THEME VI Commerce International

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THEME VI : COMMERCE INTERNATIONAL, CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT

La moitié du XXème siècle a été marquée par une forte internationalisation des échanges, non seulement des biens, mais aussi des
services et des capitaux. Le développement des échanges internationaux a été favorisé par d’important courants théorique favorables
au libre-échange. Cependant, les difficultés pour les PED à s’insérer dans le commerce mondial et la persistance de comportement
protectionnistes de la part de certains pays, ont conduit à la mise en place d’un ordre économique mondial, régi par un certain nombre
d’institution.

CHAPITRE I : EVOLUTION ET FONDEMENTS THEORIQUES DU COMMERCE INTERNATIONAL

LEÇON 1 : EVOLUTION ET ANALYSE DU COMMERCE INTERNATIONAL

• OG : à la fin de la séance, l’élève doit être capable de montrer l’évolution des échanges dans le monde.
• Problématique : quelle est l’évolution des échanges internationales ?

I. EVOLUTION DES ECHANGES INTERNATIONAUX


Tout au long du 19e siècle, la croissance du commerce international a évolué plus vite que celle de la production rendant ainsi les
économies plus ouvertes sur l’extérieur.

1. Analyse de l’évolution historique des échanges de marchandises :


Ces échanges se sont développés dans les années 1945 grâce à la baisse des tarifs douaniers et aux progrès de la régionalisation.
1.1. Evolution du commerce international :
a. Naissance du commerce international avec la révolution industrielle :
Avec la révolution industrielle, l’Europe colonise de nombreux pays dont ils exploitent des ressources nécessaires à la fabrication des
produits industriels (matières premières). La fin du 19e siècle est alors une période d’intensification des échanges internationaux, fondées
sur les relations entre les colonies et les métropoles et sur les échanges entre anciennes et nouvelles puissances industrialisées. Ces
mouvements d’internationalisation des économies se sont affaiblies entre deux guerres mondiales.
b. Evolution du commerce international :
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l’évolution du commerce international est marquée par quelques grandes
caractéristiques :
• Une véritable explosion des échanges : au cours des trente années de croissance économique qui ont suivi la seconde guerre mondiale (trente
glorieuses), les échanges internationaux ont été multipliés environ par 5. Les difficultés économiques rencontrées à partir du milieu des années 1970
n’ont pas remis en cause cette tendance, même si le rythme du commerce international a été très faible. Sur toute la période (depuis 1945) la
croissance des échanges en volume a été supérieure à celle du PIB.
• La mondialisation des économies : C’est une tendance à l’augmentation de la part des échanges extérieur dans le PIB. Il s’agit donc de
l’ouverture tous azimuts (dans tous les sens) des frontières favorisant la libre circulation des biens et services, des capitaux et des hommes. Ce
mouvement est rendu de plus en plus possible par l’internationalisation des entreprises : à travers les firmes multinationales.
2. Structure des échanges internationaux :
2.1. Qu’échange-t-on ?
Le commerce international porte essentiellement sur les produits physiques ou sur les biens matériels. Ces biens sont majoritairement
des produits manufacturés. Par ailleurs, une proportion non négligeable des échanges internationaux porte également sur les services
marchands qui représentent en 2010, 80% des échanges mondiaux.
2.2.Qui échange ?
S’il est vrai qu’aucun pays ne peut vivre en autarcie en raison du phénomène de la mondialisation des économies, il n’en demeure pas
moins que tous les pays ne participent pas avec la même intensité au commerce international. L’essentiel des échanges internationaux
est réalisé par la triade (Etats-Unis, Canada, Union européenne, Japon et Corée du Sud). Elle réalise environs 80% du commerce
mondial, 70% de la production mondiale, 90% des opérations financières et 80% des nouvelles connaissances scientifiques. Véritable
cœur économique mondial, la triade représentait en 2008, 66% du PIB mondial.
Les pays du Sud, à l’exception des pays du BRICS n’ont qu’une très faible part dans le commerce mondial compte tenu de la faiblesse
de leurs économies et de leurs spécialisations primaires.

LECON 2 : FONDEMENTS THEORIQUES DU COMMERCE INTERNATIONALE

I. APPROCHE TRADITIONNELLE DU COMMERCE INTERNATIONAL :


Les auteurs classiques de l’analyse économique justifient les échanges internationaux au nom de l’allocation optimale des ressources
au niveau mondial. En effet, l’analyse des relations économiques internationales répond à la même problématique que celle
développée dans un cadre national : comment satisfaire un minimum de besoins avec des ressources limitées ?

1. La théorie des avantages absolus d’Adam Smith :


Adam Smith, dans son ouvrage « richesse des nations » intègre l’analyse des échanges internationaux dans son analyse globale du
fonctionnement de l’activité économique.
1.1. La notion d’avantage absolu :
Du fait notamment des donations initiales en ressources naturelles favorables, ou d’une avancée technologique, les pays disposent
d’un certain nombre de secteur d’activité pour lesquels ils bénéficient d’un avantage absolu, c’est-à-dire pour lesquels les entreprises
nationales produisent à des couts de production inférieurs à ceux des entreprises étrangères.
1.2. Le principe de spécialisation :
Par conséquent, chaque nation doit se spécialiser dans les secteurs d’activité pour lesquels elle dispose d’un avantage absolu. Ceci
signifie que les facteurs de production ne servent pas à produire l’ensemble des biens et services nécessaires à la satisfaire des agents
économiques nationaux mais doivent être concentrés sur un nombre limité de biens et services ou la nation possède un avantage
absolu en termes de cout de production.
1.3. La division internationale du travail :
De ce fait, si cette spécialisation se met en place entre les différentes nations participant aux échanges internationaux, il se crée ainsi
une division internationale du travail fondée sur les avantages comparatifs dont dispose chaque nation à un moment donné. Cette
division internationale, non seulement favorise une allocation optimale des ressources au niveau mondial, mais en plus est favorable
pour l’ensemble des nations participant aux échanges.

2. La théorie des avantage comparatifs de David Ricardo :


La théorie des avantages absolus d’Adam Smith, exclure de l’échange international les nations qui ne disposent d’aucun avantage
absolu. C’est à cette contradiction que vient répondre David Ricardo avec la théorie des avantages comparatifs.
2.1. La notion d’avantage comparatif :
Pour Ricard, tout pays peut participer à l’échange à condition qu’il dispose d’un secteur productif dans lequel il a un avantage
comparatif, c’est-à-dire là où son avantage en termes de productivité est plus élevé ou désavantage absolu le plus faible.
2.2. Le principe de spécialisation :
Chaque pays peut donc se spécialiser et échanger même s’il est moins productif que l’autre dans toutes les productions. En effet, cette
spécialisation permettra globalement d’économiser des facteurs de production.
2.3. La division internationale du travail :
La division internationale du travail reste donc souhaitable mais diffère de celle qui découlerait de l’analyse fondée sur la théorie des
avantages absolus.
II. LA THEORIE MODERNE DU COMMERCE INTERNATIONAL :
Les théories classiques de Smith et de Ricardo se montrent en partie incapable d’expliquer les évolution l’échange international. Ceci
s’est donc traduit par l’émergences de nouveaux concepts.

1. Le modèle HOS (Heckscher, Ohlin et Samuelson) :


Le modelé HOS tente de comprendre la division internationale du travail qui caractérise les échanges internationaux. En ce sens, elle
ne diffère pas des conclusions de Smiths et de Ricardo, mais propose par contre une nouvelle explication pour comprendre les modalités
de cette spécialisation.
• La prise en compte de l’importance croissance du capital dans le processus productif : le modèle HOS est fondé sur les facteurs de
production (travail et capital) utilisés dans le processus de production par les entreprises. Cette prise en compte témoigne des mutations du
capitalisme qui repose de plus en plus sur l’utilisation du facteur capital.
• La dotation initiale des nations en facteurs de production : chaque pays participant aux échanges internationaux, peut être définie en
fonction de sa dotation initiale en facteur de production (travail et capital). Cette dotation initiale permet de classer les pays selon leur intensité
factorielles en capital ou en travail, c’est-à-dire selon l’importance de son stock initial de capital ou de travail.
• La spécialisation internationale : la spécialisation internationale dépend de cette dotation initiale en faveurs de production. Chaque bien
ou service, pour être produit, nécessite l’incorporation d’une certaine quantité de facteur travail et capital. Ainsi, une nation va se spécialiser selon
le type de production qui correspond le mieux à sa dotation initiale en facteur de production : les pays disposant de peu de facteur capital
(comme les PED) vont donc se spécialiser sur les productions incorporant relativement plus de facteur travail alors que les pays disposant plus de
capital (PD) vont se concentrer sur les productions à forte intensité capitalistique.

CHAPITRE II : EFFETS ET STRATEGIES DE L’OUVERTURE INTERNATIONAL DANS LA CROISSANCE

• Objectif Général : Montrer les effets du commerce international sur la croissance.


• Problématique : Quels sont les effets du commerce international sur la croissance ?

LECON 1 : EFFETS DU COMMERCE INTERNATIONAL

I. AVANTAGE ET LIMITES DU COMMERCE INTERNATIONAL


1. Avantages du commerce international
Les observations historiques permettent d’envisager un lien entre le libre-échange et la croissance. Ainsi, les partisans du libre-échange
y voient un facteur d’optimalité économique : il soumet les entreprises à une concurrence accrue qui les contraints à améliorer leur
compétitivité. Il permet aux consommateurs de profiter de la baisse des prix qu’il provoque et contribue à la croissance en favorisant
l’augmentation de la demande globale.
Il semble aussi que plus les pays réduisent leurs barrières aux échanges, plus leur taux de croissance est élevé. De plus, les PED qui
s’ouvrent aux échangent mondiaux semblent sur le long terme être en situation de rattraper les pays les plus riches. Les NPI asiatiques,
sont un exemple de pays s’étant ouvert au commerce international et ayant connu une croissance économique forte.

2. Les limites du libre-échange :


Les limites du libre-échange tiennent au fait que toutes les spécialisations ne se valent pas. Certaines productions exercent plus d’effets
moteurs sur les différentes branches que d’autres dont la demande est faible.
De plus, la demande mondiale est plus dynamique pour les produits innovants (ex : technologie) que pour les produits primaires (ex :
agriculture).
De même, l’ouverture peut être un facteur de récession car dans un contexte de concurrence accrue, les gains de productivité sont plus
affectés à la baisse des prix qu’à la hausse des salaires : d’où une demande interne faible. L’emploi et la protection social sont menacés.
En effet, le libre-échange impose une recherche systématique de la compétitivité-prix ou la compétitivité-produit (ou structurelle).
Enfin, le libre-échange augmente aussi la contrainte extérieure : il devient impossible de mener une politique de relance en raison des
fruits de consommation vers les produits étrangers.

II. LE PROTECTIONNISME ET LA CROISSANCE


Face à une concurrence international accrue, certains pays ont recourt au protectionnisme pour protéger leur économie. Le
protectionnisme correspond donc à une doctrine économique ou politique visant à limiter l’entrée des marchandises afin de favoriser
les activités nationales et pénaliser la concurrence étrangère. Autrement dit, c’est l’ensemble des pratiques utilisées par un Etat dans
le but de protéger les entreprises nationales de la concurrence étrangère.
1. Les instruments du protectionnisme :
Les pratiques protectionnistes utilisent aujourd’hui des outils très variés. On distingue principalement trois grands types de mesure
protectionnistes.
1.1. Les barrières (ou protectionnismes) tarifaires :
Correspondent à l’ensemble des mesures consistant à taxer les produits importés. Le droit de douane est le principal instrument de
cette forme de protection. C’est un impôt prélevé sur une marchandise importée lors de son passage à la frontière qui a pour objectif
de renchérir le prix des produits importés sur le marché local favorisant ainsi la compétitivité-prix des entreprises nationales. Aussi, les
subventions versées aux entreprises nationales constituent une barrière tarifaire car une entreprise qui bénéficie d’une subvention peut
vendre moins cher que les entreprises étrangères. Ce qui a pour conséquence de décourager les importations.
1.2. Les barrières non-tarifaires :
Concerne des mesures protectionnistes consistant à limiter les quantités importées (quotas, contingentement). Elles peuvent se
manifester par le fait que les autorités politiques fixent un volume annuel maximal d’importation pour un produit donnée. Ces
principes sont pratique interdites par l’organisation Mondiale de Commerce (OMC).
1.3. Le dumping :
Pratiques commerciales visant à éliminer la concurrence par des moyens considérés comme déloyaux, telle la vente en perte (c’est-à-
dire la vente d’un produit à un prix inférieurs au prix de revient) ou le fait de vendre une marchandise dans un autre pays à un prix
inférieur à celui pratiqué dans le pays d’origine de l’entreprise. En clair, c’est une pratique consistant à vendre à perte pour s’introduire
sur un marché, accroitre sa part ou éliminer les concurrents.
1.4. Dévaluation compétitive :
Elle consiste pour un pays à baisser sa monnaie au-delà de ce qui serait nécessaire pour tenir compte des données économiques de ce
pays (croissance, productivité, inflation, compétitivité) afin de doper les exportations et de pénaliser les importants.

2. Les arguments en faveur du protectionnisme :


Le protectionnisme vise à protéger l’espace national face à l’entrée de produits étrangers et suppose l’intervention de l’Etat. Malgré
les faveurs dont jouit le libre-échange, les partisans du protectionnisme prétendent qu’ils sauvent des entreprises et les emplois menacés
et sauvegardent des activités considérées comme vitales. Ainsi on distingue :
2.1. Le protectionnisme éducateur :
Friedrich List préconise le protectionnisme éducateur en ce sens que l’Etat doit protéger les entreprises nationales de la concurrence
internationale. En effet, le pays doit fermer ses frontières aux produits étrangers pour permettre la naissance et le développement
rapide des jeunes industries nationales.
Une fois ce développement atteint, les entreprises nationales devraient théoriquement être en mesure de concurrencer les industries
étrangères. Le protectionnisme éducateur est donc selon List une protection temporaire et offensive au moyen de l’utilisation des droits
de douane.
2.2. Industries vieillissantes :
Le protectionnisme est aussi prôné pour aider les industries vieillissantes. En effet, pour Kaldor afin de préserver l’emploi, il faut protéger
les industries vieillissantes aux moyens des subventions d’exploitations afin qu’elles puissent réallouer efficacement les facteurs de
production, reconquérir leur marché intérieur et redevenir compétitives.

3. Les limites du protectionnisme :


Le protectionnisme peut entrainer des représailles comme :
- La hausse des prix des produits importés ; - La non-incitation à la compétitivité des entreprises trop
- La faiblesse de l’innovation priverait le consommateur de protégées ;
produit de meilleure qualité ; - Le retard d’introduction des progrès techniques ;
- Le frein aux échanges priverait les entreprises exportatrices - L’isolement de l’économie.
de leurs marchés ; Ainsi, le protectionnisme doit rester limité et provisoire.
- Le développement des possibilités de rétorsions effectuées
par les autres pays ;

LECON 2 : STATEGIES D’INSERTION DES PED AU COMMERCE INTERNATIONAL

En 1952, Alfred Sauvy utilisait pour la première fois le terme de tiers-monde, pour désigner la partie la plus nombreuse, mais aussi la
plus défavorisée de la planète. La question récurrente est de savoir ; l’insertion dans les économies mondiales est-elle une solution pour
résorber le sous-développement ?

I. STRATEGIES DE CROISSANCE ET LA PLACE DES FMN :


1. Les stratégies de croissance :
1.1. La stratégie d’extraversion :
Les stratégies d’ouverture sur l’économie mondiale correspondent à une activité productive orientée vers les marchés étrangers où la
production doit être exportée pour financer des importations nécessaires à la consommation et à l’investissement.
C’est une analyse libérale car ce développement vise l’insertion au mieux des pays dans la division internationale du travail (DIT).
Cette stratégie à caractère libérale s’appuie sur la théorie du libre-échange en cherchant à profiter des avantages comparatifs (David
Ricardo) dans le cadre de la DIT.
1.2. Les stratégies autocentrées :
Les industries industrialisante (de type soviétique) : Les industries lourdes, génératrices de pôles de croissance et des effets
d’entrainement.
L’industrie par substitution d’importation (ISI) : La protection du marché intérieur et entend remplacer les produits étrangers par des
productions nationales.
L’industrie par substitution des exportations (ISE) : Elle s’inscrit dans un cadre libre-échangiste, il s’agit de s’appuyer sur les avantages
comparatifs dont peut bénéficier le pays : matières premières, main-d’œuvre bon marché, législation fiscale favorable, etc. cette
stratégie a été celle des NPIA d’Asie du Sud-Est.

2. Quelle est la place des firmes multinationale dans le commerce internationale :


2.1. Définition de la multinationale :
Une FMN est une entreprise qui fabrique tout ou une partie d’un produit à l’étranger. Elle est composée d’une société appelée «
société-mère » qui se situe dans le pays d’origine et de l’ensemble des entreprises appelées « filiales », contrôlées par cette société-mère
et implanté à l’étranger.
On mesure la multinationalisation d’une firme à partir des investissements directs étrangers (IDE) qu’elle a réalisé. Autrement dit, une
entreprise devient une multinationale en investissant à l’étranger. Il y a des IDE lorsqu’une firme achète moins de 10% du capital social
d’une entreprise implantée à l’étranger déjà existante (soit par fusion ou acquisition) ou lorsqu’elle créée à l’étranger une unité de
production qui jusqu’alors n’existait pas : on parle d’investissement Greenfield. Mais si l’entreprise détient moins de 10% du capital
social, on parle d’investissement de portefeuille.
2.2. Les stratégies des FMN :
Les stratégies des FMN s’organisent autour de différents objectifs :
- La stratégie d’approvisionnement : obéit à l’objectif de contrôle et d’expliquer des matières premières. Ainsi, les FMN implantent les filiales
pour s’assurer l’approvisionnement des matières premières.
- La stratégie de marché : permet aux FMN, grâce à des filiales de relais sur place, de vendre des produits en accédant directement aux marchés
étrangers. Ce type de stratégie suppose que le pays d’accueil constitue un marché attractif. Les pays développés sont le lieu privilégié
d’implantation de ce type d’investissement.
- La stratégie de rationalisation : Permet aux FMN, grâce à des filiales-ateliers, de produire dans les pays à faible coût de main-d’œuvre dans
le but de réduire les couts de production. Les différences de couts salariaux directs et indirects incitent les entreprises à délocaliser leur activité vers
les pays à bas cout de main-d’œuvre : c’est la logique de la décomposition internationale du processus productif (DIPP).
- La stratégies techno-financière : consiste à céder ou à fournir à des entreprises clientes indépendantes le savoir-faire, les technologies et les
informations.
2.3. Effets de la montée des FMN :
Le développement des FMN à favorisé la croissance des échanges avec le développement du commerce intra-branche, c’est-à-dire,
des échanges de produits similaires appartenant à la même branche, à une même industrie, alors que le commerce traditionnel
reposait sur le commerce interbranche. Les échanges s’effectuent aussi de plus en plus entre la société-mère et les filiales, on parle dans
ce cas de commerce intra-firme ou de commerce captif.
Pour les pays d’accueil, les FMN sont source de création d’emploi, d’apport de capitaux, de transfert de technologie permettant une
élévation du savoir-faire de la main d’œuvre et une meilleure spécialisation à terme de la nation. D’où des politiques « d’attractivité
territoriale » pour attirer les IDE des FMN.

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