COURS Droit de La Famille

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Droit de la famille

La famille sénégalaise est définie par l’article 100 du code de la famille qui dispose « le
lien matrimonial crée la famille par l’union solennelle de l’homme et de la femme dans le
mariage ». Dans la conception du législateur la famille ne peut être envisagée que dans le
mariage. Le mariage est une institution civile régit par la loi72-71 portant code de la
famille. Le droit de la famille est un compromis entre la tradition et la modernité,
l’héritage français et la code civile locale, il faut y ajouter les règles inspirées de la
tradition idéo chrétienne et musulmane. Ainsi, le code de la famille est une figure
pluraliste le droit positif, la coutume, la religion, et la morale. Le mariage est un contrat
entre un homme et une femme qui obéit à un formalisme voulu par le législateur. Celui-
ci fait du mariage un objet juridique à mi-chemin entre le contrat et l’institution.
Toutefois, le législateur prévoit une période d’essai entre les futurs époux : les
fiançailles. L’institution du mariage est étroitement organisée par un ensemble de règles
impératives. Les règles touchent l’état des personnes, le droit de propriété, la liberté
contractuelle, et l’autonomie de la volonté. Cette situation résulte de l’enjeu
constitutionnel que représente la famille. L’officier de l’état de civil et le juge
garantissent l’effectivité des règles de protection de la famille. Le mariage fait naitre des
droits et des devoirs à caractère familiaux qui concernent les rapports personnels et les
rapports pécuniaires entre époux. Il fait également naitre des droits et obligations entre
parents et enfants. En principe seul la mort doit séparer les époux. Ce pendant les
dissitutides de la nature humaine précipite parfois la dégradation du lien matrimonial
jusqu’à sa rupture définitive c’est pourquoi l’article 100 précise que « ce lien n’est
détruit que par le décès de l’un des époux ou par le divorce la séparation de corps en
réduit seulement les effets. La séparation de corps est un relâchement du lien conjugal
non définitif. En effet les conjoints peuvent à tout instant redonner à leur lien son
rayonnement originel mais si la crise persiste le divorce se présentera comme un ultime
recours constatant la rupture définitive du mariage le divorce aura des conséquences
sur la situation personnelle, le patrimoine du couple et les enfants issu du mariage. Le
droit de la famille est organisé par des règles nationales et internationales. Au titre des
règles internationales nous pouvons citer la charte africaine des droits de l’homme et
des peuples la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à
l’égard des femmes et le protocole de Makouto relatif aux droits des femmes. Au niveau
national la loi 72-71 du 12juin 1972 portant code de la famille reste la principale
référence. Le droit de la famille du sénégalais peut être abordé suivant le tristique posé
par le code de la famille. Première partie le mariage, deuxième partie le divorce et
troisième partie la filiation.

Première partie : le Mariage


La formation du lien matrimonial est régit par l’article 108 du code de la famille ces
dispositions mettent en exergue les conditions de fond, de forme et les sanctions en cas
de non-respect de ces règles. Ces règles se rapportent aux époux ou aux formalités
nécessaire à la tenue des registres de l’état civil parce que c’est une institution de police
civile le mariage fait l’objet d’un contrôle préventif et / Ou puratif par les parties,
l’officier de l’état civil ou le juge. Une fois célébré, le mariage produit des effets tant sur
le couple que sur les enfants. Ces effets reposent sur des principes tels que la solidarité,
l’égalité et le respect mutuel.

Chapitre1 : la formation du mariage


La base de formation est gouvernée par des règles tirées de la nature contractuelle du
mariage et de son caractère institution. Parmi celles-ci on retrouve des conditions de
fond et celles relatives à la forme. Le législateur a aussi prévu des sanctions en cas de
violation des conditions de formation du mariage.

Section 1 : les conditions de formation du mariage


On peut distinguer les conditions de fond et les conditions de formes.

PARAGRAPHE1 : les conditions de fond

Elles sont de trois ordres : psychologique, biologique et sociologique. Mais nous pouvons les
regroupés en deux conditions, la condition psychologique et les interdictions au mariage.

A- La condition psychologique

Au terme de l’article 108 chacun des époux même mineur doit personnellement
consentir au mariage. Le consentement pose deux séries de problèmes son existence et
sa validité. L’existence du consentement résulte d’une expression de volonté univoque
de la part de chacun des futurs conjoints, elle doit être constatée par l’officier de l’état
civil. La constatation de l’existence du consentement peut se faire au moment de
l’accomplissement des formalités préparatoires au mariage ou au moment de sa
célébration. La validité du consentement résulte de l’absence de l’un des vices énumérer
aux l’article 61 suivant COCC il s’agit de l’erreur du dol, et de la violence. Le
consentement personnel du mineur est obligatoire pour la validité du mariage en cas de
contrariété entre le consentement du mineur et celui des parents le juge se détermine en
tenant compte de l’intérêt supérieur de l’enfant.

B- Les interdictions liés au mariage


L’ordre public matrimonial prohibe certaine situation portant atteintes la morale
sociale, celle-ci concerne :
 L’inceste
 La différence de sexe(les homosexuels)
 La méconnaissance de l’âge légal matrimonial (pour la fille moins de 16ans et
pour le garçon moins de 17ans)
 La bigamie (deux maris en même temps)
 Les liens de parentés ou l’alliance
 Le délai de viduité
PARAGRAPHE2 : Les conditions de formes

L’article 114 prévoit que selon le choix des futurs époux, le mariage peut être célébré
par l’officier de l’état civil ou constater par lui ou son délègue dans les conditions
prévues par la loi. Qui ressort de cette hypothèse deux formes prévues pour le mariage
la célébration et la constations.

A- La célébration du mariage

En raison de son caractère solennel, le mariage exige l’accomplissement d’un certain


nombre de formalités en vue de sa célébration. Ces formalités sont prévues à l’article
115 il s’agit de documents remis à l’officier de l’état civil par chacun des futurs conjoints.
L’officier de l’état civil interpelle les futurs sur les modalités pratiques de leur union
notamment le régime matrimonial l’option de la monogamie ou de la polygamie et la
question de la dote l’officier de l’état civil consigne les déférentes réponses dans un
formulaire type et procède à la publication du projet de mariage au moins 15 jours
avant la date de célébration retenue. Toutefois la publication peut faire l’objet d’une
dispense pour motif grave par le procureur de la république. Selon l’article 121 « le
mariage est célébré publiquement au centre d’état civil du domicile ou de la résidence
de l’un ou de l’autre des époux ». La solennité du mariage s’achève avec l’échange de
consentement des époux devant l’officier de l’état civil. Une fois le mariage conclu
l’officier de l’état civil remet un acte de mariage aux époux et un livret de famille au mari

B-LA CONSTATATION DU MARIAGE

Le code de la famille prévoit que les futurs époux qui choisissent de s’unir selon les
formalités consacrant traditionnellement le mariage sont tenus d’informer l’officier de
l’état civil de leur projet. Au moment de la célébration du mariage l’officier de l’état civil
ou son délègue doivent assister aux formalités consacrant le mariage.

SECTION2 : la condition des sanctions du mariage


En raison de sa nature contractuelle la mariage obéit aux même conditions de validité
communes à tous les actes juridiques en cas de violation de ces conditions des sanctions
sont prévus en fonction de la forme ou de l’étendu de l’irrégulation en cause. La nullité
n’est pas une sanction absolue, elle peut être couverte pour certaines conditions. La
nullité vive l’anéantissement de l’acte entaché d’irrégularites. Toutefois, il existe un
autre moyen d’action tendant à empêcher la célébration du mariage : l’opposabilité.

PARAGRAPHE 1 : la nullité du mariage

Prévus aux articles 137 suivant le CF la nullité est une sanction de condition de
formation du mariage. Le législateur sénégalais a prévu un nombre de cas limités
devant entrainés l’anéantissement de l’acte juridique. Ces hypothèses concernent la
nullité absolue et la nullité relative qu’elle soit le type de nullité elle est nécessairement
judicaire et doit mettre en cause les deux époux.

A- La nullité absolue

La nullité absolue sanctionne une condition de validité édictée dans l’intérêt de la


société. Elle survient pour l’un des motifs prévus à l’article 141 : défaut de
consentement, défaut d’âge légale, identifier le sexe. L’action en nullité peut être exercée
par tout intéressé. L’action en nullité est réfuté imprescriptible. Le législateur sénégalais
a prévu deux cas de fins de non-recevoir en cas de bigamies présumés et en cas de
défaut d’âge légal.

B – LA NULLITE RELATIVE

Le législateur sénégalais a prévu plusieurs cas d’ouverture d’action en nullité relative.


Cette sanction vise la protection d’intérêt particulier : les cas d’ouverture se regroupent
en trois catégories : L’impossibilité de la cohabitation et le non payement de la dote. Le
titulaire de l’action est la personne dont l’intérêt est préservé. La nullité peut être
ouverte sous certaines conditions : six mois pour les vices du consentement, une année
pour le défaut d’autorisation familial ou de puissance connu ou accepté.

Pour les cas de nullités les effets sont quasi identiques : il s’agit de l’anéantissement
rétroactif du mariage célébré ou constaté. Le législateur a prévu à l’article 114 la date de
prise d’effet de la nullité entre les époux aux plans patrimoniales les effets se produisent
dès l’introduction de l’instance et aux plans personnels le jour ou la nullité est devenue
définitive. A l’égard des tiers les effets ne commencent à courir qu’à partir du jour ou la
décision est devenue définitive. Au terme de l’article 145 la bonne ou mauvaise foi des
époux peut avoir une influence sur les effets de la nullité du mariage, à l’égard de l’époux
de bonne foi la situation crée par le mariage irrégulier est maintenu : c’est la théorie du
mariage putatif.

PARAGRAPHE2: L’OPPOSITION AU MARIAGE


L’opposition du mariage est prévu elle permet à tout intéresse de porte à la
connaissance de l’officier de l’état civil ou du ministère public existant d’un motif
empêchant la célébration du mariage. Ces motifs sont listés aux articles 107 et 109 à
113. L’opposition doit être exercé devant l’officier de l’état civil ou le procureur de la
république quel soit celui qui l’initie. La mise en œuvre de l’opposition oblige l’officier de
l’état civil à sursoir à la célébration. Selon le bien-fondé de l’opposition il peut être
accordé une main levée volontaire ou judiciaire pouvant faciliter la célébration du
mariage. La main levée judicaire met fin à toute autre forme d’opposition entre les
mêmes parties et pour les mêmes causes.

Chapitre2 : les effets du mariage


La validité du mariage entraine des effets patrimoniaux et extrapatrimoniaux pour les
époux et à l’égard des tiers.

SECTION1 : LES EFFETS DU MARIAGE A L’EGARD DES EPOUX


Les effets du mariage sont gouvernés par le principe de l’identité civil de ceux-ci qu’elle
soit la forme adoptée. Les effets prévus par le code de la famille peuvent être regroupés
autour de la moralité du couple et les rapports pécuniaires entre les époux.

PARAGRAPHE1 : LA MORALITE DU COUPLE

A- L’obligation de fidélité
La fidélité traduit un devoir général de reverse vis-à-vis des tiers elle tend à bannir
l’adultère. Toutefois, la fidélité doit être particulière à la polygamie au Sénégal. En effet,
cette obligation ne doit pas empêcher au mari de conclure un nouveau mariage si son
option le lui permet.

B- L’OBLIGATION DE RESPECT MUTUEL


Le respect mutuel cherche à préserver la dignité des conjoints durant le mariage, il se
décrit en plusieurs volets matériels, psychologiques et sociaux. Au plan matériel, il
impose à l’époux d’accueillir la femme dans un endroit sûr et convenable. C’est une
consécration du devoir de cohabitation visé à l’article 149. Au plan psychologique, le
respect correspond au traitement particulier devant existé entre l’époux et la femme
marié, en cas de polygamie le principe d’égalité de traitement permet d’apprécier le
comportement du mari. Au plan social enfin, le respect renvoie à l’exclusion de tous
traitements dégradant pouvant portés atteints à l’estime de la personne vis-à-vis de ces
conjoignais.

PARAGRAPHE2: LES RELATIONS PECUNIAIRES ENTRE EPOUX


Selon les dispositions de l’article 168 le patrimoine du couple peut être organisé sous
l’un des deux régimes prévus par la loi: la séparation ou la communauté des biens. En
plus, de ces règles le législateur a prévu d’autres principes gouvernant la gestion du
patrimoine des époux dans l’intérêt exclusif du ménage.

A- La CONTRIBUTION AUX CHARGES DU MENAGE

Les charges du ménage représentent l’ensemble des dépenses consentis par les époux
dans l’intérêt exclusif du ménage. Ces dépenses sont assurées par les revenus
personnels ou professionnels de chacun des époux selon ces facultés contributives. À cet
effet, l’article 375 dans sa rédaction issu de la loi 8901 du 17 janvier 89 dispense des
époux de délivrer une quittance pour justifier les dépenses consentis. L’inobservation de
la contribution obligatoire aux charges du ménage peut être sanctionnée par
l’interdiction temporelle d’agir au nom du couple.

B- LES DEVOIRS DE SECOURS ET ASSISTANCE

C’est un principe qui permet aux époux de recourir à entre aide de manière ponctuelle
ou permanente en cas de nécessité sa portée pratique est appréciée souverainement par
le juge.

SECTION2 : LES EFFETS DU MARIAGE A L’EGARD DES ENFANTS


A l’égard des enfants le code de la famille un ensemble de mesures destinées à organiser
leurs rapports avec le couple au sein de la famille. Ces derniers, sont articulés autour de
la puissance paternelle et d’une obligation d’entretien. Relativement la puissance
paternelle elle s’incarne dans toutes les obligations et les prérogatives que confère la
garde de l’enfant. Relativement à l’obligation d’entretien il s’agit de toutes les dépenses
engagées par les parents pour le développement de l’enfant et dans son intérêt exclusif.

DEUXIEME PARTIE : LE DIVORCE


Le divorce consiste en une rupture du lien matrimonial, celle-ci est exclusivement
judicaire depuis l’avènement du code de la famille. Ainsi, suivant les dispositions de
l’article 157 le divorce peut résulter du consentement mutuel des époux ou d’une
décision judiciaire à la demande de l’un des époux quel que soit la forme adoptée le
divorce est organisé par une procédure spécifique et entraine des effets au double plan
patrimonial et extrapatrimonial.

CHAPITRE PREMIER : LA PROCEDURE DE


DIVORCE
Il existe deux grandes procédures en matière de divorce. Chacune d’elle fait l’objet de
règles spécifique qui en fixe les conditions en détermine les effets. Il s’agit du divorce
contentieux et du divorce par consentement mutuel.

PARAGRAPHE 1 : Le divorce par consentement mutuel


L’article 158, pose le principe du divorce par consentement mutuel en conférant aux
époux la liberté d’organiser les conséquences de leur choix à l’exception de la situation
des enfants qui relève de l’ordre public familial toutefois même si le caractère
conventionnel représente un principe directeur la procédure est placée sous autorité du
juge.

A- LA PHASE PREPARATOIRE DU DIVORCE PAR CONSENTEMENT MUTUEL


Le divorce par consentement mutuel respecte une procédure formaliste prévue aux
articles 159 à 163 du code de la famille. Ce formalisme est lié au caractère judicaire du
divorce, il concerne les époux, les rapports nés du mariage et l’éventuellement les
enfants du couple. Relativement aux époux, il s’agit de l’obligation de comparaitre en
personne. La comparution des époux permet de vérifier le caractère libre et intègre du
consentement de chacun des époux. Relativement aux actes de procédures le code de la
famille a prévu à l’appui de la quête introductive d’instance un ensemble de documents
servant à établir l’état des époux les rapports pécuniaires entre les époux et le sort
réservé aux enfants du couple.

B- Le jugement constatant le divorce par consentement mutuel

Dès le dépôt de la requête le juge procède à la vérification des pièces et formules les
observations qu’il estime nécessaire. A cette occasion trois situations peuvent se
présenter :

 Si l’accord des époux respecte toutes les conditions prévues par la loi, le juge
rend immédiatement une décision favorable.
 Si le juge avait formulé des observations la prise en compte de celle-ci permet de
retenir l’affaire et rendre une décision favorable.
 En cas de défaut, ou de vice du consentement le juge rejette la demande.

Le jugement constatant le divorce par consentement s’est rendu en la forme ordinaire


pour les besoins de la publicité mention en est faite à l’officier de l’état civil sous
huitaine sous la transcription du dis positive en marge des actes de mariage et de
naissance de chacun des époux.

PARAGRAPHE2 ; LE DIVORCE CONTENTIEUX

Suivant l’article 165 chacun des époux peut agir en divorce en fondant son action sur l’une des
causes admises par la loi. Le code de la famille a prévu de nombreuses causes de divorce
pouvant être classées en deux catégories :

A- LES CAUSES FAUTIVES DE DIVORCE


L’article 166 énumère dix causes de divorce dont on peut extraire des comportements
contraires à la moralité du couple ou à l’obligation de solidarité devait prévaloir entre
époux :

 L’adultère (l’adultère est un droit positif sénégalais une faute civile et pénale, ainsi la
jurisprudence admet l’existence d’une faute civile tirée d’une infraction pénale avérée. Il
en est ainsi de décision rendue par le tribunal départemental de Dakar en date du 21
mars 2006 sous le jugement numéro 657).
 La condamnation à une peine infâmant, en cas de condamnation à une peine infamante le
motif tiré des conséquences psychologique pour le conjoint demandeur suffit à
caractériser la faute civile. Pour le circuit l’identité de la faute civile et pénale suffit.
 L’abandon de famille au sens de la loi cette faute exige deux conditions cumulatives une
violation des obligations matériels et morales née du mariage pendant deux mois au
moins ; une interpellation formelle de l’époux fautif. Au plan pénal, cette cause est délit
contre les personnes et la famille.
 Les violences conjugales (il s’agit d’actes physiques de pressions morales ou des crises
offensantes elle peut s’exprimer sous plusieurs formes. Le dénominateur commun est
donc l’attente à l’intégrité et à la dignité de l’époux. Les violences conjugales peuvent
avoir une dimension pénale en cas de coup et blessure volontaire ou de viol. Les
violences conjugales constituent une violation de l’article 149)
 Le défaut d’entretien (c’est une faute à connotation pécuniaire qui viole obligation de
contribuer aux ménages ou d’apporter son secours à son conjoint.
B- LES CAUSES NON FAUTIVES

Elles sont essentiellement médicales

 la stérilité définitive médicalement constatée


 la maladie grave et incurable découverte pendant le mariage

CHAPITRE2 : LES EFFETS DU DIVORCE


Ils concernent les rapports entre les époux et à l’égard des tiers.

SECTION 1 : LES RAPPORTS ENTRE LES EPOUX


Le divorce a des conséquences au plan personnel et au plan patrimonial entre les époux

PARAGRAPHE1 : LES RAPPORTS PERSONNELS ENTRE LES EPOUX


Il s’agit de la fin des obligations matrimoniales selon des dates bien précises

A- la cessation des obligations matrimoniales


Le divorce dissout le lien matrimonial en mettant fin à l’obligation de vie commune, il s’agit
principal des devoirs de cohabitation ; d’assistance mutuelle et de secours.

B- La date de prises d’effets du divorce


Entre les époux les rapports personnels cessent le jour du prononcé définitif du divorce. Dans le
divorce par consentement mutuel la prise d’effet date du jour d’homologation de la convention
par le juge en l’absence de convention contraire. Dans le divorce contentieux les rapports
personnels cessent le jour l’assignation. A l’égard des tiers c’est le jour de la transcription du
divorce.

PARAGRAPHE2 : LES RAPPORTS PECUNIAIRES


Ils font référence à la liquidation du régime matrimonial et à la sanction du régime pécuniaire

A-la liquidation du régime matrimonial


Dans le divorce par consentement mutuel elle est réglée par la convention des époux homologué
par le juge. Dans le divorce contentieux il dépend sur régime matrimonial souscrit au moment de
la formation du mariage. En cas de communauté des biens il est procédé à l’invention de l’article
avant de définir la part qui revient à chacun des époux dans cette situation on tient compte des
biens propres à chaque époux et des biens communs. Dans le régime de la séparation le partage
ne peut concerner que les biens communs en tous les cas le passif du ménage est supporté en les
conjoints en vertu de l’article 375 aliéna 4 ou par l’un ou l’autre des époux lorsque la dette est
personnelle.

B-Les sanctions pécuniaires


Il s’agit :

 la perte des avantages patrimoniaux


 La condamnation au dommage et l’intérêt en vertu de l’article 179 l’époux peut être
condamnation à verser des dommages et intérêt en réparation du préjudice convoqué
par l’époux. par ailleurs il peut être prévu le versement d’une obligation alimentaire
sous forme de pension selon les conditions à définir par le juge.

SECTION2 : LES RAPPORTS A L’EGARD DES TIERS


L’article 180 renvoie aux dis positives de l’article 278 pour régler les questions relatives à
l’attribution de la puissance paternelle le juge se prononce sur la situation de chaque enfant en
tenant compte de son intérêt supérieur. L’entretien des enfants incombe aux parents dans les
limites de leurs facultés contributives il peut faire l’objet du versement d’une pension
alimentaire à la charge du parent n’ayant pas la garde des enfants.

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