Reponse Exercice 2019

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Expérience 1: Anatoxine et toxine tétaniques.

Expérience 2: Anatoxine tétanique et toxine diphtérique.


Expérience 1: Injection de l’anatoxine tétanique au lapin (A) et après 15 jours on lui a injecté la
toxine tétanique, il survit. ………………………………………..……..….……………
Expérience 2: Injection de l’antoxine tétanique au lapin (B) et après 15 jours on lui a injecté la
toxine diphtérique, il meurt. ………………………………………..……..….………..
- Dans le tube (x) il y a formation du complexe immun (fixation des anticorps anti toxine
tétanique sur la toxine tétanique), alors que dans le tube (y) il n’y a pas formation de
complexe immun (pas de fixation des anticorps anti toxine tétanique sur la toxine diphtérique).
……………………………………………………………………………….……
- Les deux lapins (A) et (B) ont acquis une immunité contre la toxine tétanique après l’injection
de l’anatoxine tétanique,par la production d’anticorps anti-toxine tétanique.
-Après l’injection de la toxine tétanique au lapin (A) , les anticorps ont neutralisé la toxine
tétanique, par la formation des complexes immuns anticorps-toxine tétanique, d’où la survie du
lapin (A)
-Après l’injection de la toxine diphtérique au lapin (B), la toxine diphtérique n’a pas été
neutralisée, car les anticorps produits contre la toxine tétanique n’ont pas réagi avec la toxine
diphtérique, d’où la mort du lapin (B) ……..............……………………
- Réponse immunitaire à médiation humorale.
- Réponse immunitaire spécifique…
Le document ci-dessous présente 3 propositions 1, 2 et 3. Chacune de ces propositions représente les étapes successives du
phénomène de la phagocytose.

a- Parmi les trois propositions, déterminer, la proposition correcte qui représente les étapes successives du
phénomène de la phagocytose.
b- Nommez chaque étape en utilisant les termes suivants: Adhésion, Ingestion, Digestion et Rejet des
débris.
Réponse
a- la proposition 2 est celle qui est correcte.
b- Les étapes de la proposition 2 :
d : Adhésion, b: Ingestion, c : Digestion et a : Rejet des débris.

Exercice 4 :
Le bacille de tétanos agit sur le corps humain en sécrétant la toxine tétanique, entraînant des troubles dans le
fonctionnement du corps pouvant entraîner la mort. Le tableau ci-dessous présente les conditions et les résultats des
expériences réalisées sur 3 groupes de souris.

Expérience Conditions expérimentales Résultats


1 Les souris du groupe 1 ont été injectées par 1 Apparition des symptômes de tétanos et mort
cm³ du filtrat du milieu de culture de bacille de toutes les souris du groupe 1.
tétanique.
2 Les souris du groupe 2 ont été injectées par 2 Apparition des symptômes de tétanos et mort
cm³ du filtrat bouilli du milieu de culture de de toutes les souris du groupe 2.
bacille tétanique.
3 Les souris du groupe 3 ont été injectées par 2 Les souris de ce groupe 3 restent vivantes
cm³ d'eau distillée stérilisée.
Remarque : L’ébullition du milieu de culture dans l’expérience 2 entraine la destruction des bacilles du tétanos.
- En utilisant les données du tableau, expliquer les résultats expérimentaux obtenus, en précisant comment les bacilles
tétaniques agissent sur le corps humain.
Réponse.
- L’expérience 1 est une expérience témoin, elle montre que le bacille de tétanos est responsable de la mort des
souries.
- L’expérience 2 : le filtrat du milieu de culture de bacille tétanique, même bouilli, garde sa capacité à provoquer
la mort des souris de groupe 2. On obtient le même résultat que le milieu 1. Le filtrat renferme donc une
substance toxique responsable de la mort des souris de groupe 2. Cette substance est secrétée par les bacilles
tétaniques dans le milieu de culture. Ces bacilles agissent donc grâce à la sécrétion de la toxine dans le sang.
- L’expérience 3 confirme les résultats précédents ; car l’injection d’une même quantité d'eau distillée stérilisée
ne provoque pas la mort des souris du groupe 3

Exercice 6 :
La tuberculose est une maladie dangereuse qui affecte les humains et les animaux. Elle est causée par une bactérie appelée
bacille de Koch (BK). Une forme atténuée (non pathogène) de cette bactérie est appelée BCG peut être obtenue.
Pour mettre en évidence l’effet de cette bactérie sur l’organisme et l’intérêt de la vaccination par BCG , on propose les
données expérimentales suivantes :
Conditions expérimentales Résultats
Expérience 1 - une souris S 1 saine est placée dans des conditions La souris S1 meurt après
(Expérience témoin) normales. quelques jours par la
- Après un mois, on lui injecte le BK tuberculose
Expérience 2 - On injecte le BCG à une souris S 2 saine Survie de la souris S2
- Après un mois, on lui injecte le BK

1- Préciser le rôle de l’expérience 1.


2- Expliquer la survie de la souris S 2 dans la deuxième expérience.
3- En se basant sur les données expérimentales et vos connaissances, justifier le recours aux vaccinations
répétées des enfants par le BCG.

Réponse.
1- L’expérience 1 est une expérience témoin, elle montre que le bacille de Koch (BK) est responsable de la mort
de la sourie S1.
2- L’expérience 2 montre que la souris est immunisée contre le BK par l’injection de BCG. Après 1 mois, l’injection
de BK provoque une réponse immunitaire très efficace, capable d’éliminer le BK et de protéger la souris S2 ce
qui explique sa survie.
3- La vaccination répétée par le BCG procure aux enfants une immunité durable contre le BK. Cette immunité est
basée sur la présence d’une mémoire immunitaire.

Exercice 9 :
Le bacille « listeria monocytogenes » est abondant dans la nature, et provoque de graves troubles digestifs en cas de sa
pénétration à l’intérieur de l’organisme.
Pour comprendre comment le corps réagit suite à l’infection par les bactéries listeria monocytogenes, des expériences ont
été réalisées sur deux groupes de souris.
 Groupe (A) : a reçu une injection du bacille listeria monocytogenes, suivie par l’injection du sérum prélevé d’une souris
immunisée contre le bacille Listeria.
 Groupe (B) : a reçu une injection du bacille listeria monocytogenes, suivie par l’injecté des lymphocytes isolés prélevés
d’une souris immunisée contre le bacille Listeria.
On détermine, après ces injections, la concentration de Listeria dans le sang chez les deux groupes de souris
(A) et (B) . Le document suivant présente les résultats obtenus.

1- Décrire l’évolution de la concentration de Listeria dans le sang des groupes (A) et (B) après l’injection.
2- Expliquer les résultats obtenus chez les deux groupes (A) et (B), et déduire le type de réponse immunitaire dirigée contre le
bacille de Listeria.
Réponse.
1- Groupe (A) : on constate une diminution progressive de la concentration de Listeria dans le sang. Elle passe de 4UA au début
de l’injection du sérum à une valeur de 0,5UA après 6 jours de l’injection de sérum.
- Groupe (B) : on constate une augmentation progressive de la concentration de Listeria dans le sang. Elle passe de 4UA au
début de l’injection des lymphocytes à une valeur de 10UA après 6 jours de l’injection des lymphocytes.
2- Explication :
- L’injection du sérum d’une souris immunisée contre Listéria était efficace, il renferme des anticorps anti-Listéria qui ont
neutralisé les bacilles facilitant ainsi leur élimination ce qui explique la diminution de leur concentration.
- L’injection des lymphocytes d’une souris immunisée contre Listéria n’avaient aucun effet sur Listéria puisque sa concentration
dans le sang augmente après l’injection.
Déduction : Seules les anticorps sont impliqués dans l’élimination de Listéria, La réponse immunitaire intervenant contre
listéria est donc humorale.
Exercice 10 :
Pour déterminer la nature de la réponse immunitaire dirigée contre les cellules cancéreuses, une souris A saine a reçu
une injection de cellules cancéreuses provenant d’une souris B de même souche (génétiquement semblable) atteinte du
cancer. Après deux semaines, on prélève un échantillon de sang de la souris A, on isole le sérum et les lymphocytes T8, puis
on les place séparément dans deux milieux de cultures renfermant des cellules cancéreuses issues de la souris B. Le tableau
ci-dessous présente les résultats des observations microscopiques des deux milieux de cultures :
Contenu du milieu de culture Résultats des observations microscopiques
Milieu Sérum prélevé de la souris A + cellules
Prolifération des cellules cancéreuses
de culture 1 cancéreuses issues de la souris B.
Milieu lymphocytes T8 prélevés de la souris A + cellules
Destruction des cellules cancéreuses
de culture 2 cancéreuses issues de la souris B.

- En se basant sur ces résultats, préciser le type de réponse immunitaire dirigée contre les cellules cancéreuses.
Réponse.
- Dans le milieu de culture 1, le sérum prélevé de la souris A n’a pas empêché la prolifération des cellules cancéreuses. Les
anticorps anti-cancéreux (s’ils étaient présents) étaient sans doute insuffisants pour neutraliser les antigènes des cellules
cancéreuses.
- Dans le milieu de culture 2, les lymphocytes T8 prélevés de la souris A étaient efficaces et ont provoqué la destruction des
cellules cancéreuses. L’immunité qui intervient dans ce cas est donc du type cellulaire.
1- Préciser la différence entre les concentrations des anticorps dans le sang lors des
deux injections ,
- Après la 1ere injection de l’anatoxine tétanique il y’avait un temps de latence d’une
semaine avant l’apparaition dans le sang des anticorps anti-tatanique ,La
concentration d'anticorps dans le sang pendant la 1ere injection est faible (la
concentration maximale est d'environ 10UA), tandis que dans la deuxiéme injection
le système immunitaire se met à produire des anticorps d’un facon immédiate et
avec une concentration d'anticorps est élevée (la valeur maximale de la
concentration est d'environ 1000UA) .
2- Expliquer le résultat obtenu dans la deuxième injection .
Après la 2eme injection de l’anatoxine tétanique le corps est vaccinée, c'est-à-dire
immunisé contre la toxine tétanique : ce qui lui permet de produire des anticorps
rapidement et en quantité abondante en raison d'une infection par la diphtérie donc
c’est une mémoire immunitaire

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