Serie 1

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Université Hassan 1er Année Universitaire 2022-2023

Faculté des Sciences et Techniques Parcours MIP


Département de Mathématiques et Informatique Analyse 3 (M IP 33)

Série d’exercice n◦ 1

Exercice 1.
On considère l’application définie sur R2 par N ((x, y)) = M ax{|x + y|, |x − 2y|}.
1. Montrer que N est une norme sur R2
2. déssiner la boule unité fermé B 0 (0R2 , 1).

Exercice 2.
x y
Soit l’application d définie sur R2 par ; d(x, y) = | 1+|x| − 1+|y| |
1. Montrer que d est une distance sur R.
2. La distance d est-elle induite par une norme ?.
3. conclure

Exercice 3.
Représenter, quand c’est possible, les ensembles de définition des fonctions suivantes :
1 1 p
1. f (x, y) = p , 2. g(x, y) = x2 yln(16−x2 −4y 2 ), 3. h(x, y) = p + 4 − x2 − y 2
(1 − x)(y − x2 ) x2 + y 2 − 1

Exercice 4.
Etudier les limites suivantes :
x2 + 3y 2 y x2 − y 2
1. lim , 2. lim xArctan( ), 3. lim x2 y
(x,y)→(0,0) x2 + y 2 (x,y)→(0,0) x + y2
2 (x,y)→(0,0) x4 + y 4

x2 y xy 3x2 + xy
4. lim , 5. lim , 6. lim
(x,y)→(0,0) x4 + y 2 (x,y)→(0,0) |x| + |y| (x,y)→(0,0) x2 + y 2

xy + yz xy α
7. lim , 8. lim
(x,y,z)→(0,0,0) x + 2y 2 + 3z 2
2 (x,y)→(0,0) x2 + y 2

Exercice 5.
Etudier la continuité des fonctions suivantes sur leurs domaines de définition :

xy 1 2 2 − 1 , si x2 + y 2 > 1
 
x2 +y 2
, si (x, y) 6= (0, 0) 2x + y
f (x, y) = g(x, y) = 1 2
0 , si (x, y) = (0, 0) −2x , si x2 + y 2 6 1

Exercice 6.
Justifier l’existence des dérivées partielles des fonctions suivantes, et les calculer.
1. f (x, y) = ex cos y.
2. f (x, y) = x2 + y 2 cos(xy).

p
3. f (x, y) = 1 + x2 y 2 .

1
Exercice 7.
Démontrer que les applications f : R2 → R suivantes sont de classe C 1 sur R2 .
x2 y 3
1. f (x, y) = x2 +y 2
si (x, y) 6= (0, 0) et f (0, 0) = 0 ;
x2 y 2 ln x2 + y 2 si (x, y)

2. f (x, y) = 6= (0, 0) et f (0, 0) = 0.

Exercice 8.
y 2 sin( xy ) , si y 6= 0

Soit f la fonction définie par
0, si y = 0
1. Etablir que la fonction f est continue en tout point de R2 .
2. Calculaer les dérivées partielles premières de f lorsqu’elles existent
∂f ∂f
3. Etudier la continuité des fonctions dérivées partielles de ∂x et ∂y sur Df .
4. Etudier la différentiabilité de f .
∂2f ∂2f
5. Calculer ∂x∂y (0, 0) et ∂y∂x (0, 0). Que peut on conclure ?

2
Corrigé
Exercice 1 1) N ((x, y)) = M ax{|x + y|, |x − 2y|}
ii) N ((x, y)) = 0 ⇔ |x + y| = 0; et |x − 2y| = 0 ⇔ x = y = 0.
ii) N (λ(x, y)) = M ax{|λ||x + y|, |λ||x − 2y|} = |λ|N (x, y).
iii) N ((x, y) + (x0 , y 0 )) = N ((x + x0 , y + y 0 )) = M ax{|x + x0 + y + y 0 |, |x + x0 − 2y − 2y 0 |}
or |x+x0 +y +y 0 | 6 |x+y|+|x0 +y 0 | 6 N ((x, y))+N ((x0 , y 0 )) et |x+x0 −2y −2y 0 | 6 |x−2y|+|x0 −2y 0 | 6
N ((x, y)) + N ((x0 , y 0 ))
d’où M ax{|x + x0 + y + y 0 |, |x + x0 − 2y − 2y 0 |} 6 N ((x, y)) + N ((x0 , y 0 )). c-à-d N ((x, y) + (x0 , y 0 )) 6
N ((x, y)) + N ((x0 , y 0 ))
C/C N est une norme sur R2 .
2) B 0 (0R2 , 1) = {(x, y) ∈ R2 /N ((x, y) − (0, 0)) 6 1} = {(x, y) ∈ R2 /|x + y| 6 1 et |x − 2y| 6 1} (fig1)
Exercice 2
x y
d(x, y) = | 1+|x| − 1+|y| |.
i) d(x, y) = d(y, x) évident
x y
ii) d(x, y) = 0 ⇔ 1+|x| = 1+|y| (∗)

y>0
Alors si x > 0 les seules valeurs de y qui vérifient (*) sont les y > et (∗) ⇔ x y ⇔x=y
1+x = 1+y
de même si x 6 0 d’où ii) est vérifié
iii) L’inégalité triangulaire
|x|
Si on pose f (x) = 1+|x| on aura d’après les proprités de la valeur absolue :
|f (x) − f (y)| 6 |f (x) − f (z)| + |f (z) − f (y)| c-à-d d(x, y) 6 d(x, z) + d(z, y).
|x|
2) Si d est une distance induite par une norm N alors N (x) = d(x, 0) = 1+|x| et on aura aussi
|λ||x| |x|
∀λ ∈ R, ∀x ∈ R : N (λx) = |λ|N (x) c-à-d 1+|λ||x| = |λ| 1+|x| absurde si on prend par exemple
λ = 2 et x = 1 alors d n’est pas induite par une norme.
3) Conclusion : toute norme induit une distance mais une distance n’est pas toujours induite par une
norme.
Exercice 3
1
1. f (x, y) = √ .
(1−x)(y−x2 )
 1 − x > 0 et y > x2 (S1 )

2
(x, y) ∈ Df ⇔ (1 − x)(y − x ) > 0 ⇔ ou
1 − x < 0 et y < x2 (S2 )

Donc Df = (S1 ) S2 sans les frantières x = 1 et y = x2
S

Figure 1 – Df

g(x, y) = x2 yln(16 − x2 − 4y 2 )
(x, y) ∈ Dg ⇔ x2 + 4y 2 < 16
2 2
x2 + 4y 2 < 16 ⇔ x16 + y4 < 1
2 y2
Donc Dg est l’intérieur de l’ellipse x16 + 4 = 1 sans la frantière
p
h(x, y) = √ 2 1 2 + 4 − x2 − y 2
x +y −1

3
Figure 2 – Dg

(x, y) ∈ Dh ⇔ x2 + y 2 > 1 et x2 + y 2 6 4
Dh est la couronne achurée sans le cercle C((0, 0), 1).
Exercice 4

Figure 3 – Dh

x2 + 3y 2
1. lim .
(x,y)→(0,0) x2 + y 2
x2 + 3λ2 x2 1 + 3λ2
lim f (x, y) = lim =
(x,y)→(0,0),y=λx x→0,y=λx x2 + λ2 x2 1 + λ2
Cette limite dépend de λ ∈ R. D’où la fonction f n’a pas de limite en (0, 0).
Remarque : on peut utiliser les coordonnées polaires pour trouver le même résultat
On pose x = rcosθ et y = rsinθ alors lim = lim f (rcosθ, rsinθ) = lim cos2 (θ) +
(x,y)→(0,0) r→0 (r;θ)→(0;θ)
3sin2 (θ). La limite dépend de θ, donc f n’a pas de limite en (0, 0).
y
2. lim xArctan( 2 ).
(x,y)→(0,0) x + y2
y
On a |Arctan(X)| < π2 ⇒ |xArctan( x2 +y π
2 )| < 2 |x| → 0 si (x, y) → (0, 0)
y
Alors lim xArctan( 2 )=0
(x,y)→(0,0) x + y2
x2 − y 2
3. lim x2 y .
(x,y)→(0,0) x4 + y 4
2 −y 2
Si on choisit k.k∞ on aura x4 + y 4 > k(x, y)k4∞ et |x2 y(x2 − y 2 )| 6 2k(x, y)k5∞ alors |x2 y xx4 +y 4 6

2k(x, y)k∞ | → 0 si (x, y) → (0, 0), D’où lim f (x, y) = 0.


(x,y)→(0,0)

x2 y
4. lim .
(x,y)→(0,0) x4 + y 2
x2 y λx
On a lim = lim = 0 donc f admet une limite nulle en (0, 0)
(x,y)→(0,0),y=λx x4 + y 2 x→0,y=λx x2 + λ2

4
suivat toute direction y = λx mais on ne peut rien dire pour la limite de f en (0, 0).
λ
Si on choisit la direction y = λx2 , alors lim f (x, y) = lim , dépend de
(x,y)→(0,0),y=λx2 x→0,y=λx2 1 + λ2
λ. D’où la limite de f en (0, 0) n’existe pas .
xy
5. lim .
(x,y)→(0,0) |x| + |y|
xy k(x,y)k2 xy
On a | |x|+|y| | 6 k(x,y)k11 = k(x, y)k1 → 0 si (x, y) → (0, 0). D’où lim =0
(x,y)→(0,0) |x| + |y|
3x2 + xy
6. lim .
(x,y)→(0,0) x2 + y 2
3x2 + xy 3+λ
lim 2 2
= lim dépend de λ ∈ R, donc f n’a pas de limite en 0 0, 0).
x→0,y=λx x + y x→0,y=λx 1 + λ2
xy + yz
7. lim .
(x,y,z)→(0,0,0) x + 2y 2 + 3z 2
2
0
On a lim f (x, y, z) = lim = 0 et lim f (x, y, z) =
(x,y,z)→(0,0,0),x6=0,y=z=0 (x,y,z)→(0,0,0),x6=0,y=z=0 x2 (x,y,z)→(0,0,0),x=y=z
2x2 1
lim = . D’où la limite de f en (0, 0) n’existe pas.
(x,y,z)→(0,0,0),x=y=z 6x2 3
xy α
8. lim .
(x,y)→(0,0) x2 + y 2
α xy α
On a | x2xy+y2 | 6 k(x, y)k2α−1 → 0 si α > 1. D’où si α > 1 alors lim = 0.
(x,y)→(0,0) x2 + y 2
xy α xα
Si α < 1 alors lim = lim = +∞ et lim f (x, y) =
(x,y)→(0,0),x=y,x>0 x2 + y 2 x→0,x=y,x>0 2x (x,y)→(0,0),x=0
0
lim = 0. Alors dans ce cas f n’a pas de limite en (0, 0).
(x,y)→(0,0),x=0 y 2
λ
Si α = 1, alors lim f (x, y) = dépend de λ, donc pas de limite en (0, 0).
(x,y)→(0,0),y=λx 1+λ
Exercice 5
xy
x2 +y 2
, si (x, y) 6= (0, 0)
1.f (x, y) =
0 , si (x, y) = (0, 0)
Df = R 2

Sur R2 − {(0, 0)} f est continue d’après les théorèmes généraux}}}


1
En (0, 0) : on a lim f (x, y) = 6= 0, donc f n’est pas continue en (0, 0).
 1 2 (x,y)→(0,0),x=y 2
2 2 2
2. g(x, y) = 2 x + y − 1 , si x + y > 1
1 2 2 2
−2x , si x + y 6 1
Dg = R = D1 D2 avec D1 = {(x, y) ∈ R2 / x2 + y 2 > 1} = l’exterieur du disque de centre (0, 0)
2
S
et de rayon 1. sans la frantière et D2 = {(x, y) ∈ R2 / x2 + y 2 6 1} = le disque de centre (0, 0) et de
rayon 1 avec la frantière.
On a f est continue sur D1 et sur D2 puisque c’est une fonction polynome .
Continuité sur C = {(x, y) ∈ R2 / x2 + y 2 = 1}.
Soit (a, b) ∈ C, donc a2 + b2 = 1 ⇒ b2 = 1 − a2 .
1 1 1 2 1 1
lim − x2 = − a2 et lim x + y 2 − 1 = a2 + b2 − 1 = − a2
(x,y)→(a,b),x2 +y 2 <1 2 2 (x,y)→(a,b),x2 +y 2 >1 2 2 2
1 2 2
g(a, b) = − 2 a , donc g est continue sur C et par suite g est continue sur Dg = R .
Exercice 6
Pour tout réel y fixé, la fonction x 7→ ex cos y est dérivable sur R, ce qui justifie l’existence de la dérivée
partielle par rapport à la première variable dans le premier exemple. La justification est identique pour
les autres fonctions et on trouve respectivement :
1.
∂f ∂f
(x, y) = ex cos y et (x, y) = −ex sin y.
∂x ∂y

5
2.
∂f
(x, y) = 2x cos(xy) − y x2 + y 2 sin(xy),

∂x
∂f
(x, y) = 2y cos(xy) − x x2 + y 2 sin(xy).

∂y
3.
∂f xy 2 ∂f yx2
(x, y) = p , et (x, y) = p
∂x 1 + x2 y 2 ∂y 1 + x2 y 2
Exercice 7

II suffit de démontrer que la fonction admet des dérivées partielles en tout point de R2 , et que ces
dérivées partielles sont continues sur R2 .
1. D’une part, f est clairement de classe C 1 sur R2 \{(0, 0)}, et on a

∂f 2xy 5 ∂f 2
2 2 3x + y
2
(x, y) = , et (x, y) = x y .
∂x (x2 + y 2 )2 ∂y (x2 + y 2 )2

D’autre part, montrons que f admet des dérivées partielles en (0, 0). On a en effet :

f (x, 0) − f (0, 0) = 0,

ce qui prouve que f admet une dérivée partielle par rapport à la première variable valant
∂f
(0, 0) = 0.
∂x
De même pour la dérivée partielle par rapport à la seconde variable. II reste à démontrer que
ces dérivées partielles sont continues en (0, 0). Mais on a, pour (x, y) 6= (0, 0) :
2
2xy 5 y2

= 2|xy| 6 2|xy|
(x2 + y 2 )2 (x2 + y 2 )

ce qui prouve que ∂f ∂f


∂x (x, y) tend vers 0 = ∂x (0, 0) si (x, y) tend vers (0, 0). De même, puisque
2|xy| 6 x2 + y 2 , on a :
∂f 1
(x, y) 6 3x2 + y 2 .
∂y 4
On a également continuité de la dérivée partielle par rapport à la seconde variable en (0, 0).
2. On commence par étudier la continuité de f en (0, 0) (même si ce n’est pas utile pour appliquer
le théorème mentionné). On a

|f (x, y) − f (0, 0)| 6 x2 y 2 ln x2 + y 2




1 2 2
x + y 2 ln x2 + y 2

6
4
1 2
x + y 2 × x2 + y 2 ln x2 + y 2 .
  
6
4
Du fait que u ln u tend vers 0 lorsque u tend vers 0+ , on en déduit que f est continue en (0, 0).
Ensuite, remarquons que f admet une dérivée partielle par rapport à la première variable
ailleurs qu’en (0, 0) donnée par

∂f 2x3 y 2
(x, y) = 2xy 2 ln x2 + y 2 + 2

∂x x + y2

6
Pour étudier l’existence d’une dérivée partielle par rapport à la première variable en (0, 0), on
étudie le taux d’accroissement
f (t, 0) − f (0, 0)
= 0 → 0.
t
∂f ∂f
Donc ∂x (0, 0) existe et vaut 0 . On va maintenant prouver la continuité de
en (0, 0). Le
∂x
1/2
même raisonnement que pour la continuité de f (en utilisant par exemple |x| 6 x2 + y 2 )
2 2 2

prouve que 2xy ln x + y tend vers 0 si (x, y) tend vers (0, 0). D’autre part,

2x3 y 2
6 x2 |y|
x2 + y 2
3 2
ce qui prouve également que x2x2 +yy 2 tend vers 0 lorsque (x, y) tend vers (0, 0). Ainsi, ∂f ∂x est
2
continue en (0, 0), et par suite sur R . Enfin, par symétrie des variables x et y, ce que l’on vient
de démontrer est aussi valable pour les dérivées partielles par rapport à la deuxième variable.
Ainsi, f est C 1 sur R2 .
Exercice 9
y 2 sin( xy ) , si y 6= 0


0, si y = 0

1. On pose ∆ = {(x, y) ∈ R2 / y = 0}
f est continue sur R2\∆ d’après les théorèmes généraux (somme, produit, rapport...de fonctions
continues).
y sin( xy ) , si y 6= 0
 2
Continuité sur ∆ : soit x0 ∈ R on a |f (x, y) − f (x0 , 0)| =
0, si y = 0
2 x 2
Or |y sin( y )| 6 y → 0 si (x, y) → (x0 , 0)
alors lim |f (x, y) − f (x0 , 0)| = 0 ⇒ lim f (x, y) = f (x0 , 0)| ⇒ f est continue sur
(x,y)→(x0 ,0) (x,y)→(x0 ,0)
∆. Donc f est continue sur R2
2. Sur R2\∆ on a :
∂f
∂x = ycos( xy ) et ∂f x
∂y = 2ysin( y ) − xcos( y ).
x

En (x0 , 0) :
- Existance de ∂f∂x (x0 , 0)
f (x, 0) − f (x0 , 0) ∂f
Si x 6= 0 on a f (x,0)−f
x−x0
(x0 ,0)
= 0 d’où lim =0= (x0 , 0)
x→x0 x − x0 ∂x
Alors f admet une dérivée  partielle peremière par rapport à x donnée par :
x
ycos( ) , si y 6= 0
∀(x, y) ∈ R2 ∂f∂x (x, y) =
y
0, si y = 0
∂f
- Existance de ∂y (x0 , 0)
Soit x0 ∈ R pour y 6= 0 on a f (x0 ,y)−fy−0
(x0 ,0)
= |y||sin( xy0 )| 6 |y|
f (x0 , y) − f (x0 , 0) ∂f
D’où lim =0= (x0 , 0)
y→0 y ∂y
Alors f admet une dérivée partielle peremière par rapport à y donnée par :
x x
∀(x, y) ∈ R2 ∂f (x, y) =
2ysin( y − xcos( y ) , si y 6= 0
)
∂y 0, si y = 0
∂f ∂f
3. Continuité de ∂x (x, y) et ∂y (x, y).
On a ∂f
∂x (x, y) et ∂f
∂y (x, y) sont continues sur R2\∆ d’après les théorèmes généraux .
En (x0 , 0), x0 ∈ R
∂f ∂f
On a | ∂f
∂x (x0 , y)| 6 |y| → 0 si y → 0 d’où lim (x0 , y) = 0 = (x0 , 0), donc ∂f
∂x (x, y) est
y→0 ∂x ∂x
continue sur R2

7
∂f ∂f x0 x0
Pour ∂y (x, y) on a (x, y) = lim 2ysin( ) − x0 cos( ).
lim
(x,y)→(x0 ,y) ∂y y→0 y y
x0
pour y = 2nπ on a :
∂f 2x0
lim (x, y) = lim sin(2nπ) − x0 cos(2nπ) = −x0 6= 0 pour x0 6= 0.
(x,y)→(x0 ,0) ∂y n→+∞ 2nπ
D’où ∂f ∂f 2
∂y (x, y) n’est pas continue sur ∆, donc ∂y (x, y) est continue sur R\∆ .
4. Différentiabilité de f .
Si les dérivées partielles existent et sont continues alors f est différentiable. D’où f est différentiable
sur R2\∆ .
Sur ∆
f (x0 + h, k) − f (x0 , 0) − ∂f ∂f
∂x (x0 , 0)h − ∂y (x0 , 0)k k 2 sin( x0k+h
Soit (x0 , 0) ∈ ∆ on a lim = lim
(h,k)→(0,0) k(h, k)k2 (h,k)→(0,0) k(h, k)k2
x0 +h
k2 sin( ) 2 2 2
k k +h
et k(h,k)kk2 6 k(h,k)k 2
6 k(h,k)k2
6 k(h, k)k2 → 0 si (h, k) → (0, 0)
Donc f est différentiable sur ∆ et par suite f est différentiable sur R2
∂f ∂f ∂f ∂f
∂2f ∂y (x, 0) − ∂y (0, 0) 0 ∂2f ∂x (0, y) − ∂x (0, 0)
5. ∂x∂y (0, 0) = lim = lim = 0 et ∂y∂x (0, 0) = lim =
x→0,x6=0 x x→0,x6=0 x y→0,y6=0 y
ycos( y0 )
lim =1
y→0,y6=0 y
∂2f ∂2f ∂2
Remarque Si ∂x∂y (x, y) et ∂y∂x (x, y) existent et sont continues en (x0 , y0 ) alors ∂x∂y (x0 , y0 ) =
∂2
∂y∂x (x0 , y0 ).
∂2f ∂2f
On peut donc conclure que ∂x∂y ou ∂y∂x n’est pas continue en (0, 0)

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