Developpements Limites: Analyse Fondamentale

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ANALYSE FONDAMENTALE

DEVELOPPEMENTS LIMITES

Enseignant: Dr. BIAN

cel : 07 07 45 77 43 / 01 03 13 37 22

Yamoussoukro, 06 / 09 / 2024
Motivation
Développements limités
Développement limité des fonctions usuelles
Opérations sur les développements limités
Applications des développements limités

Plan de l’exposé

1. Motivation

2. Développements limités

3. Développement limité des fonctions usuelles

4. Opérations sur les développements limités

5. Applications des développements limités

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Motivation
Développements limités
Développement limité des fonctions usuelles
Opérations sur les développements limités
Applications des développements limités

Comportement de f (x) = exp(x) autour de x = 0

Figure 1 – Courbes

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Motivation
Développements limités
Développement limité des fonctions usuelles
Opérations sur les développements limités
Applications des développements limités

Comportement de f (x) = exp(x) autour de x = 0

• Tangente : y = 1 + x
• Parabole : y = 1 + x + 12 x 2
▷ g (x) = exp(x) − (1 + x + 12 x 2 ) alors
′ ′′
g (0) = 0, g (0) = 0, g (0) = 0
▷ Développement limité à l’ordre 2.
• y = 1 + x + 12 x 2 + 61 x 3 .

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Motivation
Développements limités
Développement limité des fonctions usuelles
Opérations sur les développements limités
Applications des développements limités

Comportement de f (x) = exp(x) autour de x = 0

Travail à faire
Pour n’importe quelle fonction, nous trouverons le polynôme de
degré n qui approche le mieux la fonction. Les résultats ne sont
valables que pour x autour d’une valeur fixe (ce sera souvent
autour de 0). Ce polynôme sera calculé à partir des dérivées
successives au point considéré.

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Motivation
Développements limités
Développement limité des fonctions usuelles
Opérations sur les développements limités
Applications des développements limités

Soit K ⊂ R un intervalle ouvert. Pour n ∈ N⋆ , on dit que


f : K → R est une fonction de
classe C n si f est n fois dérivable sur K et f (n) est continue.
classe C 0 si f est continue sur K .
classe C ∞ si f est de classe C n pour tout n ∈ N.

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Développements limités
Développement limité des fonctions usuelles
Opérations sur les développements limités
Applications des développements limités

Définitions
Développement limité
Soient une fonction f : K → R et un point adhérent x0 ∈ K̄ . Soit
n ∈ N. On dit que f admet un développement limité à l’ordre n au
voisinage de x0 s’il existe un polynôme P de dégré ≤ n, une
fonction ε : K → R vérifiant ε(x) −→ 0 tels que
x→x0

∀x ∈ K , f (x) = P(x) + (x − x0 )n ε(x)

Le polynôme P est appelé partie régulière ou partie principale


du développement limité de f en x0 .
La fonction x 7→ (x − x0 )n ε(x) est appelé reste du
développement limité de f en x0 .
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Développements limités
Développement limité des fonctions usuelles
Opérations sur les développements limités
Applications des développements limités

Définitions

Remarque
Avec les notations précédentes,

(x − x0 )n ε(x) = o (x − x0 )n

x→x0

Par le changement de variable

h = x − x0 si x0 ∈ R
(
1
h= si x0 = ±∞
x
On peut toujours se ramener à un développement limité en x0 = 0.

On se limitera désormais à l’étude des développements limités en 0

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Développement limité des fonctions usuelles
Opérations sur les développements limités
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DL fondamental

1
Théorème DL de
1−x
la fonction 
 R\{1} −→ R
f : 1
x 7−→
1−x

admet, pour tout n ∈ N un DL à l’ordre n et on a


1
= 1 + x + x2 + . . . + xn + o xn

∀x ∈ R\{1},
1−x x→0

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Développement limité des fonctions usuelles
Opérations sur les développements limités
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DL fondamental

Corollaire
1
= 1 − x + x 2 − . . . + (−1)n x n + o x n

1+x x→0

1
= 1 + x 2 + x 4 + . . . + x 2n + o x 2n

1−x 2 x→0

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Développement limité des fonctions usuelles
Opérations sur les développements limités
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Propriétés
Proposition : Unicité du DL
Soit une fonction f admettant un DL à l’ordre n en 0. Alors la
partie régulière du DL d’ordre n en 0 de f est unique. Autrement
dit, s’il existe des polynômes de dégré n P1 et P2 tels que

f (x) = P1 (x) + o(x n ) = P2 (x) + o(x n )

alors P1 = P2 .

Proposition : Troncature d’un DL


Soit une fonction f admettant un DL à l’ordre n en 0. Soit un
entier naturel p ≤ n. Alors f admet un DL à l’ordre p en 0 et celui
ci est obtenu en ne gardant que les termes de degré inférieur à p
dans la partie principale.
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Développement limité des fonctions usuelles
Opérations sur les développements limités
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Propriétés

Proposition : Utilisation de la parité


Soit une fonction f admettant un DL à l’ordre n en 0. Si f est paire
(impaire) sur un voisinage symétrique de 0, alors la partie principale
de son DL à l’ordre n en 0 ne contient que des puissances paires
(impaires).

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Développement limité des fonctions usuelles
Opérations sur les développements limités
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DL et régularité

DL et dérivabilité
Soit une fonction f : K → R définie sur ]0 : α]. On suppose que
La fonction f admet un DL à l’ordre 1 en 0
f (x) = a0 + a1 x + o(x).
Alors la fonction f se prolonge en une fonction

 [0; α] −→ R
f˜ : f (x) si x ̸= 0
x 7−→
a0 si x = 0

dérivable en 0 avec f˜′ (0) = a1 .

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Développement limité des fonctions usuelles
Opérations sur les développements limités
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DL et régularité

Formule de Taylor-Young
Théorème : Une fontion de C n admet un DL d’ordre n
Soit f : K → R une fonction définie sur un intervalle avec 0 ∈ K .
On suppose
f ∈ C n (K ).
Alors la fonction f admet un développement limité en 0 à l’ordre n
donné par
′′
f (0) 2
′ f (n) (0) n
f (x) = f (0) + f (0)x + x + ... + x + o(x n ).
2! n!

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Développement limité des fonctions usuelles
Opérations sur les développements limités
Applications des développements limités

Utilisation de la formule de Taylor-Young

On obtient les DLs classiques suivants en 0 en calculant les dérivées


successives en 0 et en appliquant la formule de Taylor-Young.
Fonctions exponentielles et hyperboliques
x2 x3 xn
ex = 1 + x + + o xn

+ + ··· +
2! 3! n! x→0
x2 x4 x 2n
+ o x 2n+1

cosh(x) = 1 + + + ··· +
2! 4! (2n)! x→0
x3 x5 x 2n+1
+ o x 2n+2

sinh(x) = x + + + ··· +
3! 5! (2n + 1)! x→0

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Développement limité des fonctions usuelles
Opérations sur les développements limités
Applications des développements limités

Utilisation de la formule de Taylor-Young

Fonctions trigonométriques
x2 x4 x 2n
− · · · + (−1)n + o x 2n+1

cos(x) = 1 − +
2! 4! (2n)! x→0
x3 x5 x 2n+1
− · · · + (−1)n + o x 2n+2

sin(x) = x − +
3! 5! (2n + 1)! x→0

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Développement limité des fonctions usuelles
Opérations sur les développements limités
Applications des développements limités

Utilisation de la formule de Taylor-Young

Fonction logarithme
x2 x3 xn
− · · · + (−1)n+1 + o x n

ln(1 + x) = x − +
2 3 n x→0
2 3 n
 
x x x
+ o xn

ln(1 − x) = − x + + + ··· +
2 3 n x→0

Fonction x 7→ (1 + x)α avec α ∈ R

α(1 − α)...(α − n + 1) n
(1 + x)α = 1 + αx + · · · + x + o xn

n! x→0

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Développement limité des fonctions usuelles
Opérations sur les développements limités
Applications des développements limités

Utilisation de la formule de Taylor-Young

Remarque
1
Cette dernière formule appliquée à α = et n = 2 donne
2
√ x x2
+ o x2

1+x =1+ −
2 8 x→0

√ x x2
+ o x2

1−x =1− −
2 8 x→0

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Développement limité des fonctions usuelles
Opérations sur les développements limités
Applications des développements limités

Combinaison linéaire et produit

Proposition : Combinaison linéaire et produits de DLs


Soient deux fonctions f et g réelles définies sur K admettant en 0
des DL d’ordre n

∀x ∈ k, f (x) = P(x) + o x 2 et g (x) = Q(x) + o x 2


 
x→0 x→0

où P et Q sont des polynômes réels de degré n.

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Développement limité des fonctions usuelles
Opérations sur les développements limités
Applications des développements limités

Combinaison linéaire et produit

Les fonctions αf + βg et f × g admettent des DLs d’ordre n en 0


et ces DLs sont donnés par, pour tout x ∈ K

αf + βg (x) = αP + βQ + o x n
  
x→0

xn
 
f × g (x) = R(x) + o
x→0

où R(x) est égal au produit P(x)Q(x) auquel on a retiré tous les


termes de degré > n.

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Combinaison linéaire et propduit

Exercice de fixation

Calculer le DL de cos x × 1 + x en 0 à l’ordre 2.

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1
On sait que cos x = 1 − x 2 + o x 2 et

2 x→0
√ 1 1 2
1 + x = 1 + x − x + o x 2 . Donc

2 8 x→0


 
1 2 2

cos x × 1+x = 1− x + o x
2 x→0
 
1 1
x − x2 + o x2

× 1+
2 8 x→0
 
1 1 2 1 2 1 1 2
= 1 + x − x − x 1 + x − x + o x2

2 8 2 2 8 x→0
1 1 2 1 2
= 1 + x − x − x o x2

2 8 2 x→0
√ 1 5 2
= 1 + x − x o x2

cos x × 1+x
2 8 x→0

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Développement limité des fonctions usuelles
Opérations sur les développements limités
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Composée

Proposition : Composée de DLs


Soient deux fonctions f et g définies au voisinage de 0. On suppose
que
1 La fonction f admet un DL d’ordre n en 0,
f (x) = F (x) + o x n où F est un polynôme de degré n.
x→0
2 La fonction g admet un DL d’ordre n en 0,
g (x) = G (x) + o x n où G est un polynôme de degré n.
x→0
3 f (x) −→ 0.
x→0
Alors la fonction composée gof admet un DL d’ordre n en 0 de
partie régulière obtenue en ne gardant que les termes de degré ≤ n
dans le polynôme GoF .

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Combinaison linéaire et propduit

Exercice de fixation

Calculer le DL de h(x) = cos x en 0 à l’ordre 4.

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Applications des développements limités


On connait le DL de f (u) = 1 + u en u = 0 à l’ordre 2 :
p 1 1
f (u) = (1 + u) = 1 + u − u 2 + o u 2 .

2 8 x→0 
Et si on pose u(x) = cos x − 1 alors on a h(x) = f u(x) et
u(0) = 0. D’autre part le DL de u(x) en x = 0 à l’ordre 4 est :
1 1
u = − x2 + x4 + o x4 .

2 24 x→0
1
On trouve alors u = x 4 + o x 4 .
2

4 x→0

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Et ainsi
p 1 1
(1 + u) = 1 + u − u 2 + o u 2

h(x) = f (u) =
2 8 x→0
1 1 2 1 4 1 1 4
x + o x4

= 1+ − x + x −
2 2 24 8 4 x→0
1 2 1 4 1 4
= 1 − x + x − x + o x4

4 48 32 x→0
1 2 1 4
= 1 − x − x + o x4

4 96 x→0

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Quotient

Proposition
Soit une fonction u définie au voisinage de 0. On suppose que
1 lim u(x) = 0
x→0
2 u admet un DL d’ordre n en 0 de partie régulière un polynôme
P.
1
Alors la fonction x 7→ admet un DL d’ordre n en 0 de
1 − u(x)
partie régulière obtenue en ne gardant que les termes de degré
inférieur à n dans le polynôme 1 + P + P 2 + · · · + P n .

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Quotient

Quotient de DLs
Soient deux fonctions f et g définies au voisinage de 0. On suppose
que
1 Les fonctions f et g admettent de DLs d’ordre n en 0.
2 g (x) −→ l ̸= 0.
x→
f
Alors la fonction admet un DL d’ordre n en 0.
g

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Pour calculer le DL à l’ordre n de 1/g

On suppose que g (x) = 1 + a1 x + · · · + an x n + o x n . Alors :



x→0
 
1 1 n n

= avec u = − a1 x + · · · + an x + o x
g 1−u x→0
2 n n

= 1 + u + u + ··· + u + o x
x→0
2
1 − a1 x + · · · + an x + a1 x + · · · + an x n
n

=
· · · + (−1)n a1 x + · · · + an x n + o x n
 
+
x→0

qu’on développe et tronque en ne gardant que les termes de degré


inférieur à n.

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Exercice
Déterminer le DL à l’ordre 5 en 0 de tan x et tanh x.

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DL de tan x en 0 à l’ordre 5.
x3 x5
+ o x 5 . D’autre par

Tout d’abord sin x = x − +
6 120 x→0
x2 x4 5

cos x = 1 − + + o x = 1 + u en posant
2 24 x→0
x2 x4
+ o x5 .

u=− +
2 24 x→0
Ainsi
1 1
= 1 − u + u2 − u3 + o u3

=
cos x 1+u x→0
x 2 x 4 x 4
+ o x5

= 1+ − +
2 24 4 x→0
1 x2 5 4
+ x + o x5

= 1+
cos x 2 24 x→0

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1
tan x = sin x ×
cos x
3 x5 x2
   
x 5
+ o x5 × 1 + + x4 + o x5
 
= x− +
6 120 x→0 2 24 x→0

x 3 2
+ x5 + o x5 .

tan x = x+
3 15 x→0

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Calculs de limites

Les DLs sont très efficaces pour calculer des limites ayant des
formes indéterminées ! Il suffit juste de remarquer que si
f (x) = c0 + c1 (x − a) + · · · alors lim f (x) = c0 .
x→a

Exemple
1 2
ln(1 + x) − tan x + sin x
Limite en 0 de 2 .
3x 2 sin2 x

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Posons
1
f (x) = ln(1 + x) − tan x + sin2 x
2
x2 x3 x4 x3
   
4 4
 
= x− + − + o x − x+ + o x
2 3 4 x→0 3 x→0
2
x3
 
1
+ o x3

+ x−
2 6 x→0

x 2 x 4 1 2 1 4
+ x − x + o x4

= − −
2 4 2 3 x→0
5 4
= − x + o x4

12 x→0

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g (x) = 3x 2 sin2 x = 3x 2 x + o = 3x 4 + o x4 .
 
x
x→0 x→0
5
− x4 + o x4

f (x)
Ainsi = 124 x→0
 .
g (x) 3x + o x 4
x→0
Donc
f (x) 5
lim =− .
x→0 g (x) 36

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Note
En calculant le DL à un nombre inférieur (2 par exemple), on 
f (x) o x2
x→0
n’aurait pas pu conclure, car on aurait obtenu =  , ce
g (x) o x2
x→0
qui ne lève pas l’indétermination. De façon générale, on calcule les
DLs à l’ordre le plus bas possible, et si cela ne suffit pas, on
augmente progressivement l’ordre (donc la précision de
l’approximation).

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Position d’une courbe par rapport à sa tangente

Proposition
Soit f : K → R une fonction admettant un DL en a :
f (x) = c0 + c1 (x − a) + cp (x − a)p + (x − a)p ϵ(x), où p est le plus
petit entier ≥ 2 tel que le coefficient cp soit non nul. Alors
l’équation de la tangente à la courbe de f en a est :
y = c0 + c1 (x − a) et la position de la courbe par rapport à la
tangente pour x proche de a est donnée par le signe f (x) − y ,
c’est-à-dire le signe de cp (x − a)p .

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Position d’une courbe par rapport à sa tangente


Il y a 3 cas possibles :
Si ce signe est positif alors la courbe est au-dessus de la
tangente.
Si ce signe est negatif alors la courbe est en dessous de la
tangente.
Si ce signe change (lorsque l’on passe de x < a à x > a) alors
la courbe traverse la tangente au point d’abscisse a. C’est un
point d’inflexion.
Comme le DL de f en a à l’ordre 2 s’écrit aussi
′ f ′′ (a)
f (x) = f (a) + f (a)(x − a) + (x − a)2 + (x − a)2 ϵ(x), alors
2
l’équation de la tangente est aussi y = f (a) + f ′ (a)(x − a). Si en
plus f ′′ (a) ̸= 0 alors f (x) − y garde un signe constant autour de a.
En conséquence si a est un point d’inflexion alors f ′′ (a) = 0. (La
réciproque est fausse).
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