans les processus d’acquisition
des compétences et savoirs;
2° des aspirations des élèves et de leurs parents en matière de
projet de vie professionnelle et de poursuite des études;
3° de l’environnement social, culturel et économique de
l’école;
4° de l’environnement naturel, du quartier, de la ville,
du village dans lesquels l’école est implantée »
(article 67 du décret « Missions »).

Le projet d’établissement représente donc le « comment


va-t-on faire ? » au cœur de chaque établissement.

33
Petit guide du jeune enseignant

2 – Le règlement des études


Le règlement des études définit notamment :
« Les critères d’un travail scolaire de qualité; les pro-
cédures d’évaluation et de délibération des conseils de
classe et la communication de leurs décisions»
(article 78 du décret « Missions ») .
3 – Le règlement d’ordre intérieur
Indispensable à chaque enseignant et plus encore à
chaque nouvel enseignant : le règlement d’ordre inté-
rieur (ROI) de l’école constitue le code de conduite en
vigueur dans l’établissement. Il précise « les indications
relatives aux sanctions disciplinaires et aux procédures
de recours qui peuvent leur être opposées » (article 76
du décret « Missions »). Mais il peut préciser aussi
l’horaire des cours, les règles à respecter pour un
fonctionnement harmonieux de l’école, voire même
les exigences vestimentaires, etc.

Les élèves sont tenus de s’y conformer. Les en-


seignants doivent le respecter eux aussi. La force
de l’exemple reste l’un des meilleurs éducateurs.
Comment, par exemple, faire respecter par un élève
la règle qui interdit d’utiliser son GSM en classe si
le professeur se permet de le faire ?

La présentation du projet d’établissement et du ROI


est l’occasion de s’informer de la culture de l’établis-
sement : quelles y sont les relations avec les élèves ?
Dans cet esprit, quelle est la meilleure manière de les
aborder ? Quelle conception de la discipline faut-il
mettre en œuvre ?

34
LES PREMIERS PAS DANS L’ÉCOLE

1.2. Conseils et soutien dans la vie professionnelle

Le chef d’établissement va donner au jeune ensei-


gnant les balises, les repères et les conseils nécessaires
pour l’aider à faire ses premiers pas dans l’école. Le
statut des directeurs précise en effet que le chef
d’établissement « organise les services de l’ensemble
des personnels, coordonne leur travail et leur fixe des
objectifs » ; il précise aussi : « Le directeur suscite l’esprit
d’équipe, veille au développement de la communication et
du dialogue avec l’ensemble des acteurs de l’établissement
scolaire et gère les conflits. Il veille également à l’accueil
et à l’intégration des nouveaux personnels, ainsi qu’à
l’accompagnement des personnels en difficulté ».
Le jeune enseignant ne doit donc pas hésiter à lui
poser les questions qu’il juge utiles et, plus tard, à lui
demander conseil ou avis.
1 – Se situer dans le programme des cours
Chaque pouvoir organisateur a la liberté de détermi-
ner son programme qui doit toutefois être approuvé
par le ministre. Il importe évidemment de se procurer,
au plus tôt, le ou les programmes en vigueur dans
l’école pour les cours que l’on devra donner.

Les jeunes enseignants


citent très souvent la
planification de la
matière parmi les dif-
ficultés qu’ils ont ren-
contrées lors de leurs
premiers pas
dans l’école.

35
Petit guide du jeune enseignant

C’est normal et leurs collègues ou anciens professeurs


ne refuseront certainement pas de leur donner un
coup de main.
Bien sûr, la situation se présente différemment si
l’enseignant se trouve dans « sa » classe, dans une
classe où il restera longtemps ou dans une classe où
il effectue un intérim court.

Si l’enseignant est responsable des élèves une an-


née durant, il doit gérer lui-même son action et la
programmer.

Dans le cas d’un remplacement, il doit travailler en


continuité avec l’enseignant qu’il remplace. Certains
chefs d’établissement prévoient, lorsque c’est possible,
un temps de rencontre entre les deux enseignants.

Lorsqu’une telle entrevue n’est pas prévue, il est utile


de demander au chef d’établissement les coordonnées
de la personne remplacée afin d’entrer en contact
avec elle. Cela facilite grandement le travail dans
la continuité. Ce contact offre l’occasion au nouvel
enseignant de s’informer du plan de cours, c’est-à-
dire de la matière déjà vue avec les élèves, de ce qu’ils
doivent encore acquérir ainsi que des compétences
qu’ils doivent développer.

S’ils ne le font pas spontanément, il ne faut pas oublier


de demander à l’enseignant remplacé et/ou au chef
d’établissement quels sont les manuels scolaires et
les autres outils pédagogiques régulièrement utilisés
pour le cours. Une photocopie des notes de cours du
collègue remplacé, s’il l’autorise, sera évidemment
très précieuse.

36
LES PREMIERS PAS DANS L’ÉCOLE

2 – Tenir le journal de classe et les documents officiels


Le journal de classe est l’outil de base indispensable
à tout enseignant.
Cet outil l’aidera à gérer convenablement la matière.
Idéalement, ce journal devrait être celui de la per-
sonne qu’il remplace. Mais comme il s’agit d’un outil
de travail personnel, certains enseignants hésitent à
le confier à un remplaçant. Le jeune enseignant doit
préciser ce point avec le directeur et, si possible, avec
le collègue qu’il remplace.

L’enseignant doit également demander au chef d’éta-


blissement les exigences de l’établissement dans la
tenue de ce journal de classe et dans celle des registres
que l’école utilise (registres des présences, des points,
des matières...).

Il doit aussi être informé de la manière de procéder


de l’inspection en ces matières.

L’inspection émet un avis sur le niveau des études en


se fondant sur l’assistance aux cours et aux activités,
également sur l’analyse des travaux et des documents
des élèves, les résultats obtenus aux évaluations ex-
ternes non certificatives, voire sur l’interrogation
des élèves et l’examen des préparations. Sur base
des constats ainsi opérés, l’inspection est chargée de
conseiller les équipes pédagogiques.
3 – Évaluer les élèves
Enseigner implique également de devoir apprécier
les travaux des élèves. Comment les évaluer? Sur la
base de quels critères? Chaque enseignant évalue
les connaissances et compétences acquises dans la

37
Petit guide du jeune enseignant

discipline qu’il enseigne. Mais l’évaluation globale de


l’élève est, de plus en plus, le résultat d’une analyse
et d’une décision collectives. Des exigences et des
critères communs doivent donc être élaborés. Il est
important que le nouvel enseignant pense à s’en
informer.

Les évaluations externes


Des évaluations externes non certificatives sont
organisées par la Communauté française. Elles
sont organisées en 2e et 5e primaire, en 2e et 4e ou
5e secondaire. Elles permettent de mesurer le niveau
atteint par les élèves en cours de cycle. Elles donnent
lieu à la diffusion de pistes didactiques largement
diffusées vers les écoles. Des évaluations externes
certificatives sont également mises en place : une
épreuve commune en lien avec l’octroi du CEB est
obligatoire pour tous les élèves de 6e primaire et
pour les élèves du 1er degré différencié de l’enseigne-
ment secondaire. Une épreuve destinée aux élèves
de 2e année commune du secondaire, en vue de
l’octroi du certificat d’enseignement secon-
daire du 1er degré, a vu le jour en 2011
de même qu’un test d’enseignement
secondaire supérieur (TESS).

38
LES PREMIERS PAS DANS L’ÉCOLE

4 – Organiser les activités dans la classe


et en dehors de la classe
La rencontre avec le chef d’établissement est aussi
l’occasion de se faire préciser les activités strictement
pédagogiques et les activités extra-pédagogiques à
effectuer.
Parmi les activités strictement pédagogiques figurent
les activités liées à l’enseignement (préparation des
leçons et correction des travaux, cours assurés dans
les classes) et des activités en équipe éducative telles
les réunions de concertation, les conseils de classe,
les journées de formation, etc.
Parmi les activités extra-pédagogiques figurent les
surveillances éventuelles, les rencontres avec les
parents d’élèves, les moments de présence pendant
la période d’inscription, etc.

Plus le « contrat » entre l’enseignant et l’établissement


est clair et explicite en ces matières, plus les relations
auront de chances d’être harmonieuses.

39
Petit guide du jeune enseignant

2
Les procédures
administratives
2.1. Le dossier administratif

Dès son premier emploi, le jeune enseignant doit


constituer son dossier administratif. Il le complétera
et le tiendra à jour tout au long de sa carrière.
Pour ce faire, il devra rassembler une série de docu-
ments dont la plupart devront être délivrés ou certifiés
par l’administration communale de son domicile
(notamment: extrait de casier judiciaire modèle 2,
extrait d’acte de naissance).
La direction ou le secrétariat de l’école lui fournira la
liste précise des documents administratifs à réunir.

Lors de la première entrée en fonction, le chef d’éta-


blissement propose aussi de compléter une déclara-
tion de serment (à dater et signer) et une déclaration
en matière de situation professionnelle. Le serment
(qui figure dans la Constitution) marque notamment
l’adhésion aux règles déontologiques liées au statut
d’enseignant. Il est donc différent du serment de
Socrate que les nouveaux instituteurs préscolaires
et primaires, les nouveaux régents et les nouveaux
agrégés de l’enseignement secondaire supérieur sont
désormais invités à prononcer publiquement au cours
d’une cérémonie organisée, au terme de leurs études,
par la Haute Ecole ou l’Université.

40
LES PREMIERS PAS DANS L’ÉCOLE

2.2. L’acte de désignation

Pour chaque désignation, le pouvoir organisateur


délivre au temporaire un acte écrit reprenant les
mentions suivantes :
❚❚ l’identité du pouvoir organisateur;
❚❚ l’identité du membre du personnel;
❚❚ la fonction à exercer et le volume de la charge;
❚❚ si l’emploi est vacant ou non et, dans ce dernier
cas, le nom du titulaire de l’emploi ;
❚❚ la date d’entrée en service;
❚❚ la date à laquelle la désignation prend fin. Cette
date correspond, au plus tard, à la fin de l’année
scolaire en cours.

2.3. La rémunération

Longtemps, les enseignants temporaires n’ont perçu


leur premier traitement que plusieurs mois après leur
prise de fonction. La Communauté française, qui
paie les enseignants de tous les réseaux, a tout mis en
œuvre pour supprimer ces délais. Les enseignants
temporaires sont à présent payés dès
la fin du premier mois de leur prise
de fonction ou, si cela s’avère
réellement impossible, au
plus tard le 15 du mois
suivant.

Seuls les intérimaires dési-


gnés pour une période infé-
rieure à 15 semaines restent payés
à terme doublement échu (fin octobre
pour les prestations de septembre).

41
Petit guide du jeune enseignant

Fin juin, le temporaire perçoit la rémunération de ses


prestations de juin. Fin juillet et fin août, on lui paie
un « traitement différé » : il s’agit d’un pourcentage
du salaire promérité par ses prestations au cours de
l’année scolaire écoulée. Quant à l’enseignant définitif,
il est payé tous les mois (y compris juillet et août)
à terme échu.

Le salaire de l’enseignant (on parle de «traitement»


dans l’enseignement organisé par la Communauté
française et de «subvention-traitement» dans l’en-
seignement subventionné, officiel ou libre) varie en
fonction de plusieurs paramètres, notamment :
❚❚ le(s) diplôme(s) : instituteur, régent, licencié, agrégé
de l’enseignement secondaire supérieur, certificat
d’aptitudes pédagogiques…;
❚❚ le niveau d’enseignement (fondamental, secondaire
inférieur ou supérieur...);
❚❚ la fonction exercée (surveillant-éducateur, insti-
tuteur, professeur au degré inférieur ou au degré
supérieur,...);
❚❚ le volume des prestations (temps plein, mi-temps…);
❚❚ l’ancienneté dans l’enseignement ou le secteur
public (pour certains cours, on peut aussi valoriser
une « expérience utile » acquise antérieurement
dans le secteur privé).

La rémunération nette dépend aussi du précompte


professionnel (impôt sur les revenus) prélevé en
fonction de la situation familiale : isolé, ménage à
un ou plusieurs revenus, …

Chaque enseignant peut consulter sa «fiche de paie» sur


le site de la Communauté française www.ens.cfwb.be,

42
LES PREMIERS PAS DANS L’ÉCOLE

au moyen d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe


qui lui est communiqué dès son entrée en fonction.

Les enseignants peuvent également obtenir tous les


renseignements sur leur traitement en s’adressant
au bureau régional ou service de gestion chargé de
la fixation et de la liquidation de leur traitement ou
subvention-traitement. Ces services font partie de
l’Administration générale des personnels de l’ensei-
gnement (AGPE) du Ministère de la Communauté
française, leurs coordonnées figurent dans la rubrique
« Adresses utiles ».

2.4. Les procédures à suivre en cas de maladie

Il peut arriver qu’un enseignant soit malade ou doive


s’absenter. Lors de l’entretien d’engagement, le chef
d’établissement aura expliqué les procédures à suivre
en ce cas.
Voici déjà, synthétiquement, les grandes lignes de
ce qu’il convient de faire :
❚❚ L’enseignant avertit la direction de son absence
le plus rapidement possible. Afin de permettre
l’organisation de l’établissement, l’enseignant doit
également avertir le chef d’établissement de tout
retard.
❚❚ Une absence de plus d’un jour doit être justifiée,
dès le premier jour, par l’envoi d’un certificat médi-
cal (modèle A), complété et timbré à l’organisme
officiel de contrôle. Actuellement, cet organisme
est « mensura Absenteisme ASBL ».
❚❚ Au-delà des jours d’absence pour maladie payés
par la Communauté française, ne pas oublier, lors-
que l’on est temporaire, d’adresser en plus à la

43
Petit guide du jeune enseignant

mutuelle un certificat d’incapacité de travail afin


d’être indemnisé.
❚❚ Lors de toute prolongation de l’absence, l’ensei-
gnant doit envoyer un nouveau certificat à l’orga-
nisme de contrôle, au plus tard la veille du jour
où le congé expire. Il doit aussi prévenir le chef
d’établissement de la prolongation.
❚❚ Tout changement de lieu de séjour ou d’adresse au
cours de l’absence doit être signalé à l’organisme
de contrôle. Tout séjour à l’étranger doit être préa-
lablement autorisé par cet organisme.

Le non respect de ces dispositions entraîne le carac-


tère irrégulier de l’absence et la perte du droit au
traitement ou à la subvention-traitement durant
cette période d’absence.

L’examen de contrôle se fait par un médecin envoyé


par l’organisme officiel de contrôle (soit sur l’initiative
de ce dernier, soit à la demande du ministère, soit à
la demande de l’enseignant, soit à la demande de la
direction pour autant que celle-ci adresse sa demande
à l’administration). Ce contrôle peut avoir lieu dès le
premier jour d’absence et durant tout le congé, tous les
jours ouvrables scolaires de 8 h à 20 h (en promotion
sociale ou dans les académies, par exemple contrôle
possible le samedi…) sans que l’organisme de contrôle
ait à annoncer la visite du médecin contrôleur. Si
l’enseignant est absent, le médecin laisse une carte
dans sa boîte aux lettres le priant de le contacter et
de convenir d’un rendez-vous en son cabinet dans
les trois jours ouvrables.

44
LES PREMIERS PAS DANS L’ÉCOLE

2.5. L’évaluation et le rapport de la direction

A tout moment, le chef d’établissement et l’ins-


pecteur peuvent venir inspecter le déroulement du
travail en classe. Ce n’est ni une « punition » ni un
signe de méfiance, mais une pratique habituelle qui
peut aider l’enseignant à s’évaluer et à améliorer son
enseignement.

Au terme d’un remplacement, le chef d’établissement


établit un rapport d’évaluation du travail réalisé. Pour
le faire, il peut demander l’avis de l’inspection.
Ce rapport est de première importance pour l’avenir
professionnel du membre du personnel. Il est donc
nécessaire pour le jeune enseignant de connaître les
critères d’évaluation, les attentes et les exigences à
rencontrer.

Lors d’une désignation de longue durée, il est de


l’intérêt de l’enseignant de solliciter un entretien
d’évaluation auprès du chef d’établissement.

45
Petit guide du jeune enseignant

46
troisième partie

évoluer dans l’école

47
Petit guide du jeune enseignant

Une fois entré dans son école, dans sa classe, le jeune


enseignant va apprendre à y évoluer, jour après jour, à
gérer son travail et celui de ses élèves, à collaborer avec
ses collègues, à dialoguer avec les élèves, les parents
d’élèves, les autres personnels de l’enseignement…
C’est un vaste chantier qui s’ouvre pour le jeune ensei-
gnant : il est normal de ne pas tout maîtriser en un mois
ni même en un an. Il ne faut donc pas se décourager à
la première déconvenue et, surtout, ne jamais hésiter à
demander de l’aide.

1
Gérer son travail dans
la classe et hors de la classe
1.1. Gérer les apprentissages

Amener les élèves à gérer leurs apprentissages n’est pas


chose aisée. Que faire, comment faire, jusqu’où aller… ?
Autant de questions que se posent tous les enseignants
et particulièrement les enseignants débutants.
Les responsables politiques et pédagogiques ont fixé
des balises.
1 – Les référentiels de compétences
Les socles de compétences*, les compétences termi-
nales* et les profils de formation* sont les référentiels
pédagogiques communs à toutes les écoles de tous les
réseaux d’enseignement en Communauté française.
Ces référentiels ont été établis par différentes com-
missions rassemblant des spécialistes de la discipline
et des praticiens qui ont travaillé ensemble dans la
logique du décret « Missions »; ils ont été confirmés
par le Parlement.

48
ÉVOLUER DANS L’ÉCOLE

Une compétence, selon la définition du décret « Mis-


sions », c’est « l’aptitude à mettre en œuvre un ensemble
organisé de savoirs, de savoir-faire et d’attitudes permet-
tant d’accomplir un certain nombre de tâches» (article 5
du décret).

Les socles de compétences fixent les compétences qui


doivent être acquises par tous les élèves dans l’ensei-
gnement fondamental et au premier degré du secon-
daire.

Les compétences terminales ont été définies pour


chaque discipline à la fin de l’enseignement secondaire
général et technique de transition.

Les profils de formation définissent quant à eux les


compétences à atteindre dans l’enseignement pro-
fessionnel et technique de qualification.
2 – Les programmes
Les référentiels de compétences ont été coulés dans
des programmes propres à chaque réseau d’ensei-
gnement, voire à chaque pouvoir organisateur. Ces
programmes définissent les contenus, les situations
d’apprentissage et les orientations méthodologiques.
Ils facilitent ainsi la continuité et la cohérence des
travaux des enseignants.

Chaque enseignant doit donc construire ses cours en se


référant aux programmes en vigueur dans son école.

Ce travail est plus intéressant et plus riche lorsqu’il


s’élabore en équipe éducative.

49
Petit guide du jeune enseignant

3 – Les ressources pédagogiques


Le matériel didactique disponible dans les écoles,
les réseaux, l’administration et diverses associations
permet de mettre en œuvre les programmes de ma-
nière dynamique.
Lorsque l’on arrive dans une nouvelle école, il est
donc utile de s’informer du matériel didactique dis-
ponible : bibliothèque, centre informatique, centre
multimédia, laboratoires de langues et de sciences,
salle de gymnastique et équipements sportifs...

Depuis 2006, la Communauté française soutient l’utili-


sation de manuels et logiciels scolaires. D’une part, elle
a mis en place un dispositif d’agrément des manuels, lo-
giciels et outils pédagogiques; d’autre part, elle a dégagé
des crédits pour intervenir dans les achats de manuels
et logiciels agréés pour les écoles fondamentales et pour
le premier degré du secondaire (cette intervention ne
s’applique pas aux outils pédagogiques).

Chaque enseignant a également accès à une multitude


de ressources pédagogiques, notamment par le biais du
serveur pédagogique http://www.enseignement.be.
Développé au sein du Ministère de la Communauté
française, ce serveur est une véritable mine de ren-
seignements qui renvoie aussi à de nombreux autres
sites et outils.

De plus, la banque de données de Ressources Pédago-


giques en Ligne, RESPEL, constitue un formidable
outil pour les préparations de cours et d’activités. Elle
est accessible à l’adresse http://www.enseignement.
be/respel/.

50
ÉVOLUER DANS L’ÉCOLE

En outre, dans l’environnement social et culturel


de l’école, chaque enseignant peut puiser de l’aide,
des idées et des outils. C’est le cas notamment des
bibliothèques publiques, des centres culturels, des
centres sportifs, des musées, des journaux écrits,
parlés et télévisés (avec leurs sites respectifs et leurs
émissions podcastables), de la médiathèque, ...

Enfin, chaque enseignant peut tirer profit de la lec-


ture du magazine trimestriel « PROF », édité par
l’Administration générale de l’Enseignement et de
la Recherche scientifique. Les objectifs du magazine
sont d’alimenter la réflexion de ses lecteurs, de les
informer sur les réformes et débats en cours, de leur
faire part de bonnes pratiques, et de leur rendre service
en mentionnant les nouvelles ressources disponibles.
Chaque numéro de 44 pages, envoyé gratuitement
à leur domicile, propose deux dossiers thématiques
et des rubriques récurrentes. Sa version électronique
est téléchargeable sur www.enseignement.be/prof.

1.2. Gérer le groupe

Chahut, chambard, indiscipline... autant de spectres


qui hantent les jeunes enseignants.
Pour nombre d’entre eux, la gestion du groupe repré-
sente l’une des principales difficultés des premiers
temps de la profession. La plupart des jeunes ensei-
gnants ressentent même les problèmes relationnels
comme globalement plus importants que les pro-
blèmes didactiques. C’est encore plus vrai dans le
secondaire que dans le fondamental.

51
Petit guide du jeune enseignant

1 – L’autorité, la discipline

Le règlement d’ordre inté-


rieur de l’établissement
permet de connaître les
limites fixées par l’école
et de poser
un certain
nombre
de balises.

L’autorité est indispensable dans la classe et dans


l’école. Elle est d’autant mieux acceptée qu’elle est
légitime, porteuse de sens et que les limites posées
(arriver à temps, ne pas fumer, ne pas utiliser son
GSM, etc.) sont respectées par les adultes autant
que par les jeunes. Ceux-ci sont généralement plus
respectueux s’ils se sentent eux-mêmes respectés.

Les manquements des élèves à leur métier d’étudiant


ou aux règles qui fondent le bien commun doivent être
sanctionnés. La plupart des écoles disposent d’une grille
de sanctions progressives. Si un tel système n’existe
pas, rien n’empêche l’enseignant de passer un contrat
clair avec ses élèves, en s’appuyant sur le ROI. Cela a le
mérite d’éviter le sentiment de partialité, de diminuer la
subjectivité et de se conformer à un référent commun.

52
ÉVOLUER DANS L’ÉCOLE

2 – L a supervision, les réseaux d’échanges,


les personnes-ressources
Aucun enseignant ne doit rester seul pour faire face à
ses difficultés, qu’elles soient de nature pédagogique
ou de nature relationnelle. Il existe d’ailleurs diverses
possibilités d’aide et de soutien.

❚❚  a récente réforme de l’Inspection a été accom-


L
pagnée par la création de services de conseil et de
soutien pédagogiques au sein des réseaux (dispo-
sitions du décret du 8 mars 2007).
Les directions peuvent donc s’adresser à ces services
de soutien pour demander d’apporter une aide
spécifique à un jeune enseignant.
❚❚ L’enseignant peut bénéficier de l’aide d’un « tuteur »
ou « parrain » à qui il pourra s’adresser. Malheureu-
sement, trop peu d’établissements scolaires orga-
nisent ce suivi. Si une telle organisation n’existe pas
dans l’établissement, le jeune enseignant peut se
choisir un « parrain » lui-même (par exemple, un
collègue expérimenté, un ancien maître de stage,
un de ses formateurs).
❚❚ Les réseaux d’échanges de jeunes enseignants en
début de carrière, prestant des services dans différents
établissements scolaires, est également une piste
intéressante. Elle permet à de jeunes instituteurs ou
à de jeunes professeurs de confronter leurs pratiques,
d’échanger leurs expériences et leurs solutions.

De tels réseaux se développent sur internet. Une liste


de discussion « instit@cfwb » est proposée depuis 2003
aux instituteurs et institutrices par le Ministère de la
Communauté française. La liste est accessible sur le
site www.enseignement.be.

53
Petit guide du jeune enseignant

Mais il existe bien d’autres initiatives, par exemple,


le « Certnef » propose différentes actions en rapport
avec l’utilisation pertinente des outils technologiques ;
« Enseignons.be » s’adresse aux enseignants de toutes
disciplines et tous niveaux en mettant à leur dispo-
sition un forum…

Pour permettre aux enseignants d’accéder à l’ensemble


de ces réseaux, le site enseignement.be les répertorie.
Des listes sont mises à jour dans les pages discipli-
naires ; elles concernent la plupart des disciplines,
par niveau d’enseignement ainsi que les TIC.

❚❚  nfin, pour des problématiques spécifiques, il est


E
possible de s’adresser à des personnes-ressources. Le
professeur de psychopédagogie de la Haute Ecole
ou du service de l’agrégation de l’Université dont
on est issu, peut être d’un précieux secours pour
répondre à des questions précises ou pour aiguiller
l’enseignant vers une personne compétente.
3 – Assistance en justice et/ou psychologique
Il arrive que des enseignants soient confrontés à
des agressions psychologiques et parfois physiques
à l’école. C’est toujours inacceptable et tout doit être
mis en œuvre pour éviter pareilles situations. Mal-
heureusement, les programmes de prévention de la
violence, si nombreux et bien construits soient-ils,
ne pourront jamais empêcher que des faits violents
soient perpétrés dans le cadre scolaire. La Commu-
nauté française dispose donc de moyens destinés à
soutenir le membre d’une équipe éducative victime
de comportements agressifs et violents.

54
ÉVOLUER DANS L’ÉCOLE

Quels sont ces moyens?


Il s’agit d’une assistance en justice (prise en charge par-
tielle ou totale des honoraires et des frais d’avocat et de
procédure) et/ou psychologique d’urgence (12 séances
maximum chez un psychologue et/ou un psychiatre).

Qui peut en bénéficier?


Toute personne exerçant sa fonction en tout ou en
partie ou chargée d’une mission dans un établisse-
ment d’enseignement fondamental ou secondaire,
ordinaire ou spécialisé, organisé ou subventionné par
la Communauté française, ainsi que dans un centre
psycho-médio-social organisé ou subventionné par
la Communauté française.

Dans quelles situations?


Pour toute atteinte physique et/ou psychologique
ainsi que toute détérioration aux biens commise soit
par un élève, soit par un tiers sur instigation ou avec
la complicité de celui-ci, soit par un membre de la
famille de l’élève ou toute personne habitant sous le
même toit, dans le cadre du service ou en relation
directe avec celui-ci, soit par toute autre personne,
pour autant qu’il soit démontré par la victime que
l’agression est en relation directe avec le service.

Condition importante à l’octroi de cette aide?


Avoir déposé une plainte auprès des autorités ju-
diciaires.

Comment solliciter cette aide?


Sauf cas de force majeure dûment motivé, la vic-
time introduit sa demande par recommandé avec
accusé de réception, dans les 8 jours ouvrables de la

55
Petit guide du jeune enseignant

survenance des faits, auprès de la Direction générale


de l’Enseignement obligatoire*. Dans les mêmes
conditions, copie de la demande est adressée au chef
d’établissement pour les établissements organisés par
la Communauté française et au PO pour les établis-
sements subventionnés par la Communauté française.

Changement d’établissement scolaire


Enfin, si l’enseignant victime d’une agression ne
supporte plus de rester dans l’école, il peut solliciter
sa désignation dans un autre établissement.
Les procédures pour obtenir cette désignation sont
différentes selon que l’enseignant est statutaire (défi-
nitif ) ou temporaire. Diverses procédures existent
selon les divers types de temporaires et de statuts.

1.3. Gérer les relations


1 – Les relations avec les élèves
Les élèves sont à l’école pour apprendre et pour
construire leurs apprentissages. L’école est faite pour
eux. Ils ont donc leur mot à dire et leur place à
prendre dans son fonctionnement. Leur participation
se réalise généralement grâce à l’action des délégués
de classe et à leur représentation dans les conseils
d’élèves (appelés aussi, dans le fondamental, conseils
des enfants) ainsi que dans les conseils de participa-
tion (Voir ci-dessous au point 3).

Quand on arrive dans une classe du secondaire, il


est utile de s’enquérir de l’identité des délégués, de
les rencontrer et de discuter avec eux des mesures
concrètes à prendre, de leur point de vue, pour favo-
riser les apprentissages. Il est utile aussi de s’informer

56
ÉVOLUER DANS L’ÉCOLE

du mode de fonctionnement du conseil des élèves,


de ses compétences et des sujets qu’il aborde.
2 – Les relations avec les parents
Les relations avec les parents de ses élèves
Des relations positives entre l’école et la famille sont
essentielles pour favoriser la réussite des élèves. Cela
suppose un certain nombre de contacts et de ren-
contres entre les enseignants et les parents d’élèves.
Certains contacts sont noués lors des réunions de
parents, collectives et individuelles, organisées par
l’école. D’autres rencontres peuvent être suscitées
soit par l’enseignant, soit par les parents, soit par la
direction de l’école, sur rendez-vous.

La maîtrise insuffisante de la langue française par


les parents peut constituer un obstacle important
dans les relations individuelles avec les enseignants.
Demander aux élèves de servir d’interprètes n’est
pas une bonne solution puisqu’ils sont alors juges et
parties. D’autres possibilités existent, notamment le
service d’interprétariat du CIRE* qui peut mettre à
la disposition des écoles des interprètes compétents
dans une soixantaine de langues.

Les relations avec les parents des élèves de l’école


Le rôle des parents dans l’école est plus large que leur
participation à la seule réussite de leur enfant. Ils sont
aussi partie prenante dans le bon fonctionnement de
l’école grâce aux associations de parents.
Une association de parents est un groupe de parents
représentatifs de l’ensemble des parents de l’école. Elle
a pour mission d’être un lieu d’échanges entre parents
et enseignants, de permettre aux enseignants de mieux

57
Petit guide du jeune enseignant

connaître leurs élèves en rencontrant leurs familles


lors d’activités socioculturelles et, ainsi, de mieux tenir
compte des interactions entre la vie scolaire et la vie
familiale. L’association de parents ne s’occupe pas des
cas individuels, mais elle aide l’ensemble des parents
à s’intéresser à l’éducation scolaire de leurs enfants et
à la vie de l’école. Elle suscite la participation de tous
les parents pour collaborer avec l’école.
Son premier souci est d’organiser un
dialogue permanent
entre tous les par-
tenaires de l’école
pour le bien-être
de chacun des
élèves.

Il est donc
utile de savoir
s’il existe une
association de
parents dans
l’école, quel est son rôle et quelles relations il est
possible et souhaitable d’établir avec elle.

Les associations de parents sont généralement


membres de l’une des deux grandes fédérations des
associations de parents : la FAPEO* (dans l’enseigne-
ment officiel) et l’UFAPEC* (dans l’enseignement
libre).
3 – Le Conseil de participation
Le décret « Missions », en son article 69, institue
le Conseil de participation. Celui-ci comprend des
membres de droit (notamment la direction de l’école

58
ÉVOLUER DANS L’ÉCOLE

et le pouvoir organisateur) et des membres élus (repré-


sentants des enseignants, des parents, des élèves, du
personnel administratif et ouvrier) ainsi que des par-
tenaires extérieurs. Il constitue un « groupe porteur »
des projets, idées et aspirations de l’ensemble de la
communauté éducative. Tous les acteurs de l’école
doivent donc pouvoir, via le Conseil, proposer des
éléments à intégrer dans le projet d’établissement avant
que celui-ci soit approuvé par le pouvoir organisateur.
Dans les établissements où il fonctionne activement,
ce Conseil permet donc aux enseignants de faire
entendre leur voix. Il permet aussi de savoir ce que
pensent et ce que souhaitent les autres acteurs de la
communauté éducative.
4 – Les relations avec d’autres partenaires de l’école
Les centres psycho-médico-sociaux (CPMS)
Le CPMS est l’un des principaux partenaires de
l’école, mais il est indépendant d’elle.
Toutes ses prestations sont gratuites et tout consul-
tant est assuré du secret professionnel. Il ne faut pas
hésiter à faire appel à ses services, à le consulter ou
à lui demander conseil.

Chaque école est desservie par un CPMS. Chacun


comporte un personnel interdisciplinaire (psycho-
logue, assistant social, auxiliaire paramédical, infir-
mier...). Leur travail consiste à assurer le dévelop-
pement maximal de chaque élève par des tâches de
guidance dans les enseignements maternel, primaire
et secondaire.

Un membre du CPMS peut assister avec voix consul-


tative aux réunions du Conseil de classe dont l’une

59
Petit guide du jeune enseignant

des tâches est l’orientation des élèves. Le CPMS


assure l’admission ou le passage de l’élève dans un
enseignement spécialisé adapté à ses besoins.

Les équipes des CPMS répondent aussi à des situa-


tions pédagogiques difficiles vécues par les élèves,
leurs parents et leurs enseignants : troubles de l’ap-
prentissage, accrochage affectif, situation conflictuelle.
Elles utilisent des techniques diversifiées pour mener
ces missions à bien.

60
ÉVOLUER DANS L’ÉCOLE

2
Les relations avec les collègues
La rencontre avec les collègues, la volonté de s’intégrer
dans l’équipe et d’y prendre sa place sans s’imposer sont
autant de garanties d’un travail fructueux dans l’établis-
sement.

C es relations s’amorcent dès le tout premier jour :


lors de l’entretien avec le chef d’établissement ou le
jour de l’entrée en fonction, il est souhaitable de visiter
l’école et d’y trouver quelques repères. Si l’on enseigne
dans le secondaire, c’est l’occasion aussi de rencontrer
les éducateurs responsables de ses
élèves et de se faire mettre au
courant de la manière
dont s’organisent
les intercours.

Elles s’intensifient ensuite, au fil du temps. S’engager


dans des projets collectifs, participer à des activités
interdisciplinaires ou extrascolaires sont autant de
moyens de prendre sa place dans l’école.

61
Petit guide du jeune enseignant

2.1. Prendre sa place dans l’équipe éducative


1 – La salle des professeurs
La salle des professeurs est le lieu où les enseignants
se retrouvent, reçoivent et échangent des informa-
tions. C’est souvent là que se trouvent les valves ou
panneaux de communication et d’information, le
présentoir des revues.

Les premières heures passées en salle des professeurs


ne sont pas toujours faciles. Il faut en effet s’intégrer
dans le groupe, quelquefois faire face aux réticences
des aînés vis-à-vis de jeunes enseignants. Certaines
écoles ont la bonne idée de proposer un « tuteur » ou
« parrain » aux nouveaux enseignants. Lorsque c’est
le cas, ce collègue facilite les relations avec les autres
enseignants et l’intégration dans l’école.
2 – La concertation et les conseils de classe
Au fil des dernières années, le métier d’enseignant
a pris une dimension de plus en plus collective. Le
courant est assez lent car, dans l’histoire de l’ensei-
gnement, tout a longtemps poussé les enseignants à
l’individualisme. Les choses commencent à changer
car, depuis une bonne vingtaine d’années, les réformes
vont toutes en ce sens.

Les concertations
Pour qu’il y ait cohérence et continuité dans les
apprentissages, il faut une véritable concertation entre
les enseignants. Qui dit concertation, dit espaces et
temps de paroles rendus possibles, encouragés voire
institutionnalisés.

62
ÉVOLUER DANS L’ÉCOLE

Ces concertations sont organisées dans l’enseigne-


ment fondamental où des périodes sont prévues
dans l’horaire des enseignants. Dans certains éta-
blissements secondaires, elles existent aussi mais ce
n’est pas le cas partout, faute de plages prévues à cet
effet dans l’horaire.

Le conseil de classe
Dans l’enseignement secondaire, le Conseil de classe
est le lieu de concertation de tous les enseignants en
charge d’une même classe. Il se réunit plusieurs fois
par an. Il prend les décisions relatives au passage de
classe ou de cycle et à la délivrance des diplômes,
certificats et attestations de réussite au sein de l’éta-
blissement d’enseignement. Il joue donc un rôle
important dans l’orientation des élèves. Le conseil
de classe débat aussi de toute question concernant
une classe (article 95 du décret «Missions »).

Il est présidé par le chef d’établissement ou son


délégué et il comprend tous les membres du per-
sonnel enseignant en charge de l’élève, y compris le
professeur de religion ou de morale non confession-
nelle. Un membre du Centre PMS et les éducateurs
concernés peuvent y assister avec voix consultative.
Tout enseignant titulaire ayant fonctionné au moins
2 mois de l’année scolaire peut également y assister
avec voix consultative.

Le jeune enseignant qui arrive dans une école doit


donc s’informer du déroulement des concertations
et/ou des conseils de classe, de leurs horaires et de
la façon la plus adéquate de les préparer.

63
Petit guide du jeune enseignant

2.2. Prendre sa place dans la profession

Dans sa classe, l’enseignant


est généralement seul avec
ses élèves. Il n’est pas seul
pour autant dans l’exer-
cice de sa profession.
De multiples organi-
sations aux finalités
diverses peuvent
lui apporter un
outil précieux dans
la réalisation des différentes
facettes de sa profession.
1 – Les associations d’enseignants
Les associations disciplinaires
Dans le secondaire, il existe des associations d’ensei-
gnants structurées par discipline. Elles organisent
diverses activités en relation avec la matière à ensei-
gner. Certaines d’entre elles font partie d’associations
européennes et internationales.

On peut trouver une liste de ces associations et fédé-


rations d’enseignants sur le site http://www.enseigne-
ment.be>Carrieres>Contact

Les associations interdisciplinaires


Il existe aussi des associations qui rassemblent des
enseignants de tous niveaux d’enseignement.

❚❚ « ChanGements pour l’Egalité » (CGE), le nouveau


nom de la Confédération Générale des Ensei-
gnants*, est une association pédagogique pluraliste

64
ÉVOLUER DANS L’ÉCOLE

qui regroupe des enseignants de tous les niveaux


(du maternel au supérieur) et de tous les réseaux
d’enseignement. Elle organise des formations,
conférences, débats et chaque année, durant l’été,
des rencontres pédagogiques qui proposent de
nombreux ateliers pratiques…
❚❚ La Ligue de l’Enseignement et de l’Education
permanente* est une association qui regroupe des
enseignants de l’enseignement officiel. Elle organise
des formations, conférences, débats...
2 – Les organisations syndicales
Dans la plupart des établissements scolaires, des en-
seignants ou d’autres membres du personnel exercent
la fonction de délégué d’une organisation syndicale.
Les centrales syndicales ne sont pas des groupe-
ments corporatistes fermés sur eux-mêmes, mais des
associations professionnelles soucieuses de défendre
et de promouvoir la qualité d’un service d’enseigne-
ment démocratique, ouvert à tous, ce qui ne peut
être dissocié de la recherche d’une valorisation de
la profession d’enseignant.

Les enseignants affiliés à une centrale syndicale béné-


ficient de l’aide des services « chômage » de l’inter-
professionnelle (CSC*, FGTB* ou CGSLB*) dont fait
partie leur Centrale de l’enseignement. Cela permet
d’accélérer leur dossier de chômage, de garantir le
paiement de leurs allocations et d’assurer leur défense
en cas de conflit avec l’ONEM ainsi qu’avec leur
établissement, leur pouvoir organisateur ou la Com-
munauté française.

65
Petit guide du jeune enseignant

Chaque centrale syndicale publie une revue envoyée


à ses affiliés en ordre de cotisation.
Cette cotisation est partiellement ristournée grâce
aux primes syndicales octroyées par la Communauté
française et dont bénéficie tout membre du personnel
affilié à une organisation syndicale.
Les enseignants peuvent s’affilier à une centrale syndi-
cale qu’ils aient un emploi temporaire ou définitif ou
qu’ils soient demandeurs d’emploi. Pour s’affilier, ils
peuvent s’adresser soit au délégué de leur établisse-
ment scolaire s’il y en a un, soit à la centrale syndicale
de leur région.

66
Quatrième partie

élargir ses horizons

67
Petit guide du jeune enseignant

1
Gérer sa propre formation
La gestion de sa formation continuée commence dès le
premier jour de l’entrée en fonction. Bien sûr, dans les
premiers temps, la priorité est donnée au travail dans la
classe et dans l’école, à la résolution des nombreux pe-
tits problèmes que chaque jour apporte. Et l’on est bien
légitimement plus soucieux de mettre en œuvre tout ce
que l’on a appris au cours de sa formation initiale que
de se tourner déjà vers de nouveaux apprentissages.

G énéralement, on se tourne vers la formation


continuée d’abord pour trouver des réponses aux
questions que l’on se pose dans son travail quotidien,
que ce soit dans la gestion des apprentissages ou dans
la gestion du groupe.

Mais il est nécessaire aussi de découvrir les résultats


des dernières recherches, de se «remettre à niveau»,
d’adapter sa pratique aux connaissances récentes, de la

68
élargir ses horizons

confronter à celle de ses collègues. Bref, de mettre et


remettre à jour ses connaissances, ses représentations,
ses habitudes, ses expériences.

1.1. Six demi-jours obligatoires par an

C’est le sens des décrets du 11 juillet 2002; ils pres-


crivent que tout enseignant doit suivre six demi-jours
de formation obligatoire par an, selon des modalités
et conditions définies par le Gouvernement.

Ces demi-jours sont répartis en niveaux différents :


❚❚ Un niveau commun à tous les réseaux (l’interréseaux):
le contenu des formations cible les thèmes communs
à l’ensemble des réseaux d’enseignement.
L’IFC (Institut de la formation en cours de carrière)
est chargé de l’organisation de ces formations. Il
propose notamment des journées de formation
spécifiques pour les jeunes enseignants; voir, pour
le détail, les textes et le programme de formation
sur le site http://www.ifc.cfwb.be
❚❚ Un niveau propre à chaque réseau: le contenu de
formation vise plus spécifiquement les projets
éducatif et pédagogique propres au réseau;
❚❚ Un niveau particulier pour chaque établissement ou
chaque pouvoir organisateur : le contenu concerne
essentiellement les priorités fixées dans le projet
d’établissement.

1.2. Des formations sur base volontaire

D’autres formations, suivies sur base volontaire, du-


rant le temps scolaire ou en dehors de celui-ci, sont
également proposées aux enseignants.

69
Petit guide du jeune enseignant

Il importe donc d’être attentif aux catalogues ou


journaux de formation envoyés chaque année par
les organismes de formation*. Ils proposent des
formations variées, sérieuses, qui permettent vrai-
ment d’approfondir et de renouveler sa pratique et
favorisent les contacts avec d’autres collègues soucieux
des mêmes problématiques.

2
Des initiatives culturelles,
scientifiques

D e nombreuses initiatives culturelles, scientifiques,


artistiques, sportives sont également organisées
à l’intention des enseignants et/ou de leurs classes.
Elles sont généralement annoncées dans la presse.
Certains chefs d’établissement les affichent également
aux panneaux d’information de l’école. Il ne s’agit alors
que de faire preuve d’attention et d’oser s’inscrire. Très
vite, cela deviendra un besoin.

Citons, entre autres initiatives de grand intérêt:


❚❚ Le Printemps des Sciences qui mobilise, chaque année
en mars, plusieurs Hautes Ecoles et toutes les Uni-
versités de la Communauté;
❚❚  Les opérations « Journalistes en classe » et « Ouvrir
mon quotidien » qui visent l’éducation aux médias et
s’adressent à tous les élèves dès la cinquième primaire
et à leurs enseignants. (Plus de renseignements
sur les sites: http://www.ouvrirmonquotidien.be et
http://www.agjpb.be);
❚❚ Les nombreuses opérations culturelles proposées
par le Ministère de la Communauté française en
lien avec la langue et la lecture comme « La fureur

70
élargir ses horizons

de lire », « La langue française en fête », « Le prix des


Lycéens de littérature », la « Bataille des livres », ou
encore « Le prix des lycéens du cinéma ». A découvrir
sur les sites : http://www.culture-enseignement.
cfwb.be, http://www. lettresetlivre.cfwb.be, http://
www.culture.be.

De très nombreuses activités sont annoncées dans


la section « Actualités-agenda » du site http://www.
enseignement.be et dans la « Lettre d’information »
mensuelle du site enseignement.be à laquelle il est
possible de s’abonner. Elle permet d’être tenu au
courant des mises à jour effectuées sur le site ainsi
que de l’existence de divers projets ou initiatives qui
ont un intérêt dans le cadre scolaire.

3
Bénéficier
d’échanges
3.1.Le programme pour l’éducation
et la formation tout au long de la vie
de l’Union européenne (LLP)

Les enseignants sont particulièrement favorisés par


les programmes d’échanges européens.

Le programme LLP est la nouvelle stratégie intégrée


de l’Union européenne pour la formation et l’éducation
tout au long de la vie. Pour la période 2007-2013, il
propose un ensemble d’actions dans le domaine de
l’éducation :

71
Petit guide du jeune enseignant

1 – Le programme Comenius

Ce programme a pour objet de développer la coopé-


ration entre les établissements scolaires des différents
pays d’Europe dans l’enseignement maternel, primaire
et secondaire.

Il propose aux écoles participantes des partenariats


scolaires, projets axés sur un ou plusieurs thèmes
d’intérêt commun. Il organise aussi des projets axés
sur la mobilité tant en formation initiale (assistanat
Comenius pour futurs professeurs) qu’en formation
continuée. (Le catalogue européen des formations
est disponible sur le site Internet http://www.aef-
europe.be).
2 – Le programme Grundtvig
Ce programme encourage la mobilité et la coopé-
ration européenne entre personnes ou institutions
d’éducation des adultes. En Communauté française,
il concerne donc principalement les organisations

72
élargir ses horizons

d’éducation permanente ainsi que l’enseignement


de promotion sociale.

Ce programme offre différentes opportunités telles


que des bourses de formation continue (destinées au
personnel de l’éducation des adultes, sur des thémati-
ques diverses) ainsi que la mise en place de partenariats
éducatifs (partenariat entre institutions d’éducation des
adultes sur une thématique d’intérêt commun).
3 – Le programme Erasmus
Ce programme veut encourager la coopération trans-
nationale et la mobilité des étudiants et celle des
professeurs dans l’enseignement supérieur.
Les projets doivent être introduits par les institutions
d’enseignement bénéficiant de la charte Erasmus.
4 – Le programme Leonardo da Vinci
Ce programme a pour objet de développer la mo-
bilité tant des élèves (de l’enseignement technique
et professionnel, de l’enseignement en alternance,
de promotion sociale) que des enseignants et des
formateurs. Il subventionne, par le biais de bourses,
des stages en entreprise ou en centre de formation
pour les jeunes, partout en Europe.

Il accorde également des subventions aux éducateurs


et formateurs qui souhaiteraient améliorer leur ca-
pacité professionnelle grâce à des échanges et des
rencontres avec d’autres collègues européens.
Le programme encourage également la coopération
européenne entre les enseignants, les institutions
d’éducation et de formation et le monde de l’entrepri-
se par la mise en place de partenariats européens.

73
Petit guide du jeune enseignant

3.2. Autres programmes d’échanges

D’autres possibilités d’échanges existent, que ce


soit en Belgique même, en Europe ou vers d’autres
continents.
1 – Le programmes Trèfle du Fonds Prince Philippe
Ce programme favorise les échanges intercommunau-
taires pour l’enseignement primaire et secondaire. Il a
été lancé en 1994 par la Fondation Roi Baudouin à la
demande des trois Ministères de l’Enseignement des
Communautés française, flamande et germanophone.
Depuis 1998, il est pris en charge par le Fonds Prince
Philippe.

«Trèfle» encourage et subsidie des échanges de


classes entre les trois communautés; il concerne
les élèves et leurs enseignants à partir des 5e et 6e
années de l’enseignement primaire et de l’enseigne-
ment secondaire (toutes orientations confondues).
Ses objectifs sont la découverte réciproque des spé-
cificités culturelles dans le respect des identités de
chacun, par le biais d´activités éducatives, culturelles,
sportives ou familiales ainsi qu’un apprentissage
linguistique vivant dans un contexte de vie quoti-
dienne.
2 – Les programmes des Relations internationales
Wallonie-Bruxelles International (le service des
Relations internationales de la Communauté fran-
çaise Wallonie-Bruxelles, de la Région wallonne et
de la Commission communautaire française de la
Région Bruxelles-Capitale) est à la disposition de
chaque enseignant désireux d’effectuer un voyage

74
élargir ses horizons

d’échange à l’étranger, d’enseigner à l’étranger ou


encore de se lancer dans une activité de coopération
au développement.

L’Association pour la Promotion de l’Education et de


la Formation à l’Etranger (Apefe) permet de réaliser
au mieux cette dernière mission.

Pour tous renseignements, consulter le site Internet


http://www.wbi.be ou le site http://www.apefe.be

75
Petit guide du jeune enseignant

76
en guise de conclusion

En guise de
conclusion
Présentées toutes ensemble, ces démarches peuvent
sembler bien lourdes aux jeunes enseignants, voire même
rebuter certains d’entre eux. Dans la pratique, elles se
feront progressivement, les unes après les autres et
les apprentissages s’effectueront peu à peu au contact
des autres acteurs de l’école, tant les collègues que les
élèves.

T rouver sa place au sein d’une école ne se fait


pas du jour au lendemain, ni toujours dans un
cadre idéal. Et, comme leurs élèves, les enseignants
apprennent par essais et erreurs! Il faut donc prendre
le temps d’apprendre et ne pas se décourager…

Ce « Petit guide » n’a pas pour ambition d’illustrer de


façon exhaustive les étapes de l’insertion profession-
nelle du jeune enseignant. Son but est de lui servir
d’outil pour se familiariser avec les structures et les
habitudes du système scolaire. Il veut permettre aux
nouveaux professeurs de se poser les bonnes ques-
tions au bon moment et d’y trouver les pistes pour
construire les réponses adéquates.

Aucun guide ne remplace l’expérience vécue. Le jeune


enseignant ne doit donc pas hésiter à apporter son
expérience personnelle au nouvel univers dans lequel
il s’intègre. Si ses collègues contribuent grandement à
son apprentissage, le nouveau professeur doit prendre
conscience que son apport personnel peut également

77
Petit guide du jeune enseignant

contribuer à améliorer et renouveler les pratiques


d’enseignement. S’il a tout à gagner de l’expérience
professionnelle des « anciens », ses connaissances
des progrès pédagogiques et des nouvelles réformes
lui seront tout aussi précieuses. Il peut intervenir
avec doigté mais aussi avec détermination et ne
pas se laisser contaminer par les inévitables « à quoi
bonistes »…

Ainsi, le jeune enseignant pourra pleinement jouer


son rôle d’agent de changement et d’innovation.

78
infos pratiques

Infos pratiques

1
Le jargon de la profession

Comme toutes les professions, l’enseignement possè-


de un vocabulaire spécial, son jargon propre. Il est im-
portant de bien comprendre et maîtriser ses subtilités
pour l’utiliser à bon escient et pour pouvoir l’expliquer
simplement aux autres membres de la communauté
éducative, aux élèves et à leurs parents notamment.

Ancienneté

Il faut distinguer trois types d’ancienneté :


❚❚ L’ancienneté pécuniaire pour laquelle comptent
les services prestés dans l’enseignement et dans
les pouvoirs publics, aux conditions fixées par la
réglementation;
❚❚ L’ancienneté de service pour laquelle comptent les
seuls services prestés au sein d’un même pouvoir
organisateur (Exemple: si un enseignant preste des
services pour une Province, celle de Namur par
exemple, puis en preste pour la Ville de Namur,
cette dernière ne peut et ne doit pas tenir compte
des services prestés pour l’autre PO);
❚❚ L’ancienneté de fonction pour laquelle est pris en
compte le nombre d’années dans l’exercice d’une
fonction bien déterminée au sein d’un même pou-
voir organisateur.

79
Petit guide du jeune enseignant

Compétences
Compétence
Aptitude à mettre en œuvre un ensemble organisé
de savoirs, de savoir-faire et d’attitudes permettant
d’accomplir un certain nombre de tâches.

Socles de compétences
Référentiel présentant de manière structurée les com-
pétences de base à exercer jusqu’au terme des huit
premières années de l’enseignement obligatoire et celles
qui sont à maîtriser à la fin de chacune des étapes de
celles-ci parce qu’elles sont considérées comme néces-
saires à l’insertion sociale et à la poursuite des études.

Compétences terminales
Référentiel présentant de manière structurée les
compétences dont la maîtrise à un niveau déterminé
est attendue à la fin de l’enseignement secondaire.

Profil de formation
Référentiel présentant de manière structurée les
compétences à acquérir en vue de l’obtention d’un
certificat de qualification.
Par la voie hiérarchique
Un document transmis par la voie hiérarchique n’est
pas envoyé directement à l’autorité concernée mais via
les étapes successives de la hiérarchie : enseignant, chef
d’établissement, administration, Ministre, par exemple.
Pouvoir organisateur
Le pouvoir organisateur est l’autorité qui organise
une école. Cette autorité peut être exercée par un
pouvoir public (Communauté française, Ville, Com-

80
infos pratiques

mune, Province, Cocof ) ou par une institution privée


(personne physique ou morale).
Réseau
Un réseau d’enseignement est un ensemble d’écoles
appartenant à un même pouvoir organisateur ou
un ensemble d’écoles organisées par des pouvoirs
organisateurs de même nature juridique:
❚❚ L e réseau de la Communauté française est composé
de toutes les écoles organisées par la Communauté
française, le pouvoir organisateur et le réseau se
confondent;
❚❚ L e réseau officiel subventionné est composé des
écoles organisées par d’autres pouvoirs organisa-
teurs publics : Ville, Commune, Province, Cocof
et subventionnées par la Communauté française;
❚❚ L e réseau libre subventionné est composé des écoles
organisées par des pouvoirs organisateurs privés
(par exemple, des ASBL) on y distingue les pou-
voirs organisateurs de l’enseignement confessionnel
et les pouvoirs organisateurs de l’enseignement non
confessionnel et subventionnées par la Commu-
nauté française.
Organe de représentation et de coordination
des pouvoirs organisateurs
Quatre organes de représentation et de coordination
des pouvoirs organisateurs subventionnés sont reconnus
par le Gouvernement de la Communauté française :
❚❚ L e Conseil de l’enseignement des communes et des
provinces (CECP) représente les pouvoirs publics
subventionnés organisant des écoles fondamentales,
primaires et maternelles ordinaires ou spécialisées
et des écoles secondaires spécialisées;

81
Petit guide du jeune enseignant

❚❚ Le Conseil des pouvoirs organisateurs de l’enseignement


officiel neutre subventionné (CPEONS) représente
les pouvoirs publics subventionnés organisant des
écoles secondaires, supérieures et de promotion
sociale;
❚❚ Le Secrétariat général de l’enseignement catholique
(SeGEC) représente les pouvoirs organisateurs
d’enseignement libre subventionné catholique;
❚❚ La Fédération des écoles libres subventionnées indé-
pendantes (FELSI) représente les pouvoirs orga-
nisateurs d’enseignement libre subventionné de
caractère non confessionnel.
Caractère
On distingue également les écoles et les pouvoirs
organisateurs selon leur caractère: confessionnel ou
non confessionnel.
Relèvent de l’enseignement confessionnel les écoles et
les pouvoirs organisateurs qui organisent un enseigne-
ment inspiré d’une confession particulière (catholique,
protestante, israélite, islamique ou orthodoxe).
Relèvent de l’enseignement non confessionnel les écoles
dont le pouvoir organisateur ne se réclame d’aucune
confession. En font partie :
❚❚ toutes les écoles organisées par la Communauté
française (dont les enseignants doivent respecter
le décret du 31 mars 1994 sur la neutralité) ;
❚❚ les écoles organisées par les pouvoirs organisateurs
affiliés au CPEONS, au CECP et à la FELSI (ces
pouvoirs organisateurs pouvant adhérer au principe
de neutralité).

82
infos pratiques

2
Adresses utiles

Note : ces adresses ont été mises à jour en juin 2011.


Depuis lors, il est possible que certaines d’entre elles
ne soient plus valables.

MINISTÈRE DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE


Téléphone vert : 0800-20.000
Site Internet : http://www.cfwb.be

Administration générale de l’Enseignement


et de la Recherche scientifique (AGERS)
Boulevard du Jardin Botanique, 20-22 (3e étage)
à 1000 Bruxelles.
Tél. : 02-690.81.00 - Fax : 02-690.80.24

Direction générale de l’Enseignement obligatoire


Rue Adolphe Lavallée, 1 à 1080 Bruxelles.
Tél. : 02-690.80.00

Direction générale de l’Enseignement non obligatoire


Rue Adolphe Lavallée, 1 à 1080 Bruxelles
Tél. : 02-690.87.00

Service général du Pilotage du système éducatif


Boulevard du Jardin Botanique, 20-22 (2e étage)
à 1000 Bruxelles.
Tél. : 02-690.81.00 - Fax : 02-690.82.39
Serveur pédagogique:
http://www.enseignement.be

83
Petit guide du jeune enseignant

Service général de l’enseignement organisé


par la Communauté française
Boulevard du Jardin Botanique, 20-22 (1er étage)
à 1000 Bruxelles.
Tél. : 02-690.81.00 - Fax : 02-690.80.24.
Serveur pédagogique: http://www.restode.cfwb.be
Un annuaire détaillé des services et des membres du per-
sonnel de l’ Administration générale de l’Enseignement et
de la Recherche scientifique (AGERS) figure sur le site :
http://www.enseignement.be

Service général de l’Inspection


Secrétariat : Mme Nathalie Di Nunzio
Boulevard du Jardin botanique, 20/22
à 1000 Bruxelles
Tél : 02/690.80.77
Courriel : [email protected]

Administration générale des Personnels


de l’enseignement ( A.G.P.E.)
Espace 27 Septembre
Boulevard Léopold II, 44 à 1080 Bruxelles
Tél. : 02-413.40.95 - Fax : 02-413.35.52

L’A.G.P.E. se partage en deux Directions générales : l’une


est chargée des Personnels de l’Enseignement organisé par
la Communauté française, l’autre est chargée des Personnels
de l’Enseignement subventionné, officiel (Provinces et
Communes) et libre (confessionnel ou non).

Dans chacune de ces Directions générales, des bureaux


régionaux ou services assurent la gestion du dossier indi-
viduel (fixation et liquidation de la rémunération, maladie,
absences, congés, disponibilités, etc.) des enseignants
travaillant dans un établissement scolaire du territoire

84
infos pratiques

provincial en question (ou pour l’ensemble du territoire


de la Communauté française pour les services en charge
de l’enseignement non obligatoire et des CPMS subven-
tionnés). Ces bureaux sont accessibles au public le lundi et
le mercredi après-midi, ainsi que les autres jours ouvrables
(mais sur rendez-vous uniquement).

Le dossier de chaque enseignant est géré par l’un de ces


bureaux régionaux ou services; c’est donc là qu’il convient de
s’adresser pour toute question administrative ou pécuniaire
(son Pouvoir organisateur étant néanmoins le premier
interlocuteur de l’enseignant des réseaux subventionnés).

En ce qui concerne les recrutements, ils sont effectués :

❚❚  our l’enseignement organisé par la Communauté fran-


P
çaise, par une Cellule « désignations » qui est rattachée
à la Direction de la Carrière de la Direction générale
des Personnels de l’enseignement de la Communauté
française, sur base de candidatures introduites selon
des modalités publiées par circulaire et au « Moniteur
belge » ;
❚❚ Pour l’enseignement subventionné, par les Pouvoirs
organisateurs, sur base de candidatures introduites direc-
tement auprès de ceux-ci.

L’A.G.P.E. compte également en son sein de Service


général de Coordination, de Conception et des Relations
sociales, qui prend notamment en charge la gestion des
accidents du travail de l’enseignement et le service social
des membres du personnel de l’enseignement organisé par
la Communauté française.

85
Petit guide du jeune enseignant

Direction générale des Personnels de l’enseignement


de la Communauté française
Espace 27 Septembre
Boulevard Léopold II, 44
à 1080 Bruxelles
Tél. : 02-413.39.32 - Fax : 02-413.39.35

Direction de la Carrière
Directrice f.f. : Mme J. Anciaux
Tél : 02-413.39.43

Cellule Désignations :
Zones de Bruxelles-Brabant wallon
M. Yves Dutrieux - Tél : 02-413.36.52
Mme B. Meurée - Tél : 02-413.29.17
Zones Huy-Waremme et Verviers
M. Y. Bacquelaine - Tél : 02-413.31.70
Zone Liège
Mme S. Hogge - Tél : 02-413.28.09
Zone Namur
Mme G. Luc - Tél : 02-413.29.77
Zone Luxembourg
Mme S. Verstichel - Tél : 02-413.29.63
Zones Hainaut occidental, Mons Centre,
Charleroi, Hainaut-sud
M. C. Hespel - Tél : 02-413.29.33
Mme L. Nose - Tél : 02-413.29.59

Directions provinciales
Bruxelles-Capitale
Directeur a.i. : M.P. Lambert
Rue du Meiboom, 16-18 à 1000 Bruxelles
Tél. : 02-500.48.08
Brabant wallon
Directrice : Mme K. Luu
Rue Emile Vandervelde, 3 à 1400 Nivelles
Tél. : 067-64.47.27

86
infos pratiques

Hainaut
Directeur : M. J-L. Van Lerberghe
Avenue des Alliés, 2 (2e étage) à 6000 Charleroi
Tél. : 071-58.53.30
Liège
Directrice : Mme E. Windels
Rue d’Ougrée, 65 (2e étage) à 4031 Angleur
Tél. : 04-364.14.79
Luxembourg
Responsable : M. P. Rousseau
Rue Van Opré, 76 à 5100 Jambes
Tél. : 071-58.53.53 (Numéro provisoire)
Namur
Responsable : Mme V. Sana
Avenue Gouverneur Bovesse, 41 à 5100 Jambes
Tél. : 081-33.00.82

Enseignement artistique (Toutes Provinces)


Responsables : Mme M. Bourlon & M. M. Duhaut
Espace du 27 Septembre
Boulevard Léopold II, 44 à 1080 Bruxelles
Tél. : 02-413.37.88 et 02-413.38.51

Direction générale des Personnels


de l’enseignement subventionné
Espace du 27 Septembre
Boulevard Léopold II, 44 à 1080 Bruxelles
Tél. : 02-413.35.77 - Fax : 02-413.36.31

Directions provinciales
Bruxelles-Capitale
Directrice a.i. : Mme M. Poisseroux
Rue du Meiboom, 16-18 à 1000 Bruxelles
Tél.: 02-413.34.71
❚❚ Enseignement fondamental
Responsable : M. Y. Beugnies
Tél. : 02-413.38.89

87
Petit guide du jeune enseignant

❚❚ Enseignement secondaire
Responsable : Mme Y. Pierrard
Tél. : 02-413.37.58
Brabant wallon
Responsable : M. Cl. De Muyter
Rue Emile Vandervelde, 3 à 1400 Nivelles
Tél. : 067-64.47.00
Hainaut
Responsable : M. P. Lenne
Rue du Chemin de Fer, 433 à 7000 Mons
Tél. : 065-55.56.00
❚❚ Enseignement fondamental
Responsable : Mme J. Foucart
Tél. : 065-55.56.51
❚❚ Enseignement secondaire
Responsable : Mme N. Brocsko
Tél. : 065-55.56.81
❚❚ Enseignement spécialisé
Responsable : M. J.-M. Guilmot
Tél. : 065-55.56.32
Liège
Directrice : Mme V. Lamberts
Rue d’Ougrée, 65 (1er étage) à 4031 Angleur - Liège
Tél. : 04-364.13.11
❚❚ Enseignement fondamental
Responsable : Mme N. Toddé
Tél. : 04-364.13.95
❚❚ Enseignement secondaire
Responsable : M. F. Kindermans
Tél. : 04-364.13.32
Luxembourg
❚❚ Enseignement fondamental
Responsable : Mme F. Moris
Avenue Tesch, 61 à 6700 Arlon
Tél. : 063-22.05.66

88
infos pratiques

L e Bureau du Luxembourg gère uniquement le personnel de


l’enseignement fondamental du Luxembourg.
❚❚ Enseignement secondaire
Le personnel de l’enseignement secondaire 
du Luxembourg est géré par le Bureau de Namur.
Directrice : Mme M. Lamouline
Avenue Gouverneur Bovesse, 41
à 5100 Jambes - Namur
Responsable : M. J. Jacob
Tél. : 081-33.01.78
Namur
Directrice : Mme M. Lamouline
Avenue Gouverneur Bovesse, 41
à 5100 Jambes - Namur
Tél. : 081-33.01.70
❚❚ Enseignement fondamental
Responsable : Mme C. Blavier
Tél. : 081-33.06.90
❚❚ Enseignement secondaire
Responsable : M. J. Jacob
Tél. : 081-33.01.78
Enseignement artistique (Toutes Provinces)
Responsable : Mme P. Meerschaut
Espace du 27 Septembre
Bureau 3E341
Boulevard Léopold II, 44 à 1080 Bruxelles
Tél. : 02-413.39.88
Enseignement de promotion sociale (Toutes Provinces)
Responsable : M. J.-Ph. Labeau
Espace du 27 Septembre
Bureau 2 E 255
Boulevard Léopold II, 44
à 1080 Bruxelles
Tél. : 02-413.41.11

89
Petit guide du jeune enseignant

Enseignement supérieur (Toutes Provinces)


Responsable : Mme R. Pasquarelli
Espace du 27 Septembre
Bureau 2 E 237
Boulevard Léopold II, 44 à 1080 Bruxelles
Tél. : 02-413.22.79
Centres PMS (Toutes Provinces)
Responsable : M. A. Weyenberg
Espace du 27 Septembre
Bureau 2 E 246
Boulevard Léopold II, 44 à 1080 Bruxelles
Tél. : 02-413.40.69

Service général de la Coordination, de Conception


et des Relations sociales
Direction des accidents du travail des personnels
de l’enseignement
Directeur : M. F. Van Remoortere
Espace du 27 Septembre
Boulevard Léopold II, 44 à 1080 Bruxelles
Tél. : 02-413.27.73

Service social des personnels de l’enseignement organisé


par la Communauté française
Personne de contact : Mme Beuffe
Espace du 27 Septembre
Boulevard Léopold II, 44 à 1080 Bruxelles
Tél. : 02-413.39.48

service et cellules de soutien et de conseil pédagogique


Communauté française
Conseiller pédagogique coordinateur :
M. Michel Odrovic
Rue Saint-Jacques, 9 à 7500 Tournai

90
infos pratiques

Tél. : 069-64.05.36
Courriel : [email protected]
CECP
Conseillère pédagogique coordinatrice :
Mme Gina Brunato
Rue des Gaulois, 32 à 1040 Bruxelles
Tél : 02-743.33.57
Courriel : [email protected]
CPEONS
Conseiller pédagogique : M. François Vrancken
Rue des Nîmes, 87/89 à 1000 Bruxelles
Tél. : 02-504 09 10
Courriel : [email protected]
FELSI
Château Duden, Avenue Victor Rousseau, 75
à 1190 Bruxelles
❚❚ Enseignement fondamental
Conseillère pédagogique : Mme Claire Desmarets
Tél. : 02-527.37.92
Courriel : [email protected]
❚❚ Enseignement spécialisé
Conseiller pédagogique : M. Jean-Marc Houyoux
Tél. : 02-527.37.92
SEGEC
Avenue E. Mounier, 100 à 1200 Bruxelles
❚❚ Enseignement fondamental
Conseillère pédagogique coordinatrice :
Mme Jacqueline De Ryck
Tél. : 02-256 71 27
Courriel : [email protected]
❚❚ Enseignement secondaire
Conseillère pédagogique coordinatrice :
Mme Michèle Gillot
Tél. : 02-256 71 34
Courriel : [email protected]

91
Petit guide du jeune enseignant

ORGANES DE REPRÉSENTATION ET DE
COORDINATION DES POUVOIRS ORGANISaTEURS
DE L’ENSEIGNEMENT subventionné
Conseil de l’enseignement des Communes
et des Provinces (CECP)
Rue des Gaulois, 32 à 1040 Bruxelles
Tél. : 02-736.89.74 - Fax : 02-733.76.20
Courriel : [email protected]
Site Internet : http://www.cecp.be

Conseil des Pouvoirs organisateurs de l’enseignement


officiel neutre subventionné (CPEONS)
Rue des Minimes, 87-89 à 1000 Bruxelles
Tél.: 02-504.09.10 - Fax : 02-504.09.38
Courriel : [email protected]
Site Internet : http://www.cpeons.be

Fédération des établissements libres subventionnés


indépendants (FELSI)
Château Duden, avenue Victor Rousseau, 75
à 1190 Bruxelles.
Tél. : 02-527.37.92 - Fax : 02-527.37.91
Courriel : [email protected]
Site Internet : http://www.felsi.be

Secrétariat général de l’enseignement catholique en


Communautés française et germanophone de Belgique
(SeGEC)

Avenue E. Mounier, 100 à 1200 Bruxelles


Tél.: 02-256.70.11 - Fax: 02-256.70.12
Courriel : [email protected]
Site Internet : http://enseignement.catholique.be

92
infos pratiques

ORGANISATIONS SYNDICALES
Centrale générale des syndicats libéraux de Belgique (CGSLB)
Association professionnelle du personnel de l’enseignement
libre (APPEL)
Boulevard Poincaré, 72-74 à 1070 Bruxelles
Tél. : 02-558.51.71 - Fax : 02-558.51.61
Courriel : [email protected]
Site Internet : http://www.syndicat-appel.be

Syndicat libre de la fonction publique (SLFP)


Rue du Commerce, 20 à 1000 Bruxelles
Tél. : 02-548.00.20 - Fax : 02-502.34.44
Courriel : [email protected]
Site Internet : http://www.slfp-enseigement.be

Confédération des syndicats chrétiens (CSC)


CSC-Enseignement
Rue de la Victoire, 16 à 1060 Bruxelles
Tél. : 02-533.70.30
Site Internet : http://www.csc-enseignement.be

Fédération générale du travail de Belgique (FGTB)


Centrale générale des services publics / Enseignement
(CGSP - Enseignement)
Place Fontainas, 9-11 à 1000 Bruxelles
Tél. : 02-508.58.79 - Fax : 02-508.59.35
Site Internet : http://www.cgsp-enseignement.be

Syndicat de l’enseignement libre


Syndicat des employés, techniciens et cadres (SEL-Setca)
Rue Haute, 42 à 1000 Bruxelles
Tél. : 02-513.60.13 - Fax : 02-513.70.13
Site Internet : http://sel-setca.org

93
Petit guide du jeune enseignant

FORMATION DES ENSEIGNANTS


EN COURS DE CARRIÈRE

Organisme de formation interréseaux


Institut de la formation en cours de carrière
Rue Dewez, 14 D218 à 5000 Namur
Tél. : 081-83.03.10 - Fax : 081-83.03.11
Courriel : [email protected]
Site Internet : http://www.ifc.cfwb.be

Organismes de formation des réseaux


Enseignement de la Communauté française
Service général de l’enseignement organisé 
par la Communauté française
Boulevard du Jardin Botanique, 20-22 à 1000 Bruxelles
Tél. : 02-690.81.13 - Fax : 02-690.81.35
Courriel : [email protected]
Site Internet : http://www.restode.cfwb.be/

Enseignement fondamental et spécialisé officiel subventionné


Centre de formation de l’enseignement 
de l’Union des Villes et des Communes
Avenue des Gaulois, 32 à 1040 Bruxelles
Tél. : 02-736.89.74
Courriel : [email protected]
Site Internet : http://www.cecp.be

Enseignement secondaire non confessionnel


Association pour la promotion de la formation en cours de
carrière dans l’enseignement non confessionnel (Profor)
Rue Adolphe Lavallée, 1 à 1080 Bruxelles
Tél. : 02-413.20.38 - Fax : 02-413.20.60
Courriel : [email protected]
Site Internet : http://www.profor.be

94
infos pratiques

Enseignement libre subventionné


Fondamental (FoCEF)
Formation continuée des enseignants du fondamental
Avenue E. Mounier 100, à 1200 Bruxelles.
Tél. : 02-256.71.30
Site Internet : http://enseignement.catholique.be
Secondaire (CECAFOC)
Association pour la promotion de la formation 
en cours de carrière dans l’enseignement confessionnel
Avenue E. Mounier 100, à 1200 Bruxelles.
Tél. : 02-256.71.82
Site Internet : http://enseignement.catholique.be
Spécialisé (FoCoEC)
Formation des Personnels de l’enseignement catholique
Avenue E. Mounier 100, à 1200 Bruxelles.
Tél. : 02-256.71.35
Site Internet : http://enseignement.catholique.be

FÉDÉRATIONS DES ASSOCIATIONS DE PARENTS


Fédération des associations de parents d’élèves
de l’enseignement officiel (FAPEO)
Avenue du 11 Novembre, 57 à 1040 Bruxelles
Tél. : 02-527.25.75 - Fax : 02-527.25.70
Courriel : [email protected]
Site Internet : http://www.fapeo.be

Union des fédérations des associations de parents


de l’enseignement catholique (UFAPEC)
Avenue des Combattants, 24
à 1340 Ottignies Louvain-La-Neuve
Tél. : 010-42.00.50 - Fax : 010-42.00.59
Courriel : [email protected]
Site Internet : http://www.ufapec.be

95
Petit guide du jeune enseignant

ORGANISME OFFICIEL DU CONTRÔLE MéDICAL

Mensura Absentéisme ASBL


Place du Samedi, 1 à 1000 Bruxelles
Tél. : 02-403.43.01 - Fax : 02-403.43.78
Courriel : [email protected]
Site Internet : http://www.mensura.be

PROGRAMMES D’ÉCHANGES
aef – Agence francophone pour l’éducation
et la formation tout au long de la vie
Chaussée de Charleroi, 111 à 1060 Bruxelles.
Site Internet : www.aef-europe.be
Tél. : 02.542.62.78 - Fax : 02-542.62.93

Comenius
Courriel : [email protected]
Gestionnaire : Manoëlle Joos
Tél. : 02-542.62.74

Grundtvig
Courriel : [email protected]
Gestionnaire : Mélanie Mignot
Tél. : 02-542.62.73

Leonardo da Vinci
Courriel : [email protected]
Gestionnaire Valorisation : Dominique Figa
Tél.: 02-542.62.79
Gestionnaire Transfert de l’Innovation / Mobilité /
Partenariat : Julie Morel
Tél. : 02-542.62.81

96
infos pratiques

Erasmus
Courriel : [email protected]
Gestionnaire : Catherine Devlamminck
Tél. : 02-542.62.82

International Wallonie Bruxelles


Commissariat général des Relations internationales 
de la Communauté française - Wallonie Bruxelles, 
de la Région wallonne et de la Commission 
communautaire francophone (Cocof )
Place Sainctelette, 2 à 1080 Bruxelles
Tél. : 02-421.82.11 - Fax : 02-421.87.87
Courriel : [email protected]
Site Internet : http://www.wbi.be

Association pour la Promotion de l’éducation


et de la Formation à l’Etranger (APEFE)
L’APEFE est rattachée au WBI-CGRI
Place Sainctelette, 2 à 1080 Bruxelles.
Tél. : 02-421.83.83 - Fax : 02-421.83.86
Courriel : [email protected]
Site Internet : www.apefe.org

Programme «Trèfle »
La demande de bourse pour le programme d’échanges
inter-communautaires «Trèfle », géré par le Fonds prince
Philippe, doit être introduite à l´aide du formulaire-type
disponible au Centre de contact de la Fondation 
Roi Baudouin :
Tél.: 070-23.30.65
Courriel : proj@kbs-frb-be
Il peut également être téléchargé à partir du site Internet :
www.fonds-prince-philippe.org

97
Petit guide du jeune enseignant

ASSOCIATIONS D’ENSEIGNANTS
ChanGements pour l’égalité (CGE)
Chaussée de Haecht, 66 à 1210 Bruxelles
Tél. : 02-218.34.50 - Fax : 02-218.49.67
Courriel : [email protected]
Site Internet : http://www.changement-egalite.be

Ligue de l’enseignement et de l’éducation


permanente ASBL
Rue de la Fontaine, 2 à 1000 Bruxelles
Tél. : 02-512.97.81 - Fax : 02-514.26.01
courriel : [email protected]
Site Internet : http://www.ligue-enseignement.be/

ASSOCIATIONS-RESSOURCES
Coordination et Initiatives pour Réfugiés et étrangers (CIRE)

Rue du Vivier, 80-82 à 1050 Bruxelles


Tél. : 02-629.77.29 pour information
et 02-629.77.27 pour réservation
Courriel : [email protected]
Site Internet: http://www.cire.be

Centre pour l’égalité des Chances


et la Lutte contre le Racisme
Rue Royale, 138 à 1000 Bruxelles
Numéro vert : 0800-12.800
Tél. : 02-212.30.00 - Fax : 02-212.30.30
Courriel : [email protected]
Site Internet : http://www.diversite.be

98
infos pratiques

Ligue des Droits de l’Homme


Rue du Boulet, 22 à 1000 Bruxelles
Tél. : 02-209.62.80 - Fax : 02-209.63.80
Courriel : [email protected]
Site Internet : http://www.liguedh.be

99
Petit guide du jeune enseignant

NOTES:

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100
Administration générale de l’enseignement et de la recherche scientifique
Service général du pilotage du système éducatif
20-22, Boulevard du Jardin Botanique
1000 Bruxelles

www.enseignement.be

Téléphone vert de la Communauté française : 0800/20.000


Service du médiateur de la Communauté française.
Rue des Poissonniers 11-13/bte 7- 1000 Bruxelles – tél 02/548.00.70
[email protected]

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