Theme 1
Theme 1
Theme 1
INTRODUCTION
PATHOGENES
1-VOIES D’EXPOSITION
2-MODES DE TRANSMISSION
IV-MESURES DE PREVENTION
V-CONCLUSION
1
INTRODUCTION
Les agents biologiques sont présents chez les êtres vivants (humains, plantes,
animaux), dans l’environnement (eaux, sols, aire).
La plupart des agents biologiques sont inoffensifs pour l’homme mais certains
peuvent être à l’ origine de maladie (infections ; intoxication ; allergies et
parfois cancers).
Les effets sur la santé sont très variables, ils dépendent notamment de la nature
de l’agent pathogène en cause, des conditions d’exposition et de certains
facteurs individuels.
2
I-DEFINITION DES TERMES TECHNIQUES
3
II- CLASSIFICATION DES MICRO-ORGANISMES
PATHOGENES
4
1-Les bactéries
Les bactéries sont des organismes unicellulaires procaryotes. Leur taille est de
quelque Um (0 ,1a 5 Um) et leur forme variable bacillaire, coccoide, spiralée.
Certains constituants sont toujours présents comme la paroi (excepté les
mycoplasmes) la membrane plasmique, le cytoplasme, l’appareil nucléaire, les
ribosomes.
D’autres peuvent s’ajouter les flagelles, les pili, la capsule, des plasmides, la
spore. Elles sont classées selon des caractères phénotypiques (caractères
apparents) et génotypiques (comme la taille du génome, le contenu en ADN (G-
C). L’identification classique basée sur des critères macroscopique (culture
aspect des colonies) ainsi que microscopique tel que la forme et la coloration de
Gram. Les pathologies peuvent être provoquées par la multiplication des
bactéries pathogènes appartenant aux groupes de danger 2 et 3 tel que :
Legionella pneumophilia, agent de la legionellose et de la fièvre de
pontiac (transmission aéroportée)
Staphylococcus aureus, agent de la furonculose (transmission cutanéo-
muqueuse)
Mycobacterium tuberculosis, agent de la tuberculose (transmission
aéroportée)
Brucella abortus, agent de la brucellose (transmission digestive).
5
2-2-virus
Les virus ont des structures non cellulaire sans noyau, il s’agit de parasites
cellulaire obligatoire de très petite taille (quelque nm). Leur structure présente
des constituants toujours présents comme un acide nucléique : ADN ou ARN
simple ou double brin et une capside protéique se symétrie icosaédrique
(cubique) ou hélicoïdale. Certains virus possèdent une enveloppe externe qui
augmente leur fragilité. Les particules libres ou virions peuvent se fixer a des
cellules cibles spécifiques puis y pénétrer. A lieu ensuite la décapsidation lors
d’une infection cellulaire productive, il y a détournement de la machinerie
cellulaire au profit du virus, puis multiplication des éléments viraux
enzymatique de structure et enfin assemblage avec libération par la cellule de
nouveau virions (avec ou sans éclatement).Les pathologies virales sont très
variées et touchent aussi bien la sphère rhinopharyngée que les appareils
respiratoire, digestif, la peau et les muqueuses etc…
6
2-3 Les protozoaires
Eucaryote généralement unicellulaire et sans tissu spécialisés, les protozoaires
sont hétérotrophes mobiles qui ingèrent leur nourriture par phagocytose,
approchant le millimètre pour les plus gros qui existent sous forme de cellule
solitaire ou de colonies de cellules. Certains protozoaires peuvent néanmoins des
super-organismes (dictyostelim). Ils vivent exclusivement dans l’eau ou dans les
sols humides où à l’intérieur d’un organisme (dans un mucus pulmonaire,
l’intestin, la panse de certains animaux etc…). Ils sont connus pour être
responsable de nombreuses maladies telles que le paludisme et certaines
dysenteries telle l’amoebose.
7
2-4 Champignons ou fungi
Plus d’un million et demi d’espèces dont 80.000 décrites et deux types de
champignons :
Les champignons filamenteux : organismes pluricellulaire
eucaryotes formés d’un mycélium (enchevêtrement ou hyphes)
servant de support et montrant la croissance et d’un appareil
sporifère portant les éléments reproducteurs :les spores.
Les levures, organismes unicellulaire eucaryote formés de cellules
ovalaires bourgeonnantes. La reproduction est asexuée ou sexuée.
Les champignons pathogènes peuvent être à l’ origine
d’intoxication par élaboration de mycotoxine à action hépatique
rénale, nerveuse, cutanée…
8
III-VOIES D’EXPOSITION ET MODE DE TRANSMISSION
DES AGENTS PATHOGENES
1-Voies d’exposition
L’homme est entouré de micro-organismes le plus souvent non pathogènes. Des
atteintes à la santé peuvent se produire lorsque l’homme entre en contact avec
un réservoir contenant un agent biologique dangereux. Ce constat peut aussi se
faire de façon indirecte par l’intermédiaire d’un vecteur (objet, insecte) qui, lui a
accédé au réservoir. Ce vecteur devient source de contamination selon la nature
du contact, les micro-organismes peuvent pénétrer l’organisme de différentes
manières.
2-Modes de transmission
2-1 Transmission à travers la peau
La peau, qui est une bonne barrière naturelle, peut présenter à sa surface des
petites coupures ou peut également être ramollie par un séjour prolongé dans
l’eau. Un micro-organisme pathogène peut alors franchir cette barrière, si la
peau entre en contact avec le réservoir :
Manipuler à mains nues des objets souillés par l’urine de rat
porteur de la bactérie responsable de la leptospirose
Porter à mains nues le placenta d’une vache souffrante de
brucellose
Manipuler à mains nues des ciseaux infectés.
9
2-2 Transmission à travers les muqueuses
Les muqueuses situées au niveau des yeux, du nez et des lèvres sont perméables
aux micro-organismes. Si des projections d’un réservoir atteignent le visage, les
agents biologiques pathogènes présents peuvent pénétrer l’organisme et
provoquer des effets sur la santé. Des projections aux visages peuvent se
produire également lors d’opérations divers :
Travail sur un plan d’eau stagnante contenant une amibe provoquant des
kératites
Soufflage d’air sur une surface empoussiérée contenant le champignon
responsable du muguet
Nettoyage au jet d’eau de surfaces sales (murs, moisis, camion…)
10
IV-MESURES DE PREVENTION
Afin de lutter contre les épidémies et de limiter la propagation des maladies, des
stratégies de lutte, individuelles (mesures d’hygiènes comme le lavage des
mains) ou collectives (campagne de vaccination), peuvent être mise en place.
Dans le cas des laboratoires il faut :
Agir sur les réservoirs d’agents biologiques
Mettre en place des mesures de protection collective.
Procéder a l’entretien des surfaces, gérer les déchets infectieux (DASRI)
Porter des équipements de protection individuelle (EPI) et savoir les
enlever.
11
V-CONCLUSION
En sommes nous pouvons que l’homme dans son quotidien est exposé a une multitude d’agents
pathogène. Ces agents peuvent cependant infecter l’homme a travers divers voies parmi lesquelles on
aura la voie nasale, la voie buccale, la voie cutanée etc. Et de différentes manières à savoir une pique
d’insecte ou d’objet contaminé, une morsure d’un animal malade, un contact avec une surface
colonisée par des agents pathogène. Il convient a l’homme donc d’assainir son cadre de vie et
éliminant tout ce qui pourrait favoriser le développement des agents pathogène ou servir de réservoir.
12